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Transports routiers: les pays de l’Est et la France mécontents

Transports routiers: les pays de l’Est  et la France mécontents

 

 

Les pays de l’est et la France protestent contre la réforme du transport routier en particulier le cabotage qui permet aux pavillons étrangers de faire du trafic intérieur dans d’autres pays que le pavillon d’origine. Mais les raisons sont différentes. La commission propose de simplifier le cabotage en réduisant la période à 5 jours au lieu de 7 actuellement mais sans limitation comme aujourd’hui du nombre d’opérations. Les pays de l’Est qui profitent  surtout du cabotage- qui permet de détourner les législations nationales- juge le texte nouveau trop restrictif. L’inverse pour la France qui considère ces orientations trop laxistes. Le ministre bulgare des Transports a appelé mardi les gouvernements d’Europe centrale et orientale à faire front commun contre le projet de réforme du transport routier porté par la Commission européenne, accusé de porter atteinte à la compétitivité de ce secteur très implanté à l’est de l’UE Le projet « nuit surtout aux pays situés à la périphérie de l’Europe: la Bulgarie et la Roumanie ». Les gouvernements d’Europe centrale et orientale « doivent adopter une position commune, actuellement il n’y en a pas », a déclaré le ministre Ivaïlo Moskovski lors d’une réunion de transporteurs bulgares, polonais et hongrois. Le « paquet mobilité 1″ porté par la Commission européenne doit être adopté à la majorité qualifiée au parlement et au Conseil de l’UE. Il est cependant critiqué tant par les pays de l’Est que par la France, chacun considérant que le projet donnerait un avantage concurrentiel à l’autre. La ministre française des Transports Elisabeth Borne a estimé vendredi que le projet en l’état faciliterait, au lieu de supprimer, « le dumping économique et social » des transporteurs routiers des pays d’Europe centrale et orientale.

Travail détaché: des routiers bloquent des routes

Travail détaché: des routiers bloquent des routes

 

Depuis ce matin, des routiers bloquent certaines infrastructures notamment dans le nord mais aussi l’accès du tunnel du Fréjus en Savoie, pour protester contre l’exclusion du transport routier de la nouvelle directive européenne sur le travail détaché. « On fait du filtrage: on bloque les poids lourds mais on laisse passer les voitures », a expliqué à l’AFP Antoine Fatiga, de la CGT. »On ne veut pas que les routiers soient les esclavagistes de la route. Quand les gens sont sur le sol français, ils doivent avoir les mêmes droits. Quand ils viennent travailler ici pour deux fois moins cher que nous, on a du mal à garder notre boulot », a ajouté le syndicaliste. D’autres mobilisations devaient se tenir dans la journée aux frontières françaises à l’appel de l’intersyndicale des routiers (CFDT, CGT, FO, CFTC, CGE-CGC). Cette journée s’inscrit dans le cadre d’une semaine de mobilisation initiée par l’ETF, fédération européenne des travailleurs des transports. Pour obtenir un compromis au sein de l’UE, la France a accepté en octobre d’exclure le transport routier de la directive révisée sur le travail détaché. Pour ce secteur hyperconcurrentiel, l’ancien texte continuera de s’appliquer jusqu’à la réforme du « paquet mobilité » dédié à la profession. Restera cependant la concurrence déloyale exercée via  le cabotage qui permet un camion étranger d’effectuer des activités sur le marché français aux conditions sociales du pays d’origine. Pour preuve, les milliers de camions stationnés les week-ends sur des parkings près  des usines ou des centres de distribution prêts  a arraché du fret à des prix défiants toute concurrence.

Routiers: accord entre syndicats et patronat

Routiers: accord entre syndicats et patronat

 

Un accord a été trouvé entre les organisations patronales et les organisations syndicales de salariés à propos des primes.  Les primes  de déplacement et de nuit feront désormais partie intégrante des salaires minimaux des routiers, domaine du Code du travail qui, selon les ordonnances, ne peut être négocié qu‘au niveau de la branche. Elles ne pourront donc pas être revues à la baisse par des accords d‘entreprise, comme le craignaient les organisations syndicales, qui réclament le maintien des prérogatives des branches alors que le nouveau Code du travail accorde la primauté aux accords d‘entreprise sur ces thèmes. “C‘est une utilisation habile de la loi. La branche a utilisé le levier dont elle disposait pour reprendre le dessus sur ce thème”, a estimé Virginie Devos, associée au cabinet d‘avocats August Debouzy. Un avis que partage Guy Groux, directeur de recherches associé au Cevipof de Sciences Po. “On a une adaptation des accords de branche par rapport aux accords d‘entreprise et c‘est ce que souhaitait le gouvernement”, a-t-il dit à Reuters.  Du côté des gauchistes aussi bien à la CGT qu’à  FO on en tire la conclusion qu’il est possible de contourner les ordonnances. Notons cependant que la rémunération des routiers présente un caractère spécifique eu égard à l’importance des primes. En réalité il serait impossible de recruter des chauffeurs-routiers notamment de longue distance sans l’existence de ces primes. En effet les chauffeurs-routiers seraient rémunérés autour du SMIC. Ces primes sont en réalité un élément constitutif du salaire. Dans d’autres branches,  il est très rare que les primes atteignent une telle somme, il est tout aussi rare  que ces primes constituent un élément déterminant pour le choix d’un métier.  Pour Jean Grosset, directeur de l‘observatoire du dialogue social de la fondation Jean Jaurès et ancien secrétaire général adjoint du syndicat UNSA, le gouvernement n‘avait effectivement que peu d‘options à sa disposition. “Le fait d‘arriver à un accord entre patronat et salariés, c‘est une réussite de dialogue social. C‘est précisément le message que le gouvernement veut faire passer. Il devait l‘accepter”, a-t-il dit à Reuters. Pour l‘ancien syndicaliste, “il aurait été trop risqué d‘aller à l’épreuve de force” sachant que les organisations syndicales de routiers disposent d’“un moyen de pression terrible” en bloquant les transports.

Grève routiers : Blocage pour le carburant ?

Grève routiers : Blocage pour le carburant ?

 

 

Les routiers de la CGT et de FO menacent de bloquer les dépôts de carburant à partir du 25 septembre et conseillent  donc aux automobilistes de faire le plein avant. “J‘incite tout le monde à faire son plein assez rapidement parce que je pense que la mobilisation va être très, très forte vu la réforme antisociale”, a dit Jérôme Vérité, le secrétaire général de la CGT Transports, à l‘issue d‘une rencontre avec les cabinets de la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, et des Transports, Elisabeth Borne. Les routiers de la CGT et de FO envisagent en effet une grève reconductible pour protester contre la réforme du code du travail s’appliquera particulièrement dans le secteur comporte une majorité de très petites entreprises. Il faut cependant signaler que cette grève ne concerne pas  la CFDT et la CFTC majoritaire dans cette branche. La mobilisation ne sera sans doute pas aussi massive que l’annonce la CGT. Le blocage pourrait cependant se limiter à quelques sites pendant quelques jours. Le niveau de la mobilisation sera influencé par la participation à la grève générale du 21 lancée par la CGT.

Grève des routiers le 18 et le 25 septembre

Grève des routiers le 18 et le 25 septembre  

 

CGT et de FO ont lancé un appel  à la grève reconductible à partir du 25 septembre contre la réforme du Code du travail.  La CFDT (syndicat majoritaire) annonce une grève le 18 septembre. Des routiers affrontés à une double difficulté d’une part par une structure démographique des entreprises très éclatée,  d’autre part par une  concurrence internationale féroce qui d’ailleurs a fait presque disparaitre le pavillon français sur les marchés extérieurs et qui vient concurrencer les transporteurs français sur le marché intérieur. S’ajoute à cela un phénomène de sous-traitance excessive  qui consiste à externaliser les contraintes sociales et financières.  La Fédération des transports de la CGT et son pendant de FO disent vouloir bloquer des axes routiers ainsi que des sites de dépôt de carburant à partir du 25 septembre pour manifester contre la réforme du gouvernement, a dit à Reuters Jérôme Vérité, le secrétaire général de la fédération de la CGT. Il a expliqué que les ordonnances auront beaucoup d‘impact sur ce secteur qui se caractérise par la présence d‘une majorité d‘entreprises de moins de 20 salariés. “On peut s‘attendre à un désastre social”, a-t-il dit. “Nous voulons que le gouvernement revienne sur les ordonnances”. Il ajoute que la grève durera “le temps qu‘il faudra». L’Union fédérale route FGTE-CFDT a appelé mercredi a une journée de mobilisation le 18 septembre. “Nous militants réfléchissent encore aux actions qu‘ils vont prendre”, précise le secrétaire général, Patrick Blaise. Ils prévoient, entre autres, de manifester devant le ministère du Travail et de bloquer des axes routiers ainsi que des sites.

Loi travail : les routiers exemptés pour les heures supplémentaires

 

Loi travail : les routiers exemptés pour les heures supplémentaires

 

Il est clair que le gouvernement a été contraint de reculer sur les heures supplémentaires des routiers. Une raison économique : les routiers étant susceptibles de bloquer le pays, une raison sociale : la spécificité de la rémunération des conducteurs. Les heures supplémentaires c’est un peu l’ADN du routier et un élément fondamental de sa rémunération  (avec les allocations et primes  de déplacement). La plupart des grands  routiers effectuent des heures supplémentaires compte tenu de la spécificité du métier (même si des relais sont organisé dans certaines entreprises).Si le métier de routier est relativement attractif, c’est essentiellement en raison de la rémunération : (autour de 2500  euros mensuel primes, allocation et heures sup comprises). Du coup la loi  travail remettait sérieusement en cause ce niveau de rémunération ;  mais  le dispositif relatif aux heures supplémentaires de la loi travail  ne s’appliquera donc pas aux salariés du transport routier. «Il apparaît que, dans le transport routier, le régime de durée du travail et ses conditions de rémunération reposent sur des textes spécifiques, justifie Alain Vidalies. Ce dispositif réglementaire, dérogatoire, n’est pas modifié par le projet de loi travail.» Tout en ajoutant que le gouvernement allait «expertiser s’il est nécessaire de procéder à des ajustements du décret afin d’éviter les interprétations qui pourraient donner matière à contestation». Patrick Blaise, le secrétaire général de la CFDT Transports, premier syndicat dans le secteur bien que n’ayant pas appelé à la mobilisation actuelle, a cependant demandé officiellement au premier ministre, Manuel Valls, des éclaircissements sur la notion de travail de nuit. «Selon le 4ème alinéa de l’article L3122-4 du code nouveau, chacune des heures de travail effectuée (…) entre 21 heures et le début de la période de travail de nuit est rémunérée au moins le double de la rémunération normalement due. Elle donne lieu à un repos compensateur équivalent en temps», souligne le responsable syndical dans une lettre adressée au locataire de Matignon . Même si la CGT et FO ne représentent qu’environ la moitié des salariés du transport routier, une partie de ceux de la CFDT, de la CFTC et de la CFE-CGC participent eux aussi sur le terrain aux mobilisations. Même si, officiellement, leurs centrales n’ont pas appelé à manifester contre la loi El Khomri.

Grève des routiers contre la loi Travail

Grève  des routiers contre la loi Travail

 

Il est clair que la loi travail risque d’entraîner des conséquences désastreuses pour le pouvoir d’achat des routiers. Une des caractéristiques du métier est de connaître un très fort volume d’heures supplémentaires. Des heures supplémentaires normalement rémunérées au moins à 25 % et qui pourrait ne plus l’être qu’à hauteur de 10 %. Or si les vocations de chauffeurs-routiers sont aussi importantes c’est essentiellement en raison des perspectives de revenus, perspectives rendues possible grâce au paiement des heures supplémentaires et des frais de route (prime de repas et de nuit) ;  des primes compléments de salaire qui peuvent représenter jusqu’à 30 % des revenus. C’est donc  une semaine de mobilisation contre la loi Travail qui débute ce lundi, avec pour commencer un appel à la grève chez les routiers à partir de 22h. « Comme dans toutes les professions, la loi El Khomri amène des reculs sociaux importants », explique Jérôme Vérité, le secrétaire général de la CGT transports, l’un des syndicats qui appelle à la grève. Ce qui pose surtout problème, souligne-t-il, c’est la question des heures supplémentaires : « Les conducteurs routiers font 186, 200 heures par mois, et donc sont rémunérés avec des heures supplémentaires, à 25%, à 50%. Et aujourd’hui la loi El Khomri permettrait aux entreprises de diminuer cette rémunération à 10% ». Jérôme Vérité a fait le calcul, il estime que pour un conducteur qui travaille 200 heures par mois, cela représenterait « 1.300 euros de moins sur la fiche de paie » par an.

Routiers Français : vers la disparition

 

Routiers Français : vers la disparition

 

Les routiers français  sont une espèce en voie de disparation.  Disparition des entreprises concurrencées au plan international mais aussi national. Dans les années 80 , le pavillon français assurait 50% de parts de marché à l’  international, désormais c’est pratiquement zéro. Même dans des entreprises françaises ( dont les camions sont immatriculés le plus souvent à dans des filiales à l’étranger) on trouve de plus en plus d’espagnols, de polonais, de roumains, de Bulgares ou encore de portugais et même de nationalités hors UE)). Via le cabotage ( autorisation pour un camion étranger de faire du transport  franco-français), le marché est compétemment dérégulé. La concurrence faussée par des salaires très bas d’autres pays européens, idem pour les charges sociale ou les conditions de travail. Les contrôles sont complètement inopérants et les administrations françaises préfèrent  contrôler les entreprises françaises ! Concurrence économique, concurrence sociales faussées. Les routiers voient leur pouvoir d’achat diminuer ( parallèlement on a réduit aussi les heures supplémentaires et les frais de route en France pour résister à la concurrence étrangère). Les routiers veulent être augmentés mais ils ne le seront pas si les conditions économiques ne changent pas. Le transport routier est l’exemple même de la complète dérégulation européenne des marchés ; Pas sûr que la mobilisation des routiers soit suffisante en effet les conducteurs connaissent la situation du marché,  les contraintes économiques et leur cercle vicieux. . Les syndicats du transport routier ont lancé dimanche 15 mars au soir une grève à durée indéterminée pour pousser le patronat à revenir à la table des négociations salariales. Zones d’activités, centres de distribution mais aussi péages pourront être visés par l’intersyndicale (CFDT, CGT, FO, CFTC, CFE-CGC), les organisateurs souhaitant cibler avant tout les entreprises. Le mouvement ne conduira pas à « une France bloquée », avait assuré la semaine dernière Thierry Douine de la CFTC. Quelques actions ont été programmées en Alsace, Midi-Pyrénées et Aquitaine dès dimanche soir et d’autres, notamment en Bretagne, Ile-de-France et dans le Nord sont prévues tôt lundi matin, avec distribution de tracts ou opération escargot. Les syndicats espèrent reprendre le dialogue avec le patronat, rompu le 9 février. Thierry Cordier, de la CFDT Transports (majoritaire), affirme: Au cours de la semaine, l’organisation patronale des PME (OTRE) s’est dite « ouverte à la poursuite des négociations avec les organisations syndicales sur la base de propositions raisonnables », une main tendue à laquelle ne se sont pas jointes les autres fédérations patronales FNTR, TLF et Unostra. Les syndicats avaient auparavant revu leurs prétentions à la baisse, renonçant au plafond minimum de 10 euros bruts de l’heure réclamé pour les plus bas coefficients du transport routier (actuellement à 9,43 euros). Thierry Douine de la CFTC estimait en fin de semaine « On a fait le job en faisant de nouvelles propositions, un peu à la baisse, pour essayer de trouver un cheminement de déblocage. » Les grilles salariales dans le transport routier de marchandises (près de 330.000 salariés fin 2013) sont bloquées depuis 2012. Depuis, la totalité des minima conventionnels est passée, à l’exception d’un seul, sous le salaire minimum. Dans leurs dernières propositions, la FNTR, TLF et Unostra se disaient prêtes à accorder une revalorisation portant les plus bas coefficients à 9,62 euros, soit un centime de plus que le Smic, et le plus haut à 9,89 euros.

 

Gaston Bessay

( ancien vice président du Conseil national des transports)

 

Grève des routiers

Grève des routiers

 

Les routiers entament une grève à partir de dimanche ; en cause notamment la revalorisation des salaires. Des salaires qui ont souvent été affectés par la baisse des heures supplémentaires et la refiscalisation. Pur autant les syndicats sont divisés (le premier syndicat, la CFDT, n’y participe pas. Par ailleurs la période n’est pas forcément la meilleure pour un conflit social. Enfin les entreprise, elles ont retrouvé un peu d’air frais avec la baisse  du carburant mais pour autant avec la croissance actuelle les volumes (et les prix) ont plutôt tendance à stagner.  Quatre syndicats regroupés en intersyndicale (CGT, FO, CFTC et CFE CGC) sont à l’origine de ce mouvement, alors que la CFDT a préféré faire cavalier seul en décembre, juste avant Noël. La liste des revendications est longue: une augmentation globale de pouvoir d’achat de 100 euros par mois grâce à une revalorisation horaire minimum de 10 euros pour les rémunérations les plus basses, un treizième mois de salaire, la suppression de la période de carence maladie, une meilleure protection sociale… «Comme nous l’avions déjà dit, ces actions ont pour but de mettre la pression sur les organisations patronales qui se réunissent à partir du 20 janvier dans le cadre des négociations annuelles obligatoires (NAO)», explique Thierry Douine de la CFTC. Plusieurs branches professionnelles sont associées à ce mouvement: le transport routier de marchandises, la logistique et le transport de voyageurs en autocar qui mènent séparément leurs négociations salariales. «Nous ferons des propositions, explique Nicolas Paulissen, de la Fédération nationale du transport routier (FNTR). Mais elles ne seront pas à la hauteur des espérances, même si nous les avons améliorées par rapport à décembre.» Les organisations patronales jugent en effet déraisonnable de réclamer une hausse de salaire de 5 % pour tous. «Aucune branche professionnelle ne peut accorder une telle augmentation, estime le représentant de la FNTR. Ni le contexte économique ni les distorsions de concurrence en Europe ne le permettent.». Les organisations patronales conviennent que les conducteurs routiers ont perdu du pouvoir d’achat ces dernières années et ont souvent constaté un salaire moins important au bas de leur feuille de paie. «Sur les longues distances, la refiscalisation des heures supplémentaires a pesé sur le salaire net d’un grand nombre de conducteurs», observe un membre d’un syndicat professionnel. De son côté, Transport et Logistique de France (TLF), l’autre organisation patronale, assure que la volonté d’aboutir existe et que, outre la question de la revalorisation salariale, d’autres sujets comptent: la formation, la prévoyance…

Grève des routiers prochainement

Grève des routiers prochainement  

La CFDT Transport annonce des actions de blocages avant les fêtes. «Faute de ne pas avoir été entendue sur les salaires, la CFDT mettra en œuvre des actions qui auront des répercussions bien au-delà de la profession avant les fêtes de fin d’année», indique la CFDT dans un communiqué.  De leur côté, les autres syndicats, CGT, CFTC, FO, et CFE-CGC menacent de mobiliser leurs troupes le 18 janvier, deux jours avant la prochaine réunion de négociation, s’ils n’obtiennent pas gain de cause.  Les représentants des routiers réclament 100 euros net de pouvoir d’achat mensuel pour l’ensemble des salariés, par une revalorisation de 5% et un taux horaire minimum de 10 euros brut pour les coefficients les plus bas. Pour l’heure, les organisations patronales ont accepté de revaloriser les frais de déplacement des transporteurs mais les discussions achoppent sur la revalorisation de la rémunération des routiers.  «Pour compenser les deux années blanches, il faudrait obtenir 11%» de salaires avait indiqué Thierry Cordier, secrétaire général de la CFDT, à l’ouverture des négociations entre patronat et syndicat.

 

Routiers : la hausse du gazole mais pas la vignette

Routiers : la hausse du gazole mais pas la vignette

Il y aura 4 centimes d’augmentation du prix du gazole à la place de l’écotaxe. Les routiers s’y sont résignés.  Ils préfèrent encore cela à une vignette essentiellement pour des questions de trésorerie. En outre il existe un dispositif qui théoriquement permet de reporter cette hausse sur le chargeur (l’utilisateur du transport). Ceci étant la hausse du gazole pèsera peu sur les camions étrangers qui prennent leur carburant dans les pays moins taxés. C’est pour remédier à cet inconvénient majeur (l’écotaxe avait d’ailleurs été en grande partie faite pour ça…) que le gouvernement veut se donner le temps de la réflexion, et étudier notamment la création d’une vignette, qui aurait le mérite de frapper uniformément les transporteurs français et leurs rivaux européens. En théorie, les entreprises du secteur devraient être sensibles à cette équité. Et pourtant, selon plusieurs experts, ils préfèrent la hausse de la fiscalité sur le gazole. Car comme le rappelle Alain Borri, directeur associé du cabinet spécialisé BP2R, «les pouvoirs publics ont créé en 2006 pour les professionnels du transport, à une époque où le prix des carburants flambait, un mécanisme de répercussion automatique des prix du carburant sur le prix facturé au client. La hausse de la fiscalité rentre dans ce dispositif. Celui-ci va donc permettre aux entreprises de transférer la hausse de 4 centimes sur les chargeurs ». Certes, ce transfert n’est que théorique quand il s’applique aux appels d’offres, tempère un dirigeant du secteur. Ce dernier convient toutefois que la répercussion serait encore plus problématique avec une vignette. Cette dernière souffre d’un autre inconvénient aux yeux des professionnels : elle nécessiterait une importante sortie de trésorerie en début d’année (environ 1.000 euros par camion, selon une estimation qui circule dans le secteur), ce qui n’est pas le cas avec la taxe sur le gazole. Enfin, il y a une question d’image, pointe un professionnel : « En supportant les taxes comme les automobilistes, la profession ne sera pas stigmatisée. » La solution «temporaire» du budget 2015 a donc de fortes chances de s’inscrire dans la durée. Et les poids lourds étrangers seront toujours épargnés.

Nouvelle écotaxe : vers une grève des routiers ?

Nouvelle écotaxe : vers une  grève des routiers ?

 

L’ingénierie fiscale française est sans limite ; après l’écotaxe très controversée c’est maintenant la colère contre la Ségotaxe.    »L’écotaxe nouvelle version », un péage de transit poids lourds, doit entrer en vigueur le 1er janvier 2015.il est clair qu’il aurait plus simple d’augmenter le gasoil ou d’abandonner une taxe qui ne rapportera que  300  million d’euros à l’Etat mais qui sera payée en définitive par les consommateurs ou dans la grande distribution par des transporteurs déjà handicapés par la concurrence internationale.  Elle ne concerne plus 15 000, mais 4 000 kilomètres de routes: résultat de la mobilisation des routiers l’année dernière.  Mais les professionnels veulent plus: l’abandon pur et simple du projet. Sinon, ils prévoient des opérations-escargots et barrages filtrants sur les 5 régions du centre de la France à partir de lundi. Un mouvement qui sera étendu à tout l’Ouest et l’Ile-de-France et « reconductible tant que l’écotaxe n’aura pas été abrogée ».  « Madame Royal dit d’un côté qu’il faut se calmer, et de l’autre que le principe d’une vignette automatique serait plus simple », fustige Gilles Mathélie-Guinlet est secrétaire général de l’OTRE, l’organisation des TPE et PME du transport routier. « Tout en restant très calme, nous disons au gouvernement -Arrêtons les frais-. La profession refuse d’aller plus loin ans les négociations. Il y aura des mobilisations très fortes à travers toute la France, et cela peut aller jusqu’à l’étape ultime qui serait une grève des transports ». Selon la Fédération nationale des transports routiers (FNTR), le département de l’Allier compte à lui seul autant de kilomètres taxés que les régions Aquitaine, Midi-Pyrénées, Paca et Languedoc-Roussillon réunies ! Les professionnels rejettent également le calendrier de mise en œuvre, l’application à partir du 1er janvier 2015 annoncée par les pouvoirs publics étant jugée irréaliste. La base de la FNTR a donné mandat à sa direction pour négocier une révision complète de la « Ségotaxe », faute de quoi les routiers menaçaient de lancer un « mouvement revendicatif à l’échelle nationale ».  La FNTR se donne jusqu’à la fin du mois pour obtenir de nouvelles avancées et décider ou non d’un « mouvement revendicatif ».

Écotaxe : encore des actions des routiers du collectif Spinelli

Écotaxe : encore des actions des routiers  du collectif Spinelli

Un collectif indépendant de chauffeurs routiers, qui a participé à la journée de blocage contre l’écotaxe samedi, a prévu de mener d’autres actions de protestations lundi. L’Organisation des transporteurs routiers européens (OTRE), qui avait officiellement appelé à la journée d’action a recensé 4.500 camions mobilisés par ses adhérents, mais a indiqué qu’entre 2.000 et 3.000 poids lourds avaient également participé aux actions à l’appel d’un collectif indépendant. Ce collectif « Alain Spinelli » avait dès la fin de semaine indiqué qu’il mènerait le 2 décembre des actions de blocage, notamment dans les régions de Lille et Marseille.

 

Ecotaxe: manif de routiers

 

Ecotaxe: manif de routiers

Nouvelle manifestation de routiers samedi contre l’écotaxe. Une manifestation appelée par le syndicat minoritaire OTRE qui aura du mal à mobiliser la  majorité de la profession dont la représentation est de plus en plus éclatée et affaiblie. Un secteur en pleine crise qui connaît des records de défaillances d’entreprises du faiat notamment de la concurrence étrangère des ex pays de l’Est.  Plusieurs milliers de camions, 2.100 selon le ministère de l’Intérieur, 4.000 selon la fédération, avaient déjà défilé il y a quinze jours à l’appel de l’OTRE, créant des ralentissements autour des grandes villes. Les cortèges s’étaient rassemblés autour de portiques écotaxe.  Pour l’OTRE, le gouvernement doit purement et simplement renoncer au dispositif. Le calendrier de la mise en place de l’écotaxe « n’est pas arrêté », a indiqué Matignon vendredi, après que le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll a indiqué que la taxe ne pourrait être mise en place avant 2015.  Le ministre de l’Écologie Philippe Martin avait, lui, évoqué une suspension de l’écotaxe dans l’attente de la remise à plat de la fiscalité, au moment de l’annonce de cette vaste réforme par le Premier ministre.  La taxe, applicable sur les camions de plus de 3,5 tonnes circulant sur 15.000 km du réseau routier hors autoroutes, devait avant sa suspension cet automne entrer en vigueur début 2014 après plusieurs reports.  Les autres fédérations du secteur, en revanche, n’appellent pas leurs adhérents à manifester. Toutefois, affirme l’OTRE, des adhérents ou des unions régionales d’autres organisations participeront au mouvement.  La Fédération nationale des transporteurs routiers (FNTR), l’Union des Entreprises de transport et de logistique (TLF), l’Union nationale des organisations syndicales des transporteurs routiers automobiles (Unostra) et la Chambre syndicale du déménagement (CSD) acceptent le principe de l’écotaxe tant qu’elle est compensée par une majoration forfaitaire de leurs prix. Votée par l’Assemblée nationale, cette disposition doit leur permettre de répercuter l’écotaxe sur leurs clients.   »Samedi ce n’est pas le combat de la profession mais le combat d’une organisation », a dénoncé dans un communiqué l’UNOSTRA Aquitaine.  Pour Nicolas Paulissen, délégué général de la FNTR, il est plus urgent de mener à bien les négociations entamées avec le ministère des Transports pour moderniser la filière.  Abandonner l’écotaxe serait lourd de conséquences pour l’État. En vertu du contrat signé avec Ecomouv’ dans le cadre d’un partenariat public-privé (PPP), il devra payer près d’un milliard d’euros à l’entreprise en remboursement des investissements réalisés.  Le report ne sera pas neutre financièrement non plus. L’État doit payer à la société un loyer mensuel de 18 millions d’euros à partir du moment où le système de collecte est homologué, même si la taxe n’est pas appliquée. La décision concernant cette homologation technique est attendue début décembre. Ecomouv’ en revanche, qui devait livrer le dispositif en juillet dernier, doit verser à l’État huit millions d’euros mensuels d’indemnités de retard.

 

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