Archive pour le Tag 'rigolade !'

Politique-Moretti et la Cour de justice de la république : une rigolade

Politique-Moretti et la cour de justice de la république : une rigolade

Les médias vont évidemment accorder une importance particulière au procès de Moretti, ministre de la justice, devant la cour de justice de la république. L’affaire est d’abord assez inédite car il s’agit d’un ministre en exercice alors que d’habitude on traite souvent les affaires après la fin du portefeuille. Évidemment cette cour de justice de la république va encore accoucher d’une souris pour la simple raison qu’elle est composée en majorité de politiques ! Une vraiment curieuse conception de la justice qui ressemble aux républiques bananières.

Les sanctions sont la plupart du temps dérisoire au regard des délits examinés par les anciens responsables. En cause le faite que les membres de la cour de justice de la république qui ne sont pas des perdreaux de l’année, eux-mêmes politiques, connaissent bien la musique et les risques de fausses notes de l’exercice des mandats.

L’exemple le plus caricatural est peut-être celui de l’ancienne ministre des finances qui « sans le faire exprès » a accordé à Tapie indûment la somme de 400 millions et plus dans l’affaire Adidas. Il est vrai que dans cette histoire, on lui a fait porter le chapeau puisque c’est le président de la république lui-même qui avait imposé la décision d’indemniser tapie. Rappel des faits:

2016 – Christine Lagarde mise en cause pour «négligence» dans l’arbitrage Tapie-Crédit Lyonnais
Dix-sept ans après le procès d’Edmond Hervé, la Cour de justice de la République prononce à nouveau la culpabilité d’un accusé sans dispenser de peine. Cette fois, c’est l’ancienne ministre de l’Économie Christine Lagarde (2007-2011) qui est mise en cause pour sa «négligence» dans l’arbitrage entre Bernard Tapie et le Crédit Lyonnais en 2007. L’actuelle présidente de la Banque centrale européenne s’est vue reprocher d’avoir donné en 2007 son accord à la procédure entre Bernard Tapie et le Crédit Lyonnais, qui avait permis à l’homme d’affaires d’empocher 403 millions d’euros d’argent public.

Moretti et La cour de justice de la république : une rigolade

Moretti et La cour de justice de la république : une rigolade

Les médias vont évidemment accorder une importance particulière au procès de Moretti, ministre de la justice, devant la cour de justice de la république. L’affaire est d’abord assez inédite car il s’agit d’un ministre en exercice alors que d’habitude on traite souvent les affaires après la fin du portefeuille.

Évidemment cette cour de justice de la république va encore accoucher d’une souris pour la simple raison qu’est décomposé en majorité de politiques ! Une vraiment curieuse conception de la justice qui ressemble aux républiques bananières.

Les sanctions sont la plupart du temps dérisoire au regard des délits examinés par les anciens responsables. En cause le faite que les membres de la cour de justice de la république qui ne sont pas des perdreaux de l’année, eux-mêmes politiques, connaissent bien la musique et les risques de fausses notes de l’exercice des mandats.

L’exemple le plus caricatural est peut-être celui de l’ancienne ministre des finances qui « sans le faire exprès » a accordé à Tapie indûment la somme de 400 millions et plus dans l’affaire Adidas. Il est vrai que dans cette histoire, on lui a fait porter le chapeau puisque c’est le président de la république lui-même qui avait imposé la décision d’indemniser tapie. Rappel des faits:

2016 – Christine Lagarde mise en cause pour «négligence» dans l’arbitrage Tapie-Crédit Lyonnais
Dix-sept ans après le procès d’Edmond Hervé, la Cour de justice de la République prononce à nouveau la culpabilité d’un accusé sans dispenser de peine. Cette fois, c’est l’ancienne ministre de l’Économie Christine Lagarde (2007-2011) qui est mise en cause pour sa «négligence» dans l’arbitrage entre Bernard Tapie et le Crédit Lyonnais en 2007. L’actuelle présidente de la Banque centrale européenne s’est vue reprocher d’avoir donné en 2007 son accord à la procédure entre Bernard Tapie et le Crédit Lyonnais, qui avait permis à l’homme d’affaires d’empocher 403 millions d’euros d’argent public.

Plan restriction d’eau : de la rigolade

Plan  restriction d’eau : de la rigolade

Officiellement des mesures drastiques auraient été prises dans 32 départements pour réguler l’utilisation de l’eau. Comme d’habitude sans doute,  une grande rigolade. On  va se focaliser sur le lavage des voitures, des terrasses ou encore des douches de plage. Il y aura  des restrictions voire des interdictions pour les prélèvements à destination de l’agriculture (80% de l’eau). . Mais des mesures qui sont rarement respectées quand on constate par exemple que des maïs sont encore arrosés en plein midi (à peine 20 % de cette eau  bénéficie à la plante). Il est clair que ce plan est loin d’être à la hauteur des enjeux concernant une ressource de plus en plus précieuse avec en particulier l’élévation des températures. Exemple de mesures prises sur le département de Vendée. La Vendée est en alerte renforcée ou en niveau de crise sur une large partie de son territoire. « Ces derniers jours, le département de la Vendée a fait face à de très fortes chaleurs et aucune précipitation significative n’a été constatée », souligne la préfecture dans un communiqué, en invitant chaque utilisateur d’eau à « agir afin de maîtriser sa consommation ». À partir de samedi, les prélèvements sont interdits totalement ou partiellement dans plusieurs cours d’eau pour les agriculteurs, particuliers, industriels et collectivités territoriales.  Le préfet de Loire-Atlantique a également annoncé des restrictions vendredi soir avec notamment des interdictions de « remplissage et mise à niveau des plans d’eau et des piscines, nettoyage des véhicules, des bâtiments, des terrasses et des voiries, alimentation des fontaines et douches de plage » sur une partie du département. Bref, des mesures parfois dérisoires, d’autres plus significatives mais qui seront peu ou pas appliquées. À quand par exemple la fin de la culture du maïs dans nombre de départements qui ne sont absolument pas adaptés au climat nécessaire à cette plante ?

L’Union de la gauche de Mélenchon ? : De la rigolade » (Gérard Grunberg, politologue)

L’Union de la gauche de Mélenchon ?  : De la rigolade » (Gérard Grunberg, politologue)

Politologue et directeur de recherche émérite au CNRS, Gérard Grunberg, qui fut également membre du cabinet de Michel Rocard et adhérent au Parti socialiste jusqu’en 1995, revient sur la proposition de Mélenchon de reconstituer l’union de la gauche (interview Europe 1)

 

Avec cinq grandes listes, la gauche n’a jamais été divisée avant d’aborder les élections européennes. Pourtant, Jean-Luc Mélenchon espère l’unir ensuite dans une fédération populaire… Qu’est-ce que cela vous inspire ?

« Je pense d’abord qu’il veut commencer à se couvrir car ces européennes vont probablement être un gros échec pour lui : il pourrait tomber de 20% (19,58%) ce qui a été son score au premier tour de la présidentielle en 2017, à 7 ou 9%, ce que sont les intentions de vote pour la liste La France insoumise (LFI). Et je pense même que cette liste peut être dépassée par les écologistes (dont la tête de liste est Yannick Jadot, ndlr). Jean-Luc Mélenchon a raté son coup, qui était d’écraser, comme il l’avait dit, le Parti socialiste. Il veut se donner l’image de quelqu’un qui est pour le rassemblement de la gauche, ce qui est absolument faux, et avoir un langage qui lui permet de dire ‘ce n’est pas moi qui suis le diviseur de la gauche’. Mais je ne vois aucun des leaders de gauche accepter quoi que ce soit de ce genre-là. S’il avait dit ‘on s’est trompé, ce qu’il faut, c’est que toutes les formations de gauche s’allient’, mais il ne dit pas ça… Et une fédération, qu’est-ce que ça veut dire ?

C’est une chose que faisait le Parti communiste il y a 30 ou 40 ans. Quand il avait des difficultés avec les socialistes, entre 1974 et 1978 – à l’époque, c’était pour la rénégociation du programme commun -, le PC disait ‘on va faire l’union du peuple de France pour le changement démocratique’. Jean-Luc Mélenchon aujourd’hui, c’est exactement le langage communiste de l’époque, c’est-à-dire que, selon sa logique, on ne peut pas s’entendre avec les partis et on doit reconstruire une union populaire avec, bien sûr, lui à sa tête. À l’époque, les socialistes avaient refusé, en disant : ‘On discute entre les partis ou on ne discute pas.’ Ce pauvre Mélenchon n’a rien inventé. »

Est-ce que c’est Jean-Luc Mélenchon lui-même qui poserait problème à cette union de la gauche ?

« L’image de Jean-Luc Mélenchon s’est beaucoup dégradée depuis deux-trois ans en jouant tout seul contre tous. Sa personnalité est aujourd’hui rejetée par les partis qui, il faut bien le reconnaître, ont fait beaucoup d’efforts. Mais aujourd’hui, cela semble terminé. Il y a sa personnalité mais il y aussi tout simplement le fait que les gens ne vont pas abandonner leurs partis ou leurs idées pour le rejoindre. La ligne principale n’est pas la même pour tous, que ce soit sur l’Europe, l’euro, le Venezuela, Poutine…

C’est ici une vieille figure de la gauche française, celui qui est le plus à gauche qui dit : ‘on ne va pas discuter entre partis, on va faire une union populaire.’ Et il appelle tout le monde à se regrouper autour de lui, mais comment voulez-vous que les autres acceptent ça ? C’est de la rigolade, de l’habillage, pour donner l’illusion que ce n’est pas lui qui casse l’union de la gauche, et à mon avis, il fait ça en partie parce qu’il sait que c’est très mal parti pour lui. Les européennes vont montrer que sa stratégie d’écrasement va échouer. »

En aucun cas, ce scrutin ne peut être porteur pour la gauche ?

« Sur les cinq grandes listes de gauche, aucune ne fera un gros score. Elles vont toutes se tenir à 7-8%, donc rien ne peut se passer après, rien ! Les deux tronçons du Parti socialiste ne veulent pas se parler, les écologistes ne veulent pas parler aux socialistes… La gauche n’a jamais été aussi divisée, ni aussi faible. Il ne se passera absolument rien après les européennes. Ça fait des années qu’il y a des gens qui disent ‘je vais rassembler’, il y a eu des tas de tentatives de rassemblement de la gauche, ça ne s’est jamais fait, car il y a ceux qui ne voulaient pas le faire il y a des désaccords de fond. Même les communistes et Hamon ne peuvent pas se mettre d’accord. Chacun veut conserver son parti, sa position, etc. Il ne faut pas croire que le nouveau parti créé par le PS (Place publique, dont Raphaël Glucksmann est la tête de liste, ndlr) va faire des merveilles. Tous ces gens prennent la chose par le mauvais bout. Le bon bout, ce serait de voir vraiment ce sur quoi ils sont d’accord et pas d’accord… Parce qu’ils restent quand même en désaccord sur beaucoup de points…

Et puis, il y a toujours le problème de l’identité du leader. (François) Mitterrand avait réussi à l’être après avoir ferraillé avec les communistes (au début des années 1980), mais aujourd’hui, il n’y a aucun de ces hommes politiques de gauche qui a la carrure ou l’opportunité de pouvoir s’imposer, pour l’instant. Il n’y a aucun homme qui peut regrouper la gauche autour de lui ni aucun parti, aucune idée, aucune stratégie, donc cela va rester comme c’est depuis trois, quatre ans… »

Darmanin veut faire payer des impôts aux patrons du CAC 40 ! La grande rigolade

Darmanin veut faire payer des impôts aux patrons du CAC 40 ! La grande rigolade

 

 

Comme pour tenter de noyer le poisson vis-à-vis de la suppression de l’ISF, Darmanin menace les patrons de prendre toutes les mesures nécessaires pour le cas les patrons du CAC 40 ne feraient pas preuve du civisme fiscal qui s’impose. Et pour embrouiller en embrouiller un peu plus la question Darmanin  mélange la fiscalité personnelle due par les chefs d’entreprise et l’optimisation fiscale des dites entreprises. Théoriquement l’écart d’imposition entre les grandes entreprises devrait être que de leur de 10 points. Mais cela sans tenir compte de l’optimisation fiscale  pratiquement impossible à évaluer compte tenu de la complexification réelle ou fictive des processus de production et de commercialisation. La plupart des grandes entreprises sont à dimension internationale. L’optimisation fiscale repose essentiellement sur le principe d’une internalisation des coûts dans les pays à fort fiscalité est au contraire d’une externalisation des profits dans les pays à faible qualité (via des transferts réels ou fictifs entre filiales). Cela vaut pour les grands groupes mondiaux qui parfois parviennent même à ne pas payer d’impôts du tout mais cela vaut aussi pour de grandes sociétés notamment du CAC 40. En tout cas la différence de fiscalité entre ces entreprises et les PME atteints sans doute de l’ordre de 20points ; l’autre menace de Darmanin, le ministre du budget, c’est de faire payer l’impôt pour les chefs d’entreprise concernant leurs revenus personnels. Là aussi certains revenus sont perçus via des entreprises étrangères qui échappent pour l’essentiel aux services fiscaux français. En fait pour Darmanin,  il s’agit d’un contre-feu pour freiner la demande croissante relative à la remise en place de l’impôt sur la fortune. “Comme l’a dit le président de la République, les dirigeants d’entreprises cotées ou dont l’État est actionnaire doivent impérativement être résidents fiscaux français. Nous sommes en train de nous en assurer et nous sommes prêts à prendre toutes les mesures nécessaires si tel n’était pas le cas”, affirme-t-il sans rire.

Indépendance de la justice : une rigolade

Indépendance de la justice : une rigolade

A l’occasion de  l‘affaire Urvoas, du nom du prédécesseur de la ministre, la ministre de la Justice Nicole Belloubet a promis vendredi une « avancée puissante » en matière d’indépendance de la justice. Une vaste rigolade évidemment car il est clair que la justice n’est pas équitable en fonction des différentes couches sociales. Témoin par exemple ses affaires politiques au financières qui traînent depuis des années voir des dizaines d’années ou encore les dérives des banques à l’origine de la crise de 2008 et donc aucun dirigeant n’a jamais été sanctionné en France. On pourrait évidemment multiplier les exemples. Pour résumer, les sanctions à l’égard des riches sont toujours symboliques quand elles ne donnent  pas un classement sans suite ou à un non-lieu. Du coup, la question de l’indépendance de la justice par rapport aux pouvoirs politiques mais aussi économiques se pose évidemment. La ministre de la justice n’a d’ailleurs pas pris d’engagement quant à cette éventuelle indépendance, elle a même précisé qu‘il continuerait d‘y avoir des “remontées d‘informations” des parquets vers son ministère. Pas étonnant par exemple quand on constate l’évolution de l’affaire Tapie dans laquelle on a innocenté Christine Lagarde ancienne ministre des finances. Une ministre des finances impliquées mais dont la France a besoin comme directrice du fonds monétaire international. De la même façon,  le patron d’Orange, ancien directeur de cabinet de Christine Lagarde, bien que toujours impliqué est forcément protégé compte tenu de l’importance stratégique de l’opérateur télécom. Autre exemple, les affaires de pollution des constructeurs automobiles où à chaque fois on choisit quelques lampistes pour exonérer la responsabilité de patrons parfaitement au courant des tricheries par rapport aux normes. Dernier exemple enfin celui des différents affaires de Sarkozy qui témoigne curieusement d’un soutien intéressé à l’égard de Macron ;  sans doute pour obtenir lui aussi des classements sans suite ou des peines symboliques. Pour résumer de manière un peu caricaturale, l la justice est surtout faite pour les voleurs de mobylettes pas pour les puissants qui parviennent le plus souvent à s’exonérer de leur responsabilité. On sent bien que la ministre de la justice dans cette affaire a le cul entre deux chaises quand elle déclare : “Nous souhaitons aller vers plus d‘indépendance de la justice et pour cela nous souhaitons modifier le statut du parquet, travailler sur le pouvoir de nomination du parquet et sur le pouvoir disciplinaire”, a expliqué Nicole Belloubet. “Cela fait des années qu‘il y a des tentatives d‘aller vers plus d‘indépendance des membres du parquet et que ces tentatives n‘ont jamais abouti”, a-t-elle ajouté. Le problème c’est que cela risque de durer encore pendant des années ! La ministre jure que la révision constitutionnelle ne sera pas une réforme “a minima” : “Ça sera réellement une avancée puissante pour l‘indépendance de la justice.” La Cour de justice de la République (CJR) a été saisie pour avis après des révélations du Canard enchaîné sur l‘ex-garde des sceaux Jean-Jacques Urvoas, qui aurait envoyé une note au député Thierry Solère sur une enquête le visant. Mais pour Nicole Belloubet, il ne faut pas tirer de conséquences générales de cette affaire.

 

Présidentielle: la grande rigolade des patrimoines des candidats

Présidentielle: la grande rigolade des patrimoines des candidats

Il aura fallu sans doute des trésors  d’imagination aux conseillers fiscaux qui ont aidé les candidats à faire leur déclaration de patrimoine. C’est même à se demander s’il ne faudrait pas faire un téléthon pour faciliter le désendettement de la plupart des candidats ou encore créer une prime à la casse spécifique pour permettre le renouvellement leur parc automobile. Sauf sans doute pour le pauvre Poutou, simple ouvrier, les patrimoines semblent particulièrement sous-évalués ; à noter aussi le surprenant emprunt de Marine Le Pen au micro parti Cotelec. Micro parti dont normalement la seule vocation est de participer au financement des campagnes électorales. La consanguinité des comptes personnels des Le Pen et de leurs micro partis semble donc se confirmer (et fait d’ailleurs l’objet d’une enquête judiciaire). Une consanguinité aggravée quand on sait qu’il y a eu surfacturation des dépenses de campagne remboursées à ce micro parti par des fonds publics ! Les déclarations de patrimoine des onze candidats à l’élection présidentielle ont été mises en ligne mercredi peu avant 18 heures sur le site de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) et diffuser par BFM.

Nathalie Arthaud, 47 ans

Patrimoine brut: 129.350 euros

Un appartement de 48 m², acheté en 2009 en compagnie d’une autre personne, et dont la valeur est estimée à 248.700 euros. Elle possède également une Citroën C3 dont la valeur à l’Argus tend vers les 5.000 euros.

François Fillon, 63 ans

Patrimoine Brut: 1.082.562 euros.  Une maison de 3.162 m² (dont 1.107 habitables) dans la Sarthe d’une valeur de 750.000 euros, sa société 2FConseil estimé à 97.888 euros, deux montres d’une valeur totale de 27.000 euros ou encore un Toyota Land Cruiser de 2001 d’une valeur actuelle de 5.000 euros.

Endettement: 118.834 euros. François Fillon rembourse 3 prêts dont un habitation de 53.736 euros dont il ne doit payer plus que 35.279 euros (Crédit Agricole), un prêt entre particuliers de 50.000 euros et un prêt familial de 30.000 euros pour rembourser une dette fiscale.

François Asselineau (59 ans)

Patrimoine brut: 1.341.000 euros

Endettement: 538.451,76 euros

En plus d’une résidence principale à Paris et d’une résidence secondaire dans la Nièvre, François Asselineau possède deux appartements en Polynésie française pour lesquels il a emprunté 396.451,79 euros dont les crédits courent jusqu’en 2020 et 2023. Le candidat déclare aussi que depuis sa mise en disponibilité de l’Inspection générale des Finances, il ne perçoit aucun revenu et a donc sollicité un emprunt de 60.000 euros en cours d’obtention. Sur ses comptes courants, il affiche un découvert total de 14.741,26 euros.

Benoit Hamon, 49 ans.

Patrimoine Brut: 582.980 euros. Il comprend notamment un appartement à Issy-Les-Moulineaux (92) de 108 m² d’une valeur de 700.000 euros dont il détient 46,14%, un appartement de 62 m² dans le Finistère (valeur 121.000 euros) et une Opel Corsa de 2006 d’une valeur de 2.000 euros.

Endettement: 313.811 euros. Benoit Hamon rembourse à parité avec sa compagne un crédit de 569.143 euros (Société Générale) et un autre de 29.240 euros (LCL)

Jean Lassalle, 61 ans

Patrimoine brut: 450.848 euros

Endettement: 148.569 euros

Le patrimoine de Jean Lassalle est constitué à 90% de biens immobiliers. Le député des Pyrénées-Atlantiques y possède un appartement de 73 m2 dont il estime la valeur à 110.00 euros. Il est également propriétaire à 50% de deux maisons situé dans ce même département.

La première d’une superficie de 226 m2 située sur un terrain de 2.070 m2 est estimée par le candidat à 320.000 euros. La seconde, plus grande (300m2) mais ne disposant d’aucun jardin est évaluée à 160.000 euros. Jean Lassalle est également propriétaire de terres agricoles dont il ne précise par la superficie mais qu’il estime à 115.00 euros.

Il déclare également posséder deux véhicules: une Citroën C6 achetée en 2013 45.000 euros et une Fiat Doblo Cargo acquise deux ans plus tôt pour 19.000 euros. Ces deux véhicules valent, selon sa déclaration, respectivement 25.000 euros et 5.000 euros.

Marine Le Pen, 48 ans

Patrimoine brut: 4,23 millions d’euros

Endettement 5,4 millions d’euros

La déclaration de patrimoine de Marine Le Pen interpelle et plusieurs points méritent d’être soulignés. Dans son endettement, la candidate du Front national, déclare « deux prêts présidentiels » d’août 2016 et décembre 2016 contractés auprès de Cotelec, qui n’est pas une banque mais le micro-parti de Jean-Marie Le Pen. Ces deux prêts représentent à eux seuls un total à rembourser de 5,4 millions d’euros. Le seul autre prêt déclaré par Marine Le Pen est un petit crédit à la consommation chez Société Générale dont il reste à rembourser 3.514 euros.

De façon similaire, Marine Le Pen déclare dans son patrimoine un compte bancaire chez Société Générale de 3,62 millions d’euros. Mais, en fait, sur cette somme, 3,61 millions d’euros sont dus à un des deux emprunts à Cotelec mentionné auparavant. Deux autres comptes bancaires sont déclarés: un avec un compte courant de 5.200 euros, l’autre de 1.036 euros qu’elle divise toutefois par deux à 518 euros (probablement un compte commun avec une autre personne).

Sur l’immobilier Marine Le Pen déclare un patrimoine total de 612.832 euros. Elle possède 28,5% en quote part d’un logement de 120 m² dans le Morbihan, 20,5% d’une maison de 382 m² dans les Hauts-de-Seine. Elle déclare aussi détenir en SCI 50% d’une petite maison de 120 m² dans le Midi-Pyrénées et surtout 12,5% d’une maison de 633m². Cette dernière possession correspond de fait à ses parts dans la SCI Montretout, qui possède un manoir de onze pièces avec un parc de 5.000 m².

Le Monde révélait le 14 mars dernier, que ses parts dans la SCI étaient sous-évaluées. Jean-Marie Le Pen évaluait le total du domaine à 2,5 millions d’euros, contre 5 millions pour le fisc. Les 312.500 euros de Marine Le Pen vaudraient alors plus de 600.000 euros.

Emmanuel Macron, 39 ans

Patrimoine brut : 610.142 euros

Endettement : 300.489 euros

Emmanuel Macron ne déclare posséder à titre personnel aucun bien immobilier. Sa déclaration laisse apparaître une douzaine de comptes bancaires, comptes titres et livrets ainsi qu’une assurance vie souscrite auprès du Crédit Mutuel. Valeur totale de ces actifs financiers : 340.592 euros auxquels il convient de soustraire 4.591 euros de découvert sur l’un des comptes, soit 336.001 euros nets. Le candidat d’En Marche ! déclare également une créance de 274.141,62 euros auprès de la maison d’édition XO correspondant aux droits d’auteurs que son livre « Révolution ». Ce montant correspond à l’avance qui lui a été promise contractuellement. Emmanuel Macron rembourse également un prêt de 350.000 euros sur 15 ans souscrit en 2011 auprès du Crédit Mutuel pour financer des travaux. Il lui reste 246.837,44 euros à rembourser. Il précise également dans sa déclaration le montant d’indemnité de rupture qu’il doit verser au fisc après avoir demandé sa radiation de la fonction publique, indemnité destinée réclamée à tous les anciens élèves de grandes écoles qui n’ont pas servi dix années durant l’État, contrairement à l’engagement pris à l’issue de leur formation, qui non seulement a été gratuite mais leur a permis d’être rémunéré pendant leur cursus. A ce titre, Emmanuel Macron va payer 53.652 euros.

Jean-Luc Mélenchon, 65 ans

Patrimoine brut: 1,131 million d’euros

Endettement: 165.722 euros

Jean-Luc Mélenchon possède un appartement parisien de 110 m² d’une valeur de 837.000 euros et une résidence « rurale » dans le Loiret de 150 m² qui vaut 190.000 euros. Il a trois comptes courants au Crédit Mutuel de 6.186 euros au total, un livret bleu de plus de 40.000 euros, un compte épargne logement de 10.000 euros et un LDD de 47.000 euros. Côté passif, il déclare un prêt immobilier avec un reste à payer de 142.435 euros, pour sa résidence principale, un prêt personnel de 9.287 euros et un prêt pour régler un contentieux au sujet de travaux dans sa maison de 14.000 euros.

Philippe Poutou, 50 ans

Patrimoine: 31.663 euros

Pas d’endettement. 

Le candidat du NPA a un patrimoine on ne peut plus simple. Pas de bien immobilier, pas de dette. Philippe Poutou a juste une Peugeot 3008 acquise pour 20.000 euros qu’il estime aujourd’hui autour de 9.000 euros. Son compte courant au Crédit Mutuel est dans le vert à hauteur de 7.243 euros, il a un LDD de 5.213 euros, ainsi qu’un livret de 9.880 euros. Il a également un compte épargne logement de 328 euros.

Nicolas Dupont-Aignan, 56 ans.

Patrimoine brut: 1.562.232 euros. Il comprend notamment un appartement à Paris (75) de 105 m² d’une valeur de 1.300.000 euros dont il détient 50% et une sculpture de Denis Monfleur d’une valeur de 25.000 euros.

Endettement: 385.532 euros. Nicolas Dupont-Aignan rembourse un prêt personnel de 71.092,49 euros ainsi qu’un crédit de 23.315 euros finançant les études de l’une de ses deux filles.

 

Après le Panama papers le G20-pour la transparence…… Ou la grande rigolade

Après le Panama papers le G20-pour la transparence…… Ou la grande rigolade

 

On pourrait sans doute envie s’il n’y avait pas matière à pleurer quand on sait que nombre de dirigeants du G20 sont impliqués pour couvrir les opérations d’optimisation fiscale ( voire par exemple le vote européen sur le secret des affaires) ou même que certains sont personnellement concernés. Comment faire confiance au G20 instance par ailleurs officieuse qui n’a jamais rien décidé dans aucun domaine. Chacun sait que la plupart des multinationales externalisent leur profit dans des paradis fiscaux. Des paradis fiscaux au nombre de 50 à 60 dans le monde et pas seulement situé dans des îles exotiques. Exemple Guernesey, Jersey, Man pour la Grande-Bretagne,  Monaco pour la France, Luxembourg pour le Grand-Duché etc. on voit mal comment leG 20 ou d’autres institutions politiques pourraient faire obstacle aux mécanismes qui permettent d’externaliser les profits vers des pays à faible fiscalité et au contraire d’internaliser les charges vers des pays à forte fiscalité ;  il faudrait  une administration fiscale commune derrière chaque transaction commerciale. Le G20-Finances a donc fait semblant d’ ébaucher la première réponse internationale au scandale des Panama Papers en appelant vendredi 15 avril à Washington à s’attaquer aux sociétés offshore, tout en gardantun oeil inquiet sur le Brexit et l’économie mondiale. Les grandes puissances industrialisées et émergentes du G20 « réaffirment l’importance prioritaire accordée à la transparence financière », indiquent-elles dans leur communiqué final. Reprenant les grands points d’un plan d’action proposé jeudi par cinq grands pays européens, le G20-Finances appelle plus précisément à se doter des moyens de savoir qui se cache derrière les sociétés-écrans, au cœur des révélations des Panama Papers. « Améliorer la transparence sur les ayant-droits (…) est vital pour protéger l’intégrité du système financier international et empêcher l’utilisation de ces entités à des fins de corruption, d’évasion fiscale, de financement du terrorisme et de blanchiment d’argent », indique le communiqué.A l’heure actuelle, des montages financiers permettent de créer des structures juridiques (société individuelle à responsabilité limitée, trust, fondation…) en dissimulant l’identité de leur réel bénéficiaire, brouillant les pistes et compliquant grandement la tâche des administrations fiscales. Pour y remédier, le G20-Finances confie à deux autres institutions (le Gafi et le Forum mondial de l’OCDE pour la Transparence) la tâche, d’ici à octobre, de faire de « premières propositions » visant à offrir aux Etats un meilleur accès aux informations sur les ayant-droits et de « les échanger » au niveau international. Les sociétés offshore échappent pour le moment aux mailles du filet de la communauté internationale qui, depuis 2009, s’est mobilisée pour l’échange automatique d’informations bancaires et contre l’évasion fiscale des multinationales.

Emissions polluantes : Volkswagen veut payer ! Une rigolade !

Emissions polluantes : Volkswagen veut payer ! Une rigolade !

 

Visiblement Volkswagen ne sait plus comment se sortir du bourbier dans lequel le constructeur s‘est lui-même précipité ; Du coup on essaye tout en matière de communicatio : la transparence, le démenti, la compassion, la repentance et même maintenant le remboursement. Mais de quoi ? Si les constructeurs devaient rembourser toutes les conséquences liées au réchauffement climatique par exemple, ils pourraient fermer immédiatement leurs portes. L’annonce de Volkswagen est une fumisterie- Concernant les cots directs la facture pourrait déjà se monter entre 20 et 50 milliards (indemnisation clients et Etats) mais il y a les couts sociaux au sens large, les coûts environnementaux. Difficilement calculables mais qui contraignent certains résidents à fuir leur pays ou à mourir plus jeunes. Volkswagen s’est engagé à payer les coûts additionnels que pourraient entraîner pour les automobilistes européens le fait que les émissions de dioxyde de carbone (CO2) de leurs véhicules sont supérieures à celles affichées par le constructeur. En réalité le constructeur allemand se moque du monde.  Dans une lettre adressée aux ministres des Finances de l’Union européenne que Reuters a pu consulter, le président du directoire du groupe allemand, Matthias Müller, demande aux Etats membres d’adresser la facture au constructeur plutôt qu’aux automobilistes en cas de taxes additionnelles liées à la consommation d’essence et aux émissions de CO2 de véhicules Volkswagen. Le premier constructeur européen a reconnu cette semaine qu’il avait sous-estimé les émissions de CO2 de certains modèles vendus en Europe, et donc leur consommation de carburant. L’erreur est susceptible de concerner jusqu’à 800.000 véhicules. Bref pour l’instant ce sont près de 12 millions de véhicules qui sont en cause dans le monde !




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