Archive pour le Tag 'révision'

Croissance France : révision à la baisse

Croissance France : révision à la baisse

Le gouvernement à travers la voix d’Éric Lombard ministre de l’économie « profite » sans doute de la crise des taxes douanières pour réviser à la baisse la croissance nationale. Une révision qui serait justifiée par les incertitudes qui caractérisent la période. Le gouvernement se rapproche ainsi des prévisions des instituts internationaux en ramenant les perspectives d’activité de 0,9 % à 0,7 %. La plupart des instituts internationaux prévoient eux seulement 0,5 % pour la France. La vérité sans doute ce que la croissance française risque d’être assez proche de la stagnation en 2025.

Quelques minutes avant l’interview d’Eric Lombard, le président américain a annoncé qu’il suspendait pendant trois mois des surtaxes imposées à tous les pays, sauf pour la Chine, reconnaissant que ces mesures «effrayaient un peu».

Mercredi soir, le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau a lui salué sur France 2 un «début de retour à la raison économique», après le revirement de Trump, tout en mettant en garde contre la «grande imprévisibilité» de la politique américaine. Une imprévisibilité qui «joue contre la confiance et contre la croissance, d’abord aux Etats-Unis», selon le gouverneur.

Economie-Croissance France : révision à la baisse

Economie-Croissance France : révision à la baisse

Le gouvernement à travers la voix d’Éric Lombard ministre de l’économie « profite » sans doute de la crise des taxes douanières pour réviser à la baisse la croissance nationale. Une révision qui serait justifiée par les incertitudes qui caractérisent la période. Le gouvernement se rapproche ainsi des prévisions des instituts internationaux en ramenant les perspectives d’activité de 0,9 % à 0,7 %. La plupart des instituts internationaux prévoient eux seulement 0,5 % pour la France. La vérité sans doute ce que la croissance française risque d’être assez proche de la stagnation en 2025.

Quelques minutes avant l’interview d’Eric Lombard, le président américain a annoncé qu’il suspendait pendant trois mois des surtaxes imposées à tous les pays, sauf pour la Chine, reconnaissant que ces mesures «effrayaient un peu».

Mercredi soir, le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau a lui salué sur France 2 un «début de retour à la raison économique», après le revirement de Trump, tout en mettant en garde contre la «grande imprévisibilité» de la politique américaine. Une imprévisibilité qui «joue contre la confiance et contre la croissance, d’abord aux Etats-Unis», selon le gouverneur.

Croissance France : révision à la baisse

Croissance France : révision à la baisse

Le gouvernement à travers la voix d’Éric Lombard ministre de l’économie « profite » sans doute de la crise des taxes douanières pour réviser à la baisse la croissance nationale. Une révision qui serait justifiée par les incertitudes qui caractérisent la période. Le gouvernement se rapproche ainsi des prévisions des instituts internationaux en ramenant les perspectives d’activité de 0,9 % à 0,7 %. La plupart des instituts internationaux prévoient eux seulement 0,5 % pour la France. La vérité sans doute ce que la croissance française risque d’être assez proche de la stagnation en 2025.

Quelques minutes avant l’interview d’Eric Lombard, le président américain a annoncé qu’il suspendait pendant trois mois des surtaxes imposées à tous les pays, sauf pour la Chine, reconnaissant que ces mesures «effrayaient un peu».

Mercredi soir, le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau a lui salué sur France 2 un «début de retour à la raison économique», après le revirement de Trump, tout en mettant en garde contre la «grande imprévisibilité» de la politique américaine. Une imprévisibilité qui «joue contre la confiance et contre la croissance, d’abord aux Etats-Unis», selon le gouverneur.

Algérie : révision par la France de tous les accords

Algérie : révision par la France de tous les accords

Suite aux tensions avec l’Algérie notamment concernant les OQTF, la France va demander de «réexaminer tous les accords» entre les deux pays, annonce Bayrou

François Bayrou a annoncé mercredi 26 février avoir demandé un «audit interministériel» sur la «politique de délivrance des visas» par la France. Le premier ministre, s’exprimant devant la presse après un comité interministériel consacré au contrôle de l’immigration (CICI) réuni à Matignon, a indiqué avoir «signé (mardi) soir une lettre de mission» demandant cet audit aux inspections générales de la police et des Affaires étrangères. Il a également indiqué que la France allait «demander au gouvernement algérien que soit réexaminée la totalité des accords entre les deux pays».

Bayrou ajoute qu’«il est de la responsabilité du gouvernement français de dire que les refus de réadmission (des ressortissants algériens, NDLR) sont une atteinte directe aux accords que nous avons avec les autorités algériennes et que nous ne l’accepterons pas».

Légère révision à la hausse de la croissance mondiale

Légère révision à la hausse de la croissance mondiale

 

Le Fonds monétaire international (FMI) a publié vendredi ses prévisions de croissances mises à jour pour l’économie mondiale, désormais attendue à 3,3% pour 2025 (révision de +0,1 point de pourcentage), mais avec des divergences de plus en plus marquées entre les pays et régions. Des prévisions toutefois à relativiser compte tenu des mesures draconiennes que pourrait prendre Trump en matière de droits de douane et de contraintes sur le commerce international sans parler du contexte géostratégique qui pourrait affecter une croissance déjà faible.

À l’occasion de la publication de l’actualisation de son rapport sur l’économie mondiale (WEO), le Fonds a également souligné l’existence de risques persistants, de résurgence de l’inflation aux États-Unis par exemple mais aussi de déflation dans d’autres pays tels que la Chine, ainsi que les conséquences de l’instabilité politique dans plus plusieurs économies majeures.

Parmi les principales économies mondiales, les États-Unis connaissant la révision la plus marquée (+0,5 point de pourcentage), avec une croissance désormais attendue à 2,7% cette année, augmentant de fait l’écart avec les autres économies avancées, en particulier l’Union européenne.

Chine : très légère révision de la croissance

Chine : très légère révision de la croissance

Le Fonds monétaire international (FMI) a relevé mardi 28 mai sa prévision de croissance du produit intérieur brut (PIB) de la Chine pour 2024 à 5%, saluant les mesures récentes prises par Pékin pour stimuler son économie. «La croissance économique de la Chine devrait rester solide à 5% en 2024 et ralentir à 4,5% en 2025», a déclaré le FMI dans un communiqué, ajoutant que la décision était «motivée par des données solides sur le PIB au premier trimestre et des mesures politiques récentes».

 

Les économistes du crédit agricole relativise toutefois les perspectives de croissance

…L’analyse des ventes au détail par catégorie fait ressortir la faiblesse structurelle de la demande, en particulier pour les biens. Les services profitent encore de la reprise du tourisme, qui a enfin dépassé son niveau pré-pandémie. En revanche, la guerre des prix en cours dans le secteur automobile commence à se matérialiser : en mars, les ventes de voitures ont augmenté de 6% en nombre d’unités mais baissé de 3,7% en valeur. Cela signifie que la baisse des prix n’a pas été compensée par une hausse significative des volumes, et donc que certains constructeurs pourraient vite se retrouver en difficulté si les prix ne se stabilisaient pas.

L’interminable chute du marché immobilier
Les indicateurs liés au marché immobilier ont continué à se dégrader en mars, qu’il s’agisse de l’investissement, des mises en chantier, des projets rendus ou du nombre de transactions. Les prix des biens dans l’ancien sont toujours en baisse dans 69 des 70 premières villes chinoises. Ces indicateurs sont en contraction depuis le début de l’année 2022 et ce, malgré les différentes mesures de soutien mises en place par les autorités (baisse des taux, facilités de prêts, allègement des conditions d’accès à la propriété).

L’impact de la crise immobilière se fait aussi sentir sur la production dans les industries lourdes liées au secteur de la construction, comme le ciment ou l’acier brut. De manière globale, la production industrielle a également ralenti en mars (+4,5% sur un an, contre +7% en janvier-février). Cela s’explique non seulement par l’atonie de la demande interne, mais aussi par le ralentissement des exportations (-7,5% sur un an), en particulier dans les secteurs de production traditionnels de l’économie chinoise (téléphones et biens d’équipements). Le taux d’utilisation des capacités industrielles est ainsi à son plus bas niveau depuis 2016.

Le ralentissement de la demande extérieure intervient dans un contexte de tensions commerciales croissantes entre la Chine et les pays occidentaux. En déplacement en Pennsylvanie, région industrielle dans laquelle une partie de l’élection américaine de novembre pourrait se jouer, Joe Biden a ainsi annoncé vouloir tripler les droits de douane sur l’acier et l’aluminium chinois et lancer une enquête sur les pratiques déloyales de la Chine dans les secteurs de la construction navale, du transport maritime et de la logistique.

Cette annonce fait écho aux inquiétudes de l’industrie sidérurgique latino-américaine, et en particulier brésilienne, qui réclame elle aussi des taxes sur les importations chinoises.

Côté européen, les enquêtes visent quant à elles les fabricants d’éoliennes et les constructeurs de véhicules électriques, soupçonnés de bénéficier d’importantes subventions publiques créant des distorsions de concurrence.

Ces dernières semaines, les discussions autour des surcapacités chinoises se sont intensifiées. En déplacement en Chine, Janet Yellen, secrétaire du Trésor américain, a déclaré que ces surcapacités faisaient peser un risque de dislocation de l’économie mondiale. Dévoilant ses nouvelles prévisions de croissance dans le cadre de ses Réunions de printemps, le FMI a quant à lui mis en garde contre un « essoufflement » de la reprise économique chinoise, en raison d’une demande intérieure atone et de la crise immobilière, qui pourrait multiplier les surcapacités de production et donc exacerber les tensions commerciales.

Comment expliquer les 5,3% de croissance du premier trimestre ?
Devant ce panorama, comment expliquer les bonnes performances de la croissance chinoise ? Si l’on en croit les chiffres chinois, elles peuvent être attribuées à la hausse des investissements dans les industries liées aux nouvelles technologies et les infrastructures. Une tendance qui confirme les priorités des autorités et leur soutien constant au secteur de l’offre.

Tout en se félicitant pour ces performances, le ministre de l’Économie chinois a indiqué que l’atteinte de la cible de croissance fixée pour 2024 « autour de 5% » supposerait de nouveaux efforts. Le Politburo, l’instance dirigeante du Parti communiste chinois, doit se réunir fin avril et pourrait annoncer de nouvelles mesures de soutien à l’économie : baisse des ratios de réserves obligatoires, accélération des émissions obligataires, nouvelles injections de liquidités. Une chose est sûre, les marchés restent circonspects face aux perspectives chinoises et réagiraient sûrement mal à un resserrement monétaire ou budgétaire. Malgré les chiffres du premier trimestre, le consensus continue d’anticiper une croissance sous la cible des 5%.

Agriculture : révision en procédure d’urgence de la PAC

Agriculture : révision en procédure d’urgence de la PAC

Le Parlement européen à approuvé ce jeudi une procédure d’urgence lui permettant de se prononcer fin avril sur la révision de la Politique agricole commune (PAC), annulant certaines règles environnementales suite à la crise agricole.

La Commission européenne a proposé mi-mars d’assouplir, voire de supprimer une partie des critères « verts » que la nouvelle PAC impose depuis 2023 aux exploitations.

Le texte prévoit notamment de supprimer complètement l’obligation de laisser au moins 4% des terres arables en jachères ou surfaces non-productives (haies, bosquets, mares…). L’obligation de rotation des cultures serait remplacée par une simple « diversification », le maintien de prairies permanentes serait considérablement assoupli, tout comme les périodes pour l’obligation de couverture des sols. En cas d’épisodes climatiques extrêmes, des dérogations seraient possibles pour éviter des pénalités, et les exploitations de moins de 10 hectares seraient exemptées des contrôles liés aux règles environnementales.
Le groupe des Verts a « condamné une initiative infondée et antidémocratique, la procédure accélérée tournant en dérision le rôle du Parlement comme colégislateur », et ce « sans analyse des impacts » attendus.

En France, le projet de loi d’orientation « pour la souveraineté en matière agricole et le renouvellement des générations en agriculture » a d’ailleurs été présenté mercredi 3 avril en Conseil des ministres. Il devait être examiné à partir du 13 mai en séance à l’Assemblée nationale, pour une adoption définitive espérée avant l’été. Repoussé à plusieurs reprises en raison du mouvement des agriculteurs en colère, le texte intègrent plusieurs de leurs revendications.

Dans l’exposé des motifs, le gouvernement explique adresser « un message de confiance » au monde agricole, « dont l’activité sera libérée de normes et de contraintes devenues superflues, contradictoires ou excessivement lourdes ». Le texte vise par exemple à réduire les procédures autour des constructions de réserves d’eau pour l’irrigation et de bâtiments d’élevage. L’objectif du gouvernement est de raccourcir les délais du contentieux mais aussi d’atténuer les conséquences légales en cas d’atteintes à la biodiversité (destruction de haie par exemple).

Autre nouveauté instaurée par ce projet de loi : comme l’exigeait la FNSEA, le premier article du texte consacre l’agriculture, la pêche et l’aquaculture au rang d’ « intérêt général majeur en tant qu’elles garantissent la souveraineté alimentaire de la Nation ». Cette disposition est destinée à « nourrir la réflexion du juge administratif » quand il aura à trancher un litige autour d’un projet agricole, selon le cabinet ministériel, quand il faudra mettre dans la balance production de nourriture et impératif écologique.

Crise agricole : révision en urgence de la PAC

Crise agricole : révision en urgence de la PAC

Le Parlement européen à approuvé ce jeudi une procédure d’urgence lui permettant de se prononcer fin avril sur la révision de la Politique agricole commune (PAC), annulant certaines règles environnementales suite  à la crise agricole. 

La Commission européenne a proposé mi-mars d’assouplir, voire de supprimer une partie des critères « verts » que la nouvelle PAC impose depuis 2023 aux exploitations.

Le texte prévoit notamment de supprimer complètement l’obligation de laisser au moins 4% des terres arables en jachères ou surfaces non-productives (haies, bosquets, mares…).  L’obligation de rotation des cultures serait remplacée par une simple « diversification », le maintien de prairies permanentes serait considérablement assoupli, tout comme les périodes pour l’obligation de couverture des sols. En cas d’épisodes climatiques extrêmes, des dérogations seraient possibles pour éviter des pénalités, et les exploitations de moins de 10 hectares seraient exemptées des contrôles liés aux règles environnementales.

Le groupe des Verts a « condamné une initiative infondée et antidémocratique, la procédure accélérée tournant en dérision le rôle du Parlement comme colégislateur », et ce « sans analyse des impacts » attendus.

En France, le projet de loi d’orientation « pour la souveraineté en matière agricole et le renouvellement des générations en agriculture » a d’ailleurs été présenté mercredi 3 avril en Conseil des ministres. Il devait être examiné à partir du 13 mai en séance à l’Assemblée nationale, pour une adoption définitive espérée avant l’été. Repoussé à plusieurs reprises en raison du mouvement des agriculteurs en colère, le texte intègrent plusieurs de leurs revendications.

Dans l’exposé des motifs, le gouvernement explique adresser « un message de confiance » au monde agricole, « dont l’activité sera libérée de normes et de contraintes devenues superflues, contradictoires ou excessivement lourdes ». Le texte vise par exemple à réduire les procédures autour des constructions de réserves d’eau pour l’irrigation et de bâtiments d’élevage. L’objectif du gouvernement est de raccourcir les délais du contentieux mais aussi d’atténuer les conséquences légales en cas d’atteintes à la biodiversité (destruction de haie par exemple).

Lire aussiFace à la colère des agriculteurs, le gouvernement présente un projet de loi en demi-teinte

Autre nouveauté instaurée par ce projet de loi : comme l’exigeait la FNSEA, le premier article du texte consacre l’agriculture, la pêche et l’aquaculture au rang d’ « intérêt général majeur en tant qu’elles garantissent la souveraineté alimentaire de la Nation ». Cette disposition est destinée à « nourrir la réflexion du juge administratif » quand il aura à trancher un litige autour d’un projet agricole, selon le cabinet ministériel, quand il faudra mettre dans la balance production de nourriture et impératif écologique.

 

Croissance: Révision encore en baisse par l’INSEE

Croissance: Révision encore en baisse par l’INSEE

La deuxième partie de l’année devrait être assez catastrophique sur le plan de la croissance et de ce fait, la France devrait enregistrer la stagnation en 2024. Cette tendance baissière met évidemment en cause les prévisions du gouvernement qui comptait sur une hausse du PIB de 1,4 % et sur les ressources fiscales équivalentes bien entendu. Sur l’ensemble de l’année, l’Insee table désormais sur une croissance du PIB de 0,8% contre 0,9% précédemment. Or l’exécutif table toujours sur une croissance du PIB de 1% cette année pour boucler son budget 2023 voté définitivement ce jeudi et 1,4% pour l’année prochaine.
Du coup, le projet de budget 2024 est d’ores et déjà obsolète et les promesses faites à Bruxelles ne seront pas tenues. En effet, les recettes fiscales attendues seront inférieures aux prévisions et par ailleurs les dépenses ont été sous-estimées. Conclusion, la promesse d’un retour à un déficit qui serait limité à 3 % du pipe en 2027 est une illusion.

Sans surprise, la demande a flanché au quatrième trimestre sous l’effet des taux d’intérêt élevés. Aucune baisse de ceux de la Banque centrale européenne (BCE) n’est d’ailleurs prévue pour l’instant. Ce jeudi, l’institution de Francfort a, en effet, annoncé qu’elle laissait ses taux inchangés. En conséquence, du côté des ménages, les dépenses de consommation ont fait du surplace (0%). L’inflation a bien ralenti ces derniers mois, mais continuent de miner le pouvoir d’achat des Français ayant la plus forte propension à consommer, c’est-à-dire les plus modestes.

L’investissement est également en berne avec encore un repli (-1%) entre octobre et décembre. Depuis la guerre en Ukraine, les dépenses d’investissement des Français sont, en effet, en recul trimestre après trimestre. Résultat, elles plongent de près de 5% sur l’ensemble de l’année 2023. S’agissant des entreprises, les dépenses d’investissement sont également dans le rouge en fin d’année (-0,4%), mais restent relativement dynamiques en 2023 (+3,8%). Seules les administrations publiques enregistrent une hausse de leurs dépenses d’investissement entre octobre et décembre (+0,3%). En 2023, les dépenses d’investissement montent à 1,1%, En fait en euros constants elles diminuent. La tendance baissière des investissements ajoutait également au tassement de la consommation entraîne inexorablement un affaiblissement global de la croissance d’autant que les exportations sont toujours aussi peu dynamiques.

Pour l’inflation, l’INSEE table sur 2,4% au printemps et 4,9% sur l’ensemble de l’année 2023 contre 5,2% en 2022.

L’Insee table sur une croissance du PIB de 0,2% sur les deux premiers trimestres. L’économie française serait principalement portée par le redémarrage de la consommation des ménages sur les six premiers mois de l’année, à la faveur d’un coup de frein de l’inflation.

En revanche, l’investissement des ménages et des entreprises ne devrait pas vraiment repartir. Compte tenu du contexte d’incertitudes, les Français épargnent encore une grande partie de leurs revenus (autour de 18% contre 15% avant la crise sanitaire). Ce qui peut être révélateur de l’existence de fortes craintes des Français sur l’avenir.

Fiscalité–Révision en baisse de l’impôt sur le revenu, vraiment ?

Fiscalité–Révision en baisse de l’impôt sur le revenu, vraiment ?

Les impôts seront déflatés, c’est-à-dire qu’ils tiendront compte de l’inflation. Le problème est que cette inflation sera autour de 5 % en 2023 officiellement mais que l’inflation réelle, elle, sera plus proche de 10 %.De plus, il n’est même pas certain que le gouvernement retienne la hausse officielle de 5 %. Du coup mécaniquement, il y aura davantage de ménages imposables. Pourtant l’inflation pèse d’autant plus que les revenus sont moins élevés compte tenu de la structure de consommation des ménages. Conséquence, en réalité les impôts vont augmenter et surtout si l’on intègre la fiscalité autre que sur les revenus comme par exemple l’impôt foncier.

Finalement Bruno Lemaire emploie les grosses ficelles habituelles : augmentation discrète de l’impôt, mais pas d’incitation à la hausse des salaires ni au freinage des prix.

Selon les informations des Échos , confirmées au Figaro, Bercy, en pleine préparation du projet de loi de finances 2024, a décidé d’indexer le barème de l’impôt sur le revenu sur l’évolution de la hausse des prix. En d’autres termes, les tranches seront revalorisées pour prendre en compte l’inflation.

Le problème c’est qu’avec l’inflation nombre de ménages qui n’étaient pas imposables sur le revenu le seront désormais de façon mécanique.

Pour l’exécutif, l’indexation permettra en théorie à bon nombre de Français, non-contribuables, de ne pas devenir imposables. Et empêchera les actuels assujettis fiscaux de voir leurs impôts augmenter.

Croissance mondiale :Légère révision en hausse par le FMI

Croissance mondiale :Légère révision en hausse par le FMI

selon le Fonds monétaire international (FMI), on prévoit désormais une croissance un peu meilleure en 2023 et qui restera stable en 2024. L’institution anticipe désormais une croissance mondiale à 3% en 2023, contre 2,8% lors de son estimation précédente en avril, et qui devrait se maintenir au même niveau en 2024, sans changement par rapport à l’estimation précédente.

La plupart des économies avancées, comme des principaux pays émergents, semblent réaliser de meilleures performances que ne le craignait jusqu’ici le Fonds, malgré une politique monétaire désormais restrictive quasiment partout, afin de lutter contre une inflation qui reste «obstinément élevée».

En effet l’inflation devrait atteindre 6,8% au niveau mondial en fin d’année, 0,2 point de pourcentage de moins que prévu en avril. Mais une inflation qui dure également plus longtemps : fin 2024, elle devrait être encore à 5,2%, alors qu’en mars l’institution l’attendait 0,3 point de pourcentage moins élevée.

Du côté du G7, l’Allemagne devrait être le seul pays à connaître la récession en 2023. Celle-ci semble d’ailleurs de plus en plus inévitable et un peu plus marquée qu’attendu en avril, pour le FMI, qui table désormais sur un repli de 0,3%, contre seulement 0,1% en avril. À l’inverse, les autres principales économies européennes résistent mieux, la prévision pour l’économie française passant à 0,8% (+0,1 point par rapport à avril) et celle de l’Italie à 1,1% (+0,4 point) quand l’économie espagnole semble même montrer de réels signes de bonne santé (2,5% attendus, +1 point).

Du côté des États-Unis, le risque de récession, bien que longtemps annoncé, semble être désormais écarté, malgré les hausses successives de taux depuis mars 2022: le FMI attend désormais une croissance de 1,8% pour son économie, contre 1,6% en avril dernier. L’économie américaine s’est montrée particulièrement solide au premier trimestre, avec une croissance de 2% en rythme annualisé, avec un acquis de croissance pour l’année qui était estimé à 0,9% selon l’OCDE.

Croissance : révision en baisse


Croissance : révision en baisse

L’activité économique ralentit encore. Ainsi, selon les dernières prévisions mensuelles de la Banque de France, au deuxième trimestre, le produit intérieur brut (PIB) hexagonal progresserait de 0,1 %, après 0,2 % lors des trois premiers mois de l’année. «Les évolutions du mois de juin confortent nos prévisions d’une croissance annuelle de 0,7 %», a affirmé Olivier Garnier, le chef économiste de l’institution.

Le gouvernement révisera lors de la présentation du projet de loi de finances 2024 sa propre estimation de la croissance 2023. Bercy misait jusqu’ici sur une progression de l’activité supérieure, soit 1 %. Cette cible optimiste ne semble plus tenable, alors que l’Insee et l’OCDE s’avancent sur des prévisions proches de la Banque de France, respectivement de 0,6 % et 0,8 %. Paris a pourtant échappé, contrairement à l’Allemagne, à la récession au premier trimestre.

Croissance mondiale : nouvelle révision en baisse (OCDE)

Croissance mondiale : nouvelle révision en baisse (OCDE)

Une nouvelle révision en baisse des prévisions économiques par l’OCDE.

En 2023, on prévoit une augmentation de la croissance2,2 % au lieu de 3,1 % en 2022. On espère un rebond hypothétique en 2024 de 2,7% mais rien n’est sûr. D’ici cette date l’OCDE comme la plupart des institutions aura sans doute l’occasion de revoir encore plusieurs fois ses hypothèses.

La croissance de l’économie mondiale va subir un coup de frein. Selon des prévisions de l’OCDE publiées mardi, elle devrait passer de 3,1% en 2022 à 2,2% l’an prochain, avant de rebondir légèrement à 2,7% en 2024.Une dérive des prix de 8 % en 2022 et on espère une augmentation des prix de seulement 5,5 % en 2023 et 2024. Mais là encore rien n’est certain.En général les instituts économique se montre plutôt optimiste en tout cas pas trop pessimiste pour ne pas décourager la confiance des acteurs économiques. En général aussi les mêmes instituts revoient à la baisse leurs prévisions. Du coup, la perspective de croissance de 0,7 % pour la France pourraient être assez hypothétiques. Le pays pourrait en effet tutoyer la récession. Une perspective assez certaine pour l’autre pilier de l’union européenne : l’Allemagne. L’Allemagne pourrait en effet connaître la récession dès la fin de cette année et pour l’année 2023 enregistrée une baisse du PIB de 1 % au moins

Pour venir à bout de la crise l’OCDE, une organisation qui regroupe 38 Etats, les pays développés et quelques émergents, prône « une poursuite du resserrement de la politique monétaire pour combattre l’inflation » tout en estimant que « le soutien budgétaire doit devenir plus ciblé et temporaire ».
« Accélérer l’investissement pour adopter et développer des sources d’énergie et des technologies propres sera crucial pour diversifier l’offre et assurer la sécurité énergétiques », affirme encore l’économiste.

Pour la France, l’OCDE projette une croissance de 2,6% en 2022 et un ralentissement à 0,6% l’an prochain, contre 1% prédit par le gouvernement et 0,7% par le Fonds monétaire international (FMI). L’économie hexagonale rebondirait ensuite, mais assez faiblement, à 1,2% de croissance en 2024.

La hausse des prix atteindrait 5,9% cette année, 5,7% en 2023 puis retomberait à 2,7% en 2024. L’OCDE envisage pour la France un « recul de la confiance des entreprises et des ménages » ainsi qu’un taux de chômage qui grimpera à 8,1% en 2024, éloignant le pays de l’objectif de plein emploi avec un taux à 5% visé par le gouvernement.

Comme le FMI lundi, l’OCDE appelle la France à « améliorer le ciblage des mesures de soutien pour en réduire le coût budgétaire, éviter d’entraver les changements structurels et limiter le surcroît de pression inflationniste ».

Prévision Croissance : nouvelle révision en baisse par le FMI

Prévision Croissance : nouvelle révision en baisse par le FMI

Les instituts de prévision passent leur temps à réviser en baisse leurs prévisions de 2023 depuis le début de l’année. Les projections sont de plus en plus pessimiste. Après les 6 % de croissance au plan mondial, la perspective serait maintenant de 3 % environ. Mais il y a de la dispersion autour de cette moyenne. Nombre de pays devraient connaître la récession pour près de la moitié des pays représentant le tiers du tube mondial.

Dans ses nouvelles prévisions de croissance, publiées mardi, le Fonds monétaire international (FMI) a de nouveau abaissé ses pronostics. Pour l’année en cours, la hausse du produit intérieur brut (PIB) mondial devrait s’établir à 3,2 % avant de ralentir encore un peu plus l’an prochain, à 2,7 %. Il revoit à la baisse ses prévisions pour 143 pays représentant 92 % du PIB mondial pour 2023. Les 6 % de croissance de 2021 sont bien loin.

A l’exception de la crise financière de 2008 et de la phase aiguë de la pandémie de Covid-19 en 2020, la croissance 2023 sera au plus bas depuis 2001. Ces prévisions restent lourdes d’incertitudes tant les événements à venir sont imprévisibles. En particulier, la guerre en Ukraine se poursuit et la pandémie de Covid-19 n’est pas totalement jugulée.

Le PIB américain s’est déjà contracté au premier semestre 2022 . Même constat pour la zone euro au second semestre 2022. La Chine, elle, subit toujours l’épidémie de Covid et des blocages prolongés de son économie avec une crise croissante de son secteur immobilier. « Une contraction du PIB réel d’une durée d’au moins deux trimestres d’affilée » interviendra à un moment donné en 2022-23 dans environ 43 % des économies, représentant plus d’un tiers du PIB mondial , prévient le FMI.

Dans le détail, la croissance aux Etats-Unis devrait passer de 1,6 % en 2022 à 1 % en 2023. Dans la zone euro, le ralentissement, « moins prononcé qu’aux Etats-Unis en 2022 devrait s’accentuer en 2023 ». La croissance sera tout juste positive avec 0,5 % l’an prochain.

En Allemagne le libre sera en recul comme en Italie et en Espagne. En France on escompte encore une croissance de 0,7 % ce qui d’ailleurs n’est pas certain car depuis l’automne la France est entrée sans doute en récession.

Du fait de cette tendance nettement baissière de la croissance, mécaniquement l’inflation devrait se tasser un peu.
Elle devrait passer de 8,8 % cette année à 6,5 % en 2023 et 4,1 % d’ici à 2024. Tout dépendra aussi de l’environnement géopolitique caractérisé aujourd’hui par beaucoup d’instabilité. Le FMI tente de rassurer en indiquant que les politiques monétaires plus contraignantes ne provoqueront pas de récession généralisée ou de crise financière. Un vœu sans doute davantage qu’une prévision. Personne ne pouvant en effet prévoir les évolutions géopolitiques et pas seulement en Ukraine. Il est probable que le FMI sera nouveau contraint de revoir sa copie vers la fin de l’année quand il aura constaté l’ampleur des récessions en cours dans plusieurs pays.

Croissance: nouvelle révision en baisse par le FMI

Croissance : nouvelle révision en baisse par le FMI

Les instituts de prévision passent leur temps à réviser en baisse leurs prévisions de 2023 depuis le début de l’année. Les projections sont de plus en plus pessimiste. Après les 6 % de croissance au plan mondial, la perspective serait maintenant de 3 % environ. Mais il y a de la dispersion autour de cette moyenne. Nombre de pays devraient connaître la récession pour près de la moitié des pays représentant le tiers du tube mondial.

Dans ses nouvelles prévisions de croissance, publiées mardi, le Fonds monétaire international (FMI) a de nouveau abaissé ses pronostics. Pour l’année en cours, la hausse du produit intérieur brut (PIB) mondial devrait s’établir à 3,2 % avant de ralentir encore un peu plus l’an prochain, à 2,7 %. Il revoit à la baisse ses prévisions pour 143 pays représentant 92 % du PIB mondial pour 2023. Les 6 % de croissance de 2021 sont bien loin.

A l’exception de la crise financière de 2008 et de la phase aiguë de la pandémie de Covid-19 en 2020, la croissance 2023 sera au plus bas depuis 2001. Ces prévisions restent lourdes d’incertitudes tant les événements à venir sont imprévisibles. En particulier, la guerre en Ukraine se poursuit et la pandémie de Covid-19 n’est pas totalement jugulée.

Le PIB américain s’est déjà contracté au premier semestre 2022 . Même constat pour la zone euro au second semestre 2022. La Chine, elle, subit toujours l’épidémie de Covid et des blocages prolongés de son économie avec une crise croissante de son secteur immobilier. « Une contraction du PIB réel d’une durée d’au moins deux trimestres d’affilée » interviendra à un moment donné en 2022-23 dans environ 43 % des économies, représentant plus d’un tiers du PIB mondial , prévient le FMI.

Dans le détail, la croissance aux Etats-Unis devrait passer de 1,6 % en 2022 à 1 % en 2023. Dans la zone euro, le ralentissement, « moins prononcé qu’aux Etats-Unis en 2022 devrait s’accentuer en 2023 ». La croissance sera tout juste positive avec 0,5 % l’an prochain.

En Allemagne le libre sera en recul comme en Italie et en Espagne. En France on escompte encore une croissance de 0,7 % ce qui d’ailleurs n’est pas certain car depuis l’automne la France est entrée sans doute en récession.

Du fait de cette tendance nettement baissière de la croissance, mécaniquement l’inflation devrait se tasser un peu.
Elle devrait passer de 8,8 % cette année à 6,5 % en 2023 et 4,1 % d’ici à 2024. Tout dépendra aussi de l’environnement géopolitique caractérisé aujourd’hui par beaucoup d’instabilité. Le FMI tente de rassurer en indiquant que les politiques monétaires plus contraignantes ne provoqueront pas de récession généralisée ou de crise financière. Un vœu sans doute davantage qu’une prévision. Personne ne pouvant en effet prévoir les évolutions géopolitiques et pas seulement en Ukraine. Il est probable que le FMI sera nouveau contraint de revoir sa copie vers la fin de l’année quand il aura constaté l’ampleur des récessions en cours dans plusieurs pays.

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