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Se réveiller face au risque de guerre contre le camp occidental

Se réveiller face au risque de guerre contre le camp occidental

Pendant que les opinions se laissent parfois gagner par des questions assez accessoires en tout cas secondaires, le danger de guerre se précise en provenance de trois horizons. Il y a d’abord et peut-être surtout la folie guerrière de Poutine. Un criminel et dictateur qui n’hésite devant aucun moyen y compris dans son entourage pour tuer toute opposition. A fortiori quand il s’agit d’étrangers comme en Ukraine. Ainsi Poutine teste la résistance du camp occidental et de l’Europe en envahissant régulièrement des territoires. La guerre est aux portes de l’union européenne mais l’Europe endormie par le progrès technique et social s’interroge sur la nécessité d’une politique de défense. Concrètement en termes de dépenses, on vise un objectif de 2 % du PIB pour la défense tendis que la Russie consacre 30 % de sa richesse nationale. Poutine avance y compris dans les opinions par exemple en Hongrie ou en Slovaquie; des pays qui ont sans doute oublié la violence des dictatures communistes.

Au Moyen-Orient, c’est surtout l’Iran qui est à la manœuvre, l’Iran instrumentalise le Hamas pour organiser le désordre dans tout le Moyen-Orient pour y substituer des régimes de dictature islamique. Pour preuve, presque ouvertement, l’Iran arme maintenant les rebelles Houtis pour attaquer les navires militaires ou commerciaux qui empruntent la mer Rouge. L’embrasement de tout le Moyen-Orient soutenu aussi en sous-main par la Russie conduirait au chaos économique, politique et démocratique.

En Extrême-Orient, la Chine est plus discrète mais elle progresse régulièrement notamment pour faire valoir ses droits. les accrochages guerriers se multiplient aussi en mer de Chine. Pékin revendique la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale malgré les prétentions rivales des Philippines, du Vietnam ou encore de la Malaisie, faisant fi d’un jugement international de 2016 en sa défaveur.

La Mer de Chine méridionale, vaste comme sept fois la France, est âprement disputée. Un tiers du trafic commercial mondial y transite. Ce couloir permet à la Chine d’envoyer ses marchandises en Europe. Mais Pékin revendique depuis quelques années toute la zone, au mépris du droit international. Les Philippines aussi sont en conflit avec la Chine. Là-bas, les pêcheurs ont décidé de résister et de braver régulièrement les interdits fixés par Pékin.

Mais au-delà de l’affrontement pour le contrôle de la mer de Chine méridionale, la Chine teste en faite les alliés des occidentaux vis-à-vis de sa stratégie de conquête géographique notamment vis-à-vis de Taïwan.

Seuls les États-Unis consacrent les efforts et les finances nécessaires à l’entretien d’une politique de défense susceptible d’affronter les grands adversaires traditionnels.

Dans le reste de l’Occident, c’est l’amollissement voir le renoncement de l’opinion et de responsables englués dans leur zone de confort , l’immobilisme et l’individualisme. Tout cela enveloppé par le discours sirupeux d’experts sophistes qui justifient le déni de réalité dans nombre de champs sociétaux y compris celui de la défense.

L’esprit de Munich gagne partout chez les politiques, chez les experts et bien sûr chez les étudiants qui prônent la révolution des pauvres en attendant de rejoindre la bourgeoisie qui la provoque.

Poutine, le président chinois où les mollahs d’Iran n’ont pas ces états d’âme. Ils peuvent sans dommage piétiner la démocratie et s’il le faut sacrifier 100 000 hommes pour continuer de piller leur pays et semer le chaos dans les démocraties occidentales.

Comme vient de l’indiquer le ministre allemand , il serait temps notamment que l’Europe organise sa propre défense et commence d’abord par se réveiller face au danger potentiel et clairement vis-à-vis d’une troisième guerre mondiale possible.

Face au risque de guerre: le retour du service militaire

Pour le retour du service militaire


Experts militaires et politiques se sont finalement entendus pour supprimer le service militaire. La principale raison avancée étant la sophistication des équipements de l’armée et des technologies remplaçant les hommes. Le problème , c’est que dans des conflits récents on s’aperçoit que la place des hommes est essentielle à côté des armes plus sophistiquées. C’est évidemment le cas en Ukraine où la question des forces humaines est fondamentale. C’est encore le cas en Israël. C’était encore le cas en Afrique où nous sommes partis surtout par suite de manques d’effectifs pour laisser la place aux amis dictateurs de Poutine.

En dernier ressort après utilisation des nouveaux équipements, l’infanterie termine le plus souvent le travail. En France, on a même supprimé le service militaire qui par ailleurs était un outil facilitant l’appropriation des valeurs républicaines et de la discipline. La France dispose d’une armée très complète dans tous les domaines mais c’est une miniature d’armée. Elle dispose seulement 160 000 hommes. En une semaine, elle serait balayée par les forces extérieures russes ou autres. Il faudrait disposer de 5à 10 fois plus de soldats disponibles et formés.

Le pays est confronté à deux types de risques. Le risque extérieur avec les menaces réitérées notamment de la Russie qui envahit pays par pays aux portes de l’union européenne. Aussi un risque intérieur avec le développement du terrorisme islamique.

Un service de l’ordre de six mois minimum est indispensable pour former des soldats. Pour assurer la sécurité intérieure mais y compris pour intervenir sur le théâtre des opérations extérieures si nécessaire. On mesure bien en effet toutes les limites de la guerre dite technologique. La principale menace aujourd’hui, c’est le terrorisme qui sévit dans le monde entier ; de ce point de vue les armes sophistiquées notamment aériennes sont insuffisantes pour lutter avec efficacité contre ce périple.

Au plan intérieur, ces armes sophistiquées sont à peu près inopérante et la stratégie doit reposer sur la présence physique de forces de surveillance et de protection.

La problématique n’est pas seulement sécuritaire elle est aussi sociétale pour permettre le brassage des populations et une meilleure appropriation des valeurs citoyennes.

Face à l’explosion de la menace terroriste en 2015, l’idée de rétablir un service militaire ou un dispositif similaire était revenue dans l’actualité . Certains réclamaient un service obligatoire de 6 mois.

Risque climatique :le flou de l’aide réelle aux pauvres

Risque climatique :le flou de l’aide réelle aux pauvres

Dans le cadre de la COP 28 de Dubaï, un accord serait intervenu pour créer et abonder un fonds destiné aux pauvres victimes de la crise climatique. Un fonds qui s’ajouterait à celui destiné à l’adaptation des pays à la crise. Il y aurait donc un fond de compensation et un autre d’adaptation. Le problème c’est que ces annonces sont rarement suivies d’effet. Par exemple pour le fonds d’adaptation 100 milliards ont été prévus et une dizaine seulement ont été accordés.

Le principe consisterait à soutenir les pays pauvres soutenir face aux impacts à venir, comme les crises humanitaires provoquées par les inondations et les sécheresses en Afrique, par exemple, alors que ces Etats ne sont pas les premiers responsables de la situation. Observons d’abord que ce principe avait déjà été défini mais sans application concertée.

Observons d’abord que comme tout ce qui se passe dans le cadre de la COP , rien n’est obligatoire; c’est donc sur la base du volontariat que ce fonds sera abondé. Cette aide serait également gérée par la Banque mondiale. Le risque en effet c’est que ces concours financiers finissent dans les sables des superstructures et de la corruption dans les pays notamment autoritaires.

Plusieurs pays ont déjà fait des annonces: les Emirats arabes unis avec une offre de 100 millions de dollars USD, suivis par les Allemands (100 millions), le Royaume-Uni (60 millions), les Etats-Unis (24,5 millions), le Japon (10 millions) et l’Union européenne (125 millions).Mais des annonces dans le plus grand flou compte tenu des besoins évalués. Autour de 100 à 400 milliards par alors que pour l’instant on constate un apport global de 400 millions pas nécessairement renouvelables. Plusieurs pays membres de l’UE, dont la France, avaient d’ailleurs promis il y a quelques semaines une « contribution substantielle », et chacun devrait annoncer sa part exacte vendredi et samedi. La France à son tour vient d’annoncer 100 millions.

Les pays en développement ont réclamé un objectif de 100 milliards de dollars pour ce nouveau fonds – un chiffre équivalent aux 100 milliards d’aide annuelle dus par les pays développés pour l’adaptation et la transition écologique, le fameux Fonds vert pour le climat. Pour rappel, celui-ci n’avait pas été honoré dès 2020 comme promis, ce qui avait entaché les relations Nord-Sud dans la lutte contre le changement climatique.

Les pays historiquement responsables du changement climatique, eux, se renvoient la balle pour lever les financements suffisants : les plus développés d’entre eux, Etats-Unis en tête, réclamaient ainsi un élargissement de la base des donateurs aux riches pays émergents, comme la Chine ou l’Arabie saoudite.

« La Chine et les pays du Golfe ont aujourd’hui une responsabilité historique dans les émissions [de gaz à effet de serre] », répétait encore il y a quelques jours à la presse un porte-parole de l’Elysée.

Une autre question suscite également des interrogations à savoir si ce fonds sera destiné à octroyer des prêts des subventions.

Enfin il y a la question de la création ou non d’une taxe internationale pour contribuer à alimenter le dispositif.

Autant de questions qui restent très floues du fait surtout de la réticence des pays donateurs mais aussi parfois de l’ambiguïté des demandes des pays bénéficiaires. La question n’est pas d’aider les pays pauvres victimes de la crise climatique mais les résidents pauvres de ces pays : parfois une différence de taille surtout dans les pays autoritaires ou à démocratie relative.

Le fonds d’aide mondial au risque climatique : L’embrouille de l’aide aux pauvres

Le fonds d’aide mondial au risque climatique : L’embrouille de l’aide aux pauvres

Dans le cadre de la COP 28 de Dubaï, un accord serait intervenu pour créer et abonder un fonds destiné aux pauvres victimes de la crise climatique. Un fonds qui s’ajouterait à celui destiné à l’adaptation des pays à la crise. Il y aurait donc un fond de compensation et un autre d’adaptation. Le problème c’est que ces annonces sont rarement suivies d’effet. Par exemple pour le fonds d’adaptation 100 milliards ont été prévus et une dizaine seulement ont été accordés.

Le principe consisterait à soutenir les pays pauvres face aux impacts à venir, comme les crises humanitaires provoquées par les inondations et les sécheresses en Afrique, par exemple, alors que ces Etats ne sont pas les premiers responsables de la situation. Observons d’abord que ce principe avait déjà été défini mais sans application concertée.

Observons aussi que comme tout ce qui se passe dans le cadre de la COP , rien n’est obligatoire; c’est donc sur la base du volontariat que ce fonds sera abondé. Cette aide serait également gérée par la Banque mondiale. Le risque en effet que ces concours financiers finissent dans les sables des superstructures et de la corruption dans les pays notamment autoritaires.

Plusieurs pays ont déjà fait des annonces: les Emirats arabes unis avec une offre de 100 millions de dollars USD, suivis par les Allemands (100 millions), le Royaume-Uni (60 millions), les Etats-Unis (24,5 millions), le Japon (10 millions) et l’Union européenne (125 millions).Mais des annonces dans le plus grand flou compte tenu des besoins évalués. Autour de 100 à 400 milliards par alors que pour l’instant on constate un apport global de 400 millions pas nécessairement renouvelables. Plusieurs pays membres de l’UE, dont la France, avaient d’ailleurs promis il y a quelques semaines une « contribution substantielle », et chacun devrait annoncer sa part exacte vendredi et samedi.Macron vient aussi d’annoncer 100 millions pour la France.

Les pays en développement ont réclamé un objectif de 100 milliards de dollars pour ce nouveau fonds – un chiffre équivalent aux 100 milliards d’aide annuelle dus par les pays développés pour l’adaptation et la transition écologique, le fameux Fonds vert pour le climat. Pour rappel, celui-ci n’avait pas été honoré dès 2020 comme promis, ce qui avait entaché les relations Nord-Sud dans la lutte contre le changement climatique.

Les pays historiquement responsables du changement climatique, eux, se renvoient la balle pour lever les financements suffisants : les plus développés d’entre eux, Etats-Unis en tête, réclamaient ainsi un élargissement de la base des donateurs aux riches pays émergents, comme la Chine ou l’Arabie saoudite.

« La Chine et les pays du Golfe ont aujourd’hui une responsabilité historique dans les émissions [de gaz à effet de serre] », répétait encore il y a quelques jours à la presse un porte-parole de l’Elysée.

Une autre question suscite également des interrogations à savoir si ce fonds sera destiné à octroyer des prêts des subventions.

Enfin il y a la question de la création ou non d’une taxe internationale pour contribuer à alimenter le dispositif.

Autant de questions qui restent très floues du fait surtout de la réticence des pays donateurs mais aussi parfois de l’ambiguïté des demandes des pays bénéficiaires. La question n’est pas d’aider les pays pauvres victimes de la crise climatique mais les résidents pauvres de ces pays : parfois une différence de taille surtout dans les pays autoritaires ou à démocratie relative.

Risque climatique : L’embrouille de l’aide aux pauvres

Risque climatique : L’embrouille de l’aide aux pauvres

Dans le cadre de la COP 28 de Dubaï, un accord serait intervenu pour créer et abonder un fonds destiné aux pauvres victimes de la crise climatique. Un fonds qui s’ajouterait à celui destiné à l’adaptation des pays à la crise. Il y aurait donc un fond de compensation et un autre d’adaptation. Le problème c’est que ces annonces sont rarement suivies d’effet. Par exemple pour le fonds d’adaptation 100 milliards ont été prévus et une dizaine seulement ont été accordés.

Le principe consisterait à soutenir les pays pauvres soutenir face aux impacts à venir, comme les crises humanitaires provoquées par les inondations et les sécheresses en Afrique, par exemple, alors que ces Etats ne sont pas les premiers responsables de la situation. Observons d’abord que ce principe avait déjà été défini mais sans application concertée.

Observons d’abord que comme tout ce qui se passe dans le cadre de la COP , rien n’est obligatoire; c’est donc sur la base du volontariat que ce fonds sera abondé. Cette aide serait également gérée par la Banque mondiale. Le risque en effet c’est que ces concours financiers finissent dans les sables des superstructures et de la corruption dans les pays notamment autoritaires.

Plusieurs pays ont déjà fait des annonces: les Emirats arabes unis avec une offre de 100 millions de dollars USD, suivis par les Allemands (100 millions), le Royaume-Uni (60 millions), les Etats-Unis (24,5 millions), le Japon (10 millions) et l’Union européenne (125 millions).Mais des annonces dans le plus grand flou compte tenu des besoins évalués. Autour de 100 à 400 milliards par alors que pour l’instant on constate un apport global de 400 millions pas nécessairement renouvelables. Plusieurs pays membres de l’UE, dont la France, avaient d’ailleurs promis il y a quelques semaines une « contribution substantielle », et chacun devrait annoncer sa part exacte vendredi et samedi.

Les pays en développement ont réclamé un objectif de 100 milliards de dollars pour ce nouveau fonds – un chiffre équivalent aux 100 milliards d’aide annuelle dus par les pays développés pour l’adaptation et la transition écologique, le fameux Fonds vert pour le climat. Pour rappel, celui-ci n’avait pas été honoré dès 2020 comme promis, ce qui avait entaché les relations Nord-Sud dans la lutte contre le changement climatique.

Les pays historiquement responsables du changement climatique, eux, se renvoient la balle pour lever les financements suffisants : les plus développés d’entre eux, Etats-Unis en tête, réclamaient ainsi un élargissement de la base des donateurs aux riches pays émergents, comme la Chine ou l’Arabie saoudite.

« La Chine et les pays du Golfe ont aujourd’hui une responsabilité historique dans les émissions [de gaz à effet de serre] », répétait encore il y a quelques jours à la presse un porte-parole de l’Elysée.

Une autre question suscite également des interrogations à savoir si ce fonds sera destiné à octroyer des prêts des subventions.

Enfin il y a la question de la création ou non d’une taxe internationale pour contribuer à alimenter le dispositif.

Autant de questions qui restent très floues du fait surtout de la réticence des pays donateurs mais aussi parfois de l’ambiguïté des demandes des pays bénéficiaires. La question n’est pas d’aider les pays pauvres victimes de la crise climatique mais les résidents pauvres de ces pays : parfois une différence de taille surtout dans les pays autoritaires ou à démocratie relative.

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Grève SNCF à Noël : le risque écarté

Grève SNCF à Noël : le risque écarté

Finalement les gauchistes du syndicat Sud rail ont renoncé à porter un nouveau coup à la SNCF avec une perspective de grève à Noël.

La CFDT-Cheminots prévenait dès mardi après-midi que «la perspective d’une grève nationale à la SNCF d’ici à la fin de l’année n’est plus vraiment envisagée», estimant qu’il serait difficile «politiquement» pour SUD-Rail d’organiser une telle grève en solitaire. Les quatre organisations représentatives de la SNCF (Unsa, CFDT, CGT et SUD) devraient signer ensemble un «revendicatif complémentaire commun» début 2024, pour compléter les mesures décidées par la direction au terme des négociations annuelles obligatoires, telle que l’a explicitement envisagé l’intersyndicale. Des consultations internes devront entériner ce projet.

Malgré l’absence de signature de la CGT et de SUD, pourtant majoritaires à eux deux, la SNCF a unilatéralement ratifié l’accord. Le groupe a ainsi acté une augmentation de salaires évaluée à 4,6% en moyenne sur l’année 2024. En plus d’1,8% d’augmentation générale, le groupe ferroviaire devrait verser une prime de partage de la valeur de 400 euros aux près de 140.000 cheminots. La direction s’est engagée en outre à augmenter les bas salaires afin qu’aucun ne tombe sous le niveau d’1,1 fois le SMIC.

Le Secrétaire général adjoint de la CFDT-Cheminots, Sébastien Mariani, a prévenu. «Il est toujours délicat d’organiser un mouvement social lors de ces grands rassemblements familiaux, c’est la meilleure façon de se faire haïr».

Dette publique : Un risque d’éclatement d’après l’OCDE

Dette publique : Un risque d’éclatement d’après l’OCDE

Il est clair que la dette publique française constitue une sorte de bombe à retardement comme le souligne l’organisation de coopération et de développement économique. Une dette qui est en train de devenir la première dépense française. Elle dépasse les 3000 milliards et représente autour de 113 % du PIB. La charge financière atteint environ 57 milliards par an . D’ici 2040, la dette pourrait atteindre 5000 5000 milliards et la charge financière environ 100 milliards soit nettement la première dépense du budget. À ce niveau-là Les experts financiers et notamment les agences de notation pourraient envisager l’incapacité de la France à rembourser sa dette.

La dette publique des pays de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) a bondi de 44% depuis vingt ans. À ce rythme, si rien n’est fait pour inverser la trajectoire, elle augmenterait encore de 60% d’ici à 2040. Une tendance intenable, alors que la croissance ralentit et que le coût des intérêts de cette dette augmente dangereusement.

«Le financement de la dette devient de plus en plus coûteux et les conditions du crédit se sont durcies», soulignait mercredi Mathias Cormann, secrétaire général de l’OCDE, qui regroupe 38 pays, lors de la présentation de ses nouvelles prévisions économiques. Celles-ci tablent sur un «atterrissage en douceur» de l’économie mondiale, avec une croissance de 2,9% cette année et 2,7% l’an prochain, sauf nouveau choc imprévu. Un niveau «bien en deçà» de la moyenne historique.

Union européenne: nouvelle baisse des prévisions de croissance pour 2023 et 2024 et risque de stagnation

Union européenne: nouvelle baisse des prévisions de croissance pour 2023 et 2024 et risque de stagnation

L’Europe devrait éviter une récession, au profit d’un atterrissage en douceur de son économie. Après un recul du PIB de 0,1 % au troisième trimestre, La commission européenne espère un rebond de 0,2 % au quatrième trimestre mais qui n’est pas forcément assuré.

Pour 2023, la Commission mise désormais sur une progression du PIB de 0,6 % pour la zone euro et l’Union européenne, soit 0,2 point de moins que ses prévisions de septembre, et près de deux fois moins qu’attendu en mai. L’an prochain, le PIB de la zone euro augmenterait de 1,2 % (et de 1,3 % pour l’ensemble des Vingt-Sept), et de 1,6 % en 2025.

«L’économie européenne a perdu son dynamisme, au bout d’une année difficile: le PIB a à peine progressé durant les trois premiers trimestres de l’année et il devrait rebondir légèrement dans les trimestres à venir», indique la commission qui n’est cependant pas certaine de ses prévisions compte tenu de l’ampleur des baisses d’activité en Allemagne un pays particulièrement affecté par la réduction du commerce international et notamment la demande chinoise

Europe: baisse des prévisions de croissance pour 2023 et 2024 et risque de stagnation

Europe: baisse des prévisions de croissance pour 2023 et 2024 et risque de stagnation

L’Europe devrait éviter une récession, au profit d’un atterrissage en douceur de son économie. Après un recul du PIB de 0,1 % au troisième trimestre, La commission européenne espère un rebond de 0,2 % au quatrième trimestre mais qui n’est pas forcément assuré.

Pour 2023, la Commission mise désormais sur une progression du PIB de 0,6 % pour la zone euro et l’Union européenne, soit 0,2 point de moins que ses prévisions de septembre, et près de deux fois moins qu’attendu en mai. L’an prochain, le PIB de la zone euro augmenterait de 1,2 % (et de 1,3 % pour l’ensemble des Vingt-Sept), et de 1,6 % en 2025.

«L’économie européenne a perdu son dynamisme, au bout d’une année difficile: le PIB a à peine progressé durant les trois premiers trimestres de l’année et il devrait rebondir légèrement dans les trimestres à venir», indique la commission qui n’est cependant pas certaine de ses prévisions compte tenu de l’ampleur des baisses d’activité en Allemagne un pays particulièrement affecté par la réduction du commerce international et notamment la demande chinoise

Le risque d’une crise de la dette en Europe ( BCE)

Le risque d’une crise de la dette en Europe ( BCE)

Un cri d’alerte de la BCE sur la dérive des déficits budgétaires et le gonflement de la dette. Un avertissement en particulier à la France et en Italie au sein de l’union européenne. La France dont l’endettement représente autour de 113 % du PIB et une charge financière de l’ordre de 57 milliards par an. Une situation qui va perdurer avec le maintien pendant encore longtemps de taux d’intérêt encore élevés par la BCE

Luis de Guindos, vice-président de la BCE, a mis en garde ce lundi les Etats membres sur la viabilité de leur dette. « Des coûts de financement plus élevés et des politiques budgétaires moins prudentes pourraient raviver les inquiétudes quant à la viabilité de la dette souveraine, en particulier dans les pays où les niveaux d’endettement sont déjà élevés », a-t-il averti, dans un discours prononcé à Francfort.

Et pour cause, suivant les taux directeurs, le taux d’intérêt à 10 ans de l’obligation du Trésor français a atteint 3,26% en novembre, quand il s’affichait en dessous de 0 avant janvier 2022. Une véritable épine dans le pied pour l’Hexagone dont la dette représente 111,8% du Produit intérieur brut. Fin septembre, le président de la Cour des comptes Pierre Moscovici avait notamment pointé du doigt la lourdeur de la charge de la dette. « L’État principalement, et les administrations publiques en général, s’apprêtent à verser 57 milliards d’intérêts en 2024 et ce montant atteindrait 84 milliards en 2027 », avait-il précisé.

Mais la crainte de la BCE est surtout de voir arriver une divergence de dynamique entre les taux directeurs des différents Etats. La gardienne de l’euro est donc particulièrement attentive aux « spreads », qui représentent les écarts de rendement entre l’emprunt allemand, qui fait référence, et ceux d’autres pays en zone euro. En effet, alors que leurs taux à 10 ans étaient tous les deux en dessous de 1% en 2021, le taux italien a atteint 4,52% en novembre, quand celui de l’Allemagne ne s’est établi qu’à 2,69%.

Luis de Guindos a en effet réaffirmé que la BCE maintiendra ses taux élevés « pendant suffisamment longtemps de façon à contribuer substantiellement » à atteindre un objectif de 2% environ d’inflation. Dès lors, les Etats devraient être amenés à renouveler leurs lignes de dettes à des taux très élevés.

Luis de Guindo a également assuré que, dans le même temps, la politique budgétaire en zone euro devrait viser à rendre l’économie « plus productive et à réduire progressivement la dette publique élevée », a-t-il martelé.

Enfin, en cas de tensions sur le marché de la dette, la BCE dispose dans son arsenal d’un « Instrument de protection de la transmission » (TPI). Celui-ci lui permet d’acheter des obligations d’Etat dont les rendements augmenteraient trop vite par rapport à ceux de l’Allemagne.

Economie : Risque de taux élevés pendant encore longtemps

Économie : Risque de taux élevés pendant encore longtemps

A priori, certains experts prévoient le maintien de taux élevé pendant encore longtemps en raison du maintien d’une inflation encore trop forte. Certes tendanciellement cette inflation s’affaiblit mais évidemment elle s’ajoute aux inflations précédentes de sorte que les prix, eux, demeurent très élevés. Pour résumer, les prix augmentent mais moins que précédemment mais ils augmentent dans à peu près tous les domaines si on compare avec les deux années précédentes. Du coup, la politique monétaire restrictive va sans doute continuer aux Etats-Unis mais aussi dans la plupart des autres zones monétaires contrairement à ce qu’affirme la banque de France. Quand François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France, jugeait, jeudi, que les taux d’intérêt de la BCE n’allaient plus progresser « sauf choc » et « sauf surprise », Jerome Powell, le président de la Banque centrale américaine tenait quelques heures plus tard un discours beaucoup moins optimiste. Après avoir maintenu lors des deux dernières réunions monétaires les taux américains dans leur fourchette de 5,25% à 5,50% -au plus haut depuis plus de 20 ans-, la Fed n’exclut pas de les remonter.

Dans les milieux financiers on espérait un mouvement de desserrement mais qui n’est pas envisagé pour l’instant par les gestionnaires des banques centrales notamment aux États-Unis.
Aux Etats-Unis, la tendance n’est donc pas à l’inversion de la courbe des taux. « Une baisse du taux directeur n’est pas susceptible de se produire à court terme. J’adhère à la position selon laquelle les taux vont devoir rester élevés plus longtemps », a indiqué Patrick Harker, président de la Fed de Philadelphie, lors d’un discours au Northwestern University Transportation Center, à Evanston, dans l’Illinois.

Le 1er novembre, la Fed a maintenu ses taux dans la fourchette de 5,25 à 5,50% dans laquelle ils se trouvent depuis juillet, leur plus haut niveau depuis 22 ans. Patrick Harker a fait état des « décalages » entre les décisions de politique monétaire et leurs effets sur l’économie réelle, précisant que « maintenir le taux stable donnera le temps de rattraper leur retard ».

Les décisions de la Fed dans les mois à venir pourront aller « dans un sens ou dans l’autre, en fonction de ce que nous disent les données », a souligné ce responsable, qui dispose en 2023 du droit de vote tournant au sein du comité de politique monétaire (FOMC), l’organe de décision.

« Nous connaissons une désinflation lente mais régulière. Les taux d’intérêt restent en territoire restrictif (et freinent l’activité économique) et, aussi longtemps qu’ils le seront, ils continueront de ralentir l’inflation », a-t-il ajouté.

Patrick Harker s’est montré optimiste quant à la trajectoire des prochains mois, avec « la maîtrise de l’inflation » et « la protection de nos fondements économiques ». Il anticipe une inflation inférieure à 3,0% sur un an en 2024, avant un retour à l’objectif de 2,0%. Et s’il table sur « un ralentissement de la croissance du PIB au cours des prochains trimestres », il n’anticipe cependant pas de « récession ».

Une autre gouverneure de la Fed, Michelle Bowman, connue pour ses positions dites « faucon », en faveur d’une politique monétaire stricte, a également estimé mardi qu’une nouvelle hausse des taux pourrait être nécessaire pour juguler l’inflation, si celle-ci ne ralentit pas assez au cours des prochains mois. « Alors que l’inflation est encore loin de l’objectif de 2% de la Fed, la dernière chose que Jerome Powell (le président de la banque centrale américaine, ndlr) et ses pairs souhaitent est un effondrement du dollar », souligne Ricardo Evangelista, analyste d’ActivTrades.

États-Unis : Risque de taux élevés pendant encore longtemps

États-Unis : Risque de taux élevés pendant encore longtemps

A priori, certains experts prévoient le maintien de taux élevé pendant encore longtemps en raison du maintien d’une inflation encore trop forte. Certes tendanciellement cette inflation s’affaiblit mais évidemment elle s’ajoute aux inflations précédentes de sorte que les prix, eux, demeurent très élevés. Pour résumer, les prix augmentent mais moins que précédemment mais ils augmentent dans à peu près tous les domaines si on compare avec les deux années précédentes. Du coup, la politique monétaire restrictive va sans doute continuer aux Etats-Unis mais aussi dans la plupart des autres zones monétaires.

Dans les milieux financiers on espérait un mouvement de desserrement mais qui n’est pas envisagé pour l’instant par les gestionnaires des banques centrales notamment aux États-Unis.
Aux Etats-Unis, la tendance n’est donc pas à l’inversion de la courbe des taux. « Une baisse du taux directeur n’est pas susceptible de se produire à court terme. J’adhère à la position selon laquelle les taux vont devoir rester élevés plus longtemps », a indiqué Patrick Harker, président de la Fed de Philadelphie, lors d’un discours au Northwestern University Transportation Center, à Evanston, dans l’Illinois.

Le 1er novembre, la Fed a maintenu ses taux dans la fourchette de 5,25 à 5,50% dans laquelle ils se trouvent depuis juillet, leur plus haut niveau depuis 22 ans. Patrick Harker a fait état des « décalages » entre les décisions de politique monétaire et leurs effets sur l’économie réelle, précisant que « maintenir le taux stable donnera le temps de rattraper leur retard ».

Les décisions de la Fed dans les mois à venir pourront aller « dans un sens ou dans l’autre, en fonction de ce que nous disent les données », a souligné ce responsable, qui dispose en 2023 du droit de vote tournant au sein du comité de politique monétaire (FOMC), l’organe de décision.

« Nous connaissons une désinflation lente mais régulière. Les taux d’intérêt restent en territoire restrictif (et freinent l’activité économique) et, aussi longtemps qu’ils le seront, ils continueront de ralentir l’inflation », a-t-il ajouté.

Patrick Harker s’est montré optimiste quant à la trajectoire des prochains mois, avec « la maîtrise de l’inflation » et « la protection de nos fondements économiques ». Il anticipe une inflation inférieure à 3,0% sur un an en 2024, avant un retour à l’objectif de 2,0%. Et s’il table sur « un ralentissement de la croissance du PIB au cours des prochains trimestres », il n’anticipe cependant pas de « récession ».

Une autre gouverneure de la Fed, Michelle Bowman, connue pour ses positions dites « faucon », en faveur d’une politique monétaire stricte, a également estimé mardi qu’une nouvelle hausse des taux pourrait être nécessaire pour juguler l’inflation, si celle-ci ne ralentit pas assez au cours des prochains mois. « Alors que l’inflation est encore loin de l’objectif de 2% de la Fed, la dernière chose que Jerome Powell (le président de la banque centrale américaine, ndlr) et ses pairs souhaitent est un effondrement du dollar », souligne Ricardo Evangelista, analyste d’ActivTrades.

Autoroute Castres–Toulouse : une manifestation qui risque d’être agitée

Autoroute Castres–Toulouse : une manifestation qui risque d’être agitée

5 à 10 000 manifestants sont attendus pour protester contre la perspective de l’autoroute à 69 qui doit relier Castres à Toulouse. Une manifestation qui risque d’être agitée compte tenu de certains qui appellent à la mobilisation et en dépit de l’important dispositif de police.

Entre 6.000 et 8.000 personnes y sont attendues samedi, a appris BFMTV de source policière. Parmi ces manifestants, 200 à 300 pourraient être des éléments radicaux. Les organisateurs attendent eux plus de 10.000 personnes.

De plus, 130 sapeurs-pompiers et 50 véhicules de secours vont être déployés en cas d’incidents. La préfecture a d’ailleurs pris des arrêtés interdisant le port et le transport « d’armes et d’objets pouvant constituer une arme », tout comme le transport d’articles pyrotechniques.

Après leur arrivée jeudi soir, les premiers manifestants ont été contrôlés par les forces de l’ordre. D’après une source policière, des carabines à air comprimé et de boules de pétanque ont été saisies et des interpellations ont également eu lieu.

Minimas sociaux : Le risque de tomber dans la grande pauvreté

Minimas sociaux : Le risque de tomber dans la grande pauvreté

Faute de revalorisation actuellement des minima sociaux, certains risquent de tomber dans la grande pauvreté d’après étude la Fondation Jean Jaurès.

Il faudra normalement attendre le 1er avril 2024 pour la prochaine revalorisation des minimas sociaux, comme l’a annoncé fin septembre le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, indiquant une hausse « de l’ordre de 4,6% ».

La hausse des minima sociaux est insuffisantes clame les associations de lutte contre la précarité. Ces derniers n’ont, en effet, été revalorisés que de 1,6% en avril 2023 alors que l’inflation devrait s’établir, selon l’Insee, à 5% sur l’année.

Pour illustrer concrètement ce que représente cette revalorisation des minima sociaux à 1,6%, le collectif Alerte, qui réunit 34 associations de lutte contre la pauvreté et l’économiste Pierre Madec de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) ont fait une simulation qu’ils ont publié sur le site internet de la Fondation Jean Jaurès, think tank classé à gauche. Ils ont pour cela utilisé le modèle de microsimulation Ines, développé par l’Insee, la Drees (service statistique des ministères sociaux) et la CAF (Caisse d’allocations familiales).

Dans cette simulation, les salaires « augmenteraient comme l’inflation à 5%, les allocations logement de 3,5 % et les retraites de 0,8 %. Les seuils de pauvreté augmenteraient de 3,5 % », peut-on lire.
Résultat, la perte de pouvoir d’achat des allocataires de minima sociaux « pourrait entraîner 200.000 personnes sous le seuil de pauvreté officiel », définit par l’Insee comme un niveau de vie inférieur à 60% du niveau de vie médian de la population française, soit moins de 1.102 euros par mois pour une personne seule en 2019.

Par ailleurs, cela aurait aussi pour conséquence « 160.000 (personnes) sous le seuil de grande pauvreté » (à 50 % du niveau de vie médian, moins de 919 euros par mois pour une personne seule, en 2019), écrivent le collectif et l’économiste.

Prochaine revalorisation : avril 2024
La prochaine revalorisation des minimas sociaux n’est en tout cas pas pour tout de suite. Il faudra en effet attendre le 1er avril 2024, comme l’a annoncé fin septembre le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, indiquant une hausse « de l’ordre de 4,6% ».

Une augmentation jugée, là aussi, très insuffisante et tardive par les associations d’aide aux plus précaires. « Les ménages subissent depuis deux ans une forte augmentation des prix qui ne s’est pas traduite par une augmentation équivalente des minima sociaux », souligne le collectif Alerte, qui réunit 34 associations de lutte contre la pauvreté, sur le site internet de la Fondation Jean Jaurès, think tank classé à gauche.

« Au final, une revalorisation en avril 2024 risque d’être trop tardive face à l’accroissement de la précarité qui se perçoit très concrètement dans le recours accru à l’aide alimentaire », ajoute le collectif.

Les associations lancent (de nouveau) un cri d’alarme
Le sujet de la revalorisation des minimas sociaux est l’une des revendications des associations. À la suite de la présentation du plan de lutte contre la pauvreté du gouvernement – le « Pacte des Solidarités » – en septembre dernier, les structures caritatives s’étaient affichées déçues, jugeant des mesures allant « dans le bon sens » mais « largement insuffisantes ».

Ce jeudi d’ailleurs, la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS), qui regroupe quelque 800 associations de lutte contre la précarité, a lancé un appel à la mobilisation. Une centaine de rencontres étaient prévues dans toute la France « pour faire entendre la voix des personnes précaires, des travailleurs sociaux et des associations ». Un mois après le cri d’alarme des Restos du Cœur, la situation est toujours la même d’après le président de la FAS. « On a des situations de précarité qui s’étendent et qui s’aggravent et on a des associations qui sont dans l’épuisement et le manque de moyens », a indiqué Pascal Brice à l’AFP.

Autre revendication de la fédération : « une indexation des financements des associations sur la hausse des prix ».

Politique-Azerbaïdjan : Risque de nouvelles ambitions guerrières

Politique-Azerbaïdjan : Risque de nouvelles ambitions guerrières

Dans une tribune au « Monde », le directeur de recherche à l’Institut Thomas-More estime que la récente offensive de Bakou pour reconquérir le Haut-Karabakh marque l’échec diplomatique de la France et des Etats-Unis.

Après trois décennies d’existence, la république autoproclamée de l’Artsakh [Haut-Karabakh] a sombré. A la suite d’une guerre victorieuse, à l’automne 2020, puis d’un long blocus, le président azerbaïdjanais, Ilham Aliev, vient de porter l’estoc à cette république sécessionniste, qui revient dans les frontières internationalement reconnues de l’Azerbaïdjan. D’ores et déjà, la majorité des populations de cette région, historiquement et démographiquement arménienne, a fui vers la mère patrie.

On peut, à juste titre, crier à la trahison de Moscou, dont la force d’interposition n’a pas fait respecter les termes du cessez-le-feu, la brève offensive azerbaïdjanaise des 19 et 20 septembre n’ayant rencontré aucune opposition russe. Faut-il y voir la volonté de punir le gouvernement arménien, trop démocratique et tourné vers l’Occident, et de s’assurer les faveurs de Bakou ?

Outre les relations politico-mafieuses que des factions russes cultivent sur place, la bonne volonté de l’Azerbaïdjan conditionne en effet divers projets d’axes logistiques nord/sud, entre la Russie et l’Iran, en direction du golfe Arabo-Persique et de l’océan Indien. Par ailleurs, les forces armées russes sont accaparées par la guerre en Ukraine, et Moscou n’a plus les moyens de contrôler le Caucase et, à l’est de la Caspienne, l’Asie centrale.

Pour autant, les puissances occidentales auraient tort de céder à la satisfaction, face à ce qui ressemble à un affaiblissement de la Russie. D’abord, parce que cela n’est peut-être que temporaire : le retrait russe dépendra du sort des armes en Ukraine et donc de la constance dans le soutien à Kiev. L’offensive de Bakou marque l’échec diplomatique de Paris et de Washington, qui avaient tenté d’arracher des garanties pour les Arméniens du Haut-Karabakh. Sur le terrain, la force brute aura prévalu.

Au-delà, il est à craindre que les ambitions géopolitiques azerbaïdjanaises ne se limitent pas à la région du Haut-Karabakh. De fait, Aliev, avec le soutien de son allié turc, revendique haut et fort l’ouverture d’un axe de circulation, le corridor de Zanguezour, dans le Siounik, c’est-à-dire le sud de l’Arménie. L’enjeu est de relier l’Azerbaïdjan à l’enclave du Nakhitchevan, sous la souveraineté de Bakou.

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