Archive pour le Tag 'risque'

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Chine : risque de déflation

Chine :  risque de déflation

L’indicateur le plus inquiétant pour la Chine c’est sans doute la baisse des prix à la production de près de 5% en février  ( phénomène identique dans les pays développés mais moindre). En raison d’un affaiblissement de la demande externe  notamment. C’est le signe que la crise mondiale est loin d’être terminée.  La Chine doit rester vigilante quant aux risques de déflation, a prévenu dimanche le gouverneur de la Banque populaire de Chine (PBoC), Zhou Xiaochuan.   »L’inflation en Chine aussi est en baisse. Nous devons rester vigilants pour voir si cela va ou ne va pas se renforcer et aboutir à une sorte de déflation », a déclaré Zhou lors d’une conférence sur l’île de Hainan, dans le sud du pays.  La PBoC a réduit ses taux d’intérêt à deux reprises depuis novembre et pris d’autres mesures pour soutenir l’économie, sans parvenir à enrayer le ralentissement de la croissance. Le gouvernement table pour cette année sur une croissance de l’ordre de 7%, en recul par rapport aux 7,5% visés l’an dernier et au plus bas depuis un quart de siècle.  Fin février, le journal de la banque centrale chinoise avait averti que la Chine se rapprochait dangereusement d’un risque de basculement dans la déflation. La hausse des prix à la consommation en Chine s’est accélérée à 1,4% en février, contre 0,8% en janvier, ce qui constituait un plus bas de cinq ans. Mais Qian Yingyi, membre du comité de politique monétaire de la PBoC, a déclaré à Reuters que cette accélération des prix ne pourrait être qu’un effet conjoncturel lié aux congés du Nouvel An chinois.  Les prix à la production ont chuté de 4,8% en février, leur baisse la plus prononcée depuis octobre 2009.

 

Jean-Claude Trichet : « Chaque Français a 700 euros de risque sur la Grèce ! »et sur la France ?

Jean-Claude Trichet : « Chaque Français a 700 euros de risque sur la Grèce ! »et sur la France ?

 

Le problème avec les vieux gâteux c’est qu’ on ne peut les empêcher de parler, c’est existentiel chez eux. Trichet qui n’a jamais brillé par sa compétence e( et pour cause il n’a jamais été formé à l’économie) mais par sa compétence à répéter bêtement ce qui disaient les allemands. Trichet a en effet  rappelé hypocritement que la dette grecque représente 700 euros pour chaque français. Ce n’est pas faux mais Trichet est largement impliqué dans le processus d’endettement. C’est évidemment du populisme ( qui ne dédouane pas pour autant la mauvaise gestion des Grecs) mais Trichet pourrait rappeler en même temps que grâce à sa gestion calamiteuse ( à la Banque de France et à la BCE ), à celle de nos gouvernants chaque Français doit environ 350 000 euros pour la dette française ! Les veiux gâteux qui ont échoué gagnerait en dignité à se taire et à se faire oublier.  L’ancien président de la Banque centrale européenne veut croire à un accord entre la Grèce et ses partenaires. Mais pour l’instant, les négociations sont bloquées. A Bruxelles, lundi soir, la Grèce et ses partenaires n’ont pas trouvé d’accord sur la dette du pays. Le nouveau gouvernement veut en finir avec l’austérité. Les autres pays de la zone euro, eux, demandent à la Grèce de respecter ses engagements. Ils donnent à Athènes jusqu’à la fin de la semaine pour changer de position, et accepter une prolongation du programme en cours. Pour Jean-Claude Trichet, ancien président de la Banque centrale européenne, qui défend l’attitude de la BCE, le plus important, « c’est que la Grèce continue à être crédible aux yeux de ses partenaires, de ses amis européens« . Le même propos que celui entendu dans mon bistrot favori ce matin !

BCE : risque de déflation pas exclu

La BCE : risque de déflation pas exclu

 

Il ne mouille pas beaucoup Mario Draghi, président de la BCE en affirmant que les risques de déflation ne pouvaient pas être exclus même sils étant limités. Une manière pour lui de justifier son immobilisme, immobilisme forcé puisque par exemple l’Allemagne ne veut pas de relance économique et encore moins de rachat de dettes obligataires d’Etat. Du coup comme beaucoup d’institutionnels, Draghi se limite à faire des commentaires et critique le niveau d’impôts et la bureaucratie en Europe. Dommage qu’il ne puisse pas en parler plus sérieusement à son collègue Juncker, Président de la commission, tout aussi impotent que lui.   »Le risque (d’une déflation) n’est pas exclu mais il est limité« , a assuré Mario Draghi dans une interview au quotidien économique allemand Handelsblatt, ce vendredi 2 janvier. Selon l’Italien, la BCE se prépare à cette éventualité. Il juge cependant que le risque de voir son institution ne pas parvenir « à remplir (son) mandat concernant la stabilité des prix est plus élevé qu’il y a six mois ».   »Nous sommes en train de nous préparer techniquement pour modifier début 2015 l’ampleur, le rythme et le caractère des moyens à mettre en place s’il devenait nécessaire de réagir à une trop longue période d’inflation trop faible », a-t-il expliqué, ajoutant: « il y a là-dessus une unanimité au sein du directoire ». L’inflation pointait à 0,3% seulement en novembre et devrait passer rapidement en territoire négatif, avec la chute des cours du pétrole.  Concernant la situation économique de l’Europe, Mario Draghi préfère parler « plutôt d’une longue période de faiblesse que d’une crise » (c’est quoi alors la crise ? NDLR) et se dit « prudemment optimiste » quant à l’année à venir.  »Je pense que la combinaison de notre politique monétaire et des réformes d’État va ramener beaucoup de la confiance perdue », affirme-t-il, estimant que « l’économie dans tous les pays de la zone euro va connaître la croissance » l’an prochain. Mario Draghi appelle les pays européens à accentuer leurs efforts de réformes structurelles et à travailler à diminuer la pression fiscale. « Je me lamente du trop-plein de bureaucratie et d’impôts. Nous avons en Europe l’une des charges d’imposition les plus élevées au monde, c’est un lourd handicap compétitif« , relève-t-il notamment. « Les réformes structurelles importantes – flexibilité du marché du travail, moins d’ eurocrates, des impôts plus faibles - avancent trop lentement », juge Mario Draghi qui affirme que « tous » les pays de la zone euro sont concernés, y compris l’Allemagne, même s’il salue « l’annonce du gouvernement d’investissements supplémentaires dans les infrastructures ». 

Fin du rachat d’actifs par la FED et risque de montée des taux

Fin du  rachat d’actifs par la FED et risque de montée des taux

 

Avec l’arrêt du plan de rachat d’actifs aux Etats unis, le risque c’est de voir une montée de l’inflation et une montée des taux. Pas seulement aux Etats-Unis mais aussi en Europe ce qui serait une très mauvaise nouvelle compte tenu de l’endettement de certains pays notamment de la France. La croissance en souffrirait encore davantage.  Le Comité monétaire de la Fed (FOMC), qui cite les « solides gains » sur le marché de l’emploi », va cesser comme attendu ses injections de liquidités, constituées d’achats de bons du Trésor notamment.  La banque centrale promet aussi de laisser les taux d’intérêt proches de zéro pendant « une période de temps considérable » mais ajoute que si les progrès de l’inflation et de l’emploi sont plus rapides, une première hausse des taux « pourrait intervenir plus tôt qu’anticipé ».  Détail nouveau dans son communiqué, le FOMC ne qualifie plus d’ »importante » la sous-utilisation des ressources du marché de l’emploi. Celles-ci « diminuent progressivement », constate la Fed faisant référence aux nombreux emplois à temps partiels notamment. La Fed constate aussi que l’inflation continue de se tenir sous son objectif de 2%, notant l’influence des bas prix de l’énergie sur la faible augmentation des prix.  Comme attendu, le Comité « a décidé de conclure son programme d’achats d’actif ce mois-ci », selon le FOMC. Ces achats d’actifs avaient été réduits progressivement à 15 milliards de dollars mensuels. Depuis deux ans, la Fed a injecté quelque 1.600 milliards de dollars dans le système financier à travers ce troisième volet de politique monétaire ultra-accommodante.

 

Risque de disparition de la SNCM

Risque de disparition de la SNCM

Il est clair que sans plan de restructuration qui passera par sans doute par un redressement judicaire, la SNCM risque de disparaître, il lui faut  non seulement rembourser 400 millions de subventions sur la demande de Bruxelles mais aussi 100 millions aux actionnaires. Autant dire mission impossible.  Le redressement judicaire permettrait de remettre à plat la situation financière et d’engager un plan de restructuration. Sur France Info, le président de la SNCM confirme que dès lundi, les actionnaires vont réclamer 100 millions que la société n’a pas les moyens de rembourser. Le redressement judiciaire est imminent et le risque de disparition bien réel.  Le redressement judiciaire de la SNCM est imminent. Sur France Info, le président de la compagnie confirme que dès lundi, les actionnaires « vont réclamer leur dû« , c’est-à-dire plus de 100 millions que la société n’a pas les moyens de rembourser. Le patron de la SNCM plaide pour un redressement judiciaire mais n’exclut pas une « disparition » de la compagnie. Au moins mille emplois sont menacés.  Le président du directoire de la SNCM s’y prépare : « Nous n’avons pas 100 millions à pouvoir décaisser du jour au lendemain (…) Lundi, les actionnaires vont effectivement réclamer leur dû et il faudra que je me rendre auprès du Tribunal de commerce de Marseille« . Cela enclencherait le processus vers un placement en redressement judiciaire de la SNCM. Dans cette hypothèse, selon la direction, 800 à 1000 seraient préservés, sur 2000 environ aujourd’hui : « C’est l’objectif le plus vertueux que nous pouvons avoir« , dit Olivier Diehl.  Le patron de la SNCM annonce que plusieurs repreneurs potentiels se sont manifestés, sans donner aucun nom. La compagnie, si elle était reprise, garderait-elle sa délégation de service public (entre la Corse et le continent), vitale pour elle ? « C’est clairement un enjeu« . « Nous ferons tout pour que la SNCM ne disparaisse pas« , explique Olivier Diehl, sans écarter le pire. « Le risque existe forcément.« 

Politique monétaire : risque de bulle

Politique monétaire : risque de bulle

Pour la banque des règlements internationaux, c’est la stabilité financière mondiale qui est menacée avec le déversement de liquidités qui n’ont pas leur contrepartie en termes de richesse notamment d’investissement. En clair un risque de bulle. La Banque des règlements internationaux (BRI) a averti des effets pervers de la mise à disposition de liquidités en abondance. Et critiqué le « comportement stratégique » des chefs d’entreprise, qui ont profité de l’argent bon marché, mais pas pour investir dans leur activité: « C’est clairement un signal que quelque chose ne va pas. »  « Nous percevons un risque que la politique monétaire menée actuellement puisse constituer un danger pour la stabilité financière globale. » Ainsi, Claudio Borio, l’économiste en chef de la Banque des règlements internationaux (BRI), « une organisation internationale qui œuvre à la coopération monétaire et financière  internationale et fait office de banque des banques centrales », a prévenu des effets négatifs qui pourraient résulter des politiques monétaires ultra-accommodantes menées par les banques centrales, dans une interview au quotidien allemand Die Welt, lundi 20 octobre. L’économiste en chef a en outre dénoncé un effet négatif sur les marchés de la politique monétaire ultra-accommodante menée par les grandes banques centrales du monde: « Sur les marchés financiers, les investisseurs ont désespérément cherché du rendement, ce qui a conduit à des primes de risque très faibles sur les actions, et à une volatilité historiquement basse. » Autre sujet d’inquiétude, le comportement stratégique des chefs d’entreprises: Ils ont « préféré utiliser l’argent bon marché pour des acquisitions ou des rachats d’actions plutôt que d’investir dans leurs activités, c’est clairement un signal que quelque chose ne va pas ».

 

Risque d’attentat dans le métro à Paris ?

Risque d’attentat dans le métro à Paris ?

Bien que cette information en provenance d’Irak soit contestée, il est clair  que par définition on ne prévient pas les autorités avant de commettre de tels actes. Le risque potentiel est donc évident dans le métro ou ailleurs.  Le Premier ministre irakien aurait  mis en garde la France et les Etats-Unis contre des projets d’attentats. De New York, où se déroule actuellement l’Assemblée générale de l’ONU, Haïdar al Abadi aurait  indiqué disposer de renseignements « crédibles » faisant état de projets d’attentats de Daech (l’Etat Islamique) contre le métro parisien et aux Etats-Unis. « Aujourd’hui, j’ai reçu des renseignements de Bagdad, où ont été arrêtés certains éléments, laissant penser que des réseaux présents en Irak préparent des attentats », a-t-il dit à New York à des journalistes américains. « Ils projettent des attentats dans les métros de Paris et des Etats-Unis », a-t-il ajouté. « Au vu des détails que j’ai reçus, cela semble crédible ». De leur côté, les Etats-Unis ont déclaré ne disposer d’aucun élément permettant d’appuyer les déclarations du Premier ministre irakien. La France a été expressément citée par Daech comme cible d’attentats pour riposter aux opérations militaires visant l’organisation terroriste. Un Français, Hervé Gourdel, a été sauvagement assassiné hier en Algérie après l’appel de Daech. Suite à cet appel, le gouvernement français a décidé de renforcer les mesures de sécurité pour prévenir « le risque terroriste ». « Les mesures de prévention contre les risques terroristes mises en œuvre sur le territoire national vont être renforcées dans les lieux publics et dans les transports », a annoncé l’Elysée après un conseil de défense, qui s’est tenu jeudi 25 septembre. Pour le gouvernement, « aucune zone ne peut plus désormais être considérée comme totalement sûre » et il est conseillé aux ressortissants français d’être prudents, surtout « dans la zone sahélienne, mais aussi dans les pays limitrophes ».

 

UMP : le risque Sarkozy

UMP : le risque Sarkozy

Maintenant que la décision de Sarkozy est prise pour la présidence de l’UMP, on s’interroge sur les risques que cela peut présenter chez certains responsables du parti. Sarkozy a de fortes chances d’emporter le poste mais on sait qu’il risque de personnaliser à outrance sa fonction de président. Il veut revenir et frapper fort, ce qui signifie sans doute un déferlement médiatique. Comme l’homme n’est pas sans charisme et qu’il est animé par un grand esprit de revanche, ses propos ne feront pas dans la dentelle. En clair il veut tout changer y compris organisation et le nom du parti. Un problème toutefois le calendrier des affaires qu’il traine. Il paraît évident que Hollande ne lui fera pas de cadeau à cet égard et qu’il risque de « solliciter » fortement la fameuse indépendance des juges pour l’enfoncer. En outre les affaires sont tellement nombreuses que certains juges pourraient décider deux –même d’accélérer et d’approfondir des dossiers lourds qui pourraient largement hypothéquer les chances de  Sarko pour 2017. Trois ans à attendre c’est encore long.  Enfin et peut-être surtout en revenant sur la scène certains médias vont se charger de faire émerger certaines dimensions des affaires encore ignorées, exemple ces derneirs jours après l’affaire Air Cocaïne, l’ histoire du fonds de pensions  pour lequel Sarko aurait utilisé l’influence de sa fonction de président. L’extrême personnalisation est un atout car les partis sont très discrédités mais aussi une grande faiblesse, si jamais Sarko est atteint juridiquement par une ou plusieurs affaires, il serait alors difficile de recrédibiliser une autre candidature UMP.

Ukraine : risque de guerre européenne

Ukraine : risque de guerre européenne

 

Une nouvelle fois les troupes russe ont largement pénétré dans le territoire ukrainien pour combattre l’armée régulière. Ce sont plusieurs milliers de russes qui combattent désormais au coté des rebelles. Le risque de guerre devient donc sérieux même si les grands médias consacrent très peu de place à cet enjeu géopolitique. Pourtant Poutine paraît bien déterminé à défier la communauté internationale en bousculant les frontières. Le danger et d’autant plus sérieux que l’économie russe se porte très mal et que pour le masquer Poutine joue sur la fibre nationaliste et sur  l’utopie de Lancien empire soviétique. Avec une presse complètement muselée Poutine n’a aucun mal à convaincre son opinion. Ainsi après Le retrait de soldats ukrainiens de l’aéroport de Lougansk après des tirs d’artillerie Kiev accuse les troupes russes ; cela  s’ajoute à une série de revers pour l’armée ukrainienne qui semble avoir abandonné sans vraiment combattre une vaste zone du sud-est de la région séparatiste, entre le fief rebelle de Donetsk, la frontière russe à l’est et le port stratégique de Marioupol au sud. Augurant d’une « grande guerre […] comme l’Europe n’en a pas connue depuis la Deuxième Guerre mondiale », le ministre ukrainien de la défense a martelé que la priorité était désormais d’organiser la défense afin d’empêcher la Russie d’avancer « sur d’autres territoires ukrainiens ».  En marge des cérémonies célébrant le 75e anniversaire de l’agression de l’Allemagne nazie contre la Pologne, qui déclencha la Seconde Guerre mondiale, le Premier ministre polonais Donald Tusk, prochain président du Conseil européen, a mis en garde contre les dangers d’une guerre « pas seulement dans l’est de l’Ukraine ». Alors que « le groupe de contact » de représentants de l’Ukraine, de la Russie, de l’OSCE et les séparatistes se sont réunis à Minsk pour chercher une issue à la crise. La crise ukrainienne semble au bord de basculer. A trois jours d’un sommet de l’Otan au Royaume-Uni. Kiev et les Occidentaux accusent depuis une semaine – photos satellitaires à l’appui – la Russie d’avoir déployé ses troupes régulières dans l’est de l’Ukraine, plus d’un millier selon l’Otan, 1.600 selon Kiev, voire 7 à 8.000 selon le Comité des mères de soldats russes. Moscou dément catégoriquement. Les tirs essuyés par les forces ukrainiennes lors de l’assaut contre l’aéroport de Lougansk sont, selon un porte-parole militaire, d’une telle précision qu’il s’agit « d’artilleurs professionnels des forces armées russes ». Il a par ailleurs indiqué qu’un navire des garde-côtes ukrainiens, qui avait été la cible de tirs dimanche près de Marioupol, a coulé. Sept marins ont été blessés et deux sont portés disparus. Environ 700 soldats ukrainiens ont été faits prisonniers par les rebelles ces derniers jours dans la région de Donetsk. La Russie a « de facto mis fin à son partenariat » avec l’Europe, a déclaré lundi à Gdansk, en Pologne, le président allemand Joachim Gauck, invoquant « un nouveau conflit armé aux confins de l’Europe », en Ukraine. « Nous souhaitons un partenariat et des relations de bon voisinage » avec la Russie dans l’avenir, mais à condition que Moscou change sa politique et qu’il y ait un « retour au respect des droits des peuples », a-t-il ajouté.

 

Risque de déflation ; la BCE impuissante l

Risque de déflation ; la BCE impuissante l

 

En substance ce qu’a déclaré Draghi ; en clair on continue à ne pas faire grand-chose. L’institution monétaire n’a pas annoncé de mesure nouvelle lors de sa réunion mensuelle, ce jeudi 7 août. Ses principaux taux inchangés, notamment, vont rester inchangés. L’institution est donc restée sourde -dans l’immédiat- aux appels à une action plus vigoureuse, après que la hausse des prix en zone euro s’affiche désormais à 0,4%, soit son plus bas niveau depuis octobre 2009 et le dixième mois consécutif sous la barre des 1%.  Ce chiffre, très éloigné de l’objectif de la BCE d’une inflation légèrement inférieure à 2% à moyen terme, lui a notamment valu les critiques du chef du gouvernement français Manuel Valls, qui a jugé vendredi la BCE « impuissante » face au risque de déflation. Voici les principales déclarations de Mario Draghi.   »Les mesures de politique monétaire décidées début juin ont conduit à un assouplissement », a déclaré le président de la BCE. « Cela est conforme à nos indications sur l’orientation future de la politique monétaire et reflète de manière appropriée les perspectives économiques de la zone euro, ainsi que les différences en terme de politique monétaire entre les grandes économies avancées. » Mario Draghi n’a pas semblé s’inquiéter outre-mesure de la reprise inégale de l’activité en zone euro. « Les informations disponibles restent cohérentes avec notre diagnostic sur la poursuite d’une reprise modérée et inégale de l’économie de la zone euro, avec des taux d’inflation faibles et une dynamique monétaire et de crédit ralentie », a-t-il indiqué. « Si l’on veut détecter un signe dans les données publiées ces deux-trois derniers mois, on peut dire qu’il y a eu un ralentissement dans la dynamique de croissance », a-t-il souligné. « Les taux d’intérêt de la BCE resteront au niveau actuel pendant une période prolongée », a simplement fait savoir le dirigeant. Mario Draghi s’est montré confiant quant à une baisse du niveau de l’euro. « Les fondamentaux pour des taux de change plus faibles sont meilleurs qu’il y a deux ou trois mois », a-t-il affirmé. Mario Draghi n’a pas manqué de s’exprimer sur ce point. Le dirigeant a indiqué que l’inflation devrait augmenter progressivement en 2015, puis en 2016. Selon lui, l’inflation à 0,4% n’est « pas vraiment une surprise », puisqu’elle est « essentiellement imputable aux prix de l’énergie ». Les opérations de refinancement de long terme ciblées (TLTRO) devraient susciter  « une demande globale entre 450 et 850 milliards (d’euros) », selon Mario Draghi. « Il est actuellement difficile d’évaluer l’impact au début de ces crises », a déclaré le président de la BCE. « Si l’on observe les chiffres des échanges commerciaux et des flux financiers, ils devraient globalement refléter des interconnexions très limitées. Même si l’on regarde les principales institutions financières, même si l’on prend en compte les institutions financières qui sont particulièrement exposées à la Russie, (elles ne représentent) que quelques noms ».  « Cependant, il est très difficile d’évaluer quel sera l’impact réel une fois que les sanctions d’un côté et les mesures de rétorsion de l’autre seront prises », a-t-il indiqué.

 

Budget 2015: haut risque économique et politique

Budget 2015: haut risque économique et politique

Un budget très périlleux car la croissance ne sera pas au rendez-vous et les recettes fiscales prévues en baisse. D’où la nécessité soit augmenter la fiscalité (nationale mais auusi locale par contrecoup), soit de ne pas tenir les objectifs de réduction de déficit ( ce qui est auusi vraisemblable). Sas doute un cocktail des deux qui fera des mécontents mais sans résultats tangibles sur l’activité et le chômage ;  Ce budget sera  le plus périlleux à mettre en place depuis l’arrivée de François Hollande à l’Elysée. D’abord parce que l’objectif est démesurément ambitieux. Le rythme de réduction des déficits publics, c’est 0,7 point de PIB en 2013, 0,5 point en 2014. Là, selon les prévisions de Bercy, ce sera 0,8% point de PIB en 2015, voire 1 point de PIB si l’on en croit la Cour des Comptes. D’autant plus ambitieux que les vents économiques sont défavorables. Aucune reprise ne se dessine pour l’instant. Il est donc très peu probable que la croissance atteigne les 1,5% attendus par Bercy l’an prochain.  Budget périlleux aussi car le climat politique sera sans doute électrique. Comme il n’y a pas de croissance, il faudra faire plus d’efforts que les 21 milliards de réduction des dépenses prévu en 2015. Et Il faudra donc encore faire des choix qui risquent fort de déplaire aux frondeurs du PS, à moins que la France préfère se mettre Bruxelles à dos. Et surtout, il faudra craindre aussi la colère des Français. Parce que les effets de réformes favorables aux entreprises lancées par le gouvernement ne produiront pas d’effets avant deux à trois ans au mieux, parce que le chômage va rester élevé, et parce que la pression fiscale risque de continuer à augmenter pour certaines catégories déjà bien mises à contribution, notamment pour les classes moyennes, malgré la promesse du gouvernement de faire porter l’effort de baisse des déficits sur la réduction des dépenses. Un seul exemple : 4 milliards de baisses des dotations aux collectivités locales va entraîner autant de hausse des impôts locaux. Donc encore une fois, les Français auront l’impression que les dirigeants politiques ne tiennent pas leurs promesses…

 

Gaza : manifestations à haut risque autorisées

Gaza : manifestations à haut risque autorisées

 

Difficile de comprendre la position du gouvernement qui un jour autorise une manifestation pro-Gaza un autre jour l’interdit ; En fait Hollande marche sur des œufs. D’abord il s’est un peu trop exposé en affichant son soutien à Israël, du coup il veut rectifier le tir en affirmant qu’il veut mettre fin aux souffrances des palestiniens de Gaza. Comme souvent Hollande n’a pas de position claire. Les risques de dérapages sont sérieux avec le cocktail explosif d’islamistes radicaux, de gauchistes  et de voyous des banlieues présents lors de ses manifestations. Quoi qu’elles en disent les organisations, sont incapables d’encadrer des manifestations auusi dangereuses. Il y a donc à parier que ce sera la police qui fera le ménage après la dislocation des défiles avec les débordements habituels. D’abord, mercredi, les associations de défense des droits de l’Homme devraient de nouveau se rassembler : un cortège partira à 18h30 de la place de la République, à Paris, pour se diriger vers l’Opéra Garnier. Ce rendez-vous, qui se revendique pacifiste, s’était déjà tenu dans le calme aux Invalides la semaine dernière. La préfecture de police de Paris a décidé de l’autoriser. Mais le tracé a été modifié : au lieu d’emprunter l’axe entre la place de la République et la place de l’Opéra (centre de Paris), les manifestants marcheront entre la place Denfert-Rochereau (au sud) et les Invalides. Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve a expliqué cet apparent revirement lundi au JT de France 2 :  »Lorsque les manifestations présentent un risque de trouble à l’ordre public, elles seront interdites. Lorsqu’il y a la possibilité de négocier avec les organisateurs un trajet et des conditions de déroulement qui garantissent l’intervention des forces de l’ordre dans de bonnes conditions, elles seront autorisées. » Concernant le nouvel appel à manifester diffusé lundi par le Nouveau parti anticapitaliste (NPA), la préfecture de police de Paris devrait toutefois agir en amont. Le NPA associé à des collectifs pro-palestiniens est à l’origine du défilé qui s’est déroulé samedi, dans le quartier de Barbès. Malgré une interdiction prononcée par les autorités, les manifestants s’étaient tout de même rendus au lieu de rendez-vous, provoquant des affrontements musclés avec les forces de l’ordre. Le NPA veut donc réitérer l’expérience samedi prochain, mais cette fois, place de la République, au cœur de la capitale. Selon Youssef Boussoumah, l’un des porte-parole des manifestants, la déclaration devait être déposée auprès de la préfecture de police avant la fin de la journée. « Le cas de figure est le même : on ira manifester » même si le rassemblement est interdit, a assuré au Parisien Alain Pojolat, membre du NPA et lui aussi porte-parole. Le même jour, à deux kilomètres de la place de la République, Dieudonné a aussi donné rendez-vous pour une « conférence sur la Palestine » à son théâtre parisien de la Main d’Or. En Province, certains organisateurs des manifestations qui ont eu lieu pendant le week-end ont d’ores et déjà annoncé des nouveaux rassemblements. Comme à Lille, où les manifestants demandent la suspension du jumelage de la ville avec Safed, une commune située tout au nord d’Israël. Nice, Marseille, Lyon et Montpellier pourraient également être concernées.

 

Zone euro : risque de déflation maintenu

Zone euro : risque de déflation maintenu

 

La déflation au sein de la zone euro est d’ailleurs identifiée par les économistes comme l’un des trois principaux risques pesant sur la reprise économique mondiale. La poursuite de la consolidation budgétaire et le niveau élevé du chômage dans de nombreux pays de la zone euro se traduisent par des prévisions de production industrielle et de consommation faibles alimentant les anticipations d’une croissance sans élan et d’une inflation durablement basse. La vigueur de l’euro, qui devrait se maintenir sur ses niveaux actuels pour le restant de l’année selon les économistes interrogés, freine aussi l’inflation ainsi que la croissance économique en pesant sur les exportations. Après une contraction de 0,4% l’année dernière, l’économie de la zone euro devrait enregistrer une croissance de 1,0% cette année et de 1,5% en 2015 et 2016, selon les 70 économistes interrogés la semaine dernière. La croissance de la zone euro ne serait ainsi que du tiers de celle du Royaume-Uni et resterait inférieur à celle de 1,7% anticipée pour les Etats-Unis où l’activité s’est pourtant fortement contractée au premier trimestre en partie en raison d’un hiver anormalement rigoureux. « Il semble que le rythme de la croissance au sein de la zone euro plafonne voire même ralentisse », constate Jessica Hinds, économiste en charge de l’Europe chez Capital Economics. La zone euro devrait au mieux enregistrer une croissance de 0,3% à 0,4% par trimestre jusqu’à la fin de cette année.  

 

Argentine : nouveau risque de défaut financier

Argentine : nouveau risque de défaut financier

La Cour suprême américaine a refusé lundi 16 juin d’examiner l’appel de l’Argentine contre sa condamnation à rembourser 1,33 milliard de dollars à des fonds spéculatifs ayant refusé la restructuration de sa dette. Cette décision inattendue fait craindre un nouveau défaut de la troisième économie d’Amérique latine. L’Argentine avait prévenu à plusieurs reprises d’un nouveau risque de défaut si elle devait se plier à cette obligation. Si les autorités argentines s’en tiennent à cette position, le pays pourrait se trouver en situation de défaut dès le 30 juin, lorsqu’arriveront à échéance des obligations régies par le droit de New York. Mais la présidente Cristina Kirchner a voulu rassurer en rappelant lundi que son pays avait « vocation à payer » sa dette et ne se placera pas, selon elle, en défaut de paiement.  Le refus de la Cour suprême américaine d’examiner l’appel de Buenos Aires revient à confirmer les décisions antérieures en faveur des investisseurs. Lors des restructurations de dettes de 2005 et 2010, 92 % des créanciers avaient accepté les conditions proposées par Buenos Aires, qui impliquaient un abandon de créances de plus de 70 %. Ceux avaient refusé ces restructurations, emmenés par les fonds spéculatifs Aurelius Capital Management et NML Capital, avaient fait condamner l’Argentine à leur payer 1,33 milliard de dollars (980 millions d’euros) par la justice américaine. Buenos Aires refuse de rembourser les fonds qu’elle qualifie de « vautours », en arguant du fait qu’elle ne peut pas leur accorder un traitement de faveur par rapport aux investisseurs ayant accepté les échanges.

Bruxelles : face au risque de déflation on ne bouge pas !

Bruxelles : face au risque de déflation on ne bouge pas !  

Face aux risques la commission choisit l’immobilisme, cela en dépit de la très faible croissance, de l’évolution des prix et du niveau du chômage. Les prix à la consommation ne devraient augmenter que de 0,8% cette année et de 1,2% en 2015 après une hausse de 1,3% en 2013, restant ainsi bien en dessous de l’objectif affiché par la Banque centrale européenne (BCE) de taux d’inflation « inférieurs à, mais proches de 2% ». Les nouvelles prévisions sont inférieures à celles de 1,0% pour 2014 et 1,3% pour 2015 publiées en février par l’exécutif communautaire. Les prix à la consommation dans les 18 pays utilisant la monnaie unique n’augmentent que très lentement en raison, entre autres, d’un chômage toujours historiquement élevé, des coupes effectuées par les Etats dans leurs dépenses et de la faiblesse persistante du crédit bancaire. « L’inflation pourrait se révéler plus basse qu’envisagé dans le scénario central si la situation du marché du travail et les prix des matières premières se révèlent plus faibles qu’attendu », ajoute la CE dans ses prévisions de printemps. « Cependant, la possibilité d’une véritable déflation, définie comme une baisse généralisée et auto-entretenue des prix dans la zone euro dans son ensemble, reste très faible. » Les économistes interrogés par Reuters ne prévoient aucune modification à la politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) à l’issue de la réunion de jeudi.  La moitié d’entre eux environ s’attendent à voir l’institution de Francfort prendre ultérieurement de nouvelles initiatives, soit en réduisant les taux, soit en achetant des actifs financiers sur les marchés, pour soutenir le crédit et une croissance économique qui reste inférieure à celle des autres grandes régions du monde.

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