Archive pour le Tag 'Rugy'

Enfarinage: de Rugy aussi

Enfarinage: de Rugy aussi

Après la gifle Macon, l’enfarinage de Mélenchon c’est aussi de Rugy qui a été couvert de farine alors qu’il menait sa campagne électorale régionale.   . Aussitôt le préfet a apporté son soutien à De Rugy confirmant que ce dernier a été «victime d’un acte de malveillance». «Dans une #democratie rien ne justifie qu’on s’en prenne aux élus Merci à @PoliceNat44 pour son action rapide», a tweeté le préfet. L’ancien ministre de l’environnement avait démissionné le 17 juillet 2019 après une série de révélations de Mediapart: dîners fastueux organisés alors qu’il présidait l’Assemblée (photos de homards et grands crus à l’appui), utilisation contestée de ses frais de mandat de député, coûteux travaux dans son logement de fonction, logement à vocation sociale loué à Nantes.

Rugy se compare à l’affaire Dreyfus ou le summum de la bêtise

Rugy se compare à l’affaire Dreyfus ou le summum de la bêtise

 

Non seulement De Rugy a mis les mains dans le port de confiture en se roulant dans les ors de la République mais en plus il ose comparer son affaire à celle de Dreyfus. De Rugy se dit aussi être la victime expiatoire des Gilets jaunes. Bref, presque Jeanne d’Arc. En plus,  ce serait un complot,  Injuste bien entendu puisqu’il affirme avoir tour joué la transparence. Il est vrai que sur le plan politique de Rugy a toujours été très transparent !

À grand renfort de communication de Rugy,  ancien ministre de l’écologie, accusé d’avoir mis les doigts dans le pot de confiture lorsqu’il était président de l’Assemblée nationale avait réagi avec grandiloquence contre la presse en général et Mediapart en particulier. Il menaçait de mettre tout ce beau monde en prison en les attaquant en justice. La vérité est moins glorieuse  car sur les quatre ou cinq faits indiscutables reprochés à de Rugy, l’intéressé n’a retenu qu’une plainte finalement assez secondaire concernant l’appartement qu’il occupait à Ormeau en Loire-Atlantique. Un appartement qui a bénéficié d’une  aide sociale  dont paraît-il il n’était pas au courant. Par contre, pour les dérives relatives son passage comme président de l’Assemblée nationale, pas un mot, pas une plainte. Mediapart a seulement reçu mardi une assignation après le dépôt d’une plainte en diffamation de François de Rugy au sujet d’un article sur le logement qu’il a occupé à Orvault en Loire-Atlantique. À la télévision, l’ex-ministre s’est montré très offensif contre la presse.

 Les révélations qui ont miné la position de François de Rugy au sein du gouvernement avant de précipiter son départ ont touché des objets très divers: dîners fastueux à l’hôtel de Lassay lorsqu’il était président de l’Assemblée nationale, coûteux travaux dans son appartement de fonction, utilisation de son chauffeur à Nantes, et location d’un logement à vocation sociale à Orvault, Au journaliste Patrick Cohen sur France cinq qui lui demandait pourquoi il n’avait pas jugé bon de porter plainte pour les autres articles, il a avancé: « Je vais vous dire une chose et ça tous les Français qui portent plainte le savent bien. Vous savez combien ça coûte de faire des procédures judiciaires ? Vous savez combien ça m’aurait coûté si j’avais dû porter plainte non seulement sur chaque article mais en plus à l’intérieur de chaque article sur plusieurs mensonges ? Il faut être très riche en France pour faire valoir son bon droit sur la vérité quand on est face à une campagne aussi forte ! ». «Mais je sais d’où ça vient», ajoute l’ex-président de l’Assemblée nationale, convaincu d’avoir été victime d’une «vengeance» à trois origines. «Une vengeance politique de mon ancien parti» (EELV), mais aussi une «vengeance politico-syndicale» venant de l’Assemblée – «où j’avais engagé une réforme de la fonction publique parlementaire» – et du ministère de la Transition écologique – «où (…) j’avais engagé un certain nombre de changements qui déplaisaient fortement et bousculaient un certain nombre d’intérêts bien établis» !!!

 

François de Rugy : encore un mensonge de plus

François de Rugy : encore un mensonge de plus

 

 

De Rugy a été interviewé très longuement sur BFM à propos de ses frasques.  Bref Rugy ne reconnaît rien. Même pas la violence avec la quelle il a viré sa directrice de cabinet (en 5 minutes) pour sauver sa peau.  Il se présente en victime. Incapable d’élever le débat, il ne parle que de lui, de sa carrière rompue, du choc reçu. Il ment évidemment quand il affirme avoir décidé seul de sa démission. C’était ça ou le limogeage ! Il ment quand il s’embrouille dans une sombre histoire d’une journaliste ancienne amie de son épouse qui aurait été à l’origine de toutes les affaires alors qu’en fait  ce n’était qu’une des sources. Le pire c’est quand de Rugy le repas de la ST Valentin   par le fait qu’en même temps il présidait les séances de l’assemblée nationale. Mais vérification faite l’intéressé ne présidait rien du tout ! Il n’aurait pas eu le temps de se rendre par exemple dans un restaurant à ses frais. « Comme d’habitude, j’étais entre deux séances hein, l’après-midi et le soir. C’est pour ça qu’il y a des appartements de fonction d’ailleurs », affirme-t-il. Pourtant, François de Rugy n’a présidé qu’une seule séance durant l’après-midi du 14 février 2018. Il l’a démarré à 15h02 pour un départ à 16h10, comme l’attestent les images retransmises par la chaine LCP. L’ultime séance parlementaire allant de 16h10 à 19h20 n’était d’ailleurs pas dirigée par l’ancien ministre de la Transition écologique et solidaire. Il était donc libre d’aller où il le souhaitait lors de sa soirée romantique avec sa compagne.
Au vu de son alibi erroné, François de Rugy a tenté d’expliquer qu’il évoquait une pratique générale avant tout. « Je ne parlais pas de cette séance en particulier – cela date d’un an et demi – mais du fait que je dînais souvent à l’appartement de fonction avant, après ou entre deux séances », déclare-t-il au HuffPost. De Rugy a aussi démontré dans son exercice de défense sa grande nullité et sons décalage totale avec l’opinion. . Il ya aussi cette obsession à envisager quand m^me un retour au gouvernemenet ! Mais ou au ministère de la gastronomie ?

 

Affaire Rugy : « moi, je mange des nouilles » (Marlène Schiappa)

Affaire Rugy :  « moi, je mange des nouilles »  (Marlène Schiappa)

 

 

On ne peut pas dire que de Rugy bénéficie réellement d’un grand soutien dans la majorité et au gouvernement. Nombre de responsables ont en effet enfoncé le ministre de l’écologie et continuent  même de le faire. Griveaux  par exemple, déjà e, campagne électorale à Paris, avait déclaré que de Rugy donnait  une terrible image de la politique. Il y en a certains plus ambigus qui condamnent et soutiennent en même temps. C’est le cas de Barbara Pompili qui a d’abord nettement critiqué l’utilisation de l’indemnisation parlementaire pour payer le parti puis qui s’est ravisée quand elle a appris que les sommes avaient été remboursées. Ce serait une affaire de trésorerie d’après de Rugy. En fait, c’est un peu comme si un voleur avait piqué dans la caisse d’un magasin et était revenu quelques semaines ou quelques mois plus tard pour rembourser en pensant effacer complètement le délit. Dans une entreprise, cela s’appelle un abus de biens sociaux ; c’est tout simplement du vol. Il y a les réalités  qui justifient les condamnations de de Russie mais aussi le fait que de Russie politiquement ne représente strictement rien pour la majorité. C’est un oligarque qui  fait de la politique depuis 25 ans mais ne doit sa carrière qu’à ses retournements de veste. D’où la distance et les condamnations de membres de la majorité C’est le cas, notamment, de Marlène Schiappa. Ce mercredi, au micro de RTL, la secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les Femmes et les Hommes s’est pour le moins désolidarisée de l’ex-ministre. «Je comprends très bien que François de Rugy se sente harcelé et dénonce, de son point de vue, une tentative de démolition», a-t-elle affirmé. «Mais je pense qu’il faut prendre de la hauteur, et prendre le point de vue du journaliste d’enquête qui fait son travail. Je crois qu’on ne peut pas plaider pour la transparence d’un côté et fustiger cette transparence de l’autre», a-t-elle ajouté. Poursuivant sur la question de la transparence, la secrétaire d’État a regretté que la vie des membres du gouvernement «fasse l’objet de beaucoup de mythes», et a tenu à mettre en avant son propre mode de vie, qu’elle veut éloigner des clichés véhiculés par ces affaires. «La vérité, c’est que lorsque nous faisons un dîner de travail, le soir, nous buvons des carafes d’eau et mangeons des nouilles chinoises instantanées, qui coûtent 1,73€ en supermarché. Dans mon appartement de fonction, j’ai un portant à vêtement Ikea à 9€, que j’ai payé moi-même», a soutenu Marlène Schiappa. Affirmant qu’elle ne portait «aucun jugement» sur les travaux réalisés par François de Rugy, elle a ajouté: «Il ne faut pas s’imaginer qu’on a un compte ouvert avec lequel on peut réaliser toutes les dépenses qu’on souhaite réaliser».

Rugy contre-attaque….très mollement et cible Mediapart

Rugy contre-attaque….très  mollement et cible Mediapart

 

Beaucoup de bla-bla pour Rugy qui veut créer une affaire Mediapart mais on attend encore la réplique juridique à la hauteur. Bla-bla, incantation vengeresse, d moulinets de bras de la part de Rugy mais dont on attend une réplique juridique à la hauteur. Or pour l’instant de Rugy s’est contenté d’une simple petite plainte dont il sait qu’elle ne sera pas instruite avant des mois et des années. Bref surtout du cirque médiatique car de Rugy n’est pas innocenté, en plus il ne cesse de s’enfoncer en sous-estimant complètement le décalage entre son comportement et ses déclarations : «Oui au journalisme d’investigation, non au journalisme de diffamation», a insisté l’ex-ministre. «Il n’y aurait jamais dû y avoir d’affaire de Rugy. Et aujourd’hui, en revanche, c’est sûr, il y aura une affaire Mediapart.». De Rugy fait beaucoup de bruit mais agit peut juridiquement par exemple pour interdire immédiatement à Mediapart de sortir la moindre information concernant son affaire. L’intéressé en est même rendu à passer par la voix de son avocat pour évoquer l’éventualité d’un retour en politique. Là encore il se trompe complètement car de Rugy politiquement ne représente rien et on ne voit pas Macron s’embarrasser d’un personnage aussi maladroit, aussi sulfureux. Tout ce qu’il peut espérer, c’est peut-être une nomination dans une institution qui ne sert pas à grand-chose. Même les rapports pourtant très complaisants d’anciens subordonnés de Rugy n’innocentent complètement l’intéressé. Sans parler de cinq à six frasques qui n’ont pas trouvé encore d’explication plausible ‘(exemple un député qui gagne 11 000 euro et qui ne paye pas d’impôt sur le revenu en 2015 !))

Affaire de Rugy: une cagnotte bientôt pour Rugy ?

Affaire de Rugy: une cagnotte bientôt pour Rugy ?

 

 

 

 

La plupart des grands médias reprennent  en cœur la probable mise hors de cause de Rugy. En fait il s’agit d’une immense opération d’intoxication conduite par l’Élysée qui a obtenu la démission de Rugy contre la promesse d’un coup déponge contre toutes ses frasques. Rugy serait  innocenté à propos des dîners fastueux. Le problème c’est que personne ne connaît la liste des personnalités qui étaient invitées, ni leur légitimité. Commenet alors  conclure que ces dîners étaient professionnels ?  Et pourquoi fallait-il autant de fastes. Même chose pour l’appartement de l’ancien président de l’Assemblée nationale : circuler il n’y a rien à moi à voir. Ce sera sans doute la même sentence les autres fautes de rugy ( pas d’impôt en 2015, le détournement des frais de représentation etc.). Et les grands médias de s’interroger pour savoir si Rugy n’a pas été une nouvelle victime de la transparence absolue. Une interrogation évidemment complice d’autant que nombreux de journalistes se font régulièrement invités dans les ministères. Pour la plupart de toute manière,  ils dépendent d’organes de presse qui appartienne aux financiers et aux grandes entreprises qui sont totalement acquis à Macron puisqu’ils l’ont fait élire. C’est comme  si maintenant les grands médias ne pleuraient pas sur le sort de ce pauvre Rugy, injuste victime des réseaux sociaux. Macron a d’ailleurs préparé le terrain en indiquant que la France glissait sur le terrain de la délation ! En déplacement samedi dans les Pyrénées pour suivre une étape du Tour de France, Emmanuel Macron, qui avait dénoncé la semaine passée la «République de la délation», a tenu à lancer un nouvel avertissement: «Nous devons être attachés à la vérité, mais aussi à la présomption d’innocence, à la capacité à laisser à chaque personne (la possibilité) de défendre son honneur et de plaider sa vérité.»«La clarté sera faite dans les prochains jours», a poursuivi le chef de l’État en référence à la publication des deux enquêtes.  Pour un peu la grande presse pleurerait sur la situation de Rugy. On se demande même si certains zélateurs ne vont pas jusqu’à demander un jour la création d’une cagnotte pour défendre ce pauvre Rugy

L’ancien ministre devra cependant préciser ses justifications sur l’emploi de son indemnité de député (IRFM) pour financer son ancien parti, Europe Écologie-Les Verts, en 2013 et 2014, à hauteur de 9200 euros. Circonstance aggravante, François de Rugy avait ensuite déduit cette somme de ses impôts. Un détail sans doute que les avocats de Rugy  pourront certainement faire semblant d’expliquer.

Rugy déjà innocenté !

Rugy déjà innocenté

 

 

Inutile de tourner autour du pot,  la grande manœuvre visant à innocenter de Rugy est en cours. De façon très discrète,  on a laissé fuité une information de l’Assemblée nationale laissant entendre que les repas fastueux s’inscrivaient dans les activités professionnelles normales du président de l’Assemblée nationale. Dans un second temps, on laisse entendre que les travaux de l’appartement du même président (autour de 60 000 €) ne sont pas critiquables. Progressivement on va apprendre que les différentes frasques de Rugy n’étaient que des fantasmes et que l’intéressé n’a commis aucune faute dans un aucun domaine. En réalité,  c’est le marché qu’a conclu Macron avec  de Rugy : « tu pars car la situation politique est devenue ingérable médiatiquement mais en compensation on va passer un coup d’éponge sur tes mises en cause et tu pourras rebondir d’ici quelques mois ».- C’est évidemment la grosse combine politique qui permet d’innocenter de Rugy et en même temps le gouvernement. Lors de sa visite au tour de France Macron avait d’ailleurs annoncé la couleur : “La clarté sera faite dans les prochains jours, les prochaines semaines”, a-t-il déclaré. “Surtout il faut qu’il puisse se défendre comme tout citoyen”, a poursuivi le président. “Dans notre pays nous devons être attachés à la vérité, à la transparence pour les décideurs publics mais on doit aussi être attachés à la présomption d’innocence, à la capacité à laisser à chaque personne (la possibilité) de se défendre, de défendre son honneur et de plaider sa vérité.” Et les medias de reprendre en chœur cette info »« Selon des sources parlementaires, confirmant une information de franceinfo, les dîners polémiques de l’Hôtel de Lassay à l’origine, pour partie, de la démission de François de Rugy étaient “professionnels”, et l’ensemble des contrôles menés sur le train de vie présumé de l’ex-ministre n’ont mis au jour aucune entorse aux règles en vigueur. Le rapport diligenté par l’Assemblée nationale à ce sujet doit paraître mardi, tout comme les résultats de l’inspection commandée par le Premier ministre, Edouard Philippe, au secrétariat général du gouvernement concernant la régularité de travaux entrepris dans le logement de fonction de François de Rugy pour un montant de 63.000 euros. Selon des informations publiées samedi sur le site du Parisien, cette dernière enquête indique que toutes les dépenses engagées sont, là aussi, justifiées. ». Le problème, c’est qu’on ne peut affirmer que de Russie à respecter les règles précisément parce qu’il n’y a pas de règles. En outre et surtout aucune information précise ne permet d’affirmer de vérifier cette innocence supposée de Russie (liste des invités pour les repas fastueux par exemple, leur légitimité, et pourquoi des menus aussi princiers). Les grands médias dont  la plupart des journalistes sont en vacances diffusent ces infos  sans vérification, sans aucune analyse.

Rugy : 11e ministre à démissionner dont 6 pour motif financier

Rugy : 11e ministre à démissionner dont 6 pour motif financier  

11 ministres ont été virés depuis le début du mandat de Macron. (Françoise Nyssen, Stéphane Travert, Jacques Mézard et Delphine Gény-Stephann, Richard Ferrand, François Bayrou, Sylvie Goulard, Marielle de Sarnez, Laura Flessel, François de Rugy.). C’est beaucoup surtout quand c’est  justifié pour des motifs de fraude financière. (Richard Ferrand, François Bayrou, Sylvie Goulard, Marielle de Sarnez, Laura Flessel, François de Rugy.). Le pire c’est sans doute Richard Ferrand, un des premiers soutiens de Macron impliqué dans une affaire où il a permis à sa compagne de réaliser un joli bonus de 800 000 € grâce à une belle magouille immobilière. L’affaire a d’abord été enterrée pour des questions de date ensuite dépaysée  dans un tribunal à Lille où elle dort sans doute dans un tiroir. L’affaire de Rugy est le dernier exemple en date du caractère très sulfureux de l’entourage de Macron. Un entourage constitué de novices, la plupart incompétents (sauf le ministre de l’éducation sans doute) et de vieux chevaux de retour comme Ferrand, Collomb, Bayrou  ou de Rugy. De Rugy qui a additionné les frasques et qui sans doute enivré par les parfums du pouvoir a un peu confondu monarchie et démocratie républicaine. On passe vite du statut de gauchiste  au statut de Prince sous les ors de la république. Surtout quand le président de la république donne lui-même l’exemple d’un faste par ailleurs ridicule. On se souvient notamment de cette interminable cérémonie d’investiture aux Louvres qui a donné la tonalité du quinquennat. La France croyait avoir élu un président de la république, elle a élu un monarque décide de tout, partout et tout le temps. En plus qui ne se gêne pas d’utiliser les moyens de la république faire une campagne électorale permanente. Par mimétisme certains ont été entraîné  sur la plante glissante qui fait confondre intérêt général et intérêt personnel le parcours de Macon est lui-même très sulfureux. En effet on ne sera jamais comment il a gagné ses millions chez Rothschild, sur quelle affaire. On ne sera jamais ce qu’il en a fait ensuite. On ne sera jamais comment il a financé sa campagne. L’affaire des cadeaux consentis pendant sa campagne vient d’être enterrée par le conseil constitutionnel l’affaire du financement par trop de gros donateurs (les grands patrons et les financiers) traîne dans les tiroirs de la justice. De ce point de vue, Rugy  est sans doute coupable mais aussi victime de s’être un peu trop inspiré des pratiques royales  de Macron.

 

 

De Rugy limogé par Macron

De Rugy limogé par Macron

 

En dépit des précautions oratoires de Macron lui-même, on aura compris que de Rugy a été viré sans ménagement du gouvernement. Normalement Macron avait indiqué qu’il attendait pour se prononcer les résultats des enquêtes concernant notamment les dîners de l’ancien président de l’Assemblée nationale et la réfection de l’appartement de fonction du ministre de l’écologie. Le problème c’est que la révélation de nouvelles frasques  ont précipité le départ de de Rugy. La dernière affaire connue concerne en effet l’utilisation de l’indemnité spéciale de députés. Soit la septième sixième révélation en une semaine. La goutte qui a fait déborder le vase de Macron qui n’a donc pas attendu les conclusions des enquêtes en cours. Ainsi tombe encore un ministre du gouvernement. Notons que c’est le 14e qui s’en va pour des raisons sulfureuses liées notamment des affaires financières. C’est un coup d’arrêt pour la carrière de l’écolo parvenu au plus haut niveau par une succession de hasards et de trahisons. Nombre d’écolos comme de Rugy se sont grillés les ailes à l’approche de la fascination des feux du pouvoir. En général, il commence plutôt à gauche, même plutôt à l’extrême gauche, devient ensuite plutôt centristes voire carrément à droite ultralibéraux. La plupart ne font qu’un passage éclair dans le paysage politique du fait surtout du leur propre partisan. De Rugy  est l’archétype de ces météorites écolos qui ont slalomé entre deux nombreux courants trahissent  pour servir leur carrière. On aura sans doute observé qu’il n’y a pas que les écolos qui s’assoient sur l’intérêt général au seul profit de leur intérêt personnel ! François Goullet de Rugy, 45 ans, avait connu la consécration en devenant président de l’Assemblée nationale dans la foulée de l’élection présidentielle puis, le 4 septembre 2018, en remplaçant Nicolas Hulot à l’Ecologie. Ministre d’Etat, il occupait la deuxième place du gouvernement dans l’ordre protocolaire. Là, il a repris les dossiers laissés par Nicolas Hulot – la biodiversité, le climat ou l’avenir de la filière nucléaire – sans avoir eu le temps d’imprimer véritablement sa marque dans ce que l’un de ses lointains prédécesseurs, Robert Poujade, nommait “le ministère de l’impossible”. En faite un ministère qui ne sert strictement à rien, qui n’impulse rien, ne contrôle rien et ne dispose d’aucun moyen. Un ministère de la parole car le pouvoir et surtout chez le premier ministre est à Bercy. De Russie aura en plus montré une grande souplesse d’échine sur à peu près tous les sujets environnementaux et ce sera caractérisé par sa capacité à 10 touts et son contraire.

 

De Rugy a consulté…… le déontologue

De Rugy a consulté…… le déontologue

 

 

Non,  il ne s’agit pas d’une nouvelle spécialité médicale comme on pourrait éventuellement imaginer. De toute manière, la pathologie de François de Rugy relève des compétences d’un curé ou d’un psychiatre. On se demande bien pourquoi François de Rugy, dès sa nomination comme président de l’Assemblée nationale, s’est fait le chantre de la rigueur en réduisant le train de vie des députés. En effet le décalage entre sa posture et son comportement est tel  qu’on peut se demander si de Rugy n’a pas un urgent besoin des services d’un psy. On notera que beaucoup d’anciens écolos une fois parvenus au pouvoir se laisse un peu grisé par les parfums de la république et dérapent tellement qu’ils disparaissent ensuite de la scène politique. De toute évidence François de Rugy a trop voulu copier Macron. D’abord avec cette air condescendant permanent ensuite avec eux cette recherche de copinage douteux et cet accommodement avec les règles. Dans la tourmente depuis la salve de révélations de Mediapart sur son train de vie, François de Rugy s’est confié au JDD samedi. Le ministre de la Transition écologique et ­solidaire, maintenu jeudi au gouvernement après sa convocation par Edouard Philippe, se veut déterminé.  »L’enjeu, c’est de tenir alors qu’on veut vous démolir », argue-t-il. Rugy indique s’être rendu le matin même à l’Assemblée pour s’entretenir avec la déontologue et le secrétaire général de l’Assemblée nationale. Il fait en effet désormais l’objet de vérifications du Palais Bourbon pour ses dépenses engagées lorsqu’il était l’occupant de l’hôtel de Lassay, mais aussi de la part des services généraux du gouvernement pour ses travaux au ministère. Le moins que l’on puisse dire c’est que la défense de de Rugy est  en outre particulièrement maladroite. Pourquoi avoir dit par exemple qu’il ne buvait jamais de champagne alors qu’on l’a vu en boire ou encore pourquoi avoir dit qu’il n’aimait pas le homard alors qu’on s’est qu’il adore les araignées. Bref du bla-bla inutile qu’il enfonce un peu plus sans compter évidemment le fond avec des frasques à justifier (les repas fastueux, la réfection de l’appartement de fonction, l’appartement à Nantes à loyer modéré, le non paiement d’impôts en 2015 etc.). évidemment de Rugy est furieux de  l’enquête diligentée par le Premier ministre qui d’une certaine manière donne une crédibilité aux faits reprochés.   »Édouard Philippe souhaitait qu’il puisse y avoir une forme de process, un regard extérieur… », explique-t-il.  »J’espère que ce sera fini fin juillet, personne n’a envie de laisser traîner ça », ajoute Rugy, qui se dit ciblé par « tout un tas de gens qui se vengent. » Regrette-t-il d’avoir congédié manu militari sa directrice de cabinet Nicole Klein – qui depuis, dans les médias, lui reproche de l’avoir sacrifiée « pour sauver sa tête »? « Elle ne voulait pas bouger, elle ne fournissait aucune explication, il fallait bien trancher », défend-il. Le pire c’est que de Rugy s’enfonce en défendant d’une certaine manière le faste républicain spécifiquement français. En effet, de Rugy  a critiqué  par exemple la rigueur morale des régimes politiques du Nord  comme celui de la Suède. Fin 1995, Mona Sahlin, numéro 2 du gouvernement social-démocrate, est forcée de démissionner pour avoir réglé quelques courses, dont une barre chocolatée, avec sa carte de crédit de fonction. Peu importe qu’elle ait immédiatement remboursé. « En France, le modèle n’est pas la barre chocolatée de la ministre suédoise » s’est  défendu le ministre de l’écologie. !

 

63 000 euros de travaux pour de Rugy : le prix d’un pavillon dans la France abandonnée

63 000 euros de travaux pour de Rugy : le prix d’un pavillon dans la France abandonnée

D’après certains journalistes (qui sont invités de temps en temps à l’assemblée), 63 000 € de travaux pour l’appartement de fonction du président de l’assemblée nationale : ce n’est pas grand-chose. Cela en raison notamment du caractère historique de l’hôtel de Lassay. Sans doute mais c’est pourtant aussi le prix aujourd’hui d’un pavillon avec jardin dans la France abandonnée (c’est-à-dire environ la moitié du pays). Des pavillons qui il y a une dizaine d’années valaient 100 000 € st davantage mais dont les prix sont écroulés avec l’accélération de la désertification des territoires. À l’inverse évidemment les prix se sont envolés dans la douzaine de métropoles. Au point  de créer les conditions d’un possible krach immobilier puisqu’il faut compter entre 200 000 et 400 1000 € (‘voire 1 million comme à Paris) pour un logement de 100 m². Il est clair qu’il n’y a pas de prix pour la réfection d’immeubles relevant du patrimoine historique de la France, c’est le cas pour l’hôtel de Lassay. Il sera donc toujours facile de démontrer que les 63 000 € étaient é justifiés. La question n’est pas là il s’agit de savoir si dans une période de fortes tensions sociales caractérisées par une accentuation des inégalités et de la rigueur, il était opportun d’engager cette dépense. Il faut se souvenir aussi que c’est de Rugy  qui a imposé une plus grande rigueur aux députés dès sa  nomination comme président  de l’assemblée. Visiblement,  une morale qu’il ne s’est pas appliqué à lui-même ni pour la réfection de son appartement de fonction, ni pour la réception fastueux qui visiblement ne se justifiaient pas compte tenu de personnalités des invités (en fait  certains étaient  de ses amis voire de sa famille) Le cabinet du Premier ministre a fait savoir ce vendredi que l’inspection de l’appartement de fonction du ministre de la Transition Écologique François de Rugy avait  »commencé aujourd’hui ». Jeudi, à l’issue d’une rencontre à Matignon, le Premier ministre Édouard Philippe avait réclamé au secrétariat général du gouvernement de diligenter « une inspection » afin de vérifier que les travaux entrepris dans le logement de fonction ministériel de François de Rugy se conformaient au « respect des règles » et « au principe d’exemplarité ».  Le secrétaire général du gouvernement a donc missionné ce vendredi la contrôleure générale des armées (!)  afin d’effectuer cette mission, qui consiste à auditionner des personnalités en lien avec les travaux effectués dans les appartements privés de l’Hôtel de Roquelaure et inspecter l’appartement.

 

 

De Rugy : et en plus un logement social à Nantes !

De Rugy : et en plus un logement social à Nantes !

Vraiment pas de chance pour de Rugby et nouvelle accusation pour un appartement loué à prix préférentiel près de Nantes.  L’appartement qu’il loue à Orvault (Loire-Atlantique) depuis 2016 de 50 m² type T2 pour un loyer de 622 €. Pas vraiment le niveau des loyers pratiqués dans la région nantaise où il faut plutôt compter le double.  Cette accusation de Mediapart intervient précisément au moment où de Rugy vient de virer sa directrice de cabinet pour avoir bénéficié d’un logement HLM sans raison pendant 12 ans à Paris ! Le ministre de la Transition écologique s’est défendu jeudi soir sur sa page Facebook« Je fais l’objet ce soir d’une nouvelle attaque de Mediapart, cette fois-ci sur l’appartement que je loue à Orvault, près de Nantes, depuis trois ans, où j’accueille mes enfants lorsque j’en ai la garde le week-end», commence par détailler le ministre. Selon lui, il s’agit d’un  »deux pièces de 48 mètres carrés, loué au prix de 622 euros par mois (appartement et parking), un montant conforme aux prix du marché. J’ai loué cet appartement à la suite d’une séparation, intervenue en juillet 2016″.  Et d’expliquer :  »Mediapart affirme qu’il s’agit d’un ‘logement à loyer social préférentiel’. Cette information, si elle est avérée, je n’en n’ai moi-même jamais eu connaissance », affirme le ministre en publiant ses échanges d’e-mails avec l’agence immobilière, son bail locatif,  »dans lesquels il n’est JAMAIS fait mention d’un quelconque loyer social préférentiel. »

 

Eau potable : 23 mesurettes de de Rugy contre le gaspillage

Eau potable : 23 mesurettes de de Rugy contre le gaspillage

 

François de Rugy a présenté lundi 23 mesurettes concernant l’usage de l’eau potable. Il  va surtout autoriser l’augmentation des tarifs et de ressortir le fantôme du gaspillage de l’eau pour laver les voitures ; (en fait 20 l suffisent !). Bref on ressort le signal prix cher aux économistes libéraux alors que c’est la régulation qui devrait s’imposer pour l’usage de ce bien précieux qu’est l’eau potable.  Les collectivités pourront faire varier les tarifs en fonction de la consommation, des saisons ou pour les résidences secondaires. En clair, le prix de l’eau augmenterait à partir de certains seuils pour pénaliser les gros consommateurs ayant une piscine ou lavant souvent leurs voitures ! En contrepartie, la mise en place d’une tarification sociale de l’eau pour les ménages les plus modestes, pour l’instant au stade de l’expérimentation, devrait être généralisée. « On propose de faire évoluer la tarification pour tout le monde », aussi les usagers agricoles et industriels, a assuré la secrétaire d’État à la Transition écologique, Emmanuelle Wargon. Une autre piste envisagée est de faciliter les usages des eaux de pluie, des eaux retraitées par les stations d’épuration ou encore les eaux domestiques dites « grises » (douche, lavabo, lave linge…) pour arroser des pelouses. A partir de 2022, les bâtiments neufs devraient intégrer « une exigence en matière d’économie d’eau ».  Des retenues d’eau pourront être créées, mais uniquement si elles répondent à plusieurs besoins. « Il n’y a absolument rien d’obligatoire, de contraignant, les agences de bassin étant seulement « invitées » à prendre en compte les incitations aux économies d’eau dans leurs taux de redevance » pour l’agriculture et l’industrie, regrette Alain Bazot, président d’UFC-Que Choisir. « Le financement de la politique de l’eau (est) actuellement payé à 86% via la facture des consommateurs », rappelle-t-il. L’association demande que les agriculteurs paient pour la dépollution d’eau potable.

Nucléaire : mieux que la langue de bois, le silence de Rugy

Nucléaire : mieux que la langue de bois, le silence de Rugy

 

On s’attendait évidemment à la langue de bois de la part de François de Rugy, un praticien de l’exercice. Le nouveau ministre de l’environnement doit en effet se prononcer sur l’inextricable dossier du nucléaire. On le voit mal se mettre en contradiction avec Macron ; du coup il n’a pas choisi la langue de bois mais le silence. Ce n’est pas avant fin octobre qu’il envisage de s’exprimer. Pas étonnant puisque Édouard Philippe annonce la réduction du nucléaire pour l’électricité à 50 % en 2035 tandis qu’EDF indique l’échéance de 2050. Il faudra donc dès trésors  de dialectique approximative pour que François de Rugy réussisse à faire une impossible synthèse. En attendant le silence fera office de politique et pour meubler il faudra s’habituer aux banalités d’usage du carriériste de Rugy  “Nous serons en mesure de la présenter (les orientations de l’énergie NDLR) à la fin du mois d’octobre”, a-t-il déclaré sur France Inter. “On aura la programmation pluriannuelle de l’énergie, c’est-à-dire le déroulé (…), la part de chaque énergie, le développement des énergies renouvelables que nous voulons faire.” L’ex-président de l’Assemblée, à qui Nicolas Hulot a remis ses dossiers mardi, s’est notamment refusé à donner la moindre précision sur l’échéance à laquelle l’Etat compte ramener à 50% la part du nucléaire, contre environ 75% aujourd’hui; dans la production d’électricité. L’an dernier, l’exécutif a fait une croix sur l’objectif de 2025, qui figure dans la loi de transition énergétique votée en 2015, sous François Hollande. Le Premier ministre, Edouard Philippe, a parlé mercredi d’un “horizon 2035”, sans plus de précisions. Alors candidat à la primaire de 2017 organisée à gauche, François de Rugy plaidait dans son programme pour le respect de la date de 2025 et pour la “disparition à l’horizon 2040 de toute production d’électricité nucléaire” ainsi que pour “la fermeture des centrales nucléaires à 40 ans et leur substitution par des énergies renouvelables et des économies d’énergie. Le problème c’est que macro soutient la prolongation de la durée de vie des centrales pour une vingtaine d’années et qu’il souhaite le développement des nouvelles centrales EPR.

Pour l’inscription des régions dans la constitution y compris la Corse (François de Rugy)

Pour l’inscription des régions dans la constitution y compris la Corse (François de Rugy)

 

Selon lui, cette reconnaissance devrait passer par des « autonomies plus fortes » pour les régions y compris pour la Corse. Le président de l’Assemblée nationale est ainsi l’ouverture très intéressant qui ouvre des perspectives nouvelles pour la décentralisation et au passage évite l’écueil de l’exception corse.  On se demande bien pourquoi il faudrait faire seulement une référence à la Corse dans la constitution d’autant que précisément l’objectif de certains indépendantistes comme Talamoni est  de quitter la France et sa constitution. Si l’on devait modifier la constitution, on voit mal pourquoi il ne serait pas fait allusion aux autres régions. En effet ce qui ce pose en Corse, c’est-à-dire une plus grande autonomie, que pose tout autant sinon davantage les autres régions françaises. La France est un des rares pays hyper centralisé ;  tout dépend de l’Etat même si une certaine décentralisation s’est réalisée mais une décentralisation qui n’a fait que rajouter des couches au millefeuille administratif et politique sans donner de vrais pouvoirs territoriaux. D’une certaine manière en France,  la totalité des collectivités locales sont sous tutelle des préfets et de leurs services même la plus petite des communes. Les administrations centrales présentes localement font d’ailleurs double emploi avec les administrations territoriales qui ont augmenté leurs effectifs d’environ 50 % en une vingtaine d’années. Il n’y a toujours pas de véritable politique économique régionale. Le poids de l’État est encore essentiel dans nombre de champs économiques et sociaux. Ce pose la problématique d’un État fédéral en France comme il en existe ailleurs notamment en Allemagne ou en Espagne. C’est le rapport de l’État aux régions, la reconnaissance des régions qui peuvent figurer dans la constitution et non seulement la Corse.  En charge du dossier Corse, Jacqueline Gourault, ministre auprès du ministre de l’Intérieur, avait indiqué : « Ce que l’on veut, le droit à la différenciation, c’est, au fond, reconnaître la spécificité des territoires et être capables d’admettre que l’on applique de façon différente les règlements d’une loi qui a été votée » pour tous, a précisé la ministre auprès de Gérard Collomb. La France « reste une et indivisible, mais sa richesse c’est sa diversité », a martelé cette proche de François Bayrou.

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