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Politique « Avec Trump, l’Ukraine serait déjà russe ! »

Politique « Avec Trump, l’Ukraine serait déjà russe ! » (Douglas Kennedy, écrivain)

Dans son nouveau livre, un roman d’anticipation, l’écrivain américain le plus apprécié des Français imagine une nouvelle guerre de Sécession aux États-Unis. Le duel Biden-Trump de 2024 pourrait-il nous en rapprocher ? ( interview La tribune)

Donald Trump est-il si bien parti qu’on le dit pour remporter les primaires du Parti républicain qui démarrent à la mi-janvier ?

DOUGLAS KENNEDY – Tout dépend de la suite donnée à ses affaires judiciaires. Le Maine, où je réside et me trouve en ce moment, vient d’interdire à Trump de participer aux primaires parce que, selon la ministre chargée de l’organisation des élections, il tombe sous le coup du 14e amendement de la Constitution, qui interdit à un homme public qui a prêté serment de la défendre de participer à une sédition, ce qui fut le cas avec son coup d’État raté du 6 janvier 2021. Bien sûr, comme dans le Colorado, où les juges de la Cour suprême locale ont pris la même décision, il a fait appel. Mais à la Cour suprême fédérale, cette fois, où six juges sur neuf lui sont favorables, il dispose d’une majorité, tout ça joue pour lui.

Dans le Michigan, autre État démocrate, les juges n’ont même pas voulu se prononcer sur le 14 e amendement. Est-ce à dire que les démocrates ont peur de Donald Trump ?

C’est toute la difficulté de vivre dans un système fédéral où les États peuvent prendre des décisions presque contradictoires. Dans mon État du Maine, les législateurs ont sanctuarisé le droit à l’avortement et la détention de 10 grammes de cannabis, alors que dans l’Alabama cela vous mène tout droit en prison. Il faut dire aussi que dans les États avec une forte classe moyenne comme le Michigan, le Parti républicain de Ronald Reagan a su se transformer en mouvement des classes populaires, tandis que le Parti démocrate de Franklin Roosevelt est devenu dans le même temps de plus en plus le parti de l’élite éduquée. Il y a enfin ce constat que plus Trump se retrouve devant les tribunaux, plus son système de défense sur le thème du complot des élites contre lui semble le renforcer.

La radicalisation du débat politique va-t-elle réduire la campagne présidentielle à un combat contre le wokisme chez les républicains et contre le fascisme chez les démocrates ?

J’espère que non. On voit d’ailleurs que si beaucoup de républicains dénoncent le wokisme dans la société américaine comme une sorte de nouveau maccarthysme de gauche, d’autres s’inquiètent également de voir Trump menacer les institutions démocratiques. Dans cet affrontement du « nous contre eux », ce sont d’abord la colère et la peur qui s’expriment. Et celle de la majorité blanche de devenir minoritaire dans ce pays ne doit pas être ignorée. Pour moi, le danger du fascisme est supérieur à celui du wokisme, surtout avec un Trump dont le modèle s’appelle Vladimir Poutine. Mais j’aurais préféré que le débat de la présidentielle tourne autour de l’économie. Le bilan de Joe Biden sur ce point est excellent. L’inflation a été réduite, mais cela ne suffit apparemment pas, car si le prix de l’essence, par exemple, continue de baisser, l’image de Biden, elle, continue de se dégrader. Il a l’apparence d’un vieillard, presque d’un zombie, et il est objectivement très âgé. Si les classes populaires devraient lui être reconnaissantes d’avoir fait du mieux qu’il pouvait pour les protéger pendant le Covid, sa vieillesse est exploitée par les médias conservateurs comme Fox News, ce qui occulte complètement son bilan.

Dans l’affrontement du « nous contre eux », ce sont d’abord la colère et la peur qui s’expriment

Pourquoi dans ce cas ne laisse-t-il pas un autre démocrate, plus jeune et plus prometteur, le remplacer sur le ticket de la présidentielle ? On a beaucoup évoqué notamment le gouverneur de Californie, Gavin Newsom…

D’abord parce que, lorsque vous vous lancez en campagne, il vous faut entre 500 millions et 1 milliard de dollars pour tenir jusqu’au mois de novembre. Les primaires démarrent dans quinze jours, et si Newsom est très riche, il est peut-être déjà trop tard pour rattraper ce retard en matière de financement. Ensuite, Newsom est perçu comme un membre de l’élite, plus progressiste que ne l’est Biden. Or cette élection se gagnera à droite pour les républicains mais au centre pour les démocrates.

Dans les primaires républicaines, beaucoup pensaient que le gouverneur de Floride, Ron DeSantis avait ses chances face à Donald Trump…

Oui, mais c’est fini. Sa campagne est catastrophique, il s’est mis beaucoup de gens à dos.

Que penser de Nikki Haley, ex-gouverneure de Caroline du Sud et ex-ambassadrice de Donald Trump aux Nations unies, qui remonte dans les sondages ?

Bien qu’elle ne soit pas vraiment modérée, comme le prouve son soutien à une interdiction de l’avortement après six semaines de grossesse, Nikki Haley pourrait bénéficier de l’aide du magnat de la presse de droite Rupert Murdoch, car elle est suffisamment conservatrice à ses yeux sans être extrémiste. Et elle n’est pas non plus Hillary Clinton. Si j’étais Biden, je me méfierais d’elle.

Joe Biden a-t-il eu raison de qualifier de « fasciste » la déclaration de Trump sur l’immigration qui « empoisonne le sang » des Américains ?

Oui, il a gagné en 2020 en promettant de protéger « l’âme » de l’Amérique et de défendre aussi l’image des États-Unis dans le monde. Si les deux hommes se retrouvent face à face, le thème de la peur du fascisme sera présent dans le débat. Cela n’empêchera pas la compétition d’être serrée. Il y a même une possibilité pour les démocrates de reprendre la Chambre des représentants, quitte à perdre de peu le Sénat.

Comment expliquez-vous la réticence des Américains à faire plus et mieux pour l’Ukraine ?

D’abord par la peur de se laisser entraîner dans une autre grande guerre, car le syndrome de la défaite au Vietnam, une guerre qui n’était pas la nôtre, n’a jamais disparu. Je crois sincèrement que si Donald Trump avait été élu en 2020, l’Ukraine serait déjà russe aujourd’hui. Les Américains éduqués soutiennent Joe Biden et Antony Blinken dans ce choix de tenir bon aux côtés des Ukrainiens, mais il faut redouter la rhétorique de Trump lorsqu’il dit qu’une fois élu il ferait la paix en Ukraine avec Poutine en moins de vingt-quatre heures.

Vous aimez l’Europe. Dans votre livre d’anticipation, vous la voyez céder presque tout entière aux populismes d’extrême droite…

Heureusement que les Polonais en Europe et les Brésiliens en Amérique du Sud ont fini par comprendre ce qu’était l’extrême droite au pouvoir. Il y a comme cela, heureusement, des changements qui permettent de croire que tout n’est pas irréversible. Regardez l’Irlande, que j’aime tant. C’était un pays ultraconservateur et hyper catho qui interdisait l’avortement et le mariage gay. Aujourd’hui, c’est du passé, même si l’extrême droite irlandaise pointe le bout de son nez sur les questions d’immigration. Je crois malgré tout qu’effectivement nous sommes en train de vivre une version numérique des années 1930, celles qui ont précédé les heures les plus sombres de notre XXe siècle. La chute du mur de Berlin, qui m’a fait pleurer de bonheur, n’est plus qu’un lointain souvenir pour les gens.

Vous en voulez tant que cela au numérique, à Internet et aux réseaux sociaux ?

Je pense qu’on a un rapport différent au monde lorsqu’on est devant son écran d’ordinateur ou de smartphone pour naviguer sur Internet et les réseaux sociaux. C’est un peu mon obsession, la peur que ces instruments deviennent ceux d’un totalitarisme au détriment de nos libertés. À tel point que lorsque je suis dans le métro à New York ou Paris et que je vois quelqu’un lire un livre ou un journal, j’ai presque envie de l’embrasser.

* Et c’est ainsi que nous vivrons, Belfond, 336 pages, 22,90 euros

« Démocratie » en Russie: l’opposant Navalny expédié dans l’arctique russe

« Démocratie » en Russie: l’opposant Navalny expédié dans l’arctique russe


Navalny expédié sans ménagement à des milliers et des milliers de kilomètres dans l’une des prisons les plus dures de Russie réservée normalement aux droits communs. Une région fut souvent -40° l’hiver est bien entendu sans chauffage dans les cellules avec un repas par jour. Cela traduit aussi à l’évidence la peur qui agite toujours Poutine d’être un jour détrôné. Et sa spécialité est de tuer opposant ou de leur imposer des dizaines d’années de prison pour des motifs futiles.

C’est en raison des élections résidentielles que Poutine éloigne encore un peu plus jusque dans l’Arctique russe l’opposant Navalny condamné à 19 ans de prison. Un établissement pénitentiaire aux pires conditions dans un environnement évidemment difficile à vivre. Poutine pourra encore s’enorgueillir d’un résultat après de 90 % après avoir emprisonné ou tué le moindre opposant.

Il ne s’agit pas seulement d’une nouvelle violation évidente des droits de l’homme puisque cette détention menace gravement la santé de l’intéressé. Cela traduit en réalité la pathologie du dictateur Poutine qui a même peur de son ombre alors qu’ évidemment le résultat est déjà connu avec un score qui sera proche de 90 % compte tenu du tripatouillage politique habituel.Et cela d’autant plus qu’il n’y a aucun opposant puisque les éventuels candidats un peu crédibles sont soit interdits, soit internés, soit empoisonnés.

La France a dénoncé lundi soir le transfèrement de l’opposant russe Alexeï Navalny dans une colonie pénitentiaire située dans l’Arctique russe, y voyant une nouvelle violation des droits humains.

«La France rappelle que la Russie est, au titre du droit international, entièrement responsable de la santé de ses détenus», a également ajouté la porte-parole du ministère des Affaires étrangères. Paris appelle enfin à libérer tous les prisonniers politiques, «immédiatement et sans condition, et à cesser toute persécution judiciaire à leur encontre».

Les États-Unis ont également affirmé lundi être «profondément inquiets» des «conditions de détention» de l’opposant russe Alexeï Navalny. «Nous nous réjouissons des informations selon lesquelles Alexeï Navalny a été localisé», a déclaré un porte-parole du département d’État. «Cependant, nous restons profondément inquiets du sort de Alexeï Navalny et de ses conditions de détention injustes», a-t-il indiqué dans un communiqué.

Charismatique militant anticorruption et ennemi numéro un de Vladimir Poutine, Alexeï Navalny purge une peine de 19 ans de prison pour «extrémisme». Washington a une nouvelle fois exigé la «libération immédiate» du quadragénaire, exhortant Moscou à mettre fin à la «répression croissante des voix indépendantes en Russie» et au «ciblage pernicieux» d’Alexeï Navalny.

Caricature démocratique en Russie: l’opposant Navalny expédié dans l’arctique russe

Caricature démocratique en Russie: l’opposant Navalny expédié dans l’arctique russe


Sans doute possible, c’est en raison des élections résidentielles que Poutine éloigne encore un peu plus jusque dans l’Arctique russe l’opposant Navalny condamné à 19 ans de prison. Un établissement pénitentiaire aux pires conditions dans un environnement évidemment difficile à vivre. Poutine pourra encore s’enorgueillir d’un résultat après de 90 % après avoir emprisonné ou tué le moindre opposant.

Il ne s’agit pas seulement d’une nouvelle violation évidente des droits de l’homme puisque cette détention menace gravement la santé de l’intéressé. Cela traduit en réalité la pathologie du dictateur Poutine qui a même peur de son ombre alors qu’ évidemment le résultat est déjà connu avec un score qui sera proche de 90 % compte tenu du tripatouillage politique habituel.E t cela d’autant plus qu’il n’y a aucun opposant puisque les éventuels candidats un peu crédibles sont soit interdits, soit internés, soit empoisonnés.

La France a dénoncé lundi soir le transfèrement de l’opposant russe Alexeï Navalny dans une colonie pénitentiaire située dans l’Arctique russe, y voyant une nouvelle violation des droits humains.

«La France rappelle que la Russie est, au titre du droit international, entièrement responsable de la santé de ses détenus», a également ajouté la porte-parole du ministère des Affaires étrangères. Paris appelle enfin à libérer tous les prisonniers politiques, «immédiatement et sans condition, et à cesser toute persécution judiciaire à leur encontre».

Les États-Unis ont également affirmé lundi être «profondément inquiets» des «conditions de détention» de l’opposant russe Alexeï Navalny. «Nous nous réjouissons des informations selon lesquelles Alexeï Navalny a été localisé», a déclaré un porte-parole du département d’État. «Cependant, nous restons profondément inquiets du sort de Alexeï Navalny et de ses conditions de détention injustes», a-t-il indiqué dans un communiqué.

Charismatique militant anticorruption et ennemi numéro un de Vladimir Poutine, Alexeï Navalny purge une peine de 19 ans de prison pour «extrémisme». Washington a une nouvelle fois exigé la «libération immédiate» du quadragénaire, exhortant Moscou à mettre fin à la «répression croissante des voix indépendantes en Russie» et au «ciblage pernicieux» d’Alexeï Navalny.

Présidentielles Russie: l’opposant Navalny expédié dans l’arctique russe

Présidentielles Russie: l’opposant Navalny expédié dans l’arctique russe


Sans doute possible, c’est en raison des élections résidentielles que Poutine éloigne encore un peu plus jusque dans l’Arctique russe l’opposant Navalny condamné à 19 ans de prison. Un établissement pénitentiaire aux pires conditions dans un environnement évidemment difficile à vivre.

Il ne s’agit pas seulement d’une nouvelle violation évidente des droits de l’homme puisque cette détention menace gravement la santé de l’intéressé. Cela traduit en réalité la pathologie du dictateur Poutine qui a même peur de son ombre alors qu’ évidemment le résultat est déjà connu avec un score qui sera proche de 90 % compte tenu du tripatouillage politique habituel.E t cela d’autant plus qu’il n’y a aucun opposant puisque les éventuels candidats un peu crédibles sont soit interdits, soit internés, soit empoisonnés.

La France a dénoncé lundi soir le transfèrement de l’opposant russe Alexeï Navalny dans une colonie pénitentiaire située dans l’Arctique russe, y voyant une nouvelle violation des droits humains.

«La France rappelle que la Russie est, au titre du droit international, entièrement responsable de la santé de ses détenus», a également ajouté la porte-parole du ministère des Affaires étrangères. Paris appelle enfin à libérer tous les prisonniers politiques, «immédiatement et sans condition, et à cesser toute persécution judiciaire à leur encontre».

Les États-Unis ont également affirmé lundi être «profondément inquiets» des «conditions de détention» de l’opposant russe Alexeï Navalny. «Nous nous réjouissons des informations selon lesquelles Alexeï Navalny a été localisé», a déclaré un porte-parole du département d’État. «Cependant, nous restons profondément inquiets du sort de Alexeï Navalny et de ses conditions de détention injustes», a-t-il indiqué dans un communiqué.

Charismatique militant anticorruption et ennemi numéro un de Vladimir Poutine, Alexeï Navalny purge une peine de 19 ans de prison pour «extrémisme». Washington a une nouvelle fois exigé la «libération immédiate» du quadragénaire, exhortant Moscou à mettre fin à la «répression croissante des voix indépendantes en Russie» et au «ciblage pernicieux» d’Alexeï Navalny.

Étoile de David : une piste russe ?

Étoile de David : une piste russe ?


D’après BFM, les enquêteurs se concentrent sur la piste d’un même réseau à l’origine des étoiles de David taguées dans plusieurs endroits de la capitale, qui pourrait être sous les ordres de commanditaires agissant pour des intérêts pro-russes.

Ces derniers jours, plusieurs dizaines d’étoiles de David ont été découvertes en Ile-de-France, taguées sur des façades d’immeubles du 14e arrondissement de Paris mais aussi dans d’autres endroits de la capitale et en banlieue. Le 27 octobre dernier, un couple moldave a d’ailleurs été interpellé pour avoir dessiné 15 étoiles à l’aide de pochoir sur les murs dans le 10e arrondissement de Paris.

« Il y a beaucoup d’éléments troublants dans ce dossier qui ramènent vers la piste d’un tiers extérieur, en lien avec des intérêts russes », selon une source policière haut placée à BFMTV.

Selon nos informations, c’est un même réseau qui a agi à Paris intramuros (10e et 14e arrondissements) et en petite couronne (Seine-Saint-Denis). Une piste confirmée dimanche sur notre antenne par le préfet de police Laurent Nuñez évoquant qu’une « équipe d’auteurs qui semble plutôt bien se coordonner » était dans le viseur des enquêteurs, et avait « la volonté que ces étoiles soient vues ».

Gaz russe : l’hypocrisie générale

Gaz russe : l’hypocrisie générale

Le journal les Échos rapportent comment Marion Van Renterghem décrypte le plan de Vladimir Poutine pour isoler l’Ukraine et renforcer l’addiction de l’Europe au gaz naturel russe. Elle pose la question de l’incohérence géopolitique, et même du cynisme, des dirigeants européens « sous influence ».

Sans le sabotage anonyme du plus grand pipeline sous-marin du monde, au large de l’île danoise de Bornholm, ce 26 septembre 2022, Vladimir Poutine pourrait encore savourer la satisfaction de tenir l’Europe en laisse grâce à un gazoduc de 10 milliards d’euros, financé pour moitié par cinq groupes européens (Engie, Shell, OMV, Uniper et Wintershall), au côté du géant russe Gazprom.

Ardemment voulu par le Kremlin et… l’ancienne chancelière allemande, Angela Merkel, le gazoduc Nord Stream 2 (inauguré en 2021), qui contourne soigneusement la Pologne et l’Ukraine, s’est soudainement transformé en symbole de la faiblesse et de la coupable incohérence de l’Union européenne.

Avec la guerre en Ukraine, c’est même devenu le stigmate d’ « une des plus gigantesques erreurs stratégiques du XXIe siècle ». Marion Van Renterghem (prix Albert Londres) ne mâche pas ses mots dans ce thriller géopolitique captivant qui est plus qu’une allégorie. Dans un style vif et sans détour, elle retourne avec ardeur le couteau dans la plaie….

Le chef du Kremlin a réussi à berner ou à endormir une grande partie de la classe politique européenne, à travers une armada d’agents d’influence, d’ « idiots utiles ou d’alliés malgré eux », en puisant largement dans la « lâcheté de beaucoup et la naïveté de tous »… dont certains politiques français comme Fillon ou Sarkhosy .

D’autant que la biographe d’Angela Merkel n’épargne personne : ni l’ancienne chancelière elle-même, ni le chancelier Gerhard Schröder, l’un des principaux artisans du vaste réseau de complicités de Poutine, ni l’ancien patron du SPD et puissant ministre de l’Economie et de l’Energie, Sigmar Gabriel, l’un des rares à faire son autocritique.

Au bout du compte, le gazoduc Nord Stream (avec ses deux jumeaux inaugurés à dix ans d’intervalle) apparaît surtout comme l’ultime stigmate de la faiblesse coupable des Européens confrontés au cynisme absolu du régime poutinien. Face à l’obstination de Merkel qui a fait du nouveau gazoduc jumeau de Nord Stream 1 un « impératif catégorique », ni l’opposition des Polonais, ni celle des Baltes, des Slovaques ou des Tchèques ne pèseront du moindre poids.

Surtout, Angela Merkel se refuse à voir que le deuxième gazoduc sous la Baltique fait voler en éclats la sécurité stratégique de l’Ukraine.

Notons que c’est la même hypocrisie de l’union européenne vis-à-vis du conflit du Haut-Karabakh. C’est aussi pour des questions de ressources que l’union européenne, France y compris, a lâché l’Arménie pour l’Azerbaïdjan ! L’accord avec l’Azerbaïdjan est censé doubler les importations de gaz naturel de l’UE pour atteindre au moins 20 milliards de mètres cubes par an d’ici 2027

Energie- Gaz russe : l’hypocrisie générale de l’Europe

Energie- Gaz russe : l’hypocrisie générale de l’Europe

Le journal les Échos rapportent comment Marion Van Renterghem décrypte le plan de Vladimir Poutine pour isoler l’Ukraine et renforcer l’addiction de l’Europe au gaz naturel russe. Elle pose la question de l’incohérence géopolitique, et même du cynisme, des dirigeants européens « sous influence ».

Sans le sabotage anonyme du plus grand pipeline sous-marin du monde, au large de l’île danoise de Bornholm, ce 26 septembre 2022, Vladimir Poutine pourrait encore savourer la satisfaction de tenir l’Europe en laisse grâce à un gazoduc de 10 milliards d’euros, financé pour moitié par cinq groupes européens (Engie, Shell, OMV, Uniper et Wintershall), au côté du géant russe Gazprom.

Ardemment voulu par le Kremlin et… l’ancienne chancelière allemande, Angela Merkel, le gazoduc Nord Stream 2 (inauguré en 2021), qui contourne soigneusement la Pologne et l’Ukraine, s’est soudainement transformé en symbole de la faiblesse et de la coupable incohérence de l’Union européenne.

Avec la guerre en Ukraine, c’est même devenu le stigmate d’ « une des plus gigantesques erreurs stratégiques du XXIe siècle ». Marion Van Renterghem (prix Albert Londres) ne mâche pas ses mots dans ce thriller géopolitique captivant qui est plus qu’une allégorie. Dans un style vif et sans détour, elle retourne avec ardeur le couteau dans la plaie….

Le chef du Kremlin a réussi à berner ou à endormir une grande partie de la classe politique européenne, à travers une armada d’agents d’influence, d’ « idiots utiles ou d’alliés malgré eux », en puisant largement dans la « lâcheté de beaucoup et la naïveté de tous »… dont certains politiques français comme Fillon ou Sarkhosy .

D’autant que la biographe d’Angela Merkel n’épargne personne : ni l’ancienne chancelière elle-même, ni le chancelier Gerhard Schröder, l’un des principaux artisans du vaste réseau de complicités de Poutine, ni l’ancien patron du SPD et puissant ministre de l’Economie et de l’Energie, Sigmar Gabriel, l’un des rares à faire son autocritique.

Au bout du compte, le gazoduc Nord Stream (avec ses deux jumeaux inaugurés à dix ans d’intervalle) apparaît surtout comme l’ultime stigmate de la faiblesse coupable des Européens confrontés au cynisme absolu du régime poutinien. Face à l’obstination de Merkel qui a fait du nouveau gazoduc jumeau de Nord Stream 1 un « impératif catégorique », ni l’opposition des Polonais, ni celle des Baltes, des Slovaques ou des Tchèques ne pèseront du moindre poids.

Surtout, Angela Merkel se refuse à voir que le deuxième gazoduc sous la Baltique fait voler en éclats la sécurité stratégique de l’Ukraine.

Notons que c’est la même hypocrisie de l’union européenne vis-à-vis du conflit du Haut-Karabakh. C’est aussi pour des questions de ressources que l’union européenne, France y compris, a lâché l’Arménie pour l’Azerbaïdjan ! L’accord avec l’Azerbaïdjan est censé doubler les importations de gaz naturel de l’UE pour atteindre au moins 20 milliards de mètres cubes par an d’ici 2027

Gaz russe : l’hypocrisie générale de l’Europe

Gaz russe : l’hypocrisie générale de l’Europe

Le journal les Échos rapportent comment Marion Van Renterghem décrypte le plan de Vladimir Poutine pour isoler l’Ukraine et renforcer l’addiction de l’Europe au gaz naturel russe. Elle pose la question de l’incohérence géopolitique, et même du cynisme, des dirigeants européens « sous influence ».

Sans le sabotage anonyme du plus grand pipeline sous-marin du monde, au large de l’île danoise de Bornholm, ce 26 septembre 2022, Vladimir Poutine pourrait encore savourer la satisfaction de tenir l’Europe en laisse grâce à un gazoduc de 10 milliards d’euros, financé pour moitié par cinq groupes européens (Engie, Shell, OMV, Uniper et Wintershall), au côté du géant russe Gazprom.

Ardemment voulu par le Kremlin et… l’ancienne chancelière allemande, Angela Merkel, le gazoduc Nord Stream 2 (inauguré en 2021), qui contourne soigneusement la Pologne et l’Ukraine, s’est soudainement transformé en symbole de la faiblesse et de la coupable incohérence de l’Union européenne.

Avec la guerre en Ukraine, c’est même devenu le stigmate d’ « une des plus gigantesques erreurs stratégiques du XXIe siècle ». Marion Van Renterghem (prix Albert Londres) ne mâche pas ses mots dans ce thriller géopolitique captivant qui est plus qu’une allégorie. Dans un style vif et sans détour, elle retourne avec ardeur le couteau dans la plaie….

Le chef du Kremlin a réussi à berner ou à endormir une grande partie de la classe politique européenne, à travers une armada d’agents d’influence, d’ « idiots utiles ou d’alliés malgré eux », en puisant largement dans la « lâcheté de beaucoup et la naïveté de tous »… dont certains politiques français comme Fillon ou Sarkhosy .

D’autant que la biographe d’Angela Merkel n’épargne personne : ni l’ancienne chancelière elle-même, ni le chancelier Gerhard Schröder, l’un des principaux artisans du vaste réseau de complicités de Poutine, ni l’ancien patron du SPD et puissant ministre de l’Economie et de l’Energie, Sigmar Gabriel, l’un des rares à faire son autocritique.

Au bout du compte, le gazoduc Nord Stream (avec ses deux jumeaux inaugurés à dix ans d’intervalle) apparaît surtout comme l’ultime stigmate de la faiblesse coupable des Européens confrontés au cynisme absolu du régime poutinien. Face à l’obstination de Merkel qui a fait du nouveau gazoduc jumeau de Nord Stream 1 un « impératif catégorique », ni l’opposition des Polonais, ni celle des Baltes, des Slovaques ou des Tchèques ne pèseront du moindre poids.

Surtout, Angela Merkel se refuse à voir que le deuxième gazoduc sous la Baltique fait voler en éclats la sécurité stratégique de l’Ukraine.

Conflit Ukraine: Sarkozy, homme politique français ou influenceur russe

Conflit Ukraine: Sarkozy, homme politique français ou influenceur russe

Le très sérieux journal les Échos juge très surprenante les déclarations de l’ancien président français Nicolas Sarkozy, dans un livre à paraître le 22 août (« Le Temps des Tempêtes », tome II, aux éditions de l’Observatoire) et dans une interview au « Figaro Magazine » . Il estime que l’Ukraine, « trait d’union entre l’Ouest et l’Est » avec une « vocation de pont », doit rester neutre, d’autant plus que « les Russes sont des Slaves ». « Des propos d’un simplisme effarant, qu’on dirait tirés d’un manuel ‘La guerre en Ukraine pour les Nuls’ ou du café du commerce », grince un spécialiste de géopolitique.

La question se pose en effet de savoir si Sarkozy parle en tant qu’ancien responsable politique ou influencèrent des Russes. La presse a en effet révélé que Sarkozy avait bénéficié de financements russes notamment d’environ 300 000 € pour des conférences et d’un contrat de 5 millions des prestations concernant une société d’assurances.

Comme pour Fillon, qui lui aussi avait des intérêts en Russie on comprend mieux certains positionnements de leader de la droite. Sarkozy ne fait pas dans la dentelle dans son raccourci historique concernant l’Ukraine notamment Crimée ou Poutine considéré comme un chef d’État fréquentable.

Pour résumer, Sarkozy comme d’autres se rallient d’une certaine manière aux thèses de Poutine. Certains de ces responsables le font par conviction idéologique quand d’autres servent clairement les intérêts de Poutine en adoptant un statut d’influenceur au service des intérêts russes.

La justice s’interroge notamment sur un virement de 500 000 euros reçu au début de 2020 par Nicolas Sarkozy, dans le cadre d’un contrat de conseil auprès du groupe russe d’assurances Reso-Garantia. Selon Mediapart, qui a révélé l’affaire au début de 2021, « la justice cherche à vérifier si l’ancien chef de l’Etat a seulement agi comme consultant, ce qui serait parfaitement légal, ou s’il se serait adonné à des activités de lobbying potentiellement délictuelles pour le compte des oligarques russes ».

Une enquête préliminaire pour « trafic d’influence » a été ouverte contre Nicolas Sarkozy par le PNF à l’été 2020. Elle est toujours en cours.

Virus de la dictature russe : épidémie d’accidents mortels

Virus de la dictature russe : épidémie d’accidents mortels

Prigogine l’auteur de la tentative de putsch en Russie disparaît donc dans un accident comme nombre d’autres hauts responsables contestant Poutine. Ces derniers temps la Russie enregistre une véritable épidémie d’accidents mortels rappelle Radio France.

Le 25 février 2022, moins de vingt-quatre heures après le début de la guerre menée par la Russie en Ukraine, l’un des principaux cadres de la société russe Gazprom, Alexander Tyulyakov, était retrouvé pendu dans son garage de Leningrad. Des témoins affirment que quelques heures plus tôt, l’homme avait été roué de coups par des individus non identifiés sur la voie publique.

La mort de Tyulyakov n’était pas la première perte enregistrée par Gazprom, puisque quelques semaines auparavant, le 30 janvier, c’est Leonid Shulman, autre cadre exécutif de l’entreprise, qui était décédé. Son corps sans vie, accompagné d’une note évoquant son suicide, a été retrouvé dans la baignoire de la luxueuse chambre d’hôtel qu’il occupait à Saint-Pétersbourg.

Le 1er septembre 2022, Ravil Maganov, président du conseil d’administration de la plus grande compagnie pétrolière privée de Russie, Lukoil, est tombé par la fenêtre du sixième étage de l’hôpital central de Moscou, où il séjournait en raison d’un problème cardiaque. Connu pour son opposition à la guerre en Ukraine, il n’a pas survécu.

Le 25 novembre, le milliardaire Vyacheslav Taran, qui avait fait fortune grâce aux cryptomonnaies, est mort dans un accident d’hélicoptère alors qu’il se dirigeait vers son domicile monégasque. Le passager qui devait l’accompagner a apparemment annulé son voyage à la dernière minute.

Le 9 décembre à Antibes, un autre milliardaire, le géant de l’immobilier Dmitry Zelenov, tombait dans les escaliers alors qu’il venait de dîner avec des amis.

Le Sydney Morning Herald a ainsi recensé vingt-trois morts suspectes, ou du moins inattendues, de citoyens russes connus pour leur grande richesse ou leur rang élevé dans la société. La plus ancienne de la liste est celle de Leonid Shulman et les trois dernières datent d’il y a quelques jours, puisque deux décès ont été annoncés le 24 décembre et un troisième le 25 –celui d’Alexeï Maslov, ancien chef des forces armées russes devenu le représentant militaire de son pays auprès de l’OTAN.

En moyenne, entre fin janvier et fin décembre 2022, un Russe appartenant à l’élite du pays est mort toutes les deux semaines dans des circonstances curieuses et/ou malgré sa santé de fer. Cette série de décès, dont on peut difficilement envisager qu’elle relève de la coïncidence, ressemble au point de départ d’un vaste film d’espionnage: aux quatre coins du globe, des hommes puissants, tous de nationalité russe, ont connu des morts diverses et variées –citons aussi, entre autres causes, l’empoisonnement au venin de crapaud et l’accident de bateau à moteur.

Le doute a visiblement mis du temps à se propager. Le 9 juillet 2022, une page Wikipédia intitulée «2022 Russian Businessmen Mystery Deaths» a été créée par un utilisateur anonyme pour recenser toutes les morts étranges survenues en Russie en 2022. En octobre, on a pu entendre le financier Bill Browder évoquer sur la chaîne américaine ABC ce qu’il décrivait comme une «épidémie de meurtres». Pour lui, pas d’hésitation: il y avait des contrats sur la tête de chacun de ces hommes.

De son côté, le professeur de sciences politiques Jeffrey Winters, de l’université d’Illinois, insiste sur le fait que la plupart des défunts étaient très riches, en très bonne santé, et qu’ils disposaient de gardes du corps et d’un personnel attentif: «Ce ne sont pas le genre de personnes qui tombent par mégarde dans les escaliers ou de leur fenêtre d’hôpital.»

Estimant que la liste de ces morts suspectes va encore s’allonger, Jeffrey Winters conseille de lorgner du côté de l’Arabie saoudite, de la Chine et de la Russie, «les seuls lieux où énormément d’oligarques ont été arrêtés, emprisonnés, ou sont morts dans des circonstances étranges». Pour le professeur de sciences politiques, cela ne fait d’ailleurs guère de doute: le dénominateur commun de cet ensemble de tragédies se nomme Vladimir Poutine.

«C’est un oligarque sultanesque, affirme-t-il, l’oligarque alpha en Russie. Il peut faire les puissants ou les broyer. Pour eux, il est à la fois un gage de sécurité et un danger.» Tout dépend si le président russe estime qu’ils sont avec ou contre lui.

Selon le professeur, l’élimination progressive de certains de ces Russes d’envergure est extrêmement logique: «L’une des façons que [Poutine] a de montrer son pouvoir est de faire des exemples en choisissant certains individus dans certains groupes. Cela rappelle aux autres qu’il est celui qui beurre leurs tartines et aussi celui qui peut tout leur enlever. C’est un motif très commun dans l’histoire de l’oligarchie.»

International-Sarkozy, homme politique ou influenceur russe

Sarkozy, homme politique ou influenceur russe

Le très sérieux journal les Échos juge très surprenante les déclarations de l’ancien président français Nicolas Sarkozy, dans un livre à paraître le 22 août (« Le Temps des Tempêtes », tome II, aux éditions de l’Observatoire) et dans une interview au « Figaro Magazine » . Il estime que l’Ukraine, « trait d’union entre l’Ouest et l’Est » avec une « vocation de pont », doit rester neutre, d’autant plus que « les Russes sont des Slaves ». « Des propos d’un simplisme effarant, qu’on dirait tirés d’un manuel ‘La guerre en Ukraine pour les Nuls’ ou du café du commerce », grince un spécialiste de géopolitique.

La question se pose en effet de savoir si Sarkozy parle en tant qu’ancien responsable politique ou influencèrent des Russes. La presse a en effet révélé que Sarkozy avait bénéficié de financements russes notamment d’environ 300 000 € pour des conférences et d’un contrat de 5 millions des prestations concernant une société d’assurances.

Comme pour Fillon, qui lui aussi avait des intérêts en Russie on comprend mieux certains positionnements de leader de la droite. Sarkozy ne fait pas dans la dentelle dans son raccourci historique concernant l’Ukraine notamment Crimée ou Poutine considéré comme un chef d’État fréquentable.

Pour résumer, Sarkozy comme d’autres se rallient d’une certaine manière aux thèses de Poutine. Certains de ces responsables le font par conviction idéologique quand d’autres servent clairement les intérêts de Poutine en adoptant un statut d’influenceur au service des intérêts russes.

La justice s’interroge notamment sur un virement de 500 000 euros reçu au début de 2020 par Nicolas Sarkozy, dans le cadre d’un contrat de conseil auprès du groupe russe d’assurances Reso-Garantia. Selon Mediapart, qui a révélé l’affaire au début de 2021, « la justice cherche à vérifier si l’ancien chef de l’Etat a seulement agi comme consultant, ce qui serait parfaitement légal, ou s’il se serait adonné à des activités de lobbying potentiellement délictuelles pour le compte des oligarques russes ».

Une enquête préliminaire pour « trafic d’influence » a été ouverte contre Nicolas Sarkozy par le PNF à l’été 2020. Elle est toujours en cours.

Sarkozy, homme politique français ou influenceur russe

Sarkozy, homme politique français ou influenceur russe

Le très sérieux journal les Échos juge très surprenante les déclarations de l’ancien président français Nicolas Sarkozy, dans un livre à paraître le 22 août (« Le Temps des Tempêtes », tome II, aux éditions de l’Observatoire) et dans une interview au « Figaro Magazine » . Sarkosy estime que l’Ukraine, « trait d’union entre l’Ouest et l’Est » avec une « vocation de pont », doit rester neutre, d’autant plus que « les Russes sont des Slaves ». « Des propos d’un simplisme effarant, qu’on dirait tirés d’un manuel ‘La guerre en Ukraine pour les Nuls’ ou du café du commerce », grince un spécialiste de géopolitique
.

La question se pose en effet de savoir si Sarkozy parle en tant qu’ancien responsable politique ou influenceur des Russes. La presse a en effet révélé que Sarkozy avait bénéficié de financements russes notamment d’environ 300 000 € pour des conférences et d’un contrat de 5 millions des prestations concernant une société d’assurances.

Comme pour Fillon, qui lui aussi avait des intérêts en Russie, on comprend mieux certains positionnements de leader de la droite. Sarkozy ne fait pas dans la dentelle dans son raccourci historique concernant l’Ukraine notamment Crimée ou Poutine considéré comme un chef d’État fréquentable.

Pour résumer, Sarkozy comme d’autres se rallient d’une certaine manière aux thèses de Poutine. Certains de ces responsables le font par conviction idéologique quand d’autres servent clairement les intérêts de Poutine en adoptant un statut d’influenceur au service des intérêts russes.

La justice s’interroge notamment sur un virement de 500 000 euros reçu au début de 2020 par Nicolas Sarkozy, dans le cadre d’un contrat de conseil auprès du groupe russe d’assurances Reso-Garantia. Selon Mediapart, qui a révélé l’affaire au début de 2021, « la justice cherche à vérifier si l’ancien chef de l’Etat a seulement agi comme consultant, ce qui serait parfaitement légal, ou s’il se serait adonné à des activités de lobbying potentiellement délictuelles pour le compte des oligarques russes ».

Sondage russe: réélection de Poutine avec entre 90 et 150% ! record du monde

Sondage russe: réélection de Poutine avec entre 90 et 150% ! record du monde

Dans une interview, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a estimé que « M. Poutine sera réélu l’année prochaine avec plus de 90% des voix », a ainsi estimé Dmitri Peskov, un score jamais atteint au cours de quatre élections gagnées par le président russe. Rien d’étonnant à cela puisque tous les opposants sont en prison, en exil ou ont été empoisonnés. D’ailleurs le porte-parole du Kremlin estime que cette formalité démocratique est inutile ! Effectivement comme toute dans toutes les dictatures on fixe le résultat d’abord et ensuite on dépouille les votes pour les ajuster aux chiffres décidés d’avance.

« Les élections, bien qu’elles soient une exigence de la démocratie et que Poutine lui-même ait décidé de les organiser, théoriquement, elles ne devraient même pas avoir lieu. Car il est déjà évident que Poutine sera élu » et ce « compte tenu du niveau de consolidation de la société autour de [lui]« , a développé le porte-parole, faisant part selon lui d’un « avis tout à fait personnel ».

Le Figaro note que selon le cabinet d’étude d’opinion russe Levada, considéré comme indépendant par les Occidentaux et comme un « agent de l’étranger » par Moscou, la cote de popularité du chef du Kremlin auprès des électeurs russes était de 82% en juillet, selon une étude réalisée en porte-à-porte.

Poutine peut reste au pouvoir jusqu’en 2036
Vladimir Poutine a été élu pour la première fois président en 2000 avant d’être renouvelé en 2004. Pour contourner l’interdiction d’être réélu plus d’une fois d’affilée, il s’est offert le poste de Premier ministre du président Dmitri Medvedev de 2008 à 2012, avant de reprendre la tête du Kremlin, cette fois-ci pour deux mandats de six ans dont le dernier cours donc jusqu’en 2024.

Pour s’éviter un retour par la case ministérielle, le président russe a fait amender la constitution russe en 2020 pour y remettre son compteur de mandats à zéro, ce qui lui permet depuis de rester au pouvoir jusqu’en 2036. Une décision qui « apportera plus de stabilité », avait alors commenté Viatcheslav Volodine, le président de la Douma.

Au cours des différents scrutins présidentiels, dont il est difficile de jauger le niveau de manipulation, Vladimir Poutine a obtenu son plus bas score lors de son retour au poste présidentiel, en 2012, avec 64% des suffrages au premier tour.

Depuis plusieurs années, le pouvoir a intensifié sa lutte contre les oppositions politiques, qui a atteint son paroxysme depuis le début de la guerre en Ukraine. Le principal opposant Alexeï Navalny a été empoisonné en août 2020 puis emprisonné. Vendredi, il a été condamné à dix-neuf ans de prison en plus de ses peines précédentes à l’issue d’un procès pour « extrémisme ».

Politique: Des pays africains dans la gueule du loup russe !

Politique: Des pays africains dans la gueule du loup russe !


L’attitude de certains pays africain est évidemment pitoyable même si une majorité ne tombent pas dans le panneau. Moscou qui n’a cessé d’envahir par la force les pays voisins depuis plus de 30 ans veut se faire le champion de la lutte contre le néo colonialisme. Et Moscou qui a imposé la dictature l’Union soviétique jusqu’à la chute du mur de Berlin. Moscou qui n’a jamais connu un seul moment de démocratie et où la violence et le crime régulent la vie quotidienne. Moscou qui continue son expansionnisme colonial comme en Ukraine.

La vérité, c’est que nombre de pays africains sont dirigés par des quasi dictateurs qui viennent chercher auprès des Russes de quoi conforter leur maintien pouvoir grâce à des formes de garde nationale fournie par Wagner. Au final il n’y aura pas les céréales attendues et promises par Poutine mais une famine supplémentaire sur la population avec en plus la main de fer de Wagner sur la démocratie.

Il faut vraiment que ces pays soient tombés bien bas pour se jeter dans la gueule du loup russe qui en profite pour piller les ressources et entretenir une corruption qui nourrit la pauvreté et les inégalités.

Le président russe Vladimir Poutine a affirmé vendredi 28 juillet, au dernier jour du sommet Russie-Afrique à Saint-Pétersbourg, que Moscou et les pays du continent s’étaient engagés à promouvoir un «ordre mondial multipolaire» et à lutter contre le «néocolonialisme». «L’engagement de tous nos États à la formation d’un ordre mondial multipolaire juste et démocratique (…) a été réaffirmé», a déclaré Vladimir Poutine lors d’un discours de clôture, évoquant une «détermination commune à lutter contre le néocolonialisme» et les sanctions «illégitimes».

Cela ne doit pas dédouaner la France dans sa zone d’influence ou en général la politique diplomatique s’est révélée complètement incompétente sans parler parfois d’une présence militaire à la fois sous dimensionnée et ambigu quant à son rôle. Au total un immense échec de la politique de développement.

Des pays africains dans la gueule du loup russe !

Des pays africains dans la gueule du loup russe !

L’attitude de certains pays africain est évidemment pitoyable même si une majorité ne tombent pas dans le panneau. Moscou qui n’a cessé d’envahir par la force les pays voisins depuis plus de 30 ans veut se faire le champion de la lutte contre le néo colonialisme. Et Moscou qui a imposé la dictature l’Union soviétique jusqu’à la chute du mur de Berlin. Moscou qui n’a jamais connu un seul moment de démocratie et où la violence et le crime régule les relations politiques.

La vérité c’est que nombre de pays africains sont dirigés par des quasi dictateurs qui viennent chercher auprès des Russes de quoi conforter leur maintien pouvoir grâce à des formes de garde nationale fournie par Wagner. Au final il n’y aura pas les céréales attendues et promises par Poutine mais une famine supplémentaire sur la population avec en plus la main de fer de Wagner sur la démocratie.

Il faut vraiment que ces pays soient tombés bien bas pour se jeter dans la gueule du loup russe qui en profite pour piller les ressources et entretenir une corruption qui nourrit la pauvreté et les inégalités.

Le président russe Vladimir Poutine a affirmé vendredi 28 juillet, au dernier jour du sommet Russie-Afrique à Saint-Pétersbourg, que Moscou et les pays du continent s’étaient engagés à promouvoir un «ordre mondial multipolaire» et à lutter contre le «néocolonialisme». «L’engagement de tous nos États à la formation d’un ordre mondial multipolaire juste et démocratique (…) a été réaffirmé», a déclaré Vladimir Poutine lors d’un discours de clôture, évoquant une «détermination commune à lutter contre le néocolonialisme» et les sanctions «illégitimes».

Cela ne doit pas dédouaner la France dans sa zone d’influence ou en général la politique diplomatique s’est révélée complètement incompétente sans parler parfois d’une présence militaire à la fois sous dimensionnée et ambigu quant à son rôle. Au total un immense échec de la politique de développement.

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