Vitesse route : la fin des retraits de points pour les petits excès de vitesse en 2024
Nouvelle décision idiote du ministre de l’intérieur qui décide de ne plus retirer de point pour les dépassements de vitesse inférieure à 5 km/h mais qui maintient cependant l’infraction. Bref, une décision idiote qui succède à une autre qui l’était encore davantage. Notons que plus de 60 % des infractions relevées concernent des dépassements de l’ordre de 5 km/h !
Il y a quelque chose d’anachronique vis-à-vis de l’automobile dont la plupart des modèles peuvent maintenant rouler entre 160 et 250 km/h mais qui peuvent être sanctionnés pour un dépassement de moins de 5 km/h. En outre, une régulation de la vitesse certes nécessaire mais une moyenne sur chaque catégorie de routes quand il faudrait en fait s’adapter à chaque portion.
Ainsi il est particulièrement dangereux de rouler à 80 sur de petites routes dangereuses, même une vitesse de 60 km/h peut comporter des risques. Inversement, il était idiot de limiter à 80 sur des routes à caractère national ( y compris les départementisées pour des questions financières et de compétences)
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«Il ne s’agira pas de dépénaliser ces infractions qui demeureront sanctionnées par une amende», a indiqué le ministre de l’Intérieur dans un courrier.
Les petits excès de vitesse ne seront plus sanctionnés par un retrait de point à compter du 1er janvier 2024, a annoncé le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin dans un courrier à la sénatrice LR du Var Françoise Dumont, daté du 11 avril.
Il s’agit «d’introduire une indulgence administrative à l’égard de ces manquements relevant davantage du manque d’attention que de la volonté délibérée de s’affranchir de la règle», estime le ministre de l’Intérieur. Certaines associations de prévention routière avaient déploré fin mai 2022 une piste «regrettable» ou incitant les automobilistes «à rouler plus vite».
En 2020, sur les 12,5 millions de contraventions envoyées pour des excès de vitesse contrôlés par des radars, 58% concernaient des excès inférieurs à 5 km/h, selon une réponse du ministère de l’Intérieur en avril 2022 à une question écrite de Françoise Dumont. «On travaille sur cette mesure avec le ministère de l’Intérieur depuis des années, donc je ne peux que m’en féliciter», a réagi auprès de l’AFP Pierre Chasseray, délégué général de 40 millions d’automobilistes. «Cela va permettre de constater que cela n’aura aucun effet sur l’accidentalité», anticipe-t-il. «La deuxième étape, maintenant, c’est d’obtenir la non sanction financière, car il reste toujours l’amende à payer», a-t-il ajouté.
Aujourd’hui, un excès de vitesse inférieur à 20 km/h est sanctionné d’un point et d’une amende de 68 euros (sur les routes où la vitesse maximale autorisée est supérieure à 50 km/h) ou 135 euros (sur les routes où la vitesse maximale autorisée est inférieure ou égale à 50 km/h).