Risques majeurs d’une nouvelle crise financière
Les risques d’une nouvelle crise financière sont loin d’être écartés contrairement aux affirmations de grandes institutions et des gouvernements. En cause surtout l’hypertrophie de la sphère financière de plus en plus déconnectée de la réalité économique. Un seul exemple la capitalisation boursière a été multipliée par 2 ou 3 depuis 2007 alors que le taux de croissance s’écroulait. Autre exemple le volume très dangereux de produits dérivés qui est toujours auusi important qu’en 2007. En fait la vraie régulation financière permise n’a jamais eu lieu en dépit de quelques réformettes. La sophistication des marchés financiers ne cesse de progresser et la régulation est en retard. Les bourses atteignent des niveaux qui ne peuvent pas expliquer autrement que par la spéculation. Témoin encore le poids des hedges funds qui engagent jusqu’à 50 fois les fonds qu’ils gèrent en toute impunité puisqu’ils sont presque tous localisés dans les paradis fiscaux. Le système financier présente donc une extrême fragilité que na pas été intégrée les derniers crashs tests européens. Pour schématiser il y a d’une coté l’économie réelle avec d’énormes ridiculités à dégager des marges (surtout les PME qui ne peuvent faire d’optimisation fiscale) et de l’autre, le champ de spéculation financière qui s’appuie notamment sur une marée de liquidités. En clair par exemple la masse liquidités dégagée par le BCE ne sert pas économie réelle mais les banques qui, elles, spéculent. Une spéculation encouragés par des nouveaux outils comme les transactions à hautes fréquence qui représente 50% des transactions et qui permettent de spéculer en quelques secondes et même beaucoup moins. L’hypertrophie de cette sphère financière et incapacité à la réguler constitue les risques majeurs qui pourraient provoquer une nouvelle crise non seulement financière mais aussi économique et sociale.