Archive pour le Tag 'russes'

Géorgie : le souvenir des répressions russes

Géorgie : le souvenir des répressions russes


Des dizaines de milliers de personnes ont défilé pour marquer le 104e anniversaire de l’occupation de Tbilissi par l’armée russe soviétique en 1921. L’événement a symboliquement marqué l’amalgame des protestations contre l’occupation russe de l’époque et la mainmise actuelle du parti pro-russe Rêve Géorgien sur l’État.


par Cécile Vaissié
Professeure des universités en études russes et soviétiques, Université de Rennes 2, chercheuse au CERCLE (Université de Lorraine), Université Rennes 2 dans The Conversation

En Géorgie, dans les manifestations contre le pouvoir, les références aux répressions et aux purges menées par le régime soviétique sont nombreuses. Alors que l’influence de la Russie semble croître, une partie de la société établit un lien clair entre les crimes du passé et les menaces d’un présent inquiétant.

Depuis plus de 100 jours, des manifestants défilent dans les rues de Géorgie. Ils contestent la légitimité des élections législatives du 28 octobre 2024, qui ont reconduit à la tête du pays le parti pro-russe Rêve Géorgien, au pouvoir depuis 2012, et dénoncent le renforcement de l’influence de Moscou. Le 13 janvier 2025, un cortège réunissait des descendants de victimes des répressions soviétiques : la plupart des manifestants tenaient des portraits de leurs ancêtres, tués pendant les purges de 1937-1938 ou lors de l’écrasement de l’insurrection d’août 1924.

« C’est ce que la Russie nous fait en ce moment, et nous sommes ici pour protester contre cela. »

C’est avec ces mots qu’une jeune femme explique sa venue au micro de la journaliste Zarina Zabrisky. Elle évoque son arrière-grand-père, tué en 1938 « par les Russes », et son arrière-grand-mère, emprisonnée pendant cinq ans. Également interrogé, un jeune homme raconte que l’oncle de sa grand-mère a été exécuté en 1938, et rappelle que des milliers d’autres Géorgiens ont été tués ou exilés à cette époque. Une autre dame mentionne son grand-père, un enseignant victime des « répressions russes ». Une participante commémore un ancêtre tué en 1924 et estime que la situation actuelle est « assez comparable à celle d’il y a cent ans ».

Ces Géorgiens inscrivent les manifestations actuelles non seulement dans l’histoire des résistances nationales au XXᵉ siècle, mais aussi dans celle des répressions : leurs témoignages associent souvent la situation de 2024-2025 à celle des années 1920-1930. Deux points frappent particulièrement : d’une part, le souvenir des victimes du pouvoir soviétique appelle aujourd’hui à l’action ; de l’autre, les répressions et les purges des années 1920-1930 sont davantage considérées comme « russes » que « soviétiques » ou « bolchéviques » – ce qui constitue, en partie, une déformation historique.

Un gâteau d’anniversaire représentant le « mariage » de Bidzina Ivanichvili, oligarque et fondateur du parti Rêve géorgien, avec Vladimir Poutine, lors d’une grande manifestation à Tbilissi le 18 février 2025. Guram Muradov/Civil.ge
Commémorer les victimes : la condition de la renaissance d’une identité nationale
Parce que les purges entendaient aussi faire émerger « un homme nouveau », un « Soviétique », ayant largement rompu avec sa culture et ses traditions nationales, prendre conscience des violences politiques subies au XXe siècle, de leur brutalité et de leur caractère inadmissible a semblé être, dans l’URSS de la perestroïka, une condition indispensable pour réaffirmer et consolider des identités nationales ébranlées.

C’est cette nécessité qu’exprimait le réalisateur géorgien Tenguiz Abouladzé dans Le Repentir. À sa sortie en janvier 1987, le film a été un événement et a semblé marquer un tournant : pour enterrer le passé, il fallait dire la vérité sur les crimes commis – ou du moins est-ce ainsi qu’il était le plus souvent interprété. Un tel processus s’est alors mis en marche, de façon différente selon les lieux et les peuples, puis s’est étiolé en raison des difficultés sociales et économiques des années 1990.

En Ukraine, il a repris avec force au début des années 2000 et s’est cristallisé sur la mémoire du Holodomor, cette grande famine qui, provoquée par la collectivisation des terres et renforcée par la volonté de Staline de briser l’identité ukrainienne, a entraîné la mort de millions de paysans entre 1932 et 1933. L’officialisation de la commémoration de ce drame, passé sous silence en Union soviétique et redécouvert depuis l’effondrement de celle-ci, a joué un rôle clé dans la revigoration d’une identité ukrainienne martyrisée et le rejet de la période soviétique.

La différence entre les démarches mémorielles russe et ukrainienne s’est vite manifestée. En 2003, lors du 70e anniversaire du Holodomor, Viktor Tchernomyrdine, ambassadeur de Russie à Kyiv et ancien premier ministre (1992-1998), a ainsi lancé que la Russie – pourtant « héritière », « successeur en droit » (pravopreemnik), de l’URSS – n’allait « pas s’excuser auprès de l’Ukraine pour la grande famine de 1932-1933 ».

Le 20 avril 2005, trois mois après la Révolution orange ukrainienne, Salomé Zourabichvili – alors ministre des Affaires étrangères de Mikhaïl Saakachvili, lequel était devenu président de la Géorgie en 2004 à l’issue de la Révolution des roses de 2003 – s’est rendue à Kyiv et a déposé une gerbe devant le monument aux victimes du Holodomor.

D’après le quotidien russe Kommersant, cet hommage de Salomé Zourabichvili était une réponse à une nouvelle déclaration de Tchernomyrdine qui, la veille, à Lviv, avait recommandé aux Ukrainiens d’adresser leurs reproches pour le Holodomor au gouvernement géorgien : « Le père des peuple [Staline] était de là-bas. Nous, la Russie, ne nous excuserons devant personne. Pour qui, et dans quel but, nous repentirions-nous ? Nous avons eu plus de morts [que les Ukrainiens durant le Holodomor] ».

L’Assemblée pour la saisie des avoirs russes

L’Assemblée pour la saisie des avoirs russes

Avec cette résolution les députés veulent peser sur le gouvernement. Notons que les extrémistes de gauche et de droite (LFI, PC , rassemblement national) ont comme à la veille de la deuxième guerre mondiale montrait leur penchant l’agresseur. Un curieux pacifisme qui masque en réalité un soutien à l’impérialisme de Poutine mais aussi le rapport plus qu’ambigu de ces organisations à la démocratie libérale.

Les députés ont adopté mercredi 12 mars une résolution sur le renforcement du soutien à l’Ukraine, contenant notamment un appel à la saisie des avoirs russes gelés, à laquelle s’oppose le gouvernement. Sur cette question, comme sur celle de la construction d’une Europe de la défense ou encore du soutien au processus d’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne, l’hémicycle s’est toutefois montré divisé lors des débats, parfois houleux. Le texte a été adopté avec 288 voix pour, et 54 contre, avec le soutien notamment des députés macronistes, socialistes, écologistes, et des partis de droite Les Républicains et Horizons. La France insoumise (LFI) et des députés communistes ont voté contre. Le Rassemblement national (RN) s’est lui abstenu.

Europe face aux russes: pour une coalition des Etats volontaires

Europe face aux russes: pour une  coalition des Etats volontaires 

 

L’Allemagne, la France, la Pologne et le Royaume-Uni doivent s’unir, mais aussi tous les Etats européens prêts à s’engager, comme l’Espagne, les Etats baltes, la Finlande, l’Italie ou la Suède, estiment, dans une tribune au « Monde », huit spécialistes de géopolitique et de défense.

Le président Donald Trump a annoncé des changements radicaux de la politique américaine vis-à-vis de l’Ukraine, et, au-delà, des relations des Etats-Unis avec l’Union européenne (UE) et la Russie. Ils imposent de remettre en question la stratégie française de défense. Les Etats-Unis se replient sur leurs seuls intérêts nationaux. La tendance est ancienne, mais son accélération est brutale. Il est illusoire de considérer qu’elle disparaîtra après la fin du mandat de Donald Trump.

Du sort de l’Ukraine, et de la façon dont les Etats européens s’y impliqueront, dépend l’avenir de notre sécurité et de celle de l’Europe, ainsi que l’ordre du monde. A supposer que la guerre en Ukraine s’arrête, la Russie, confortée par sa victoire, poursuivra sa confrontation avec l’UE.

Ni l’OTAN ni l’UE ne peuvent suffire à la tâche. L’OTAN parce qu’elle sera, aussi longtemps que durera la politique annoncée par le président américain, hors d’état d’agir pour l’Ukraine. En son état actuel, il est même loin d’être acquis qu’elle puisse accomplir efficacement sa mission de protection des alliés, notamment des pays les plus exposés à la menace russe. L’UE ne peut non plus suffire, même si elle a déjà conduit des missions militaires de gestion de crise et engagé des initiatives de soutien de l’effort de défense, et de renforcement de l’industrie de défense.

Une forme de répartition des rôles s’esquisse : l’UE peut dégager des moyens financiers et matériels pour aider les Ukrainiens, afin qu’ils abordent en meilleur position les négociations en vue d’un cessez-le-feu accompagné de garanties de sécurité ; l’OTAN doit agir pour se mettre en état d’accomplir efficacement sa mission de protection de ses membres.

Nous devons également nous engager dans la constitution d’une coalition des Etats volontaires – « a coalition of the willing », (« une coalition des bonnes volontés »), comme l’a dit le premier ministre britannique, Keir Starmer, à laquelle nous travaillions déjà de concert avec Londres – réunissant ceux des Etats européens les plus décidés à défendre leur souveraineté face à la menace russe.

Trump: agent des russes ?

Trump: agent des russes ?

Dans son livre Notre homme à Washington, le journaliste Régis Genté explique les liens qui unissent Moscou et le milliardaire depuis au moins 40 ans. Entrevue dans le site  » la Presse ».

 

On assiste depuis peu à un rapprochement spectaculaire entre Donald Trump et Vladimir Poutine. Vous n’êtes sans doute pas surpris…

Pas du tout. Ce qui est surprenant, par contre, c’est la rapidité avec laquelle ça s’est fait et comment ça s’est fait. Trump discute avec Poutine d’égal à égal, voire quasiment en se soumettant, en ne lui posant aucune condition, en ne lui mettant pas de pression [sur le dossier ukrainien]. C’est un énorme cadeau qu’il fait à Poutine. Il le traite comme si la Russie était la deuxième puissance mondiale. Or l’importance économique de la Russie, en réalité, c’est négligeable pour les États-Unis.

Comment expliquer cette « complicité », alors ?

Je pense que la relation entre les deux, en tout cas du point de vue de Poutine, est purement rationnelle. Il utilise celui qui est sur place et qui peut l’aider à servir ses intérêts. Il y a aussi une forme d’idéologie. Une vision du monde semblable quant à la gouvernance interne. Trump veut faire mettre fin à la démocratie américaine telle qu’on la connaît. Il a besoin d’être soutenu par ses pairs sur la scène internationale. Ça pourrait aussi expliquer cette recherche d’une alliance avec Poutine, de même qu’il l’a fait avec Viktor Orbán [premier ministre de Hongrie] ou avec Jair Bolsonaro [ex-président du Brésil].

La relation entre Trump et Moscou ne commence pas avec Poutine. Vous dites dans votre livre que la Russie « cultive » Trump depuis 40 ans. Qu’entendez-vous par là ?

Cultiver, c’est sentir qu’il y a des affinités avec quelqu’un, et donc l’aider dans sa carrière, lui faire rencontrer des gens, faire circuler de l’argent par ses réseaux, des choses comme ça. Je pense que c’est ça, la nature de cette relation. C’est ce que m’ont dit des gens de la communauté du renseignement américaine.

Quel est le point de départ de tout cela ?

De façon purement objective, je dirais 1977, année où Trump épouse sa première femme, Ivana Zelníčková. Elle est d’origine tchèque. Et comme elle veut retourner tous les ans là-bas avec ses enfants, elle est forcément sous l’œil de la StB [services de renseignement tchécoslovaques], qui est une antenne du KGB. Comme l’ont révélé plus tard d’anciens agents de la StB, un dossier sera ouvert du même coup sur Donald Trump.

Pourquoi est-ce que le KGB s’est intéressé à Trump ?

C’était un jeune homme bouillonnant, flamboyant, intéressant, qui avait quand même pas mal d’argent. Ils voyaient un homme puissant qui pouvait servir leurs intérêts. Il y a des gens à Moscou, à un certain moment, qui se disent qu’il a l’envergure, la folie, pour éventuellement risquer de se lancer dans la présidentielle… Ce qui va nous mettre la puce à l’oreille, c’est le voyage de Trump à Moscou en juillet 1987. Ça, c’est fondamental. On sait que c’est un pur voyage monté par le KGB… On va le flatter. Lui faire croire qu’il va peut-être pouvoir construire une Trump Tower à Moscou ou à Leningrad. C’est là qu’on commence à le cultiver…

L’argent sera au cœur de cette relation. Vous écrivez que la Deutsche Bank, liée à la banque d’État russe VTB, lui a prêté des millions. Que la « mafia rouge », connectée au KGB, a investi dans ses projets immobiliers. Selon vous, Trump serait-il devenu aussi puissant sans ces « contributions » ?

Il aurait sans doute trouvé d’autres mafieux, parce que c’est dans son ADN, dans sa manière de fonctionner politique. Il n’a pas de problème avec la mafia. Mais il s’avère que c’est avec les Russes que ça s’est passé, et que ça a des conséquences aujourd’hui sur la géopolitique mondiale.

Un autre grand marqueur de cette relation, c’est la campagne de 2016, dans laquelle la Russie va s’ingérer, en piratant notamment les courriels de Hillary Clinton…

D’un côté, il y a eu le piratage des courriels. Ils n’avaient rien de scandaleux, mais on les a présentés ainsi et en les utilisant à des moments de la campagne qui ont pu affaiblir Clinton. De l’autre côté, il y a eu du trolling. Des centaines de comptes Facebook et autres ont été créés en faisant croire qu’ils avaient été créés par de simples citoyens américains, dans le but d’affaiblir les démocrates en suscitant des polémiques sur fond de problèmes ethniques ou racistes ou religieux et en introduisant des doutes sur la légitimité de l’élection.

Il y a eu un rapport d’enquête sur cette ingérence : le rapport Mueller. Quel a été son impact ?

Le rapport Mueller a presque tout mis sur la table. Énormément d’informations sur le degré d’infiltration et de coopération… Ça a conduit à la condamnation d’un certain nombre de personnages de l’entourage de Trump. D’un autre côté, ça n’a pas permis à la vérité d’éclater, parce que c’est un rapport du département de la Justice. La question n’était pas de savoir si c’était dangereux pour la sécurité américaine, mais si on pouvait condamner Trump en termes juridiques, en disant qu’il avait accepté la collusion avec la Russie. Et la conclusion est non…

Si Trump n’est pas un agent de la Russie, alors comment le décrire ? Comme un « instrument » ?

Si j’utilise les termes du KGB, je dis que c’est un « contact confidentiel ». Mais ça, c’est un peu trop technique. Moi, je dirais que c’est quelqu’un qui offre beaucoup de prise à la Russie. Par son attitude dans la vie, son rapport à l’argent, son rapport à la vérité, sa vision du monde quant aux rapports de force qui doivent régner dans le monde international, par exemple, son peu de goût pour la démocratie. Cela permet à la Russie de l’utiliser tout en allant dans son sens et en montrant qu’à bien des égards, ils sont sur la même longueur d’onde… et puis parfois de le manipuler, pour son propre intérêt…

Catastrophe: Crash aérien au Kazakhstan: Les russes responsables

Catastrophe: Crash aérien au Kazakhstan: Les russes responsables

Chaque jour des preuves supplémentaires met en cause la responsabilité de la Russie dont un missile a détruit un avion civil. Les enquêteurs ont même pu visionner une vidéo tournée par l’un des voyageurs. La Russie n’est peut-être pas volontairement responsable du crash au Kazakhstan mais compte tenu de la sécurité générale de la zone il paraît assez vraisemblable que l’avion a été victime d’un tir du système anti aérien russe. Il faut observer que ce n’est pas la première bavure de la Russie assez approximative parfois aussi bien dans l’observation du ciel que dans ses tirs de défense antiaérienne.

 

La chaîne internationale Euronews a indiqué qu’un missile sol-air russe avait provoqué le crash, citant des sources gouvernementales azerbaïdjanaises sous couvert d’anonymat. Le missile aurait été tiré durant «une activité aérienne de drones au-dessus de Grozny», capitale de la Tchétchénie où l’avion devait atterrir, a ajouté le média. Caliber, un site azerbaïdjanais pro-gouvernemental, a indiqué qu’il s’agissait probablement d’un missile de système de défense antiaérienne Pantsir-S, citant là encore des sources gouvernementales. Le journal américain The New York Times a publié des informations similaires.

Crash aérien au Kazakhstan: Les russes responsables

Crash aérien au Kazakhstan: Les russes responsables

La Russie n’est peut-être pas volontairement responsable du crash au Kazakhstan mais compte tenu de la sécurité générale de la zone il paraît assez vraisemblable que l’avion a été victime d’un tir du système anti aérien russe. Il faut observer que ce n’est pas la première bavure de la Russie assez approximative parfois aussi bien dans l’observation du ciel que dans ses tirs de défense antiaérienne.

 

La chaîne internationale Euronews a indiqué qu’un missile sol-air russe avait provoqué le crash, citant des sources gouvernementales azerbaïdjanaises sous couvert d’anonymat. Le missile aurait été tiré durant «une activité aérienne de drones au-dessus de Grozny», capitale de la Tchétchénie où l’avion devait atterrir, a ajouté le média. Caliber, un site azerbaïdjanais pro-gouvernemental, a indiqué qu’il s’agissait probablement d’un missile de système de défense antiaérienne Pantsir-S, citant là encore des sources gouvernementales. Le journal américain The New York Times a publié des informations similaires.

 

Mali : atrocités et pillages par la dictature et les Russes

Mali : atrocités et pillages par la dictature et les Russes

 

Ni la dictature ni les Russes de Wagner ne sont en capacité de rétablir leur au Mali après le départ des Français. Par contre ils utilisent la répression à titre d’exemple ( comme en Syrie et ailleurs y compris en Russie).

L’ONG Human Rights Watch a dénoncé les «atrocités» commises contre les civils par l’armée malienne et son allié russe Wagner, ainsi que par les groupes armés islamistes, depuis le retrait de la mission de l’ONU il y a un an, dans un rapport publié jeudi. ramilitaire russe Wagner ont «délibérément tué» au moins 32 civils dans le centre et le nord du pays depuis mai 2024. Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), alliance djihadiste affiliée à Al-Qaïda, ainsi que l’État islamique au grand Sahara (EIGS), sont responsables de la mort d’au moins 47 civils, et ont fait des milliers de déplacés depuis juin poursuit le rapport.

 

États-Unis : interdiction des technologies de connexion chinoises et russes sur les voitures ?

États-Unis : interdiction des technologies de connexion chinoises et russes sur les voitures

 

Pour des motifs de sécurité intérieure, les États-Unis envisagent l’interdiction des technologies de connexion chinoise et russe  ( Exemple GPS ou aide  à la conduite sur les voitures). Comme la plupart des voitures neuves sont connectées, la mesure vraisemblablement toucherait la totalité du parc intégrant des technologies chinoises et russes. Une disposition qui peut-être tient compte aussi du piégeage de bipeurs  au Liban. 

Après avoir instauré des droits de douane dissuasifs à l’importation de véhicules électriques produits en Chine, le gouvernement américain s’attaque maintenant à la technologie chinoise présente dans les composants et les systèmes logiciels des véhicules. Le ministère américain du Commerce vient de proposer d’interdire « pour des raisons de sécurité nationale » les pièces et logiciels fabriquées en Chine et en Russie utilisées notamment dans l’aide à la conduite et à la conduite autonome.

Niger: La dictature adopte les méthodes russes pour éliminer l’ancien président

Niger:  La dictature adopte les méthodes russes pour éliminer l’ancien président

 

Les méthodes russes font  école dans les dictatures notamment africaines et le président légitimement élu pourrait être condamné pour trahison. De quoi s’interroger encore un peu plus sur l’avenir démocratique et politique de ce pays qui figure déjà parmi les plus pauvres du monde.

 

Mohamed Bazoum, président du Niger renversé par un régime militaire en juillet 2023, pourrait prochainement être jugé: la justice de son pays a levé vendredi son immunité présidentielle, ouvrant la voie à un procès, ses avocats dénonçant «l’avènement de l’arbitraire». «La Cour ordonne la levée de l’immunité de Mohamed Bazoum», a déclaré Abdou Dan Galadima, président de la plus haute juridiction du Niger, créée en novembre 2023 par le régime militaire.

 

Les autorités de Niamey accusent le président renversé de «complot d’attentat à la sécurité et l’autorité de l’État», «crime de trahison», «faits présumés d’apologie du terrorisme» et de «financement du terrorisme». Mohamed Bazoum est détenu depuis le coup d’État du 26 juillet dans la résidence présidentielle, avec son épouse Hadiza dans des conditions spartiates, sans téléphone ni droit de visite hormis leur médecin, depuis mi-octobre, selon leur entourage.

Politique-Les sabotages russes se multiplient en Europe

Politique-Les  sabotages russes se multiplient en Europe

 

Depuis maintenant plusieurs semaines, les services de renseignement du continent s’inquiètent de potentiels sabotages et autres opérations violentes organisées par Moscou en parallèle de la guerre en Ukraine.

Début mai, le directeur des services de renseignement allemand, Thomas Haldenwang, avait ainsi alerté ses homologues français, suédois et britanniques, soulignait Les Échos. Dans un article consacré au sujet daté du 30 mai, The Guardian souligne que désormais, les services de sécurité de toute l’Europe sont en alerte en ce qui concerne ces actions russes.

« Les Russes ont pour objectif de déstabiliser l’Union européenne avec une guerre hybride. Vladimir Poutine déteste l’Union européenne telle qu’elle est », explique à BFMTV.com, le général Jérôme Pellistrandi, consultant en matière de défense.

Comme l’explique encore ce dernier, ces actions « ne sont pas des actions militaires », mais plutôt « des cyberattaques des actions contre la logistique, par exemple le chemin de fer. Il y a déjà eu des premières pannes suspectes en Allemagne et en Europe de l’Est, des incidents qui laissent penser à des sabotages », dit-il.

Dans les faits, les cas sont nombreux, en particulier en Pologne. Mercredi 29 mai, les services de sécurité y ont annoncé l’arrestation de trois personnes soupçonnées d’avoir déclenché « pour le compte » de la Russie des incendies criminels dans diverses régions du pays.

Le Premier ministre polonais Donald Tusk a pour sa part récemment déclaré que ces derniers mois plusieurs tentatives d’actions de sabotage et d’incendies criminels avaient eu lieu en Pologne pour le compte des services de renseignement russes.
Et les cas suspects ne se cantonnent pas qu’à la Pologne. Comme l’explique encore The Guardian, en Lituanie, les enquêteurs s’intéressent à un incendie suspect qui a touché un magasin de l’enseigne d’ameublement Ikea à Vilnius, la capitale. Est également pointé un incendie survenu fin avril dans l’est de Londres qui visait des entreprises liées à l’Ukraine ainsi que des arrestations récentes en Allemagne.

De manière générale, Martin Kupka, le ministre tchèque des transports a accusé, dans un entretien accordé au Financial Times début avril, la Russie d’avoir cherché à saboter les infrastructures ferroviaires européennes des « milliers » de fois à travers des groupes de pirates informatiques.

Avant les Jeux olympiques et les élections européennes, la France est également prise pour cible. « Tout cela va passer par la désinformation via des proxy. Nous avons eu l’exemple récemment avec l’Azerbaïdjan en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie ».

Politique-L’intox et les sabotages russes se multiplient en Europe

Politique-L’intox et  les sabotages russes se multiplient en Europe

 

Depuis maintenant plusieurs semaines, les services de renseignement du continent s’inquiètent de potentiels sabotages et autres opérations violentes organisées par Moscou en parallèle de la guerre en Ukraine.

Début mai, le directeur des services de renseignement allemand, Thomas Haldenwang, avait ainsi alerté ses homologues français, suédois et britanniques, soulignait Les Échos. Dans un article consacré au sujet daté du 30 mai, The Guardian souligne que désormais, les services de sécurité de toute l’Europe sont en alerte en ce qui concerne ces actions russes.

« Les Russes ont pour objectif de déstabiliser l’Union européenne avec une guerre hybride. Vladimir Poutine déteste l’Union européenne telle qu’elle est », explique à BFMTV.com, le général Jérôme Pellistrandi, consultant en matière de défense.

Comme l’explique encore ce dernier, ces actions « ne sont pas des actions militaires », mais plutôt « des cyberattaques des actions contre la logistique, par exemple le chemin de fer. Il y a déjà eu des premières pannes suspectes en Allemagne et en Europe de l’Est, des incidents qui laissent penser à des sabotages », dit-il.

Dans les faits, les cas sont nombreux, en particulier en Pologne. Mercredi 29 mai, les services de sécurité y ont annoncé l’arrestation de trois personnes soupçonnées d’avoir déclenché « pour le compte » de la Russie des incendies criminels dans diverses régions du pays.

Le Premier ministre polonais Donald Tusk a pour sa part récemment déclaré que ces derniers mois plusieurs tentatives d’actions de sabotage et d’incendies criminels avaient eu lieu en Pologne pour le compte des services de renseignement russes.
Et les cas suspects ne se cantonnent pas qu’à la Pologne. Comme l’explique encore The Guardian, en Lituanie, les enquêteurs s’intéressent à un incendie suspect qui a touché un magasin de l’enseigne d’ameublement Ikea à Vilnius, la capitale. Est également pointé un incendie survenu fin avril dans l’est de Londres qui visait des entreprises liées à l’Ukraine ainsi que des arrestations récentes en Allemagne.

De manière générale, Martin Kupka, le ministre tchèque des transports a accusé, dans un entretien accordé au Financial Times début avril, la Russie d’avoir cherché à saboter les infrastructures ferroviaires européennes des « milliers » de fois à travers des groupes de pirates informatiques.

Avant les Jeux olympiques et les élections européennes, la France est également prise pour cible. « Tout cela va passer par la désinformation via des proxy. Nous avons eu l’exemple récemment avec l’Azerbaïdjan en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie ».

L’intox et les sabotages russes se multiplient en Europe

L’intox et  les sabotages russes se multiplient en Europe

 

Depuis maintenant plusieurs semaines, les services de renseignement du continent s’inquiètent de potentiels sabotages et autres opérations violentes organisées par Moscou en parallèle de la guerre en Ukraine.

Début mai, le directeur des services de renseignement allemand, Thomas Haldenwang, avait ainsi alerté ses homologues français, suédois et britanniques, soulignait Les Échos. Dans un article consacré au sujet daté du 30 mai, The Guardian souligne que désormais, les services de sécurité de toute l’Europe sont en alerte en ce qui concerne ces actions russes.

« Les Russes ont pour objectif de déstabiliser l’Union européenne avec une guerre hybride. Vladimir Poutine déteste l’Union européenne telle qu’elle est », explique à BFMTV.com, le général Jérôme Pellistrandi, consultant en matière de défense.

Comme l’explique encore ce dernier, ces actions « ne sont pas des actions militaires », mais plutôt « des cyberattaques des actions contre la logistique, par exemple le chemin de fer. Il y a déjà eu des premières pannes suspectes en Allemagne et en Europe de l’Est, des incidents qui laissent penser à des sabotages », dit-il.

Dans les faits, les cas sont nombreux, en particulier en Pologne. Mercredi 29 mai, les services de sécurité y ont annoncé l’arrestation de trois personnes soupçonnées d’avoir déclenché « pour le compte » de la Russie des incendies criminels dans diverses régions du pays.

Le Premier ministre polonais Donald Tusk a pour sa part récemment déclaré que ces derniers mois plusieurs tentatives d’actions de sabotage et d’incendies criminels avaient eu lieu en Pologne pour le compte des services de renseignement russes.
Et les cas suspects ne se cantonnent pas qu’à la Pologne. Comme l’explique encore The Guardian, en Lituanie, les enquêteurs s’intéressent à un incendie suspect qui a touché un magasin de l’enseigne d’ameublement Ikea à Vilnius, la capitale. Est également pointé un incendie survenu fin avril dans l’est de Londres qui visait des entreprises liées à l’Ukraine ainsi que des arrestations récentes en Allemagne.

De manière générale, Martin Kupka, le ministre tchèque des transports a accusé, dans un entretien accordé au Financial Times début avril, la Russie d’avoir cherché à saboter les infrastructures ferroviaires européennes des « milliers » de fois à travers des groupes de pirates informatiques.

Avant les Jeux olympiques et les élections européennes, la France est également prise pour cible. « Tout cela va passer par la désinformation via des proxy. Nous avons eu l’exemple récemment avec l’Azerbaïdjan en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie ».

Les sabotages russes se multiplient en Europe

Les sabotages russes se multiplient en Europe

 

Depuis maintenant plusieurs semaines, les services de renseignement du continent s’inquiètent de potentiels sabotages et autres opérations violentes organisées par Moscou en parallèle de la guerre en Ukraine.

Début mai, le directeur des services de renseignement allemand, Thomas Haldenwang, avait ainsi alerté ses homologues français, suédois et britanniques, soulignait Les Échos. Dans un article consacré au sujet daté du 30 mai, The Guardian souligne que désormais, les services de sécurité de toute l’Europe sont en alerte en ce qui concerne ces actions russes.

« Les Russes ont pour objectif de déstabiliser l’Union européenne avec une guerre hybride. Vladimir Poutine déteste l’Union européenne telle qu’elle est », explique à BFMTV.com, le général Jérôme Pellistrandi, consultant en matière de défense.

Comme l’explique encore ce dernier, ces actions « ne sont pas des actions militaires », mais plutôt « des cyberattaques des actions contre la logistique, par exemple le chemin de fer. Il y a déjà eu des premières pannes suspectes en Allemagne et en Europe de l’Est, des incidents qui laissent penser à des sabotages », dit-il.

Dans les faits, les cas sont nombreux, en particulier en Pologne. Mercredi 29 mai, les services de sécurité y ont annoncé l’arrestation de trois personnes soupçonnées d’avoir déclenché « pour le compte » de la Russie des incendies criminels dans diverses régions du pays.

Le Premier ministre polonais Donald Tusk a pour sa part récemment déclaré que ces derniers mois plusieurs tentatives d’actions de sabotage et d’incendies criminels avaient eu lieu en Pologne pour le compte des services de renseignement russes.
Et les cas suspects ne se cantonnent pas qu’à la Pologne. Comme l’explique encore The Guardian, en Lituanie, les enquêteurs s’intéressent à un incendie suspect qui a touché un magasin de l’enseigne d’ameublement Ikea à Vilnius, la capitale. Est également pointé un incendie survenu fin avril dans l’est de Londres qui visait des entreprises liées à l’Ukraine ainsi que des arrestations récentes en Allemagne.

De manière générale, Martin Kupka, le ministre tchèque des transports a accusé, dans un entretien accordé au Financial Times début avril, la Russie d’avoir cherché à saboter les infrastructures ferroviaires européennes des « milliers » de fois à travers des groupes de pirates informatiques.

Avant les Jeux olympiques et les élections européennes, la France est également prise pour cible. « Tout cela va passer par la désinformation via des proxy. Nous avons eu l’exemple récemment avec l’Azerbaïdjan en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie ».

 

Ukraine : Les Russes arrêtés à Kharkiv (d’après Kiev)

 Ukraine : Les Russes arrêtés à   ( Kiev)

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Le président Volodymyr Zelensky  à Kharkiv pour des réunions sur la « défense de la région a déclaré ».« Nos soldats ont pu reprendre l’initiative dans les combats dans la zone frontalière où les occupants russes sont entrés », a-t-il assuré. Les Etats-Unis ont quant à eux annoncé le 24 mai l’envoi d’une nouvelle tranche de 275 millions de dollars d’armements pour « aider l’Ukraine à repousser l’offensive de la Russie près de Kharkiv ». S’agissant d’autres secteurs du front, le ton du général Syrsky était plus sombre. Dans le Donbass, l’officier a fait état d’affrontements acharnés dans les zones de Tchassiv Iar, Pokrovsk et Kourakhové, où les Russes grignotent du terrain depuis des mois. Les avancées russes des derniers jours près de Tchassiv Iar semblent se multiplier.

 

Urgence Ukraine: protéger le ciel des missiles russes

Urgence Ukraine:  protéger le ciel des missiles russes

 

Un collectif d’intellectuels et de militaires, parmi lesquels Jonathan Littell et le général Michel Yakovleff, estime, dans une tribune au « Monde », que la France et l’Union européenne doivent aider Kiev à se protéger des attaques aériennes de la Russie mais aussi faire évoluer leur doctrine militaire.

Depuis le début de l’année, plus de 4 000 drones à longue portée et presque autant de missiles balistiques ou de croisière ont frappé la population, les bâtiments civils (hôpitaux, écoles, universités, immeubles d’habitation) et les infrastructures économiques et énergétiques de l’Ukraine. Ces bombardements destructeurs ne ciblent pas les positions militaires ukrainiennes. La Russie cherche, avant tout, à terroriser la population, à désintégrer le tissu social et à provoquer l’effondrement économique de l’Ukraine, en menaçant et désorganisant chaque instant de la vie quotidienne, en interrompant la distribution de l’eau et de l’énergie, en rasant les équipements hospitaliers et éducatifs, en dévastant les installations industrielles du pays.Pour ne prendre que l’exemple du réseau électrique, plus de 60 % des capacités de production d’électricité ont été détruites depuis le début de l’invasion. En un mois, cela représente une perte de 6 gigawatts, soit la consommation de 12 % de la population. L’objectif de Vladimir Poutine est évidemment la paralysie totale du système énergétique ukrainien lorsque viendra l’hiver 2024-2025. La tactique russe de bombardement montre également un raffinement dans la terreur imposée aux civils, puisqu’une seconde frappe intervient quelques minutes après la première, afin de viser les équipes de secours. Ces pratiques terroristes ont pour objectif d’obliger l’Ukraine à la capitulation, en tâchant de convaincre ses alliés de sa défaite inéluctable, avec l’aide des relais du Kremlin en Europe et aux Etats-Unis.

A l’obsession de Poutine, nous devons opposer fermeté et détermination, pour nous montrer à la hauteur des enjeux existentiels de cette guerre. Nous n’avons que trop tardé à livrer l’armement dont les combattants ukrainiens ont besoin, en particulier celui qui permettrait à l’Ukraine de protéger les civils des attaques aériennes meurtrières. Nous avons tous à l’esprit le récent échec de l’attaque aérienne d’Israël par l’Iran, qui a utilisé en une nuit quatre fois plus de vecteurs que la Russie ne le fait par jour.

Malgré la différence de taille des territoires à couvrir, si la protection du ciel est techniquement possible au Proche-Orient, elle pourrait l’être en Ukraine. Elle demande avant tout la détermination politique de nos gouvernements. Au moment où le front ukrainien est à court d’obus, l’arrière, c’est-à-dire les villes et les implantations industrielles, manque, lui, cruellement de moyens de défense antiaérienne.

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