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Mercato politique : Macron, Royal, Sarkozy: les champions de la trahison

Mercato politique : Macron, Royal, Sarkozy: les champions de la trahison

Le dernier acte de trahison pitoyable est évidemment celui de Ségolène Royal qui n’a jamais accepté de n’être pas préférée à Anne Hidalgo pour les élections de 2022. Mais d’autres sont coutumiers des trahisons. Pour des raisons parfois politiques crédibles mais le plus souvent pour de bas intérêt personnels et pour satisfaire leur ego surdimensionné.

 

C’est le cas sans doute le plus important avec Macron. Discrètement introduit comme techno dans le cabinet de Hollande et qui finalement a pris sa place. Le pire c’est que rien ne le prédestinait à devenir politique. Il n’a jamais milité. Il n’a aucun passé social, aucune expérience et sans doute aussi aucune conviction hormis celle de servir les grands intérêts financiers. Son ego est aussi tellement surdimensionné qu’il tutoie le dérèglement mental. -À peine élu, il a témoigné de sa quasi démence avec sa descente à pied vers le Louvre, à la fois pathétique et ridicule.

 

Il y a aussi un autre champion de la trahison qui lui continue d’opérer sur le long terme. Il s’agit de Sarkozy qui a lâché Chirac alors que ce dernier était en difficulté pour se faire réélire. Ce qui n’a pas empêché Sarkozy de revenir au bercail afin de récupérer l’onction du parti pour devenir à son tour président. Celui-là est vraiment un spécialiste des coups fourrés. Ne parlons pas des gamelles financières tellement nombreuses qu’elles en ont éclaboussé tout son entourage. Dans la coulisse Sarkozy participe à la démolition de la candidature de Valérie Pécresse en envoyant ses anciens lieutenants démolir celle qui été choisie par le parti républicain pour 2022. Ainsi Éric Woerth, lui aussi impliqué dans les affaires financières de Sarkozy, Estrosi, Rachida Dati, Nadine Moreno qui ne cessent  de pilonner la candidate républicaine.

Mais  ce courant de de trahison semble contaminer à peu près toutes les organisations politiques à gauche, à droite et aux extrêmes.

Il est clair que les convictions peuvent évoluer mais pas de manière aussi brutale et aussi soudaine. Pendant des années, ces responsables ont vanté les mérites de leur parti et de leurs dirigeants et c’est soudain à la veille des élections qu’ils se mettent à dire tout le mal qu’il pense de ce qu’ils ont défendu pendant des années.

Une attitude lamentable qui confirme que la plupart des politiques font prévaloir leur intérêt personnel voir leurs pulsions sur tout concept d’intérêt collectif. De quoi déconsidérer encore davantage des organisations politiques déjà largement discréditées.

Macron, Royal, Sarkozy: les champions de la trahison politique …

Macron, Royal, Sarkozy: les champions de la trahison politique …

Le dernier acte de trahison pitoyable est évidemment celui de Ségolène Royal qui n’a jamais accepté de n’être pas préférée à Anne Hidalgo pour les élections de 2022. Mais d’autres sont coutumiers des trahisons. Pour des raisons parfois politiques crédibles mais le plus souvent pour de bas intérêt personnels et pour satisfaire leur ego surdimensionné.

 

C’est le cas sans doute le plus important avec MacroN. Discrètement introduit comme techno dans le cabinet de Hollande et qui finalement a pris sa place. Le pire c’est que rien ne le prédestinait à devenir politique. Il n’a jamais milité. Il n’a aucun passé social, aucune expérience et sans doute aussi aucune conviction hormis celle de servir les grands intérêts financiers. Son ego est aussi tellement surdimensionné qu’il tutoie le dérèglement mental. -À peine élu, il a témoigné de sa quasi démence avec sa descente à pied vers le Louvre, à la fois pathétique et ridicule.

 

Il y a aussi un autre champion de la trahison qui lui continue d’opérer sur le long terme. Il s’agit de Sarkozy qui a lâché Chirac alors que ce dernier était en difficulté pour se faire réélire. Ce qui n’a pas empêché Sarkozy de revenir au bercail afin de récupérer l’onction du parti pour devenir à son tour président. Celui-là est vraiment un spécialiste des coups fourrés. Ne parlons pas des gamelles financières tellement nombreuses qu’elles en ont éclaboussé tout son entourage. Dans la coulisse Sarkozy participe à la démolition de la candidature de Valérie Pécresse en envoyant ses anciens lieutenants démolir celle qui été choisie par le parti républicain pour 2022. Ainsi Éric Woerth, lui aussi impliqué dans les affaires financières de Sarkozy, Estrosi, Rachida Dati, Nadine Moreno qui ne cessent  de pilonner la candidate républicaine.

Mais  ce courant de de trahison semble contaminer à peu près toutes les organisations politiques à gauche, à droite et aux extrêmes.

Il est clair que les convictions peuvent évoluer mais pas de manière aussi brutale et aussi soudaine. Pendant des années, ces responsables ont vanté les mérites de leur parti et de leurs dirigeants et c’est soudain à la veille des élections qu’ils se mettent à dire tout le mal qu’il pense de ce qu’ils ont défendu pendant des années.

Une attitude lamentable qui confirme que la plupart des politiques font prévaloir leur intérêt personnel voir leurs pulsions sur tout concept d’intérêt collectif. De quoi déconsidérer encore davantage des organisations politiques déjà largement discréditées.

Mercato politique : le temps des trahisons, dernière en date celle de Ségolène Royal

 

Comme les clubs de football, les partis politiques sont agités par le mouvement de mercato qui opère des transferts entre les écuries politiques. Macron par exemple a décrochée républicain Woerth, pourtant le plus critique vis-à-vis de la gestion financière du président. Woerth sera sans doute récompensé par un marocain. Macron continue son travail de débauchage et nombre de nouveaux convertis espère être nommés ministre (Estrosi, le maire de Nice par exemple).

À gauche,  c’est aussi le moment des nouvelles conversions avec par exemple  l’eurodéputé Raphaël Glucksmann, ne soutiendra aucun candidat de gauche. Or ce dernier avait été élu tête de liste des socialistes aux européennes . Dernière trahison au sein du PS,   celle de la super égocentrique et irresponsable Ségolène royale qui refuse de soutenir Hidalgo considérant que c’est elle qui devait représenter le parti socialiste (elle l’a affirmé à plusieurs reprises). À l’extrême droite aussi la trahison est de rigueur notamment au sein du Front National où les responsables sont démarchés par Zemmour.

Ne parlons pas de Taubira qui trahit la gauche pour la seconde fois

Bref la mode est à la trahison. Sans doute que les convictions n’étaient pas très solide et que les intérêts et des egos surdimensionnés prévalent sur tout le reste. Comment comprendre en effet que des responsables qui ont soutenu pendant des années une ligne politique, qui ont bénéficié d’ailleurs de ses retombées, découvrent subitement leur désaccord. Il s’agit évidemment d’opportunisme assez sordide le plus souvent qui ne fait qu’ajouter à l’image détestable de la politique et de ses responsables. On pourrait aussi s’interroger sur l’État psychiatrique de certaines personnalités dont les extravagances et les instabilités sont proportionnelles à leur absence de compétence.

 

 

 

L’ancienne ministre, invitée de BFM Story ce mercredi, a estimé que si elle était à la place d’Anne Hidalgo, elle arrêterait sa campagne au profit de celle de Mélenchon.

Le parti à la rose montre ses épines. Les propos tenus ce mercredi soir par Ségolène Royal sur Anne Hidalgo suscitent beaucoup d’agacement au Parti socialiste, et pour cause. Invitée de BFM Story sur notre antenne, l’ancienne ministre et ex-candidate à la présidentielle de 2007 a encouragé la maire de Paris à renoncer à la magistrature suprême au regard des faibles intentions de vote dont elle bénéficierait au premier tour.

« À sa place, j’arrêterais », a jugé Ségolène Royal, qualifiant de « triste » et de « désolante » pour la gauche la situation dans laquelle se trouve la candidate socialiste. Face à cette situation Ségolène Royal, voit Jean-Luc Mélenchon comme le « vote utile » à gauche pour cette présidentielle.

Quelques réactions de socialistes obtenues ce mercredi soir témoignent de l’agacement voire de l’agressivité de proches d’Anne Hidalgo à l’égard de Ségolène Royal.

« Les propos de la Ségolène Royal d’aujourd’hui auraient été condamnés par celle de 2007″, juge pour BFMTV le sénateur Rachid Temal, qui « regrette l’attitude » de l’ancienne ministre de l’Environnement. « Elle a toujours porté la question des femmes en politique et défendu la bienveillance. Pourquoi est-ce qu’elle ne se l’applique pas à elle-même? », s’interroge-t-il.

« Capable de dire une chose et une autre à 15 jours d’intervalle »

Patrick Mennucci est moins tendre avec l’ancienne candidate socialiste. L’ancien député qualifie ses propos de « complètement stupides », « mal placés » et même « malvenus ». « Jean-Luc Mélenchon est à l’opposé de ce qu’elle pense », estime l’ancien élu marseillais. Dans l’entourage de la candidate socialiste, on ne veut pas accorder une trop grande importance à ces propos.

« Ségolène Royal est capable de dire une chose et une autre à 15 jours d’intervalle », confie un proche d’Anne Hidalgo à BFMTV.

Un cadre du parti s’étonne également de sa sortie sur Jean-Luc Mélenchon. « L’alignement sur Pékin et sur Moscou, ce n’est pas la gauche », affirme-t-il, « C’est qui le bon à droite, alors, si on fait selon les sondages? »

Présidentielle 2022: Ségolène Royal enfonce Hidalgo !

Présidentielle 2022: Ségolène Royal enfonce Hidalgo !

Si il y en a une qui a la haine très tenace, c’est bien Ségolène Royal. L’intéressée n’a jamais digéré sa défaite aux présidentielles faces à Sarkozy. Elle n’a jamais admis qu’on se prive des énormes compétences qu’elle s’attribue. Aussi depuis ce temps-là , elle consacre surtout son temps son temps politique à la démolition de la concurrence. Cette fois, elle tire sur quelqu’un qui est pratiquement déjà morte à savoir Anne Hidalgo en lui conseillant de se retirer des présidentielles. En réalité, Ségolène Royal n’a jamais renoncé à l’idée même de se représenter un jour et préfère sans doute le néant socialiste total ( vers lequel on se dirige) au choix d’une autre personnalité telle.

« Il faut qu’elle se désiste pour un des deux candidats qui est devant elle », a estimé vendredi 10 décembre l’ancienne candidate socialiste à l’élection présidentielle de 2007, qui s’est également dite prête à « prendre [ses] responsabilités » en cas de primaire. Bref le dernière coup de poignard dans le dos en déclarant notamment: « Elle a envie de se retirer, elle ne sait pas trop comment, mais [sa proposition] n’est pas respectueuse des autres », a fustigé Ségolène Royal, qui a ajouté : « Jean-Luc Mélenchon, il a fait un travail, il a été excellent dans son meeting, ses équipes ont travaillé, il est lancé dans cette campagne. Yannick Jadot, il est passé par une primaire, qui n’a pas été simple. Ils ont fait le job, ils ont fait le travail. On ne peut pas d’un coup leur demander de décrocher pour un changement d’avis. »

Ségolène Royal ne ferme toutefois pas la porte à une candidature à une hypothétique primaire. « J’ai toujours dit, y compris à la direction du PS, que j’étais disponible si on venait me chercher », a-t-elle certifié, assurant qu’elle prendrait « [ses] responsabilités » si « [son] nom sortait ».

Sénatoriales: Ségolène Royal balayée

Sénatoriales: Ségolène Royal balayée

 

De toute évidence il y a un phénomène d’usure chez Ségolène Royal qui vient de recevoir une claque sérieuse lors de l’élection sénatoriale des Français de l’étranger. Ségolène n’avait pas reçu le soutien officiel du parti socialiste mais avait maintenu cependant sa candidature. :  Elle n’a en tout recueilli que 11 voix sur 533 possibles dans cette élection où les députés de l’étranger, les conseillers des Français de l’étranger et les délégués consulaires votaient.

6 des 12 sièges des sénateurs représentant les Français établis hors de France qui auraient dû être renouvelés en septembre dernier, lors du renouvellement par moitié du Sénat. Leur élection avait été reportée en raison de la crise sanitaire.
Deux des trois sortants qui se représentaient ont été réélus : Christophe-André Frassa (Les Républicains – liste « Ensemble, la Droite et les Indépendants pour les Français de l’étranger ​) et Olivier Cadic (centriste, liste « Libres et Indépendants »).A également été élu à droite l’ancien sénateur LR Jean-Pierre Bansard (liste « La voix des Français de l’étranger »), dont l’élection en 2017 avait été annulée par le Conseil constitutionnel.

Au final, la droite perd un siège. Jacky Deromedi (LR) n’a pas été réélue, tandis que Robert del Picchia (LR) ne se représentait pas.

Sénat 2021 : Ségolène Royal se présente contre le PS

Sénat 2021 : Ségolène Royal se présente contre le PS

Faute d’avoir était choisie par le parti comme candidate au Sénat comme représentante des Français de l’étranger, Ségolène Royal a décidé de se passer de l’étiquette PS.

Officiellement le parti socialiste a choisi comme candidat Yan Chantrel, élu PS à l’Assemblée des Français de l’étranger -

Progressivement le parti socialiste débarrasse donc de ces leaders connus comme par exemple Ségolène Royal mais aussi Arnaud Montebourg. Ce dernier a lui aussi choisi de se présenter sans la bénédiction du parti socialiste à l’élection présidentielle de 2022.

Ségolène Royal n’a sans doute pas toutes les vertus mais elle avait l’avantage d’abord d’être connue ensuite d’avoir une certaine épaisseur politique. Dernière observation le parti socialiste a encore choisi fonctionnaire pour le représenter .

Ségolène Royal : renaissance au Sénat !

Ségolène Royal : renaissance au Sénat !

 

 Il faut croire que la politique est une sorte de drogue douce certes moins dangereuse que d’autres mais dont l’addiction ne peut être contestée. Pour preuve,  Ségolène Royal âgée de presque 70 ans envisage une candidature au Sénat au titre des Français de l’étranger. Bref celle qui a déjà accumulé nombre de responsabilités -et de pensions qui l’accompagnent- pourra ainsi tranquillement être assurée d’ un plan de charge politique jusqu’à presque 80 ans dans le confortable palais du Luxembourg qui abrite les sénateurs.

 

En plus sa liste sera citoyenne déclare-t-elle. On voit mal ce qui peut être citoyen dans un mode d’élection indirecte où ce sont les grands élus qui s’arrangeant en famille pour élire des sénateurs sans jamais presque rendre compte d’ailleurs à leurs  électeurs.

 

On  ne peut être que dubitatif devant cette soif jamais assouvie de responsabilité et de pouvoir d’une responsable qui aura donc passé toute sa vie dans des fonctions politiques et qui pourtant s’affirme comme l’égérie d’un mouvement appelé désir d’avenir. À 70 ou 80 ans, la prétention peut paraître un peu obsolète.

 

Elections municipales : Ségolène Royal contre un report en automne

Elections municipales : Ségolène Royal contre un report en automne

Ségolène Royal accuse le gouvernement d’espérer un retour en grâce électorale à l’automne pour organiser  le second tour des municipales. Elle critique donc fortement cette perspective et réclame que le deuxième tour s’effectue en juin. Il est certain que le gouvernement est particulièrement embarrassé pour fixer la date du second tour tellement le parti au pouvoir, la république en marche, a subi une telle défaite. Les  sondages sont toujours aussi défavorables au gouvernement d’où sans doute l’espoir que la crise sanitaire s’améliorant ,l’opinion sera moins sévère à l’égard du parti de macro,. Selon Ségolène Royal, l’exécutif réfléchirait pour les municipales «à une date la plus éloignée possible, espérant un retour en grâce électorale et une annulation du premier tour». «On ne veut pas croire à cette rumeur tant elle serait contraire aux intérêts du pays qui a besoin de sécurité et de stabilité de ses élus de première ligne», indique-t-elle. Ségolène Royal espère au moins «que cette fois les maires seront consultés sur la date et les modalités car ils sont les mieux à même de dire si la protection sanitaire des électeurs et des dévoués membres des bureaux de vote, assesseurs et employés municipaux, est garantie.»

La justice contre Ségolène Royal….. et pour Macron dans l’affaire Alstom ?

La justice contre  Ségolène Royal….. et pour Macron dans l’affaire Alstom ?

 

 

Il est pour le moins curieux que le parquet national financier ait mis autant de précipitations à se mobiliser pour lancer une enquête sur les conditions d’utilisation de trois collaborateurs de Ségolène Royal dans sa fonction d’ambassadrice des pôles. En fait, une utilisation insignifiante voire nulle quand des dérives d’autres responsables concernent  des enjeux financiers et économiques autrement plus importants . On se demande par exemple où en est l’enquête  visant Emmanuel Macon très impliqué dans la vente scandaleuse des turbines d’Alstom aux Américains. Emmanuel Macron a donné le feu vert au deal, le 5 novembre 2014, alors qu’il était ministre de l’Économie. Le député LR Olivier Marleix a même soupçonné un « pacte de corruption » qui aurait pu, dans cette affaire, bénéficier à l’actuel locataire de l’Élysée. Une enquête est aujourd’hui menée par le Parquet national financier (PNF), qui doit lever le voile sur le rôle d’Emmanuel Macron. En outre, le ministère de la Justice américaine (DoJ) est soupçonné d’avoir mené une enquête pour corruption à l’encontre d’Alstom (qui s’est soldée par une amende de 772 millions de dollars) pour favoriser la prise de contrôle de l’entreprise. Notons au passage que pour favoriser l’opération avocat et banquiers d’affaires ont empoché 300 millions de dollars! Un véritable affaire de corruption et de détournement de biens sociaux. C’est ce que soutient Frédéric Pierucci, un ancien dirigeant du groupe, qui a passé deux ans en prison aux États-Unis dans le cadre de cette affaire. « Ce n’est pas une conjecture, les preuves matérielles sont là », canardait-il en janvier 2019 dans un entretien à Marianne.

 

Ségolène Royal n’est certes pas sans reproche vis à vis de ses  prises de position. On peut à juste titre la critiquer de ce point de vue. Elle a en effet souvent changé de d’orientations  et n’a jamais produit de projet politique très clair et très cohérent. Pour autant attaquer Ségolène Royal à propos de l’utilisation de trois collaborateurs constitue une attaque assez minable. S’il fallait en effet mettre en accusation tous les gaspillages dans l’appareil d’État dont beaucoup profitent aux politiques, la liste serait trop longue à énumérer. Ce sont des centaines et des milliers de postes qui ne servent pas à grand-chose, à rien parfois ou qui sont au service   des responsables politiques à temps plein ou à temps partiel. Il y a quelque chose de détestable dans la justice à attaquer des personnalités quand elles sont dans l’opposition.

Parquet national financier pour Royal et pour Macron dans l’affaire Alstom ?

Parquet national financier pour Royal et pour Macron dans l’affaire Alstom ?

 

 

Il est pour le moins curieux que le parquet national financier ait est mis autant de précipitations à se mobiliser pour lancer une enquête sur les conditions d’utilisation de trois collaborateurs de Ségolène Royal dans sa fonction d’ambassadrice des pôles. En fait, une utilisation insignifiante voire nulle quand des dérives d’autres responsables concernent  des enjeux financiers et économiques autrement plus importants . On se demande par exemple où en est l’enquête  visant Emmanuel Macon très impliqué dans la vente scandaleuse des turbines d’Alstom aux Américains. Emmanuel Macron a donné le feu vert au deal, le 5 novembre 2014, alors qu’il était ministre de l’Économie. Le député LR Olivier Marleix a même soupçonné un « pacte de corruption » qui aurait pu, dans cette affaire, bénéficier à l’actuel locataire de l’Élysée. Une enquête est aujourd’hui menée par le Parquet national financier (PNF), qui doit lever le voile sur le rôle d’Emmanuel Macron. En outre, le ministère de la Justice américaine (DoJ) est soupçonné d’avoir mené une enquête pour corruption à l’encontre d’Alstom (qui s’est soldée par une amende de 772 millions de dollars) pour favoriser la prise de contrôle de l’entreprise. C’est ce que soutient Frédéric Pierucci, un ancien dirigeant du groupe, qui a passé deux ans en prison aux États-Unis dans le cadre de cette affaire. « Ce n’est pas une conjecture, les preuves matérielles sont là », canardait-il en janvier 2019 dans un entretien à Marianne.

Ségolène Royal n’est certes pas sans reproche vis à vis de ses  prises de position.. On peut à juste titre la critiquer de ce point de vue. Elle a en effet souvent changé de d’orientations  et n’a jamais produit de projet politique très clair et très cohérent. Pour autant attaquer Ségolène Royal à propos de l’utilisation de trois collaborateurs constitue une attaque assez minable. S’il fallait en effet mettre en accusation tous les gaspillages dans l’appareil d’État dont beaucoup profitent aux politiques, la liste serait trop longue à énumérer. Ce sont des centaines et des milliers de postes qui ne servent pas à grand-chose, à rien parfois ou qui servent  des responsables politiques à temps plein ou à temps partiel.. Il y a quelque chose de détestable dans la justice à attaquer des personnalités quand elles sont dans l’opposition.

Limogeage de Ségolène Royal : un nouveau tremplin politique ?

Limogeage de Ségolène Royal : un nouveau tremplin politique ?

 

A priori, on peut s’étonner du battage médiatique à propos du limogeage de Ségolène Royal en tant qu’ambassadrice des pôles. D’abord parce que ce poste est assez anecdotique et qu’il peut être facilement tenu par un haut fonctionnaire du ministère des affaires étrangères actuellement insuffisamment inoccupé ! La vraie raison de ce renvoi se comprend parce que Macron a évidemment deviné que l’intéressée vise à occuper un espace politique actuellement libre entre la gauche radicale et la république en marche.

Depuis des mois d’ailleurs Ségolène Royal prépare cette posture  et a même déclaré qu’elle pourrait le moment venu se décider à présenter une nouvelle candidature en 2022. Macron et le très zélé parquet national financier veulent priver Ségolène Royal d’un porte-voix. Le problème c’est qu’il n’est pas facile de faire taire une personnalité aussi  forte aussi imprévisible et incontrôlable. On comprend que Ségolène puisse agacer le pouvoir comme d’ailleurs certains électeurs.

D’un certain point de vue,  elle est l’archétype des oligarques qui passent toute leur vie en politique et qui ont transformé la fonction électorale en métier. Il est vrai qu’à l’inverse, les candidats sortis de nulle part , Macron y compris,  n’ont guère fait la démonstration de leur légitimité et de leur efficacité. Le résultat de la sanction vis-à-vis de Ségolène Royal risque d’être assez déplorable pour le pouvoir car on donne à l’intéressé e des raisons d’instrumentaliser la répression politique dont elle est victime surtout en plus en impliquant le parquet national financier qui ne se grandit pas dans l’affaire en se comportant  comme un courtisan zélé du  pouvoir en place.

 

Affaire Ségolène Royal: la lamentable attitude de France info

Affaire Ségolène Royal: la lamentable attitude de France info

Peut-être pour se dédouaner de ses coûts exorbitants et de sa faible audience, tout autant que pour plaire au pouvoir, France Info est à l’origine des attaques contre Ségolène Royal. Certes l’intéressée en s’exposant autant médiatiquement n’est pas sans reproche. Il faut bien reconnaître qu’elle manifeste régulièrement un certain opportunisme qui finalement lui réussit. On peut à juste titre la critiquer de ce point de vue. Elle a en effet souvent changer de position et n’a jamais produit de projet politique très clair et très cohérent. Pour autant attaquer Ségolène Royal à propos de l’utilisation de trois collaborateurs constitue une attaque assez minable de la part de France Info. S’il fallait en effet mettre en accusation tous les gaspillages dans l’appareil d’État dont beaucoup profitent aux politiques, la liste serait trop longue à énumérer. Ce sont des centaines et des milliers de postes qui ne servent pas à grand-chose, à rien parfois ou qui servent  des responsables politiques à temps plein ou à temps partiel. Même France Info doit pouvoir trouver des dizaines et des dizaines de postes qui ne servent à peu près rien voir pas grand-chose. En tout cas, la médiocrité de France Info est sanctionnée par un taux d’audience assez dérisoire même au regard des autres chaînes d’info continue. Il y a quelque chose de détestable dans la justice comme chez certains journalistes à attaquer des personnalités quand elles sont dans l’opposition. Les mêmes journalistes n’hésitant pas à tresser des louanges aux intéressés lorsqu’ils ont le pouvoir.

Ségolène Royal : un licenciement politiquement utile

Ségolène Royal : un licenciement politiquement utile

 

Depuis qu’elle a perdu les élections présidentielles face à Sarkozy, Ségolène Royal se remet difficilement de cet échec transformé par elle en victoire bien illusoire. Elle a toujours été à la recherche d’une ouverture qui pourrait être l’occasion de relancer sa carrière politique. Visiblement comme François Hollande, elle ne sait rien faire d’autre. Du coup en soutenant Macron en 2017, elle espérait bien entrer au gouvernement. Macron qui tolère assez mal les responsables à forte responsabilité (  voir par exemple la manière dont il a humilié publiquement Borloo avec son rapport pourtant apprécié sur les banlieues) lui a accordé un strapontin, celui d’ambassadeur des pôles. Un poste finalement assez symbolique puisque la question est suivie de près par le ministère des affaires étrangères lequel ne manque pas d’effectifs  de haut niveau pour représenter la France dans les conférence relatives à cette question. Notons que c’est pour des raisons voisines qu’on avait confié ce lot  consolation à Michel Rocard qui, lui, méritait beaucoup mieux.

En fait, Macron rend service à Ségolène Royal en envisageant de lui retirer ce gadget d’ambassadrice des pôles. Cela permet à Ségolène Royal de mettre en scène sa stratégie de victimisation et de se requalifier un peu à gauche dans  l’hypothèse d’une nouvelle candidature à l’élection présidentielle. L’ancienne ministre a publié sur son compte une lettre des ministères des Affaires étrangères et de la Transition, datée du 7 janvier, devançant ainsi Le Canard Enchaîné qui annonçait la publication d’un article mercredi sur sa convocation en vue de sa mise à l’écart.

“Je ne suis pas convoquée car le licenciement de cette mission bénévole sur les pôles a déjà eu lieu, sans entretien préalable, comme indiqué dans la lettre ci-jointe”, écrit-elle. Dans cette lettre, Ségolène Royal est informée qu’un décret mettant fin à ses fonctions d’ambassadrice sera examiné lors d’”un prochain conseil des ministres”. “Il est envisagé de mettre fin à vos fonctions au regard de vos récentes prises de parole publiques, qui mettent en cause la politique du gouvernement à la mise en oeuvre de laquelle, en votre qualité d’ambassadrice, titulaire d’un emploi à la décision du gouvernement, vous êtes étroitement associée”, peut-on lire.

Ces dernières semaines, Ségolène Royal a maintes fois critiqué le gouvernement, notamment sur la réforme des retraites, dénonçant sa “brutalité” et son “ego machiste”.

Surréaliste: la techno E. Borne adresse une mise en garde politique à Ségolène Royal

Surréaliste: la techno E. Borne adresse une mise en garde politique à Ségolène Royal

 

Surréaliste et caractéristique du pouvoir macronien, la tecno Élisabeth Borne  adresse mis en garde à Ségolène Royal. Il y a certes matière à discussion avec les prises de position de Ségolène Royal pour autant Elisabeth Borne n’a aucune légitimité à mettre en garde une politique , elle qui  n’a jamais été élu, qui n’a jamais été militante et qui est un pur produit de la technocratie la plus psychorigide. Cela d’autant plus que la responsabilité de Ségolène Royal comme ambassadrice non rémunérée  des pôles est assez symbolique.

Dimanche 12 janvier, la ministre de la Transition écologique et solidaire a adressé un ultimatum à l’ex-socialiste: «Je pense que Ségolène Royal va devoir faire un choix: soit elle veut rester ambassadrice, et évidemment il y a un devoir de réserve, soit elle veut avoir sa liberté de parole (…) et dans ce cas il faut qu’elle ne soit plus ambassadrice soumise à une obligation de réserve», a déclaré Elisabeth Borne sur BFMTV. Le pire dans l’affaire c’est que Élisabeth Borne  n’a aucune légitimité politique et qu’elle sert sans doute des propos courtisans pour plaire à Macon inquiet des conflits sociaux normalement  gérés par Élisabeth Borne . La ministre dépasse de loin les compétences de son portefeuille ministériel. Elle ferait sans doute mieux de s’investir dans son champ de responsabilité à savoir l’environnement, une problématique complètement étouffée depuis qu’on l’a nommé à ce poste.

La veille, Ségolène Royal a effectué un déplacement de campagne à Toulouse, pour soutenir la candidate du PS aux élections municipales, Nadia Pellefigue. «La France est abîmée par manque de professionnalisme», a-t-elle déclaré. Ajoutant: «On n’a pas voté Macron pour assister à l’effondrement du modèle social et à son dérapage libéral vers la droite».

«Je pense qu’on va être amenées à clarifier les situations ensemble», a prévenu Elisabeth Borne. «J’entends Ségolène Royal qui nous dit “je suis attachée à ma liberté de parole”. Très bien, dans ce cas là il ne faut pas occuper une fonction dans laquelle il y a une obligation de réserve», a martelé celle qui fut directrice de cabinet de… Ségolène Royal entre 2014 et 2015 quand cette dernière était ministre de l’Ecologie. Bref, l’exemple même de la technocratie courtisane.

« J’ai voté Macron mais pas pour l’âge pivot » ( Ségolène Royal)

J’ai voté Macron mais pas pour l’âge pivot  ( Ségolène Royal)

 

Deux députés à peu près inconnus ont sans doute voulu percer sur la scène des médias en mettant en accusation Ségolène Royal. Cette dernière est soupçonnée de passer davantage de temps à la critique du gouvernement qu’à sa mission de ministre des pôles. Cette attaque a en fait offert une extraordinaire tribune à Ségolène Royal qui ne s’est pas privée d’attaquer l’incompétence et le mépris du gouvernement vis-à-vis des Français. Elle a notamment indiqué qu’elle avait effectivement voté pour Macon mais certainement pas pour le recul de l’âge de la retraite qui n’a jamais été évoqué par le président de la république pendant sa campagne. Les deux députés souhaitent entendre Ségolène Royal à l’Assemblée nationale doivent sans doute regretter d’avoir donné l’occasion à Ségolène Royal de se remettre en selle comme candidate potentielle  l’élection de 2022 . Attaquée la veille de Noël par des députés qui veulent l’interroger sur l’efficience de sa mission d’ambassadrice chargée des Pôles, Ségolène Royal ne baisse donc  pas la garde. Au contraire. Invitée dimanche sur LCI, l’ancienne ministre a vertement attaqué l’exécutif. Elle a dénoncé «l’obstination du gouvernement à ne pas retirer sa mauvaise réforme» des retraites «qui prend les gens à la gorge, qui crée de la peur et des angoisses». «Combien de semaines de pagaille? On ne pouvait pas éviter ça? Si!», a chargé l’ex-ministre. Alors que le secrétaire d’Etat chargé des Transports, Jean-Baptiste Djebbari, a dénoncé dans le JDD un «syndicalisme de blocage» voire d’intimidation», elle s’étonne: «J’entends que la CGT est insultée. Dans un pays moderne, un ministre ne s’en prend pas à un leader syndical».

Ségolène Royal juge que les Français «n’ont pas été respectés» et qu’ils sont «fatigués de ces désordres», provoqués par «un rapport de force», «un concours de muscles». Et de viser directement le président de la République qui «se grandirait» à retirer la réforme, car «le rapport de force jusqu’au bout, ce n’est pas une façon moderne de diriger un pays».

«A quel moment dans la campagne d’Emmanuel Macron a été promis le recul de l’âge de départ à la retraite (via l’instauration d’un âge pivot, NDLR)? Jamais. Aujourd’hui les gens se sentent floués, même ceux qui ont voté pour lui», a poursuivi Ségolène Royal. Et de préciser: «J’ai voté pour Emmanuel Macron mais je n’ai pas voté pour avoir l’effondrement du système social, l’abandon de l’hôpital public, la misère des agriculteurs, les services publics sans arrêt menacés, l’appel à la privatisation des retraites».

L’ex-candidate à l’élection présidentielle de 2007 estime que «sans justice il n’y a pas d’ordre. Je le disais déjà avec “l’ordre juste”», un des slogans de sa campagne.

Alors qu’elle évoquait récemment une nouvelle candidature en 2022, serait-elle devenue une opposante? «Sur la question des retraites et des reculs environnementaux, oui», a rétorqué celle qui fustige «l’orientation très à droite du gouvernement» d’Edouard Philippe.

Forcément, au sein de la majorité on s’interroge sur la compatibilité d’une telle charge avec son rôle d’ambassadrice chargée des pôles, qu’elle occupe depuis 2017. «Quand on m’a confié cette mission, on ne m’a pas dit que la condition est de me taire ou d’adhérer à la République en marche», a-t-elle balayé d’un revers de la main. Ajoutant: «Je dis des choses qui ne font pas plaisir au pouvoir en place, parce qu’il n’est pas habitué à avoir cette opposition». Ce qui lui fait dire que sa convocation à l’Assemblée nationale pour répondre aux critiques sur la manière dont elle mène sa mission d’ambassadrice a simplement pour but de «(l)’intimider».

 

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