Archive pour le Tag 'revient'

Taxe carbone : le Canada revient sur sa décision

Taxe carbone : le Canada revient sur sa décision

Le gouvernement Trudeau contrairement à ses engagements revient sur sa décision de mettre en place la taxe carbone sur le fioul domestique et la suspend pendant au moins trois ans.

Carbone ou pas il s’agit d’une nouvelle fiscalité qui vient amputer le pouvoir d’achat de ceux qui sont condamnés à utiliser le mazout pour le chauffage. Par contre, la taxe pourrait être maintenu pour ceux qui utilisent du gaz naturel mais pour combien de temps ? Justin Trudeau a annoncé la suspension de la taxe carbone sur le mazout de chauffage pour trois ans, un premier pas vers l’enterrement de celle-ci, selon les observateurs. La décision du chef du gouvernement libéral a provoqué la colère de plusieurs ministres provinciaux, dont les habitants se chauffent au gaz naturel et non au mazout et qui, eux, ne seront pas exemptés d’une taxe calibrée à 65 dollars par tonne d’émissions.

«Le gouvernement fédéral a créé deux classes de contribuables en offrant une suspension pour le chauffage au mazout. Une telle exemption ne bénéficie réellement qu’à une seule partie du pays et exclut la Saskatchewan», a ainsi déclaré le premier ministre de cette province de l’Ouest, Scott Moe.

Bourse : le CAC 40 plonge et revient au niveau de 1999

Bourse : le CAC 40 plonge et revient au niveau de 1999

Le CAC 40 plonge et est tombé autour des 7.000 points


Sur la tendance à Paris et au plan mondial, le « malade économie » pourrait mourir mais guéri de l’inflation. En effet avec une hausse historique des taux, les banques centrales assomment la croissance qui pourrait plonger elle aussi en 2024. Non seulement le pouvoir d’achat des ménages est fortement impacté mais aussi les investissements devenus trop chers à amortir. Il faut évidemment lutter contre l’inflation mais pas au point d’affecter l’activité économique et c’est tout ce savant dosage qui est en cause.

Avec des taux obligataires de très haut niveau les capitaux vont s’orienter vers les placements prudents et déserter la bourse. Une bourse qui pourra aussi être affectée justement par la baisse de croissance et donc de profit. Bref comme les taux vont se maintenir à ce niveau pendant toute l’année 2024, la bourse risque d’être malade pendant au moins la nouvelle année. Le CAC 40 est passé ce mardi sous la barre des 7.000, à 6.997,05 points (-1,01 %). A l’ouverture de la journée, l’indice phare de la Bourse de Paris avait démarré à 7 031,59 points.

Marché plombé par la hausse des taux obligataires
En cause, un marché plombé depuis une dizaine de jours par la montée des taux d’intérêt sur le marché obligataire, qui atteignent des plus hauts depuis 2007 pour les échéances à deux, dix et trente ans. Lors de sa dernière réunion de septembre, la Réserve fédérale américaine s’est, en effet, montrée plus ferme que ce qu’anticipaient les investisseurs. Elle a laissé présager que ses taux directeurs resteraient à des niveaux élevés en 2024, tandis que les marchés les voyaient descendre dans un avenir proche.

De même, la Banque centrale européenne (BCE) a relevé ses taux pour la dixième fois consécutive le 14 septembre dernier pour continuer à baisser les prix. Poursuivant son resserrement monétaire, l’institution a augmenté son taux de référence de 25 points de base. Désormais à 4%, il se situe au plus haut niveau de son histoire. Le taux de refinancement et le taux de facilité de prêt marginal se situent, eux, à 4,50% et 4,75%.

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Au total, ce dernier relèvement porte à 450 points de base la hausse des taux dans la zone euro depuis plus d’un an. De quoi peser sur l’activité économique. D’autant plus qu’en juin dernier, la zone euro (les 20 pays à avoir adopté la monnaie unique) se trouvait techniquement en récession avec le recul du produit intérieur brut (PIB) sur deux trimestres consécutifs, de -0,1% d’octobre à décembre et à nouveau de -0,1% entre janvier et mars, d’après les données d’Eurostat, révisées et publiées ce jeudi 8 juin.

Même tendance observée chez d’autres places boursières ces derniers mois
Depuis le 20 septembre, le CAC 40 a perdu plus de 4,5%, tandis que dans le même temps le taux d’intérêt de la dette de l’Etat français à dix ans est passé de 3,23% à 3,48% et a signé un nouveau plus haut depuis novembre 2011. Le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans ne cesse de grimper également et évolue au plus haut depuis près de 16 ans, à 4,74%.

Les investisseurs craignent que les taux élevés pèsent sur l’activité économique.

Foot : Griezmann revient à l’Atlético Madrid

Foot : Griezmann revient à l’Atlético Madrid

 

Griezmann est bien de retour à l’Atlético Madrid, club qu’il avait quitté il y a deux saisons. Le français ne s’est jamais vraiment intégré à Barcelone. Il revient donc à ses premières amours là où il avait particulièrement brillé pendant cinq ans.

Mélenchon revient sur les enjeux écologiques

Mélenchon revient sur les enjeux écologiques

 

Par conviction sans doute mais aussi par stratégie politique, Mélenchon revient dans le JDD sur les enjeux écologiques. Dans la perspective de 2022, Mélenchon ne parvient pas à se détacher nettement pour imposer sa candidature à toute la gauche ; en outre, il combat le concept même de candidat unique de la gauche soutenu par les écolos -en tout cas certains -et les jeux socialistes. Ce qui peut se comprendre puisque Mélenchon n’a pas l’intention de retirer sa candidature. Pour mordre sur l’électorat écolo, Mélenchon réinvestit donc le champ environnemental dans sa tribune.

 

Tribune

 

« Le lac Titicaca, partagé entre le Pérou et la Bolivie, nous donne une leçon politique. Menacé par les pollutions et le changement climatique, il constitue un lieu exemplaire de la perturbation des grands cycles au niveau mondial. Remarquable, il l’est alors pour la leçon politique que l’on peut en tirer. En effet, le changement climatique fait entrer l’Humanité dans une ère d’incertitude structurelle. Le changement climatique est commencé. Les grandes perturbations sont déjà à l’œuvre et nous placent au seuil de multiples points de bascule.

On ne sait pas s’ils se produiront, ni quand, ni quels seront leurs effets. Les changements en cours ne sont ni constants ni linéaires . Nous entrons dans un intermédiaire, situé entre l’état climatique antérieur et la prochaine stabilisation du système du climat. Entre les deux, il y aura une longue phase d’étapes changeantes aux durées variables.

La politique telle que nous l’avons connue dans la longue période du « chacun pour soi » et du « tout, tout de suite » est un danger mortel pour notre espèce aussi. L’heure est à la politique comme art de gérer l’imprévu. Mais elle dispose pour l’heure de peu de points d’appui. Le principe de précaution est un des rares outils de cette nouvelle ère. Le thème de la planification comme récupération de la gestion du temps long émerge quant à lui avec difficulté. Il va falloir décider d’après des calculs de probabilités.

 

Le chaos partiel dans lequel nous entrons exige donc une science politique nouvelle. Elle est encore balbutiante. Sur quoi s’appuyer pour prévoir? L’idée que la tradition pourrait mieux nous renseigner est erronée. Les savoirs bâtis à partir d’observations millénaires sont eux aussi pris à revers par le changement climatique. Les capteurs biologiques liés aux migrations animales ou aux cycles des végétaux se dérèglent en même temps que le reste. Certes, l’espèce humaine à tout de même de sérieux ressorts face à l’imprévu. Par ses migrations elle a fait la démonstration de sa capacité à changer de biotope quand les autres espèces dépendent du leur en dépendent de manière absolue.

Dans le moment de l’incertitude, la science peut donner des points d’appuis essentiels. Ses observations, ses mesures, ses modélisations nous permettront d’anticiper, de repérer les signes avant-coureurs des grands bouleversements pour nous adapter. C’est ce que fait une équipe de scientifiques franco-boliviens au lac Titicaca. Leur travail montre que le recueil et l’interprétation de données par les équipes scientifiques sur un milieu naturel peuvent permettre de prendre les bonnes décisions au bon moment. Mais cette science dépend de la collecte de milliers de données, de leur compilation, de leur traitement et de leur diffusion.

Dès lors, la science et la recherche scientifique ne peuvent être dissociées des conditions de leur production. D’où l’importance pour l’avenir des investissements publics dans la recherche fondamentale, les laboratoires, le matériel et les scientifiques eux-mêmes. La diffusion gratuite des données et de leurs interprétations doit être la règle. La logique des brevets et de la marchandisation des savoirs y fait obstacle. Elle doit être stoppée.

 

Mais ce n’est pas tout. La continuité de la prise de mesure et de la diffusion de celle-ci est la condition d’une connaissance approfondie autorisant une action préventive sur les systèmes étudiés. L’acheminement des données et leur recueil dans maintes autres zones dépendent de réseaux complexes nullement automatisés. Dès lors, les pandémies, les confinements et les fins d’activité pour cause de crédits coupés ou de « rentabilité » produisent des interruptions qui peuvent être finalement très perturbantes pour accéder à la connaissance de l’évolution d’une situation. Car pour modéliser correctement, pour prévoir efficacement, il faut une masse de données toujours plus fraîches et diversifiées.

La condition initiale du savoir qui prend le relai de la tradition et de la science à l’ancienne, passe par l’existence de tels réseaux libres d’accès pour tous et sans cesse augmentés. Gouverner à l’ère de l’incertitude écologique exige donc une attention particulière aux réseaux de communication, de transport, de transmission des données. Elles-aussi doivent devenir en quelque sorte des biens communs. Car sans elles, il ne sera pas possible de planifier la vie des sociétés humaines dans la nouvelle donne climatique.

Le problème est global. La réponse doit l’être aussi. Le suivi scientifique au Lac Titicaca est une de ces preuves du nouvel internationalisme humaniste qui s’impose. La décision politique à l’ère de l’incertitude est-elle possible sans cela? Tel est le cadre ensuite du seul débat qui vaille quand tout disjoncte. Nous devrons trancher et tout organiser autour de la réponse à une question d’orientation politique : tous ensemble ou chacun pour soi. »

Climat, santé etc. : Biden revient sur les décisions de Trump

Climat, santé etc. : Biden revient sur les décisions de Trump  

 

Il s’agit de rompre de manière symbolique mais aussi réelle avec les orientations les plus significatives de Trump notamment sur le climat et la santé. La fameuse construction du mur avec le Mexique sera aussi abandonnée.

«Certaines des actions exécutives que je vais signer aujourd’hui vont aider à changer le cours de la crise COVID, nous allons lutter contre le changement climatique d’une manière que nous n’avons pas encore fait et faire progresser l’équité raciale et soutenir d’autres communautés mal desservies », a déclaré Biden. «Ce ne sont que des points de départ»

Biden a notamment signé un document pour entamer le processus de réintégration dans l’accord de Paris sur le climat et a publié une ordonnance de grande envergure visant à lutter contre le changement climatique, y compris la révocation du permis présidentiel accordé au litige oléoduc Keystone XL.

Parmi une série d’ordonnances concernant l’immigration, Biden a révoqué la déclaration d’urgence de Trump qui a aidé à financer la construction d’un mur frontalier et a mis fin à une interdiction de voyager dans certains pays à majorité musulmane.

Les plans du premier jour n’étaient que le début d’une vague d’actions exécutives que Biden prendrait peu après son entrée en fonction, a déclaré son attachée de presse, Jen Psaki.

« Dans les jours et les semaines à venir, nous annoncerons des actions supplémentaires de l’exécutif pour faire face à ces défis et tenir les promesses du président élu au peuple américain », a déclaré Psaki.

D’autres actions incluraient la révocation de l’interdiction du service militaire par les Américains transgenres et le renversement d’une politique qui bloque le financement américain pour les programmes à l’étranger liés à l’avortement.

Sur le plan économique, Biden a demandé aux Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis de prolonger un moratoire sur les expulsions jusqu’à la fin du mois de mars et au ministère de l’Éducation de suspendre les paiements de prêts étudiants jusqu’à la fin de septembre.

La Grèce revient sur les marchés pour emprunter

 La Grèce revient sur les marchés pour emprunter

Encore un nouvel emprunt de la Grèce sur les marchés financiers qui démontrent l’assainissement de sa situation. Le retour commencé en 2018 se poursuit.

Selon l’agence de la dette publique, 7,5 milliards d’euros ont été levés jusqu’à présent en 2020.

Plus tôt cette année, la Grèce disposait d’un coussin de trésorerie confortable de 35 milliards d’euros, mais elle a dépensé une partie de cet argent pour soutenir les entreprises lors du confinement lié à l’épidémie, entre les mois de mars et mai.

Le gouvernement grec a attribué 24 milliards d’euros de fonds nationaux et européens pour soutenir l’économie du pays.

L’économie grecque s’est contractée au premier trimestre de 0,9% par rapport à la même période un an plus tôt.

Comme L’ARLESIENNE, la taxe carbone revient à la surface médiatique

Comme L’ARLESIENNE, la taxe carbone revient à la surface médiatique

Comme l’arlésienne, la taxe carbone revient à la surface médiatique. Nombre d’économistes alliés à des écolos militent pour cette fiscalité potion magique pour le climat. Les économistes Géraud Guibert et Christian de Perthuis, spécialistes du climat, estiment, dans une tribune au « Monde » qu’il faut d’urgence relancer le débat public pour une tarification du carbone. L’occasion pour les économistes de glorifier les effets bénéfiques de la fiscalité. Comme si les très grandes évolutions du prix des carburants avaient déjà joué un rôle significatif un jour sur la réduction de la consommation ! À quand une taxe sur l’air pollué expiré par l’homme pour réduire l’impact négatif sur le climat ?

 

« Alors que la fin du quinquennat d’Emmanuel Macron était censée mieux prendre en compte l’urgence climatique, la question du prix du carbone semble enterrée. Les pouvoirs publics s’apprêtent à botter en touche sur cette question qui fâche.

La convention citoyenne a reporté à plus tard toute décision sur ce point. Dans son rapport annuel, le Haut Conseil pour le climat considère le sujet comme optionnel par rapport à des mesures de nature réglementaire.

Avec un prix des énergies fossiles divisé par deux à la suite du Covid-19, il convient d’être lucide : une grande partie des objectifs de la programmation pluriannuelle de l’énergie qui vient d’être adoptée risquent de ne pas être atteints. Les priorités d’action rappelées par la convention citoyenne, comme l’accélération de la rénovation énergétique des bâtiments ou le basculement vers le fret ferroviaire, vont buter sur les questions de financement.

Faute de sous-jacents économiques solides, le pays va se cantonner dans l’écologie déclarative. Les changements de comportement requis pour répondre à l’urgence climatique seront à nouveau reportés à plus tard.

La tarification du carbone n’est certes qu’un outil pour réaliser la transition énergétique et d’autres leviers sont à actionner. Mais son rôle est crucial, surtout en période de faiblesse du prix des énergies fossiles.

Prenons l’exemple du fonds Chaleur de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), qui distribue des soutiens aux acteurs territoriaux investissant dans des chaudières au bois ou au biogaz. Dès que la fiscalité carbone s’appliquant au fioul ou au gaz d’origine fossile augmente, l’agence peut augmenter le nombre des opérations à financement constant. C’est pourquoi le gel de la taxe carbone en 2018 a été une mauvaise nouvelle pour ces projets. La chute du prix du pétrole intervenue depuis aggrave la situation. A financement inchangé, le nombre de projets réalisables s’effondre.

Le paradoxe de la situation est qu’il existe une forme de consensus sur l’importance d’un prix du carbone. La plupart des travaux des économistes montrent son efficacité, l’inaction climatique étant beaucoup plus coûteuse.

Le renforcement de la tarification carbone est une composante majeure du Green Deal européen. Lorsqu’on les fait dialoguer sur des bases solides, les différentes parties prenantes – patronat, syndicat, ONG, élus territoriaux et nationaux – sont capables de trouver des solutions favorisant le nécessaire renchérissement des énergies fossiles. »

 

USA: Le moral des ménages revient dans le positif

USA: Le moral des ménages revient dans le positif

 

Il ne s’agit pas d’une très forte hausse mais d’une amélioration du moral des ménages qui  permet de sortir du rouge. Cette amélioration en février est quand même hypothéqué quant au perspectives négatives . Certes la croissance est encore solide États-Unis mais elle risque de perdre un point de l’année 2020. Le moral des ménages américains s’est donc  amélioré en février, montrent vendredi les résultats préliminaires de l’enquête mensuelle de l’Université du Michigan.

Son indice de confiance a progressé à 100,9 contre 99,8 en janvier et 99,5 attendu en moyenne par les économistes et analystes interrogés par Reuters. Il s’agit du chiffre le plus élevé par le pessimisme quant au Yves enregistré depuis mai dernier.

La composante du jugement des consommateurs sur leur situation actuelle a légèrement diminué à 113,8 après 114,4 le mois précédent.

Celle des perspectives a en revanche avancé, à 92,6 contre 90,5 en janvier.

«France: la violence qui (re)vient». La tribune (Alain Bauer)

«France: la violence qui (re)vient».  (Alain Bauer)

Alain Bauer, professeur de criminologie au Conservatoire national des arts et métiers, explique les raisons du retour de la violence  n France dans l’Opinion.

 

Tribune .

Forte augmentation des violences sexuelles enregistrées (+12 %), nette augmentation des homicides (970 victimes, 76 de plus qu’en 2018, soit + 8,5 %)… Georges Clemenceau disait de la Révolution française qu’elle « était un bloc dont on ne peut rien distraire ».

On va pouvoir appliquer la même formule à la violence.

Si l’appareil statistique policier français est connu pour ses multiples défauts (partiel, parcellaire, parfois partial), en grande partie corrigés, mais plus pour longtemps, par l’enquête nationale de victimation mise en place par l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (enquête et observatoire vont disparaître pour des raisons aussi misérablement comptables qu’irrationnelles), il n’en reste pas moins qu’il dispose de la continuité et d’une certaine forme de cohérence. Il ne supprime rien, même s’il redispose entre catégories avec cet objectif politique permanent : avoir de « meilleurs chiffres » que l’an dernier… La couleur politique du gouvernement n’influant en rien sur cette pulsion à la minoration.

Mais les chiffres peuvent être têtus, et ceux publiés jeudi 16 janvier en catimini par le service statistique du ministère de l’Intérieur (après les vœux ministériels), posent de graves questions pour l’avenir.

Forte augmentation des violences sexuelles enregistrées (+12 %), nette augmentation des homicides (970 victimes, 76 de plus qu’en 2018, soit + 8,5 %)… Les coups et blessures volontaires sur personnes de 15 ans ou plus enregistrent une forte hausse en 2019 (+8 %). La hausse est modérée pour les vols sans violence contre les personnes (+3 %) et pour les vols dans les véhicules (+1 %). Les vols avec armes et les cambriolages de logements sont stables. Les escroqueries progressent de 11 %. Curieusement, après une longue année de casse, les destructions et dégradations volontaires baissent (-1 %). Ce sujet méritera sans doute d’être vérifié auprès des assureurs…

La violence politique ou sociale est rarement déconnectée de la violence sociétale. 2019 marquera un passage régressif alors que la criminalité violente s’était apaisée pendant quinze années

Crispation sociale. Si le gouvernement pointe à juste titre une forte crispation sociale et des violences « de rue » particulièrement prégnantes, incluant des violences non seulement contre les forces de l’ordre mais aussi, et c’est particulièrement représentatif de la dégradation du climat sociétal, contre les pompiers, on ne saurait occulter des phénomènes multiples, aux causes différentes mais aux effets convergents : forte augmentation des plaintes pour agressions sexuelles, progression des coups et blessures et surtout, forte progression des homicides et sans doute des tentatives, qui devraient faire passer la barre cumulée de l’homicidité au-delà du pic historique connu en 1983, bouclant ainsi sept années de progression régulière.

La violence politique ou sociale est rarement déconnectée de la violence sociétale. 2019 marquera un passage régressif alors que la criminalité violente s’était apaisée pendant quinze années (1994-2010), ce basculement public et privé, visible et intime, personnel et collectif, vers les violences de toutes natures doit interpeller les acteurs sociaux et politiques avant que la réaction citoyenne n’emporte tout.

Taxe carbone : l’arnaque fiscale qui revient à l’ordre du jour !

Taxe carbone : l’arnaque fiscale qui revient  à l’ordre du jour !

 

Plus ou moins discrètement plusieurs voix se sont déjà élevées dans les milieux du pouvoir  et les écolos-bobos pour rétablir la taxe carbone sur le carburant.. Une manière de remettre le couvert pas tellement dans une optique environnementale mais plutôt pour boucher les trous du budget. Bref la transition écologique version fiscaliste. L’ingénierie fiscale française est en effet sans limite, une pathologie qui touche toutes les sensibilités politiques, tous les technocrates, tous les écolos. Pour résumer, il s’agit de soigner le monde carboné par la saignée fiscale. Le remède radical des médecins de Molière qui guérissaient les malades, lesquels  mourraient de la thérapie de choc. Il est évident qu’en tuant l’économie française, on aura aussi fait disparaître le carbone,  à un détail près : on aura reporté les émissions polluantes sur d’autres pays car il faudra bien toujours consommer… (Et accessoirement payer mais avec quelle richesse ?).  En mal de reconnaissance, les économistes qui ont été presque tous nourris au lait du néo libéralisme ont donné une légitimité pseudo scientifique à la taxe carbone. Il s’agit d’abord d’une récupération indécente d’une question sociétale qui ne peut évidemment être seulement et prioritairement régulée  par la fiscalité et les prix. Le signal prix cher aux économistes ultra libéraux constitue une sorte de récupération par les mécanismes de marché de la problématique environnementale. L’argumentation consiste à affirmer qu’il convient de limiter les émissions polluantes en leur donnant un prix afin de favoriser la seule régulation marchande. Si l’économie de marché est encore la meilleure chose (ou la moins pire) pour équilibrer l’offre et la demande,  il en va différemment lorsqu’il s’agit des champs sociétaux environnementaux. Certes on peut comprendre l’absolue nécessité d’une transition écologique notamment dans le domaine du transport. Encore faudrait-il qu’il existe une alternative pour permettre le changement de comportement. Or une politique des transports ne peut se conduire que sur le long terme pour  développer à la fois les transports collectifs, le concept du véhicule individuel et son utilisation. En l’absence de ces conditions,  la fiscalité dite écologique se réduit à un impôt classique qui au demeurant vient en plus affecter  le pouvoir d’achat, donc la croissance et l’emploi. Notons aussi que ces mesures carburant touchent surtout les moins favorisés qui ne peuvent pas disposer d’une liberté d’horaire pour prendre un autre moyen de transport que leur véhicule individuel. Il y a évidemment d’autres moyens de réguler que l’arme de la fiscalité et des prix : la régulation par les normes et le développement système alternatif. Mais dans le contexte actuel des transports,  la fiscalité écologique constitue une fumisterie environnementale qui n’a d’autre objet que de donner une fausse légitimité scientifique à un impôt qui va se perdre dans le trou du budget. Faudrait-il rappeler aux économistes que leur science, certes utile,  n’est pas très exacte, qu’elle est même souvent approximative. Pour preuve, la majorité des grandes ruptures n’ont pas été prévues par la plupart  de ces experts. Par exemple, la prochaine chute de la croissance française assommée par la fiscalité ou encore  l’éclatement de la bulle immobilière.

Le Charles-de-Gaulle revient, la guerre peut reprendre !

Le Charles-de-Gaulle revient, la guerre peut reprendre !

 

 

Le Charles de Gaulle est un porte-avions taillé pour la guerre et la diplomatie titrent des médias. Ils devraient préciser « à mi-temps » car l’idiotie stratégique est de ne posséder qu’un seul porte avion très souvent arrêté pour travaux.  Sans doute la France aurait-elle elle dû demander à l’ONU de se prononcer sur une motion pour l’arrêt des conflits pendant les travaux qui ont duré environ un an et demi. C’est-à-dire le temps nécessaire pour réparer son seul porte-avions  le d Charles-de-Gaulle. La situation est évidemment ubuesque. Ou bien la France renonce à tout porte-avion ou décide  d’en disposer d’au moins deux. Une problématique posée un peu naïvement le ministre de la défense. «  Peut-être qu’il serait souhaitable d’avoir un deuxième porte-avions », soulignait en novembre 2017 le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian. « Peut-être que la question se posera quand on élaborera la loi de programmation militaire qui commencera en 2020. » Loin d’être nouvelle, l’idée d’un second porte-avions a émergé dès le début des années 2000. Face aux contraintes budgétaires, la France propose à la Grande-Bretagne de coopérer sur un projet qui prévoit la construction de trois porte-avions, dont un pour la Marine française. Un accord est signé en 2006 mais le programme est suspendu en 2008 avant d’être définitivement abandonné en 2013. Dans un rapport publié en 2014, la Cour des comptes épinglera un projet dans lequel « des sommes importantes » ont été engagées « alors que l’impasse de la coopération était très largement prévisible ». Depuis, le chantier est au point mort. Pourtant s’il  n’y a pas deux porte-avions, il n’y a pas de permanence à la mer. En son temps  François Fillon, l’ex candidat de la droite et du centre, s’était  lui montré plus catégorique. « Le porte-avions, accompagné du groupe aéronaval, est un instrument de projection de forces et de puissance », soulignait l’ancien Premier ministre dans un entretien à Valeurs Actuelles en novembre dernier. « Cependant, il faut être lucide : nous n’avons pas les moyens d’en construire un deuxième », ajoutait-il. « Il nous faudra en revanche lancer dès le début des années 2020 les études pour construire le successeur du Charles-de-Gaulle, qui devra le remplacer à partir des années 2035. » La France ne peut toutefois pas faire pendant 18 mois sans porte-avions comme si elle en avait un, a souligné le chef d’état-major de la Marine, l’amiral Christophe Prazuck, devant le Sénat. « Aujourd’hui, on voit bien que les choses changent : les Chinois veulent construire quatre porte-avions, les Indiens veulent en construire trois, les Anglais sont en train d’en construire deux », a souligné l’amiral Prazuck. « Il existe donc un intérêt largement partagé pour cet outil ».en attendant le porte-avions Charles-de-Gaulle est un magnifique instrument de guerre et de diplomatie. ….. Mais à mi-temps !

 

Le refrain de taxe carbone revient à la mode

Le refrain de  taxe carbone revient à la mode

Après  De Rugy, c’est maintenant Le délégué général de La République en marche, Stanislas Guerini qui monte au créneau pour défendre la taxe carbone et avec les mêmes arguments que De Rugy. . Il reprend  les propos de du transparent ministre de l’environnement, De Rugy : «  La taxe carbone « reviendra peut-être. Je ne sais pas, ça fait l’objet des discussions dans le grand débat », a déclaré Mme Poirson sur France3…… « la taxe carbone, les économistes l’ont montré (…), c’est un outil qui est efficace ». « C’est un outil en faveur de la transition écologique, qui a un vrai impact parce qu’il envoie un signal prix qui permet aux gens de changer leur comportement »; en ajoutant « il faut en débattre ».  C’est évidemment une vision fiscaliste de l’environnement. L’ingénierie fiscale française est en effet sans limite, une pathologie qui touche toutes les sensibilités politiques, tous les technocrates, tous les écolos. Pour résumer, il s’agit de soigner le monde carboné par la saignée fiscale. Le remède radical des médecins de Molière qui guérissaient les malades, lesquels  mourraient de la thérapie de choc. Il est évident qu’en tuant l’économie française on aura aussi fait disparaître le carbone,  à un détail près : on aura reporté les émissions polluantes sur d’autres pays car il faudra bien toujours consommer… (Et accessoirement payer mais avec quelle richesse ?).  En mal de reconnaissance, les économistes qui ont été presque tous nourris au lait du néo libéralisme ont donné une légitimité pseudo scientifique à la taxe carbone. Il s’agit d’abord d’une récupération indécente d’une question sociétale qui ne peut évidemment être seulement et prioritairement régulé par la fiscalité et les prix. Le signal prix cher aux économistes ultra libéraux constitue une sorte de récupération par les mécanismes de marché de la problématique environnementale. L’argumentation consiste à affirmer qu’il convient de limiter les émissions polluantes en leur donnant un prix afin de favoriser la seule régulation marchande. Si l’économie de marché est encore la meilleure chose (ou la moins pire) pour équilibrer l’offre et la demande,  il en va différemment lorsqu’il s’agit des champs sociétaux environnementaux. Certes on peut comprendre l’absolue nécessité d’une transition écologique notamment dans le domaine du transport. Encore faudrait-il qu’il existe une alternative pour permettre le changement de comportement. Or une politique des transports ne peut se conduire que sur le long terme pour  développer à la fois les transports collectifs, le concept du véhicule individuel et son utilisation. En l’absence de ces conditions,  la fiscalité dite écologique se réduit à un impôt classique qui au demeurant vient en plus affecté  le pouvoir d’achat, donc la croissance et l’emploi. Notons aussi que ces mesures carburant touche surtout les moins favorisés qui ne peuvent pas disposer d’une liberté d’horaire pour prendre un autre moyen de transport que leur véhicule individuel. Il y a évidemment d’autres moyens de réguler que l’arme de la fiscalité et des prix : la régulation par les normes et le développement système alternatif. Mais dans le contexte actuel des transports,  la fiscalité écologique constitue une fumisterie environnementale qui n’a d’autre objet que de donner une fausse légitimité scientifique à un impôt qui va se perdre dans le trou du budget. Faudrait-il rappeler aux économistes que leur science, certes utile,  n’est pas très exacte, qu’elle est même souvent approximative. Pour preuve, la majorité des grandes ruptures n’ont pas été prévues par la plupart  de ces experts. Par exemple, la chute de la croissance française assommée par la fiscalité.

« Traverser la rue pour trouver du travail »: le slogan de Macron qui revient en boomerang

« Traverser la rue pour trouver du travail »: le slogan de Macron qui revient en boomerang

Interpellé lors du lancement du Grand débat Macron a pourtant confirmé sa phrase idiote «  traverser la rue trouver du travail. » Mais d’une certaine manière il s’enfonce encore un peu plus dans la caricature et le mépris. « Moi, là où j’habite, en traversant la rue, je peux vous dire on en trouve », du travail, a-t-il rétorqué sans se démonter, en allusion au quartier huppé autour de l’Elysée. « Parfois on fait des caricatures, en pensant que ce qu’on dit un moment à quelqu’un, de bonne foi, ce serait un message vers tous les Français, a-t-il regretté. « On est au temps du numérique, de l’info en continu, je suis comme ça je ne changerai pas », a-t-il tranché. Une dernière phrase Qui traduit bien la posture monarchique de Macron qui n’a pas l’intention de changer même quand il tutoie l’insulte alors qu’il demande aux pauvres d’évoluer. En fait de la part du chef de l’État toujours la même ignorance, la même condescendance. Surtout si on y ajoute cette nouvelle agression verbale contre la pauvreté des gens « qui déconnent » ! En effet, e chef de l’Etat a donc déclenché une nouvelle salve de critiques des oppositions mardi après avoir déclaré, peu avant le lancement du grand débat: « Les gens en situation de difficulté, on va davantage les responsabiliser car il y en a qui font bien et il y en a qui déconnent ».

Hollande revient : au secours !

Hollande revient : au secours !

Décidément les mauvaises nouvelles succèdent aux mauvaises nouvelles en France. Après la confirmation dans les chiffres de l’échec total de la politique économique de Macron, c’est l’annonce du retour en politique de François Hollande. Comme si la France était condamnée à tomber de Charybde en Sylla, comme si les Français étaient condamnés comme dans le mythe de Sisyphe à supporter sans cesse le poids d’une fiscalité qui tue tout. On ne saurait en effet oublier que François Hollande (avec Ségolène Royal) est à l’origine de cette fiscalité dite énergétique qui fait croire que la transition résulte de l’augmentation de l’impôt. On ne saurait oublier que François Hollande est à l’origine de ce CICE distribué à tous, sans discernement et sans contrepartie et qui finalement a surtout profité à des branches d’activité non soumis à la concurrence internationale avec un effet très marginal sur l’emploi. On a peut-être oublié que François Hollande avait choisi Emmanuel Macron comme ministre de l’économie dans son gouvernement socialiste.  De son côté Ségolène Royal,  n’exclut pas de revenir à la tête d’une liste pour les élections européennes de 2019. Sans parler de Sarkozy qui émerge aussi. Pour un peu, on parlerait du retour de Giscard d’Estaing ! C’est dire la pauvreté charismatique des successeurs des dinosaures évoqués. Ce n’est pas tellement la crédibilité de ces chevaux de retour qui leur permet permet d’envisager une deuxième vie politique mais surtout le fait que leurs successeurs sont complètement inaudibles comme Laurent Wauquiez, Olivier Faure ou encore Hamon.

Le foot revient sur Canal+

Le foot revient sur  Canal+

Canal+ va peut-être endiguer sa chute dramatique d’abonnés avec le retour du foot de la première ligue anglaise. Sans doute le championnat le plus intéressant d’Europe en raison de la concurrence de plusieurs grands clubs. À l’inverse par exemple de la France ou de l’Italie où un seul club domine et d’une certaine façon diminue l’intérêt du championnat. Ce retour sera sans doute le bienvenu car la moitié des abonnés à Canal+ étaient justement motivés par la présence du foot. En outre, cela simplifiera peut-être les adhésions aux amoureux du football qui pour les matchs les plus intéressants devaient être abonnés non seulement un canal mais aussi à being et depuis peu à RMC. Trois abonnements qui commencent à peser dans le porte-monnaie.

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