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Croissance : la Banque de France révise aussi à la baisse ses prévisions

Croissance : la Banque de France révise aussi à la baisse ses prévisions

La Banque de France à son tour, corrige son estimation et prévoit une progression du PIB de seulement 0,8% cette année, contre 0,9% auparavant. La correction est il est vrai très légère et s’explique par «un moindre acquis de croissance à l’issue du quatrième trimestre 2023».

 

En langage clair cela signifie que la croissance s’inscrit dans une tendance très baissière depuis la fin de 2023 et que cela va continuer. La reprise est désormais repoussée à 2025. La Banque de France n’insiste pas suffisamment sur les facteurs explicatifs à savoir la baisse du pouvoir d’achat ( et des investissements) qui plombe la consommation et la croissance.

Quant à la différence entre la prévision de Bercy (1%) et la nouvelle de la Banque de France (0,8%), elle relève de «la marge d’incertitude», commente François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France, dans une interview exclusive au Figaro .

D’après la Banque de France, en 2025 prochaine, la croissance va accélérer, à 1,5%, puis à 1,7% en 2026 , «sous l’effet d’hypothèses plus favorables sur les prix de l’énergie et les conditions financières». Les taux d’intérêt devraient en effet commencer à baisser au printemps alors que l’inflation ralentit. La Banque de France confirme dans ses prévisions le recul de la hausse des prix.

L’indice des prix à la consommation, après une progression de 5,7% sur l’ensemble de l’année dernière devrait s’établir à 2,5% cette année avant de baisser à 1,7% en 2025, en dessous de la cible de la Banque centrale européenne (BCE). Les salaires ne seront pas un moteur de l’inflation puisque les économistes de la Banque de France prévoient une «moindre augmentation des salaires à court terme». Ce ralentissement aidera à la désinflation mais « pourrait » freiner la reprise de la consommation.
Sur le front de l’emploi, la Banque s’attend à une remontée légère du taux de chômage, de 7,5% en 2023 à 7,8% «de fin 2024 à fin 2025».

Croissance : la commission européenne révise en nette baisse les perspectives

Croissance  : la commission européenne révise  en nette baisse les perspectives

 

 

La commission -comme tous les autres instituts- ne cesse de modifier ses perspectives économiques. Elle diminue un tout petit peu de 1 % la baisse attendue pour 2020. Une prévision qui sans doute sera d’ailleurs remise en cause avec l’accélération de la crise actuelle et le recours au confinement qui se met en place. Les deux derniers mois de l’année risquent d’être très affectés en matière d’activité.

Ce qui est important, c’est la tendance et cette tendance est mauvaise. En effet, après la contraction de l’économie de près de 8 % pour l’union économique en 2020, la commission a seulement prévu une reprise de 4,2 % en 2021 est de 3 % en 2022. Dans ses précédentes prévisions publiées en juillet, la Commission avait dit tabler sur une contraction de 8,7% cette année et sur une croissance de 6,1% l’an prochain.

Des prévisions tout à fait aléatoires d’où les précautions oratoires prises par la commission pour ces nouvelles annonces. « La Commission européenne prévient toutefois qu’en raison de la dégradation de la situation sanitaire liée à la pandémie de coronavirus, qui a obligé plusieurs pays européens à réinstaurer des mesures de confinement, les incertitudes et les risques sur la fiabilité de ses dernières prévisions automnales sont “exceptionnellement importants”.

Pour la France, la Commission table sur une contraction du produit intérieur brut (PIB) de 9,4% en 2020 avant un rebond de 5,8% en 2021 puis de 3,1% en 2022.

De son côté, le gouvernement français prévoit une baisse de l’ordre de 11% de l’activité économique du pays cette année.

L’Allemagne devrait connaître une contraction de 5,6% de son PIB cette année, selon les projections de la Commission, puis une croissance de 3,5% en 2021 et de 2,6% en 2022.

L’Espagne devrait être le pays européen le plus fortement impacté par la crise du coronavirus avec une contraction de 12,4% de son PIB cette année.

L’inflation en zone euro – que la Banque centrale européenne souhaite maintenir en deçà, mais proche, de 2% à moyen terme – devrait atteindre 0,3% cette année, puis grimper à 1,1% en 2021 et 1,3% en 2022.

Malgré l’ampleur de la récession, le chômage dans la zone euro n’augmentera qu’à 8,3% cette année contre 7,5% en 2019 grâce aux mesures de chômage partiel mises en oeuvre au début de la crise sanitaire.

Il s’élèvera à 9,3% en 2021, avant de retomber à 8,9% en 2022.

Selon les prévisions de la Commission, la pandémie devrait néanmoins peser lourdement sur les finances publiques. Le déficit budgétaire agrégé de la zone euro atteindra 8,8% du PIB en 2020, après un excédent de 0,6% en 2019, pour se réduire à 6,4% en 2021 et 4,7% en 2022.

La dette de la zone euro devrait être ainsi portée à 101,7% du PIB cette année contre 85,9% l’an dernier. Elle continuera d’augmenter pour atteindre 102,3% en 2021 et 102,6% en 2022.




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