Archive pour le Tag 'ridiculisé'

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Hollande ridiculisé par la presse internationale

Hollande ridiculisé par la presse internationale

 

Jamais sans doute une président français n’aura été autant brocardé dans la presse internationale à propos de ses incartades sentimentales ; la saga Hollande Trierweiler a fait la une de tous les journaux. En fait Hollande a été ridiculisé pour deux raisons  d’une part du fait de son comportement de goujat cynique mais aussi parce qu’il faut bien l’admettre, le «  petit gros  boutonneux » n’a vraiment pas l’allure d’un séducteur. Plutôt celle d’un porcelet dans un costume bien trop grand pour lui. Certes l’esthétique n’est pas la qualité première recherchée pour un président mais il pourrait au moins arrêter de se goinfrer car son tour de taille ne cesse de progresser (comme le chômage) et ne connaît pas  la moindre inversion. Pas étonnant que le très sérieux journal anglais lait encore épinglé pour son allure.   . La Une du très sérieux quotidien anglais The Guardian a fait beaucoup parler samedi matin sur Twitter. Pour illustrer la visite de François Hollande à l’occasion du sommet franco-britannique à Brize Norton, le journal a choisi une photo franchement peu flatteuse pour le président français. On aperçoit François Hollande en train de courir sous la pluie, le costume serré, l’embonpoint presque insultant en cette période de crise,  et les joues gonflées. Ce titre, un brin ironique, accompagne la photo : « Nice lunch, Monsieur le Président ? » (Bien mangé, monsieur le président). Un lourd passif. Depuis 2012, François Hollande a fait de nombreuses fois la Une de la presse anglaise et jamais pour lui dresser des lauriers. Ainsi, pendant l’entre-deux-tours de la campagne présidentielle, The Economist n’avait pas hésité à titrer : « The rather dangerous Monsieur Hollande » (« Le plutôt dangereux Monsieur Hollande »). Depuis son élection, les choses ne se sont pas arrangées. La politique conduite par « the socialist president » est régulièrement brocardé par les quotidiens économiques.

Florange : Mittal menace et ridiculise le gouvernement

Florange : Mittal menace et ridiculise le gouvernement

Mittal doit confondre la France avec un petit pays en voie de développement. Il menace tout simplement en mettant en cause la souveraineté du pays en matière de nationalisation qui dit-il va faire fuir les investissements étrangers. Au passage, il ne se prive pas de souligner les contradictions entre Ayrault, Hollande et Montebourg. Bref il faiat la leçon économique et politique. Il n’a pas de complexe le fils du petit marchand de ferraille indien et pas trop d’état d’âme non plus puisqu’il affirme que la fermeture des hauts fourneaux de  Florange est incontournable. Il peut évidemment se prévaloir de l’accord de Ayrault et Hollande qui sur ces questions économiques n’ont jamais rien compris et qui après avoir monté le ton pendant la campagne se couche devant l’industriel. Au cœur de l’actualité depuis sa décision de fermer les hauts-fourneaux de Florange, Lakshmi Mittal a pourtant été jusqu’à présent d’une grande discrétion médiatique. Une fois la polémique sur la nationalisation retombée, le PDG du groupe ArcelorMittal a accepté de sortir de son silence jeudi dans les colonnes du Figaro. Avenir du site mosellan, teneur des négociations avec le gouvernement Ayrault, critiques d’Arnaud Montebourg : Lakshmi Mittal a fait le tour de la question. Sur l’avenir de Florange. Le PDG d’ArcelorMittal l’assure, « pour le groupe, conserver ces hauts-fourneaux, c’était mettre en risque l’avenir de toutes ses activités françaises ». « La fermeture des hauts-fourneaux n’aurait dû être une surprise pour personne. Les salariés eux-mêmes en étaient conscients », poursuit Lakshmi Mittal, avant d’avancer que cette fermeture « donne un avenir à Florange ». Sur le bras de fer avec le gouvernement. Le ton est solennel et les mots visiblement pesés : « les discussions ont été rudes (…) J’ai bien conscience de la gravité du sujet pour la France. J’ai constaté la tempête politique que ce dossier a provoquée. Et j’ai aussi constaté la résonance que cela a eue à travers le monde. Mais, à la fin, nous sommes parvenus à un bon compromis avec le président de la République et le premier ministre ». Sur la menace d’une nationalisation. « C’est le monde entier qui a été surpris », s’indigne le capitaine d’industrie : « si aujourd’hui, un pays comme la France, la cinquième économie du monde, parle de nationalisation, mais quel bond en arrière! Ce genre de menaces sont de nature à faire qu’un investisseur y réfléchira peut-être deux fois avant d’investir en France ». Sur les piques d’Arnaud Montebourg. Lakshmi Mittal se déclare « choqué, triste même » par la sortie du ministre du Redressement, qui a martelé ne « plus vouloir de Mittal en France ». « Jamais je n’aurais attendu de tels propos, aussi irrationnels, d’un ministre ! », s’agace-t-il, avant d’estimer que la page est tournée.  Sur les accusations de promesses non tenues. Le PDG l’assure, « nous respectons nos engagements, nous nous y tenons ». « Qu’avions-nous dit lors de l’acquisition d’Arcelor? Que nous mettrions en œuvre le plan Apollo élaboré par la direction d’Arcelor avant l’OPA. Et ce plan prévoyait la fermeture des hauts-fourneaux de Florange au plus tard en 2010. En fait nous les avons fait fonctionner plus longtemps que cela », se défend-il.

 

Florange : Ayrault ridiculisé par Mittal

Florange : Ayrault ridiculisé par Mittal

 

Hier encore Ayrault vantait les mérites de l’accord passé entre le gouvernement Mittal, aujourd’hui, on annonce que Mittal refuse de inscrire dans le projet ULCOS qui devait sauver Florange. Un désaveu cinglant pour Ayrault qui traduit d’une part une incompétence notoire d’autre part une mauvaise foi pathétique ; Il est clair que ce gouvernement n’a aucune compétence en économie, ce qui peut à la limite se comprendre  de  la part de politiciens professionnels (pour l’essentiel d’anciens fonctionnaires) ;  la mauvaise foi est encore plus grave quand on sait que pendant la campagne électorale on a promis monts et merveille aux sidérurgistes de Florange.  Le feuilleton Florange a rebondi jeudi avec l’annonce du retrait par ArcelorMittal du projet européen Ulcos pour le captage et le stockage du CO2, sur lequel le gouvernement fonde ses espoirs de salut du site sidérurgique de Moselle. Dune certaine manière Mittal, mis à l’index en France, se venge du gouvernement français. Pas étonnant qu’à propos du fameux accord  «  arraché » par Ayrault , Mittal n’ait voulu faire aucune référence à ULCOS. Un beau gâchis qui coûtera très cher politiquement, d’abord à Ayrault et sans doute  à Hollande lui-même.  Jeudi, la Commission européenne a annoncé qu’ArcelorMittal avait retiré une première version d’Ulcos d’un appel d’offres pour obtenir des financements communautaires.  Le groupe « a parlé de problèmes techniques, j’espère qu’on pourra les résoudre dans les semaines qui viennent », a déclaré le commissaire européen à l’Industrie, Antonio Tajani.  Prototype de haut fourneau innovant, Ulcos est censé faire de Florange une vitrine de nouvelles technologies de production de l’acier beaucoup moins polluantes   »C’est un sacré coup de canif dans le contrat +inconditionnel+ passé entre le gouvernement et Mittal. C’est une douche froide pour le gouvernement », a par contre tranché Frédéric Souillot, de la fédération métaux FO. Selon lui, rien ne garantir que le démonstrateur industriel sera bien implanté à Florange.  ArcelorMittal « a enfumé tout le monde (…) on a signé l’arrêt de mort de la filière liquide », a déclaré de son côté Edouard Martin, leader de la CFDT. « Merci à Ayrault, c’est la signature de la trahison », a-t-il ajouté. Politiquement, ce nouveau flou autour du devenir de Florange intervient alors que Jean-Marc Ayrault, qui a publiquement désavoué son ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg partisan d’une nationalisation du site, s’emploie à panser les blessures au sein de son gouvernement.

 

Florange : Montebourg ridiculisé

Florange : Montebourg ridiculisé

Arnaud Montebourg est ridiculisé car Florange ne sera pas nationalisé pour être revendu ensuite. ArcelorMittal a négocié dans le dos de Montebourg avec Matignon afin de ne pas trop réduire l’emploi et de maintenir fonctionnels les hauts-fourneaux. C’est évidemment un échec pour Montebourg renvoyé à son rôle d’agité sans réel pouvoir. : Montebourg est désavoué par le Premier Ministre lui-même qui a considéré que l’éventuel repreneur n’était pas crédible. Pourtant tout était réuni pour faire des hauts-fourneaux de Florange l’emblème de la mission de Redressement productif d’Arnaud Montebourg, mais le ministre, lâché par Matignon qui n’a pas retenu son plan de nationalisation, se retrouve isolé au sein du gouvernement.  « S’il perd la bataille de Florange, il va être réduit au ministre qui va jeter quelques bouées de secours », estimait récemment un des proches d’Arnaud Montebourg, le député socialiste de l’Essone Malek Boutih. Car Florange concentrait l’essence du Redressement productif, une industrie historique à la splendeur fanée (la sidérurgie et les hauts-fourneaux), un bassin d’emploi sinistré et une incarnation du capitalisme transnational dont le ministre dénonce les méfaits : ArcelorMittal. Pour faire passer la pullule, Matignon a salué l’action du ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, « qui n’a pas ménagé sa peine » pour tenter de trouver une solution pour le site sidérurgique de Florange, « comme il le fait sur de nombreux dossiers ». En réalité Quelques heures avant cet épilogue, Arnaud Montebourg disait encore que la nationalisation, idée à laquelle s’étaient ralliés de nombreux responsables politiques de tous bords, n’était « pas un faux espoir » mais une « solution qui est sérieuse, crédible, durable ». L’action qu’il a menée depuis des semaines pour trouver un repreneur industriel auquel revendre Florange a été balayée sans trop de ménagement par Matignon. »Absurde de discréditer son ministre », a pesté sur le réseau social Twitter la sénatrice PS Marie-Noëlle Lienemann.

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