Archive pour le Tag 'RN)'

Page 2 sur 7

Un appel pour un désistement clair contre le RN

Un appel pour un désistement clair contre le RN

 

Douze universitaires et artistes, parmi lesquels Esther Duflo, Anna Mouglalis et Cédric Villani, appellent, dans une tribune au « Monde », Emmanuel Macron à se prononcer pour le désistement systématique des candidats de son camp arrivés en troisième position.
Le président de la République ne doit pas laisser notre pays sombrer dans la spirale obscurantiste qui abîme le monde et menace la République dans son essence. Dans les quelques jours qui nous restent, il lui est possible d’inciter à tout faire, dans chaque circonscription de France, pour permettre la victoire des partis démocratiques de gauche, du centre et de droite face aux candidats du Rassemblement national. Cela signifie demander que les candidats de la majorité présidentielle se désistent systématiquement lorsqu’ils sont arrivés en troisième position, et ce quelle que soit la couleur politique du candidat le mieux placé pour affronter l’extrême droite.

L’extrême droite au pouvoir, c’est le retour de cette France qui a soutenu le fascisme, sacrifié nos compatriotes juifs, livré le pays à l’occupation nazie, tenté de détruire nos institutions et d’assassiner le général de Gaulle au lendemain de la guerre d’Algérie.

 

Seul le Rassemblement national est héritier de mouvements factieux et autoritaires. Il soutient les gouvernements illibéraux qui remettent en cause les droits fondamentaux sur notre continent. Les partis de la droite républicaine et ceux du Nouveau Front populaire, eux, croient aux valeurs de la République, à la nation une et indivisible ; ils ne désavouent pas la science et ne font pas du racisme et de la discrimination le socle de leur projet politique.

Des syndicats patronaux et de salariés contre le RN

 

Nombre d’ organisations syndicales s’inquiètent des résultats du premier tour des législatives, à l’instar de la CGT, la CFDT, l’UNSA, Solidaires, la Confédération paysanne ou encore le syndicat des indépendants et des TPE.Rien de surprenant à cela dans la mesure où le n’a jamais montré une grande affection pour les syndicats. On objectera que Macron lui-même a souvent fait l’impasse sur les corps intermédiaires.

 

 
Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT, Premier syndicat en France, souligne«le danger de l’extrême droite à nos portes». «Devant cette menace, aucun calcul politique ne tient. Les candidats les moins bien placés, quels qu’ils soient, doivent se désister pour battre les candidats d’extrême droite au deuxième tour. Point barre». Une prise de position partagée par la plupart des autres syndicats de salariés et même des syndicats patronaux

 

La Confédération paysanne, syndicat agricole classé à gauche, est «inquiète au plus haut point» de voir le RN aux portes du pouvoir dans l’Hexagone, déclare ce lundi sa porte-parole, Laurence Marandola. Laurence Marandola dénonce un «projet extrêmement démagogue et trompeur» qui «ne répond pas aux causes profondes de la précarité, de l’isolement, du manque de revenus…» dont souffre le monde rural.

D’autres professionnels ne cachent pas aussi leur inquiétude.

 

Les représentants des très petites entreprises (TPE) se soucient également de leurs filières. Pour Marc Sanchez, secrétaire général du syndicat des indépendants et des TPE, les résultats du premier tour sont «l’expression du mal-être de beaucoup de dirigeants de TPE qui se sont sentis délaissés et incompris tout au long de ces deux dernières années, voire depuis les gilets jaunes. Ces résultats sont l’opportunité de constater le fossé entre les analyses macro du gouvernement et les réalités douloureuses vécues dans nos provinces.

 

Sociologie : Les moins diplômés votent RN

Sociologie : Les moins diplômés votent RN
Les ouvriers votent RN, les cadres NFP et Ensemble. D’ après une étude de BFM, les sondés n’ayant pas le baccalauréat indiquent à 49% avoir placé le bulletin d’un candidat soutenu par le Rassemblement national dans l’urne. Ensemble obtient la deuxième place, à égalité avec le Nouveau Front populaire (17%).
Le Rassemblement national reste en tête chez les sondés ayant comme dernier diplôme le baccalauréat (38%) et un niveau Bac+2 (32%). Dans ces deux catégories, la gauche est deuxième (26 et 28%) et le camp présidentiel distancé (19 et 22%).

Seuls les personnes ayant obtenu un niveau licence (bac +3) ont plus voté pour le Nouveau Front populaire (37%), loin devant le RN et et Ensemble (22%).

 

Après le référendum contre Macron, le référendum contre le RN

Après le référendum contre Macron, le référendum contre le RN

L’ambiguïté du statut juridique des législatives se confirme chaque jour. Beaucoup considèrent que le premier tour a surtout été un référendum contre Macron. Ce que confirment d’ailleurs certains sondages qui montrent que la moitié des électeurs voulaient surtout sanctionner le président. Le second tour pourrait lui être un référendum contre le rassemblement national. En tout cas c’est ce que pense le député européen Raphaël Glucksmann. Cela démontre à l’évidence qu’à défaut de front républicain cohérent les adversaires du RN adoptent une position défensive.

Invité de TF1 lundi soir, le député européen PS-PP Raphael Glucksmann a dressé les enjeux du second tour : «C’est un référendum pour ou contre le RN. Voulez-vous oui ou non de l’extrême droite au pouvoir en France ? Qu’il soit dirigé par la famille Le Pen ?» «Il faut un vote, un bloc démocrate. Si on arrive à bloquer la majorité RN, nous aurons une assemblée éclectique, éclatée, nous devrons nous comporter en adultes, voir comment on gère cette situation», a exhorté l’essayiste.

Concernant les désistements, il a jugé qu’il «n’y a jamais de choix qui nous fait plaisir, mais (il) veut que l’on hiérarchise les menaces, les périls (…) et aujourd’hui, il faut savoir s’effacer.»

Macron transforme le RN en première force politique

 

Macron transforme le RN en première force politique

Le premier tour du scrutin législatif, tenu le 30 juin 2024, après l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale le 9 juin par Emmanuel Macron, a vu le RN et ses alliés devancer les autres formations (34 %) suivis par la coalition de gauche du NFP (28,1 %) et le camp présidentiel (20,3 %) – selon les estimations réalisées à la sortie du premier tour des législatives. La participation est évaluée entre 65,5 % et 69,7 %, un record depuis le premier tour de 1978. Mathias Bernard, historien de la Ve République analyse dans The Conversation  les enjeux de ce moment politique inattendu.

Comment analysez-vous ce vote RN ? Quels en sont selon vous les principaux ressorts ?

Ce succès du RN est le résultat d’une progression qui s’est échelonnée sur quarante ans, autour de trois principales phases. Une première phase de progression très rapide et continue, entre 1984 (année où le FN fait irruption sur la scène électorale, en obtenant 10 % des voix aux élections européennes et 1988 (où Jean-Marie Le Pen recueille 14,5 % des voix à l’élection présidentielle). Puis suit une longue période d’implantation dans le paysage politique, entre 1988 et le milieu des années 2000, au cours de laquelle le FN maintient globalement son poids électoral (autour de 15 %) mais enregistre des victoires symboliques (la conquête de plusieurs villes lors des municipales de 1995, une présence au second tour de la présidentielle de 2002), surtout, constitue un véritable réseau de cadres et d’élus locaux, comme un parti « normal ».

Vient enfin, une phase de normalisation, enclenchée à partir de 2011 après un « trou d’air » à la fin des années 2000, qui permet au RN de reprendre sa progression. Progression qui s’accélère à partir de 2017 jusqu’à atteindre, au cours de ces élections européennes et législatives, des sommets rarement égalés par un seul parti politique dans l’histoire électorale française.
Le principal ressort de la progression récente du vote RN, c’est la capacité de ce parti à proposer une offre politique apparemment nouvelle et à bénéficier de ce fait d’un réflexe « dégagiste » dont avait profité en son temps Emmanuel Macron. Mais c’est surtout sa capacité à s’adresser depuis longtemps à un électorat populaire délaissé par les autres organisations politiques (notamment par la gauche) et à proposer des réponses apparemment simples à une forte demande de protection, aussi bien dans le domaine de la sécurité que par rapport à des problématiques sociales et aux conditions de vie.

La Ve République a-t-elle jamais connu une crise aussi profonde ?

Cette crise n’est pas la première de notre histoire politique récente. En fait, les crises sont une composante essentielle de la vie politique française contemporaine qui, depuis la Révolution française, est marquée par une culture du conflit et de la radicalité mais aussi par la conviction que « tout est politique ». Les clivages sociaux, économiques, culturels nourrissent ainsi les affrontements politiques – c’est d’ailleurs ce que nous constatons aujourd’hui.

La sensibilité de la politique aux crises explique l’instabilité institutionnelle qui a longtemps caractérisé la France : en moins de 150 ans, entre 1815 et 1958, la France a connu deux monarchies, un Empire, un régime autoritaire (l’État français, gouvernement de Vichy) et quatre Républiques !

La Ve République elle-même est mise en place en 1958 dans un contexte de crise profonde, provoquée notamment par la guerre d’Algérie. Et, au cours des premières années de son existence, elle a été confrontée à des crises dont l’ampleur est largement équivalente à celle de la crise que nous connaissons aujourd’hui : tentative d’assassinat du président de la République, dissolution de l’Assemblée nationale à l’automne 1962 suite à l’adoption d’une motion de censure, mouvement radical de contestation dans les universités puis dans l’ensemble du monde du travail en mai 68…

Le fait que les institutions aient résisté à toutes ces crises, ainsi qu’aux alternances politiques et à la cohabitation, a sans doute entretenu l’illusion d’une vie politique dépassionnée, voire quasi consensuelle. La situation que nous connaissons depuis une dizaine d’années montre qu’il n’en est rien.

Quel que soit le résultat final du scrutin, Emmanuel Macron restera-t-il comme le président qui aura potentiellement porté le Rassemblement national au pouvoir, d’abord au Parlement avec ses 89 députés élus en 2022, voire comme majorité et enfin, comme « premier parti de France » ?

C’est en effet à la fois le paradoxe et l’échec de sa présidence. Le candidat qui, en 2017, se présentait comme le meilleur rempart contre le RN a, en effet, contribué à sa progression et favorisé sa prise de pouvoir. Ce paradoxe est d’abord consubstantiel au positionnement initial d’Emmanuel Macron : en cherchant à recomposer la vie politique française autour de deux nouveaux pôles – les nationalistes conservateurs et les progressistes –, il a fait du RN la principale force d’opposition à sa politique et lui a donc permis de capter, de façon privilégiée, les voix de tous ceux qu’indisposait la politique de la majorité, de plus en plus impopulaire.

En outre, depuis les législatives de 2022, le président réélu et sa majorité ont contribué à banaliser le RN en donnant le sentiment que c’est désormais La France insoumise qui constitue la principale menace pour l’ordre républicain : en témoignent les campagnes lancées contre l’antisémitisme supposé de certains élus LFI ainsi que le positionnement adopté par la majorité sortante au cours de cette législative, visant à faire barrage aux deux extrêmes.

Enfin, l’incompréhensible décision de dissoudre l’Assemblée nationale, au moment où le RN a atteint le meilleur score de son histoire et où la majorité subit un revers qui lui ôte toute crédibilité pour être un rempart contre l’extrême droite, est, au moins à court terme, un cadeau fait à l’adversaire.

Les dernières semaines ont vu un regain de mobilisations dans la rue – pour le Nouveau Front populaire, contre le Rassemblement national, mais pas, a priori en soutien à ce dernier, pourtant donné favori des urnes. Comment expliquer ce paradoxe ? Que nous dit-il de l’effervescence de la rue, contrairement à l’effet gilets jaunes par exemple ?

La mobilisation de la gauche contre l’extrême droite s’inscrit depuis toujours dans la continuité des combats antifascistes – le choix du terme « Nouveau front populaire » pour désigner la coalition de gauche lors de ces législatives renvoie directement à cette filiation.

Et ces combats se sont déroulés d’abord sous la forme de manifestations et de défilés pacifiques, très présents dans la mémoire collective de gauche : manifestation du 9 février 1934 en réaction à l’émeute du 6 février 1934 organisée par les ligues, rassemblement du 14 juillet 1935 qui est l’acte fondateur du Front populaire, lui-même héritier de la Révolution française…

De son côté, depuis que l’extrême droite a clairement choisi la stratégie électorale, dans les années 1980, elle a abandonné l’activisme de rue qui l’avait caractérisée au cours des « années 68 ».

De fait, elle n’a recouru que de façon limitée et ponctuelle aux manifestations de rue, essentiellement à l’occasion de la fête annuelle de Jeanne d’Arc. Et lorsque Jean-Marie Le Pen est qualifié au second tour de l’élection présidentielle de 2002, ses opposants, principalement de gauche, se mobilisent dans la rue, faisant même du défilé du 1er mai un véritable référendum anti-Le Pen : en revanche, le FN n’organise alors aucune contre-manifestation.

La stratégie de banalisation engagée par Marine Le Pen à partir de 2011 rend le RN encore plus prudent dans son recours à la rue. L’appui au mouvement des « gilets jaunes » fait figure d’exception. Mais ce n’est pas le RN qui a pris l’initiative de ce mouvement, et il a surtout cherché à en capter le potentiel contestataire pour déstabiliser le pouvoir d’Emmanuel Macron.

 

Le terme « front républicain » a-t-il encore un sens ? Qui l’incarne désormais ?

La notion de « front républicain » ne fait plus consensus, mais elle continue à faire sens auprès d’une partie de l’électorat et du personnel politique. C’est d’ailleurs ce qui a motivé le regroupement des gauches au sein du Nouveau Front populaire et c’est aussi ce qui justifie le positionnement de plusieurs personnalités, de la droite modérée jusqu’au Parti socialiste, affirmant vouloir faire barrage au RN au second tour.

L’affaiblissement de la notion de « front républicain » est lié à deux facteurs principaux. D’abord, la stratégie de banalisation du RN a payé, tout autant que la promotion de Jordan Bardella dont le patronyme et le parcours suscitent moins d’inquiétude que ceux de Marine Le Pen, associée à la figure de son père, Jean-Marie Le Pen, et à ses positions clivantes.

En décembre 2023, pour la première fois, une majorité de Français considère que le RN ne représente pas une menace pour la démocratie. Par ailleurs, le discours de la majorité sortante sur les deux extrêmes rend plus difficile un regroupement très large contre le RN, dans la mesure où il y aurait deux fronts, l’un contre l’extrême gauche, l’autre contre l’extrême droite.

Le NFP, malgré une campagne de coalition très médiatique a fait un score estimé à 28 % pour ce premier tour, comment l’analyser ?

Même s’il a progressé par rapport aux résultats obtenus par la gauche divisée aux législatives de 2017 puis par la coalition de la Nupes en 2022, le Nouveau Front populaire n’a pas réussi à se positionner en véritable challenger du RN.

Trois principales raisons expliquent cet échec. D’abord, le rôle de rempart au RN lui est disputé par la majorité présidentielle, qui, pendant une grande partie de cette campagne, a davantage attaqué l’extrême gauche (LFI) que l’extrême droite.

Ensuite, la dynamique de rassemblement des gauches s’est heurtée aux fortes divergences qui les séparent aussi bien sur les questions internationales que sur les programmes économiques – des divergences qui se sont cristallisées aussi bien sur la question de l’antisémitisme, omniprésente au cours de cette campagne, que sur la personnalité de Jean-Luc Mélenchon.

Enfin, cette coalition, qui aspire à exercer le pouvoir en cas de victoire, ne s’est pas dotée de leader pour l’incarner et la porter. C’est là un fait inédit dans l’histoire électorale, et c’est indiscutablement une source de fragilité. En 1997, la Gauche plurielle avait remporté les élections législatives provoquées par la dissolution-surprise décidée par Jacques Chirac, après s’être doté d’un leader indiscutable, Lionel Jospin, qui avait justement la capacité à trancher rapidement les différends inévitables à une coalition de ce type.

Résultats législatives : le RN nettement en tête à 33,2%, NFP à 28,1%, le camp Macron à 21%

Résultats  législatives  : le RN nettement en tête à 33,2%, NFP  à 28,1%, le camp Macron à 21%

Pour résumer conformément aux prévisions le RN figurent largement en tête des législatives de 1024 avec 33,2 %, le nouveau Front populaire sauve les meubles à 28,1 % et le camp Macron qui s’écroule complètement à 21 %. Comme prévu encore le second tour s’annonce très complexe et dépendra des report de voix. Il n’est pas du tout certain qu’on parvienne à dégager une majorité absolue et finalement ces élections n’auront pas résolu la crise politique mais l’ auront complexifier. Bref la crise politique en France est loin d’être terminée et  dépassera l’échéance du second tour. Au second tour, le RN et ses alliés pourraient être présents dans 390 à 430 circonscriptions.

Indiscutablement le RN remporte une nette victoire. Le nouveau Front populaire Obtient un meilleur score que celui réalisé en 2022 par la Nupes (25,78%), précédente alliance de la gauche alors dominée par La France insoumise. Elle pourrait être présente au second tour dans 370 à 410 circonscriptions. Les candidats divers gauche, hors NFP, obtiennent quant à eux 1,7%.

Le camp présidentiel, qui ne pointe qu’en troisième position (21,0%), est le grand perdant de la soirée, avec un net revers par rapport aux précédentes législatives, où il avait obtenu 25,75% au premier tour. Le camp Macron, éliminé dans presque la moitié des circonscriptions  ne pourrait être présent au second tour que dans 290 à 330 circonscriptions.

 Les Républicains  font  10,0% des suffrages (contre 13,62% il y a deux ans), les candidats du parti vont devoir b

Législatives : Attal appelle au désistement contre le RN

Législatives : Attal appelle au désistement contre le RN
Le camp présidentiel est arrivé troisième au premier tour des législatives ce dimanche, selon l’estimation d’Ipsos pour France Bleu, derrière le RN en tête et le Nouveau Front Populaire, arrivé second. Le Premier ministre Gabriel Attal a appelé à « empêcher » le RN « d’avoir une majorité absolue ».

 

Il faut « l’empêcher d’avoir une majorité absolue », a-t-il dit, appelant les candidats du camp présidentiel arrivés en troisième position à se retirer en cas de triangulaire avec le RN. Il a évoqué plus de soixante circonscriptions dans lesquelles les candidats de la majorité se retireraient. « La leçon de ce soir, c’est que l’extrême droite est aux portes du pouvoir » et « donc notre objectif est clair : empêcher le Rassemblement national d’avoir une majorité absolue au second tour », a-t-il déclaré.

Législatives :Le Nouveau Front populaire compte 32 élus au premier tour, 39 pour le RN

Législatives :Le Nouveau Front populaire compte 32 élus au premier tour, 39 pour le RN

Le Nouveau Front populaire compte 32 candidats élus députés dimanche soir, dès le premier tour des élections législatives, contre 39 pour le Rassemblement national, selon les chiffres officiels du ministère de l’Intérieur compilés par l’AFP.

Dans le détail, les Insoumis comptent 20 députés, les socialistes cinq, les Ecologistes cinq également, et les communistes deux.

Résultats législatives : le RN nettement en tête à 33,2%, NFP à 28,1%, le camp Macron à 21%

Résultats  législatives  : le RN nettement en tête à 33,2%, NFP  à 28,1%, le camp Macron à 21%

Pour résumer conformément aux prévisions le RN figurelargement en tête des législatives de 1024 avec 33,2 %, le nouveau Front populaire sauve les meubles à 28,1 % et le camp Macron qui s’écroule complètement à 21 %. Comme prévu encore le second tour s’annonce très complexe et dépendra des report de voix. Il n’est pas du tout certain qu’on parvienne à dégager une majorité absolue et finalement ces élections n’auront pas résolu la crise politique mais l’ auront complexifier. Bref la crise politique en France est loin d’être terminée et  dépassera l’échéance du second tour. Au second tour, le RN et ses alliés pourraient être présents dans 390 à 430 circonscriptions.

Indiscutablement le RN remporte une nette victoire. Le nouveau Front populaire Obtient un meilleur score que celui réalisé en 2022 par la Nupes (25,78%), précédente alliance de la gauche alors dominée par La France insoumise. Elle pourrait être présente au second tour dans 370 à 410 circonscriptions. Les candidats divers gauche, hors NFP, obtiennent quant à eux 1,7%.

Le camp présidentiel, qui ne pointe qu’en troisième position (21,0%), est le grand perdant de la soirée, avec un net revers par rapport aux précédentes législatives, où il avait obtenu 25,75% au premier tour. Le camp Macron, éliminé dans presque la moitié des circonscriptions  ne pourrait être présent au second tour que dans 290 à 330 circonscriptions.

 Les Républicains  font  10,0% des suffrages (contre 13,62% il y a deux ans), les candidats du parti vont devoir batailler pour conserver quelques dizaines de fiefs. Ils pourront batailler dans 70 à 90 circonscriptions, selon Ipsos-Talan.

 

Violences en cas de victoire du RN ?

Violences en cas de victoire du RN ?

 

Invitée de France, Marine Le Pen a jugé qu’il y aurait «probablement des manifestations dans les rues», en accusant par avance «l’extrême gauche» d’en être «responsable». À l’inverse, «si pour notre plus grand malheur» ces mêmes opposants «gagnaient les législatives, il n’y aurait pas une manifestation dans les rues», a poursuivi l’ancienne chef de file des députés RN.

Marine Le Pen n’a sans doute pas tort cette fois d’annoncer l’hypothèse de réactions violentes de la part de l’extrême gauche surtout si le RN obtient la majorité absolue. L’extrême gauche rêve depuis toujours de révolution et une victoire totale du rassemblement national serait sans doute un excellent prétexte pour semer le trouble dans le pays en tout cas dans certaines grandes zones urbaines.

Dans une interview à paraître jeudi dans Valeurs actuelles, le président du RN dit «ne pas croire» à des émeutes ou des violences s’il était porté à la tête du gouvernement. «C’est l’argumentaire utilisé par nos adversaires dans une stratégie de la peur», raille l’eurodéputé. Bardella la prévoit cependant quelques manifestations, «mouvements» qui, selon lui, «resteront sporadiques et n’auront pas un grand pouvoir de nuisance».

 

Société-Des manifestations violentes en cas de victoire du RN ?

Société-

Société-Des manifestations violentes en cas de victoire du RN ?

 

Invitée de France 2 mercredi matin, Marine Le Pen a jugé qu’il y aurait «probablement des manifestations dans les rues», en accusant par avance «l’extrême gauche» d’en être «responsable». À l’inverse, «si pour notre plus grand malheur» ces mêmes opposants «gagnaient les législatives, il n’y aurait pas une manifestation dans les rues», a poursuivi l’ancienne chef de file des députés RN.

Marine Le Pen n’a sans doute pas tort cette fois d’annoncer l’hypothèse de réactions violentes de la part de l’extrême gauche surtout si le RN obtient la majorité absolue. L’extrême gauche rêve depuis toujours de révolution et une victoire totale du rassemblement national serait sans doute un excellent prétexte pour semer le trouble dans le pays en tout cas dans certaines grandes zones urbaines.

Dans une interview à paraître jeudi dans Valeurs actuelles, le président du RN dit «ne pas croire» à des émeutes ou des violences s’il était porté à la tête du gouvernement. «C’est l’argumentaire utilisé par nos adversaires dans une stratégie de la peur», raille l’eurodéputé. Bardella la prévoit cependant quelques manifestations, «mouvements» qui, selon lui, «resteront sporadiques et n’auront pas un grand pouvoir de nuisance».

 

Législatives et Retraites: à 60, 65 ou 66 ans pour le RN ?

Législatives et Retraites: à 60,  65 ou 66 ans pour le RN ?

 

Si Bardella est clair sur les carrières longues qui permettraient de partir à 60 ans pour quelqu’un qui a commencé à travailler avant 20 ans par contre pour le reste c’est un peu le flou. «Je souhaite que ceux qui ont commencé à travailler avant 20 ans, parce que ce sont les gens qui ont les métiers les plus difficiles, puissent partir avec un temps de cotisations de 40 annuités et un âge de départ légal de 60 ans», a développé le président du RN.

Au-delà de cette barre symbolique, le leader du RN promet «une progressivité assez floue qui tournera autour d’un âge pivot de 62 ans et de 42 annuités.»  En clair comme l’âge moyen d’entrer sur le marché du travail est entre 23 et 24 ans l’âge de départ pour la moyenne serait donc de 65 à 66 ans. C’est-à-dire au-delà de ce qui a été prévu dans la récente réforme. De quoi évidemment alimenter le débat et la polémique.

Pour résumer, il y aurait l’âge légal à 60 ans mais seulement appliquer pour ceux qui sont entrés sur le marché du travail avant 20 ans. Pour les autres un âge pivot théorique de 62 ans mais avec 42 ans d’annuités qui conduira dans les fêtes un âge de départ entre 65 et 66 ans.

Bardella  a d’ailleurs reconnu que sa réforme des retraites que ces changements entraînerait «par définition» des perdants et des gagnants.

 

«Un flic mort, c’est un vote pour le RN en moins» : de l’humour pour Mélenchon !

«Un flic mort, c’est un vote pour le RN en moins» : de l’humour pour Mélenchon !

«Un flic mort, c’est un vote pour le RN en moins». C’est à propos de ce slogan scandé lors de manifestations contre le Rassemblement national, que le leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon a déclaré au journaliste du JT de M6 qui l’interrogeait : «C’est absurde… mais on a le droit de rigoler quand même»«Pas sur la mort des gens, bien sûr», a-t-il ensuite tenté de nuancer. Provoquant un véritable tollé sur les réseaux sociaux et dans le débat public.

Législatives : RN toujours largement en tête

 D’après Elabe, Le bloc du Rassemblement national (RN), auquel il faut ajouter la force d’appoint chapeautée par Éric Ciotti, recueille 36% des intentions de vote. Cette force mêlant droite et extrême droite caracole loin devant le Nouveau Front populaire (NFP) de la gauche, crédité de 27,5% des voix, et la majorité macroniste sortante, qui plafonne à 20%.

À signaler, une  forte progression de la participation, effet   61% des Français inscrits sur les listes électorales .  En 2017 et en 2022, moins de 50% du corps électoral s’était déplacé pour choisir ses députés.

Au Palais-Bourbon, Elabe projette entre 260 et 295 sièges pour le RN et ses alliés, soit une majorité absolue dans l’hypothèse haute.S’agissant du poste de Premier ministre, les Français interrogés par Elabe dressent une hiérarchie différente : Jordan Bardella arrive en tête de leurs choix (37%), suivi de Gabriel Attal (35%). Jean-Luc Mélenchon, lui,  est rejeté .

Leses trois quarts des sondés (74%) affirment auprès d’Elabe qu’ils ne suivront pas les consignes de vote des états-majors politiques de leur camp ou des candidats eux-mêmes. Certains en Macronie phosphorent sur la posture à adopter dimanche soir en cas de triangulaire ou face à des duels entre le Rassemblement national et le Nouveau Front populaire, a fortiori lorsqu’il s’agira de candidats issus de La France insoumise.

Seuls 25% d’électeurs macronistes appellent à un désistement de leur candidat, s’il arrive en troisième position, pour faire battre un adversaire de gauche, 31% pour un adversaire lepéniste. Quant à ceux du RN, ils ne sont que 18% à appeler au désistement pour bloquer un candidat NFP. Les électeurs de gauche sont plus nombreux (40%) à appeler au « barrage » dès lors qu’il s’agit de faire battre le Rassemblement national.

 

 

L’hebdo Marianne en grève du fait des liens entre son acquéreur et le RN

L’hebdo Marianne en grève du fait  des liens entre son acquéreur et le RN

La rédaction de Marianne a annoncé jeudi avoir voté une grève après la révélation des liens entre le milliardaire Pierre-Edouard Stérin, candidat à une acquisition de l’hebdomadaire, et le Rassemblement national.

«Nous avons voté une grève reconductible de 24 heures, qui débutera vendredi» matin, a dans un communiqué indiqué la Société des rédacteurs du magazine, «faute de réponse» du propriétaire du titre aux inquiétudes exprimées par les salariés quant aux opinions politiques de cet acquéreur.

 

12345...7



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol