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Ukraine : une erreur d’analyse de la démocratie en Russie ( parlement britannique)

Ukraine : une erreur d’analyse de la démocratie en Russie ( parlement britannique)

 

Le parlement britannique critique ouvertement le manque de pertinence de la politique européenne ( donc aussi de la Grande Bretagne) à l’égard de la Russie. En faiat l’union européenne s’est laissée endormir par Poutine comptant sur l’avancée de la démocratie en Russie pour modérer l’expansionnisme russe. Nombre d’occidentaux se sont laissés prendre au piège de l’illusion russe. Poutine n’a en effet rien du démocrate, c’est un dictature qui a d’ailleurs tue toute opposition politique, toute liberté d’expression et maintenu son peuple dans l’ignorance la plus totale. Cela pour jouer sur le nationalisme qui justifie cet expansionnisme territorial. Même en France.  Poutine a compté de nombreux supporters naïfs (ou intéressés) , il en compte encore y compris chez Mélenchon et  au FN. Il faut pourtant convenir que Poutine à l’intelligence plus que moyenne pour ne pas dire davantage ne comprend que la force, pur produit du KGB, il est toujours dans cette logique de «  la fin justifie les moyens » mêmes les plus tordus. Le rapport de la commission parlementaire britannique publié vendredi est accablant. L’Union européenne et la Grande-Bretagne ont fait des erreurs « catastrophiques » dans leur gestion de la crise ukrainienne, dans laquelle elles sont entrées « comme des somnambules ». Ces critiques de la commission des affaires européennes de la Chambre des Lords interviennent alors qu’un cessez-le-feu entre les forces de Kiev et les insurgés de l’est de l’Ukraine est menacé par de nombreuses violations. Kiev et les Occidentaux accusent la Russie d’armer les rebelles et d’envoyer des soldats en Ukraine, ce que Moscou dément régulièrement. La commission parlementaire estime que « l’UE, et par voie de conséquence le Royaume-Uni, sont entrés comme des somnambules dans cette crise », a déclaré Christopher Tugendhat, le président de cette commission.  »L’absence d’une capacité analytique robuste, au Royaume-Uni et dans l’ensemble de l’UE, a conduit à une erreur d’interprétation catastrophique de l’atmosphère dans la période précédant la crise », a-t-il dit.  Selon le rapport, la relation entre l’UE et Moscou a longtemps été basée sur un « postulat optimiste » selon lequel la Russie était engagée sur un chemin menant à plus de démocratie. Selon la commission, le déclin de l’expertise sur les questions relatives à la Russie au sein du ministère des Affaires étrangères britannique et chez ses homologues européens a fait obstacle à la formulation d’une « réponse faisant autorité ». Ce rapport de la commission est le dernier coup porté à l’administration de David Cameron sur cette question, après que sa politique étrangère a été jugée « non pertinente » par un ancien commandant britannique de l’Otan, le général Richard Shirreff.

 

Russie : nouvelle chute du rouble

Russie : nouvelle chute du  rouble

Nouvelle chute du rouble revenu à son plus bas. Ceci après la dégradation de la note russe. En cause une économie très malade, avec une croissance négative de 2015, une inflation galopante (de l’ordre de 10%), l’écroulement du prix des matières premières et le conflit avec l’Ukraine qui n’en finit pas. La Russie a été  reléguée en «catégorie spéculative». L’agence de notation financière Standard & Poor’s a de nouveau dégradé lundi soir la note souveraine de la Russie, qui mesure le risque de défaut de paiement. La note a été abaissée de BBB - à BB +. Les obligations russes sont donc placées en catégorie «spéculative» (junk en anglais). S&P justifie cette dégradation par les mauvaises perspectives de croissance (la Russie sera en récession cette année), l’inflation à 10 % et les marges de manœuvre réduites en matière de politique monétaire. Alors que le rouble dévisse de nouveau depuis plusieurs jours, la publication du communiqué de S & P a précipité sa plongée. Lundi, le dollar valait 68,41 roubles. Soit 19 kopecks de moins seulement que le record du 16 décembre dernier, une journée que les Russes appellent le «mardi noir». Depuis un an, les réserves de change ont fondu de 25 %, soit 131 milliards de dollars sortis des caisses de la Banque centrale pour défendre en vain la devise nationale. Comme le rappelle l’agence de notation, les fuites de capitaux en 2014 ont atteint 152 milliards de dollars. La dégradation de la note russe risque de les accélérer encore. L’économie russe est frappée de plein fouet par la chute du prix du pétrole et des matières premières, qui s’ajoute aux sanctions occidentales et au regain de violence en Ukraine. La crise économique qui s’abat sur la Russie sera pire que celle de 2008-2009, admettait la semaine dernière au Forum de Davos un ministre russe.

Russie : menace sur les banques

Russie : menace sur les banques

La Russie ne finit pas d’accumuler les mauvaises nouvelles. Déjà avant es évènements  en Ukraine la croissance était déjà atone mais désormais c’est la récession qui est annoncée pour 2015 (-3% d’après le FMI)°. Il Ya eu aussi la chute du rouble, partiellement endigué. La baisse du prix du pétrole alors que cette manière première fournit environ 40% du budget.  Du coup ont assisté à une fuite des capitaux d’oligarques inquiets de la situation politique et économique (environ 150 milliards). Maintenant c’est la crise bancaire. Du coup l’Etat est contrainte recapitaliser nombre de banques. Le plan de recapitalisation annoncé fin décembre par l’Etat russe pour renflouer le secteur bancaire, fragilisé par l’effondrement du rouble, devrait t bénéficier à près de 30 banques, a annoncé mardi 20 janvier le ministre des Finances, Anton Silouanov. Ce plan prévoit au total le déblocage par les pouvoirs publics de 1.000 milliards de roubles (13,3 milliards d’euros) et ses bénéficiaires doivent être rendus publics dans les jours à venir. « Près de 30 banques seront recapitalisées », a indiqué M. Silouanov, cité par les agences russes. En décembre dernier, la Banque centrale russe avait annoncé une aide publique de 562 millions d’euros pour renforcer le capital de Gazprombank, la troisième banque du pays. L’institution avait également mis sous tutelle la banque Trust, 29ème banque du pays, mais 15éme en termes de dépôts de particuliers, sur 800 banques. Elle avait consacré 492 millions d’euros pour renflouer l’établissement. Le secteur bancaire russe est mis sous pression depuis le début de l’année 2014 alors que les sanctions occidentales tirent le rouble vers le bas. En décembre, un krach monétaire avait provoqué l’effondrement de la devise russe par rapport à l’euro et au dollar à des niveaux historiques. La  forte baisse des cours du pétrole entamée en juin 2014 et qui atteint aujourd’hui les 60%, a également contribué à fragiliser l’économie russe.

Sondage : Les Français la livraison des Mistral à la Russie

 

Les français pourtant sévères quant à la responsabilité de Poutine dans le conflit ukrainien pensent qu’il faut cependant livrer les « Mistral » à la Russie. Les Français sont réalistes, ils ne désapprouvent pas les sanctions économiques mais considèrent que la non livraison des « Mistral » constitue une mesure vexatoire inutile. De fait, il ne faut sans doute pas donner des arguments supplémentaires à Poutine pour continuer de jeter des braises sur la guerre en Ukraine  car les Mistral dans ce conflit ne constituent pas un enjeu.  A une majorité très confortable (64%), les Français, dans un sondage IFOP- La tribune  sont favorables à la livraison des bateaux de projection et de commandement (BPC), de type Mistral, à Moscou. La marine russe en a commandé deux exemplaires au groupe naval DCNS pour environ 1,2 milliard d’euros dans le cadre d’un contrat conclu en juin 2011 sous l’ancien président Nicolas Sarkozy. Une majorité qui recrute aussi bien à gauche (66%) qu’à droite (71%). La semaine dernière, la Russie a officiellement envoyé une demande d’explication écrite à la France concernant son refus de lui livrer les navires de guerre Mistral, selon l’agence publique russe Ria-Novosti, citant une source militaire. Selon l’agence, qui cite une source anonyme au sein du Service fédéral russe de coopération militaire, ce dernier a adressé une demande à la direction générale de l’armement (DGA) « avec l’objectif de recevoir une réponse officielle« . « Pour décider de la suite, saisir un tribunal ou donner du temps à la France, la Russie doit disposer d’une explication écrite de la situation », a indiqué cette source. Les Français sont d’autant plus convaincus de la nécessité de livrer les deux Mistral à la Russie qu’ils considèrent, à une très large majorité (75%), que le refus de la France de remettre ces navires à la marine russe n’est pas efficace pour régler le conflit entre l’Ukraine et  la Russie. « L’opinion française est très déterminée sur ce sujet, notamment chez les plus de 35 ans (80%) », constate le directeur des études politiques à l’IFOP, Damien Philippot. Et de préciser que ce sondage s’écarte du « politiquement correct« . Une prise de position, alors même que 66% des sondés estiment que la situation dans le conflit entre l’Ukraine et la Russie n’a pas évolué ces dernières semaines. Un sondage réalisé avant les nouveaux combats de ces derniers jours dans la zone de l’aéroport Serge Prokofiev de Donetsk, où les séparatistes ont lancé une offensive depuis jeudi. L’Union européenne restera ferme envers la Russie, y compris sur les sanctions, alors que les violences ont regagné en intensité dans l’est de l’Ukraine, ont décidé lundi les ministres européens des Affaires étrangères.

Fuite des capitaux en Russie

Fuite des capitaux en  Russie

Sans en être franchement conscient, Poutine est en train d’enfoncer économiquement son pays. Son entêtement vis-à-vis de l’Ukraine va lui coûter très cher. La croissance n’était déjà pas brillante avant les évènements, elle s’est dégradée depuis et le FMI prévoit même une récession en 2015 (-3% pour le PIB). S’ajoute à cela la fuite des capitaux d’oligarques qui craignent que le pays s’installe durablement dans l’instabilité. Enfin pour couronner le tout le cours du pétrole s’écroule alors qu’il constitue une ressource essentielle pour le budget de l’Etat. Pour les oligarques deux solutions la révolte ou la fuite ; c’est majoritairement la seconde solution qu’ils adoptent même si quelques velléitaires tentent  encore de s’appuyer sur des principes démocratiques et les revendiquent, en vain d’ailleurs. Les fuites nettes de capitaux de Russie, dopées par la crise ukrainienne et l’effondrement du rouble, ont été multipliées par 2,5 en 2014 pour atteindre 151 milliards de dollars, selon les statistiques de la banque centrale qui espère un retour au calme en 2015. Ce phénomène, difficulté récurrente de la Russie, avait atteint 61 milliards de dollars en 2013. Sur le seul quatrième trimestre, les fuites de capitaux ont représenté 72,9 milliards de dollars contre seulement 16,9 milliards un an plus tôt.  La banque centrale avait estimé début décembre les fuites de capitaux à 128 milliards de dollars, mais l’effondrement du rouble en fin d’année, en raison de la chute des cours du pétrole et de la panique de la population qui a converti des fonds massivement, a nettement aggravé le phénomène. La banque centrale a souligné que cet indicateur avait été gonflé par les liquidités en devises fournies pour la première fois aux banques pour les aider à résister à la chute du rouble.  »Ainsi, 19,8 milliards de fuites de capitaux portent un caractère temporaire », a souligné l’institution dans un commentaire transmis à l’AFP.  Par ailleurs, les départs de capitaux ont été accélérés par le remboursement des dettes contractées à l’étranger par les sociétés russes, dans un contexte d’accès aux marchés de financement réduit par les sanctions liées à la crise ukrainienne. Mais les économistes de la banque russe Alfa ont prévenu que les fuites de capitaux resteraient « très élevées en 2015, surtout si la banque centrale continue d’injecter des liquidités en roubles dans les banques ».

Crise en Russie : la faute aux occidentaux( Poutine)

Crise en Russie : la faute aux occidentaux( Poutine)

Poutine a reconnu les conséquences des sanctions de l’occident, il aus si admis l’influence de la baisse des prix du pétrole (50% des ressources russes). De faiat la Russie set en récession. Poutine n’a pas exclu une nouvelle baisse du rouble. Mais Il a estimé que le pays renouera avec la croissance, dans le pire des cas, dans deux ans. Une sortie de crise est « inévitable », en premier lieu parce que l’économie mondiale continue de croître, a expliqué le président en ouvrant sa conférence de presse annuelle devant plus d’un millier de journalistes. Il a jugé « adéquates » les mesures prises par le gouvernement et la banque centrale face à la crise. Selon lui, l’économie russe va s’adapter à cette nouvelle situation si les difficultés se poursuivent, et le niveau actuel des taux d’intérêt ne sera pas maintenu pendant toute la durée de la crise. « Nous allons utiliser les mesures que nous avons employées avec succès en 2008″, a-t-il expliqué, se montrant cependant flou sur sa vision de l’évolution de la situation, jugeant possible aussi bien un rebond durable du rouble qu’un nouveau recul et soulignant les « nombreux facteurs d’incertitude ».  Dans la même tonalité, le président, plus populaire que jamais, a assuré que les programmes sociaux (hausses des retraites et des salaires des fonctionnaires) étaient maintenus, mais que le gouvernement serait peut-être contraint de réduire certaines dépenses sociales en fonction de l’évolution de la situation.  Mais le président russe a cependant reconnu que la gestion économique du pays n’avait pas été optimale. Il a admis que « les choses auraient pu être faites plus efficacement pour soutenir la stabilité du marché » et que des mesures auraient pu être prises « plus rapidement ». A deux reprises, Vladimir Poutine a insisté sur l’importance d’une diversification de l’économie russe, pour arrêter d’être dépendant du pétrole. Il a également souligné les bons résultats économiques du pays, où le taux de chômage est de 5,5%, et où la production industrielle est en hausse. D’ailleurs « les sanctions économiques ne sont responsables que de 20 à 25% de la crise, a-t-il estimé, avant d’ajouter: « Est ce que nous voulons utiliser cette situation pour devenir économiquement indépendant, ou pour nous retrouver dos au mur? ». Sur l’Ukraine, le président russe maintient sa position, et dénonce une « opération punitive » de l’Ukraine contre les rebelles de l’Est. L’annexion de la Crimée ne serait pour rien dans la crise actuelle, selon le président.  Il a par ailleurs accusé les Occidentaux de créer un nouveau « mur » en Europe et de se comporter en « empire » qui veut « faire marcher au pas ses vassaux », lors de sa conférence de presse annuelle.   »Il s’agit d’un mur virtuel, mais il commence déjà à être construit », a déclaré le chef de l’Etat russe interrogé sur le climat de confrontation entre Russes et Occidentaux. 

 

Russie : le rouble s’écroule : -60%

Russie : le rouble s’écroule : -60%

 

 

Après un lundi marqué par une chute de 9,5% sans précédent depuis la crise financière de 1998, le rouble a plongé de plus de 20% dans l’après-midi de mardi. L’euro a touché le seuil inimaginable de 100 roubles et le dollar 80 roubles, avant un rebond de la monnaie russe autour de 90 roubles pour un euro et 72 roubles pour un dollar. Le rouble a perdu au total près de 60% de sa valeur face au dollar depuis le début de l’année. Et la situation échappant désormais à tout contrôle, la banque de Russie a annoncé au milieu de la nuit, fait exceptionnel, une hausse de 6,5 points de son taux directeur à 17%. Côté Bourses, l’indice moscovite RTS a chuté de 12%, à son plus bas niveau depuis 2009, au point de donner des sueurs froides à Wall Street qui a ouvert en baisse avant de se reprendre. Cet effondrement de la monnaie russe que rien ne semble pouvoir arrêter est la conséquence directe des sanctions économiques décrétées par les Occidentaux pour punir l’attitude du président russe dans le dossier ukrainien, et de la chute vertigineuse des cours du pétrole. Et la décision, annoncée mardi, du président américain Barack Obama de signer la loi adoptée par le Congrès autorisant de nouvelles sanctions, tout en gardant une marge de manœuvre sur la marche à suivre, n’est pas de nature à rassurer les marchés. Le plongeon du rouble a créé des inquiétudes immenses auxquelles Vladimir Poutine, boudé par les Occidentaux mais toujours populaire dans son pays, devra répondre jeudi lors d’un grand oral devant des centaines de journalistes russes et étrangers. « La situation dans le pays est complètement instable, cela fait très peur », s’est désolé Ioulia, interrogée devant une banque de Moscou où s’était formée une file d’attente. « J’ai peur qu’on retourne à la situation des années 1990″, a-t-elle ajouté alors que certains experts et opposants libéraux n’hésitent pas à parler de « pré-faillite » de la Russie. Pour l’heure, la réponse des autorités est mesurée. Le Premier ministre Dmitri Medvedev a convoqué ses ministres chargés du secteur économique qui ont défini des mesures visant à « stabiliser » le rouble, en jouant sur les liquidités et soutenant le secteur bancaire, a expliqué le ministre de l’Economie, Alexeï Oulioukaïev.   »La férocité de la chute du rouble est telle qu’il faudra un autre ‘Big bang’ pour reprendre le contrôle des marchés », ont averti les analystes de la banque Barclays. Pour les ménages, les conséquences de l’affaiblissement de la monnaie nationale sont déjà très concrètes. La hausse des prix approche déjà de 10% sur un an et promet de s’envoler encore. Les autorités ont vu ces derniers jours réapparaître les étiquettes en devises étrangères dans certains magasins, fréquentes dans les années 1990. Et la hausse du taux de la banque centrale risque de « plonger l’économie dans une récession encore plus profonde que prévu », mettent en garde les experts de la banque Natixis. Avec un taux directeur à 17%, un crédit immobilier sera ainsi désormais accordé avec un taux d’au moins 22%, a calculé le site Lenta.ru, un niveau difficile à tenir par des ménages au pouvoir d’achat malmené par la hausse des prix. Le gouvernement prévoit déjà une récession (-0,8%) l’année prochaine après une croissance limitée à environ 0,6% cette année. Mais la banque centrale a averti lundi que si les cours du pétrole restaient à leur niveau actuel, autour de 60 dollars le baril, le produit intérieur brut pourrait en fait chuter d’au moins 4,5% en 2015.

 

Russie : le rouble s’écroule

 Russie : le rouble s’écroule  

La Russie connait une situation économique particulièrement préoccupante. Avant la crise ukrainienne la croissance n’était déjà pas brillante, depuis elle s’est contractée pour être proche de zéro et sera sans doute en très nette  récession en 2015. En cause,  les sanctions des pays occidentaux qui commencent à faire effet mais surtout la baisse du prix du pétrole. Du coup la Banque centrale de Russie à réagi en fixant son taux directeur à 17% !  Depuis le début de l’année, le rouble  perdu 43 % contre l’euro. À la Bourse de Moscou, l’indice Micex, libellé en dollars, a chuté de 10,12 %. Dans la soirée, la Banque de Russie a fait bondir son taux directeur à 17%, soit une hausse de six points et demi. «La décision a pour but de limiter la considérable dépréciation du rouble», a indiqué dans un communiqué la banque centrale russe, qui avait déjà relevé d’un point son taux directeur jeudi dernier, à 10,5%. C’est un rapport de la banque centrale de Russie, publié lundi, qui a déclenché cet affolement. Le document estime que si le baril de pétrole se maintient à 60 dollars - il se vendait à 61 dollars lundi -, l’économie russe pourrait s’effondrer de 4,5 % à 4,8 %. Aucun scénario aussi noir n’avait jusqu’à présent été rendu public par les autorités. La semaine dernière, la Banque mondiale annonçait certes une Russie en récession l’an prochain, mais avec un recul du PIB de 0,7 % seulement. La perspective d’un maintien des prix du pétrole à 40 % ou 50 % en dessous du niveau des quatre dernières années lance un défi politique à Vladimir Poutine. Le budget 2015 a été calculé avec un baril de pétrole à 100 dollars. Or les ventes d’hydrocarbures fournissent plus de la moitié des recettes budgétaires de la Russie. Comment le Kremlin va-t-il résoudre l’équation budgétaire l’an prochain s’il ne veut pas réduire les dépenses sociales? Le quotidien économique russe Vedomosti affirmait lundi que le premier ministre Dmitri Medvedev aurait demandé à ses ministres de réduire leurs dépenses de 10 %, citant trois sources anonymes au sein de l’appareil d’État. «Même s’il existe une marge de manœuvre importante pour réduire les dépenses inefficaces, une réduction de cette amplitude (les 10 % évoqués par Vedomosti) pourrait être difficile à atteindre sans des coupes dans les dépenses de défense et de sécurité ou une refonte du système de retraites, plus difficiles politiquement», relèvent des analystes de VTB Capital cités par le quotidien.

Russie : choquée par les méthodes de la CIA !

Russie : choquée par les méthodes de  la CIA !

 

Gonflée la Russie qui s’indigne des méthodes des Etats-Unis pratiquées par la CIA . La Russie qui proteste contre la violation des droits aux Etats-Unis alors qu’elle détient en Europe le records de prisonniers ( 5 fois plus que la moyenne) notamment des prisonniers politiques condamnés pratiquement sans jugement. La  Russie est choquée par les révélations sur la torture pratiquée par des membres de la CIA après le 11-Septembre et souhaite que ces responsables d’abus contre les détenus soient traduits en justice, a déclaré jeudi le commissaire aux droits de l’homme du ministère des Affaires étrangères. Constantin Dolgov estime que le rapport d’enquête publié mardi par une commission du Sénat américain met au jour des « abus graves et généralisés » qui contredisent la volonté des Etats-Unis d’être perçus comme un modèle de démocratie.   »Le fait que des agents de la CIA aient pratiqué cette torture inquisitoriale en dehors du territoire américain n’enlève rien à leur responsabilité », a ajouté le responsable russe.   »Nous invitons la communauté des droits de l’homme, les organisations et institutions internationales concernées à faire pression sur Washington pour divulguer toutes les informations sur ces violations de droits. » Selon le rapport de la commission sénatoriale du Renseignement, les « interrogatoires poussés » menés par la CIA après les attentats du 11 septembre 2001 ont été bien plus brutaux que l’agence centrale du renseignement ne l’a admis et, contrairement à ses affirmations, n’ont pas permis d’obtenir d’informations de nature à déjouer des menaces. Seules 525 pages environ sur 6.700 ont été rendues publiques.  Les pays régulièrement critiqués par Washington pour des violations des droits de l’homme comme l’Iran, la Corée du Nord ou la Chine, ne se sont pas privés à leur tour de dénoncer les abus signalés dans le rapport.

 

Ukraine : appel à Poutine

Ukraine : appel à Poutine

 

Le président Ukrainien profite de la position d’extrême faiblesse de Poutine pour lancer un appel au retrait des troupes russes. Un Poutine en effet relativement affaibli du fait de son isolement international mais surtout de la satiation économique en Russie. La croissance est devenue négative, le rouble s’est écroulé avec notamment la chute de revenus du pétrole et les sanctions occidentales pèsent sur l’activité. En acceptant de rencontre Hollande ; Poutine a  semble disposé à trouver une solution pour le sortir du guêpier dans lequel il s’est mis lui-même . Le président ukrainien Petro Porochenko a appelé jeudi la Russie à fermer sa frontière et à retirer ses troupes de l’est séparatiste de l’Ukraine, où un cessez-le-feu est entré en vigueur la veille. « S’il vous plaît cessez le feu. S’il vous plaît libérez les otages. S’il vous plaît retirez vos troupes de mon territoire », a lancé Petro Porochenko e à Sydney avec le Premier ministre australien Tony Abbott, soutien affiché de l’Ukraine dans ce conflit. « S’il vous plaît fermez la frontière. Et je promets qu’en l’espace d’une, de deux ou de trois semaines nous aurons la paix et la stabilité en Ukraine. C’est très simple », a-t-il ajouté. L’Ukraine et l’Occident accusent la Russie d’être impliquée dans le conflit dans l’est de l’ancienne république soviétique, qui a fait plus de 4.300 morts en huit mois, selon l’ONU. Moscou dément toute implication. Une trêve est intervenue mercredi qui doit aboutir au retrait des armes lourdes du front et à la création d’une zone tampon. Des négociations de paix avec les rebelles prorusses étaient par ailleurs prévues initialement mardi à Minsk, mais elles ont été reportées sine die. Ces discussions sont urgentes pour assurer notamment la libération de 684 otages actuellement aux mains de rebelles pro-russes, selon Kiev. « Que ce soit clair, l’Ukraine ne fait pas la guerre uniquement pour sa propre indépendance, pour son intégrité territoriale, l’Ukraine fait la guerre pour la liberté, la démocratie et la paix » et « la Russie est isolée », a souligné M. Porochenko.

 

Russie : le rouble s’écroule

Russie : le rouble s’écroule

 

Poutine va payer cher la facture de l’Ukraine, son aveuglement contribue en tout cas largement à l’écroulement du rouble. Non seulement le rouble a perdu le quart de sa valeur en un mois mais, depuis le début de l’année, la monnaie russe a chuté de plus de 40% face à l’euro et de plus de 60% face au dollar. Alors que l’économie russe est frappée de plein fouet par les sanctions de l’UE et Washington, qui accusent Moscou de soutenir militairement les séparatistes en Ukraine, la chute des prix du pétrole accélérée par la décision de l’Organisation des pays exportateurs du pétrole (Opep) de maintenir son objectif de production, est devenue fatale au rouble.   La Russie se trouve donc dans une situation économique de plus en plus délicate. D’abord parce que la demande intérieure s’essouffle nettement, la croissance n’était déjà pas brillante avant les événements en Ukraine. Aujourd’hui la Russie flirte avec la récession ; En cause les cours de matières premières qui faiblissent nettement du fait de la baisse de la demande mondiale. Auusi du fait des sanctions qui commencent à produire leurs effets. A cet égard l‘entêtement de Poutine à soutenir les rebelles d’Ukraine qui ne favorise la normalisation de ses relations avec l’occident. Voir à cet égard la mise à l’écart de Poutine lors du récent G20. D’une certaine manière c’est une bonne et une mauvaise nouvelle. Une bonne car le lobby économique russe pourrait  peser pour infléchir la politique russe. Il faut cependant compter avec l’entêtement un peu borné de Poutine qui pourrait au contraire radicaliser encore davantage sa politique étrangère en s’appuyant sur le sentiment nationaliste. . Rien n’est joué et un développement du conflit ukrainien serait certes catastrophique sur le plan économique pour la Russie mais aussi pour l’Europe. D’où la position très prudente de l’Allemagne qui freine pour ne pas handicaper davantage l’économie russe. La Russie perdrait environ 32 milliards d’euros par an à cause des mesures occidentales prises à son encontre, a estimé lundi le ministre russe des Finances, Anton Silouanov. Ces sanctions interviennent pour protester contre le rôle joué par la Russie dans la crise en Ukraine.  « Nous perdons de l’ordre de 40 milliards de dollars (32 milliards d’euros) par an à cause des sanctions géopolitiques et nous pouvons perdre de 90 à 100 milliards de dollars (72 à 80 milliards d’euros) par an à cause de la baisse de 30% du cours du pétrole », a indiqué le ministre russe, cité par l’agence de presse TASS. « En Russie, plus de la moitié des recettes du budget sont liées à l’exportation du pétrole », rappelle pour sa part l’experte Christina Chpilevskaïa du centre d’analyse indépendant Investcafe, en estimant que le rouble « comme hypnotisé, suit l’or noir » dans sa chute.

 

 

Congrès du FN : la Russie acclamée !

Congrès du FN : la Russie acclamée !

 

 

 A travers le vice président du parlement russe, c’est la Russie qui a été acclamée par le congrès du FN, sans doute reconnaissant du prêt de 13 millions consentis par les banques Russes ; au-delà de ces petits intérêts c’est le nationalisme de Poutine qui est salué et son opposition à l’union économique européenne que renie auusi le FN. Le vice-président de la Douma russe, également membre du parti de Vladimir Poutine, Russie unie,  Andrei Isaiev nie l’implication du pouvoir et des partis russes dans ces prêts d’argent au FN même s’il soutient ardemment Marine Le Pen qui est « pour les valeurs traditionnelles, la souveraineté, une Europe amicale. La position de Marine Le Pen vis-à-vis de la Russie est meilleure que celle de François Hollande« .  Le FN serait-il récompensé par la Russie pour ses positions sur la situation en Ukraine ou la vente des Mistral. « Ça n’a strictement aucun lien. Les convictions qui sont les nôtres et que nous défendons depuis de très nombreuses années sont liées exclusivement à l’intérêt de la France et à aucune autre considération » s’agace Marine Le Pen.  Après les neuf millions empruntés en septembre, l’association de financement des candidats du FN présidé par Jean-Marie Le Pen, vient de se faire prêter deux nouveaux millions par une banque russe. « Tout ça est passé par le canal des autorités françaises explique-t-il : « Je ne cherche pas quel est la couleur du slip  de la maîtresse du directeur de la banque« . Quant au vice-président de la Douma, il a été acclamé par les militants.

 

Croissance Russie : vers la récession

Croissance Russie : vers la récession

 

Pour autant qu’on puisse se fier aux statistiques officielles russes, il y aurait une croissance de 0.7% en 2014 mais en 2015 on serait proche de la récession. Trois raisons, d’abord l’ économie russe se portait déjà mal avec les événements en Ukraine, deuxièmement les chutes des cours du pétrole enfin évidemment les sanctions occidentales contre Moscou. Ce ne sont pas les premiers cis d’alerte lancés par le ministre de l’économie et la banque centrale. Une sorte d’appel -peut-être- à la raison en direction de Poutine qui s’entête bêtement et dangereusement dans son soutien aux rebelles ukrainiens.  L’économie russe devrait croître de 0,7% à 0,8% cette année mais la prévision de 1,2% de 2015 pourrait devoir être revue, estime le ministre de l’Economie, Alexeï Oulioukaïev. Dans un entretien au quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung publié mardi, il attribue à des facteurs extérieurs, comme les événements en Ukraine, la dégradation de la situation économique de son pays, la comparant à une « avalanche ». « L’avalanche est en train de dévaler et elle est extrêmement difficile à arrêter. Tout ce que nous pouvons faire, c’est essayer de nous défendre », ajoute-t-il. Son ministère prévoit officiellement 0,5% de croissance cette année mais certains de ses responsables estiment que ce chiffre pourrait être sous-estimé, la croissance ayant atteint 0,8% sur janvier-octobre. Interrogé sur la prévision de croissance de 1,2% pour 2015, Alexeï Oulioukaïev dit qu’ »il est possible que nous ayons à corriger notre prévision. » La banque centrale russe, de son côté, prévoit une croissance de 0,1% seulement l’an prochain en raison des conséquences des sanctions occidentales liées à la situation en Ukraine et à la baisse des cours du pétrole. Sur ce dernier point, Alexeï Oulioukaïev estime que la chute des prix du brut résulte de l’évolution de l’offre et de la demande mondiale, ajoutant que « le marché cherche désormais un nouvel équilibre ». « Je pense que dans douze mois, il aura été trouvé autour de 90 dollars le baril », dit-il.

 

Russie -sanctions plus pétrole : une perte de 100 milliards de dollars par an

Russie -sanctions plus pétrole : une perte de 100 milliards de dollars  par an

 

La Russie se trouve dans une situation économique de plus en plus délicate. D’abord parce que la demande intérieure s’essouffle nettement, la croissance n’était déjà pas brillante avant les événements en Ukraine. Aujourd’hui la Russie flirte avec la récession ; En cause les cours de matières premières qui faiblissent nettement du fait de la baisse de la demande mondiale. Auusi du fait des sanctions qui commencent à produire leurs effets. A cet égard l‘entêtement de Poutine à soutenir les rebelles d’Ukraine qui ne favorise la normalisation de ses relations avec l’occident. Voir à cet égard la mise à l’écart de Poutine lors du récent G20. D’une certaine manière c’est une bonne et une mauvaise nouvelle. Une bonne car le lobby économique russe pourrait  peser pour infléchir la politique russe. Il faut cependant compter avec l’entêtement un peu borné de Poutine qui pourrait au contraire radicaliser encore davantage sa politique étrangère en s’appuyant sur le sentiment nationaliste. . Rien n’est joué et un développement du conflit ukrainien serait certes catastrophique sur le plan économique pour la Russie mais aussi pour l’Europe. D’où la position très prudente de l’Allemagne qui freine pour ne pas handicaper davantage l’économie russe. La Russie perdrait environ 32 milliards d’euros par an à cause des mesures occidentales prises à son encontre, a estimé lundi le ministre russe des Finances, Anton Silouanov. Ces sanctions interviennent pour protester contre le rôle joué par la Russie dans la crise en Ukraine.  « Nous perdons de l’ordre de 40 milliards de dollars (32 milliards d’euros) par an à cause des sanctions géopolitiques et nous pouvons perdre de 90 à 100 milliards de dollars (72 à 80 milliards d’euros) par an à cause de la baisse de 30% du cours du pétrole », a indiqué le ministre russe, cité par l’agence de presse TASS.

Mistral : face à la Russie nouveau coup de menton de Valls

Mistral : face à la Russie nouveau coup de menton de Valls

 

 

Valls a profité de l’absence de Hollande (au G20) pour se faire le champion de l’autorité et de l’indépendance de la France en intervenant à propos des Mistral (porte hélicoptères commandés par la Russie à la France). Une déclaration peut-être auusi pour gêner la discussion qui intervient au G20 sur ce sujet entre Hollande et Poutine.  Face aux menaces russes donc un  nouveau coup de menton de Valls, des coups de mentons souvent proches de la provocation et qui agacent de plus en plus l’Elysée.   « Personne ne «dicte sa conduite» à la France, a prévenu ce vendredi soir Manuel Valls. Une réponse à l’ultimatum lancé un peu plus tôt dans la journée par Moscou au gouvernement français, qui a refusé livrer le Mistral à la Russie mercredi, comme l’y invitaient pourtant les autorités russes depuis plusieurs semaines.  Moscou a ainsi laissé jusqu’à fin novembre aux autorités françaises pour remettre un premier navire militaire si elle ne veut pas s’exposer à de «sérieuses demandes de compensation», selon une source russe «haut placée» citée, vendredi, par l’agence Ria Novosti.  «J’ai déjà eu l’occasion de dire qu’à ce stade, aujourd’hui, les conditions n’étaient pas réunies pour la livraison du Mistral», a déclaré ce vendredi soir le Premier ministre à la presse, en marge d’un déplacement à Auxerre. «La France honore ses engagements, mais la France est une nation qui compte, qui pèse dans le concert des nations et qui exige la paix en Ukraine. Et qui prend ses décisions de manière souveraine, sans que quiconque ne lui dicte sa conduite de l’extérieur», a assuré le Premier ministre. «Ce qui est essentiel, et François Hollande va l’évoquer aussi avec plusieurs chefs d’État et de gouvernement pendant le G20, c’est que l’on retrouve le chemin de la paix entre l’Ukraine et la Russie», a-t-il ajouté.«Nous en sommes malheureusement loin. Les tensions encore ces derniers jours, ces dernières semaines, sont là pour malheureusement le démontrer. Il y a la guerre, il y a des morts. On meurt tous les jours en Ukraine, à Donetsk», a déploré Manuel Valls. «Et tout doit être fait pour la paix. Chacun doit y prendre sa part.» L’annonce de Moscou a fait figure d’énième rebondissement dans le feuilleton Mistral. Vendus pour 1,2 milliards d’euros à la Russie sous le mandat de Nicolas Sarkozy en juin 2011, ces bâtiments de projection et de commandement se retrouvent au cœur d’un imbroglio diplomatico-militaire depuis la décision du président François Hollande de suspendre leur livraison au règlement politique de la crise ukrainienne. Fin octobre, Moscou avait affirmé avoir été invité à recevoir le premier de ces navires le 14 novembre à Saint-Nazaire. Une annonce immédiatement démentie par le constructeur, le groupe DCNS (chantier navals) et le gouvernement français. Mercredi, le ministre de la Défense réaffirme qu’«aucune date de livraison» d’un navire Mistral à la Russie «ne peut être fixée à ce stade».

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