Archive pour le Tag 'Royaume-Uni'

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Chômage au Royaume-Uni : en recul

Chômage au Royaume-Uni : en recul

le Royaume-Uni est structurellement moins affecté par le chômage du fait de nombreux contrats précaires. Cependant environnement constant, le taux de chômage a reculé à 4,8% au premier trimestre au Royaume-Uni contre 4,9% pour décembre à février malgré un confinement strict, notamment à cause d’une sortie des jeunes du marché du travail.

Le taux a amorcé une décrue à partir de fin décembre après avoir grimpé jusqu’à 5,1%. Mais il reste toutefois largement supérieur à son niveau de fin février 2020, juste avant le plein choc de la pandémie, quand il se situait à 4%, rappelle l’Office national des statistiques (ONS).

Inflation : retour aussi au Royaume-Uni ?

Inflation : retour aussi au Royaume-Uni ?

Après les États-Unis qui ont enregistré une hausse des prix de 0,4 % un seul mois, ces le Royaume-Uni pourrait bien être touché par un renouveau de l’inflation. Une inflation qui devrait toucher aussi l’union européenne le moment venu en raison de la flambée des prix de l’énergie et des matières premières nécessaires à la production. Sans parler des problèmes logistiques qui font augmenter le prix du transport.

 

« L’inflation pourrait légèrement dépasser son objectif pendant quelques temps en fin d’année », notamment en raison de la hausse des prix de l’énergie, a affirmé le gouverneur Andrew Bailey lors d’une audition devant la chambre des Lords.

Mais selon lui, la BoE débute tout juste l’examen de la fin de son programme de rachats d’actifs. Lors de sa réunion de politique monétaire au début du mois, la BoE a choisi de maintenir son taux d’intérêt à 0,1% et son programme de rachat d’actifs à 895 milliards de livres.

Royaume-Uni: le recul des travaillistes

 Royaume-Uni: le recul des travaillistes  

 

Pour Denis McShane, ancien ministre travailliste, son parti est doublement fragilisé par un leadership faible et une base ouvrière évanescente

 

 

Comment expliquez-vous les résultats décevants du Labour lors de l’élection législative partielle dans son fief de Hartlepool, ainsi qu’en Ecosse ?

Le Parti travailliste a d’abord fait une grande erreur en organisant la législative partielle le même jour que les élections régionales. Il ne faut pas oublier que c’était une circonscription conservatrice jusque dans les années 1950 et que le candidat du Parti du Brexit qui avait emporté 10000 voix en 2019 ne se présentait pas. Résultat, il y a eu un report de voix et Johnson a pu parader à Hartlepool. Quant à l’Ecosse, tous les partis classiques, conservateur comme travailliste, ont subi une déroute. Le Labour a enregistré toutefois un score remarquable au Pays de Galles et continue de contrôler neuf des 12 grandes villes anglaises dont Londres, la capitale. Je crains que le Labour ne connaisse le même sort que le Parti social-démocrate allemand et nombre de ses homologues européens et qu’avec la perte de son électorat ouvrier, il ne dépasse plus les 25% des voix. Cela permet de participer à des coalitions comme dans les pays nordiques, en Espagne ou en Italie, mais pas de connaître de grandes victoires comme celle de Mitterrand il y a quarante ans. Les syndicats ouvriers (mineurs, sidérurgistes, etc.) qui ont soutenu le parti pendant plus d’un siècle ont perdu massivement leurs adhérents (le taux de syndicalisation est tombé de 32,4% en 1995 à 23 % en 2019) avec la désindustrialisation.

C’est une question de leadership ?

La période où le Labour a été dirigé par Jeremy Corbyn (2015-2020) a été désastreuse. Son successeur, Keir Starmer, est un avocat, entré en politique dans sa cinquantaine, sans expérience de terrain, et le parti continue d’être divisé. Les frondeurs sont toujours là. Ils refusent de reconnaître que Corbyn n’était pas l’homme de la situation et pensent que l’avenir se trouve dans la gauche radicale. Le Parti travailliste a toujours été trop gentil avec ses leaders. Ce n’est pas le cas des conservateurs qui n’hésitent pas à virer leurs dirigeants lorsqu’ils perdent une élection. Même Margaret Thatcher a été remerciée en son temps !

Tout semble aussi glisser sur Boris Johnson : les scandales, la gestion de la pandémie…

Comme partout, les électeurs sont devenus cyniques. Ils ne se font pas trop d’illusions sur leurs dirigeants. Et le dernier scandale sur la coûteuse rénovation de sa résidence du 10 Downing street avec des fonds publics n’est pas très sérieux. Comme dit le philosophe grec Héraclite, « le caractère d’un homme définit son destin ». Et c’est le talon d’Achille de Boris Johnson. Il n’est pas fait pour diriger une nation qui est, aujourd’hui, totalement divisée.

Le Scottish national party de Nicola Sturgeon va-t-il pouvoir imposer la tenue d’un référendum ?

Nicola Sturgeon est avocate, quelqu’un de très prudent. Elle sait que l’Ecosse ne peut pas se permettre de perdre un second référendum sur l’indépendance après l’échec de 2014. C’en serait terminé pour un siècle. Le SNP n’a pas obtenu la majorité absolue – ce qui est quasiment impossible avec le système électoral – mais le parti Vert qui a gagné des sièges est aussi favorable à l’indépendance. Donc, la majorité des Ecossais est clairement pour un référendum. Quand? Avec quelle question ? Johnson a fermé la porte pour l’instant. Ce qui va aider Nicola Sturgeon qui va jouer le peuple écossais contre l’arrogance nationaliste.

Royaume-Uni : un projet de cryptomonnaie officielle

Royaume-Uni : un projet de cryptomonnaie  officielle

« Une monnaie numérique de banque centrale (CBDC) serait une nouvelle forme de devise, émise par la Banque d’Angleterre et utilisable par les particuliers et les entreprises, qui existerait en même temps que l’argent liquide et les comptes en banque sans les remplacer », explique la BoE dans un communiqué.

La baisse de l’utilisation de l’argent liquide comme moyen de paiement a accéléré pendant la pandémie de Covid-19, et de nombreuses banques centrales à travers le monde étudient des projets de monnaies numériques qui permettraient d’effectuer des échanges en ligne sans passer par des banques.

Contrairement aux cryptomonnaies, émises de façon décentralisée ou par des entreprises et dont la sécurité est principalement assurée par la cryptographie utilisée, les banques centrales garderaient la main sur les CBDC.

 

Covid : Près de 40 millions de vaccins au Royaume-Uni pour 10 millions en France

Covid : Près de 40 millions de vaccins au Royaume-Uni pour 10 millions en France

 

Alors que la France seulement réalisée environ 10 000 vaccinations, -le Royaume-Uni approche des 40 millions de doses, selon les données quotidiennes publiées dimanche.

Le Royaume-Uni a désormais administré 32,12 millions de premières doses de vaccins et 7,47 millions de deuxièmes doses, ce qui lui permet de commencer à relancer son économie.

Toujours selon les données publiées dimanche, 1.730 personnes de plus y ont été testées positives au coronavirus, contre 2.589 la veille, tandis que sept personnes étaient décédées dans les 28 jours suivant un test positif, contre 40 samedi.

 

Uber Royaume-Uni : un statut de salarié

Uber Royaume-Uni : un statut de salarié

l’ensemble de ses plus de 70.000 chauffeurs britanniques bénéficieront de ces avantages dès mercredi. Il s’agit d’un profond changement pour Uber dont les conducteurs étaient jusqu’à présent des travailleurs indépendants. La plateforme a agi rapidement après avoir lancé une vaste consultation auprès de ses chauffeurs et un mois tout juste après une retentissante défaite devant la Cour suprême.

La plus haute juridiction britannique avait estimé le 19 février que les chauffeurs pouvaient être considérés comme des «travailleurs» et donc bénéficier de droits sociaux. La justice a donné raison à un groupe d’une vingtaine de chauffeurs qui estimaient avoir droit au statut de travailleur, compte tenu du temps passé connectés à l’application et du contrôle exercé par le groupe par exemple sur leur évaluation. La loi britannique distingue le statut de travailleurs («workers»), qui peut recevoir le salaire minimum et d’autres avantages, de celui de salariés au sens strict (employees), qui bénéficient d’un contrat de travail en bonne et due forme. Désormais les chauffeurs Uber au Royaume-Uni toucheront au moins le salaire minimum, auront droit à des congés payés et pourront cotiser à un plan d’épargne-retraite, auquel contribuera la société. Le salaire minimum est de 8,72 livres de l’heure au Royaume-Uni, et doit passer à 8,91 livres en avril. Un chauffeur Uber gagne plus que cette somme en moyenne, soit 17 livres à Londres et 14 livres dans le reste du pays.

. Pour l’Europe Uber a pour projet de pouvoir répliquer ce qu’elle a proposé en Californie, à savoir des conducteurs indépendants mais qui reçoivent des compensations. En France, les chauffeurs sont des travailleurs indépendants, même si en 2020 la Cour de cassation a reconnu un ancien conducteur comme salarié.

. Les livreurs de Deliveroo, application de livraison alimentaire, attendent eux la décision de la Cour d’appel de Londres pour savoir s’ils peuvent bénéficier d’une convention collective afin d’avoir de meilleures conditions de travail. En Espagne, le gouvernement a pris les devants en annonçant jeudi une modification de son Code du travail qui considère désormais automatiquement comme salarié les livreurs à domicile de toutes les plateformes.

Emploi Royaume-Uni en berne

  • Emploi Royaume-Uni en berne
  • Ce n’est pas encore cette année que le brexit  permettra au Royaume- Uni de connaîtra l’envolée économique annoncée par Boris Johnson.

La Banque d’Angleterre n’attend désormais plus qu’une croissance de 5% contre 7,25% lors de sa dernière réunion, mais estime que la contraction du PIB en 2020, évaluée à 10%, a été moins importante qu’elle ne l’estimait jusqu’à présent (-11%). Le Royaume-Uni est le pays le plus endeuillé d’Europe par la pandémie de Covid-19, et a commencé 2021 avec un troisième confinement qui devrait provoquer une chute du PIB de 4% au premier trimestre, selon la BoE. En revanche, la conclusion d’un accord commercial avec l’Union européenne (UE) fin décembre, à quelques jours de la sortie du Royaume-Uni du marché unique, est favorable à la croissance britannique, estime la BoE. La Banque était également très attendue sur les taux négatifs.

Preuve de la faiblesse de la dynamique économique, l’ indice de perspectives sur le marché de l’emploi compilé par Manpower a progressé d’un point à -5% pour le Royaume-Uni pour le deuxième trimestre comparé au premier, mais il reste le plus bas d’Europe, inférieur à ceux de l’Italie ou de l’Espagne. À l’inverse, la Roumanie, la Belgique, la Suède et la République tchèque affichent les plus forts indices. «Ce furent les pires douze mois pour les perspectives d’emploi au Royaume-Uni et bien pire que pendant la crise de 2008-2009», remarque Chris Gray de Manpower .

«Le Royaume-Uni montre la voie avec sa campagne de vaccination contre le Covid-19 mais il reste l’homme malade de l’Europe en ce qui concerne l’optimisme pour les embauches», remarque Chris Gray, l’un des responsables de Manpower UK, cité dans un communiqué.

 

À noter aussi que la place financière d’Amsterdam a doublé Londres en termes de courtage d’actions européennes en seulement quelques semaines après la sortie effective du marché unique européen. Chris Gray note toutefois que «plus de 1.000 entreprises de services financiers prévoient d’établir des bureaux pour continuer à prendre part aux marchés britanniques».

*L’enquête de ManpowerGroup sur les perspectives d’emploi a porté sur 1.515 employeurs britanniques.

FOIE GRAS bientôt interdit au Royaume-Uni « DANS LES PROCHAINS MOIS »

FOIE GRAS bientôt interdit au Royaume-Uni « DANS LES PROCHAINS MOIS »

Il est il est difficile de savoir si la possible interdiction du foie gras au Royaume-Uni correspond à une préoccupation environnementale notamment vis-à-vis du bien-être animal ou une sanction vis-à-vis de l’Europe notamment de la France. En effet le Royaume-Uni n’est pas très exemplaire en matière de respect écologique. L’interdiction britannique serait justifiée par les conditions jugées barbares des les animaux qui servent à fabriquer le foie gras.

 

Le Royaume-Uni : empêtré dans la régulation administrative

Le Royaume-Uni : empêtré dans la régulation administrative

Directeur de recherche, Institut de relations internationales et stratégiques(Iris), Paris et Saint Antony’s College, université d’Oxford

Le politiste Olivier de France déconstruit, dans une tribune au « Monde », le mythe du « Global Britain » et éclaire la réalité du millefeuille administratif qui s’impose à la Grande-Bretagne.

 

Tribune.

 

 Une bien mauvaise surprise attendait ce malheureux contingent de routiers britanniques à leur arrivée au port de Rotterdam (Pays-Bas), un lendemain de Brexit. A peine étaient-ils entrés dans le marché unique qu’ils se virent confisquer la totalité de leurs rations de sandwich au jambon par de méticuleux agents des douanes néerlandaises. La surprise, convient-il d’ajouter, est somme toute relative. Il ne s’agit là que d’une des conséquences mécaniques de l’accord de libre-échange conclu en fin d’année 2020 entre le Royaume-Uni et l’Union européenne.

Pour trivial qu’il soit, cet épisode est loin d’être anodin. Il incarne en puissance tout le défi qui attend désormais le Royaume-Uni dans sa course au large. Un mois après ce « sandwichgate », l’impact du Brexit est-il venu se fondre dans celui du coronavirus, ou finira-t-il par compromettre les espoirs du Parti conservateur aux prochaines élections législatives ?

Une première chose est sûre : ce qui subsistait des contestations de l’accord sur le Brexit a été étouffé, avec un certain flair politique, sous le double éteignoir des fêtes de fin d’année et de la lassitude des acteurs politiques des deux côtés de la Manche. Reste une réalité économique qui paraît rétive aux plus pittoresques des éléments de langage de Boris Johnson.

La Cheshire Cheese Company, une respectable fromagerie britannique qui soutenait le Brexit, a dû se résoudre depuis janvier à adjoindre un certificat vétérinaire de 180 livres sterling à chacun de ses colis livrés sur le continent. L’entreprise prévoit donc de construire ses nouveaux entrepôts en France, plutôt que dans le Cheshire. Les récriminations actuelles des secteurs de la pêche et de la viande s’expliquent par cette certification qui s’applique à tout aliment frais.

Quelques maux de tête

Qu’importe, puisque Boris Johnson a fait le pari intrépide de faire du Brexit une question strictement politique, dans un pays où le commerce jadis et la finance désormais ont longtemps fait figure de premier aiguillon. Il y a pourtant quelque chose d’éminemment politique dans la nécessité de déclarer tous les biens transitant entre la Grande-Bretagne et l’Irlande du Nord à partir du mois d’avril. C’est acter une manière de séparation commerciale qu’« aucun premier ministre anglais ne pourrait accepter », selon Theresa May elle-même.

Un sondage du quotidien conservateur Sunday Times annonçait dans le même temps qu’une majorité nord-irlandaise appelait de ses vœux un référendum de réunification irlandaise d’ici cinq ans. Le parti nationaliste écossais est quant à lui en position de force et fera campagne pour un nouveau référendum d’indépendance après les élections parlementaires du printemps. De « Global Britain » à « Little England », il n’y a qu’un pas.

Le Royaume-Uni : empêtré dans la régulation administrative

Le Royaume-Uni : empêtré dans la régulation administrative

Directeur de recherche, Institut de relations internationales et stratégiques(Iris), Paris et Saint Antony’s College, université d’Oxford

Le politiste Olivier de France déconstruit, dans une tribune au « Monde », le mythe du « Global Britain » et éclaire la réalité du millefeuille administratif qui s’impose à la Grande-Bretagne.

 

Tribune.

 

 Une bien mauvaise surprise attendait ce malheureux contingent de routiers britanniques à leur arrivée au port de Rotterdam (Pays-Bas), un lendemain de Brexit. A peine étaient-ils entrés dans le marché unique qu’ils se virent confisquer la totalité de leurs rations de sandwich au jambon par de méticuleux agents des douanes néerlandaises. La surprise, convient-il d’ajouter, est somme toute relative. Il ne s’agit là que d’une des conséquences mécaniques de l’accord de libre-échange conclu en fin d’année 2020 entre le Royaume-Uni et l’Union européenne.

Pour trivial qu’il soit, cet épisode est loin d’être anodin. Il incarne en puissance tout le défi qui attend désormais le Royaume-Uni dans sa course au large. Un mois après ce « sandwichgate », l’impact du Brexit est-il venu se fondre dans celui du coronavirus, ou finira-t-il par compromettre les espoirs du Parti conservateur aux prochaines élections législatives ?

Une première chose est sûre : ce qui subsistait des contestations de l’accord sur le Brexit a été étouffé, avec un certain flair politique, sous le double éteignoir des fêtes de fin d’année et de la lassitude des acteurs politiques des deux côtés de la Manche. Reste une réalité économique qui paraît rétive aux plus pittoresques des éléments de langage de Boris Johnson.

La Cheshire Cheese Company, une respectable fromagerie britannique qui soutenait le Brexit, a dû se résoudre depuis janvier à adjoindre un certificat vétérinaire de 180 livres sterling à chacun de ses colis livrés sur le continent. L’entreprise prévoit donc de construire ses nouveaux entrepôts en France, plutôt que dans le Cheshire. Les récriminations actuelles des secteurs de la pêche et de la viande s’expliquent par cette certification qui s’applique à tout aliment frais.

Quelques maux de tête

Qu’importe, puisque Boris Johnson a fait le pari intrépide de faire du Brexit une question strictement politique, dans un pays où le commerce jadis et la finance désormais ont longtemps fait figure de premier aiguillon. Il y a pourtant quelque chose d’éminemment politique dans la nécessité de déclarer tous les biens transitant entre la Grande-Bretagne et l’Irlande du Nord à partir du mois d’avril. C’est acter une manière de séparation commerciale qu’« aucun premier ministre anglais ne pourrait accepter », selon Theresa May elle-même.

Un sondage du quotidien conservateur Sunday Times annonçait dans le même temps qu’une majorité nord-irlandaise appelait de ses vœux un référendum de réunification irlandaise d’ici cinq ans. Le parti nationaliste écossais est quant à lui en position de force et fera campagne pour un nouveau référendum d’indépendance après les élections parlementaires du printemps. De « Global Britain » à « Little England », il n’y a qu’un pas.

Vaccination : 20 millions au Royaume-Uni , seulement 2,5 millions en France !

Vaccination : 20 millions au Royaume-Uni , seulement 2,5 millions en France !

Un total de 19,7 millions de Britanniques ont reçu une première dose de vaccin contre le COVID-19, selon les données officielles publiées samedi.

Le Royaume-Uni a fait état de 7.434 nouveaux cas et 290 morts supplémentaires en 24h00, contre respectivement 8.523 cas et 345 décès vendredi.

Brexit: le Royaume-Uni et l’Allemagne paye les conséquences

Brexit: le Royaume-Uni et l’Allemagne paye les conséquences

Les deux économistes Dorothea Bohnekamp et Holger Müller constatent, dans une tribune au « Monde », le fort recul des investissements et des échanges entre Berlin et Londres symptomatique de la désintégration des relations économiques entre les deux pays qui s‘accélère depuis cinq ans.

Tribune. 

 

Le refus du transporteur allemand DB Schenker de livrer des marchandises outre-Manche en raison de nombreux obstacles commerciaux et réglementaires apparus malgré le traité de libre-échange passé entre l’Union européenne (UE) et le Royaume-Uni paraît symptomatique de la désintégration des relations économiques entre le Royaume-Uni et l’Allemagne, qui s‘accélère depuis cinq ans.

Il a fallu peu de temps pour que les relations commerciales entre les deux pays pâtissent de l’impact du Brexit : entre 2015 et 2019, les exportations allemandes à destination de la Grande-Bretagne, en baisse de plus de 11 %, ont relégué l’économie britannique de la troisième à la cinquième place dans le commerce extérieur allemand.

L’un de ses acteurs les plus dynamiques, le secteur automobile, dont la vente de voitures et de composantes a enregistré une perte de 23 % en Grande-Bretagne durant cette période, se montre particulièrement vulnérable. Cette tendance baissière est appelée à s’intensifier en raison de la dévaluation de la livre sterling (de 13,5 %) face à l’euro, qui s’avère pourtant impuissante à relancer les ventes de produits britanniques en Allemagne, selon les chiffres fournis par la Chambre allemande d’industrie et de commerce.

Pire encore, la désorganisation plus récente des chaînes logistiques entre les deux pays, emblématique de leur forte imbrication industrielle, touche aujourd’hui plus de 54 % des entreprises allemandes implantées outre-Manche, poussant la moitié d’entre elles à rechercher de nouveaux sites de production, à en croire un sondage mené par la Chambre d’industrie et de commerce britannique.

Actuellement, on recense 2 267 entreprises allemandes, soit plus de 439 000 salariés, implantées au Royaume-Uni, et 79 % d’entre elles jugent la situation préoccupante, persuadées que le Royaume-Uni pourrait se classer parmi les économies peu attractives, juste avant… l’Iran !

Un rapport récent de la société d’audit Deloitte indique que le chiffre d’affaires (CA) de ces entreprises a baissé de 24 milliards d’euros depuis 2015 (– 12 %), en particulier celui des constructeurs automobiles (48 milliards de CA en 2019). Données confirmées par le cabinet KPMG, qui a sondé à l’automne 2020 des entreprises allemandes présentes en Grande-Bretagne : 33 % d’entre elles, touchées par l’effondrement du chiffre d’affaires en 2020 – lié bien sûr au Covid-19 – et les coûts supplémentaires générés par le Brexit, souhaiteraient délocaliser leur production vers l’Union européenne.

Royaume-Uni : le masque covid pour masquer l’échec économique de Johnson

Royaume-Uni : le masque covid  pour masquer l’échec économique de Johnson

 

Pour Sylvie Bermann, ancienne ambassadeur au Royaume-Uni, le Premier ministre britannique a caché son échec économique derrière le masque du virus. ( Interview l’Opinion)

 

 

Successivement ambassadeur en Chine, au Royaume-Uni et en Russie, Sylvie Bermann vient de publier Goodbye Britannia, Le Royaume-Uni au défi du Brexit aux éditions Stock (260 pages, 19,50 euros).

Etes-vous surprise par les premières anicroches entre le Royaume-Uni et l’Union européenne, notamment sur les vaccins ?

Non, pas du tout ! Le Brexit est un divorce douloureux après plus de quarante-sept ans de vie commune. Aujourd’hui, l’obsession de Boris Johnson est de prouver que la sortie de l’UE est bénéfique pour les Britanniques. Moyennant quoi, il explique que tout ce qui va mal est la faute du coronavirus et que tout ce qui va bien – c’est-à-dire la politique de vaccination – est grâce au Brexit. La réalité, c’est que le Brexit a des effets négatifs pour le Royaume-Uni et que ce type d’anicroche devait se produire. Ce qui a été négocié n’est pas un bon accord pour le Royaume-Uni. Les pêcheurs britanniques qui avaient pratiquement tous voté pour la sortie de l’UE sont furieux et accusent les Brexiters de leur avoir menti alors que leurs poissons et leurs fruits de mer sont en train de pourrir sur les quais. D’autres découvrent toute la paperasserie et la bureaucratie générées par le Brexit. Beaucoup d’entreprises sont encouragées à ouvrir bureaux et filiales sur le continent. Près de 800 000 personnes, dont nombre d’Européens, ont quitté le pays et les prix de l’immobilier ont baissé à Londres… C’est moins bien qu’avant !

Quant au comportement d’AstraZeneca qui explique ses retards par le fait que Bruxelles a contracté trois mois plus tard que Londres, il est problématique. Quand il y a un accord, on s’y tient quel qu’en soit le prix. Je comprends que la Commission européenne ait réagi très vivement compte tenu de la pénurie de vaccins. Maintenant, elle a fait une erreur en évoquant le recours à l’article 16 du protocole nord-irlandais (ce qui lui aurait permis de bloquer les exportations de doses produites par le groupe pharmaceutique sur le territoire de l’UE transitant par l’Irlande du Nord) sans en parler à Dublin. Ce que Londres n’a pas manqué de monter en épingle pour des raisons politiques. C’était une erreur vite reconnue par Ursula von der Leyen. Il y aura d’autres incidents de ce type d’autant que la pandémie ajoute un aspect très émotif à la situation. Il faut toutefois reconnaître qu’en matière de vaccins, ils ont mieux géré l’affaire que nous.

Que pensez-vous du refus de Londres d’accorder le statut d’ambassadeur au représentant de l’UE au Royaume-Uni ?

C’est totalement scandaleux parce que tous les pays y compris la Chine, la Russie et les Etats-Unis, qui pourraient être les plus réticents, ont accepté d’accorder le statut d’ambassadeur au représentant européen. Et quand les Britanniques étaient membres de l’UE, ils soutenaient ce statut dans le monde. C’est une mauvaise manière et c’est tout à fait mesquin.

« La seule chose qui sauvera Boris Johnson cette année, c’est que son pays va assurer la présidence du G7 et accueillir la Cop-26 sur le changement climatique »

Les réticences d’Emmanuel Macron à l’égard du vaccin d’AstraZeneca ont relancé le « french bashing »…

Il est récurrent. Il a dominé toutes la période de négociation de l’accord sur le Brexit. On revient à ce qu’on disait au Moyen Âge : « always blame the French » ! A l’époque où Angela Merkel avait des positions beaucoup plus dures que les nôtres, c’était quand même la France qui était accusée. Il y a et il y aura toujours des tensions. C’est une relation amour-haine, faite de rivalité et de comparaisons car nous sommes des pays de taille et de statut comparables dans le monde, que cela soit économiquement ou comme membres permanents du conseil de sécurité, puissances nucléaires et pays ayant des capacités de projection militaire. Mais nous avons besoin de continuer à avoir une vraie relation et à échanger avec les Britanniques, notamment dans les domaines de la défense et de la sécurité.

Comment pensez-vous que le Royaume-Uni va pouvoir se placer sur la scène internationale ?

Boris Johnson va continuer à mettre les difficultés du Brexit sous le tapis de la Covid. Il parle de négocier de nouveaux accords commerciaux mais il n’a pas réussi avec les Etats-Unis et « good luck » pour en trouver un avec la Chine ! Adhérer au traité de libre-échange transpacifique comme il l’aspire est purement symbolique. Aujourd’hui, on parle de la rivalité entre la Chine et les Etats-Unis, avec l’Union européenne comme puissance d’équilibre entre les deux. On ne parle pas du Royaume-Uni. La seule chose qui sauvera Boris Johnson cette année, c’est que son pays va assurer la présidence du G7 et accueillir la Cop-26 sur le changement climatique.

Covid Royaume-Uni : plus de 100.000 morts

Covid  Royaume-Uni : plus de 100.000 morts

 

Le Royaume-Uni qui a une population à peu près voisine de celle de la France entre parenthèses ( 66 millions pour le Royaume-Uni) détient cependant le triste record de plus de 100 000 morts depuis le début de la pandémie, c’est 25 000 morts de plus que la France.

 

Un bilan évidemment catastrophique largement dû à la gestion complètement irresponsable de Boris Johnson qui a l’image de Trump  a longtemps minimisé l’importance voire même l’existence de la pandémie. Depuis, le premier ministre britannique s’efforce de rattraper sa bévue en imposant des mesures très restrictives et en accélérant la vaccination.

Malgré le troisième confinement décrété le 5 janvier, la situation sanitaire reste donc critique même si un reflux des contaminations est observé depuis ce nouveau tour de vis. Sous le feu des critiques pour sa gestion de la crise et ses multiples revirements, Boris Johnson envisage de nouvelles mesures avec un bouclage plus serré des frontières. Un test PCR négatif et un isolement de dix jours sont déjà obligatoires pour entrer dans le pays mais le gouvernement pourrait vite annoncer une quarantaine obligatoire de dix jours dans des hôtels pour les voyageurs arrivant au Royaume-Uni. Il reste à savoir si cela concernera tous les arrivants ou seulement ceux en provenance de pays à risques, option vers laquelle Londres semblait se diriger dans un premier temps.

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Coronavirus Royaume-Uni : Plus de 30.000 contaminations en 24 heures

 Coronavirus Royaume-Uni : Plus de 30.000 contaminations en 24 heures

30.004 nouveaux cas annoncés dimanche pour la COVID-19 et de 610 décès depuis la veille, selon les données officielles.( À comparer aux 25 000 environs maintenant en France en 24 heures)

Le nombre total des décès s’élève désormais à 97.939 depuis le début de la pandémie, le bilan le plus lourd parmi les pays européens.

Le Royaume-Uni, qui a été le premier pays au monde à lancer une campagne de vaccination contre le COVID-19, a dit avoir vacciné 491.970 personnes dimanche avec la première dose du vaccin, un record journalier.

Au total, 6,353 millions de personnes ont reçu la première dose du vaccin contre le COVID-19 au Royaume-Uni.

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