Archive pour le Tag 'rural » !'

Monde rural : à l’écart de la vaccination ?

Monde rural : à l’écart de la vaccination ?

 

Dans la France profonde, il est clair que l’accès aux grands centres de vaccination est plus compliqué qu’ailleurs. La plus grande proximité est celle des infirmiers et des pharmacies. Mais lesquels jusqu’à maintenant ne disposent pas de doses nécessaires. Notons aussi que nombre de ruraux âgés éprouve de graves problèmes de mobilité. Avec ses collègues de l’Association des maires ruraux de France (AMRF), le président de l’association donc alerté le gouvernement sur le danger de tout miser sur les vaccinodromes installés dans les métropoles au détriment de solutions de proximité adaptées aux campagnes.

Face à ces 38% de la population vivant dans une commune de moins de 3.500 habitants, le président de l’association des maires ruraux de France suggère de permettre à ces professionnels de santé, présents sur tout le territoire, d’injecter des doses de Pfizer et de Moderna.

À ce jour, ils ne sont habilités qu’à administrer de l’Astra­Zeneca mais pas des vaccins à ARN messager, qui se conservent à très grand froid.

Il y a 5 134 communes disposant d’une seule pharmacie, et bien souvent, pour celui ou celle qui s’y rend régulièrement, elle incarne une figure rassurante face à des mégacentres anonymes et qu’ils trouvent peu sûrs. D’après leur fédération, les pharmaciens pourraient vacciner 1 million de personnes par semaine.

Fibre : en milieu rural, c’est pas pour demain

 Fibre : en milieu rural,  c’est pas pour demain

Il n’est pas du tout certain que l’objectif de mettre le câble à disposition de tous les Français en 2022 soit tenu en particulier en zone rurale. Début 2021,  5 millions de résidences ont déjà été raccordés en zone rurale mais il en reste encore 12 millions.

Certes on va raccorder certains centres bourg et encore;  mais pour le reste,  il faudra se satisfaire du vieux réseau avec un nouveau fil aérien ou même l’utilisation de l’ancien réseau cuivre dont les poteaux sont soutenus souvent par les fils téléphoniques.

Le problème c’est que nombre de ruraux risques de ne plus disposer de liaisons Internet. En effet le vieux réseau cuivre est dans un état d’abandon incroyable et les pannes succèdent aux pannes tant pour le téléphone que pour Internet.

En outre, des zones géographiques qui ne sont pas non plus couvertes pour les liaisons téléphoniques par la 5G. Quand tout va bien on peut parfois obtenir du réseau 3G ou 4G. Quand tout va mal, rien du tout et les messages sont reçus le lendemain. Ce serait pourtant l’occasion de rénover complètement le réseau aérien qui va persister en zone rurale.

 

« Crise : la revanche du monde rural ? »

  • « Crise : la revanche du monde rural ? »
  • Selon Jean-Christophe Gallien, la ruralité doit devenir l’une des priorités stratégiques
  • Jean-Christophe Gallien est un politologue et communicant français. Il est directeur de la société JCGA et enseigne à l’Université de la Sorbonne.

 

  • La terrible crise du covid-19 qui frappe nos sociétés interroge par ses effets sanitaires, économiques mais aussi démocratiques notre modèle de développement. Elle révèle, chaque jour davantage, nos multiples fragilités et dépendances mondialisées. La crise ouvre un débat que l’on espère sincère et surtout agissant, sur les mobilités humaines, industrielles, technologiques, commerciales, financières. Du côté des technocrates, on parlerait d‘aménagement du territoire. Chez de nombreux citoyens de notre pays qu’ils soient issus de zone urbaine ou de milieu rural, le confinement a crée l’occasion de se projeter dans l’incroyable modernité d’une France plus rurale.
  • Alors que le déconfinement ouvre nos portes, je peine à l’écrire, mais il y a comme une revanche de la ruralité. Un peu partout dans le monde, se fait jour l’existence du mirage métropolitain d’une croissance et d’un destin individuel uniquement possibles au cœur de l’urbain. Grace à cette épreuve pandémique, de nombreux habitants sont conduits à s’interroger sur leurs vies au cœur des villes ou des banlieues. Et surtout, notre capacité à réellement prospérer dans un après monde urbain este remise en cause.
  • Qui demain pourra s’engager dans un projet immobilier à Paris?
    • Soyons clairs: la vie va coûter très cher. Entre le logement, alimentation, nos vies sociales, culturelles, éducatives et professionnelles. D’autant plus que l’on nous annonce que nos situations professionnelles ainsi que nos libertés individuelles et collectives pourraient être profondément modifiées. Qui demain pourra s’engager dans un projet immobilier à Paris?
    • Une volonté a mûri pendant ce confinement, celle de reprendre le contrôle de son destin propre mais aussi celui de l’ensemble collectif. Quitter les rues du chacun pour soi et rejoindre les espaces où la solidarité règne.
    • Le confinement c’est presque un concept d’urbain.
      • Finalement le confinement, presque un concept d’urbain. Densité, mouvement et vitesse de propagation. Ce sont ces activités caractéristiques de la ville que l’on a dû stopper. Un stop généralisé qui s’avère inutile dans les espaces ruraux qui proposent d’autres rythmes et d’autres économies.
      • Il ne s’agit pas ici d’opposer les territoires, encore moins les différentes «France». Il s’agit simplement de saisir ce qui nous tend les bras: la campagne. Les espaces ruraux, dans leur ensemble, sont de formidables réservoirs d’avenir! Si l’on parvient à valoriser leurs richesses au coeur des promesses d’une nature protégée.
      • Comme la santé, la ré-industrialisation, les souverainetés technologique, numérique, énergétiques et l’éducation, la ruralité doit devenir l’une des grandes priorités stratégiques de la France. Et mesdames et messieurs les Commissaires, Parlementaires et Chefs d’États ou de gouvernements de l’Union européenne, vous qui malheureusement n’êtes d’accord que sur très peu de choses, vous devez faire de la ruralité un axe majeur des budgets et des programmes de la mandature européenne de crise qui tarde à s’affirmer. Dans la nouvelle guerre froide des blocs qui nous oppose désormais en particulier à la Chine, peut-être demain à notre allié américain sans parler de la Russie ou de l’Inde, la ruralité européenne pourrait devenir une force.

Des millions de l’Europe destinés développement rural perdus: pourquoi ?

Des millions de l’Europe destinés  développement rural perdus: pourquoi ?

Un récent article du Figaro indique que des centaines de millions pourraient être perdus en provenance de l’Europe. La France est dotée par l’Europe de 700 millions d’euros pour le développement rural sur une durée de cinq ans. Le plan va bientôt se terminer mais pour l’instant 28 millions seulement ont été consommés. Une situation paradoxale alors que les élus locaux ne cessent de se plaindre du manque de moyens financiers. Les aides financières européennes doivent contribuer à soutenir des initiatives de développement local des territoires ruraux. Il s’agit de contribuer financièrement à la mise en œuvre de projets économiques et sociaux au sens large susceptibles de redynamiser des zones caractérisées par une certaine faiblesse économique et démographique. Le problème c’est que si les élus en général sont surtout sensibilisés au financement des grands projets notamment d’infrastructures telles que les routes, les ronds-points, les salles polyvalentes, les équipements sportifs et autres. Bref tout ce qui peut s’afficher électoralement même si le lien avec le développement économique est approximatif voire complètement absent. Dans la plupart des territoires ruraux, l’idée même de développement économique et la grande absente des orientations. On s’intéresse en fait surtout au domaine administratif en tout cas à des champs d’activité relevant de la responsabilité des administrations ou des entreprises. Pour parler clair, les collectivités locales se sont transformées en administrations au lieu de se consacrer à l’animation et la mise en valeur des forces économiques sociales et culturelles. Pour simplifier à l’extrême, ce qui intéresse surtout les collectivités locales c’est le hard, le béton, le goudron le bâtiment et les normes administratives. Une grande confusion des rôles car les administrations et les entreprises concernées sont beaucoup plus compétentes que les élus locaux pour gérer les normes des différents domaines d’intérêt général. Enfin les élus locaux des milieux ruraux ont souvent des difficultés à intégrer les rigueurs méthodologiques pour l’évaluation des projets. La culture générale est de se répartir de façon officieuse les moyens financiers entre les différentes collectivités sans grande rigueur scientifique. Notons enfin l’ambiguïté d’une décentralisation encore virtuelle puisque l’État conserve encore des responsabilités qui complexifient les processus pour l’attribution de ces financements européens comme l’indique le Figaro : »Depuis 2014, la gestion des fonds européens dans la sélection des projets et la mise en place de leurs phases administratives et juridiques, a été confiée aux régions. Mais c’est l’État qui conserve l’autorité de paiement, bien que les régions aient à l’époque réclamé la régionalisation du paiement des aides européennes. «Tant que l’État n’a pas reçu d’ordre, l’argent ne peut pas être versé», précise le président de Leader France..«C’est la raison pour laquelle, pour la future PAC (Politique agricole commune), il faut absolument un décroisement des aides total, une simplification, une clarification. Parce que si nous continuons comme cela, les mêmes causes produiront les mêmes effets et les projets ne seront pas payés», a indiqué Didier Guillaume ce jeudi.

 

Des millions du Fonds européens du développement rural perdus: pourquoi ?

Des millions du Fonds européens du développement rural perdus: pourquoi ?

Un récent article du Figaro indique que des centaines de millions pourraient être perdus en provenance de l’Europe. La France est dotée par l’Europe de 700 millions d’euros pour le développement rural sur une durée de cinq ans. Le plan va bientôt se terminer mais pour l’instant 28 millions seulement ont été consommés. Une situation paradoxale alors que les élus locaux ne cessent de se plaindre du manque de moyens financiers. Les aides financières européennes doivent contribuer à soutenir des initiatives de développement local des rires territoire ruraux. Il s’agit de contribuer financièrement à la mise en œuvre de projets économiques et sociaux au sens large susceptibles de redynamiser des zones caractérisées par une certaine désertification économique et démographique. Le problème c’est que si les élus en général sont surtout sensibilisés au financement des grands projets notamment d’infrastructures telles que les routes, les ronds-points, les salles polyvalentes, les équipements sportifs et autres. Bref tout ce qui peut s’afficher électoralement même si le lien avec le développement économique est approximatif voire complètement absent. Dans la plupart des territoires ruraux, l’idée même de développement économique et la grande absente des gens orientations. On s’intéresse en faite surtout au domaine administratif en tout cas à des champs d’activité relevant de la responsabilité des administrations ou des entreprises. Pour parler clair, les collectivités locales se sont transformées en administrations au lieu de se consacrer à l’animation et la mise en valeur des forces économiques sociales et culturelles. Pour simplifier à l’extrême ce qui intéresse surtout les collectivités locales c’est le hard, le béton, le goudron le bâtiment et les normes administratives. Une grande confusion des rôles car les administrations et les entreprises concernées sont beaucoup plus compétentes que les élus locaux pour gérer les normes des différents domaines d’intérêt général. Enfin les élus locaux des milieux ruraux ont souvent des difficultés à intégrer les rigueurs méthodologiques pour l’évaluation des projets. La culture générale et de se répartir de façon officieuse les moyens financiers entre les différentes collectivités sans grande rigueur scientifique. Notons enfin l’ambiguïté d’une décentralisation encore virtuelle puisque l’État conserve encore des responsabilités qui complexifient les processus pour l’attribution de ces financements européens comme l’indique le Figaro : »Depuis 2014, la gestion des fonds européens dans la sélection des projets et la mise en place de leurs phases administratives et juridiques, a été confiée aux régions. Mais c’est l’État qui conserve l’autorité de paiement, bien que les régions aient à l’époque réclamé la régionalisation du paiement des aides européennes. «Tant que l’État n’a pas reçu d’ordre, l’argent ne peut pas être versé», précise le président de Leader France..«C’est la raison pour laquelle, pour la future PAC (Politique agricole commune), il faut absolument un décroisement des aides total, une simplification, une clarification. Parce que si nous continuons comme cela, les mêmes causes produiront les mêmes effets et les projets ne seront pas payés», a indiqué Didier Guillaume ce jeudi.

Valls « J’aime les paysans et le monde rural » !

 

Valls  « J’aime les paysans et le monde rural  » !

 

Valls qui ne manque pas une  occasion de parler de tout et de rie n, cette fois profitera da la tribune du congrès de la FNSEA pour dire sans doute ( comme aux chefs d’entreprises) «  J’aime les paysans et le monde rural ». Le phénomène majeur des élections départementales c’est sans doute la percée exceptionnelle du FN  en milieu rural  avec des scores qui peuvent atteindre 50%. Pourtant pas d’insécurité particulière, pas d’immigré, pas de crispation politicienne particulière  mais le sentiment d’un abandon total, d’une  désertification irréversible, des paysans  en détresse. Le FN progresse le plus en milieu rural  là où en plus il n’a pratiquement pas fait campagne. Elections cantonales ( pardon départementales) obligent tout  d’un coup les campagnes, les paysans  sont devenus pour quelques jours la  préoccupation majeure du gouvernement. Là où vivent environ 25% de la population. Des zones qui se désertifient de plus en plus avec la folie de la concentration urbaine ( villes, grandes agglomérations,  métropoles). Des zones qui souffrent surtout de la désertification économique et qui cumulent la raréfaction de l’emploi, avec l’absence de services publics et la dévalorisation du patrimoine immobilier. Par exemple dans nombre de régions le prix des maisons a diminué de 50% en quelques années. Pour résumer, pas emploi, pas de jeunes, pas d’ équipements et de services. Parallèlement l’ agriculture s’est complètement industrialisée et les emplois agricoles ont disparu avec . Du coup Valls  fait l’impasse sur les causes profondes de la désertification. Comme il fait l’impasse sur l’absence totale dans nombre de villages de tous les services publics ( écoles, médecins, poste, réseau  numérique, administrations). C’est trop tard, dans nombre de villages on ne compte même pas un seul commerçant :le désert total, la seule solution se rendre au chef lieu de département souvenait à 25, 30 ou 50 kms. Valls reprend mot pour mot les annonces de 2010 ! Bref du bla-bla ! Il veut  rapprocher les services publics des campagnes et il a promis de multiplier « par trois » les maisons de services au public, qui regroupent plusieurs services pour la population en un seul endroit. « Dans les deux ans, nous multiplierons par trois le nombre des maisons de services au public, notamment grâce à un partenariat avec La Poste », a indiqué Manuel Valls dans une interview exclusive publiée vendredi à l’Union de Reims.  »Beaucoup de bureaux de poste pourront être adaptés pour accueillir ces maisons », a souligné le Premier ministre. « Les maisons de services au public, a-t-il expliqué, mais aussi les maisons de santé évitent aux habitants de parcourir de longues distances pour se rendre à la CAF, trouver un guichet SNCF, consulter un spécialiste« . L’idée est de faire en sorte que les habitants des campagnes puissent retrouver en un seul et même endroit plusieurs services publics ou disciplines médicales pour éviter de multiples déplacements. « Nous passerons à 800 maisons de santé dès cette année », a assuré également Manuel Valls. Le Premier ministre réunit vendredi à Laon (Aisne) pas moins de onze ministres et secrétaires d’Etat pour un comité interministériel sur la  ruralité où seront évoquées les mesures à prendre contre des phénomènes tels que la désertification médicale ou les « zones blanches », ces secteurs du pays où les communications numériques passent mal ou pas du tout. « Toutes les zones blanches doivent avoir disparu dans dix-huit mois », a dit le Premier ministre à ce propos.  »Mais je souhaite qu’on aille au-delà de ce qui était prévu en inscrivant dans la loi l’obligation pour tous les opérateurs de donner accès dans ce même délai, pas seulement à la 2G, mais aussi à la 3G », a-t-il ajouté. « Dans les campagnes, il est souvent impossible d’utiliser son téléphone portable à l’intérieur des maisons. Il faut que tous les opérateurs s’engagent à mettre à disposition des solutions, pour un coût modique », a relevé Manuel Valls.  Notons que Le comité interministériel à Laon . Mais Valls a simplement oublié le facteur explicatif majeur de la désertification : l’absence d’emploi la dégradation des résultats des exploitants agricoles et la folie de la concentration urbaine.

 




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