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Pénurie de riz

Pénurie de riz ?

Après la pénurie de blé qui a affecté le monde et pas seulement les pays développés, c’est au tour du riz d’être contingenté et de voir les prix s’envoler. La pénurie de blé a pénalisé encore davantage les pays pauvres notamment ceux qui progressivement ont abandonné culture et nourriture locales pour le pain et la nourriture occidentale.

Maintenant c’est le riz qui est aussi concerné à la fois lui aussi par la spéculation ( comme le blé) mais aussi par des rendements en nette diminution, sans parler des taxes supplémentaires sur les importations. En quelque sorte la double peine pour nombre de pays pauvres dans le riz constitue l’aliment de base.

Après la moutarde, l’huile de tournesol, le blé et le beurre, c’est au tour du riz d’être inquiété par un risque de pénurie. Dans l’un de ses communiqués, le Syndicat de la Rizerie Française alerte sur des problèmes d’approvisionnements en grains de riz qui pourraient survenir à partir de février, à l’arrivée des nouvelles récoltes. Cela concernerait «la totalité des variétés et des origines», avec des ruptures plus marquées sur les riz basmati, les étuvés et les risottos.

Plusieurs éléments expliquent ces pénuries, à commencer par les conditions climatiques. L’Inde et le Pakistan, deux pays producteurs de basmati, ont connu une période de forte chaleur mi-mai, qui a directement impacté les rendements. À cela s’ajoutent des épisodes de pluies diluviennes en juin et en septembre derniers qui ont recouvert 10% de la surface des pays. «Au moins 250.000 tonnes de riz ont été perdues», souligne le Syndicat de la Rizerie Française. Arthur Portier, consultant Agritel, précise que l’Inde devrait produire 124 millions de tonnes cette année, contre 130 l’année dernière, dont 109 sont consommés localement.

Même constat pour le Pakistan, qui devrait produire 4,7 millions de tonnes cette année, contre 5 millions l’an passé. Qu’il s’agisse de l’Inde ou du Pakistan, «les pays exportateurs privilégieront leur marché local, au détriment des stocks d’exportations», relève Arthur Portier. Du côté de l’Union européenne, qui importe 2,5 millions de tonnes chaque année, les pays producteurs de riz ont manqué d’eau, principalement en Italie, en Espagne et en Grèce.

La Corée: des athlètes contre du riz

La Corée: des athlètes contre du riz

 

Officiellement la rencontre entre la Corée-du-Nord et la Corée du sud constitue une ouverture diplomatique. La rencontre officielle entre les deux Corée constitue une avancée diplomatique mais  la vérité est sans doute moins glorieuse ;  certes  la Corée du nord à réussi à montrer la puissance de frappe de son arme nucléaire mais cela au prix  d’énormes sacrifices d’une population souvent réduite à la misère. L’embargo décidé par les puissances occidentales aussi par la Chine produit aussi ses effets économiques et sociaux. La Corée-du-Nord n’est plus approvisionnée en produits de base, en tout cas suffisamment . Du coup,  une nouvelle fois un dictateur coréen monnaye son ouverture politique contre une discrète aide alimentaire de la part de la Corée du Sud Pays autrement plus riche.  Cette question ne figurera pas officiellement dans l’ordre du jour mais elle est  pourtant à l’origine de l’ouverture consentie par le dictateur nord-coréen.  la Corée du Nord a donc déclaré qu’elle allait envoyer des athlètes, des supporters et des responsables de haut rang aux Jeux olympiques d’hiver organisés le mois prochain par la Corée du Sud à Pyeongchang, a déclaré mardi un responsable sud-coréen. Cette participation sera évoquée «en milieu de semaine» au siège du Comité international olympique (CIO) à Lausanne. Séoul a de son côté proposé la tenue de pourparlers militaires intercoréens afin de faire baisser les tensions dans la péninsule ainsi qu’une réunion des familles séparées par la guerre de Corée d’ici les vacances du Nouvel An lunaire, prévues du 15 au 17 février, a ajouté Chun Hae-sung, vice-ministre de l’Unification sud-coréen. La Corée du Sud a également suggéré que les athlètes des deux Corées défilent ensemble lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques, a-t-il poursuivi. Mais les deux délégations comptent aussi aborder d’autres sujets lors de leur face-à-face. Le Nord a fait savoir sa volonté d’insister sur la nécessité de réaliser la réunification. Quant au Sud, il prévoit d’évoquer la question épineuse des familles séparées depuis l’armistice ainsi que «les moyens d’apaiser les tensions militaires», a déclaré, lundi, le ministre Cho Myung-Gyon devant des journalistes. Depuis la partition de la péninsule, des millions de familles vivent séparées et des millions de personnes sont décédées sans avoir jamais pu se revoir. Les réunions de famille n’ont véritablement repris qu’en 2000 après un sommet historique entre le Nord et le Sud. Censées se produire une fois par an, ces rencontres ont très régulièrement été annulées au gré des crises successives.

Corée: du riz contre les JO

Corée: du riz contre les JO

Il est clair que si la Corée du Nord est de plus en plus performante en matière d’armes nucléaires, le prix à payer par la population se traduit en sous-développement, en misère voire en famine. L’embargo décidé au plan  international commence à peser sérieusement sur l’approvisionnement de la Corée du Nord.  Du coup, le dictateur Kim Jong-un  souhaite utiliser les JO contre la fourniture de  denrées alimentaires et de pétrole. Il serait prêt à faire participer les Coréens du Nord qui se dérouleront cet hiver en Corée du Sud. Un geste évidemment plus politique que sportif pour montrer que la Corée du Nord ne souhaite pas complètement se couper de la communauté internationale. Le président sud-coréen se réjouit évidemment de la baisse des tensions entre les deux pays et a demandé aux ministres des Sports et de l’Unification de prendre rapidement des mesures pour permettre la venue d’athlètes nord-coréens. Le ministre de l’Unification, Cho Myong-gyon, a annoncé un peu plus tard qu’il avait proposé la tenue de discussions avec des responsables nord-coréens mardi prochain dans le village frontalier de Panmunjom. « Nous sommes impatients de discuter avec franchise des intérêts des deux parties en face à face avec la Corée du Nord », a déclaré Cho Myong-gyon. « Je le répète, le gouvernement est ouvert au dialogue avec la Corée du Nord, quel que soit le lieu, le moment ou la forme », a-t-il dit. Les discussions intercoréennes, si elles ont lieu, seront les premières depuis une rencontre ministérielle en décembre 2015. Lundi, dans ses voeux du Nouvel an, Kim Jong-un a prévenu les Etats-Unis qu’il disposait d’un « bouton nucléaire » prêt à être utilisé en cas de menace contre son pays, tout en tendant la main à la Corée du Sud avec laquelle il s’est dit prêt à dialoguer.

 




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