Archive pour le Tag 'Roms'

Roms : Ayrault condamne Valls

Roms : Ayrault condamne Valls

Manuel Valls ne s’en vante pas. Il le nie catégoriquement, même. Pourtant, lundi, à Matignon, le ministre de l’Intérieur a fait son mea culpa. D’abord en tête-à-tête avec Jean-Marc Ayrault, pour la première fois, le locataire de la place Beauvau a exprimé des regrets concernant ses propos sur les Roms. Manuel Valls a reconnu une maladresse et concédé qu’il n’aurait pas dû utiliser ces mots-là.    Durant la réunion qui a suivi avec certains poids lourds de la majorité, le ministre de l’Intérieur a encore reconnu qu’il avait prononcé des phrases ambiguës, mal calculées. Le lendemain, mardi, à l’occasion des Questions au gouvernement, Jean-Marc Ayrault a enfoncé Manuel Valls. Le Premier ministre, répondant à une question posée au locataire de la place Beauvau, a jugé « possible » l’intégration des Roms dans la société française à condition que « les lois de la République » soient respectées. Une réponse en forme de recadrage. « Il en a marre des ego qui brouillent le message de son gouvernement », a expliqué un proche du Premier ministre. Il y avait déjà le feu entre Cécile Duflot et Manuel Valls ; il y a présent des étincelles entre Beauvau et Matignon.  François Hollande, qui pour l’instant garde le silence, devrait profiter d’un discours devant le Conseil constitutionnel jeudi midi pour rappeler quelles sont les valeurs de la République, et notamment l’intégration.

 

Roms : pourquoi Cécile Duflot reste au gouvernement ? (Delphine Batho)

Roms : pourquoi Cécile Duflot reste au gouvernement ? (Delphine Batho)

Spécialiste des questions de sécurité, Delphine Batho s’est opposée lundi aux propos de son ancien collègue, considérant « qu’aucun destin n’est écrit d’avance ». Elle a soutenu, en revanche, l’action du locataire de la place Beauvau, s’interrogeant du même coup sur le maintien au sein du gouvernement de Cécile Duflot. « Soit il y a une règle qui est applicable à tout le monde, soit il y a eu une exception me concernant, et il faut expliquer pourquoi », s’est interrogée Delphine Batho sur LCI / Radio Classique. « Pourquoi j’ai été mise à la porte du gouvernement pour avoir soulevé un problème de fond sur le budget du ministère de l’Écologie ? C’est vrai que ça pose question, ce qui est en train de se passer », a commenté l’ancienne ministre. Soit il y a une règle qui est applicable à tout le monde, soit il y a eu une exception me concernant, et il faut expliquer pourquoi Delphine Batho « Je le dis car je reçois des dizaines de messages ces jours-ci de gens qui me le disent et se demandent en quoi poser le problème du ministère de l’Ecologie c’est plus franchir la ligne jaune ou rouge que de dire qu’un autre ministre est anti-républicain », a-t-elle ajouté.  Delphine Batho avait été remerciée du gouvernement, début juillet, après avoir ouvertement critiqué, sur l’antenne de RTL, le budget alloué à son ministère pour l’année 2014. La socialiste avait été limogée après avoir été convoquée, via Twitter, à Matignon.   Elle « a manqué à un principe majeur de cohésion gouvernementale« , avait ainsi expliqué Najat Vallaud-Belkacem.  »Elle savait à quoi elle s’exposait », avait justifié la porte-parole du gouvernement en sortie de conseils des ministres le lendemain de ce limogeage. De fait, l’article 1 de la charte de déontologie signée par l’ensemble des ministres du gouvernement Ayrault est clair :  « L’expression des points de vue, la confrontation des idées en toute confiance sont nécessaires pour assurer la vitalité d’un gouvernement. La délibération collégiale permet de rechercher les mesures les plus justes et d’éviter les erreurs. Chaque membre du gouvernement a le droit de s’exprimer dans le respect de la confidentialité qui s’attache aux délibérations du gouvernement sur tout sujet, y compris les sujets extérieurs à ses attributions.Une fois que la décision est prise, au besoin après arbitrage du chef du gouvernement, c’est le principe de solidarité qui s’applique. L’expression, directe ou indirecte, de désaccords ne peut qu’affaiblir le gouvernement et susciter le scepticisme des citoyens à l’égard de la crédibilité de l’action politique. »  « La démonstration est faite que, s’il s’agissait de me mettre à la porte pour affirmer une autorité, elle n’a pas été démontrée à des étapes ultérieures », a conclu Delphine Batho, attaquant à demi-mots François Hollande, dont le silence depuis les propos de Cécile Duflot paraît de plus en plus assourdissant à certains

 

Roms : propos de Duflot insupportables pour Valls

Roms : propos de Duflot insupportables pour Valls

Duflot a pété les plombs en accusant Valls de ne pas respecter le pacte républicain ; une accusation insupportable pour Valls. Qui le fait savoir. Valls n’ignore pas non plus que Duflot essayer de ressouder un parti vert éclaté et affaibli sur son dos. Valls sait aussi qu’il a le soutien des élus locaux mais aussi des français. Pour Manuel Valls, les critiques de Cécile Duflot à son encontre ne passent donc pas.  »J’ai entendu des propos insupportables, que je mettais en cause le pacte républicain, que j’étais sur les thèses de Le Pen », a déclaré le ministre de l’Intérieur dimanche à BFMTV, citant également une comparaison avec la période de la Seconde Guerre mondiale. Manuel Valls a crée un vif débat en niant la volonté d’intégration d’une majorité de Roms, s’attirant notamment les foudres de la ministre écologiste Cécile Duflot, qui l’a accusé cette semaine d’être allé « au-delà de ce qui met en danger le pacte républicain ». Pour le coprésident du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon, Manuel Valls « dit la même chose que l’extrême droite ».  »En disant que les Roms ne veulent pas s’intégrer, Manuel Valls racialise la question. Son discours est dangereux et idiot. Il y a des gens qui, il y a une soixantaine d’années, parlaient de la même façon des Roms et des juifs », a commenté pour sa part l’eurodéputé écologiste Daniel Cohn-Bendit.Le ministre de l’Intérieur a répété ses propos dimanche, expliquant que le rôle d’un responsable politique était d’ »assumer ».  »Les Roms ont vocation à rester en Roumanie ou à revenir en Roumanie », a-t-il réaffirmé. Neuf Français sur dix estiment que les Roms s’intègrent mal dans la société française et plus de sept Français sur dix pensent que Manuel Valls a eu raison de le dire, selon un sondage BVA rendu public samedi. Près de 17.000 Roms, dont la grande majorité est présente en France depuis plus de cinq ans, vivent dans près de 400 campements illicites, selon un recensement effectué cet été par les correspondants de la mission interministérielle à l’hébergement et à l’accès au logement (Dihal),

Roms : Valls soutenu

Roms : Valls soutenu

Sur les Roms Valls est soutenu par l’opinion publique d’abord (à plus de 75%),  par les élus locaux du PS et même par Hollande. A-t-il raison pour autant car les sondages ne font pas toujours nécessairement la vérité. Sans soute car si une minorité de Roms peuvent s’intégrer, la majorité, elle, ne s’intègre pas plus en Roumanie qu’en France. C’est un constat pas un jugement de valeur car il faudrait un programme d’insertion à la hauteur pour faire évoluer la situation (formation, logement, programme social etc.).  Il faut l’humanisme hypocrite de Cécile Duflot, Taubira ou Hamon pout nier cette réalité. La polémique sur les Roms continue donc de prendre de l’ampleur. Seize élus socialistes, parmi lesquels l’ancien ministre, Daniel Vaillant, et le maire de Lyon, Gérard Collomb, publient dans le Journal du dimanche une tribune saluant l’action de Manuel Valls contre les campements illicites de Roms. Le ministre de l’Intérieur a semé le trouble dans son propre camp mardi 24 septembre en niant la volonté d’intégration d’une majorité de Roms, s’attirant les foudres de sa collègue du Logement Cécile Duflot, et les critiques plus indirectes samedi du ministre de l’Economie sociale et solidaire, Benoît Hamon. Dans leur tribune, les seize « élus de gauche », tous maires ou premier adjoint, appellent à l’unité de la gauche et du PS sur ces questions et disent vouloir « sortir de l’hypocrisie qui consiste à faire croire que parce qu’elle est humaniste, la gauche devrait laisser faire ». Les signataires, parmi lesquels les maires de Saint-Etienne, Argenteuil (Val d’Oise), Villeneuve d’Ascq (Nord) ou Villeurbanne (Rhône), dénoncent la « réalité humainement inacceptable » de « l’installation illicite aux portes et au coeur de nos villes (…) de bidonvilles où vivent des populations d’origine Rom ». »C’est pour cela qu’à la suite de décisions de justice ou pour des raisons d’ordre public, le plus souvent à la demande des élus de tout bord politique qui, comme nous, relaient les attentes légitimes et parfois l’exaspération des habitants, le ministre de l’Intérieur fait procéder à des évacuations de campements. Cette action, nous la soutenons », insistent les signataires.Sur la même ligne que Manuel Valls qui avait estimé que « les solutions d’intégration » ne peuvent « concerner que quelques familles », ces élus socialistes affirment que « l’avenir des communautés Roms est principalement dans leur pays d’origine ». Elles « doivent pouvoir y bénéficier de conditions de vie décentes qui ne les contraignent plus au départ ». D’où un appel au « renforcement de la coopération décentralisée avec les collectivités locales roumaines ».

 




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