Archive pour le Tag 'RMC'

BFM et RMC rachetés par Rodolphe Saadé (CGM)

 BFM et RMC rachetés  par Rodolphe Saadé (CGM)

BFM et RMC rachetés par l’armateurs CMA CGM encore un  patron à la tête de médias mais c’est sans doute préférable qu’un rachat par exemple de  Bolloré qui transforme ses moyens de communication en outil de propagande.  L’Autorité de la concurrence et l’Arcom vient en effet  validé l’acquisition d’Altice Media par l’armateur CMA CGM. 

Rodolphe Saadé peut officiellement devenir le propriétaire d’Altice Media. Vendredi, l’Autorité de régulation de l’audiovisuel (Arcom) et l’Autorité de la concurrence (ADLC) ont chacune donné leur feu vert à son rachat de BFMTV, RMC, RMC Découverte, RMC Story, ainsi que des chaînes locales BFM Régions. Mais sous conditions.

Mi-mars, le magnat des télécoms Patrick Drahi, à la tête du groupe Altice, avait annoncé avoir cédé Altice Media à l’armateur marseillais CMA CGM, dirigé par Rodolphe Saadé, moyennant 1,55 milliard d’euros. Les deux parties étaient depuis en attente d’une approbation de l’Autorité de la concurrence et d’un agrément de l’Arcom.

 

Le risque de l’entre soi à RMC

Le risque de l’entre soi à RMC

 

Il est clair que Jean-Jacques Bourdin écarté de son interview traditionnelle sur RMC va faire tourner une page à la radio avec son remplacement par Apolline de Malherbe. On passe brutalement de la provocation un peu populiste aux mondanités du 16e arrondissement. Ce que pense en tout cas Jean-Jacques Bourdin avec un peu d’amertume.

En juillet dernier, vous abandonniez la matinale de RMC, dont vous étiez l’animateur incontesté. Beaucoup y ont vu une sanction, un désaveu. Et vous?
Je n’ai vécu cela ni comme une sanction ni comme un désaveu. Mais j’en ai été profondément ­affecté dans la mesure où je pense avoir très largement contribué non seulement au succès de RMC, mais également à celui de chaînes de télévision qui m’ont emboîté le pas. J’ai trouvé ce moment particulièrement injuste.

Que vous ont dit les dirigeants de RMC pour justifier cette décision?
Ils ne m’ont jamais véritablement expliqué les raisons profondes de cette décision.

La matinale aujourd’hui animée par Apolline de Malherbe voit son audience décliner. Comment ­réagissez-vous ?
Loin de moi l’idée d’accabler celle qui m’a succédé. Ce ne serait pas très sportif et ce n’est pas mon genre de dire publiquement ce que je ressens. Je remarque simplement que RMC a toujours été une radio populaire, proche de l’auditeur, loin de l’entre-soi parisien. Et je ne souhaite pas qu’elle s’égare dans une autre direction. Cet éloignement explique sans doute les chiffres actuels. Mais nous ne sommes pas les seuls à souffrir, regardez… S’il ne se réforme pas, le modèle des radios généralistes va souffrir plus encore. Il faut leur donner une identité forte.

C’est-à-dire?
Prenons France Inter : on sait ce que l’on cherche et ce qu’on trouve. Chez nous, on ne sait malheureusement plus. À part peut-être le ­rendez-vous des Grandes Gueules, qui ont su garder une vraie identité avec des personnalités fortes. On s’est peu à peu éloignés du concept très clair d’origine de RMC avec ses trois piliers : information, débat et sport. Ce qui a conduit à une forme de banalisation de la station. Elle doit revenir à ses fondamentaux, notamment la proximité.

C’est quoi le style Bourdin, s’il en est un?
Je ne sais s’il en existe un. ­J’essaie d’être à la radio ce que je suis dans mon quotidien. Quelqu’un qui ne fréquente jamais l’entre-soi parisien. Ni les politiques ni les journalistes…

Votre ton vous a été reproché lors de votre interview ­d’Emmanuel Macron en avril 2018, en binôme avec Edwy Plenel…
J’ai mal vécu les reproches faits à l’époque… mais cette interview est restée dans les esprits, parce qu’elle était différente de toutes les précédentes : nous avons bousculé le chef de l’État. À mon corps ­défendant, je n’avais jamais pratiqué auparavant d’interview à deux. J’ai toujours refusé, mais c’est l’Élysée qui l’a imposée.

Interroge-t-on le chef de l’État comme les autres?
Sur les questions, c’est la même chose. Il est vrai que j’ai appelé le Président « Emmanuel Macron », parce que j’ai toujours questionné mes invités par leurs prénom et nom. Peut-être procéderais-je ­différemment aujourd’hui, mais cela ne changerait en rien le ton et la forme des questions.

On vous a également reproché le caractère « populiste » de votre matinale : une critique qui vous atteint?
J’avais aussi fait l’objet des mêmes critiques à RTL quand j’animais Les auditeurs ont la ­parole. Ces accusations se sont effacées au fil du temps et, ­aujourd’hui, nombre de chaînes font la même chose.

Que corrigeriez-vous si vous repreniez une matinale?
Je ne reprendrai pas le matin. C’est fini.

Pourquoi?
Parce qu’il y a eu une cassure en juillet. Je n’ai plus envie de revenir sur ce passé.

Parce que la blessure est trop profonde?
Oui, et que la page est tournée. J’ai donné quarante-quatre ans de ma vie à ce sacerdoce. C’est beaucoup.

Et si RTL ou Europe 1 faisaient appel à vous?
Je n’irai pas. Même si RTL a représenté vingt-cinq ans de ma vie.

Auriez-vous cette carrière sans cette voix singulière?
Non, jamais. Elle m’a beaucoup aidé. Cet outil ne trompe pas. On peut tout faire passer par elle. Un timbre naturel que je n’ai jamais travaillé.

BFMTV a annoncé le départ de Ruth Elkrief : veut-on, là aussi, tirer un trait sur le passé?
Je ne partage pas ce sentiment, même si je regrette son départ. BFMTV doit rester fidèle à ce qu’elle est depuis sa création, c’est-à-dire privilégier les faits d’abord, les explications ensuite et les commentaires enfin. Je ne voudrais pas que le rythme de l’information soit dicté par les réseaux sociaux. Et que nous nous contentions de débats. C’est un discours que je défends ardemment auprès des dirigeants de la chaîne : ils l’ont compris.

Auprès de son directeur, Marc-Olivier Fogiel, notamment?
Pas seulement. J’ai toujours été ardemment indépendant. Indépendant de toutes les directions, ici et ailleurs… Ce qui fait partie de mon originalité, mais également de mon image : celle d’un franc-tireur au mauvais caractère.

Où serez-vous en septembre?
Sur BFMTV, bien sûr. Sans la moindre hésitation. Une interview d’autant plus stimulante alors qu’approche la présidentielle.

Malgré les sollicitations dont vous devez faire l’objet depuis votre retrait de RMC?
Je suis en effet régulièrement consulté…

Par qui?
Je n’en dirai pas plus.

Et vous le serez dans les ­semaines à venir lors du mercato audiovisuel.
Sans doute, mais je serai sur BFMTV à la rentrée. Sans le moindre doute.

BFM et RMC : 380 suppressions de postes

BFM et RMC : 380 suppressions de postes

 

La restructuration de NextRadioTV, maison-mère de BFMTV et RMC, pourrait entraîner la suppression de 330 à 380 postes en CDI dans le cadre d’un «plan de transformation et de reconquête post-Covid», a annoncé l’intersyndicale de cette filiale du groupe Altice mercredi.

«Le chiffre est tombé : un salarié sur trois devra partir et c’est écœurant. La direction avance le nombre de 330 à 380 CDI et jusqu’à 200 pigistes et intermittents», affirme l’intersyndicale CFDT-CFTC-CGT-SNJ-UNSA dans un communiqué. «Cette coupe drastique est incompréhensible dans un groupe qui réalise structurellement des bénéfices», soulignent les représentants des salariés, qui organiseront une assemblée générale mardi 23 juin. Il est évident que les ressources publicitaires vont notoirement diminuer alors ce sont elles surtout  qui alimentent  les budgets des grands médias. S’ajoutent peut-être à cela une certaine confusion des lignes éditoriales de BFM, à la fois pointue sur certains sujets, populiste sur d’autres mais régulièrement soutien du pouvoir en place. Bref toute la difficulté de tenir une ligne éditoriale crédible.

Parmi les moyens envisagés pour rationaliser la gestion la mise en place d’un outil numérique. Avec ce virage stratégique, NextRadioTV entend accélérer dans le numérique, le replay et les «services associés», qui permettent aux chaînes de se faire rémunérer par les opérateurs de télécoms. Bref un peu comme si toute la gastronomie  française se mettait au concept McDo. Les versions numériques sont déjà copier coller et celle de BFM ne se distingue guère en mixant faits divers, problème de fond voire divertissement. Bref ce qui a conduit certains médias à devenir marginaux comme ceux de Lagardère ( Europe en 1 Paris-Match en particulier. Où les lignes éditoriales marient le showbiz, le people et l’annonce politique populiste. )

 

La maison-mère de BFMTV et RMC (groupe Altice) anticipe un écroulement des recettes publicitaires post-crise sanitaire et avait annoncé mi-mai une réduction de ses effectifs, dont l’ampleur a été précisée mardi au cours de négociations avec les syndicats.

Ce «plan de transformation et de reconquête post-Covid» avait été présenté le 19 mai aux représentants syndicaux. Le groupe, qui emploie plus de 1.600 personnes (ETP), avait souligné que ses effectifs avaient augmenté de plus de 50% ces six dernières années. Les négociations doivent se poursuivre pendant l’été.

NextRadioTV prévoit de diviser par deux le recours aux intermittents, aux pigistes et aux consultants et de «mutualiser les fonctions supports». Le groupe va également réduire la voilure dans le sport et le divertissement. Le plan social «débuterait par une phase de volontariat, les licenciements contraints n’interviendraient que si le nombre de volontaires était insuffisant», avait précisé la direction du groupe en mai.

«Notre objectif sera de limiter autant que possible l’impact sur les postes en CDI et de poursuivre l’excellence éditoriale, tout en développant les compétences technologiques et les forces commerciales, essentielles à NextRadioTV», avait précisé le groupe.

Avec ce virage stratégique, NextRadioTV entend accélérer dans le numérique, le replay et les «services associés», qui permettent aux chaînes de se faire rémunérer par les opérateurs de télécoms. Le groupe souhaite investir dans les podcasts, les données, et poursuivre son développement dans l’info locale.

Baromètres RMC : Hollande et les députés en tête

Baromètres RMC : Hollande et les députés en tête

Dans le baromètre quotidien de RMC à signaler un mécontentement toujours auusi important ce lundi vis-à-vis de Hollande qui visiblement n’a pas convaincu avec son nouveau concept de « retournement ». En tête auusi la proposition de former les députés en entreprise, auusi la bureaucratie de Bruxelles.

Ministres et députés doivent faire un stage en entreprise

D’accord

94%

 

Débat GG – Y-a-t-il trop de candidats aux européennes ?

Oui

78%

Ukraine: la France a-t-elle baissé les bras face à Poutine?

Oui

80%

Baromètre: êtes-vous satisfait de François Hollande?

Non

93%

Normes UE: Bruxelles est-elle trop loin du terrain ?

Oui

96%




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