Archive pour le Tag 'Rome'

G20 Rome : encore un G vain pour le climat

G20 Rome : encore un G vain  pour le climat

 

Le G20 va se réunir à Rome officiellement notamment pour traiter de la question du climat. Comme souvent , on risque d’aboutir à une belle déclaration d’intention non suivie d’effet. Notons d’ailleurs que le G20 n’est pas une structure politique officielle. L’analyse des réalités démontre que le fameux accord de Paris n’est guère respecté en l’état impossible d’atteindre les objectifs de réduction notamment de carbone.  Les 20 pays qui constituent le G20 représentent pourtant 80 % des gaz à effet de serre mondiaux.

La logique de l’accord de Paris n’était pourtant pas contraignante puisqu’elle laissait  la responsabilité à chaque État de fixer ses objectifs et ses moyens de lutte en particulier contre le réchauffement climatique. Certains pays ont ainsi retenu des jeux échéances en 2040, 2050 ou 2060. Bref pour certains à la saint-glinglin. Des jeux objectifs déjà bien trop lointains pour limiter la température. En outre certains  très grand pays n’ont même pas pris la précaution de mettre à jour leur contribution climat comme c’était prévu dans l’accord de Paris notamment la Chine, l’Inde ou encore l’Australie.  Du coup , ce G20 risque d’être encore bien vain  malgré la proximité de la COP  26 qui risque de se limiter aussi à une nouvelle opération politico -médiatique.

Paris, Berlin et Rome : un front commun pour l’immobilisme

 Paris, Berlin et Rome : un front commun pour l’immobilisme

 

D’après la plupart des médias La France, l’Allemagne et l’Italie ont affiché lundi un front commun sur la crise politique créée par le référendum afin de relancer la construction européenne. François Hollande, Angela Merkel et Matteo Renzi ont en réalité fait  une déclaration très ambigüe qui affirme d’une part qu’il convient de régler dans les meilleurs délais les conséquences du brexit  mais qui d’un autre côté considère qu’il n’est pas nécessaire d’engager des négociations tant que le Royaume-Uni n’aura pas demandée l’application de l’article 50 du traité de Lisbonne qui prévoit la séparation avec l’union européenne. Mais  premier ministre britannique David Cameron a affirmé qu’il n’était pas pressé de demander l’application de ce fameux article 50, que la responsabilité en incomberait à son successeur qui ne sera désigné que vers le 2 septembre. En réalité la divergence entre Paris et Berlin est importante Hollande veut en effet aller vite tandis que Merkel tergiverse et semble s’orienter vers la recherche d’un compromis qui ne serait pas un véritable divorce de la Grande Bretagne. L’Allemagne ménage en effet comme d’habitude c’est les intérêts économiques. En outre et surtout par Merkel n’est pas pressée de se retrouver avec des pays comme la France, l’Italie ou encore l’Espagne qui lui imposeraient une ligne moins libérale et une solidarité financière. Grâce en partie à la Grande-Bretagne, l’Allemagne a réussi à imposer à l’Europe une ligne très libérale et l’union européenne s’est réduite pour l’essentiel comme le voulait la Grande-Bretagne à un seul marché de libre-échange sans règles réellement communes. Du coup le front commun officiel affiché par Paris, Berlin et Rome est un front pour l’immobilisme cela d’autant plus que personne ne s’attendait à un vote favorable au Brexit  et qu’il y a donc une impréparation totale pour la négociation du divorce avec la Grande-Bretagne (à noter la même impréparation côté britannique dont les élites  même celles qui ont milité pour le brexit  ne s’attendaient pas un tel résultat. Cette impréparation ajoutée au délai que semble vouloir imposer l’Allemagne comme la Grande-Bretagne risque cependant d’amplifier les incertitudes quant à l’avenir de l’union européenne. Des incertitudes qui risquent de coûter cher à la croissance britannique mais aussi à l’union européenne dont l’activité sortait à peine la tête de l’eau. De toute manière les oppositions demeurent fondamentales entre Berlin et Paris sur les modalités de redynamiser relancer l’Europe

Migrants : Paris appelle Rome à respecter la législation et Londres gronde Paris

Migrants : Paris appelle Rome à respecter la législation et Londres gronde Paris 

 

C’est le  chien qui se mord la queue, L’’italie croule sous l’arrivée des migrants dont l’Europe ne veut  pas.  L’Italie veut ouvrir se frontières vers l’Europe. La France proteste. Mais quand la France menace d’ouvrir ses frontières c’est la Grande Bretagne qui proteste. Bref une histoire de fous. On arrête les migrants, on les met dans des centres d’accueil ( dans le meilleur des cas), on occupe la bureaucratie pour gagner du temps(  il faut se rendre dans services immigration des préfectures pour comprendre !). de toute manière on ne peut renvoyer les migrants dans les pays en guerre et on ne veut pas non plus les régulariser. En clair on institutionnalise la clandestinité. La France a en effet appelé lundi l’Italie à respecter la législation en matière d’accueil des migrants et à accepter la mise en place de « centres d’attente », à l’heure où plusieurs dizaines de migrants sont massés à la frontière franco-italienne.  Le président du Conseil italien Matteo Renzi a réclamé ce week-end une modification des règles du droit d’asile en Europe et a une nouvelle fois reproché à ses partenaires européens d’avoir abandonné l’Italie face à l’afflux de migrants.  Avec 171.000 migrants débarqués sur ses rives l’an dernier, l’Italie est la principale porte d’entrée de l’immigration irrégulière en Europe, notamment en provenance d’Afrique.   »Il faut que l’Italie accepte que l’Union européenne mette en place ce qu’on appelle les « hotspots », les centres d’accueil où on distingue les migrants économiques irréguliers des demandeurs d’asile », a déclaré le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve sur BFM TV et RMC. « Il faut que l’Italie l’accepte parce que sinon la solidarité ne pourra pas marcher ».   »Il faut que ces migrants soient enregistrés, que leurs empreintes digitales soient prises et ensuite nous répartirons (les migrants entre les Etats membres NDLR), parce que nous sommes favorables à cela en terme de solidarité », a-t-il ajouté. ( une répartition pour 30 000 quand il y en aura 500 000 cette année ! Ndlr).  La commission européenne a présenté en mai sa nouvelle stratégie pour l’immigration, qui prévoit notamment une meilleure répartition des réfugiés entre les Etats membres.  Début juin, Paris et Berlin se sont dits prêts à examiner la proposition de la Commission européenne sur l’accueil des demandeurs d’asile à condition que ce dispositif soit « temporaire et exceptionnel » et obéisse à « une clé de répartition agréée et équitable ».   »Il y a la nécessité de faire respecter les règles de Dublin », a déclaré Bernard Cazeneuve. Cette législation contraint les migrants à faire leur demande d’asile dans le premier pays d’entrée lorsqu’ils arrivent sur le territoire de l’Union européenne.

 

Rome, Berlin, Paris et Madrid d’accord pour ne pas faire grand-chose sur l’emploi

Rome, Berlin, Paris et Madrid d’accord pour ne pas faire grand-chose sur l’emploi

 

 

Encore une réunion d’affichage sur l’emploi qui débouche sur des mesurettes pas du tout à la hauteur de l’enjeu. La question de la croissance n’a pas été évoquée au cours de la rencontre entre les ministres des Finances italien, français, allemand et espagnol ; ils ont seulement  affiché vendredi à Rome leur volonté commune de mobiliser la Banque européenne d’investissement (BEI) et de grands établissements financiers publics pour combattre le chômage des jeunes sans remettre en cause la réduction des déficits. Cette réunion de quatre heures, à laquelle participaient leurs collègues du Travail, visait à préparer le Conseil européen prévu à Bruxelles à la fin du mois, au cours duquel l’emploi des jeunes devrait être largement évoqué. Si la réunion de Rome n’a débouché sur aucune mesure concrète, les ministres ont débattu des moyens d’augmenter les flux de crédit en faveur des petites et moyennes entreprises (PME) en conjuguant les moyens de la BEI et des grands établissements publics nationaux. Le ministre italien de l’Economie, Fabrizio Saccomanni, a expliqué que la BEI coopérerait notamment avec la Cassa Depositi e Prestiti italienne, la Caisse des dépôts et consignations (CDC) française et la KfW allemande pour canaliser les crédits à long terme vers les PME embauchant des jeunes. Il a précisé que l’augmentation de capital de 10 milliards d’euros réalisée par la BEI l’an dernier pourrait être « démultipliée » à hauteur de 60 milliards pour lutter contre la pénurie de crédit dont souffrent les PME. Il n’a toutefois pas donné davantage de précisions. Le Conseil européen du 27 juin devrait être l’occasion d’un débat entre chefs d’Etat et de gouvernement sur les moyens de débloquer le crédit aux PME, l’une des priorités actuelles des dirigeants politiques et économiques européens. Pour autant, rien ne permet de penser que les 27 vont alléger les contraintes en terme de consolidation budgétaire. « Nous sommes tous d’accord sur le fait que la consolidation est un fondement nécessaire de la croissance future », a dit Fabrizio Saccomanni.

 




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