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Chine : pas un partenaire un rival dangereux

Chine : pas un partenaire,  un rival

Les deux économistes Stewart Paterson et Leslie Shaw expliquent, dans une tribune au « Monde », pourquoi il ne faut plus traiter la Chine comme un simple partenaire commercial, mais comme le géant économique et le rival géopolitique qu’elle est devenue pour l’Europe.

Un article intéressant mais qui ne souligne pas suffisamment le faite que les occidentaux et la France  en particulier ont délibérément délocalisé leur production en Chine mais aussi certaines technologies qui reviennent en boomerang NDLR

 

Il a fallu une pandémie pour mettre en évidence, de manière terriblement claire, les risques et les coûts très réels de l’externalisation de la fabrication vers la Chine. Au plus fort de la crise du Covid-19, cette dernière n’a pas hésité à tirer parti de sa position dominante dans la fabrication d’équipements médicaux pour obtenir un avantage géopolitique et être exonérée de toute responsabilité. Cette grave asymétrie dans les relations entre la Chine et l’Occident n’est peut-être devenue apparente que récemment, mais elle se prépare depuis deux décennies.

Les décideurs occidentaux ont vu dans le lancement de relations économiques avec la Chine un moyen de l’éloigner de la planification étatique et de l’orienter vers les principes de l’économie de marché. Le lobby des sociétés multinationales a exercé une forte pression pour faire tomber les barrières commerciales, considérant l’énorme population chinoise comme un marché de consommation à pénétrer et un marché du travail à exploiter.

Cette politique était cependant fort peu judicieuse. La Chine a rejoint le système économique mondial avec des coûts d’investissement attrayants et une population urbanisée d’un milliard de personnes prêtes à travailler pour des salaires représentant en moyenne 1/30 de ceux pratiqués dans les pays développés.

En conséquence, le pays s’est taillé une position dominante en tant que premier exportateur – à hauteur de 2 900 milliards de dollars américains en 2018 (environ 2 785 milliards d’euros) ; – et premier fabricant au monde – 25 % de la fabrication mondiale.

Incapable de rivaliser avec les faibles coûts de main-d’œuvre et les normes environnementales de la Chine, l’Occident a subi des pertes d’emploi et une stagnation des salaires.

En outre, le contrôle strict des capitaux et des importations, par un Parti communiste toujours puissant, a eu un effet désinflationniste qui a rendu la viabilité de la dette plus difficile en Occident. Le renforcement de la puissance de feu économique de la Chine est le principal moteur du déclin de la part de l’Union européenne (UE) dans l’industrie manufacturière mondiale, et son impact est particulièrement marqué dans le cas de la France.

Historiquement, la France a été parmi les premières puissances occidentales à établir des partenariats économiques avec la Chine, avec notamment une coopération dans le domaine de l’énergie nucléaire. En 2019, elle a cependant enregistré un déficit commercial de 33 milliards d’euros avec la Chine – le plus grand enregistré avec l’un de ses partenaires commerciaux.

 

Conséquences de l’huile de palme sur l’environnement (Alain Rival)

Conséquences de l’huile de palme  sur l’environnement  (Alain Rival)

 

 

En douce, certains députés de « la république en marche »  ont tenté une manœuvre délictueuse pour réhabiliter l’huile de palme .  Alain Rival, correspondant pour la filière palmier à huile au Cirad. (Organisme français de recherche agronomique et de coopération internationale pour le développement durable des régions tropicales et méditerranéennes) rappelle le lien entre huile de palme et environnement

 

 

Quelles sont les conséquences de la culture du palmier à huile sur l’environnement ?

A. R. : Le palmier à huile est la plante oléagineuse la plus productrice, avec des rendements moyens de l’ordre de 6 tonnes d’huile/hectare/an dans de bonnes conditions écologiques (jusqu’à 12 T/ha dans les meilleurs essais génétiques actuels). La productivité moyenne mondiale d’huile de palme est de 3,8 T/an. Pour que s’exprime le potentiel des meilleures semences, l’utilisation de fertilisants est indispensable. Il y a donc un risque réel de pollution, notamment des nappes phréatiques, lorsque ces intrants sont utilisés en excès et/ou au mauvais moment. Les engrais constituent aujourd’hui 60 % des coûts d’exploitation d’une plantation et sont de plus en plus remplacés par des apports de compost issu du recyclage des effluents, qui permettent d’économiser jusqu’à 15% de la facture globale de fertilisants.

Quelle est à l’heure actuelle la part d’huile de palme utilisée pour faire des agrocarburants ?

A.   R. : Aujourd’hui, environ 5 % de la production mondiale d’huile de palme est utilisée comme agrocarburant, directement utilisé ou transformé en diester. Au Sud, plus de 90 % des utilisations de cette huile sont alimentaires. Il n’y a donc pas de concurrence directe entre les utilisations énergétiques et alimentaires. Toutefois, les possibilités d’utilisation des huiles végétales comme biocarburants ont installé une tension durable sur les cours mondiaux. En Europe (EU27), ils consomment environ 20 % des 5.4 millions de tonnes d’huile de palme importées chaque année. En outre, les cours des huiles végétales dépendent plus directement des cours du pétrole que des aléas climatiques, malgré l’interchangeabilité totale des huiles végétales (James Fry, in Corley) : une tendance qui se confirme depuis ces dernières années.

 

Les coupes de forêt primaire sont-elles directement liées aux plantations de palmiers à huile ?

 

Alain Rival : En Indonésie, ce sont les plantations d’essences forestières à croissance rapide (fast wood) qui sont les premiers moteurs de la déforestation, l’exploitation minière joue également un rôle considérable (Abood et al, 2015). Sur les 21 millions d’hectares de forêt primaire qui ont disparu en Indonésie entre 1990 et 2005, seulement 3 millions correspondent à la création de palmeraies. Lorsqu’elles ne sont pas replantées, les surfaces déforestées sont laissées en friche jusqu’à ce qu’elles deviennent des savanes dégradées qui seront, ou non, reconverties pour des activités agricoles. Au cours des dernières années, la déforestation s’est accélérée et concentrée sur des foyers de biodiversité comme Bornéo, l’Amazonie ou le bassin du Congo, qui demandent aujourd’hui une vigilance accrue des gouvernements, des ONG et des sociétés de plantation.

 

Comment éviter de détruire de précieux réservoirs de biodiversité ?

A. R. : Si une forêt primaire est transformée en palmeraie, la perte de biodiversité s’élève à 85 %, comme pour toute monoculture intensive, sous les tropiques comme ailleurs. Pour éviter les extensions de palmeraies dans les zones limitrophes de forêt primaire, dites à haut stock de carbone ou à haute valeur de conservation, il convient de fournir un revenu équivalent à celui issu de la coupe du bois et de déplacer le projet de création de palmeraie vers une savane dégradée ou une zone agricole à reconvertir. Il existe en outre des initiatives comme la Roundtable on Sustainable Palm Oil (RSPO) qui visent la certification des plantations durables de palmier à huile. Il s’agit d’une démarche consensuelle liant les principaux acteurs de la filière décidés volontairement à s’entendre sur un socle de principes et critères partagés, régulièrement redéfinis en fonction des demandes des membres de la Table ronde.

Quelles sont les solutions concrètes pour concilier la préservation de la biodiversité et un développement agricole indispensable aux populations du Sud ?

 

A. R. : Tout d’abord, la planification du paysage qui consiste à identifier des forêts à « haute valeur de conservation » ou à stock élevé de carbone et à les entourer de zones tampons. Dans ces zones, des agroforêts, installées à côté des plantations, permettent une activité humaine raisonnée : cultures vivrières, fruitiers, caoutchouc, plantes médicinales ou même écotourisme. Cette pratique permet d’éviter une réduction drastique de la biodiversité consécutive à l’ouverture d’espaces agricoles en limite directe de forêt primaire. La culture du palmier à huile est alors intégrée à une planification du paysage en concertation avec les populations locales (Koh et al, 2009). Par ailleurs, dans les zones dédiées à la monoculture du palmier à huile, il s’agit aujourd’hui de produire plus et mieux sur la base des caractéristiques naturelles exceptionnelles du palmier à huile, tout en limitant les recours aux intrants et aux pratiques non durables. Cette intensification écologique passe par la mise à disposition de tous les planteurs, familiaux ou industriels, de matériel végétal amélioré issu des programmes de sélection, par l’optimisation de l’utilisation des engrais par la valorisation de la biomasse et le recyclage des effluents d’huileries et de plantation (Rival, 2013).

Enfin, dans chaque pays producteur, les petits planteurs constituent une mosaïque hétérogène d’acteurs plus ou moins organisés. Il convient de comprendre puis d’anticiper leurs trajectoires et de les associer aux efforts en cours de certification de la durabilité de la filière. Pour cela, il s’agit de mieux connaître les systèmes de production qu’ils adoptent, leurs relations avec les pouvoirs publics, les plantations industrielles avoisinantes et les usiniers.

L’orgueil de la solitude n’a plus qu’un rival : Dieu. – Une citation de Cioran qui s’applique à Macron

L’orgueil de la solitude n’a plus qu’un rival : Dieu. – Une citation de Cioran qui s’applique à Macron

La solitude de Macron n’a jamais été aussi pathétique. Il a cru se prendre pour Dieu et aujourd’hui ne peut pas même compter sur ses saints qu’il a trop humiliés ou marginalisés.   Consciemment il a tout fait pour écarter les personnalités de poids qui pouvaient lui faire de l’ombre. Même ses mentors qui ont permis son ascension fulgurante ont été mis sur la touche. C’est le cas de Juillet, ancien secrétaire général de l’Élysée, qui l’a introduit chez Rothschild puis a permis son accession au titre de secrétaire général adjoint auprès de François Hollande. Même sort pour Attali qui en avait fait son secrétaire pour sa grande mission de réflexion sur la modernisation du pays. Grâce à son rôle de rapporteur dans cette commission, Macron s’est construit un solide carnet d’adresses auprès des milieux économiques et financiers. La dernière trahison concerne évidemment François Hollande car la candidature de Macron a empêché l’ancien président de représenter. Mais à force d’écarter ceux qui l’ont soutenu comme dernièrement encore Gérard Collomb ou Borloo (lui, humilié publiquement), à force de mépriser ceux qui le critiquent, Macron se retrouve désespérément seul. Dans son entourage on ne compte aucun responsable qui pèse politiquement ;  uniquement des technocrates, des oligarques, des techniciens sans aucune expérience politique. Bref Macron ne dispose que d’un gouvernement d’amateurs qui a montré toutes ses limites et le président doit assumer seul toutes les responsabilités. Certes deux ou  trois ministres font exception comme le ministre de l’éducation nationale mais la plupart des autres ministres ont endossé des costumes beaucoup trop grands pour eux. Ce qui manque à Macon c’est un vrai gouvernement de professionnels, de responsables ayant une réelle expérience politique et faisant preuve d’un charisme suffisant pour expliquer les orientations du pouvoir. C’est à sa manière ce que constate Raffarin, ancien premier ministre et observateur avisé de la vie politique. Selon lui, il en découle un problème de «management» et de «ressources humaines» pour Emmanuel Macron. «Il est clair que le président de la République n’a pas les leviers humains aujourd’hui nécessaires. Trouvez-vous qu’il soit normal d’attendre huit jours pour changer un ministre de l’Environnement, d’attendre je ne sais combien de temps pour un ministre de l’Intérieur?», s’est-il interrogé. «Sa majorité est fragile, le centre droit, qui le soutient en partie, est désorganisé, son noyau dur, En marche, est toujours en phase d’adolescence et la social-démocratie, le centre gauche, s’évapore», a encore observé l’ancien premier ministre de Jacques Chirac qui soutient, sans pour autant en être membre, le nouveau parti de centre droit Agir, des ex-LR qui se veulent «constructifs. Pour Raffarin, pas de doute, avant les européennes, il faudra «un autre gouvernement». Un autre gouvernement peut-être avec Raffarin ?

Conséquences de l’huile de palme sur l’environnement (Alain Rival)

Conséquences de l’huile de palme  sur l’environnement  (Alain Rival)

 

 

Par  Alain Rival, correspondant pour la filière palmier à huile au Cirad. (Organisme français de recherche agronomique et de coopération internationale pour le développement durable des régions tropicales et méditerranéennes.)

 

Quelles sont les conséquences de la culture du palmier à huile sur l’environnement ?

A. R. : Le palmier à huile est la plante oléagineuse la plus productrice, avec des rendements moyens de l’ordre de 6 tonnes d’huile/hectare/an dans de bonnes conditions écologiques (jusqu’à 12 T/ha dans les meilleurs essais génétiques actuels). La productivité moyenne mondiale d’huile de palme est de 3,8 T/an. Pour que s’exprime le potentiel des meilleures semences, l’utilisation de fertilisants est indispensable. Il y a donc un risque réel de pollution, notamment des nappes phréatiques, lorsque ces intrants sont utilisés en excès et/ou au mauvais moment. Les engrais constituent aujourd’hui 60 % des coûts d’exploitation d’une plantation et sont de plus en plus remplacés par des apports de compost issu du recyclage des effluents, qui permettent d’économiser jusqu’à 15% de la facture globale de fertilisants.

Quelle est à l’heure actuelle la part d’huile de palme utilisée pour faire des agrocarburants ?

A.   R. : Aujourd’hui, environ 5 % de la production mondiale d’huile de palme est utilisée comme agrocarburant, directement utilisé ou transformé en diester. Au Sud, plus de 90 % des utilisations de cette huile sont alimentaires. Il n’y a donc pas de concurrence directe entre les utilisations énergétiques et alimentaires. Toutefois, les possibilités d’utilisation des huiles végétales comme biocarburants ont installé une tension durable sur les cours mondiaux. En Europe (EU27), ils consomment environ 20 % des 5.4 millions de tonnes d’huile de palme importées chaque année. En outre, les cours des huiles végétales dépendent plus directement des cours du pétrole que des aléas climatiques, malgré l’interchangeabilité totale des huiles végétales (James Fry, in Corley) : une tendance qui se confirme depuis ces dernières années.

 

Les coupes de forêt primaire sont-elles directement liées aux plantations de palmiers à huile ?

 

Alain Rival : En Indonésie, ce sont les plantations d’essences forestières à croissance rapide (fast wood) qui sont les premiers moteurs de la déforestation, l’exploitation minière joue également un rôle considérable (Abood et al, 2015). Sur les 21 millions d’hectares de forêt primaire qui ont disparu en Indonésie entre 1990 et 2005, seulement 3 millions correspondent à la création de palmeraies. Lorsqu’elles ne sont pas replantées, les surfaces déforestées sont laissées en friche jusqu’à ce qu’elles deviennent des savanes dégradées qui seront, ou non, reconverties pour des activités agricoles. Au cours des dernières années, la déforestation s’est accélérée et concentrée sur des foyers de biodiversité comme Bornéo, l’Amazonie ou le bassin du Congo, qui demandent aujourd’hui une vigilance accrue des gouvernements, des ONG et des sociétés de plantation.

 

Comment éviter de détruire de précieux réservoirs de biodiversité ?

A. R. : Si une forêt primaire est transformée en palmeraie, la perte de biodiversité s’élève à 85 %, comme pour toute monoculture intensive, sous les tropiques comme ailleurs. Pour éviter les extensions de palmeraies dans les zones limitrophes de forêt primaire, dites à haut stock de carbone ou à haute valeur de conservation, il convient de fournir un revenu équivalent à celui issu de la coupe du bois et de déplacer le projet de création de palmeraie vers une savane dégradée ou une zone agricole à reconvertir. Il existe en outre des initiatives comme la Roundtable on Sustainable Palm Oil (RSPO) qui visent la certification des plantations durables de palmier à huile. Il s’agit d’une démarche consensuelle liant les principaux acteurs de la filière décidés volontairement à s’entendre sur un socle de principes et critères partagés, régulièrement redéfinis en fonction des demandes des membres de la Table ronde.

Quelles sont les solutions concrètes pour concilier la préservation de la biodiversité et un développement agricole indispensable aux populations du Sud ?

 

A. R. : Tout d’abord, la planification du paysage qui consiste à identifier des forêts à « haute valeur de conservation » ou à stock élevé de carbone et à les entourer de zones tampons. Dans ces zones, des agroforêts, installées à côté des plantations, permettent une activité humaine raisonnée : cultures vivrières, fruitiers, caoutchouc, plantes médicinales ou même écotourisme. Cette pratique permet d’éviter une réduction drastique de la biodiversité consécutive à l’ouverture d’espaces agricoles en limite directe de forêt primaire. La culture du palmier à huile est alors intégrée à une planification du paysage en concertation avec les populations locales (Koh et al, 2009). Par ailleurs, dans les zones dédiées à la monoculture du palmier à huile, il s’agit aujourd’hui de produire plus et mieux sur la base des caractéristiques naturelles exceptionnelles du palmier à huile, tout en limitant les recours aux intrants et aux pratiques non durables. Cette intensification écologique passe par la mise à disposition de tous les planteurs, familiaux ou industriels, de matériel végétal amélioré issu des programmes de sélection, par l’optimisation de l’utilisation des engrais par la valorisation de la biomasse et le recyclage des effluents d’huileries et de plantation (Rival, 2013).

Enfin, dans chaque pays producteur, les petits planteurs constituent une mosaïque hétérogène d’acteurs plus ou moins organisés. Il convient de comprendre puis d’anticiper leurs trajectoires et de les associer aux efforts en cours de certification de la durabilité de la filière. Pour cela, il s’agit de mieux connaître les systèmes de production qu’ils adoptent, leurs relations avec les pouvoirs publics, les plantations industrielles avoisinantes et les usiniers.

Allemagne : « Trop d’austérité en zone euro » pour le rival de Merkel

Allemagne : « Trop d’austérité en zone euro » pour le rival de Merkel

 

 

 

Dans un entretien accordé à l’édition dominicale du Frankfurter Allgemeine Zeitung, l’ancien ministre des Finances juge que ces mesures d’austérité incitent certains pays à vouloir en faire beaucoup trop et beaucoup trop tôt. Selon lui, si de telles mesures étaient adoptées en Allemagne, elles provoqueraient des manifestations massives dans le pays. « Les mesures d’économies sont trop sévères, elles mènent à la dépression », a dit Peer Steinbrück, ministre des Finances de 2005 à 2009 dans un gouvernement de coalition emmené par Angela Merkel. « Certaines sociétés sont mises à genoux. La consolidation budgétaire, d’une certaine manière, est comme un traitement. Une dose juste peut sauver des vies, une dose excessive peut être létale. » Il a souligné que, dans certains pays, ces mesures représenteraient 5% de leur produit intérieur brut. « En Allemagne, cela représenterait 150 milliards d’euros (de baisses de dépenses) », a-t-il dit. « Vous pouvez imaginer à quoi ressembleraient les rues allemandes dans ce cas. » Peer Steinbrück a dit que sa formation politique était favorable à ce que des efforts soient déployés pour stabiliser la zone euro, en raison notamment des intérêts nationaux de l’Allemagne et de la responsabilité qui incombe au pays au sein de l’Union européenne. « Mon conseil au SPD est de ne pas considérer la question européenne comme un sujet mineur de la campagne électorale ou de ne pas être courageux », a-t-il dit, en référence aux craintes de certains qu’un débat sur la question de la zone euro ait des retombées plus positives pour la chancelière que pour le SPD.

 




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