Archive pour le Tag 'route'

Route de la soie chinoise compromise en Italie

Route de la soie chinoise compromise en Italie


L’Italie est de plus en plus écartelée entre son désir de développer son économie avec la Chine et les orientations européennes. L’union européenne de son côté a décidé de contrer la Chine en améliorant ses relations notamment avec l’Inde ( ce que font aussi les États-Unis.)

Le problème est que l’Italie représente une sorte de tête de pont vers l’Europe pour les Chinois. Pour l’instant les critiques de l’Italie sont aussi fortes vis-à-vis de l’Europe que vis-à-vis de l’envahissant chinois.

Finalement l’Italie pourrait bien choisir de se ranger aux côtés des Etats-Unis et de l’Union européenne qui militent pour un projet de « couloir » logistique reliant l’Inde et l’Europe au Moyen-Orient. Un accord de principe a été signé samedi entre les Etats-Unis, l’Inde, l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, l’Union européenne, la France, l’Allemagne mais aussi… l’Italie.

Prix Pétrole : en route vers les 100 dollars ?

Prix Pétrole : en route vers les 100 dollars ?


Le problème de l’évolution du pétrole est lié aussi à la montée de l’inflation. Les cours du pétrole se nourrissent de l’inflation générale mais l’alimentent tout autant. Au cours de ces derniers mois grâce à l’action notamment des banques centrales, l’inflation s’était inscrite dans une tendance baissière. Or la remontée des prix du pétrole prévue devrait plomber la compétitivité des entreprises et le budget des ménages. De quoi refroidir la croissance.

De ce point de vue l’Arabie Saoudite joue un peu avec le feu en poussant au maximum la remontée des cours. En effet, si les prix du pétrole devaient affecter la croissance mécaniquement les prix de l’énergie devraient diminuer. Si pour l’instant le pétrole s’inscrit dans des prix à tendance haussière il pourrait alors brutalement prendre une pente baissière. L’annonce de Riyad de prolonger sa réduction de 1 million de barils par jour en septembre, voire au-delà, montre que sa décision unilatérale prise en juin vise non pas le seuil des 80 dollars le baril, mais davantage celui des 100 dollars. Ce vendredi, le prix du baril de Brent évoluait autour de 86 dollars, soit une hausse de plus de 9% en un mois. L’Arabie saoudite peut compter sur Moscou pour soutenir sa politique. Conséquence, les prix de l’essence remontent et pourraient contrarier les efforts des banques centrales pour calmer l’inflation.

D’autant que cette réduction de l’offre saoudienne intervient alors même que « la demande mondiale de pétrole a atteint un record de 103 mb/j en juin et qu’août, elle pourrait connaître un nouveau pic », indique l’Agence internationale de l’énergie (AIE), dans son rapport mensuel publié ce vendredi. Celle-ci prévoit de fortes tensions d’ici la fin de l’année, estimant le déficit du marché à 1,7 mb/j sur ce deuxième semestre. Certains analystes prévoient même jusqu’à 2 mb/j de déficit, obligeant les pays consommateurs à puiser dans leurs stocks.

Pétrole : en route vers les 100 dollars ?

Pétrole : en route vers les 100 dollars ?


Le problème de l’évolution du pétrole est lié aussi à la montée de l’inflation. Les cours du pétrole se nourrissent de l’inflation générale mais l’alimentent tout autant. Au cours de ces derniers mois grâce à l’action notamment des banques centrales l’inflation s’était inscrite dans une tendance baissière. Or la remontée des prix du pétrole prévu devrait plomber la compétitivité des entreprises et le budget des ménages. De quoi refroidir la croissance.

De ce point de vue l’Arabie Saoudite joue un peu avec le feu en poussant au maximum la remontée des cours. En effet, si les prix du pétrole devaient affecter la croissance mécaniquement les prix de l’énergie devraient diminuer. Si pour l’instant le pétrole s’inscrit dans des prix à tendance haussière il pourrait alors brutalement prendre une pente baissière. L’annonce de Riyad de prolonger sa réduction de 1 million de barils par jour en septembre, voire au-delà, montre que sa décision unilatérale prise en juin vise non pas le seuil des 80 dollars le baril, mais davantage celui des 100 dollars. Ce vendredi, le prix du baril de Brent évoluait autour de 86 dollars, soit une hausse de plus de 9% en un mois. L’Arabie saoudite peut compter sur Moscou pour soutenir sa politique. Conséquence, les prix de l’essence remontent et pourraient contrarier les efforts des banques centrales pour calmer l’inflation.

D’autant que cette réduction de l’offre saoudienne intervient alors même que « la demande mondiale de pétrole a atteint un record de 103 mb/j en juin et qu’août, elle pourrait connaître un nouveau pic », indique l’Agence internationale de l’énergie (AIE), dans son rapport mensuel publié ce vendredi. Celle-ci prévoit de fortes tensions d’ici la fin de l’année, estimant le déficit du marché à 1,7 mb/j sur ce deuxième semestre. Certains analystes prévoient même jusqu’à 2 mb/j de déficit, obligeant les pays consommateurs à puiser dans leurs stocks.

L’effort consenti en matière de réduction de parts de marché par Riyad est important. Selon le rapport mensuel de l’Opep publié jeudi, l’offre de l’organisation est tombée à 27,31 mb/j en juillet, soit une perte de 836.000 b/j par rapport à juin, imputable principalement à la réduction de 968.000 b/j de la seule Arabie saoudite, qui voit son offre tomber à 9 mb/j.

Les cours élevés commencent à peser sur les économies développées. D’ores et déjà, les prix du gaz naturel sont repartis fortement à la hausse en Europe, soutenus notamment par les perturbations des livraisons de GNL en provenance d’Australie en raison de grève dans le secteur. Sur la plateforme TTF européenne, les prix ont gagné près de 40% en un mois. Avec les prix du pétrole en hausse, l’inflation que les banques centrales des économies développées peinent à calmer avec une succession quasi ininterrompue de hausse des taux pourrait à nouveau accélérer, l’envolée des prix de l’énergie .

Vitesse route : la fin des retraits de points pour les petits excès de vitesse en 2024

Vitesse route : la fin des retraits de points pour les petits excès de vitesse en 2024

Nouvelle décision idiote du ministre de l’intérieur qui décide de ne plus retirer de point pour les dépassements de vitesse inférieure à 5 km/h mais qui maintient cependant l’infraction. Bref, une décision idiote qui succède à une autre qui l’était encore davantage. Notons que plus de 60 % des infractions relevées concernent des dépassements de l’ordre de 5 km/h !

Il y a quelque chose d’anachronique vis-à-vis de l’automobile dont la plupart des modèles peuvent maintenant rouler entre 160 et 250 km/h mais qui peuvent être sanctionnés pour un dépassement de moins de 5 km/h. En outre, une régulation de la vitesse certes nécessaire mais une moyenne sur chaque catégorie de routes quand il faudrait en fait s’adapter à chaque portion.

Ainsi il est particulièrement dangereux de rouler à 80 sur de petites routes dangereuses, même une vitesse de 60 km/h peut comporter des risques. Inversement, il était idiot de limiter à 80 sur des routes à caractère national ( y compris les départementisées pour des questions financières et de compétences)
.
«Il ne s’agira pas de dépénaliser ces infractions qui demeureront sanctionnées par une amende», a indiqué le ministre de l’Intérieur dans un courrier.

Les petits excès de vitesse ne seront plus sanctionnés par un retrait de point à compter du 1er janvier 2024, a annoncé le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin dans un courrier à la sénatrice LR du Var Françoise Dumont, daté du 11 avril.

Il s’agit «d’introduire une indulgence administrative à l’égard de ces manquements relevant davantage du manque d’attention que de la volonté délibérée de s’affranchir de la règle», estime le ministre de l’Intérieur. Certaines associations de prévention routière avaient déploré fin mai 2022 une piste «regrettable» ou incitant les automobilistes «à rouler plus vite».

En 2020, sur les 12,5 millions de contraventions envoyées pour des excès de vitesse contrôlés par des radars, 58% concernaient des excès inférieurs à 5 km/h, selon une réponse du ministère de l’Intérieur en avril 2022 à une question écrite de Françoise Dumont. «On travaille sur cette mesure avec le ministère de l’Intérieur depuis des années, donc je ne peux que m’en féliciter», a réagi auprès de l’AFP Pierre Chasseray, délégué général de 40 millions d’automobilistes. «Cela va permettre de constater que cela n’aura aucun effet sur l’accidentalité», anticipe-t-il. «La deuxième étape, maintenant, c’est d’obtenir la non sanction financière, car il reste toujours l’amende à payer», a-t-il ajouté.

Aujourd’hui, un excès de vitesse inférieur à 20 km/h est sanctionné d’un point et d’une amende de 68 euros (sur les routes où la vitesse maximale autorisée est supérieure à 50 km/h) ou 135 euros (sur les routes où la vitesse maximale autorisée est inférieure ou égale à 50 km/h).

Affaire Palmade: un électrochoc sur la route mais pas dans la société

Affaire Palmade: un électrochoc sur la route mais pas dans la société

• Encore une fois le gouvernement réagit de façon très partielle à une problématique très large qui menace l’existence même de la société avec le poison de la drogue qui se diffuse partout et pas seulement à l’occasion de la conduite d’un véhicule.

Sans doute à juste titre, le ministre de l’intérieur envisage éventuellement la création d’un homicide routier en cas d’alcool et surtout de drogue au volant. Techniquement,il ne sera déjà pas facile de détecter les drogues tellement elles sont nombreuses aussi bien légales qu’illicites. Par ailleurs comme pour l’alcool, la justice pourrait bien montrer une extrême bienveillance pour les accidents causés par des stupéfiants.

La question prend une dimension nationale car la drogue ne cesse d’étendre son champ d’influence bien au-delà de la jet-set, elle concerne toutes les catégories sociales, toutes les régions et toutes les villes jusqu’aux portes des écoles.

900 000, c’est le nombre de personnes qui, chaque jour en France, vapotent, fument ou mangent du cannabis, sous l’une ou l’autre de ses différentes formes – herbe, résine ou huile. Selon l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives, le nombre d’amateurs réguliers, s’adonnant en moyenne dix fois par mois à leur goût du cannabis, s’élèverait à 1,4 million. Les adeptes plus occasionnels seraient, eux, 5 millions. Près de la moitié des adultes y aurait déjà goûté. Ces chiffres placent l’Hexagone en tête du classement européen des pays consommateurs, devant le Danemark et l’Espagne.

Avant de décider d’une sanction sur la route ou plus exactement en même temps, il faudrait sans doute approfondir la problématique de la diffusion de ces produits de mort et de folie, véritable nouveau cancer de la société. Ensuite il faudra sans doute prendre des mesures punitives mais aussi des mesures préventives, des traitements médicaux de masse et une immense campagne de communication pour discréditer le poison.

Accident de la route : le téléphone portable en cause

Accident de la route : le téléphone portable en cause

 

Une nouvelle fois le portable est mis en cause dans un accident de circulation, cette fois dans le dramatique collision qui a provoqué récemment la mort de quatre enfants à Laon. Contrairement aux idées reçues l’utilisation du téléphone portable pendant la conduite d’un véhicule n’a guère diminué d’autant que les flux d’information augmentent de manière exponentielle. Devant des comportements irresponsables, la seule solution serait de bloquer le fonctionnement des portables quand le véhicule roule car certains ne peuvent s’empêcher d’écouter, de répondre voire même de lire ou même écrire des messages. Des dispositifs techniques pourraient sans doute être mis au point pour neutraliser l’utilisation des portables quand les véhicules sont en mouvement.

 

Le conducteur du camion, en garde à vue après l’accident sur la RN2 à Laon dans l’Aisne qui a causé la mort de quatre enfants mardi, a expliqué aux enquêteurs avoir perdu le contrôle de son véhicule en ramassant le câble d’alimentation de son téléphone portable, a appris franceinfo ce mercredi de source policière.

 

Ce câble, qu’il avait entre les jambes, le gênait. Il s’est baissé pour le ramasser. En relevant la tête, il a vu qu’il risquait de heurter un fourgon devant lui qui était en train de freiner. Il tente alors de l’éviter. Le camion fait une embardée et va percuter une voiture en sens inverse.

Rapprochement Bombardier Alstom en route ?

Rapprochement Bombardier Alstom en route ?

Paradoxalement, il semble plus facile de rapprocher une société européenne de celle d’un autre continent que de rapprocher deux entreprises appartenant toutes les deux à l’union économique. La démonstration semble être faite avec les difficultés entre l’italien Fincantieri et Naval Group dont le projet est contesté par l’union européenne. À l’inverse, la même commission ne semble pas manifester les mêmes réticences vis-à-vis du rapprochement entre le constructeur ferroviaire européen Alstom et son homologue canadien bombardier. La condition était que bombardier se débarrasse d’un certain nombre actif , ce qui semble être en cours

Bombardier, a-t-il ajouté, “progresse bien” sur ces projets de cession d’actifs, dont cet accord avec Alstom qui pourrait atteindre 6,2 milliards d’euros.

Dévoilé en février dernier, le projet de cession de la division ferroviaire de Bombardier à Alstom doit aboutir au cours du premier semestre 2021 et donner naissance au numéro 2 mondial dans le rail, mieux armé pour faire face à la concurrence du géant chinois CRRC.

Mais il est soumis à l’accord des autorités de régulation concernées. La Commission européenne s’est donnée jusqu’au 16 juillet pour rendre sa décision.

Hong Kong : la dictature communiste en route

 

 

Pour le régime communiste chinois, de plus en plus dictatorial, il y a deux méthodes pour  éteindre la contestation. Soit la violence brutale en tuant des milliers de responsables et de manifestants comme à Tienanmen, soit la terreur consistant notamment à emprisonner sans raison les leaders de la  révolte. Pour l’instant, le  gouvernement chinois emploie la seconde manière en arrêtant les leaders et les députés qui s’opposent à Pékin. La situation paraît de plus en plus inquiétante du fait durcissement du régime ; par exemple on a fait  sauter le verrou de la durée du mandat préside Xi. Lequel en profite pour d’ailleurs resiniser les symboles culturels ou les religions. Plusieurs figures du mouvement pro-démocratie à Hong Kong ont ainsi été arrêtées vendredi, parmi lesquelles le militant Joshua Wong, qui avait été libéré de prison en juin. Ces arrestations interviennent après l’interdiction par la police d’une nouvelle grande manifestation qui était prévue samedi, mais qui a été annulée par ses organisateurs. Elle devait marquer le cinquième anniversaire du refus par Pékin d’organiser des élections au suffrage universel dans la ville, décision qui fut le déclencheur du « Mouvement des parapluies ». Ce mouvement de contestation avait été marqué par 79 jours d’occupation du coeur financier et politique de Hong Kong.

Deux des grandes figures de ce mouvement, Joshua Wong et Agnes Chow, tous deux âgés de 22 ans et très populaires au sein de la contestation actuelle, ont été arrêtées vendredi, a annoncé leur parti.  »

Le site Hong Kong Free Press a fait état de son côté de l’arrestation jeudi soir du militant indépendantiste Andy Chan. Le fondateur du Parti national (HKNP), minuscule formation indépendantiste interdite par les autorités en 2018, a été interpellé alors qu’il était sur le point d’embarquer dans un vol à destination du Japon, selon Hong Kong Free Press qui cite un porte-parole de la police.

Vendredi, les organisateurs d’une grande manifestation prévue à Hong Kong ont annulé ce rassemblement après l’échec de leur appel devant une commission, comme l’indiquent plusieurs journalistes locaux. 

Pétrole : au-dessus des 80 dollars, en route vers les 100 ?

Pétrole : au-dessus des 80 dollars, en route vers les 100 ?

Discrètement mais sûrement le pétrole poursuit son envolée sous le double effet de la reprise économique internationale et de la réduction de l’offre. Le Brent a ainsi franchi les 80 dollars pour la première fois depuis novembre 2014, tandis que celui du brut léger américain a passé la barre des 72 dollars pour la première fois également depuis trois ans et demi. La montée des cours constitue évidemment un danger pour la croissance car comme les autres matières premières, elle va affecter la compétitivité. Cette hausse va aussi plomber le pouvoir d’achat des ménages et de la consommation. Les prix du pétrole ne cessent en effet de grimper. Il y a à peine dix jours les spécialistes craignaient que les cours atteignent pour le Brent les 80 dollars dans les mois à venir. En fait c’est déjà fait ;  le  baril de Brent va maintenant s’orienter vers les 100 dollars. Les producteurs profitent d’autant plus de cette hausse qu’ils produisent moins que l’accord de modération qu’ils ont conclus (qui se termine fin 2018 et dont on ne sait pas s’il sera reconduit) quand les cours étaient bas. En outre la crise au Venezuela, les tensions avec l’Iran qui se répercutent aussi au moyen orient nourrissent les inquiétudes de sorte qu’on pourraiat bien s’orienter vers un baril à 100 dollars d’ici quelques semaines.

 

Route : mortalité en baisse pourquoi ? On n’en sait rien !

Route : mortalité en baisse pourquoi ? On n’en sait rien !

13,5 % de  baisse en septembre et une baisse de 2 % sur un an. Pourquoi ?  Réponse comme à chaque fois : on n’en sait rien. Régulièrement le ministre ou l’office national de la sécurité routière annonce soit des chiffres en augmentation ou en baisse pour les tués et blessés de la route. En réalité aucun organisme compétent n’analyse de manière scientifique les facteurs explicatifs de ces variations. Du coup, on s’en remet à des explications de bistrot ou alors  on en profite pour justifier une augmentation du nombre de radars (par ailleurs sans doute indispensables). L’Etat va multiplier les radars embarqués (qui ne sont pas repérables par les dispositifs antiradars) en externalisant leur exploitation à des opérateurs agréés. Après avoir testé les radars à double sens, les autorités vont également déployer des radars de nouvelle génération capables de détecter de nouvelles formes d’infractions (comme l’interdiction de demi-tour). Des dispositifs de leurre seront également installés de manière à accroître la vigilance des conducteurs. Techniquement, les radars fixes seront toujours signalés par un panneau d’avertissement. Mais près de 10.000 panneaux annonceront des radars qui n’existent pas.les gouvernement successifs tentent de justifier cette intensification des contrôles radars, très impopulaires et souvent soupçonnés d’alimenter les caisses de l’Etat. Recettes engrangées par les radars (environ  milliards)) servent à financer l’entretien et l’installation de ces contrôles et participent au financement des infrastructures routières ainsi qu’aux collectivités locales. La vérité c’est que cette ressource n’est pas réellement affectée et qu’elle tombe dans le vaste trou du budget. Tendanciellement sur très longue période l’insécurité routière à heureusement diminué mais il est bien difficile d’identifier les facteurs explicatifs. La qualité des infrastructures peut jouent évidemment un rôle comme l’amélioration des dispositifs de sécurité des véhicules, les contrôles et les sanctions. Par contre on est bien incapable d’expliquer des variations parfois assez fortes entre certains mois voir certaines années. Par exemple, on est bien incapable de mesurer l’incidence de l’utilisation illégale de portables par les conducteurs qui pourtant sont encore nombreux à ne pas pouvoir se séparer de leur téléphone et autre Smartphones. Cette incapacité tient surtout au fait  que le pays ne dispose pas d’un véritable service de la sécurité routière dont les responsabilités sont éparpillées sur plusieurs administrations et corps de contrôle.

 

Flamanville : accord prochain de mise route ?

Flamanville : accord prochain de mise route ?

 

Il est probable que l’autorité  de sûreté nucléaire sera amenée à donner rapidement un avis  favorable au lancement de la centrale de Flamanville. Une centrale qui pourrait démarrer dès l’année prochaine-et qui ne devrait pas faire l’objet d’objections de la part du ministre de l’écologie Nicolas Hulot. Un rapport attendu de longue date de l’IRSN, service technique de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), estime que la cuve du réacteur nucléaire qu’EDF construit à Flamanville (Manche) est apte à être utilisé, ont déclaré à Reuters deux sources ayant connaissance du rapport. Malgré la présence de concentrations excessives de carbone – pouvant affaiblir l’acier dans le couvercle de la cuve du réacteur – celui-ci peut être exploité en toute sécurité, même s’il devra être surveillé pendant toute sa durée de vie, ajoute le rapport. Un groupe d’experts indépendants, qui ont reçu le document la semaine dernière, en débattront lundi et mardi pour formuler une opinion, puis l’ASN décidera après l’été si Flamanville peut démarrer en 2018. Un avis négatif de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) aurait été catastrophique pour EDF, parce qu’il aurait entraîné des milliards d’euros de surcoûts et des années de retard. Il aurait en effet fallu retirer la cuve du réacteur dont le dôme a été posé en 2013 et recouvert depuis par plusieurs milliers de tonnes de béton. Une décision favorable de l’ASN est également une condition sine qua non pour un feu vert de la Commission européenne à son projet de rachat de l’activité de réacteurs d’Areva, qui a conçu l’EPR.

PV route : 2 milliards de recettes pour quoi faire ?

PV route : 2 milliards de recettes pour quoi faire ?  

 

 Le nombre de tués augmente depuis trois ans comme les recettes des PV qui atteignent presque 2 milliards. De quoi s’interroger sur la politique de sécurité routière. Le volume de recettes des PV ne saurait être un objectif. Le plus grave c’est qu’on ne sait toujours pas  analyser de manière scientifique les facteurs explicatifs de la hausse de l’insécurité. En 2016, les amendes au titre de la circulation et du stationnement ont permis de rapporter 1,817 milliard d’euros à l’Etat, relève la Cour des comptes, dans une note d’analyse, publiée fin mai, révélée par Le Parisien et que nous avons consulté. Cela représente une augmentation de 11,5% par rapport aux recettes dégagées en 2015, à 1,6 milliard d’euros.  Dans le détail, les contrôles automatisés, c’est-à-dire avec radar, sont ceux qui rapportent le plus. Qu’il s’agisse d’un radar vitesse, feu rouge ou à un passage à niveaux, les recettes s’établissent à 920,3 millions d’euros, l’année passée. Soit une augmentation de 14%. Les recettes «hors contrôle automatisé», dégagées à partir de procès-verbaux électronique ou papier, sont en hausse de 8,7%, à 897,6 millions d’euros. «L’augmentation significative des recettes constatées en 2016 s’explique par le dynamisme des amendes du contrôle automatisé (radars)», expliquent les sages de la rue Cambon. Et pour cause, depuis 2013, l’Etat a mis en place deux nouveaux types de radar automatique, le radar feu rouge et le radar chantier. Pour rappel, ce dernier a été mis en place en 2015, avec pour vocation de protéger les ouvriers à proximité des chantiers de construction. Au total, on compte près de 5000 radars sur les routes de France. Pour les magistrats, la forte hausse des recettes est également attribuée à une amélioration de l’encaissement des recettes, mais surtout à la hausse des infractions routières constatées. Excès de vitesse, téléphone au volant, stationnement dangereux… Elles se sont en effet accrues de 10,4%, par rapport à 2015. Selon la Cour des comptes, cette tendance devrait encore se confirmer en 2017. Les sages prévoient une augmentation des recettes à 1,848 milliard d’euros cette année. Si cette augmentation des recettes est «positive pour le budget de l’Etat» et témoigne «d’une meilleure efficacité» des radars, elle doit être «analysée (…) au regard de l’objectif gouvernemental de diminution de la vitesse sur les routes, première cause d’accidents mortels», indiquent-ils encore. Autre point soulevé par le rapport: l’affectation de ces recettes qui arrivent dans les caisses de l’Etat. L’argent finance «des dépenses diverses, ventilées sur cinq programmes distincts, dont la finalité est pour certains éloignée de l’objectif stratégique de diminution de la mortalité sur les routes», indiquent les magistrats. Selon la Cour des comptes, «plus de 50% des recettes des amendes (837,1 millions d’euros) ne sont pas directement affectées à la mission». Malgré l’accroissement du nombre de PV et de radars, le nombre de morts sur la route continue donc d’augmenter. «En 2016, les résultats de la mortalité routière ont été confirmés à la hausse pour la troisième année consécutive avec près de 3500 tués sur les routes françaises en métropole (+ 2,3 %) et une estimation de 8 victimes hospitalisées pour une tuée», rappelle la Cour des comptes. En avril dernier, ce chiffre a explosé de 18%, avec 287 personnes tuées mais c’est toujours la même incurie concernant les facteurs explicatifs. De là à penser que les PV ont surtout pour objet de remplir les caisses de l’État !

Route solaire : Quelle rentabilité ?

Route solaire : Quelle rentabilité ?

 

Le principe du panneau solaire qui s’applique maintenant aussi à la route.  La ministre de l’Environnement Ségolène Royal a annoncé jeudi un élargissement de l’expérimentation de la route solaire à de nouveaux sites en 2017, lors de l’inauguration d’un tronçon d’un kilomètre de ce prototype à Tourouvre, dans l’Orne. Si l’intérêt du panneau solaire n’est pas contestable par contre son application sur la route suscite de sérieuses interrogations. Outre son coût initial, 5 millions d’euros, il faudra en effet vérifier sa fiabilité et sa résistance. Contrairement aux panneaux solaires installés notamment sur les toits ce revêtement voltaïque va subir d’une part les effets de la déformation des sols et aussi l’usure dû à la circulation. Du côté du Syndicat des Énergies Renouvelables (ENR), on reconnaît la prise de risque, mais on s’interroge sur les inconvénients de ces dalles solaires: «Quel est le potentiel de réduction des coûts? Quelle est leur durée de vie? Quelle quantité d’énergie est produite?» questionne Jean-Louis Bal, le président du Syndicat. Car les panneaux à plat produisent moins d’électricité que les panneaux inclinés, par exemple présents sur les toits des habitations. Pour répondre aux sceptiques, Wattway affirme être en mesure de proposer d’ici 2020 une énergie au même coût que le prix du solaire classique, soit 1,3 euros par watt crête, contre 17 euros actuellement. Ségolène Royal, qui souhaite promouvoir cette technologie, estime que « la multiplication de ce type de projets va permettre la réduction des coûts de réalisation ». Après cette section de route normande équipée de 2.800 m2 de dalles photovoltaïque – ce qui permet d’alimenter l’éclairage public d’une ville de 5.000 habitants – l’expérimentation sera étendue à trois nouveaux sites en 2017, a annoncé le ministère dans un communiqué. Ce revêtement photovoltaïque sera installé sur une section d’une route nationale en Bretagne, sur des places de parkings sur une aire de repos dans le Morbihan ainsi que dans le port de Marseille. « Je suis sûre qu’un jour on pourra rouler sur une routes solaire avec des voitures électriques qui se rechargeront en roulant sur la route solaire », a dit Ségolène Royal. Il faut quand même se méfier de réalisations conduites par Ségolène Royal si l’on en juge par le fiasco de ses initiatives lorsqu’elle était présidente de Poitou Charente.

Alep : Trois députés français en route pour se faire de la pub

Alep : Trois députés français en route pour se faire de la pub

 

Il était évident  dès le départ que la démarche de trois députés français se rendant à Alep était vouée à l’échec. C’était le pronostic de la plupart des chancelleries et de l’union européenne. Comment la Russie et Bachar El-Assad aurait-il pu autoriser trois seconds couteaux de la politique française alors qu’ils  n’écoutent  aucunement la communauté internationale y compris les protestations des États-Unis. Dès lors  on peut se demander s’il ne s’agit pas d’une démarche de pieds nickelés surtout quand on connaît la composition de cette délégation : trois députés en mal existentiel et toujours à l’affût d’une opportunité médiatique. Le résultat était connu d’avance. Cécile Duflot (EELV), Hervé Mariton (LR), Patrick Mennucci (PS) « n’ont pas pu pénétrer en territoire syrien, ils n’ont pas reçu les autorisations », a indiqué  à Reuters. Les députés, qui ont été refoulés au poste-frontière de la province de Kilis, dans le sud-est de la Turquie, « vont revenir à Gaziantep et après ils rentreront en France », précise encore Reuters. On comprend évidemment que la communauté internationale proteste avec la plus grande vigueur pour dénoncer les massacres à la mais les petites initiatives de parlementaires français marginaux ne renforcent pas la crédibilité de la France dont la diplomatie est bien incapable déjà de peser auprès de la Syrie et de la Russie.

 

Accidents de la route : hausse des morts en 2015

Accidents de la route : hausse des morts en 2015

Comme d’habitude le ministère a publié des chiffres d’évolution de l’insécurité routière mais sans autre explication. Pour 2015 ces chiffres font apparaître une hausse du nombre de morts. Comme d’habitude on n’en sera pas plus sur les facteurs explicatifs puisqu’il n’existe réellement aucun organisme d’analyse scientifique des statistiques de la sécurité routière. Donc pas d’explication sur les variations de mois à mois ou même d’année en année. Difficile dans ces conditions de savoir à quoi attribuer les évolutions (conditions atmosphériques, respect de la réglementation, rôle des infrastructures, évolution des technologies, influence des contrôles et les sanctions etc.). 3.461 personnes sont mortes en 2015 sur les routes de France, soit une hausse de 2,3% par rapport à 2014 et 77 décès supplémentaires, selon la Sécurité routière qui a publié ce mercredi un bilan définitif.

Le nombre de personnes blessées a en revanche baissé de 3,1%, soit 70.802 personnes blessées dans 56.603 accidents corporels (-2,7%). La Sécurité routière parle d’une « année contrastée », soulignant que l’accidentalité « se détériore chez les automobilistes » (la mortalité est en hausse de 8%), alors que les indicateurs de toutes les autres catégories d’usagers sont à la baisse (piétons, cyclistes, motards). En 2015, la route est restée la première cause de mortalité des 18-24 ans, « qui représentent 9% de la population mais 18% des morts de la route ». 619 jeunes ont perdu la vie en 2015, soit 37 de plus qu’en 2014 (+6,4%). Et l’année 2016 commence mal avec une hausse de 2,1% sur les quatre premiers mois de l’année, soit 20 tués supplémentaires. En mars 2015, une collision dans l’Allier avait fait douze morts.

12



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol