Archive pour le Tag 'Royal'

Page 3 sur 9

Européennes : Ségolène Royal dit non au PS

Européennes : Ségolène Royal dit non au PS

 

Pour les européennes une maladie contamine tous les partis à savoir la fuite devant la responsabilité de la tête de liste. Bayrou vient de faire connaître sa position pour la majorité, il refuse d’être leader. Il en est de même pour le rassemblement national ;  Marine Le Pen cherche à se faire remplacer. Même chose aussi chez les républicains ;  Wauquiez cherche encore le profil idéal. Enfin au parti socialiste certain pensaient solliciter Ségolène Royal au moins pour  sauver les meubles. Le problème c’est que les grands leaders n’ont pas envie de porter le chapeau soit d’une défaite électorale, soit d’un score assez médiocre. C’est particulièrement vrai pour le parti socialiste en voie de décomposition. Ségolène tente d’expliquer son refus «Aujourd’hui, ça n’est ni mon objectif ni mon état d’esprit ni mon envie», a-t-elle expliqué, assurant qu’elle n’envisageait «pas du tout» de mener de nouveau combat électoral. Ses proches n’y voient pourtant pas un refus définitif. «Ce qu’elle ne veut pas c’est être la roue de secours du PS», avance un ses lieutenants qui confirmait dimanche soir au Figaro qu’elle se donnait jusqu’à janvier pour clarifier ses intentions. Tout en précisant: «Si elle se lance, c’est seulement dans le cadre de la révolution environnementale, avec des ONG». C’est-à-dire avec le soutien du PS, mais sans les contraintes de l’appareil.  Ce scrutin européen est particulièrement périlleux. D’abord l’abstention bat des records, à peine un électeur sur deux consent à se déplacer. Ensuite cette consultation est souvent une sorte de d’exutoire pour protester contre des sujets très divers voir très contradictoires. Et contrairement à ce qu’on affirme les électeurs ne se situeront pas uniquement entre fédéralistes et progressistes. Une partie d’entre eux va se servir de cette élection référendum pour exprimer une opposition globale et une méfiance vis-à-vis des partis traditionnels. Ségolène Royal pourrait être tentée de prendre cette tête de liste d’une part parce qu’elle ne joue plus qu’un rôle très marginal en politique (seulement ambassadrice chargée de la négociation internationale pour les pôles !) d’autre part aussi parce que Hollande, lui aussi, prépare sa rentrée. Le danger serait de faire un score très médiocre qui pourrait porter atteinte à Ségolène qui croit encore à son avenir national voire international

 

Européennes : Ségolène Royal pour sauver le PS ?

Européennes : Ségolène Royal pour sauver le  PS ?

A défaut de rejoindre Macron, Ségolène Royal pourrait bien être la solution pour  d’éviter le naufrage du parti socialiste aux européennes. On sait que Benjamin Griveaux a pris contact avec l’ancienne candidate à la présidence de la république pour lui proposer une entrée dans le gouvernement de Macron. Mais devant la perte de crédibilité du pouvoir actuel, Ségolène Royal ne semble pas disposée à répondre favorablement à la demande de la majorité. L’intéressée est également sollicitée par le parti socialiste, qui lui aussi est en recherche d’une tête de liste un peu crédible. Il faut noter d’ailleurs que tous les partis politiques sont  à la recherche de cette miraculeuse tête de liste qui leur permettrait soit de confirmer leur audience, soit de limiter la casse. Le parti en marche cherche sa tête de liste comme les républicains, le rassemblement national ou encore les insoumis de Mélenchon. Ce scrutin européen est particulièrement périlleux. D’abord l’abstention bat des records, à peine un électeur sur deux consent à se déplacer. Ensuite cette consultation est souvent une sorte de d’exutoire pour protester contre des sujets très divers voir très contradictoires. Et contrairement à ce qu’on affirme les électeurs ne se situeront pas uniquement entre fédéralistes et progressistes. Une partie d’entre eux va se servir de cette élection référendum pour exprimer une opposition globale et une méfiance vis-à-vis des partis traditionnels. Ségolène Royal pourrait être tentée de prendre cette tête de liste d’une part parce qu’elle ne joue plus qu’un rôle très marginal en politique (seulement ambassadrice chargée de la négociation internationale pour les pôles !) d’autre part aussi parce que Hollande, lui aussi, prépare sa rentrée. Le danger serait de faire un score très médiocre qui pourrait porter atteinte à Ségolène qui croit encore à son avenir national voire international

 

 

 

Ségolène Royal repeint en vert la suppression de l’ISF

Ségolène Royal repeint en vert la suppression de l’ISF

 

L’ancienne ministre de l’Écologie Ségolène Royal (PS) continue de tout mélanger et propose d’affecter les des allégements fiscaux en direction des investissements verts. Celle qui a laissé une facture de 200 millions d’impayés lorsqu’elle était présidente de la région Poitou Charente montre une nouvelle fois son incompétence financière totale. On voit mal comment on pourrait contraindre des bénéficiaires d’allégement fiscaux à les  consacrer à des investissements environnementaux. C’est un peu comme si on proposait de réduire l’impôt sur le revenu ou la TVA à condition  que cet allégement aille en direction de financement vert. La vérité c’est que Ségolène Royal qui espérait prendre la présidence d’une grande organisation internationale a vu sa candidature rejetée partout et qu’elle tente donc d’exister avec des propositions incohérentes qui mélangent tout et en plus en ajoutant une dose de populisme au parfum nauséabond. Ségolène Royal a en effet proposé dimanche que les allègements fiscaux accordés par le gouvernement aux revenus financiers soient « exclusivement réservés aux investissements verts », sous peine d’ »alourdir les inégalités sociales ». »C’est une proposition que je mets sur la table : s’il doit y avoir allègements fiscaux sur la fortune financière, sur les mouvements financiers et sur les revenus du capital, ces allègements doivent être exclusivement réservés aux investissements verts, à la finance verte », a expliqué Ségolène Royal sur France Inter. « Ça serait très intelligent », a-t-elle estimé, évoquant « un effet levier majeur pour réaliser ce qui a été décidé dans l’accord Paris sur le climat, c’est-à-dire la réorientation de la finance mondiale vers l’investissement vert». Selon l’actuelle ambassadrice pour les pôles, cela permettrait aussi à la Place de Paris de devenir celle de la finance verte, « puisque nous serions les premiers à faire une fiscalité verte sur la fortune financière ». « Tout le reste n’a aucune raison d’être, parce qu’il n’y a aucune contrepartie, donc c’est un élément d’alourdissement des inégalités sociales », a-t-elle tranché rappelant que ces quelque 4,5 milliards d’allègements fiscaux représentaient « 40% du budget des universités », elle a jugé que cet argent serait, dans ce cas, « mieux placé dans les universités » dont on se demande bien ce qu’il ce qu’elle devienne faire dans ce débat !

Ségolène Royal : on efface l’ardoise de Poitou-Charentes

Ségolène Royal : on efface l’ardoise de Poitou-Charentes

 

Pour Ségolène Royal, la justice a décidé d’effacer l’ardoise qu’elle a laissée lorsqu’elle était présidente de l’ancienne région Poitou-Charente- entre 2004 et 2014. Une ardoise qui se caractérisait notamment par des engagements financiers particulièrement hasardeux notamment en matière d’endettement et au final une ardoise plus de 100 millions d’impayés. Le tribunal administratif a pardonné ses péchés à Ségolène Royal, un tribunal administratif qui penche souvent du côté du manche comme par exemple quand il annule les amendes fiscales des multinationales de l’Internet. Il est vrai que s’il fallait sanctionner toutes les erreurs de Ségolène Royal, la justice aurait beaucoup de travail à faire. Exemple le plus significatif étend celui de la politique énergétique complètement inapplicable et qui va coûter une fortune à la France pour faire plaisir à quelques écolos bobos. Le pire c’est que la loi de transition énergétique ne sera pas remise en cause mais qu’elle ne sera jamais appliquée concernant la limitation de la production d’électricité d’origine nucléaire. Qui n’empêchera pas de jeter 40 milliards par la fenêtre pour construire des éoliennes inefficaces au plan énergétique mais qui font plaisir aux écolos politisés. Notons que d’une manière générale les politiques sont rarement tenues pour responsables des erreurs de gestion voire  des malversations. Il faut des cas extrêmes pour  la justice sanctionne les dérives comme dans le cas des Balkany. L’opposition de droite au Conseil régional de Nouvelle Aquitaine a donc annoncé jeudi avoir été déboutée par le tribunal administratif de Bordeaux, auquel elle réclamait l’autorisation d’agir en justice contre les responsables de cette dégradation. Le groupe LR-CPNT, présidé par l’adjointe d’Alain Juppé à la mairie de Bordeaux Virginie Calmels, avait saisi le juge administratif après le refus d’engager des poursuites de la région Nouvelle Aquitaine, qui comprend désormais les anciennes régions Aquitaine, Limousin et Poitou-Charentes. »La demande d’autorisation d’agir en lieu et place de la région Nouvelle Aquitaine présentée par Mme Calmels et autres est rejetée », indique le tribunal dans son jugement. Ce type de procédure ne permettant pas de faire appel ou de se pourvoir en Cassation « qu’en vertu d’une nouvelle autorisation », le groupe LR/CPNT estime dans un communiqué que « le tribunal administratif laisse les responsables impunis ». La procédure engagée visait le directeur financier de l’ancienne région et les responsables politiques de l’époque. Le groupe LR/CPNT regrette « que le préjudice financier très élevé n’ait pas été pris en compte ». « Nous sommes contraints de prendre acte de cette décision défavorable qui met à l’abri de toute poursuite pénale les auteurs politiques de ces actes délictueux, les exonérant ainsi de toute responsabilité devant leurs concitoyens », indique le communiqué. Les élus se reposaient sur le rapport de la Chambre régionale des comptes (CRC) présenté le 19 décembre dernier et qui faisait état d’une situation financière dégradée dans l’ancienne région dont Ségolène Royal avait la charge jusqu’à sa nomination en 2014 comme ministre de l’Environnement. Les responsables du groupe LR/CPNT avaient dénoncé en mars dernier une « cavalerie budgétaire » qui avait eu pour effet de faire passer la capacité de désendettement de la région Nouvelle-Aquitaine de 4,5 ans en 2015 à 7,5 ans en raison de l’absorption de Poitou-Charentes.

Ségolène Royal : un avenir politique congelé

Ségolène Royal : un avenir politique congelé

 

Ségolène Royal s’est beaucoup agitée auprès des organisations internationales pour obtenir un poste à la hauteur de ses compétences notamment auprès de l’ONU. Malheureusement pour elle ses positions souvent anachroniques et son caractère ingérable lui ont refermé la porte de ses espérances.  Il faut aussi reconnaître que François Hollande ne s’est pas trop démené pour lui trouver cette responsabilité internationale ; en cause le fait que la crédibilité du président français était  elle aussi très entachée auprès de la communauté internationale. Lui-même ne peut guère espérer une mission politique mondiale un peu significative. Du coup, il a fallu gérer l’activisme de Ségolène Royal qui ne cessait de tirer les sonnettes pour se recaser. La solution a été trouvée en lui confiant un poste très symbolique concernant les négociations portant sur les pôles Arctique et Antarctique. Une manière de satisfaire une ambition politique toujours un peu démesurée et en même temps de l’éloigner de la scène française où elle ne répond pas manquer « C’est une très belle mission. » L’ancienne ministre de l’Ecologie Ségolène Royal a annoncé, mercredi 5 juillet, qu’elle allait être nommée ambassadrice de France chargée des négociations internationales pour les pôles Arctique et Antarctique. Ce poste était précédemment occupé par Michel Rocard, mort en 2016. Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, le lui a  »confirmé», a déclaré Ségolène Royal lors de l’émission « Questions d’info », commune à LCP, franceinfo, Le Monde et l’AFP. « C’est ce qu’on m’a proposé et c’est ce que j’ai accepté. » La nomination interviendra,  »je pense, au Conseil des ministres de la semaine prochaine », a précisé l’ancienne ministre, présidente de la COP21 qui annonce elle-même sa nomination.

 

 

Royal au chômage faute de direction du PNUD

Royal au chômage faute de direction du PNUD

 

 

Ce n’est pas véritablement un drame social mais Ségolène Royal risque de se retrouver au chômage. Elle avait en effet visé plusieurs postes internationaux mais sa candidature ne semble pas recueillir un grand enthousiasme. Il faut dire que ses  sorties anachroniques, ses  approximations, ses  contradiction aussi ont nui à l’image de la ministre de l’écologie. En outre, sa gestion financière catastrophique de la région Poitou Charente lorsqu’elle était présidente n’a pas manqué d’interroger sur ses compétences en matière de gestion.  Dernier élément sans doute : Ségolène Royal ne représente plus grand-chose politiquement puisque son parti sera complètement marginalisé lors des présidentielles pour atteindre à peine 10 % des intentions de vote.  L’Allemand Achim Steiner devrait donc être nommé directeur du Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD), douchant les espoirs de la ministre française de l’Environnement, Ségolène Royal, d’occuper cette fonction. »Il y a un jury qui s’oriente vers ça », a-t-elle reconnu mercredi sur France 5. « Je le regrette bien sûr, ça ne correspond pas à ce qui avait été dit mais ça c’est la vie. » Ségolène Royal a ajouté que la procédure n’était « pas terminée » et jugé surprenant que ce soit un homme qui obtienne le poste alors qu’il était selon lui promis à une femme. « De toute façon, je trouverai l’opportunité de mettre au service du combat climatique et des enjeux internationaux ma force de conviction », a-t-il expliqué. L’ex-compagne de François Hollande avait officialisé sa candidature le 24 mars à New York, expliquant qu’elle inscrivait cette candidature dans la continuité de la présidence de la 21e conférence des Nations unies sur le climat (COP21), qu’elle a assumée à la suite de Laurent Fabius.

 

Fessenheim: la fermeture de Ségolène Royal : du pipeau

Fessenheim: la fermeture de Ségolène Royal : du pipeau

 

Alors que le conseil d’administration d’EDF s’est prononcé contre la fermeture de Fessenheim tant que le père de Flamanville ne sera pas opérationnel (pas avant 2020 au moins, Ségolène Royal persiste et signe pour faire croire que ça te fermeture est d’ores et déjà décidés. Elle a d’ailleurs annoncé qu’elle sortirait un décret signifiant la fin de Fessenheim de la centrale visée. En réalité, la ministre de l’Ecologie sait qu’elle ne pourra pas acter l’arrêt de la centrale avant le 7 mai. La loi impose que ce soit EDF qui en fasse la demande officielle. Or, cette option n’a pas été retenue jeudi. Lors du conseil d’administration, « le gouvernement a tenté d’imposer à l’entreprise de faire cette demande sans délai », explique un administrateur d’EDF. Même si le décret était signé, nul doute qu’il serait attaqué au conseil d’Etat par les syndicats. « On saisira toutes les voies et moyens pour poursuivre l’exploitation de Fessenheim». « Et nul doute qu’il sera cassé par le conseil d’Etat puisque la loi est très clair » ajoute un autre administrateur d’EDF. Mais entre le recours et la décision administrative, il s’écoulera plusieurs mois… Ségolène Royal a déjà eu recours à cette technique qui permet de gagner du temps pour sauver la face politiquement. En juillet 2014, quelques semaines après sa nomination au ministère de l’Ecologie, elle avait gelé les tarifs de l’électricité alors qu’une hausse de 5% avait été programmée par son prédécesseur Delphine Batho. Avant que le Premier ministre ne décide de les augmenter de seulement 2,5%. Deux décisions que le conseil d’Etat avait cassées.

Ségolène Royal en justice pour cavalerie budgétaire

Ségolène Royal en justice pour cavalerie budgétaire

 

Dépôt de plaintes contre les responsables de la dégradation des comptes régionaux de l’ex-région Poitou-Charentes dirigée par Ségolène Royal de 2004 à 2014 par  l’opposition de droite au Conseil régional de Nouvelle Aquitaine Les élus se reposent sur le rapport de la Chambre régionale des comptes (CRC) présenté le 19 décembre dernier et qui faisait état d’une situation financière dégradée dans l’ancienne région dont Ségolène Royal avait la charge et qui a été intégrée dans la Nouvelle-Aquitaine (Aquitaine, Limousin, Poitou-Charentes). « La région Poitou-Charentes a signé pour 197 millions d’euros d’emprunts toxiques dont 46 millions d’euros d’emprunts très toxiques, et 97 millions d’euros moyennement toxiques et la défaisance de ces prêts est estimée aujourd’hui à 46 millions d’euros », a dit Yves d’Amécourt, vice-président du groupe LR-CPNT, lors d’une conférence de presse. Il a dénoncé une « cavalerie budgétaire » qui a eu pour effet de manière instantanée de faire passer la capacité de désendettement de la région Nouvelle-Aquitaine de 4,5 ans en 2015 à 7,5 ans en raison de la situation en Poitou-Charentes.  Parmi les autres griefs retenus figurent l’absence de délégation de signature du directeur du budget, l’absence de mise en concurrence des établissements bancaires avant la contraction de ces emprunts et la violation des règles d’information de l’assemblée. La Chambre avait aussi chiffré à 111,6 millions d’euros les retards de paiement et soulignait que de nombreux créanciers de l’ancienne Poitou-Charentes avaient été mis en difficulté. Le groupe d’opposition doit faire une demande au président socialiste de la région, Alain Rousset, d’engager les poursuites en déposant une plainte auprès du procureur de la République et de saisir le procureur financier près la CRC pour que celui-ci puisse saisir la Cour de discipline budgétaire et financière. La procédure administrative implique que la région Nouvelle Aquitaine engage les poursuites. En cas de refus, le groupe LR-CPNT devrait alors se rapprocher du tribunal administratif pour obtenir l’autorisation de se substituer à la région.  Ségolène Royal a pour sa part dénoncé une « violente campagne de dénigrement » et estimé, en se reposant notamment sur le fait que l’insincérité des comptes n’avait pas été retenue par la CRC, que « les accusations jetées en pâture pour discréditer sans preuve sont ainsi clairement démenties. »  « On est sur un champ de mines », avait répondu Alain Rousset qui se demandait « si on est allé à la même école pour apprendre à lire et à compter. »

Présidentielle : Ségolène Royal pour Emmanuel Macron

Présidentielle : Ségolène Royal pour Emmanuel Macron

Le soutien de Ségolène Royal pour Macon se précise de plus en plus. Une nouvelle fois, elle a réaffirmé qu’elle pourrait ne pas soutenir le vainqueur de la primaire de gauche est finalement apporter son soutien à Emmanuel Macron. En cause, son désaccord sur le fond, évidemment total, avec le gauchiste Benoît Hamon mais aussi son hostilité à Valls dont l’autoritarisme lui paraît incompatible avec la démarche participative qu’elle propose. Ce soutien serait évidemment un coup dur pour le vainqueur de la primaire du PS et préfigurerait sans doute l’éclatement de ce parti. Tout dépendra en réalité des sondages.  S’il se confirme que le candidat du parti socialiste ne peut atteindre la barre des 10 % au premier tour des présidentielles et que macro, lui est à 20 % voire est en capacité de se qualifier pour le second tour alors on peut prévoir la mort du parti socialiste. Pour les législatives, nombre de députés socialistes actuels rejoindront Macon pour sauver leur mandat ;  un Macron  qui risque de par ailleurs d’être un peu encombré par ses conversions de dernière heure. Ségolène Royal va-t-elle soutenir le fondateur du mouvement « En Marche ! » à l’élection présidentielle ? Si la ministre de l’Environnement avait refusé jusqu’à présent de l’affirmer ainsi, elle a fait un pas de plus ce mercredi 25 janvier sur BFMTV.  Interrogée sur BFM mercredi sur son intention d’appeler à voter ou non pour le vainqueur de la primaire de la gauche, Ségolène Royal n’a pas souhaité répondre clairement : « Je n’ai pas à lancer d’appel ou pas d’appel, a-t-elle rétorqué. On verra quelle est la situation politique, comment les choses s’organisent« . L’ex-candidate à l’élection présidentielle de 2007 a confié qu’elle n’était pas certaine de soutenir celui qui sortira vainqueur du second tour le dimanche 29 janvier.  »Ça dépend de ce qu’il a à dire, ça dépend du processus. Moi ce que je soutiendrai, c’est le rassemblement. Avec le vainqueur des primaires, bien évidemment ». « Ou avec Emmanuel Macron ? », lui a alors demandé son interlocuteur. « Ou avec Emmanuel Macron« , a-t-elle affirmé, sans hésiter. Dans l’hypothèse où l’ex-ministre de l’Économie bénéficierait d’une sévère avance dans les enquêtes d’opinion par rapport au candidat de la primaire, le soutiendrait-elle ? « En tout cas il faut se réunir et se dire ‘Comment fait-on pour assurer la présence de la gauche au second tour de l’élection présidentielle ?’ », a répondu Ségolène Royal, ne rejetant pas l’idée selon laquelle elle pourrait se ranger derrière celui qu’elle qualifie pour sûr être un homme de gauche.  »Ça ne fait aucun doute », a-t-elle précisé.

Électricité : Ségolène Royal veut augmenter les tarifs

Électricité : Ségolène Royal veut augmenter les tarifs

Curieux, Ségolène Royale qui se fait souvent le champion de la défense des consommateurs veut cette fois augmenter les tarifs d’électricité de manière plus importante que ne le propose le régulateur. Ségolène Royal aurait voulu que les tarifs augmentent de 3 % tandis que la commission de régulation de l’énergie veut la limiter à 2 %. En apparence la discussion paraît technique et l’enjeu peu important. Enfin le différend masque une situation financière catastrophique d’EDF et de sa filiale ENEDIS. (Ancienne RDF rebaptisée) car le groupe EDF est au bord de la faillite. La différence de 1 % sur les tarifs et de taille si l’on se fie à l’inflation de l’ordre de 1%. 1 %. Ségolène Royal, qui juge «indispensable que, dans le cadre d’un niveau du tarif stable, sa structure évolue pour favoriser les bonnes pratiques de la transition énergétique», compte donc «examine(r) les suites à donner (…) pour que les tarifs puissent mieux prendre en compte ces évolutions dès 2017, et notamment les conditions d’une nouvelle délibération». La CRE a fixé fin 2016 ces tarifs, dits «Turpe distribution», qui déterminent la rémunération d’Enedis (ex-ERDF), filiale d’EDF en charge du réseau français de distribution d’électricité (lignes moyenne et basse tension). Ce Turpe représente environ un tiers d’une facture d’électricité. Ces sommes financent les investissements sur le réseau d’électricité. En novembre, la CRE avait proposé une augmentation correspondant à une majoration de 2 % du prix de l’électricité payée par le consommateur. Insuffisant pour Enedis, la filiale d’EDF en charge du réseau de distribution. Mardi, comme la loi l’y autorise, Ségolène Royal a demandé à la CRE de revoir sa copie. Quarante-huit heures plus tard, retour à l’envoyeur: le gendarme de l’électricité, auquel la loi réserve le dernier mot dans ce dossier, a indiqué qu’il maintenait sa décision. L’évolution souhaitée par l’exécutif «conduirait à une hausse de plus de 3% de la facture des particuliers». Il a rappelé que sa décision de fin 2016 limiterait cette hausse à 2%. À travers ce différend autour de l’évolution des tarifs resurgit évidemment la situation financière catastrophique du groupe EDF. Il faut d’abord apurer une énorme dette de 40 milliards, ensuite trouver 50 milliards pour les travaux permettant de prolonger la durée de vie du parc nucléaire actuel. Financer aussi au moins en partie les 25 à 50 milliards du site d’enfouissement des déchets nucléaires de Bure en Moselle enfin faire face à un besoin de financement de 200 milliards à terme pour le renouvellement du parc nucléaire. L’électricien doit racheter Areva NP, le pôle réacteurs et services d’Areva dans le cadre de la restructuration de la filière nucléaire française. En clair EDF ne pourra jamais faire face seule à ces défis mêmes avec une augmentation régulière du prix de ‘l’électricité  (il est prévu une augmentation moyenne de 2,5 % par an  pendant plusieurs années) ou par des seules suppressions d’effectifs.

Ségolène Royal enfonce à nouveau Manuel Valls

Ségolène Royal enfonce à nouveau Manuel Valls

 

Non seulement Ségolène Royal manifeste son intérêt la démarche d’Emmanuel Macron mais elle ne manque pas une occasion pour enfoncer Manuel Valls avec lequel elle souvent été en conflit. En désaccord sur le fond en particulier en  particulier concernant la question environnementale mais aussi et peut-être surtout sur la forme car la posture d’autoritarisme de Valls a heurté la démarche participative de Ségolène. Une nouvelle fois Ségolène Royal a profité dimanche du grand rendez-vous d’Europe 1 pour s’offusquer de la brutalité de Manuel Valls avec l’emploi inconsidéré pour elle de l’article 49… elle s’est aussi interrogée sur la sincérité de l’intéressé quand il propose maintenant de le supprimer totalement ou presque (sauf sur la question budgétaire). Des mots très durs qui contribuent à plomber la campagne de Manuel Valls. Concernant cette utilisation du 49–trois elle déclare : C’est difficilement compréhensible. Ça n’a pas été compris de l’opinion», estime Ségolène Royal, interrogée sur la position de Manuel Valls, qui, à Matignon, a contourné cinq fois le vote du parlement pour imposer la Loi Travail, avant d’annoncer qu’il voulait désormais supprimer l’article 49.3 et de se plaindre d’avoir été contraint de l’employer. «Je n’ai aucune raison de faire le procès en sincérité des uns et des autres, ça doit être vrai s’il le dit», comment sans conviction son ancienne collègue du gouvernement. «C’est vrai que l’on a beaucoup souffert les uns et les autres. On a beaucoup souffert du 49-3, même en tant que membre du gouvernement. Parce que c’est vrai que tout le travail positif que l’on faisait à côté s’est trouvé totalement étouffé par les manifestations et les protestations ; Les Français avaient déjà subi les épreuves du terrorisme, les forces de l’ordre étaient déjà fatiguées épuisée, donc cette séquence-là, je l’ai personnellement très mal vécue», insiste encore Ségolène Royal. «En plus il y a eu des policiers blessés, il y a eu cette image de voiture de police incendiée avec des policiers qui ont failli être pris à l’intérieur. Ces images ont fait le tour du monde et donné une image de la France terrible. Il y a des gens qui ont perdu des yeux dans les manifestations, des policiers blessés, c’était trop… Les Français ont aussi droit à un peu de bonheur, un peu d’apaisement», assène encore la ministre. Avant de conclure sur un coup de grâce «Je crois que les stratégies qui consistent à mettre des tensions dans la société sont de mauvaises stratégies, et le 49.3 ne peut pas être utilisé contre notre propre majorité parlementaire».

Des Vignettes anti-pollution !!!! : (Royal)

Des Vignettes anti-pollution !!!! : (Royal)

Cri de victoire pour Ségolène Royal qui prévoit que 4 millions de véhicules seront équipés de vignettes anti pollution au mois de mars. Des vignettes qui deviendront obligatoires en janvier à Paris et destinées à différencier la circulation non seulement à Paris mais aussi dans d’autres grandes villes. Il faut évidemment se réjouir de voir la problématique environnementale et sanitaire mieux prise en compte. Les récents pics de pollution dans pratiquement toute la France ont d’ailleurs confirmé l’urgence de mettre en place une politique visant à améliorer la qualité de l’air. Une qualité de l’air grandement affecté par les émissions polluantes de l’automobile et en particulier du diesel. Pour autant la vignette en tant que telle ne constitue pas une véritable orientation stratégique car elle ne s’attaque pas aux modes de motorisation des véhicules mais limite seulement l’utilisation avec des discriminations sociales et géographiques discutables. Une véritable politique pour lutter de manière efficace, c’est-à-dire significative et durable, contre les émissions polluantes aurait nécessité d’abord de fixer un terme à l’utilisation du diesel pour le transport individuel, par exemple 15 ans. Ensuite d’interdire aussi les véhicules à essence dans un délai par exemple de 25 ans. De quoi permettre aux automobilistes  d’amortir leur véhicule actuel et de faciliter la restructuration du mode de production des constructeurs. Par ailleurs un tel délai permet d’espérer des progrès technologiques notoires pour l’autonomie des véhicules électriques, aussi pour leur compétitivité. Enfin, il est clair que la part de l’automobile en zone urbaine très dense ne pourra diminuer sans offre  alternative de qualité et compétitive de la part des transports collectifs. Or sur ce point le mode de financement des transports côté des transports collectifs est à bout de souffle témoin par exemple l’état du réseau en région parisienne. Le cri de victoire de Ségolène Royal apparaît donc un peu dérisoire   »On est sur une moyenne de 40.000 commandes par jour, et donc, à ce rythme, nous devrions dépasser les quatre millions de véhicules équipés au mois de mars », s’est félicitée la ministre de l’Environnement Ségolène Royal.  Ces vignettes, à coller sur un pare-brise de voiture ou une fourche de moto, seront obligatoires à Paris à partir du 16 janvier et Ségolène Royal a indiqué avoir demandé aux préfets de généraliser par arrêtés les règles de « circulation différenciée » d’ici au 7 avril. Les vignettes anti-pollution « Crit’Air » pour véhicules ont déjà été commandées à 1,4 million d’exemplaires, a révélé jeudi la ministre de l’Environnement Ségolène Royal, en qualifiant de   »prise de conscience citoyenne » ce qui n’est en fait qu’une contrainte réglementaire bien insuffisante.

(Avec AFP)

Ségolène Royal pour Macron

Ségolène Royal pour  Macron

 

C’est la seconde fois en peu de temps que Ségolène Royal manifeste son intérêt pour le projet de Macron. Sans doute pas un hasard car sur le plan pédagogique la démarche de Macron présente des similitudes avec la campagne qu’avait menée Ségolène. La démocratie participative de Macron présente en effet des ressemblances évidentes avec celle de Ségolène Royal. Autre sujet qui justifie sans doute le soutien implicite de Ségolène Royal pour Macron, sa détestation de Manuel Valls avec lequel elle s’est souvent opposée en raison de ses positions sur le fond mais aussi de son autoritarisme. Ce pourrait bien être un virage dans la campagne de Macron. Si d’autres responsables devaient basculer vers son mouvement « en marche » alors  l’hémorragie du PS vers Macron pourrait s’amplifier. En cause,  pas nécessairement l’élection présidentielle mais les élections législatives qui vont suivre. Or on sait que le parti socialiste qui dispose environ de 250 députés aujourd’hui risque de tomber à 50 voir 30. Du coup certain seront sans doute tentés  de recueillir le soutien de Macron pour sauver leur investiture. Selon les prévisions y compris du PS, les trois quarts des circonscriptions sont en effet menacés. La ministre de l’Environnement, Ségolène Royal, a donc de nouveau dit mercredi tout le bien qu’elle pensait du projet d’Emmanuel Macron tout en égratignant Manuel Valls, autre candidat à l’élection présidentielle du printemps. Interrogé à son sujet, le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll a jugé « respectable » pour les ministres de s’engager en vue des échéances électorales, à condition de donner priorité au travail gouvernemental. Sur France 2 mercredi matin, Ségolène Royal a dit observer « avec bienveillance » le projet d’Emmanuel Macron, engagé dans la course à l’Elysée sans passer par la primaire de la gauche, à la différence de l’ex-Premier ministre Manuel Valls. « J’ai un grand respect du débat démocratique, je regarde, j’écoute, je ne demande qu’à être convaincue », a déclaré celle qui accéda au second tour de l’élection présidentielle en 2007. « Je jugerai la cohérence entre le discours et les actes, ce qu’il faut c’est de la créativité mais aussi de la crédibilité », a-t-elle ajouté. La ministre de l’Environnement a rappelé son désaccord avec Manuel Valls dans le dossier de la pollution aux « boues rouges » dans la région de Marseille. »Il faut faire preuve de courage, résister aux différents lobbies, ce n’est pas toujours ce qui a été fait – souvenons-nous de l’accord donné par Manuel Valls sur le rejet des boues rouges en Méditerranée face au chantage à l’emploi qui n’a pas de sens car détruire la nature, c’est détruire l’emploi », a dit Ségolène Royal. Elle s’est montrée beaucoup plus magnanime avec Emmanuel Macron, qui a quitté le gouvernement avant l’été pour lancer son mouvement « En Marche ». « J’observe avec bienveillance ce qui est fait, ce qui est dit, c’est quelqu’un tourné vers le futur, qui essaye d’inventer le futur, qui connaît bien les enjeux de la mondialisation », a-t-elle dit au sujet de l’ex-ministre de l’Economie. « Le moment venu, il faudra le rassemblement des forces progressistes, des forces de gauche, des forces de la créativité ».

Diesel : interdiction en 2025, une bonne idée (Ségolène Royal)

Diesel : interdiction   en 2025, une bonne idée (Ségolène Royal)

Ségolène Royal approuve la décision Hidalgo d’interdire le diesel à partir de 2025 et considère que c’est une bonne idée. Mais sans perspective de nouvelles contraintes applicables à l’ensemble du territoire. Une sorte de volontarisme attentiste qui catégorise Ségolène Royal. Volontariste dans ses déclarations mais attentiste dans sa politique. Il serait pourtant opportun de fixer une date pour la fin du diesel par exemple dans 10 ou 15 ans afin de permettre les restructurations nécessaires chez les constructeurs automobiles en France qui compte tenu de la fiscalité ont beaucoup trop misé sur le diesel. Mais Ségolène Royal fait toujours le grand écart entre des annonces tonitruantes et ses mesures concrètes. Témoin la programmation annuelle de l’énergie (PP). Il est clair que Ségolène Royal a perdu ses arbitrages pour préciser les étapes de la transition énergétique. Notamment sur la question centrale de la réduction de production électrique par le nucléaire qui devait passer de 75 % aujourd’hui à 50 % d’ici 2025. Publiée au Journal officiel sous la forme d’un décret, la Programmation pluriannuelle de l’énergie(PPE) fixe la trajectoire du bouquet énergétique français (recours au pétrole, à l’éolien, au gaz, au nucléaire, au solaire …) jusqu’en 2023 afin d’atteindre les objectifs fixés par la loi de transition énergétique, adoptée à l’été 2015. C’est « un gros travail » qui s’achève pour « le texte principal qu’on attendait depuis le vote de la loi » s’est félicitée, auprès de l’AFP, la ministre de l’Environnement et de l’Énergie. Ségolène Royal estime par ailleurs que cette « PPE est ambitieuse, notamment pour les énergies renouvelables », mais aussi « efficace pour le combat climatique » et « énergique pour la préparation du modèle économique de demain » basée sur une croissance moins émettrice de dioxyde de carbone (CO2). Le décret dit de programmation pluriannuelle de l’énergie ne. Ne prévoit rien sauf la fermeture de Fessenheim. Une fermeture qui par hasard par ailleurs sera remise en cause dans le cas fort probable d’une victoire de la droite aux présidentielles de 2017  Initialement attendue au premier semestre, la présentation de la PPE avait d’abord été reportée, avant que le texte ne soit amendé par le gouvernement après les critiques émanant de plusieurs organismes (comité d’experts, autorité environnementale, conseil national de la transition énergétique, etc.) consultés avant sa parution. Ces acteurs reprochaient notamment un certain flou sur le volet, sensible, du nucléaire alors que la loi prévoit de ramener la part de l’atome dans la production nationale d’électricité de 75% aujourd’hui à 50% d’ici à 2025. Sur ce point, une phrase a été ajoutée à la synthèse accompagnant le décret. Elle précise que la fourchette anticipée de baisse de la production nucléaire contenue dans la programmation pluriannuelle de l’énergie  »pourra également être révisée en fonction de l’augmentation de la production renouvelable des efforts d’efficacité énergétique ». L’annexe ne mentionne toujours que la fermeture de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin), sans préciser le nombre d’autres réacteurs qui pourraient être fermés d’ici 2023. Laissant ainsi sur leur faim des ONG, appuyées par un rapport parlementaire publié cet été, qui réclament un objectif précis et chiffré.  Le décret oblige lui-même l’exploitant nucléaire EDF  »dans un délai maximal de six mois » après sa publication (soit juste avant l’élection présidentielle) a établir un « plan stratégique compatible avec les orientations de la programmation pluriannuelle de l’énergie ».  Dans un communiqué Greenpeace dénonce « une PPE incohérente » qui « n’indique aucune trajectoire de réduction de la part du nucléaire ». L’ONG estime, pour sa part, qu’il faudrait fermer entre 21 et 23 réacteurs d’ici 2023 pour atteindre l’objectif fixé par la loi. « Le gouvernement laisse à EDF la main » pour « dire comment ils feront » puisque la trajectoire pour atteindre les 50% « n’est pas décrite » insiste auprès de l’AFP Cyrille Cormier, chargé de campagne Énergie au sein de l’ONG.

Poitou-Charentes : la Cour des Comptes dénonce la gestion de Ségolène Royal

Poitou-Charentes : la Cour des Comptes dénonce la gestion de Ségolène Royal

 

 

Le nouveau président de région se demande si Ségolène Royal a fréquenté la même école que lui pour lire et compter. Il s’appuie sur des conclusions de la chambre régionale des comptes qui condamnent la gestion de Ségolène Royal lorsqu’elle était présidente de Poitou-Charentes. La cour met en cause la nature de l’endettement, ses modalités, son affectation même si elle ne relève pas de véritable insincérité. En bref, Ségolène Royal a laissé une facture d’impayés de 132 millions.  Le conseil régional de la Nouvelle Aquitaine a examiné lundi le rapport définitif de la CRC portant sur les finances des trois territoires englobés dans la région actuelle, à savoir l’Aquitaine, le Limousin et Poitou-Charentes. Dès février dernier, le président de la nouvelle entité, Alain Rousset, avait révélé que l’ancien exécutif avait laissé pour 132 millions d’euros d’impayés – 62 millions en investissement et 70 millions en fonctionnement. Des chiffres confirmés en avril par un audit du cabinet Ernst&Young, dont Ségolène Royal avait dénoncé les conclusions. Le rapport publié lundi parle, pour Poitou-Charentes, d’ »une politique plus risquée » en comparaison avec les deux autres ex-régions examinées, et évoque « un certain nombre de produits sensibles ou très sensibles, souscrits avant 2010. » Il relève une capacité de désendettement qui « s’est particulièrement dégradée en 2015 pour atteindre 19 années en fin d’exercice. » La Chambre relève ainsi que 41% de la dette de Poitou-Charentes est constituée d’emprunts dits sensibles souscrits avant 2010. La CRC chiffre à 111,6 millions d’euros les retards de paiement en précisant que « l’importance des reports de charges a mis en difficulté de nombreux créanciers de l’ancienne Poitou-Charentes, mais cette situation a pu être réglée par la nouvelle région au cours du premier semestre 2016. »

12345...9



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol