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Zelinsky ridiculisé et Humilié par Trump mais soutenu par l’Europe et ailleurs

Zelinsky ridiculisé et Humilié par Trump mais soutenu en France

 

Globalement la classe politique française apporte son soutien à zelinskyqui a véritablement été ridiculisé et humilié en public par un TRUMP reprenant la totalité des positions de Poutine.( (Extrait du journal le Figaro)

 Bon nombre de responsables politiques français se sont indignés vendredi de l’altercation entre Donald Trump et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky à la Maison-Blanche, et ont appelé l’Europe à faire bloc avec l’Ukraine.
Le premier ministre, François Bayrou, a jugé que le président ukrainien «était l’honneur de l’Europe» en «refusant de plier» devant son homologue américain. «Il nous reste à décider ce que nous, Européens, voulons être. Et si nous voulons être, tout court», a écrit le maire de Pau. «L’Ukraine n’a pas été battue. Elle est trahie», a réagi Édouard Philippe sur le réseau social X, estimant que l’exécutif américain était «en train d’humilier tout un peuple»«La France et l’Europe doivent être aux côtés de l’Ukraine, c’est notre avenir qui est en jeu», a-t-il poursuivi.

François Hollande a lui qualifié la scène à la Maison-Blanche de «scène obscène de télé-réalité» et déclaré que la France et l’Europe devaient «décider au plus vite un nouveau plan d’aide pour l’Ukraine»«Si Donald Trump, dans le Bureau ovale, parlait, c’est Vladimir Poutine qui était son souffleur», a-t-il taclé. Son ancien premier ministre, Bernard Cazeneuve, a constaté que Zelensky a trouvé «l’invective et les vérités alternatives, l’abandon et la trahison» dans le bureau ovale. Les Américains devraient «avoir honte» ce soir, a écrit en anglais l’eurodéputé Raphaël Glucksmann, appelant dans un second message les Européens à «assumer seuls notre sécurité et l’aide à la résistance ukrainienne».

Les responsables de nombreux partis politiques français ont également rapidement réagi. «Ce soir, les États-Unis ont perdu le droit de se revendiquer comme les leaders du monde libre», a déclaré Gabriel Attal, secrétaire général du parti présidentiel Renaissance et ex-premier ministre. «Ce soir, ce rôle nous revient à nous, Européens.» «Ce qui se joue, c’est la défense du droit international, de la paix et de la liberté», a considéré la ministre de l’Éducation nationale Elisabeth Borne.

. La patronne des Écologistes Marine Tondelier a jugé que Donald Trump et son vice-président s’étaient comportés «avec Zelensky comme des brutes à la solde de Poutine»«L’Europe doit se réveiller: elle est seule», a-t-elle ajouté.

«En humiliant Zelensky, Trump prouve qu’il n’a rien à faire du soi-disant accord avec Macron», a pour sa part écrit le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon. «Les Européens découvrent comment les USA traitent l’Amérique du Sud et ses dirigeants depuis un siècle. Les atlantistes européens sont les coupables d’une capitulation sans condition sans issue!» Le secrétaire national du PCF Fabien Roussel s’est dit choqué par la «violence» de l’échange dans le Bureau ovale. «Le président américain se fiche de la paix et montre son vrai visage, celui d’un oligarque prêt à soumettre le monde aux appétits financiers des plus riches américains», a ajouté le maire communiste de Saint-Amand-les-Eaux.

À droite, le patron des députés Les Républicains Laurent Wauquiez a lui aussi estimé qu’il était «urgent que l’Europe se réveille». Valérie Pécresse, président de la région Île-de-France, avance que «le président Trump ne réussira pas à instaurer une paix durable en humiliant l’Ukraine et en oubliant qu’elle ne fait que se défendre contre l’impérialisme de Poutine»«Aujourd’hui, la Maison-Blanche a parlé comme le Kremlin», a-t-elle martelé.

 

Brailler ridiculise la démocratie

 

 

Le dernier spectacle des brailleurs de l’Assemblée nationale a sans doute portéun grave préjudice à l’image de la politique est au-delà de la démocratie de l’Assemblée nationale.« Hissons-nous au niveau des enjeux de la Liberté d’expression », défendent Thaima Samman, avocate, fondatrice du Cabinet Samman et co-présidente du groupe de travail de La villa numeris sur la liberté d’expression, et David Lacombled, président du groupe. Pour eux, si la liberté est un droit fondamental, la liberté d’expression « ne constitue pas un droit absolu pour autant ». ( dans la « Tribune »)

 

Alors que X et TikTok deviennent de véritables torrents de boue, les éructations du dirigeant du premier et le silence du second ne contribuent pas à porter un débat digne, à la hauteur des enjeux du droit fondamental que représente la liberté d’expression.
Il est pour le moins paradoxal que les chantres de la liberté d’expression, le prochain président des Etats-Unis et son vice-président officieux Elon Musk, monopolisent à ce point la parole et semblent décidés à prendre les décisions pour le reste du monde. Au prétexte de pouvoir tout dire, on n’entend plus qu’eux.

Rappelons les fondamentaux de la liberté d’expression. Ce n’est pas tout dire et n’importe quoi. La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen précise que « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Ni plus, ni moins. Nul ne saurait y déroger. Et pourtant.

Nos démocraties tirent leur force de leur capacité à permettre un débat équilibré et fructueux, même s’il n’est ni toujours consensuel, ni forcément apaisé. C’est comme ça que les idées progressent. A cet égard, les réseaux sociaux sont apparus comme de nouvelles agoras où chacun peut s’exprimer, où il suffit de prendre la parole dans le respect des règles de droit et aussi de son prochain. Y arriver avec un mégaphone plombe l’ambiance et rend zinzin une partie de ses membres qui s’agitent tels des électrons à l’énergie négative.
Lorsque Elon Musk fait de son réseau social son principal porte-voix, ne rechignant pas à manipuler, à l’aide de sa propre solution d’intelligence artificielle Grok, les messages qu’il y poste, se faisant apôtre et juge, se rêvant en démiurge, ce sont les principes fondamentaux de la démocratie qu’il remet en cause. Son ingéniosité et son éclectisme unanimement loués hier par la plupart des dirigeants, deviennent aujourd’hui des menaces pour les droits humains.

Les nouveaux outils de la liberté d’expression sont toujours une bonne nouvelle même s’ils exigent de bien penser l’organisation et l’équilibre de la prise de parole de chacun.
Les nouveaux outils de la liberté d’expression sont toujours une bonne nouvelle même s’ils exigent de bien penser l’organisation et l’équilibre de la prise de parole de chacun. Mais la tentative de préemption du monde par les futurs dirigeants américains risque de mettre fin à des années de dialogues entre les différents acteurs privés et publics de chaque côté de l’Atlantique, aussi complexes que la matière technologique, du Web à l’intelligence artificielle en passant par les réseaux sociaux, qu’ils traitent. Dès lors, chaque prise de position fait l’effet d’une bombe.

Aussi puissante soit l’annonce de Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook devenu Meta, de mettre fin à la vérification des faits par des professionnels, médias ou fondations, elle ne remet pas pour autant, à ce stade, tout en cause. A vrai dire, les grandes plateformes, déjà rentables, ne peuvent se payer le luxe d’inquiéter leurs actionnaires et leurs annonceurs outre mesure. Sauf à tenter des paris hasardeux, elles devront maintenir une exigence de qualité passant par une modération irréprochable.

Mais si son annonce ne concerne que les Etats-Unis, c’est sans doute aussi grâce à la législation européenne et plus particulièrement au Digital Service Act (DSA) qui vise à renforcer la protection des consommateurs en encadrant mieux l’activité des plus grandes plateformes. Voyons le verre à moitié plein, la réglementation européenne contraint Elon Musk et Mark Zuckerberg à respecter un certain standard. Il n’en reste pas moins que cela constitue une mauvaise nouvelle pour des médias à l’économie déjà précaire, socle fragile de démocraties friables.

En l’espèce, le dirigeant de Meta appuie aussi là où l’Europe a mal avec sa maladie chronique d’inflation réglementaire pour traiter tout nouveau bobo, sans se donner la peine d’utiliser ou de vérifier l’effectivité des outils déjà existants. Plutôt que d’accumuler et d’enchevêtrer les lois, avant de les appliquer avec zèle, donnons une chance à celles en vigueur et surtout veillons à ce qu’elles soient appliquées.

La culture de la régulation doit aussi être celle de la modération. Déjà, l’absence de neutralité des plateformes pourrait permettre de les soumettre aux mêmes règles de détention et de pluralité que les médias traditionnels quand elles sortent de leur rôle de passeuses d’idées pour prendre parti.

Un récent rapport du groupe de travail de La villa numeris visant à « Réaffirmer la liberté d’expression » montre que notre arsenal juridique permet de réaffirmer la liberté d’expression comme principe et de faire respecter ses exceptions, comme pour tout droit fondamental, dans les sociétés démocratiques. Encore faut-il se donner les moyens d’appliquer les règles existantes qui nécessitent un engagement humain et politique inédit.

Il est encore temps de former les juges mais aussi les professeurs, les élèves, les familles. Il est encore temps d’initier une coordination et une collaboration de l’ensemble des acteurs, opérateurs et plateformes, pouvoirs publics, médias, consommateurs, universitaires. Il est encore temps de permettre à la justice de jouer son rôle, plutôt que d’inventer de nouvelles règles qui rejoindront la poussière des textes jamais ou peu utilisés.

Déjà, arrêtons de nous enfermer dans des fausses réalités : la liberté d’expression pour les robots n’existe pas et nous pouvons déjà faire cesser nombre de campagnes de haine ou de manipulation artificielle sans augmenter les contraintes à la liberté d’expression. Terre d’inventivité, de créativité, d’originalité et d’ambitions, l’Europe, forte de ses 750 millions d’habitants, plus de deux fois la population des Etats-Unis, peut et doit montrer la voie de développements numériques respectueux des humains. Ce qui nous distingue nous portera.

Le livre qui ridiculise l’éolien face au nucléaire

Le livre qui  ridiculise l’éolien face au nucléaire

Fabien Bouglé dénonce une nouvelle fois l’escroquerie énergétique, économique et environnemental qui laisse supposer que l’éolien pourrait remplacer le nucléaire. Il dénonce sabotage politique du nucléaire et l’illusion des énergies dites renouvelables, dans un contexte de guerre économique avec l’Allemagne.( Interview le Figaro, extrait)

 

- Vous dénoncez la stratégie de l’État sur la baisse relative du nucléaire dans l’énergie française qui est selon vous « un danger pour l’emploi et la souveraineté ». Quels risques prenons-nous ? L’atome est-il une énergie d’avenir ?

 

 

L’objectif des derniers gouvernements est de baisser la part du nucléaire à 50%. Et RTE entreprise filiale d’EDF, inféodée aux lobbys des éoliennes, communique sur des scénarios de sortie totale du nucléaire en envisageant un mix 100% renouvelables. Barbara Pompili et Jean Castex viennent d’annoncer un plan de 25 milliards d’euros pour des éoliennes afin, selon eux, d’assurer la décarbonation de la France. Cette politique de baisse du nucléaire remplacé par les éoliennes est une trahison d’État. Le rapport du Ministère de l’Écologie «Stratégie national bas carbone de mars 2020» (page 120) dévoile que la baisse du nucléaire et le remplacement par les énergies renouvelables contraindraient notre pays à ouvrir 20 centrales aux gaz d’ici 2027 avec une augmentation notable des émissions de gaz à effet de serre.

 

En lien depuis des années avec des ONG environnementalistes antinucléaire et pro éoliennes, notre voisin s’échine à dénigrer notre industrie nucléaire sur notre sol mais également à Bruxelles

 

Nos gouvernants sont en train de consacrer 250 milliards d’euros pour installer des éoliennes et les raccorder aux territoires français alors qu’elles ne servent à rien. C’est de la folie pure et une atteinte au sens commun. Avec cette politique déconnectée de la réalité scientifique nous engageons notre pays dans une voie dangereuse. Et l’augmentation actuelle du prix du gaz et de l’électricité du notamment aux investissements mondiaux dans énergies renouvelables doit contribuer à nous remettre en question. Le plus grave c’est que la sortie du nucléaire souhaitée par Yannick Jadot en particulier peut fragiliser de manière systémique la filière qui pèse 400.000 emplois non délocalisables qui ne seront jamais compensés par des emplois en France car l’industrie des énergies renouvelables est monopolisée par l’Allemagne, le Danemark et la Chine. Et ce n’est sûrement pas les deux chaînes de montages d’éoliennes installées en France qui changeront la donne.

 

 

Selon vous, l’Allemagne qui pousse toute l’Union Européenne à développer des énergies vertes a «un intérêt fondamental à voir la France sortir du nucléaire» . Quels seraient les avantages concrets pour notre voisin ?

 

Mon enquête révèle clairement que l’Allemagne s’est lancée dans une guerre économique offensive contre le nucléaire français. En lien depuis des années avec des ONG environnementalistes antinucléaire et pro éoliennes, notre voisin s’échine à dénigrer notre industrie nucléaire sur notre sol mais également à Bruxelles. Une armée de lobbyistes allemands travaillent auprès de la commission européenne pour empêcher que le nucléaire français n’intègre la liste des activités considérées comme « vertes » en raison de son caractère décarboné et susceptible de recevoir d’importants financements européens. Tout récemment, la première série d’obligations européennes a été lancée sans le nucléaire mais en intégrant le gaz comme source électrique de transition alors qu’elle émet 500 g eqco2/kilowattheure.

 

En continuant dans cette voie, nous allons perdre notre souveraineté électrique et nous serons soumis au diktat de l’industrie allemande et à son approvisionnement en gaz

 

Le projet allemand est de profiter de notre sortie du nucléaire pour nous vendre ses éoliennes (65% des éoliennes installées en France sont allemandes) tout en nous soumettant au gaz russe dont il va devenir le distributeur en Europe après la construction du gazoduc Nord Stream 2. En continuant dans cette voie, nous allons perdre notre souveraineté électrique et nous serons soumis au diktat de l’industrie allemande et à son approvisionnement en gaz. La politique de sortie du nucléaire voulu par les écologistes et leurs alliés de la République en Marche conduit à un déséquilibre politique majeur au sein de l’Union Européenne dont le traité fondateur de l’Euratom de 1957 est remis en cause par l’Allemagne.

 

Une des polémiques sur le nucléaire concerne la pollution émise par cette source d’électricité. L’énergie nucléaire est-elle vraiment plus décarbonée que les énergies renouvelables si l’on prend en compte l’intégralité du cycle de vie d’une centrale ?

Dans les dernières enquêtes d’opinion plus de 70 % des Français pensent que les centrales nucléaires participent au réchauffement climatique en émettant des gaz à effets de serre. Or, c’est faux ! Les centrales nucléaires produisent de l’électricité sans émettre de gaz à effet de serre. Les fumées blanches de leurs cheminées ne sont que de la vapeur d’eau. Par ailleurs, le bilan carbone du nucléaire qui intègre la construction, le démantèlement et l’extraction d’uranium n’est que de 6 g eqco2/kilowattheure là où une centrale au charbon qui vient en support des éoliennes émet 1.000 g eqco2/kilowattheure.

 

Notre pays est pour cette raison champion du monde des pays décarbonés avec une électricité produite à plus de 80% par ses centrales nucléaires et ses barrages, en produisant 10 fois moins de gaz à effet de serre que son voisin allemand. Avec son Energiwende basé sur ses éoliennes et son charbon notre voisin a le bonnet d’âne en Europe pour ces objectifs climatiques. Le comble c’est que les partis écologistes et associations antinucléaires voudraient que la France suive son modèle qui est un échec cuisant selon le dernier rapport de la cour fédérale des comptes.

 

L’autre argument des militants contre l’énergie nucléaire est son risque d’accident. Lors de son débat avec Éric Zemmour, Jean-Luc Mélenchon a demandé «ce qu’on ferait de la population si une centrale installée en île de France avait un problème». Votre enquête revient sur les catastrophes qui ont marqué les esprits. La filière a-t-elle progressé dans le domaine de la sûreté ?

Il y a quelque chose de malsain à fonder une politique énergétique sur la peur. Après les attentats du 11 septembre a-t-on arrêté de voler en avion parce qu’ils ont servi d’arme pour tuer ? La vie est un risque pour toutes les activités humaines et le nier n’est pas tenable politiquement.

Les antinucléaires usent et abusent des bais cognitifs sur le sujet pour créer une forte anxiété

 

Oui, l’activité et les déchets nucléaires sont dangereux et doivent être traités avec rigueur mais les centrales au charbon tuent selon une étude d’Harvard 10 millions de personnes dans le monde par an. C’est plus insidieux, moins spectaculaire qu’une catastrophe nucléaire et peut plus difficilement être scénarisé dans un film. Pour autant, les chiffres de l’OMS montrent que le nucléaire est la source d’électricité la moins mortelle même après les énergies renouvelables. Cette peur irrationnelle doit être combattue par la raison et la science. Car les antinucléaires usent et abusent des bais cognitifs sur le sujet pour créer une forte anxiété. Ensuite, notre filière nucléaire a fait d’énorme progrès en matière de sûreté et nous n’avons pas connu en France d’incidents notables. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle la construction du prototype d’EPR de Flamanville est plus coûteuse et plus longue. La relance de notre filière nucléaire qui devient indispensable pour assurer notre souveraineté électrique doit s’accompagner sans délais d’une accélération de notre recherche dans le domaine de la sûreté et du traitement des déchets.

 

En ce sens, il faut relancer le projet Astrid – réacteur de 4ème génération au sodium liquide qui produit 100 fois plus d’électricité et utilise comme combustibles les déchets nucléaires conservés sur notre sol en en supprimant la radioactivité – qui a été abandonné par Emmanuel Macron. Cette décision insensée a été prise alors que la Chine, la Russie et même Bill Gates aux USA développent des réacteurs avec cette technologie et alors que nous avions une réelle avance scientifique sur le sujet.

Climat dans la Constitution: la « république en marche » se ridiculise

 

 

Les députés de la république en marche qui ne servent  pas à grand-chose persistent  et signent pour trouver un accord avec le Sénat une rédaction commune Sénat-assemblée concernant l’inscription des climats dans la constitution avec l’organisation d’un référendum.

 

Une opération purement symbolique et politique car les préoccupations climatiques figurent déjà dans la constitution. En outre un référendum constituerait une opération purement politique car évidemment très peu de gens en théorie répondraient non à une consultation de ce type.

Le problème est que la manipulation apparaît tellement grosse que précisément l’opinion pourrait se retourner et transformer ce référendum en consultation anti Macron. Les députés LREM ont cependant déposé vendredi 11 juin un amendement au projet de loi visant à inscrire le climat dans la Constitution, dans le but de trouver un terrain d’entente avec le Sénat à majorité de droite et permettre le référendum voulu par Emmanuel Macron.

«nous prenons acte du refus du Sénat de proposer aux Français la formulation de la Convention citoyenne mais nous continuons l’échange» a déclaré le jeune rapporteur. Et la nouvelle formulation «doit nous permettre de trouver la voix d’un accord avec le Sénat» lequel ne veut pas entendre parler du terme garantir qui en faites juridiquement d’ailleurs ne signifie pas grand-chose.

 

Une proposition un peu surréaliste du député sorti de nulle part sinon d’un inutile institut d’études politiques et militants politiques depuis seulement 2016! Bref la maladie chronique des députés en marche immature et irresponsable.

 

La Russie ridiculise les vaccins occidentaux pour vendre les siens !

La Russie ridiculise les vaccins occidentaux pour vendre les siens !

 

La Russie ne cesse de ridiculiser les vaccins occidentaux vers des pays où la Russie veut vendre son propre vaccin, Spoutnik V”, a indiqué Josep Borrell, sur le site du Service Européen pour l’Action Extérieure (SEAE).  notant que ces démarches menaçaient la santé publique dans le contexte de la pandémie de COVID-19. Il n’a donné aucun exemple précis.

“Les concepteurs de vaccins occidentaux sont ouvertement tournés en dérision par les médias russes multilingues contrôlés par l’État, ce qui a conduit dans certains cas à des affirmations absurdes selon lesquelles les vaccins transformeront les gens en singes”, a déclaré Josep Borrell dans un article publié sur son blog sur le site du Service Européen pour l’Action Extérieure (SEAE).

“Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré à la presse que le vaccin Spoutnik V était plus fiable parce qu’il était basé sur un adénovirus trouvé chez l’homme, comparé à celui d’AstraZeneca, un “vaccin de singe”, dont les essais clinique ont momentanément été interrompus en septembre en raison d’une maladie inexpliquée contractée par un participant.

Le vaccin d’AstraZeneca, développé en collaboration avec l’Université d’Oxford, fait appel à une version modifiée d’un virus du rhume des chimpanzés, ce qui est différent des vaccins à ARN messager développés par Pfizer/BioNTech et Moderna. La technologie ARN messager consiste à injecter des brins de code génétique, et non un virus inactif, pour déclencher une réponse immunitaire.

La semaine dernière, la Russie a expédié son premier lot de vaccins anti-coronavirus à l’Argentine dans le cadre d’un marché de 10 millions de doses. Elle a signé des accords d’approvisionnement avec un certain nombre d’autres pays d’Amérique latine et d’Asie. L’injection russe coûte moins de 20 dollars (16,37 euros) par personne pour les deux doses nécessaires.

Coronavirus: le porte-avions Charles de Gaulle encore davantage ridiculisé

Coronavirus: le porte-avions Charles de Gaulle encore davantage ridiculisé

Le Coronavirus aura  ridiculisé encore un peu plus le porte-avions Charles-de-Gaulle. En effet, disposer d’un seul porte -avion- n’a aucun sens sur le plan de la stratégie militaire puisque ce dernier est régulièrement immobilisé pendant six mois pour des opérations d’entretien. Pendant ce temps, il faut espérer que les ennemis potentiels de la France mettent entre parenthèses leurs velléités guerrières. Il est clair que depuis longtemps se pose la question évidente d’un second porte-avions pour combler le vide laissé par les opérations d’entretien. En outre lors de son audition à l’Assemblée nationale ce vendredi après-midi, la ministre des Armées, Florence Parly, a annoncé que 1081 marins avaient été testés positifs au Covid-19 sur le porte-avions Charles de Gaulle. Parmi eux, 545 présentent des symptômes, 24 ont été hospitalisés et l’un d’entre eux se trouve actuellement en réanimation. Au total, 2010 tests ont été effectués. Cela signifie qu’une simple épidémie peut en plus neutraliser ce porte-avions qui n’est déjà utilisable qu’à mi-temps. Il y a de quoi s’inquiéter sur le sérieux des mesures de sécurité sanitaire et de sécurité tout court concernant notre défense.

Affaire Ghosn : le Japon se ridiculise avec sa justice hypocrite

Affaire Ghosn : le Japon se ridiculise avec sa justice hypocrite

Il  y a évidemment quelque chose de surréaliste dans la condamnation par le Japon de l’ancien président de Renault et Nissan. Pire, Nissan à l’origine de l’affaire a non seulement été complice de Ghosn mais plusieurs de ses dirigeants dont le directeur général ont aussi pioché dans la caisse. Il est donc parti particulièrement savoureux de lire le dernier communiqué de Nissan :  « La fuite de Carlos gone vers le Liban sans la permission du tribunal, en violation des conditions de sa liberté sous caution, bafoue le système judiciaire japonais. Nissan trouve cela extrêmement regrettable». C’est oublier que pour la justice de samouraï en papier mâché, il y a deux poids deux mesures au Japon..Une culture samouraï très malléable et même ridicule quand on sait par exemple qu’aucun dirigeant de responsable de l’accident nucléaire de Fukushima qui a fait notamment 45 morts n’ont été mis en prison et ont été même dispensés de toute sanction.

Les trois anciens dirigeants de Tepco, qui n’ont cessé de mentir pendant toute la durée de la catastrophe, ont été acquittés par la justice qui ne les estime pas responsable de négligence. Huit ans et demi après l’accident nucléaire de Fukushima, ils encouraient de la prison ferme. Ils étaient les seules personnes physiques à être jugées dans le cadre de ce sinistre, le pire accident nucléaire après Tchernobyl (Ukraine) en 1986.

Huit ans et demi après l’accident nucléaire de Fukushima, les trois ex-dirigeants de la compagnie Tepco ont été acquittés par le tribunal de Tokyo qui a jugé qu’ils ne pouvaient être tenus coupables des conséquences de la catastrophe nucléaire survenue à la suite d’un gigantesque tsunami.

L’ancien président du conseil d’administration de Tokyo Electric Power (Tepco) au moment du drame, Tsunehisa Katsumata (79 ans), ainsi que deux anciens vice-PDG, Sakae Muto (69 ans) et Ichiro Takekuro (73 ans), avaient plaidé non coupables devant le tribunal de Tokyo.

Ces trois anciens responsables de l’opérateur de la centrale nucléaire Fukushima Daiichi, dévastée par le tsunami du 11 mars 2011, sont les seules personnes physiques à être jugées dans le cadre de cette catastrophe, le pire accident nucléaire après Tchernobyl (Ukraine) en 1986.

Ce 19 septembre 2019 « pourrait devenir un jour historique dans les efforts des victimes du désastre pour obtenir justice », a commenté Shaun Brunie, spécialiste de l’énergie nucléaire au sein de l’organisation écologiste Greenpeace. L’accident de Fukushima a été qualifié de « désastre créé par l’homme » par une commission d’enquête japonaise, car l’humain n’a pas su le prévenir ni le maîtriser.

Les poursuites engagées contre les ex-dirigeants s’appuient sur le décès de 45 patients de l’hôpital de Futaba, à quelques kilomètres de la centrale, lors de leur évacuation d’urgence dans des conditions extrêmes, avec un bus qui a tourné en rond pendant plusieurs heures. Pour ces personnes âgées, l’épreuve s’est avérée insurmontable.

Les procureurs avaient refusé à deux reprises d’engager des poursuites contre les dirigeants de Tepco, arguant que les éléments du dossier étaient insuffisants. Mais un réexamen de l’affaire en 2015 par un panel de citoyens (une procédure peu utilisée au Japon) a tranché pour un procès au pénal.

Les trois accusés se voient reprocher par les plaignants d’avoir péché par inaction, alors qu’ils avaient connaissance du risque d’un tsunami majeur aux abords de la centrale construite en bord de mer, à quelque 220 kilomètres au nord-est de Tokyo. L’esprit samouraï n’a guère soufflé sur la justice japonaise. Enfin le nationalisme japonais et ses contradictions discréditent un régime obsolète tant sur le plan de la justice que même en matière d’économie. Le Japon est en effet englué dans une dépression depuis des dizaines d’années et un endettement mortifère. Notons enfin que le taux de pauvreté est l’un des plus importants des pays développés.

Borloo ridiculisé par Macron

Borloo ridiculisé par Macron

 

 

 

 

On aurait voulu humilier Borloo qu’on ne se serait pas pris autrement. Non seulement très peu de mesures ont été reprises par Macron : à peine 5 sur 19 et encore très édulcorées mais en plus Macron a bien souligné qu’il était hors de question d’envisager le moindre plan. Il ne s’agit pas seulement d’une nuance sémantique mais d’un différend sur la forme comme sur le fond ; On savait depuis des semaines que l’Elysée n’avait guère apprécié la promotion que Borloo faisait de son rapport. Le rapport mais aussi la personnalité de Borloo ont sérieusement agacé l’Elysée. Comme on dit dans le milieu diplomatique des explications franches ont eu lieu entre l’Elysée et Borloo. Du coup Macron a pris le contrepied Borloo sur à peu près tous les sujets. Il faut convenir que la banlieue n’est pas vraimenet la tasse de thé de Macron et de ses conseiller plus à l’aise pour parler des start-ups, des milieux financiers et d’internet. La banlieue est un lieu étrange pour nombre de technocrates qui ignorent tout des réalités économiques, sociales et culturelles de ces zones. Pourtant seule une articulation de politique de formation, d’insertion professionnelle et de sécurité  auraient des chances de supprimer ces ghettos de misère et de danger aussi.

Le gouvernement ridiculise l’Insee

Le gouvernement ridiculise l’Insee

 

 

 

On ne peut pas dire que l’INSEE se caractérise par des productions particulièrement révolutionnaires et tapageuses. Pourtant le gouvernement n’a pas hésité à contester l’institut qui avait évoqué la baisse d’achat notamment en début d’année en raison des hausses de fiscalité. Les jeunes loups qui entourent Macon n’ont pas hésité à s’asseoir sur les concepts scientifiques pour déclarer qu’au contraire pouvoir d’achat des Français bénéficieraient d’une augmentation au début de l’année 2018. Et de citer par exemple l’exemple de la hausse de la fiscalité sur le tabac qui devrait dégoûter certains fumeurs et donc leur procurer une hausse de pouvoir d’achat. La réalité c’est qu’il n’y a guère de baisse globale de la fiscalité mais des transferts dans une tendance nettement haussière. De ce point de vue la critique de l’INSEE par le gouvernement est particulièrement inadmissible. Ce n’est pas en cassant le thermomètre fera diminuer  la température. En outre on connaît l’administration et c’est en même temps un avertissement à l’INSEE qui cette fois risque de réfléchir à deux fois avant de sortir des informations économiques susceptibles de contrarier le gouvernement L’attitude du gouvernement vis-à-vis de l’Insee est « grave » a estimé ce jeudi Jean-Marc Daniel, administrateur de l’Institut statistique et par ailleurs éditorialiste pour BFM Business. L’économiste qui enseigne à l’ESCP Paris réagissait aux critiques formulées par l’exécutif sur les méthodes de calculs de l’Insee. « C’est grave parce que ça porte atteinte à la crédibilité de l’institution, or elle est là pour fournir des informations nécessaires au débat, pas des composantes de débat. On décrédibilise l’action de l’Insee », s’est ému Jean-Marc Daniel. L’économiste rappelle ainsi que les analystes de l’Insee respectent un code de déontologie qui fixe la méthode pour produire des estimations. « Ensuite, on peut commenter le chiffre. Mais on ne remet pas en cause la méthode, qui, elle, est totalement scientifique », a-t-il déclaré.  Jean-Marc Daniel s’est également étonné de la réaction de l’institut statistique face à ces reproches. L’Insee s’est en effet fendu d’un nouveau communiqué mercredi, où elle précise ses méthodes de calcul. Elle y indique par exemple que « les indices de prix (utilisés pour mesurer l’évolution du pouvoir d’achat) sont toujours calculés selon la structure de consommation de l’année précédente, en accord avec les règles de la comptabilité nationale ». Pour l’administrateur de l’institution, le directeur de l’Insee « s’est senti obligé de s’adapter à la demande du gouvernement. À partir de ce moment-là on s’engage dans une voie dangereuse ».

NDDL : Retailleau se ridiculise encore en demandant à Feldzer de «se retirer» de la médiation

NDDL : Retailleau se ridiculise encore en  demandant  à Feldzer de «se retirer» de la médiation

Une nouvelle fois Bruno  Retailleau,  président (LR) de la région Pays de la Loire, qui se voyait déjà premier ministre de François Fillon,  se ringardise en demandant à Gérard Feldzer de « se retirer » de la mission de médiation chargée de sortir de l’impasse le dossier de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes,. Bruno Retailleau n’a pas encore compris que les carottes étaient cuites pour cet aéroport inutile qui est davantage une opération immobilière qu’une infrastructure nécessaire en l’état des flux aériens et des autres flux de transport. Gérard Feldzer, un proche du ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot, « est un opposant notoire à Notre-Dame-des-Landes. A partir de là, ce n’est pas un médiateur, c’est un militant », a-t-il estimé. Spécialiste de l’aéronautique, Gérard Feldzer est un très proche du ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot. Consultant télé sollicité sur les antennes après chaque catastrophe aérienne, cet ancien pilote d’Air France est aussi inventeur, entrepreneur et aventurier écolo. C’est sur sa péniche parisienne que Nicolas Hulot réunissait ses troupes lors de ses différentes initiatives politiques. Gérard Feldzer figurait notamment parmi les signataires d’un appel lancé en 2011 par des écologistes pour soutenir la candidature de Nicolas Hulot à l’élection présidentielle de 2012. Il a lui-même été conseiller régional d’Ile-de-France sur la liste Europe Ecologie, de 2010 à 2015. Agé de 73 ans, Gérard Feldzer a commencé sa carrière de pilote en Algérie. Il s’est exercé à piloter par tous les temps à la Postale entre 1974 et 1976. Il a ensuite vu sa carrière consacrée comme commandant de bord chez Air France entre 1976 et 2002. Dans les années 1990, il rencontre Nicolas Hulot, alors animateur de l’émission d’aventures Ushuaïa. En 1993, ils tentent tous deux de traverser l’Atlantique sur un dirigeable à pédales. L’aventure se termine au large du Cap-Vert. Entrepreneur multi-cartes, Gérard Feldzer a fondé Zebunet, société de micro crédit en 2001, l’association Condomfly en 2009 pour promouvoir un tour du monde en montgolfière en forme de préservatif ou encore CarWatt, entreprise de recyclage des moteurs diesel des véhicules utilitaires. Michel Badré, autrement de la mission de médiation, a consacré sa carrière à la question de la protection de l’environnement, en particulier à l’Office national des forêts (ONF) : ingénieur général des ponts, des eaux et des forêts, ce polytechnicien de 69 ans est membre depuis 2015 du Conseil économique social et environnemental (Cese) comme représentant des associations de défense de la nature. Il y a été désigné par l’association Humanité et Biodiversité où il occupe les fonctions d’administrateur bénévole. Il rejoint en 1973 l’Office National des Forêts (ONF), dans différents postes de terrain (Hautes-Alpes, Haut-Rhin) puis comme directeur régional en Champagne-Ardenne et Franche-Comté et enfin comme directeur général adjoint entre 1999 et 2003. Il a également dirigé l’Institut pour le développement forestier de 1998 à 1999 et a été membre de l’Inspection générale de l’Environnement de 2003 à 2008. Troisième membre de la mission, la Préfète et ancienne représentante de l’Etat en Polynésie française, Anne Boquet, 65 ans, diplômée de l’ENA, est une haute fonctionnaire avec une carrière particulièrement riche allant du ministère de l’Agriculture à la direction générale des services à la métropole Nice Côte d’Azur. Elle est nommée préfète de l’Indre en juin 2000, puis devient pendant trois ans Haut-commissaire de la République en Polynésie entre 2005 et 2008, alors que l’indépendantiste Oscar Temaru et le proche du président Jacques Chirac, GastonFlosse se succèdent à la tête du territoire. Elle devient ensuite préfète des Yvelines, puis préfète de la région Bourgogne et de la Côte-d’Or. Elle occupe entre 2011 et 2014 le poste de directrice générale de la première métropole créée en France, celle de Nice, avec sous sa responsabilité 11.000 agents

 

 

EDF Fessenheim : le gouvernement doublement ridiculisé

EDF Fessenheim : le gouvernement doublement ridiculisé

 

 

Ségolène Royal a beau s’en défendre, le gouvernement a reçu une belle claque hier avec la décision du conseil d’administration d’EDF concernant le sort à réserver à la centrale de Fessenheim. Dans cette affaire,  le gouvernement s’est doublement ridiculisé. Il y a d’abord eu l’engagement de François Hollande de remettre en cause la politique nucléaire du pays mais qui dans les faits décidait de fermer seulement Fessenheim d’ici la fin de son mandat. .. En réalité,  il a ensuite indiqué que la centrale ne fermerait pas avant 2018 et pas avant que le relais ne soit pris par la mise en service de l’EPR de Flamanville. Une mise en service qui sera retardée entrainant le report de Fessenheim.  En dépit des menaces de Ségolène Royal, EDF  à l’égard a donc refusé d’annoncer clairement la fermeture de  Fessenheim. Ségolène Royal  fait semblant de se satisfaire de la décision d’EDF ;  la vérité, c’est qu’EDF se moque du gouvernement. EDF, une entreprise aux finances catastrophiques est portée  à bout de bras par l’État. Pour preuve, il a fallu faire une augmentation de capital en urgence pour boucher les trous (via la caisse de dépôt).  au-delà de la politique énergétique, cela démontre à l’évidence que le gouvernement ne gère pas grand-chose face à la puissance des lobbiss. Par ailleurs, la politique du gouvernement sur ce point comme sur bien d’autres, est totalement contradictoire.  Le conseil d’administration d’EDF a donc voté jeudi une motion ne permettant qu’une fermeture sous conditions de la centrale nucléaire de Fessenheim, dont François Hollande s’était pourtant engagé à obtenir l’arrêt avant la fin de son mandat. L’abrogation de l’autorisation d’exploiter Fessenheim ne prendra effet qu’à la mise en service de l’EPR de Flamanville 3 et il faudra que la fermeture de la centrale de Fessenheim soit à ce moment-là nécessaire au respect du plafond légal de production nucléaire fixé à 63,2 GW en France, précise le groupe dans un communiqué. D’abord promise par François Hollande pour 2016, la mise à l’arrêt définitive des deux réacteurs de 900 mégawatts de Fessenheim est désormais prévue pour fin 2018. « Sur cette période (2016-2018), le parc évoluera avec la mise en service de Flamanville 3 et la fermeture concomitante de Fessenheim », précise le groupe public d’énergie dans un communiqué. La ministre de l’Environnement et de l’Energie a immédiatement estimé que « le caractère inéluctable et irréversible du processus de fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim [était] acté » !!! « L’État entérinera juridiquement cette décision dans les prochains jours », a fait savoir Ségolène Royal dans une déclaration diffusée alors que conseil d’administration était toujours réuni. Selon un représentant de la CGT, la motion adoptée laisse ouverte la possibilité de fermer une autre centrale nucléaire que Fessenheim. « C’est une résolution qui permet (au PDG d’EDF Jean-Bernard) Lévy de garder la face mais pas au gouvernement, pour qui c’est un véritable camouflet », a déclaré Laurent Langlard, porte-parole de la fédération CGT des mines et de l’énergie. Pour Greenpeace, les conditions posées par EDF sont inacceptables. « S’il faut attendre le « lancement » de l’EPR de Flamanville pour fermer officiellement Fessenheim, jamais la transition énergétique ne sera enclenchée en France et le risque d’accident nucléaire est renforcé », explique l’association de défense de l’environnement dans un communiqué. EDF a été condamnée le 8 mars par le tribunal de police de Guebwiller (Haut-Rhin) pour violation des « règles techniques générales » dans la gestion et la résolution d’un incident survenu à la centrale nucléaire de Fessenheim en 2015.

Sarkozy ridiculise Bertrand et Estrosi

Sarkozy ridiculise Bertrand et Estrosi

 

Sarkozy aurait changé, c’est lui qui l’affirme ;  peut-être mais sans doute en pire, comme en témoigne les critiques qu’il adresse à Xavier Bertrand et Christian est aussi. Ces anciens proches ont pris leurs distances vis-à-vis du sarkozysme et se sont opposés à sa politique du ni-ni lors  des élections régionales (ce qui leur a permis d’être élus avec les voix de la gauche). Il faut dire que cette alliance gauche-droite pour battre le front national a fortement contrarié la stratégie de Sarkozy lequel dans un premier temps et en perspective des primaires de la droite doit afficher des positions très droitières pour l’emporter. Il sera toujours temps lors des élections présidentielles de courtiser la gauche si Sarkozy se qualifie pour le second tour. Finalement c’est la même démarche que ceux qu’il critique mais le calendrier diffère. Du coup,  Sarkozy retombe dans ses vieux travers et utilise l’invective pour argument. Il traite Xavier Bertrand et Christian Estrosi de chefs de train qui se prennent  pour des présidents. Une référence au champ de compétence des nouveaux présidents de région qui effectivement ont en responsabilité la gestion des transports ferroviaires régionaux. Une manière aussi de minimiser l’importance de la réforme régionale qui pourrait éventuellement faire émerger des barons locaux  susceptibles de nuire à l’autorité centrale du chef de parti des républicains. Sarkozy qui s’est récemment excusé dans un livre de ses excès verbaux retombe évidemment dans ses travers. L’insulte fait décidément partie de sa dialectique ordinaire. Pas étonnant que sa personnalité soit si peu appréciée des Français comme en témoigne les sondages exemple le sondage  de YouGov pour Le HuffPost et iTélé, qui montre que Nicolas Sarkozy est l’homme politique le plus détesté des Français justes avant Jean-Marie Le Pen. . Seulement 15% des Français disent avoir une bonne image de lui, soit une chute de 6 points en un mois. C’est aussi son plus faible score depuis son retour sur la scène politique à la fin de l’été 2014; il était alors à 26%.Si l’on s’intéresse aux opinions négatives, le président du parti Les Républicains est le seul (avec Jean-Marie Le Pen et Marine Le Pen) à dépasser les 50%, marquant ainsi un niveau conséquent de rejet. Conséquence, son score net (-38) est le plus faible enregistré pour lui; il est deux fois moins bon qu’au moment de son retour (-17).  Ce qui est sans doute plus préoccupant encore pour Nicolas Sarkozy, c’est l’érosion de sa popularité auprès des sympathisants Les Républicains, dans la droite ligne de la remise en cause de sa ligne par plusieurs ex-dirigeants. Pour la première fois, ils sont plus nombreux à avoir une bonne image d’Alain Juppé (58%) que de Nicolas Sarkozy (55%). Jamais l’ancien président de la République n’avait eu une cote aussi peu élevée auprès des siens.

Foot : Lyon ridiculisé par Arsenal

Foot : Lyon ridiculisé  par Arsenal

De toute évidence le football français est loin d’être à la hauteur du ballon rond britannique. Une véritable fessée grise par l’Olympique Lyonnais à Arsenal. Ce qui démontre à l’évidence le fossé qui sépare encore le football français de celui qui se joue outre-Manche.. Pour leur entrée dans l’Emirates Cup, compétition amicale, les Gones ont, en effet, été sévèrement punis par Arsenal (6-0), qui avait l’avantage de jouer dans son antre. En moins de dix minutes, les Gunners ont littéralement fait exploser la défense rhodanienne, trouvant l’ouverture par l’intermédiaire d’Olivier Giroud (29e), d’Alex Oxlade-Chamberlain (34e), d’Alex Iwobi (35e) et d’Aaron Ramsey (38e). Dépassés par les événements, les Lyonnais ont encaissé deux nouveaux buts durant le second acte par Mesut Özil (62e) et Santi Cazorla (85e). Pire, l’équipe dirigée par Hubert Fournier a perdu Clément Grenier. L’international français est sorti en première période (24e), manifestement sévèrement touché au niveau de la cuisse gauche. Dans l’autre rencontre de la journée, Villarreal a dominé Wolfsbourg (2-1).

 

Pérol en correctionnel : ou la justice qui se ridiculise

Pérol en correctionnel : ou la justice qui se ridiculise

 

La justice est tombée sur la tête ! Le président de BPCE, François Pérol, est renvoyé devant un tribunal correctionnel pour y être jugé des chefs de « prise illégale d’intérêt », à la suite de sa nomination dans des conditions controversées à la tête de la banque. Dans une enquête en trois volets, Mediapart avait récemment révélé les secrets de l’enquête judiciaire, qui mettent en cause l’ancien collaborateur de Nicolas Sarkozy. Mais la justice ignore donc que c’est une pratique en vigueur partout  à Elysée, comme à Matignon, comme dans tous  les Ministères. La plupart des conseillers sont recasés dans des secteurs dont ils ont eu à s’occuper comme conseiller, des postes dans le public ou des postes dans le privé. C’est même pour cela que la plupart veulent occuper les fonctions de conseillers ministériel, ‘c’est un formidable accélérateur de carrière. La plupart des grands patrons Français (publics et privés) ne sont t parvenus à leur fonction que grâce à  cela. Il faudrait donc envoyer en correctionnel  des centaines et des centaines d’anciens conseillers. C’est tellement fia que la plupart des conseillers se reclassent avant la fin du mandat de leur ministre pour ne pas rester sur le carreau de leur administration d’origine. Fauta-il que la justice soit ignorante des réalités pour n’  inculper que Pérol ? Le juge Roger Le Loire a donc pris une ordonnance renvoyant devant un tribunal correctionnel François Pérol, le président de la banque BPCE et ex-secrétaire général adjoint de l’Élysée sous la présidence de Nicolas Sarkozy, pour y être jugé pour « prise illégale d’intérêt ». C’est l’AFP qui le confirme ce jeudi 5 février, en faisant état de sources concordantes.

Hollande ridiculisé dans la presse aux Etats-Unis

Hollande ridiculisé dans la presse aux Etats-Unis

 

La presse aux Etats-Unis consacre très peu de place aux enjeux politiques pour la venue de Hollande. 80 à 90% des médias traitent surtout de sa vie privée pour le moins non conventionnelle d’un point de vue américain. Du coup, on risque surtout retenir cet aspect du représentant de la France. En Fait Hollande est complètement inconnu aux USA, il n’a commencé à faire la une que lors de ses frasques. Des frasques qui embarrassent beaucoup le protocole car l’invitation avait été lancée à Hollande et Trierweilller (il a fallu refaire à la hâte tous les cartons d’invitation et les plans de tables). On peut par ailleurs s’interroger sur le caractère de visite d’Etat accordé à Hollande. En fait il s’agit surtout pour Obama de se faire pardonner de ses lâchages sur la Syrie et sur l’Iran. Deux théâtres politiques où la France s’est retrouvée complètement isolée quand Obama a traité directement avec Poutine et sans en informer la France. En clair, Obama a lâché son unique allié et il faut donc tenter de rafistoler les relations. Pas sûr pour autant que la France, encore citée en exemple pour ses interventions en Afrique soit très concrètement soutenue par les Etats –Unis qui ont mieux à faire que de s’embourber dans de nouveaux conflits. En conclusion une rencontre très ambigüe et qui aurait pu attendre que le choc Trierweilller soit un peu mieux amorti afin qu’on retienne surtout les questions économiques et politiques. Parmi ces dernières, la fiscalité des grands leaders américains du net mais là pas sûr qu’Obama soit très disposé à soutenir Hollande pour que les géants américains payent davantage d’impôts en France (aux USA, peut-être et encore ce n’est pas certain).

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