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Élections européennes : Un vote d’opposition en faveur du RN

Élections européennes : Un vote d’opposition en faveur du RN

Indiscutablement la grande surprise de ces Elections Européennes sera la percée du Front National. Plusieurs facteurs explicatifs à ce résultat assez exceptionnel pour l’extrême droite. D’abord sans doute le rejet à la fois politique mais aussi culturel du président de la république. Ce dernier est sa majorité ne sont plus audibles même lorsqu’il peuvent avoir raison. Ainsi par exemple lors du débat entre Attal et Bardella à peu près tous les experts ont conclu à la victoire du premier ministre. Par contre l’opinion à accordé ses faveurs majoritairement à Bardella. La preuve sans doute que la parole du pouvoir est complètement discréditée.

 

C’est donc davantage par rejet de la majorité actuelle que les voix se reportent de façon aussi massive sur le Front National. En fait, un vote d’opposition et même de toutes les oppositions avec toutes les contradictions que cela comporte. Par ailleurs, les élections européennes sont l’occasion d’un défoulement traditionnel puisque cela ne remet pas en cause les déséquilibres politiques en France, en tout cas dans l’immédiat. L’autre facteur explicatif est surtout le grand silence de Marine Le Pen qui gagne des voix quand elle s’abstient de parler alors qu’à l’inverse Macon ne cesse de multiplier les bavardages inutiles, les changements de position et les incohérences. Le silence est le meilleur atout du programme politique de Marine Le Pen. Pour preuve elle va tout faire pour refuser le débat avec Macron.

Sur la tendance après les européennes et sauf changements brutaux des équilibres politiques, le Front National devrait continuer de progresser. Il pourrait devenir majoritaire à l’occasion des élections des députés. Marine Le Pen ne sera pas forcément élue présidente de la république mais elle maîtrisera le pouvoir grâce à ses députés.

Un autre facteur explicatif majeur pour comprendre la montée du Front National, c’est la dégradation générale de l’autorité dans nombre de domaines sociétaux ; aussi la montée inquiétante d’une immigration non maîtrisée et de la violence. C’est sans doute sur ce terrain qu’est surtout attendu le front national. Pour le reste compte tenu des contradictions de son programme, il y a fort à parier que le Front National sera contraint comme en Italie de revoir sa copie à moins de créer le chaos dans le pays

Attal : Le RN rejette l’Europe

Attal :  Le RN rejette  l’Europe  

Attal  livre son jugement sur le président du RN.( dans La Tribune).

LA TRIBUNE DIMANCHE – Comment avez-vous trouvé Jordan Bardella lors de votre débat jeudi sur France 2 ?

GABRIEL ATTAL - Je crois que les masques sont tombés. J’ai vu Jordan Bardella contraint d’admettre que sa proposition de priorité nationale dans le marché unique serait un carnage économique et social pour les Français. On a 150 000 entreprises exportatrices et on a la chance, parce qu’on a les meilleures entreprises avec les meilleurs salariés et entrepreneurs, d’avoir des milliers d’entre elles qui décrochent des contrats publics dans d’autres pays européens. L’application de sa proposition les priverait d’un marché de 450 millions de consommateurs. J’ai vu Jordan Bardella reconnaître qu’il ne lisait pas les textes de loi avant de s’y opposer. C’est quand même ahurissant d’entendre un responsable politique national, chef du premier parti d’opposition, député sortant du Parlement européen, vice-président de son groupe, l’affirmer dans le plus grand des calmes et avec la plus grande assurance. J’ai vu Jordan Bardella échouer à nous expliquer son concept de double frontière, sans qu’on sache toujours à la fin si son projet c’est la transformation de toutes nos frontières terrestres en péage de Saint-Arnoult un week-end de chassé-croisé, en obligeant tous les 400 000 Français qui travaillent dans des pays frontaliers à passer des heures à attendre pour montrer patte blanche ou alors si son projet c’est simplement ce que l’on fait déjà aujourd’hui, c’est-à-dire des contrôles aléatoires. Au vu de la gravité du moment que traverse l’Europe aujourd’hui, les Français ont besoin de sérieux et de crédibilité. Nos retraités seraient la première victime d’une instabilité financière liée à une crise européenne. Les Français de classe moyenne verraient leurs emplois disparaître si on sortait du marché unique.

 

Le RN demandera la dissolution de l’assemblée après les européennes

Le RN demandera la dissolution de l’assemblée après les européennes

Déjà certain de la très grande victoire que lui donnent les sondages aux européennes, le Rassemblement national annonce qu’il demandera la dissolution de l’Assemblée nationale. Une demande politiquement légitime compte tenu de l’ampleur de résultats favorables au parti de Bardella. Mais vraisemblablement une demande qui juridiquement ne se sera pas satisfaite. En effet de nouvelles élections législatives pourraient être une catastrophe encore plus grande pour le parti au pouvoir mais aussi pour les Républicains. La gauche de son côté étant dispersée et globalement faible.

 

«Quand on est au pouvoir, quand on a 10 à 15 points d’écart par rapport au premier parti d’opposition, il y a un problème, non pas de légitimité, mais de crédibilité pour la majorité présidentielle», a fait valoir Jordan Bardella sur BFMTV. Selon qui, «les élections européennes, c’est l’unique occasion, la seule élection nationale du quinquennat, qui doit donc permettre aux Français de s’exprimer sur la politique du gouvernement, de faire entendre leur colère à Emmanuel Macron et par conséquent de désigner le mouvement politique qui sera chargé de préparer l’alternance.»

Juridiquement, seul le président de la république peut dissoudre l’Assemblée nationale , ce qu’il ne fera pas compte tenu des risques politiques.

Le problème c’est que en continuant à gouverner avec une majorité relative de plus en plus fragile et une opinion publique majoritairement défavorable, Macron va encore réduire le champ possible de son action. Au Parlement il pourra de moins en moins imposés de textes. Il ne peut guère espérer aussi être soutenu sauf rares exceptions par des majorités de l’opinion sur certains grands problèmes.
Conclusion les trois années qui restent à Macron risquent de très longues et très difficiles à gérer pour lui et sa majorité.

Nettement en tête aux européennes le RN demandera la dissolution de l’assemblée

Nettement en tête aux européennes le RN demandera la dissolution de l’assemblée

Déjà certain de la très grande victoire que lui donnent les sondages aux européennes, le Rassemblement national annonce qu’il demandera la dissolution de l’Assemblée nationale. Une demande politiquement légitime compte tenu de l’ampleur de résultats favorables au parti de Bardella. Mais vraisemblablement une demande qui juridiquement ne se sera pas satisfaite. En effet de nouvelles élections législatives pourraient être une catastrophe encore plus grande pour le parti au pouvoir mais aussi pour les Républicains. La gauche de son côté étant dispersée et globalement faible.

 

«Quand on est au pouvoir, quand on a 10 à 15 points d’écart par rapport au premier parti d’opposition, il y a un problème, non pas de légitimité, mais de crédibilité pour la majorité présidentielle», a fait valoir Jordan Bardella sur BFMTV. Selon qui, «les élections européennes, c’est l’unique occasion, la seule élection nationale du quinquennat, qui doit donc permettre aux Français de s’exprimer sur la politique du gouvernement, de faire entendre leur colère à Emmanuel Macron et par conséquent de désigner le mouvement politique qui sera chargé de préparer l’alternance.»

Juridiquement, seul le président de la république peut dissoudre l’Assemblée nationale , ce qu’il ne fera pas compte tenu des risques politiques.

Le problème c’est que en continuant à gouverner avec une majorité relative de plus en plus fragile et une opinion publique majoritairement défavorable, Macron va encore réduire le champ possible de son action. Au Parlement il pourra de moins en moins imposés de textes. Il ne peut guère espérer aussi être soutenu sauf rares exceptions par des majorités de l’opinion sur certains grands problèmes.
Conclusion les trois années qui restent à Macron risquent de très longues et très difficiles à gérer pour lui et sa majorité.

Cuisine politique-Malika Sorel de Fillon au RN en passant par Macron

Cuisine politique-Malika Sorel de Fillon au RN en passant par Macron

Malika Sorel, figure de l’immigration réussie, ne fait pas dans la dentelle concernant sa vision républicaine et pas davantage vis à vis son déroulement de carrière. Ainsi celle qui est désormais numéro deux sur la liste du rassemblement national européenne a été précédemment proche de de Villepin, de Fillon avant de tenter de se faire nommer ministre par Macron et finalement avant d’atterrir au rassemblement national. Comme bien d’autres, elle va à la soupe en justifiant son slalom politique par ses convictions. On objectera qu’elle n’est pas  la seule dans ce cas ( voir les recrues de Macron !).

 

Dans son édition du mercredi 27 mars, Le Canard enchaîné assure que Malika Sorel, numéro 2 de la liste du RN pour les élections européennes, avait envoyé, plusieurs semaines de suite, des SMS au président de la République. Contacté par Le Figaro, l’entourage d’Emmanuel Macron ne dément pas les SMS révélés par l’hebdomadaire satirique.

Interrogée à la fin du colloque par plusieurs journalistes sur l’article du Canard enchaîné, l’ancienne proche de François Fillon assume, en partie, les révélations de l’hebdomadaire. Elle raconte tout de même une histoire légèrement différente : «J’assume. J’ai eu des échanges avec Emmanuel Macron en décembre. 

Dernier sondage de mars élections européennes: RN toujours nettement en tête

Dernier sondage de mars élections européennes: RN toujours nettement en tête

 
D’après une enquête Ifop-Fiducial pour LCI, « Le Figaro » et Sud Radio, le Rassemblement national est toujours largement en tête des intentions de vote pour les élections européennes. À gauche c’est le PS qui domine. Les écolos et les Insoumis s’écroulent. 

Le Rassemblement national toujours largement favori des élections européennes. À un peu plus de deux mois du scrutin (9 juin), la liste portée par Jordan Bardella caracole en tête de la nouvelle enquête Ifop-Fiducial pour LCI, Le Figaro et Sud Radio. D’après ce sondage, le parti anciennement dirigé par Marine Le Pen recueille 30% des intentions de vote, soit un point de plus que lors de la dernière vague, fin février.

Derrière, le camp présidentiel tente de résister et conserve une dynamique. La liste conduite par Valérie Hayer (Renaissance, MoDem, Horizons, UDI) recueille 21% des intentions de vote (+2), un niveau proche de celui obtenu par la majorité présidentielle en 2019 (22,42%).
Elle devance celle du Parti socialiste, qui complète le podium et s’impose comme la première force de gauche. La liste portée par Raphaël Glucksmann obtient 11% des intentions de vote (+2), et fait mieux que les autres partis de gauche représentés à l’Assemblée nationale : les Écologistes (7%, -1), la France insoumise (6%, -2) et le Parti communiste (3%, -0,5).

À droite, les Républicains restent au-dessus de la barre des 5%, nécessaire pour envoyer des élus au Parlement européen. La liste conduite par François-Xavier Bellamy recueille 7% des intentions de vote (-1). Reconquête, le parti d’Éric Zemmour, flirte également avec cette barre. La liste conduite par Marion Maréchal obtient 6% (=).

 

Sondage réalisé par Ifop-Fiducial pour LCI, Le Figaro et Sud Radio en ligne entre le 19 et le 20 mars 2024 auprès d’un échantillon de 1112 personnes inscrites sur les listes électorales. La méthode des quotas a été utilisée. La marge d’erreur est comprise entre 1,1 et 2,5 points.

Sondage législatives: une majorité au RN

Sondage législatives: une majorité au RN

D’après une enquête réalisée en décembre par l’institut Ipsos,  pour la première fois, une étude donne le parti favori pour emporter la majorité des sièges dans l’hémicycle. Le parti de Marine Le Pen obtiendrait une moyenne de 278 députés (entre 243 et 305 sièges au total), contre 89 en 2022. 

Du côté des perdants, on retrouve la majorité présidentielle. Avec 246 députés élus en 2022, elle en aurait eu entre 117 et 165 (une moyenne de 135 sièges), soit presque moins de la moitié, ce qui lui aurait offert qu’une majorité relative. La Nouvelle union populaire écologiste et sociale (Nupes) aurait vu le nombre de ses sièges fondre, avec 68 députés en moyenne (entre 55 et 79), contre 131, il y a deux ans. D’après l’étude menée par Ipsos, le parti LR aurait perdu une dizaine de sièges, passant 62 à 53 en moyenne (entre 44 et 60 élus).

« Insoumis » et « RN » contre l’Ukraine dans l’union européenne et l’OTAN

 

« Insoumis » et « RN » contre l’Ukraine dans l’union européenne et l’OTAN

Toutes les forces politiques affirment leur soutien à l’Ukraine mais de manière relativement différente et avec une intensité très contrastée. Certains insistent sur la nécessité d’une négociation tout en sachant qu’elle n’est pas possible actuellement. Mais le principal clivage demeure la possibilité ou non de faire entrer l’Ukraine dans l’union européenne et dans l’OTAN. Pour des raisons presque identiques « insoumis »  et RN sont contre cette perspective.

Dans sa déclaration de cet après-midi, le chef du gouvernement a présenté l’accord de sécurité franco-ukrainien du 16 février. Conclu pour une durée de dix ans, il comprend un renforcement de la coopération militaire, en particulier dans les domaines de l’artillerie et de la défense aérienne. De plus, l’exécutif a promis de fournir, en 2024, « jusqu’à 3 milliards d’euros de soutien supplémentaire », un financement que pourraient interroger les oppositions alors que le gouvernement vient d’annoncer une série de coupes budgétaires. « Notre sécurité a un prix », répond le ministre des Armées Sébastien Lecornu dans Le Parisien.

Le groupe de Marine Le Pen s’est abstenu lors du vote, a annoncé son président Jordan Bardella, évoquant des « lignes rouges » parmi lesquelles l’envoi de troupes au sol et l’adhésion possible de l’Ukraine à l’Otan et à l’Union européenne.

De son côté, LFI a d’ores et déjà annoncé que ses députés voteront contre ce mardi. Le groupe affirme ainsi voter « contre la guerre » et « contre l’élargissement de l’Otan et de l’Union européenne » à l’Ukraine, revendiquant leurs divergences avec les socialistes, qui soutiendront de leur côté l’accord de sécurité scellé entre Paris et Kiev.

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Sondage européennes : le RN à 30 %, majorité ) 19% ,PS à 11 %, LFI toujours en baisse

Sondage européennes : le RN à 30 %, majorité ) 19% ,PS à 11 %, LFI toujours en baisse 

Le « rassemblement national » toujours en tête avec 30 %, Soit 11 points d’avance sur la majorité, tandis que les listes PS-Place publique et écologistes enregistrent une progression notable, selon un sondage Odoxa publié mardi 27 février. 

À droite, la liste Les Républicains (LR) de François-Xavier Bellamy reste stable à 8,5% (-0,5 point), devant celle de Reconquête! de Marion Maréchal à 7% (+ 1 point) et Nicolas Dupont-Aignan (4 points, + 2 points).

 

Cette enquête a été réalisée par internet les 21 et 22 février 2024 auprès d’un échantillon de 1005 Français représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas). La marge d’erreur est comprise entre 1,4 et 3,1 points. Lors du précédent scrutin en 2019, le RN était arrivé en tête avec 23,3% des voix, devant le parti présidentiel LREM (22,4%), EELV (13,5%), LR (8,5%), LFI (6,3%) et le PS (6,2%).

 

Sondages élections européennes : le RN à 31 %

Sondages élections européennes : le RN à 31 %

Selon le dernier baromètre Odoxa pour Public Sénat et la presse quotidienne régionale publié le 19 décembre, si les européennes devaient avoir lieu maintenant, le Rassemblement national occuperait de loin la première place en termes d’intention de votes, avec 31 % des voix chez les personnes interrogées certaines d’aller voter et ayant exprimé un choix. Ce serait potentiellement un record pour le parti d’extrême-droite, qui avait réalisé 24,86 % en 2014 et 23,34 %, lors du dernier scrutin européen en 2019.

Avec 31 % de voix dans cette enquête, une liste conduite par de Jordan Bardella dépasserait de 10 points celle du camp présidentiel (Renaissance, Modem, Horizons). Par rapport à 2019, cette dernière sera en léger recul, puisqu’elle avait recueilli 22,42 %.

Dans ces conditions, le Rassemblement national pourrait gagner 29 sièges, sur les 81 qui reviennent à la France au Parlement européen. Il n’est pas le seul à être sur la ligne de départ à l’extrême droite. Reconquête aborde pour la première fois ce scrutin. Après son échec cuisant aux législatives, le parti fondé par Éric Zemmour à la dernière présidentielle recueillerait 6 % d’intention de votes, dans l’hypothèse d’une liste conduite par Marion Maréchal. Rappelons qu’une liste doit obtenir au minimum 5 % pour obtenir des sièges au Parlement européen : la liste Reconquête pourrait emporter 5 sièges. Nicolas Dupont Aignan, avec une liste Debout la France, serait en mesure de remporter 2 % des voix.

La liste des Républicains, que devrait conduire une nouvelle fois l’eurodéputé François-Xavier Bellamy, obtiendrait 9 %, un niveau très proche de son étiage de 8,5 % atteint en 2019.

Sous les 7 % d’intentions de vote, les Écologistes et les Insoumis à la peine
Aucun parti de gauche ne parviendrait non plus à dépasser la barre des 10 %. Une liste du Parti Socialiste conduite par Raphaël Glucksmann recueillerait 9 %. C’est malgré tout un niveau supérieur aux 6,2 % récoltés en 2019. La France Insoumise ne bougerait quasiment pas, à 6,5 % (6,3 % en 2019). Le recul serait en revanche conséquent pour les écologistes, qui ont officiellement désigné Marie Toussaint pour prendre la tête de la campagne. Dans notre sondage, la famille écologiste recueillerait 6 %, ce qui serait son plus mauvais score depuis 20 ans à des élections européennes. Il y a 5 ans, la liste Europe Écologie menée par Yannick Jadot avait recueilli 13,5 %, c’est-à-dire plus du double.

Les communistes, avec 3 % d’intentions de vote, ne seraient pas en mesure dans la projection de ce sondage, de remporter des sièges. Les différentes forces qui avaient participé à la naissance de la NUPES pèseraient ensemble 24,5 %, soit quatre points de moins en cinq ans. Le Parti radical de Gauche pourrait obtenir 0,5 % des voix, et une liste Lutte Ouvrière 2,5 %.

À noter que l’Alliance rurale conduite par Willy Schraen, créditée de 0,5 % des voix dans cette étude, n’aurait qu’un effet marginal sur les listes à droite de la majorité présidentielle.

Enfin, 3 % des électeurs interrogés font le choix d’une autre liste. Au total, 24 % parmi l’échantillon interrogé n’a pas encore exprimé d’intention de vote.

Méthodologie : l’enquête a été réalisée les 13 et 14 décembre 2023, sur Internet, auprès d’un échantillon de 1 004 Français, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, niveau de diplôme et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération.

Européennes : un nouveau sondage donne le RN largement en tête

Européennes : un nouveau sondage donne le RN largement en tête

Un nouveau sondage paru dans les Échos fait état de la nette avancée du FN avec 27 % des intentions de vote. Deux autres sondages attribuent même entre 28 et 30 % au RN.

selon un sondage Ifop pour le JDD, Dans la perspective d’élections législatives le parti de Macron et ses alliés seraient lessivés. Il ne recueillerait en effet que 18 % des voix des électeurs.

Les autres partis seraient loin derrière avec 10 % pour la France insoumise, 10 % pour les républicains, 9 % pour les écologistes, 7à 8 % par le parti socialiste 5 à 6 % pour reconquête 3 à 4 % pour le parti communiste.

Si un tel scrutin avait lieu dimanche, le parti de Marine Le Pen et Jordan Bardella, avec 28 % des suffrages, enregistrerait un bond de près de 9 points par rapport aux législatives de juin 2022.

« L’enseignement majeur, c’est que pour la première fois depuis que l’Ifop réalise cette enquête pré-électorale, le RN est en tête dans toutes les hypothèses, analyse Frédéric Dabi, directeur général de l’Ifop. Il possède désormais un électorat attrape-tout. Il n’y a presque plus de catégories où il est très faible. Même chez les cadres supérieurs et les retraités, il est en dessous de la moyenne, mais ce n’est plus une faiblesse. La structure électorale du RN s’apparente aujourd’hui à celle d’un parti de gouvernement. »

Ce récent sondage du JDD concernant les législatives confirment d’autres sondages parus notamment dans le Figaro concernant les européennes.

Selon un sondage Ifop-Fiducial pour les européennes, la liste RN obtiendrait 30% des voix . La liste Renaissance est créditée d’à peine 18% des intentions de vote.

À distance du peloton de tête, le ventre mou voit s’affronter différentes forces politiques qui ne parviennent pas à perturber le duel annoncé entre la majorité présidentielle et le Rassemblement national. Faute d’une liste unique de la Nupes aux européennes, le Parti socialiste fait ainsi la course en tête à gauche, mais avec 10% seulement d’intentions de vote. Dans un scrutin qui leur est historiquement plutôt favorable, les écologistes ne comptent quant à eux que 8% des suffrages annoncés, devant La France Insoumise (7%) et le Parti communiste (4,5%).
Le Rassemblement national distance aussi de loin les listes concurrentes pour les européennes de juin 2024, avec 27% des intentions de vote contre 19% pour la majorité d’Emmanuel Macron, selon un sondage* Opinionway pour Les Échos et Radio Classique publié mardi 19 décembre.

Le reste du paysage est très éclaté, notamment en l’absence d’union à gauche: la liste soutenue par le PS tire son épingle du jeu (10%, +1), devant Europe Écologie – Les Verts (8%, stable), La France insoumise (6%, -1) et le PCF (3%, stable). À droite de l’échiquier, Les Républicains (9%), Reconquête (8%) et Debout la France (3%) grappillent chacun un point.

Parmi les enjeux de ces élections, le pouvoir d’achat reste la priorité chez la moitié des personnes sondées, mais est en net recul de 6 points alors que l’inflation ralentit. Arrivent derrière, l’immigration pour 46% des interrogés, puis la sécurité pour 45%, deux sujets en légère progression d’un point.

*Enquête réalisée en ligne du 13 au 14 décembre, auprès d’un échantillon représentatif de 1.005 personnes inscrites sur les listes électorales. La marge d’erreur est comprise entre 1,8 et 3,7 points.

Politique-Sondage européennes: le RN nettement en tête (les Échos)

Politique-Sondage européennes: le RN nettement en tête (les Échos)

D’après OpinionWay pour « Les Echos », la liste du Rassemblement national obtiendrait 28 % des voix aux européennes.

La majorité présidentielle décroche 19 % d’intentions de vote seulement.

L’écart entre la liste RN et celle de Renaissance est de 9 points, alors qu’il n’était que d’un petit point (23,34 % pour le RN, 22,42 % pour le camp macroniste) au soir du dernier scrutin en 2019.

L’autre élément significatif de ce sondage est la bonne tenue de la liste Reconquête emmenée par Marion Maréchal qui, avec 7 % des intentions de vote, reproduit le même score que celui d’Eric Zemmour au premier tour de la présidentielle de 2022.

En revanche, pour Les Républicains (LR), le score promis – 8 % – est comparable à celui de 2019 (8,5 %).

A gauche, le Parti socialiste (PS) fait la course en tête avec 9 % des intentions de vote, devançant Europe Ecologie-Les Verts (8 %), La France insoumise (7 %) et les communistes (3 %). La liste du Parti radical de gauche est également créditée de 3 % des voix.

Sondage européennes: le RN nettement en tête (les Échos)

Sondage européennes: le RN nettement en tête (les Échos)

D’après OpinionWay pour « Les Echos », la liste du Rassemblement national emmenée par Jordan Bardella obtiendrait 28 % des voix aux européennes.

La majorité présidentielle décroche 19 % d’intentions de vote seulement.

L’écart entre la liste RN et celle de Renaissance est de 9 points, alors qu’il n’était que d’un petit point (23,34 % pour le RN, 22,42 % pour le camp macroniste) au soir du dernier scrutin en 2019.

L’autre élément significatif de ce sondage est la bonne tenue de la liste Reconquête emmenée par Marion Maréchal qui, avec 7 % des intentions de vote, reproduit le même score que celui d’Eric Zemmour au premier tour de la présidentielle de 2022.

En revanche, pour Les Républicains (LR), le score promis – 8 % – est comparable à celui de 2019 (8,5 %).

A gauche, le Parti socialiste (PS) fait la course en tête avec 9 % des intentions de vote, devançant Europe Ecologie-Les Verts (8 %), La France insoumise (7 %) et les communistes (3 %). La liste du Parti radical de gauche est également créditée de 3 % des voix.

Elections Européennes: le RN devant, la gauche s’enfonce

Elections Européennes: le RN devant, la gauche s’enfonce

D’après un sondage Ifop-Fiducial pour Le Figaro et Sud Radio la liste RN Obtiendrez 28 % des intentions de vote, distançant de 8 points son adversaire macroniste. Marine Le Pen déjà en tête du dernier scrutin européen avait obtenu 23,4 % des voix.

Le parti présidentiel, lui, plafonnerait à 20 %. Chez Les Républicains, le parti – se maintiendrait, autour de 8 %. La candidature de la nièce de Marine Le Pen recueillerait 6 % des intentions de vote.

À gauche, aucune ne franchit le seuil des 10 %. Le PS, les écolos et les LFI abstiendraient chacun seulement 9 %.

Derrière le parti communiste remonte à un peu plus de 5 %.

Le vote RN se banalise

Le vote RN se banalise

 

Le chercheur en science politique Florent Gougou explique, dans une tribune au « Monde », comment les progrès électoraux constants du parti de Marine Le Pen ont abouti à l’élection historique de près de 90 députés.

 

Un vote banalisé et qui se nourrit sans doute surtout de la médiocrité des autres partis. NDLR

 

Au soir du 10 avril 2022, la qualification de Marine Le Pen pour le second tour de l’élection présidentielle n’avait pas été une surprise : compte tenu de sa progression continue depuis sa première candidature présidentielle en 2012, la présence de la leader du Rassemblement national (RN) dans l’affiche du duel décisif pour l’Elysée apparaissait ordinaire. Au soir du 24 avril 2022, sa défaite face au président sortant, Emmanuel Macron, n’était pas non plus une surprise : en dépit d’une progression de plus de 7 points sur son score de 2017 pour atteindre 41,5 % des suffrages exprimés, Marine Le Pen demeurait un danger aux yeux de la majorité des Françaises et des Français.

Au soir du premier tour des législatives, le 12 juin 2022, la poussée du RN avait été invisibilisée dans les commentaires médiatiques par les performances de la Nupes, la coalition de gauche construite par et autour du leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon. Pourtant, avec 18,7 % des exprimés, le RN avait atteint son plus haut niveau historique à des législatives en France, très nettement au-delà des 14,9 % obtenus en 1997. Au soir du second tour, le 19 juin, cette progression du RN en voix s’est transformée en sièges et a brutalement rappelé que les résultats du RN peuvent encore constituer un choc.

Ces résultats sont particulièrement éloquents. Avec 88 sièges gagnés, auxquels on peut ajouter 2 sièges conservés par des candidates soutenues dans l’Hérault et le Vaucluse, le RN explose tous ses records au scrutin uninominal à deux tours. Les 8 sièges obtenus en 2017, qui constituaient le précédent point haut du parti au scrutin majoritaire, paraissent anecdotiques. Son groupe parlementaire lors de la prochaine législature sera le plus important de l’histoire du parti, surpassant largement les 35 élus acquis au scrutin proportionnel en 1986. Le RN ne paraît plus être cette force impuissante à gagner des élections à deux tours en France. Les responsables du RN ont pu légitimement évoquer un « tsunami ».

Les résultats de ce second tour puisent leurs racines dans le niveau historique atteint au premier tour. Pourtant, comme lors des précédentes séquences à quatre tours que constitue l’enchaînement entre la présidentielle et les législatives, le RN a reculé, lors des premiers tours, par rapport à la présidentielle : 9,7% contre 14,4 % en 1988 ; 11,1% contre 16,9 % en 2002 ; 4,3% contre 10,4 % en 2007 ; 13,6% contre 17,9 % en 2012 ; 13,2% contre 21,3 % en 2017 ; 18,7% contre 23,1 % en 2022.

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