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Édouard Philippe contre l’alliance avec le RN

Édouard Philippe contre l’alliance avec le RN

L’ex-premier ministre invite «tous les démocrates» à se rassembler «avant le premier tour» des législatives pour «construire une nouvelle majorité» face aux alliances à droite et à gauche. Il «espère» présenter près d’«une centaine» de candidats Horizons.

 

Une alliance « contre nature ». Édouard Philippe a réagi  à l’annonce du président des Républicains Éric Ciotti de vouloir s’allier au Rassemblement national (RN) en vue des élections législatives anticipées. « Je la trouve consternante et contre nature », a-t-il indiqué sur le plateau de BFMTV.

 

Sondages législatives: Le RN proche de la majorité absolue

Sondages législatives: Le RN proche de la majorité absolue

Pour qu’un groupe politique, ou une alliance de groupes politiques, obtienne la majorité absolue à l’Assemblée nationale, il lui faut obtenir 289 sièges sur les 577 que compte l’Assemblée nationale. Dans un sondage Elabe pour La Tribune Dimanche et BFMTV, le RN recueillerait 31% des voix devant l’alliance de gauche (28%) et le camp macroniste (18%).Les projections en sièges établies par l’institut Elabe donneraient : une fourchette de 220 à 270 sièges pour le RN, de 150 à 190 pour l’alliance de gauche, de 90 à 130 élus pour les macronistes et de 30 à 40 pour LR. « Des projections à prendre avec précaution », selon Bernard Sananès président d’Elabe.

 
Ce sondage contient d’autres mauvaises pour Emmanuel Macron et sa majorité sortante. Pour sept Français sur 10, l’implication du chef de l’Etat est perçue plutôt comme un handicap pour son camp. Cela va donc dans le sens de certains députés sortants qui préfèrent mettre la photo de Gabriel Attal sur leurs documents de campagne plutôt que celle d’Emmanuel Macron.

Autre signe qu’aucun sursaut ne semble en cours dans l’opinion : à la question qui souhaitez-vous comme Premier ministre, les Français penchent à 39% pour Jordan Bardella devant Gabriel Attal (36%), viennent ensuite Jean-Luc Mélenchon (16%) juste devant Laurent Berger (15%) et Gérard Larcher (14%).

Quant au pronostic de victoire, 43% des sondés voient le RN vainqueur contre seulement 10% pour la gauche et les macronistes.

Législatives : Bellamy pour le RN au second tour

Législatives : Bellamy  pour le RN  au second tour

 

Un nouvel embarras pour LR avec cette déclaration du chef de file aux européennes François-Xavier Bellamy qui indique qu’il votera pour le RN au second tour. De quoi brouiller encore un peu plus la ligne d’un parti de plus en plus écartelé.

François-Xavier Bellamy marche sur un fil. Le chef de file des eurodéputés LR, propulsé à la vice-présidence du parti après l’exclusion d’Éric Ciotti - que l’intéressé conteste -, s’est opposé catégoriquement à l’idée d’une «alliance» avec le Rassemblement national. Il n’empêche, le député européen a assuré qu’il voterait «bien sûr» pour le parti à la flamme en cas de second tour face à l’union des gauches, le 7 juillet prochain.

Rétropédalages au RN sur les retraites et la nationalité

Rétropédalages  au RN sur les retraites et la nationalité

 

Un premier rétropédalage de Bardella  a concerné les retraites. Le candidat RN au poste de premier ministre a en effet considéré dans un premier temps que la priorité n’était pas celle de la réforme des retraites. C’est-à-dire l’annulation de la réforme récente de Macron. Puis il a dû se raviser sous les critiques. Plus récemment, c’est le député RN Sébastien Chenu qui est revenu lui sur ses affirmations concernant la suppression de la double nationalité ( hormis pour les binationaux européens)

Le vice-président de l’Assemblée nationale a affirmé jeudi soir sur C8 que le gouvernement frontiste, qu’il appelle de ses vœux, supprimera la double nationalité des Français concernés, à l’exception des binationaux européens. «Une nationalité dit beaucoup de ce que vous êtes et de ce à quoi vous êtes attaché», a-t-il défendu. «On ne peut pas être Français pour certaines choses et Uruguayens pour d’autres», a poursuivi Sebastien Chenu, qui ne «demande à personne de renier (ses origines)» mais «d’adhérer à des valeurs.» Suite à cette bévue, le RN a dû revenir sur les propos de Sébastien Chenu.

 

 

Sondages législatives: Le RN proche de la majorité absolue

Sondages législatives: Le RN proche de la majorité absolue

Pour qu’un groupe politique, ou une alliance de groupes politiques, obtienne la majorité absolue à l’Assemblée nationale, il lui faut obtenir 289 sièges sur les 577 que compte l’Assemblée nationale. Dans un sondage Elabe pour La Tribune Dimanche et BFMTV, le RN recueillerait 31% des voix devant l’alliance de gauche (28%) et le camp macroniste (18%).Les projections en sièges établies par l’institut Elabe donneraient : une fourchette de 220 à 270 sièges pour le RN, de 150 à 190 pour l’alliance de gauche, de 90 à 130 élus pour les macronistes et de 30 à 40 pour LR. « Des projections à prendre avec précaution », selon Bernard Sananès président d’Elabe.

 

 
Ce sondage contient d’autres mauvaises pour Emmanuel Macron et sa majorité sortante. Pour sept Français sur 10, l’implication du chef de l’Etat est perçue plutôt comme un handicap pour son camp. Cela va donc dans le sens de certains députés sortants qui préfèrent mettre la photo de Gabriel Attal sur leurs documents de campagne plutôt que celle d’Emmanuel Macron.

Autre signe qu’aucun sursaut ne semble en cours dans l’opinion : à la question qui souhaitez-vous comme Premier ministre, les Français penchent à 39% pour Jordan Bardella devant Gabriel Attal (36%), viennent ensuite Jean-Luc Mélenchon (16%) juste devant Laurent Berger (15%) et Gérard Larcher (14%).

Quant au pronostic de victoire, 43% des sondés voient le RN vainqueur contre seulement 10% pour la gauche et les macronistes.

Le vote RN et l’école

Le  vote RN et l’école

par , Postdoctorant, CESDIP, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay dans The Conversation
 

La faiblesse du niveau de diplôme est un des facteurs les plus prédictifs du vote pour le Rassemblement national (RN), et avant lui le Front national (FN). Derrière ce constat statistique, ce que la sociologie de terrain retrouve, ce sont des trajectoires scolaires souvent heurtées, relativement courtes, vécues difficilement. C’est ainsi un certain rapport à l’école, distant voire défiant, qui apparaît comme l’un des facteurs communs à une partie importante de l’électorat lepéniste. Il ne s’agit pas de suggérer qu’il y aurait un lien direct et nécessaire entre un « manque de culture » et les penchants xénophobes nourrissant le vote RN – après tout, il y a toujours eu des manières très cultivées d’être d’extrême droite, et l’idéologie raciste s’est toujours reposée sur des constructions intellectuelles et savantes. La faiblesse du diplôme a en revanche des conséquences socioprofessionnelles importantes, du fait de la fragilité sur le marché du travail qu’elle engendre. Dans une société où la possession de capitaux scolaires est devenue si importante, en être dépourvu produit une incertitude et un pessimisme structurant les préférences électorales pour le RNCette situation génère aussi une relation spécifique à l’ordre scolaire, y compris pour les électeurs étant parvenus à une certaine stabilité sociale. C’est sur cette relation à l’école et ses conséquences sociales et politiques que j’aimerais m’attarder ici.

 

par ,Postdoctorant, CESDIP, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay dans The Conversation 

 

De 2016 à 2022, dans le cadre d’une enquête de terrain menée dans le sud-est de la France, j’ai rencontré des électeurs de classes populaires et de petites classes moyennes votant ou ayant déjà voté pour le RN. Durant les entretiens, l’enjeu de l’école a été régulièrement convoqué, souvent sous un registre négatif. À propos de leurs parcours scolaires, beaucoup de personnes m’indiquent n’avoir « pas aimé » l’école, ou n’être « pas faites pour les études », trahissant le désajustement entre leur propre socialisation et les attentes de l’institution scolaire.

Pour ces électeurs, qui étaient pour beaucoup des parents au moment de l’enquête, la question scolaire émerge de plusieurs façons. D’abord comme inquiétude pour leurs enfants face à une dégradation de l’école publique – ce qui peut amener certaines familles à se tourner vers les établissements privés. Ensuite, comme moteur d’antagonisme vis-à-vis d’autres groupes sociaux, notamment ceux davantage dotés en capital culturel – antagonisme qui s’accompagne souvent d’une défiance envers la gauche.

La moindre maîtrise de l’univers scolaire a pour première conséquence de se sentir démuni face à ce qui est considéré comme une détérioration de l’offre scolaire publique. Sur mon terrain comme ailleurs, l’école publique pâtit d’une mauvaise réputation. La conviction que « le public » s’est « dégradé » semble très largement partagée, en particulier dans certains quartiers en cours d’appauvrissement dans lesquels vivent souvent les personnes interrogées. Cette situation est vécue d’autant plus durement que l’importance des certifications scolaires pour leurs enfants a parfaitement été intégrée par les parents de classes moyennes et de classes populaires. Mais contrairement aux groupes mieux pourvus en ressources culturelles, il est plus difficile pour eux de mettre en place des stratégies de compensation du niveau jugé insatisfaisant de certaines écoles publiques (faire les devoirs à la maison, voire détourner la carte scolaire, etc.).

Dans certains cas, le faible capital culturel peut être compensé en partie par un (petit) capital économique, notamment en ayant recours à l’école privée. Beaucoup de personnes rencontrées m’indiquent ainsi avoir choisi de scolariser leurs enfants dans le privé, et ce parfois au prix de sacrifices financiers importants. Dans les territoires dans lesquels j’ai enquêté, il n’est un secret pour personne que l’inscription dans ces établissements doit être demandée très en avance, car les listes d’attente ne cessent de s’allonger. Par contraste avec les établissements publics, les écoles privées sont réputées de meilleur niveau, avec une sélection des élèves plus importante, une « discipline » et une « surveillance » accrues pour les enfants et adolescents. Le privé est donc le prix à payer par les parents pour, comme on me l’a souvent dit, être « tranquilles » quant à l’éducation scolaire et aux « fréquentations » de leurs enfants.

Il faut noter que cette décision n’est jamais prise de gaieté de cœur. Comme me l’exprime une électrice ayant scolarisé ses enfants dans le privé, « c’est quand même malheureux d’en arriver là ». Ce choix du privé est conçu, au fond, comme anormal, et les élites dirigeantes en sont en grande partie tenues responsables. Le recours au privé n’est donc pas un refus de l’État, mais le symptôme d’une déception vis-à-vis de ce que les institutions publiques devraient offrir aux citoyens.

L’offre scolaire locale est ainsi perçue comme faisant partie d’un système concurrentiel, avec des classements informels des établissements circulant selon leur réputation. Dans les discours des personnes interrogées, ces perceptions s’avèrent souvent profondément racialisées. La proportion de personnes identifiées comme immigrées fréquentant les écoles fonctionne comme une sorte de signal du niveau scolaire global de l’établissement, orientant les stratégies parentales de placement scolaire. Dans certains quartiers, le déclassement social des écoles publiques est ainsi d’autant plus visible qu’il est perçu racialement, et d’autant plus difficile à enrayer que cette perception renforce, par circularité, les pratiques d’évitement des ménages blancs.

Cette situation suscite des désirs de protectionnisme non plus seulement sur le terrain de l’emploi, mais également sur celui de l’accès aux ressources communes et aux services publics. Le problème n’est plus ici l’immigré travailleur, mais les familles immigrées, dont les enfants vont être scolarisés dans les écoles du quartier. De ce fait, les discours politiques comme ceux du RN prônant la réduction de l’immigration et l’arrêt du regroupement familial trouvent ici des échos favorables.

Dans mon enquête, ces inquiétudes éducatives touchent davantage les électrices que les électeurs. On sait que l’éducation des enfants continue d’être une prérogative majoritairement féminine, ce qui pourrait constituer une des causes du vote des femmes (et notamment des mères) pour le RN. Le vote d’extrême droite a longtemps été un vote majoritairement masculin, les femmes votant traditionnellement beaucoup moins pour cette famille politique. En France, ce « gender gap » (écart entre les sexes) s’est cependant progressivement réduit au fil des élections récentes. Il a même désormais complètement disparu pour le RN (tout en refaisant son apparition sur le vote Zemmour).

Les causes de ce rattrapage électoral féminin sont multiples, d’un « effet Marine Le Pen » (par comparaison avec le virilisme explicite de son père) à des causes plus structurelles, comme la précarisation croissante de secteurs d’emplois majoritairement féminins (aides à la personne, secteur du care, etc.). Mon enquête invite aussi à prendre davantage en compte la question scolaire dans l’explication du progressif ralliement des femmes à l’extrême droite. À bien des égards, un autre ressort crucial du vote RN féminin réside dans cette situation dégradée de l’école en France et dans les appréhensions parentales qu’elle suscite.

Le rapport à l’école a aussi des conséquences sur les manières de percevoir les autres groupes sociaux et, derrière eux, les formations politiques. Comme suggéré plus haut, pour beaucoup d’électeurs du RN, c’est le travail, plus que l’école, qui leur a permis d’accéder à un emploi (relativement) stable et à un petit patrimoine (souvent leur propre logement dont ils sont propriétaires). Ils se caractérisent ainsi par un capital économique supérieur à leur capital culturel. Cette structure du capital que l’on retrouve de façon transversale au sein de l’électorat lepéniste se traduit par la valorisation de styles de vie orientés davantage vers la réussite économique que vers « des ressources culturelles distinctives ».

Dès lors, lorsqu’il s’agit de qualifier les groupes situés dans le « haut » de l’espace social, les électeurs du RN vont davantage valoriser les élites spécifiquement économiques. Sur mon terrain, si l’on peut certes critiquer une richesse trop ostentatoire (ceux qui « veulent montrer qu’ils ont de l’argent ») ou démesurée (ceux qui « se gavent »), la figure du « bon patron » ou de la personne qui a « réussi » économiquement revient souvent de façon positive dans les discours.

Par contraste, les groupes et individus les plus pourvus en capital culturel, les « sachants », et notamment les professions spécialisées dans l’usage du savoir, de la parole et des symboles (enseignants, journalistes, artistes…), vont souvent susciter scepticisme et hostilité. Ces derniers sont souvent associés à une position de privilégié moralisateur, des « beaux parleurs » et des « donneurs de leçons ». Cette défiance se rejoue dans le rejet de la gauche, camp politique souvent associé – non sans un certain réalisme sociologique – à ces « élites du diplôme ».

À bien des égards, le mépris de classe dont s’estiment parfois victimes les électeurs du RN fait écho aux formes de violence symbolique dont l’école est un des principaux foyers. Comme si la distance à l’univers scolaire, aux positions professorales, à la culture dite légitime et aux styles de vie qui lui sont associés exprimait une réaction de défense face à une domination scolaire subie antérieurement.

L’institution scolaire reste pour beaucoup avant tout un lieu de classements, de frustrations et d’humiliations. Il faut donc s’interroger sur ce que produit politiquement notre école, sur les visions du monde et les préférences électorales qu’elle engendre sur le long terme chez les individus.

Législatives: gauche réunie……par le succès RN

Législatives: gauche  réunie……par le succès RN

 

 

À gauche ce n’est pas la grande joie après les élections européennes puisqu’elle ne vient qu’en troisième position. L’avenir n’apparaît guère prometteur non plus. Et le seul moteur de la gauche sera de s’opposer au Rassemblement National puisque désormais le pouvoir de Macron est marginalisé. D’une certaine manière ,on peut considérer que le RN a favorisé l’unité de façade de la gauche.
Il s’agit en effet d’une unité de façade car en faite tout les sépare aussi bien sur l’avenir de l’Europe, que le positionnement sur les guerres d’Ukraine et de Gaza et même sur la démocratie ou l’économie.La gauche sera réduite, compte tenu notamment de cette ambiguïté, à une posture de témoignage en attendant des jours meilleurs peut-être. Mais rien ne sera possible sans qu’une clarification idéologique ne sera pas opérée. Ce qui passe notamment par la mise à l’écart de Mélenchon et des plus gauchistes.

L’union des gauches semble donc ressuscitée : le Parti socialiste, le Parti communiste français, Les Écologistes et La France insoumise ont indiqué vouloir « soutenir des candidatures uniques dès le premier tour » pour les législatives anticipées, dans un communiqué également signé par Place publique et Générations, cité par l’AFP. Le problème c’est que l’addition de ces partis très disparates ne donne que 23 % des voix dans les sondages actuellement.

« Nous appelons à la constitution d’un nouveau front populaire rassemblant dans une forme inédite toutes les forces de gauche humanistes, syndicales, associatives et citoyennes » afin de « construire une alternative à Emmanuel Macron et combattre le projet raciste de l’extrême droite », écrivent les partis signataires.
 Pour rappel, le président de la République Emmanuel Macron a dissous l’Assemblée nationale dimanche 9 juin, à l’issue des élections européennes marquées par la large victoire du Rassemblement national. Provoquant, donc, des élections législatives anticipées. Le premier tour de ces élections est prévu le 30 juin, et le second le 7 juillet.

Des résultats conformes aux sondages avec le RN nettement en tête

Des résultats conformes aux sondages avec le RN nettement en tête

Le RN arrive en tête avec 31,47 %, devant Renaissance (14,56%), PS-Place publique (13,8%), LFI (9,87%) et LR (7,24%), selon les résultats provisoires. Suivent les Écologistes (5,47%) et Reconquête! (5,46%).

Pour le pouvoir il s’agit d’une sorte de séisme qui d’ailleurs a amené le président a décidé la dissolution de l’Assemblée nationale.

Élections européennes : Un vote d’opposition en faveur du RN

Élections européennes : Un vote d’opposition en faveur du RN

Indiscutablement la grande surprise de ces Elections Européennes sera la percée du Front National. Plusieurs facteurs explicatifs à ce résultat assez exceptionnel pour l’extrême droite. D’abord sans doute le rejet à la fois politique mais aussi culturel du président de la république. Ce dernier est sa majorité ne sont plus audibles même lorsqu’il peuvent avoir raison. Ainsi par exemple lors du débat entre Attal et Bardella à peu près tous les experts ont conclu à la victoire du premier ministre. Par contre l’opinion à accordé ses faveurs majoritairement à Bardella. La preuve sans doute que la parole du pouvoir est complètement discréditée.

 

C’est donc davantage par rejet de la majorité actuelle que les voix se reportent de façon aussi massive sur le Front National. En fait, un vote d’opposition et même de toutes les oppositions avec toutes les contradictions que cela comporte. Par ailleurs, les élections européennes sont l’occasion d’un défoulement traditionnel puisque cela ne remet pas en cause les déséquilibres politiques en France, en tout cas dans l’immédiat. L’autre facteur explicatif est surtout le grand silence de Marine Le Pen qui gagne des voix quand elle s’abstient de parler alors qu’à l’inverse Macon ne cesse de multiplier les bavardages inutiles, les changements de position et les incohérences. Le silence est le meilleur atout du programme politique de Marine Le Pen. Pour preuve elle va tout faire pour refuser le débat avec Macron.

Sur la tendance après les européennes et sauf changements brutaux des équilibres politiques, le Front National devrait continuer de progresser. Il pourrait devenir majoritaire à l’occasion des élections des députés. Marine Le Pen ne sera pas forcément élue présidente de la république mais elle maîtrisera le pouvoir grâce à ses députés.

Un autre facteur explicatif majeur pour comprendre la montée du Front National, c’est la dégradation générale de l’autorité dans nombre de domaines sociétaux ; aussi la montée inquiétante d’une immigration non maîtrisée et de la violence. C’est sans doute sur ce terrain qu’est surtout attendu le front national. Pour le reste compte tenu des contradictions de son programme, il y a fort à parier que le Front National sera contraint comme en Italie de revoir sa copie à moins de créer le chaos dans le pays

Attal : Le RN rejette l’Europe

Attal :  Le RN rejette  l’Europe  

Attal  livre son jugement sur le président du RN.( dans La Tribune).

LA TRIBUNE DIMANCHE – Comment avez-vous trouvé Jordan Bardella lors de votre débat jeudi sur France 2 ?

GABRIEL ATTAL - Je crois que les masques sont tombés. J’ai vu Jordan Bardella contraint d’admettre que sa proposition de priorité nationale dans le marché unique serait un carnage économique et social pour les Français. On a 150 000 entreprises exportatrices et on a la chance, parce qu’on a les meilleures entreprises avec les meilleurs salariés et entrepreneurs, d’avoir des milliers d’entre elles qui décrochent des contrats publics dans d’autres pays européens. L’application de sa proposition les priverait d’un marché de 450 millions de consommateurs. J’ai vu Jordan Bardella reconnaître qu’il ne lisait pas les textes de loi avant de s’y opposer. C’est quand même ahurissant d’entendre un responsable politique national, chef du premier parti d’opposition, député sortant du Parlement européen, vice-président de son groupe, l’affirmer dans le plus grand des calmes et avec la plus grande assurance. J’ai vu Jordan Bardella échouer à nous expliquer son concept de double frontière, sans qu’on sache toujours à la fin si son projet c’est la transformation de toutes nos frontières terrestres en péage de Saint-Arnoult un week-end de chassé-croisé, en obligeant tous les 400 000 Français qui travaillent dans des pays frontaliers à passer des heures à attendre pour montrer patte blanche ou alors si son projet c’est simplement ce que l’on fait déjà aujourd’hui, c’est-à-dire des contrôles aléatoires. Au vu de la gravité du moment que traverse l’Europe aujourd’hui, les Français ont besoin de sérieux et de crédibilité. Nos retraités seraient la première victime d’une instabilité financière liée à une crise européenne. Les Français de classe moyenne verraient leurs emplois disparaître si on sortait du marché unique.

 

Le RN demandera la dissolution de l’assemblée après les européennes

Le RN demandera la dissolution de l’assemblée après les européennes

Déjà certain de la très grande victoire que lui donnent les sondages aux européennes, le Rassemblement national annonce qu’il demandera la dissolution de l’Assemblée nationale. Une demande politiquement légitime compte tenu de l’ampleur de résultats favorables au parti de Bardella. Mais vraisemblablement une demande qui juridiquement ne se sera pas satisfaite. En effet de nouvelles élections législatives pourraient être une catastrophe encore plus grande pour le parti au pouvoir mais aussi pour les Républicains. La gauche de son côté étant dispersée et globalement faible.

 

«Quand on est au pouvoir, quand on a 10 à 15 points d’écart par rapport au premier parti d’opposition, il y a un problème, non pas de légitimité, mais de crédibilité pour la majorité présidentielle», a fait valoir Jordan Bardella sur BFMTV. Selon qui, «les élections européennes, c’est l’unique occasion, la seule élection nationale du quinquennat, qui doit donc permettre aux Français de s’exprimer sur la politique du gouvernement, de faire entendre leur colère à Emmanuel Macron et par conséquent de désigner le mouvement politique qui sera chargé de préparer l’alternance.»

Juridiquement, seul le président de la république peut dissoudre l’Assemblée nationale , ce qu’il ne fera pas compte tenu des risques politiques.

Le problème c’est que en continuant à gouverner avec une majorité relative de plus en plus fragile et une opinion publique majoritairement défavorable, Macron va encore réduire le champ possible de son action. Au Parlement il pourra de moins en moins imposés de textes. Il ne peut guère espérer aussi être soutenu sauf rares exceptions par des majorités de l’opinion sur certains grands problèmes.
Conclusion les trois années qui restent à Macron risquent de très longues et très difficiles à gérer pour lui et sa majorité.

Nettement en tête aux européennes le RN demandera la dissolution de l’assemblée

Nettement en tête aux européennes le RN demandera la dissolution de l’assemblée

Déjà certain de la très grande victoire que lui donnent les sondages aux européennes, le Rassemblement national annonce qu’il demandera la dissolution de l’Assemblée nationale. Une demande politiquement légitime compte tenu de l’ampleur de résultats favorables au parti de Bardella. Mais vraisemblablement une demande qui juridiquement ne se sera pas satisfaite. En effet de nouvelles élections législatives pourraient être une catastrophe encore plus grande pour le parti au pouvoir mais aussi pour les Républicains. La gauche de son côté étant dispersée et globalement faible.

 

«Quand on est au pouvoir, quand on a 10 à 15 points d’écart par rapport au premier parti d’opposition, il y a un problème, non pas de légitimité, mais de crédibilité pour la majorité présidentielle», a fait valoir Jordan Bardella sur BFMTV. Selon qui, «les élections européennes, c’est l’unique occasion, la seule élection nationale du quinquennat, qui doit donc permettre aux Français de s’exprimer sur la politique du gouvernement, de faire entendre leur colère à Emmanuel Macron et par conséquent de désigner le mouvement politique qui sera chargé de préparer l’alternance.»

Juridiquement, seul le président de la république peut dissoudre l’Assemblée nationale , ce qu’il ne fera pas compte tenu des risques politiques.

Le problème c’est que en continuant à gouverner avec une majorité relative de plus en plus fragile et une opinion publique majoritairement défavorable, Macron va encore réduire le champ possible de son action. Au Parlement il pourra de moins en moins imposés de textes. Il ne peut guère espérer aussi être soutenu sauf rares exceptions par des majorités de l’opinion sur certains grands problèmes.
Conclusion les trois années qui restent à Macron risquent de très longues et très difficiles à gérer pour lui et sa majorité.

Cuisine politique-Malika Sorel de Fillon au RN en passant par Macron

Cuisine politique-Malika Sorel de Fillon au RN en passant par Macron

Malika Sorel, figure de l’immigration réussie, ne fait pas dans la dentelle concernant sa vision républicaine et pas davantage vis à vis son déroulement de carrière. Ainsi celle qui est désormais numéro deux sur la liste du rassemblement national européenne a été précédemment proche de de Villepin, de Fillon avant de tenter de se faire nommer ministre par Macron et finalement avant d’atterrir au rassemblement national. Comme bien d’autres, elle va à la soupe en justifiant son slalom politique par ses convictions. On objectera qu’elle n’est pas  la seule dans ce cas ( voir les recrues de Macron !).

 

Dans son édition du mercredi 27 mars, Le Canard enchaîné assure que Malika Sorel, numéro 2 de la liste du RN pour les élections européennes, avait envoyé, plusieurs semaines de suite, des SMS au président de la République. Contacté par Le Figaro, l’entourage d’Emmanuel Macron ne dément pas les SMS révélés par l’hebdomadaire satirique.

Interrogée à la fin du colloque par plusieurs journalistes sur l’article du Canard enchaîné, l’ancienne proche de François Fillon assume, en partie, les révélations de l’hebdomadaire. Elle raconte tout de même une histoire légèrement différente : «J’assume. J’ai eu des échanges avec Emmanuel Macron en décembre. 

Dernier sondage de mars élections européennes: RN toujours nettement en tête

Dernier sondage de mars élections européennes: RN toujours nettement en tête

 
D’après une enquête Ifop-Fiducial pour LCI, « Le Figaro » et Sud Radio, le Rassemblement national est toujours largement en tête des intentions de vote pour les élections européennes. À gauche c’est le PS qui domine. Les écolos et les Insoumis s’écroulent. 

Le Rassemblement national toujours largement favori des élections européennes. À un peu plus de deux mois du scrutin (9 juin), la liste portée par Jordan Bardella caracole en tête de la nouvelle enquête Ifop-Fiducial pour LCI, Le Figaro et Sud Radio. D’après ce sondage, le parti anciennement dirigé par Marine Le Pen recueille 30% des intentions de vote, soit un point de plus que lors de la dernière vague, fin février.

Derrière, le camp présidentiel tente de résister et conserve une dynamique. La liste conduite par Valérie Hayer (Renaissance, MoDem, Horizons, UDI) recueille 21% des intentions de vote (+2), un niveau proche de celui obtenu par la majorité présidentielle en 2019 (22,42%).
Elle devance celle du Parti socialiste, qui complète le podium et s’impose comme la première force de gauche. La liste portée par Raphaël Glucksmann obtient 11% des intentions de vote (+2), et fait mieux que les autres partis de gauche représentés à l’Assemblée nationale : les Écologistes (7%, -1), la France insoumise (6%, -2) et le Parti communiste (3%, -0,5).

À droite, les Républicains restent au-dessus de la barre des 5%, nécessaire pour envoyer des élus au Parlement européen. La liste conduite par François-Xavier Bellamy recueille 7% des intentions de vote (-1). Reconquête, le parti d’Éric Zemmour, flirte également avec cette barre. La liste conduite par Marion Maréchal obtient 6% (=).

 

Sondage réalisé par Ifop-Fiducial pour LCI, Le Figaro et Sud Radio en ligne entre le 19 et le 20 mars 2024 auprès d’un échantillon de 1112 personnes inscrites sur les listes électorales. La méthode des quotas a été utilisée. La marge d’erreur est comprise entre 1,1 et 2,5 points.

Sondage législatives: une majorité au RN

Sondage législatives: une majorité au RN

D’après une enquête réalisée en décembre par l’institut Ipsos,  pour la première fois, une étude donne le parti favori pour emporter la majorité des sièges dans l’hémicycle. Le parti de Marine Le Pen obtiendrait une moyenne de 278 députés (entre 243 et 305 sièges au total), contre 89 en 2022. 

Du côté des perdants, on retrouve la majorité présidentielle. Avec 246 députés élus en 2022, elle en aurait eu entre 117 et 165 (une moyenne de 135 sièges), soit presque moins de la moitié, ce qui lui aurait offert qu’une majorité relative. La Nouvelle union populaire écologiste et sociale (Nupes) aurait vu le nombre de ses sièges fondre, avec 68 députés en moyenne (entre 55 et 79), contre 131, il y a deux ans. D’après l’étude menée par Ipsos, le parti LR aurait perdu une dizaine de sièges, passant 62 à 53 en moyenne (entre 44 et 60 élus).
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