Archive pour le Tag 'révoqué'

Répression affaire Ukrainienne: Trump révoque deux fonctionnaires qui ont témoigné contre lui

Répression affaire Ukrainienne: Trump révoque deux  fonctionnaires qui ont témoigné contre lui

Deux jours seulement après son acquittement très politique par le congrès, Trump  règle ses comptes avec deux fonctionnaires qui s’apprêtaient à témoigner contre lui. Encore une affaire qui démonte le surdimensionnement l’ego du président américain et sa brutalité.

Gordon Sondland, l’ambassadeur auprès de l’Union européenne, a publié un communiqué indiquant qu’il allait être révoqué, quelques heures après que l’avocat d’Alexander Vindman, principal conseiller sur l’Ukraine de la Maison blanche, a annoncé que son client avait été révoqué de son poste au Conseil national de sécurité (NSC).

Vindman, citoyen américain né en Ukraine et vétéran de l’armée qui a combattu en Irak, a été escorté hors de la Maison blanche vendredi, a annoncé David Pressman, ajoutant qu’il s’agissait d’une vengeance suite au témoignage de son client dans le cadre de l’enquête menée par la Chambre des représentants sur l’”affaire ukrainienne”.

“Il n’y a aucun doute dans l’esprit des Américains” sur les raisons pour lesquelles Vindman a perdu son poste, a dit l’avocat dans un communiqué. “On a demandé au colonel Vindman de partir pour avoir dit la vérité”.

En novembre dernier, durant les auditions menées par les commissions de la Chambre où les démocrates sont majoritaires, Alexander Vindman a dit avoir alerté un avocat du NSC sur une demande “inappropriée” faite par Donald Trump lors d’une conversation avec son homologue ukrainien Volodimir Zelenski.

Gordon Sondland, entendu à plusieurs reprises par les commissions de la Chambre, à huis clos puis lors d’auditions télévisées, a déclaré que Donald Trump avait conditionné le déblocage d’une aide financière à l’Ukraine à l’ouverture par Kiev d’enquêtes anticorruption qu’il réclamait.

L’entretien téléphonique de juillet dernier entre Trump et Zelenski fut au coeur de la procédure de destitution (“impeachment”) lancée en septembre dernier par la Chambre, qui a voté en décembre en séance plénière la mise en accusation du président républicain, pour abus de pouvoir et entrave au Congrès.

Un porte-parole de l’US Army a déclaré qu’Alexander Vindman ainsi que son frère Yevgeny, colonel qui travaillait lui aussi pour le NSC, ont été réaffectés dans l’armée, sans donner davantage de précisions “par respect pour leur vie privée”.

Le représentant démocrate Eliot Engel, qui préside la commission des Affaires étrangères de la Chambre – l’une des commissions ayant mené l’enquête dans l’impeachment -, a déclaré que la décision de révoquer Vindman était “honteuse”. “Le président pense que la seule loyauté qui compte est une loyauté envers sa personne”, a-t-il dit par écrit.

Interrogé plus tôt vendredi sur des informations de presse rapportant qu’il pourrait révoquer le colonel, Donald Trump a répondu qu’il n’était “pas content” de Vindman.

 

Le CSA à la botte du gouvernement révoque Mathieu Gallet

Le CSA à la botte du  gouvernement révoque  Mathieu Gallet

Mathieu Gallet président  de Radio France a été révoqué par le très servile conseil supérieur de l’audiovisuel. Curieux comme décision car les faits reprochée concernent  non pas la gestion de Mathieu Gallet à  Radio France mais la gestion qu’il a exercée précédemment à l’institut national de l’audiovisuel. On aurait pu s’apercevoir avant des libertés que prenait Mathieu Gallet avec les règles des marchés publics. Si le président de Radio France a été évincé il ne doit surtout au gouvernement qui a tout d’un coup découvert les légèretés financières de Mathieu Gallet. En fait,  le conseil supérieur de l’audiovisuel s’est couché devant le gouvernement, pas étonnant puisque les membres nommés par le président de la république, le président de l’Assemblée nationale et le président du Sénat. Le Conseil supérieur de l’audiovisuel a été créé par la loi du 17 janvier 1989L 1 modifiant la loi du 30 septembre 1986. Il remplace la Commission nationale de la communication et des libertés (CNCL,1986-1989), qui remplaçait elle-même la Haute autorité de la communication audiovisuelle (1982-1986). Son but est de veiller à la bonne application de la loi de 1986, précitée, sur la liberté de communication. Comme la CNIL, le CSA est considéré « autorité administrative indépendante » : il régule le secteur audiovisuel au nom de l’État mais sans dépendre du gouvernement.  La  loi de novembre 2013 lui redonne le pouvoir de nomination des présidents des sociétés de l’audiovisuel public (France TélévisionsRadio France et France Médias Monde) qu’il avait perdu en 2009 Leur mandat est de six ans, non renouvelable. Ils sont soumis à un devoir de réserve et ne peuvent cumuler leur fonction avec un emploi public, privé ou avoir des intérêts dans le secteur des médias. Au moment de sa nomination, un conseiller doit avoir moins de 65 ans. Comme la plupart des conseils et autres hautes autorités qui pullulent en France, le CSA est à la botte du  gouvernement. Pour preuve, on se demande bien pourquoi il s’est réveillé d’un coup alors que l’effet reproché à Mathieu Gallet sont connus depuis des années. Certes l’intéressé a fait preuve de légèreté mais c’est une très vieille affaire dont le traitement judiciaire n’est pas terminé puisque l’intéressé  a fait appel de sa condamnation. La vérité c’est que le gouvernement de cette opportunité pour déstabiliser Radio France afin d’engager une réforme globale de l’audiovisuel public qui regrouperait à la fois Radio France, France Télévisions et Internet. La ministre de la Culture Françoise Nyssen dit « prendre acte » de la décision du CSA tout en réaffirmant la position de l‘exécutif : “Radio France est au coeur de notre réflexion et des travaux en cours sur la transformation de l’audiovisuel public». Le pire c’est  que le CSA pourrait être désormais privé de nommer ou de destituer les dirigeants de l’audiovisuel public ! le gouvernemenet pourrait en effet  ôter au CSA son pouvoir de désignation des dirigeants de l‘audiovisuel public pour le confier aux conseils d‘administration. Bref, une décision très politique  à l’ancienne !

Un instituteur révoqué par Vichy officiellement réintégré 70 ans après

Un instituteur révoqué par Vichy officiellement  réintégré 70 ans après

Jean Souque, un instituteur ariégeois de 94 ans vient d’être réintégré au sein de l’Education nationale 70 ans après sa révocation par le régime de Vichy. Son ancienneté est rétablie à partir de 1943. Il avait fui le Service du travail obligatoire (STO), instauré par les Allemands. C’est un grand trou dans la vie, et dans le CV, de Jean Souque qui vient d’être comblé. A l’âge de 94 ans, il est réintégré au sein de l’Education nationale, d’où il avait été exclu en 1943. Il aura fallu 70 ans pour revenir sur une décision prise par le régime de Vichy. En 1943, cet ariégeois a alors 24 ans, quand la nouvelle tombe : comme beaucoup d’autres Français, il est convoqué au STO, le Service du travail obligatoire, instauré par l’occupant nazi pour faire fonctionner ses usines, désertées par les ouvriers devenus soldats. Jean Souque est destiné à partir en Pologne.  « Bien entendu, il n’était pas question que j’aille au service des Allemands« , tranche encore aujourd’hui le retraité. En juillet, Jean Souque décide de fuir à travers l’Espagne pour aller rejoindre les Français libres en Afrique du nord. Il passe au nez et à la barbe des Allemands, se fait arrêter en Espagne, puis libérer et rejoint le Maroc et les commandos parachutistes. Il participe au débarquement en Provence le 15 août 1944, combat jusqu’en Alsace, passe le Rhin et reçoit une grave blessure en Allemagne en 1945. C’est à son retour en Ariège cette année là qu’il apprend que l’Education nationale l’a révoqué. Sa mère lui annonce « elle n’en  avait pas dormi pendant des nuits et des nuits« , se souvient-il. Il prend contact avec son administration, qui lui redonne un poste. « Pour le reste, ça s’arrangera« . Et Jean Souque retrouve une classe, des élèves, finit directeur d’école à Saint-Girons… sans que sa situation administrative soit régularisée, malgré plusieurs demandes. L’Education nationale a donc enfin effacé la décision de Vichy et Jean Souque est réintégré « à compter du 28 juillet 1943« . Mais après tant d’années, il hausse les épaules : « Après tout ce que j’ai fait, j’estimais qu’on ne pouvait rien me reprocher. Par conséquent, moi, j’avais la conscience tranquille« , sourit l’ancien soldat de la France Libre.

 




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