Archive pour le Tag 'richesse'

Social-–Une inflation qui remet en cause le partage de la richesse

Social-–Une inflation qui remet en cause le partage de la richesse


Le nouveau record d’inflation constatée en France en octobre pourrait relancer le débat sur le partage de la richesse et notamment des superprofits. En effet, d’un côté les consommateurs sont affrontés à une augmentation générale des prix alors que leur pouvoir d’achat ne suit pas .

Jusque-là le pouvoir a freiné des quatre fers pour mettre sur la table la question de l’éventuelle taxation des supers bénéfices car l’inflation qui handicape les ménages en général profite à certaines entreprises pour des raisons essentiellement spéculatives. Discrètement, ces entreprises profitent du climat inflationniste général pour ajouter quelques points de hausse qui viennent gonfler les profits sans vraies raisons économiques. Ces entreprises joue un rôle négatif en profitant d’abord de l’inflation, en alimentant ensuite.

La question de la montée de l’inflation va forcément être très discutée d’autant que la taxation n’est pas forcément le meilleur moyen de la gérer. En effet une nouvelle fiscalité dira se noyer dans le trou du budget général de l’État.

Fondamentalement ce qui est en cause, c’est le partage de la richesse produite entre profits, investissements et rémunérations.

L’inflation est repartie à la hausse au mois d’octobre, notamment à cause de la flambée des prix de l’énergie et de l’alimentation, les deux postes de dépenses qui augmentent le plus.

Les prix ont augmenté d’environ 5 % sur un an en 2023. Comme en 2022. Un niveau inédit depuis 1985 (6,4% en juin cette année-là).

Dans le détail, l’inflation est portée par l’envolée des prix de l’alimentation (20% sur 2 ans) et un rebond des prix de l’énergie qui atteint encore des sommets.

Société–Une inflation qui remet en cause le partage de la richesse

Société–Une inflation qui remet en cause le partage de la richesse

Le nouveau record d’inflation constatée en France en octobre pourrait relancer le débat sur le partage de la richesse et notamment des superprofits. En effet, d’un côté les consommateurs sont affrontés à une augmentation générale des prix alors que leur pouvoir d’achat ne suit pas .

Jusque-là le pouvoir a freiné des quatre fers pour mettre sur la table la question de l’éventuelle taxation des supers bénéfices car l’inflation qui handicape les ménages en général profite à certaines entreprises pour des raisons essentiellement spéculatives. Discrètement, ces entreprises profitent du climat inflationniste général pour ajouter quelques points de hausse qui viennent gonfler les profits sans vraies raisons économiques. Ces entreprises joue un rôle négatif en profitant d’abord de l’inflation, en alimentant ensuite.

La question de la montée de l’inflation va forcément être très discutée d’autant que la taxation n’est pas forcément le meilleur moyen de la gérer. En effet une nouvelle fiscalité dira se noyer dans le trou du budget général de l’État.

Fondamentalement ce qui est en cause, c’est le partage de la richesse produite entre profits, investissements et rémunérations.

L’inflation est repartie à la hausse au mois d’octobre, notamment à cause de la flambée des prix de l’énergie et de l’alimentation, les deux postes de dépenses qui augmentent le plus.

Les prix ont augmenté d’environ 5 % sur un an en 2023. Comme en 2022. Un niveau inédit depuis 1985 (6,4% en juin cette année-là).

Dans le détail, l’inflation est portée par l’envolée des prix de l’alimentation (20% sur 2 ans) et un rebond des prix de l’énergie qui atteint encore des sommets.

Une inflation qui remet en cause partage de la richesse

Une inflation qui remet en cause partage de la richesse

Le nouveau record d’inflation constatée en France en octobre pourrait relancer le débat sur le partage de la richesse et notamment des superprofits. En effet, d’un côté les consommateurs sont affrontés à une augmentation générale des prix alors que leur pouvoir d’achat ne suit pas .

Jusque-là le pouvoir a freiné des quatre fers pour mettre sur la table la question de l’éventuelle taxation des supers bénéfices car l’inflation qui handicape les ménages en général profite à certaines entreprises pour des raisons essentiellement spéculatives. Discrètement, ces entreprises profitent du climat inflationniste général pour ajouter quelques points de hausse qui viennent gonfler les profits sans vraies raisons économiques. Ces entreprises joue un rôle négatif en profitant d’abord de l’inflation, en alimentant ensuite.

La question de la montée de l’inflation va forcément être très discutée d’autant que la taxation n’est pas forcément le meilleur moyen de la gérer. En effet une nouvelle fiscalité dira se noyer dans le trou du budget général de l’État.

Fondamentalement ce qui est en cause, c’est le partage de la richesse produite entre profits, investissements et rémunérations.

L’inflation est repartie à la hausse au mois d’octobre, notamment à cause de la flambée des prix de l’énergie et de l’alimentation, les deux postes de dépenses qui augmentent le plus.

Les prix ont augmenté d’environ 5 % sur un an en 2023. Comme en 2022. Un niveau inédit depuis 1985 (6,4% en juin cette année-là).

Dans le détail, l’inflation est portée par l’envolée des prix de l’alimentation (20% sur 2 ans) et un rebond des prix de l’énergie qui atteient encore des sommets.

Crise climatique : taxer la richesse ou les comportements ?

Crise climatique : taxer la richesse ou les comportements ?


Alors que la question du financement de la transition écologique semble se poser avec de plus en plus d’acuité certains estiment qu’il faut faire payer les riches, d’autres au contraire qu’il s’agit de s’attaquer aux comportements.

Le problème du financement de la transition énergétique pose une difficulté particulière en France où le taux de prélèvements obligatoires figure déjà parmi les plus hauts du monde. De toute manière en dernier ressort, l’éventuel taxation environnementale retombera nécessairement sur les consommateurs ou les citoyens. Au final, il est vraisemblable qu’il faudra trouver à la fois des financements et changer aussi le comportement des Français.

Gilbert Cette ,professeur d’économie à Neoma Business School estime dans le Figaro que la priorité est de changer les comportements.

LE FIGARO. – Le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, a fustigé mardi la «solution pavlovienne de l’énarchie française: un problème, une taxe». Le recours à la fiscalité est-il ancré dans la tradition française?

Gilbert CETTE. – Oui, c’est un mauvais réflexe «génétiquement» français. Quelque chose à financer? Une taxe. C’est habituel et culturel en France. Et cela nous amène à être le pays avancé, avec le Danemark, à la fiscalité la plus lourde, y compris en termes de progressivité. Au contraire, économiser sur des dépenses pour en financer d’autres, par exemple pour la transition climatique, est un bon réflexe pour un pays comme le nôtre qui est le champion de la dépense publique, et co-champion en matière de prélèvements publics.

Climat : taxer la richesse ou les comportements ?

Climat : taxer la richesse ou les comportements ?


Alors que la question du financement de la transition écologique semble se poser avec de plus en plus d’acuité certains estiment qu’il faut faire payer les riches, d’autres au contraire qu’il s’agit de s’attaquer aux comportements.

Le problème du financement de la transition énergétique pose une difficulté particulière en France où le taux de prélèvements obligatoires figure déjà parmi les plus hauts du monde. De toute manière en dernier ressort, l’éventuel taxation environnementale retombera nécessairement sur les consommateurs ou les citoyens. Au final, il est vraisemblable qu’il faudra trouver à la fois des financements et changer aussi le comportement des Français.

Gilbert Cette ,professeur d’économie à Neoma Business School estime dans le Figaro que la priorité est de changer les comportements.

LE FIGARO. – Le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, a fustigé mardi la «solution pavlovienne de l’énarchie française: un problème, une taxe». Le recours à la fiscalité est-il ancré dans la tradition française?

Gilbert CETTE. – Oui, c’est un mauvais réflexe «génétiquement» français. Quelque chose à financer? Une taxe. C’est habituel et culturel en France. Et cela nous amène à être le pays avancé, avec le Danemark, à la fiscalité la plus lourde, y compris en termes de progressivité. Au contraire, économiser sur des dépenses pour en financer d’autres, par exemple pour la transition climatique, est un bon réflexe pour un pays comme le nôtre qui est le champion de la dépense publique, et co-champion en matière de prélèvements publics.

Niveau de richesse France: le déclin au plan mondial

Niveau de richesse France: le déclin au plan mondial

Désormais au 25 e rang mondial en revenu par habitant, la France s’appauvrit d’année en année, sans que nous en soyons vraiment conscients. Les raisons sont multiples, mais il sera bientôt trop tard pour faire machine arrière sans un sursaut politique et économique, prévient Etienne Wasmer.

Par Etienne Wasmer (Professeur d’économie à la New York University d’Abu Dhabi. Co-fondateur du Laboratoire interdisciplinaire d’évaluation des politiques publiques (LIEPP) à Sciences Po) (extrait article des Echos)

Le PIB par habitant aux Etats-Unis augmente continûment relativement à la France et l’Allemagne. Il est désormais 80 % au-dessus de nous, selon le FMI, quand la Suisse est à plus du double. Désormais au 25e rang mondial ( ou 30e selon les années) en revenu par habitant, la distance de revenu entre nous et les Suisses ou les Américains est similaire à celle qui nous sépare des Grecs et des Portugais (50e et 40e pays dans ce classement). Nous pouvons aussi nous comparer à l’Allemagne : nous sommes 20 % plus pauvres en revenu par tête, un écart qui s’est creusé depuis 2007 .


Les données du Fonds monétaire international (FMI)

Rang Pays ou territoire PIB par habitant
1 Qatar 124 927
2 Macao Macao 114 430
3 Luxembourg 109 192
4 Singapour 90 531
5 Brunei 76 743
6 Irlande 72 632
7 Norvège 70 590
8 Koweït 69 669
9 ÉAU 68 245
10 Suisse 61 360
11 Hong Kong 61 016
12 Saint-Marin 60 359
13 États-Unis 59 495
14 Arabie saoudite 55 263
15 Pays-Bas 53 582
16 Islande 52 150
17 Bahreïn 51 846
18 Suède 51 264
19 Allemagne 50 206
20 Australie 49 882
21 Taïwan 49 827
22 Danemark 49 613
23 Autriche 49 247
24 Canada 48 141
25 Belgique 46 301
26 Oman 45 464
27 Finlande 44 050
28 Royaume-Uni 43 620
29 France 43 551

Endettement et emprunt record qui représente 10 % de la richesse annuelle du pays

Endettement et emprunt record qui représente 10 % de la richesse annuelle du pays.

Des chiffres effarants avec 270 milliards d’euros d’emprunt sur un an. Il s’agit du montant record que l’Agence France Trésor (AFT), organisme chargé de placer la dette de l’Etat sur les marchés financiers, compte emprunter à moyen et à long termes en 2023. Un endettement environ de 115 % du PIB. Et des charges financières de 50 milliards par an. De quoi mieux comprendre pourquoi certaines agences de notation indiquent des perspectives négatives pour le pays

La situation mensuelle budgétaire de l’Etat de juillet 2022 montrait déjà le niveau record atteint par la charge de la dette de l’Etat : 39,382 milliards d’euros, soit +48,9% par rapport à juillet 2021 (26,457 milliards d’euros). Et ce niveau record dépasse désormais le niveau atteint par le service de la dette de l’Etat en 2021 (38,496 milliards) de près de 1 milliard d’euros (+886 millions d’euros).Il faudra y ajouter une rallonge de 11 milliards. En tout la charge financière pour les emprunts de la France représenteront environ 50 milliards d’euros ,record aussi.

Si le montant est plus élevé de 10 milliards par rapport à 2022 mais aussi 2021, c’est que l’Etat n’a plus la capacité de puiser autant qu’auparavant dans sa trésorerie de précaution constituée en 2020, au début de l’épisode Covid-19. Il doit donc compenser par une hausse de l’emprunt. Pour autant, les besoins de financement sont quasiment les mêmes.

Ces 270 milliards devraient correspondre à 9,8% du PIB français en 2023, comme en 2022, alors que le ratio était de 11,3% en 2020. Une « stabilité » du programme de financement 2023 qu’il a confirmée, ce mercredi. « Dans un environnement avec beaucoup d’incertitudes, le fait d’être une ancre de stabilité à une valeur pour l’émetteur comme pour les marchés », a-t-il justifié dans une conférence de presse.

En moyenne, la France a emprunté à 1,03% en 2022, alors que les taux avaient été négatifs en 2020 (-0,30%) et 2021 (-0,28%). L’emprunt avec l’échéance à 10 ans à taux fixe, qui fait référence, s’est élevé en moyenne à 1,5% cette année. Sur le marché obligataire, où les investisseurs s’échangent les titres de dette, ce taux est de 2,26% mercredi vers 12H30. Au 1er janvier, il tournait encore autour de 0,2% après avoir été longtemps négatif l’année passée.

Depuis juillet, la Banque centrale européenne (BCE) a relevé ses taux à trois reprises dont les deux dernières de 75 points de base. Et un quatrième resserrement de sa politique monétaire est à prévoir en décembre. Il pourrait être moins agressif que les deux précédentes occurrences, selon le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau. Il estime en effet qu’à la réunion de la BCE « du 15 décembre, nous devrions terminer la première mi-temps, de normalisation » de la politique monétaire après plusieurs années de taux exceptionnellement bas, proches de zéro voire négatifs depuis 2016. « Nous discuterons autour de Christine Lagarde (ndlr : la présidente de la BCE) et je pense que la bonne mesure serait de relever les taux d’intérêt pour arriver autour de 2%, un taux plus normal au regard des niveaux passés », a-t-il déclaré lors d’une émission sur LCI le 4 décembre. Actuellement, le taux principal s’élève à 1,5%. François Villeroy de Galhau se positionne donc en faveur d’un relèvement des taux de 0,50 point de pourcentage à l’issue de la prochaine réunion de décembre.

L’inflation repose la question du partage de la richesse

L’inflation repose la question du partage de la richesse

Le nouveau record d’inflation constatée en France en octobre pourrait relancer le débat sur le partage de la richesse et notamment des superprofits. En effet,d’un côté les consommateurs sont affrontés à une augmentation générale des prix alors que leur pouvoir d’achat ne suit pas ( en moyenne le pouvoir d’achat aura sans doute augmenté de l’ordre de 3 % quand la hausse des prix, elle, est de 6%) .

Jusque-là le pouvoir a freiné des quatre fers pour mettre sur la table la question de l’éventuelle taxation des supers bénéfices car l’inflation qui handicape les ménages en général profite à certaines entreprises pour des raisons essentiellement spéculatives. Discrètement, ces entreprises profitent du climat inflationniste général pour ajouter quelques points de hausse qui viennent gonfler les profits sans vraies raisons économiques. Ces entreprises joue un rôle négatif en profitant d’abord de l’inflation, en alimentant ensuite.

La question de la montée de l’inflation va forcément être très discutée d’autant que la taxation n’est pas forcément le meilleur moyen de la gérer. En effet une nouvelle fiscalité dira se noyer dans le trou du budget général de l’État.

Fondamentalement ce qui est en cause, c’est le partage de la richesse produite entre profits, investissements et rémunérations.

L’inflation est repartie à la hausse au mois d’octobre, notamment à cause de la flambée des prix de l’énergie et de l’alimentation, les deux postes de dépenses qui augmentent le plus.

Après deux mois consécutifs de ralentissement, en août et en septembre, la hausse sur un an des prix à la consommation a donc repris son accélération en octobre. Les prix ont augmenté de 6,2% sur un an, d’après des calculs provisoires de l’Insee, publiés vendredi 28 octobre. Si ce taux est confirmé par les résultats définitifs, attendus mi-novembre, il s’agira d’un nouveau record pour l’année 2022, après les 6,1% de hausse des prix relevés en juillet, et d’un niveau inédit depuis 1985 (6,4% en juin cette année-là).

Dans le détail, l’inflation est portée par l’envolée des prix de l’alimentation (+11,8% sur un an) et un rebond des prix de l’énergie (+19,2%). Ce dernier poste de dépenses s’était replié tout au long de l’été ainsi qu’au mois de septembre. Une accalmie que l’Insee avait alors principalement imputé à l’augmentation des remises sur les carburants. Ce ralentissement n’aura donc été que temporaire pour un secteur qui reste le principal moteur de l’inflation.

Une hausse de l’inflation qui repose la question du partage de la richesse

Une hausse de l’inflation qui repose la question du partage de la richesse

Le nouveau record d’inflation constatée en France en octobre pourrait relancer le débat sur le partage de la richesse et notamment des superprofits. En effet,d’un côté les consommateurs sont affrontés à une augmentation générale des prix alors que leur pouvoir d’achat ne suit pas ( en moyenne le pouvoir d’achat aura sans doute augmenté de l’ordre de 3 % quand la hausse des prix, elle, est de 6%) .

Jusque-là le pouvoir a freiné des quatre fers pour mettre sur la table la question de l’éventuelle taxation des supers bénéfices car l’inflation qui handicape les ménages en général profite à certaines entreprises pour des raisons essentiellement spéculatives. Discrètement, ces entreprises profitent du climat inflationniste général pour ajouter quelques points de hausse qui viennent gonfler les profits sans vraies raisons économiques. Ces entreprises joue un rôle négatif en profitant d’abord de l’inflation, en alimentant ensuite.

La question de la montée de l’inflation va forcément être très discutée d’autant que la taxation n’est pas forcément le meilleur moyen de la gérer. En effet une nouvelle fiscalité dira se noyer dans le trou du budget général de l’État.

Fondamentalement ce qui est en cause, c’est le partage de la richesse produite entre profits, investissements et rémunérations.

L’inflation est repartie à la hausse au mois d’octobre, notamment à cause de la flambée des prix de l’énergie et de l’alimentation, les deux postes de dépenses qui augmentent le plus.

Après deux mois consécutifs de ralentissement, en août et en septembre, la hausse sur un an des prix à la consommation a donc repris son accélération en octobre. Les prix ont augmenté de 6,2% sur un an, d’après des calculs provisoires de l’Insee, publiés vendredi 28 octobre. Si ce taux est confirmé par les résultats définitifs, attendus mi-novembre, il s’agira d’un nouveau record pour l’année 2022, après les 6,1% de hausse des prix relevés en juillet, et d’un niveau inédit depuis 1985 (6,4% en juin cette année-là).

Dans le détail, l’inflation est portée par l’envolée des prix de l’alimentation (+11,8% sur un an) et un rebond des prix de l’énergie (+19,2%). Ce dernier poste de dépenses s’était replié tout au long de l’été ainsi qu’au mois de septembre. Une accalmie que l’Insee avait alors principalement imputé à l’augmentation des remises sur les carburants. Ce ralentissement n’aura donc été que temporaire pour un secteur qui reste le principal moteur de l’inflation.

Economie-Inflation France: un nouveau record qui repose la question du partage de la richesse

Economie-Inflation France: un nouveau record qui repose la question du partage de la richesse

Le nouveau record d’inflation constatée en France en octobre pourrait relancer le débat sur le partage de la richesse et notamment des superprofits. En effet,d’un côté les consommateurs sont affrontés à une augmentation générale des prix alors que leur pouvoir d’achat ne suit pas ( en moyenne le pouvoir d’achat aura sans doute augmenté de l’ordre de 3 % quand la hausse des prix, elle, est de 6%) .

Jusque-là le pouvoir a freiné des quatre fers pour mettre sur la table la question de l’éventuelle taxation des supers bénéfices car l’inflation qui handicape les ménages en général profite à certaines entreprises pour des raisons essentiellement spéculatives. Discrètement, ces entreprises profitent du climat inflationniste général pour ajouter quelques points de hausse qui viennent gonfler les profits sans vraies raisons économiques. Ces entreprises joue un rôle négatif en profitant d’abord de l’inflation, en alimentant ensuite.

La question de la montée de l’inflation va forcément être très discutée d’autant que la taxation n’est pas forcément le meilleur moyen de la gérer. En effet une nouvelle fiscalité dira se noyer dans le trou du budget général de l’État.

Fondamentalement ce qui est en cause, c’est le partage de la richesse produite entre profits, investissements et rémunérations.

L’inflation est repartie à la hausse au mois d’octobre, notamment à cause de la flambée des prix de l’énergie et de l’alimentation, les deux postes de dépenses qui augmentent le plus.

Après deux mois consécutifs de ralentissement, en août et en septembre, la hausse sur un an des prix à la consommation a donc repris son accélération en octobre. Les prix ont augmenté de 6,2% sur un an, d’après des calculs provisoires de l’Insee, publiés vendredi 28 octobre. Si ce taux est confirmé par les résultats définitifs, attendus mi-novembre, il s’agira d’un nouveau record pour l’année 2022, après les 6,1% de hausse des prix relevés en juillet, et d’un niveau inédit depuis 1985 (6,4% en juin cette année-là).

Dans le détail, l’inflation est portée par l’envolée des prix de l’alimentation (+11,8% sur un an) et un rebond des prix de l’énergie (+19,2%). Ce dernier poste de dépenses s’était replié tout au long de l’été ainsi qu’au mois de septembre. Une accalmie que l’Insee avait alors principalement imputé à l’augmentation des remises sur les carburants. Ce ralentissement n’aura donc été que temporaire pour un secteur qui reste le principal moteur de l’inflation.

Réforme des retraites : Pour un autre partage de la richesse

Réforme des retraites : Pour un autre partage de la richesse

 

Le besoin de réforme structurelle n’est pas là où Emmanuel Macron le situe et le gouvernement risque de se tromper dans ses choix politiques sur les retraites, alerte le syndicaliste Gérard Mardiné,Secrétaire général de la Confédération CFE-CGC,  dans une tribune au « Monde », qui insiste sur la nécessaire évolution de la gouvernance des entreprises.

 

Le rapport annuel du Conseil d’orientation des retraites (COR), publié le 15 septembre, affiche que « ses résultats ne valident pas le bien-fondé des discours qui mettent en avant l’idée d’une dynamique non contrôlée des dépenses de retraite ». Il donne cependant déjà lieu à des interprétations multiples, ce qui nécessite de bien décoder un contenu très ésotérique.

Les scénarios présentés sont d’abord le fruit d’hypothèses de long terme assez irréalistes, tant dans les champs démographique et économique qui sont les deux déterminants importants du poids et de l’équilibre financiers des retraites.

 

Bien que l’espérance de vie stagne depuis dix ans et alors que la mortalité à mi-août 2022 est déjà supérieure de 8 % à celle sur la même période de 2019, l’hypothèse d’une hausse future significative de l’espérance de vie (à titre d’exemple, l’espérance de vie à 60 ans des hommes augmenterait de deux ans et demi d’ici à 2040) paraît irréaliste.

Une extrapolation mathématique du passé ne peut pas primer sur le constat que l’état des facteurs objectifs influençant la mortalité ne plaide malheureusement pas actuellement pour une hausse de l’espérance de vie à court-moyen terme. A commencer par l’état désastreux de nos hôpitaux et par le niveau de pollution environnementale. Un scénario à espérance de vie constante dans les prochaines années devrait donc être considéré.

La baisse de l’hypothèse de fécondité interpelle également. Les causes de la baisse constatée sont d’abord la difficulté de nombreux jeunes à trouver la stabilité nécessaire pour se construire un projet de vie du fait d’emplois précaires, de difficultés de logement… et l’éco-anxiété des jeunes générations liée au constat de politiques environnementales très insuffisantes. Ne pas garder le chiffre précédent revient à considérer qu’il ne sera pas mené de politiques volontaristes dans ces domaines.

Les hypothèses économiques retenues méritent aussi d’être décodées et remise en cause. Les paramètres d’entrée considérés sont le produit intérieur but (PIB), la productivité du travail et le taux de chômage ; mais finalement, la valeur déterminante est la masse salariale sur laquelle est assis l’essentiel des recettes de notre système de retraite.

« Entre 1997 et 2019, la part revenant aux salariés a baissé, passant de 59,3 % à 54,9 %, alors que la part revenant aux actionnaires a triplé, passant de 5,2 % à 15,8 % »

La masse salariale est liée au PIB au travers du partage de la valeur ajoutée. Les données de la Banque de France montrent que, entre 1997 et 2019, la part revenant aux salariés a baissé significativement, passant de 59,3 % à 54,9 %, alors que la part revenant aux actionnaires a triplé, passant de 5,2 % à 15,8 %. Ce phénomène pénalisant les ressources de notre système de retraite est principalement lié à la financiarisation croissante menée par les directions générales des grandes entreprises ces vingt-cinq dernières années.

Race, religion et richesse: L’amalgame

Race, religion et richesse: L’amalgame

 

 

Trois économistes ont revisité, pour la démentir, la thèse de Max Weber expliquant les différences de revenu par la religion, lesquelles résultent plutôt d’une discrimination d’Etat, rapporte Pierre-Cyrille Hautcœur, directeur d’études à l’EHESS, dans sa chronique au « Monde ».

 

Chronique.

 

Les résurgences nationalistes actuelles s’alimentent volontiers d’affirmations à l’emporte-pièce sur l’infériorité d’une culture ou d’une religion, au nom parfois de leur incompatibilité avec la modernité. Les sciences sociales elles-mêmes ne sont pas toujours à l’abri.

Parmi les œuvres les plus célèbres de Max Weber, un des pères fondateurs de la sociologie, figure L’Ethique protestante et l’esprit du capitalisme, publiée (en allemand) en 1905 et intensément débattue depuis. On en retient, en simplifiant beaucoup, que l’éthique du protestantisme conduit les croyants à accumuler les richesses par l’épargne et l’investissement, à l’inverse d’un catholicisme plus prompt à jouir des richesses. Un article récent réexamine l’argumentation empirique de Weber, qui comparait notamment les revenus des protestants et des catholiques allemands pour démontrer sa thèse (« Weber revisited : the protestant ethic and the spirit of nationalism », Felix Kersting, Iris Wohnsiedler et Nikolaus Wold, Journal of economic history, n° 80/3, 2020).

Soucieux de mettre en évidence les processus par lesquels la religion pourrait affecter le revenu, les auteurs incluent, parmi leurs variables, le niveau d’alphabétisation et le taux d’épargne, données disponibles au niveau des 434 comtés prussiens pour plusieurs années, entre 1875 et 1904.

En premier lieu, les auteurs montrent qu’une analyse rigoureuse ne permet pas de confirmer la thèse de Weber. Les différences de revenu, d’épargne et d’alphabétisation entre catholiques et protestants ne sont pas significatives. En revanche, les populations de culture et de langue polonaises (« d’ethnicité polonaise », écrivent les auteurs), nombreuses à l’Est et massivement catholiques, sont significativement moins riches que celles de culture et de langue allemandes. Si une variable affecte les revenus négativement (ainsi que l’épargne et l’alphabétisation, d’ailleurs), ce serait donc l’appartenance nationale polonaise.

Ces résultats doivent être compris dans le contexte de la construction de l’Etat national allemand par Bismarck à la suite des victoires prussiennes de 1866 et 1870 contre les empires « catholiques » autrichien et français. Invoquant la menace culturelle que représenterait l’« ennemi de l’intérieur » catholique (qui domine en Bavière, en Rhénanie et dans l’ancienne Pologne), Bismarck conduit, à partir de 1871, un Kulturkampf (« combat des cultures »), qui se traduit par la laïcisation de l’enseignement, l’expulsion des congrégations religieuses et la confiscation de leurs biens, ainsi que par des discriminations dans la fonction publique et dans la politique foncière, et, enfin, par la germanisation forcée des minorités linguistiques. Si le Kulturkampf est atténué à partir de 1881 grâce à un accord avec la papauté – Bismark a besoin du soutien du parti catholique face à la montée socialiste –, certains de ses éléments perdurent dans l’est de l’Allemagne.

Afghanistan : la richesse de la mafia des talibans

Afghanistan : la richesse de la mafia des talibans

 

Michel Santi, économiste, explique comment fonctionne le système mafieux des talibans dans la Tribune (extrait)

l’Afghanistan (selon un rapport des Nations unies) produit actuellement 84% de l’opium mondial dont les revenus – 416 millions de dollars par an – vont dans leur écrasante majorité aux talibans qui pratiquent une gestion en bonne et due forme de ce qui est désormais une «industrie» taxée à hauteur de 10% à 20% de son chiffre d’affaires. Les minerais représentent par ailleurs une source de profits substantielle car les talibans se font en moyenne 500 millions de dollars l’an en autorisant les exploitants à poursuivre leur extraction de cuivre, d’or, de zinc, de marbre et d’autres métaux dont certains très rares.

Ce business est véritablement mafieux puisque les patrons de mines refusant ce type d’extorsions reçoivent dans un premier temps des menaces de mort avant d’être liquidés. Cet «impôt», qui est également prélevé sur la population et sur l’ensemble du milieu des affaires et du commerce évoluant dans les zones dominées par les talibans, leur a jusque-là rapporté 160 millions de dollars par an, chiffre qui inclut une taxe de 10% sur les récoltes et l’impôt islamique sur la fortune – « Zakat »-  de 2,5% sur les richesses détenues par les familles.

Les exportations de matériaux volés par les talibans (dont des armes Made in USA) et du minerai subtilisé aux exploitants leur procurent en outre 240 millions de dollars, auxquels doivent s’ajouter 80 millions de revenus immobiliers émanant entres autres du Pakistan. Les donations aux talibans, enfin, représentent 250 millions de dollars l’an, provenant d’institutions «charitables» et de trusts privés à travers le monde, principalement bien-sûr du Golfe Persique dont bien des pays et des citoyens éprouvent une grande sympathie pour la cause talibane. Le contre-terrorisme américain estime que 60 millions de dollars sont offerts annuellement aux talibans par des citoyens saoudiens, pakistanais, qataris et iraniens.

Il faut également être conscient du fait que les Etats de ces pays abreuvent les talibans à hauteur de 500 millions l’an, selon les mêmes sources qui reconnaissent toutefois que ces chiffres sont compliqués à vérifier car les pays donateurs usent évidemment de moyens de paiement échappant à tout contrôle.

Un chiffre (calculé par l’OTAN) démontre l’ampleur du pouvoir des talibans : c’est 1,6 milliard de dollars qui ont été générés par eux en 2020, montant qui achève de prouver la débilité de la politique et de l’approche américaines en Afghanistan et ce, dès le départ.

 

Il faut savoir (selon un tout récent rapport du  » US Special Inspector General for Afghanistan Reconstruction »), que les Etats-Unis ont «investi» 1.000 milliards de dollars en Afghanistan en 20 ans… qui ne leur ont pas pour autant permis d’emporter l’adhésion populaire. Et pour cause puisque (selon ce même rapport) 86% de cette somme astronomique fut injectée en faveur de l’armée. (Souvenons-nous du discours du Président Eisenhower de 1961 mettant en garde contre le «complexe militaro-industriel» de son propre pays, toujours d’une actualité brûlante).

L’Oncle Sam a brûlé 1.000 milliards de dollars Toujours est-il que le peuple afghan n’aura reçu en 20 ans que 130 milliards de dollars dont 83 se logèrent dans des forces de sécurité nationales… dont on a bien constaté l’efficacité ces jours derniers. 10 autres milliards furent destinés à la lutte contre le trafic de drogue et 15 autres à des agences US opérant en territoire afghan. Bref, ce rapport officiel américain indique que 2% (!) de ce trillion de dollars dépensés par l’Amérique en 20 ans le furent réellement au bénéfice du peuple de ce pays, de ses infrastructures, de l’éradication de la pauvreté. Pas un sou ne fut consacré à construire des écoles et des hôpitaux, en équipements agricoles, en programmes de nutrition, à l’édification d’un réseau de distribution de l’eau digne de ce nom, etc. Après 20 ans, l’Oncle Sam quitte un pays où il a brûlé 1.000 milliards de dollars et laisse derrière lui une espérance de vie de 63 ans et un taux de mortalité enfantine de 38% !

L’aventure afghane fut qualifiée de «guerre oubliée» - »forgotten war »- dès lors que les Etats-Unis tournèrent leurs obsessions en direction de l’Irak. M’est avis que ce débat ne fait que démarrer.

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(*) Michel Santi est macro-économiste, spécialiste des marchés financiers et des banques centrales. Il est fondateur et directeur général d’Art Trading & Finance.
Il vient de publier « Fauteuil 37 » préfacé par Edgar Morin. Il est également l’auteur d’un nouvel ouvrage : « Le testament d’un économiste désabusé ».
Sa page Facebook et son fil Twitter.

Histoire: Mille ans de richesse et de pauvreté

Histoire: Mille ans de richesse et de pauvreté

Par Julien Damon (sociologue, chroniqueur aux « Echos »)

 

Dans un excellent dossier, la revue mensuelle « L’Histoire » traite des appréciations et réalités, sur un millénaire, de la pauvreté et de la richesse. L’exploration passe par l’analyse de la distinction entre pauvreté volontaire (célébrée) et pauvreté ordinaire (dénoncée) au Moyen Age, dualité qui, en réalité, traverse les âges. Un entretien avec Thomas Piketty, à contenu notamment littéraire, porte sur la nature de la propriété et sur les inégalités au XIXe et au XXe siècle. Dans une contribution centrée sur l’actualité, l’historienne Axelle Brodiez-Dolino revient sur les évolutions et débats récents, singulièrement en France et aux Etats-Unis. L’ensemble permet de saisir les permanences de ces sujets, les grandes inflexions, mais aussi la diversité des outils de mesure (les différents indicateurs) et des outils visant à limiter les phénomènes (comme l’impôt progressif ou encore les dispositifs de protection sociale).

La citation« Rolin a fait assez de pauvres pour leur ouvrir un hôpital » (Louis XI au sujet du fondateur des hospices de Beaune, en 1443).

Moins de 1% possèdent la moitié de la richesse mondiale

Moins de 1% possèdent la moitié de la richesse mondiale

 

La question de la justice sociale se pose évidemment à l’échelle mondiale et peut entre encore davantage dans les pays en développement. Le patrimoine cumulé des 1% les plus riches du monde a dépassé  en 2016 celui des 99% restants, a affirmé l’organisation non-gouvernementale Oxfam (ONG)  L’organisation non-gouvernementale indique  que « la part du patrimoine mondial détenu par les 1% les plus riches était passée de 44% en 2009 à 48% en 2014, et dépasserait les 50 % en 2016″. » En 2014, les membres de cette élite internationale possédaient en moyenne 2,7 millions de dollars par adulte. Le reste du cinquième (20%, ndlr) le plus riche de la population possède 46% du patrimoine mondial alors que 80% de la population mondiale ne se partagent que les 5,5% restant », a précisé Oxfam. En France, les 1%  les plus riches possèdent environ 25% du patrimoine. Avec les crises subprimes, le phénomène n’a fait que se renforcer. Les 80 premiers milliardaires de la liste de Forbes possédait en 2010 un patrimoine de 1.300 milliards d’euros. Leur fortune cumulée est passée à 1.900 milliards en 2014, soit une augmentation de 50% en seulement quatre ans. En parallèle, la richesse totale détenue par la moitié la plus pauvre de la population mondiale a décliné sur la même période. Pire, la concentration de la richesse s’est encore accentuée en 2018, selon le rapport annuel de l’ONG Oxfam sur les inégalités mondiales. 26 milliardaires ont désormais entre leurs mains autant d’argent que la moitié la plus pauvre de l’humanité, dénonce l’ONG. D’une manière générale, la fortune des milliardaires dans le monde a augmenté de 900 milliards de dollars l’an dernier, soit au rythme de 2,5 milliards par jour, alors que celle de la moitié la plus pauvre de la population de la planète a chuté. Le nombre de milliardaires a d’ailleurs doublé depuis la crise financière de 2008, souligne le rapport d’OXFAM  «Les riches bénéficient non seulement d’une fortune en pleine expansion, mais aussi des niveaux d’imposition les moins élevés depuis des décennies» analyse Oxfam. «Si la tendance était inversée, la plupart des gouvernements auraient suffisamment de ressources pour financer les services publics», a souligné l’ONG. Selon Oxfam, sur un dollar d’impôt sur le revenu, seulement quatre centimes proviennent de la taxation de la richesse. «La richesse est tout particulièrement sous-taxée» dénonce le rapport. D’après l’ONG, les plus riches cachent au fisc 7600 milliards de dollars, dans certains pays comme le Brésil ou le Royaume-Uni et «les 10% les plus pauvres paient désormais des impôts plus élevés en proportion de leurs revenus que les plus riches». Les grandes fortunes bénéficient notamment de l’envolée du prix des actifs (en particulier des actions), soutenus notamment par les politiques monétaires accommodantes des grandes banques centrales de la planète. En outre, « 20% des milliardaires de la liste de Forbes auraient des intérêts et ou des activités dans les secteurs de la finance et de l’assurance », note Oxfam. Un constat déjà dressé par Challenges en juillet dernier lors de la sortie de son classement des grandes fortunes de France. Ainsi, après une hausse de 25% en 2012, le patrimoine des 500 premiers patrimoines professionnels français avait gonflé de 15% en 2013 pour atteindre 390 milliards d’euros.

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