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Sarkozy : les révélations du parquet financier vont encore enfumer les dossiers Sarkozy

Sarkozy: les révélations du parquet financier vont encore enfumer les dossiers Sarkozy

Il est clair que la révélation d’enquête menée auprès d’avocats par le parquet national financier va complexifier le dossiers Sarkozy. En droit en effet,  l’institution juridique, parquet national financier ou non, ne peut en effet faire des investigations dans le dossier des avocats. Du coup, cette affaire va plutôt arranger Sarkozy qui pourra se prévaloir d’un délit d’illégalité dans  des affaires dans lesquelles il est impliqué. Les avocats ne vont pas manquer médiatiquement d’étouffer le fond par cette erreur d’investigation judiciaire.

Du coup le parquet financier national pourrait même mais être mis en cause avoir échappé aux règles de droit concernant la défense Un péché originel que le parquet national financier (PNF) n’a pas fini d’expier. Il en est finalement du parquet national financier comme de la cour de justice de la république réservée aux membres du gouvernement. Ces institutions judiciaires n’échappent pas en faite aux pressions politiques au financières qu’elles sont pourtant en charge de juger. Six ans après sa création, le voici englué par les deux affaires politico-financières qui ont fait sa gloire médiatique et désormais le marquent au fer rouge : celles des écoutes de l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy et des emplois fictifs concernant son ancien premier ministre François Fillon. L’une, à quelques mois de son procès, l’autre à quelques jours d’un verdict très attendu.

Après les déclarations de son ex-dirigeante, Éliane Houlette, sur des pressions de sa hiérarchie lors de la dernière présidentielle, Le Point révèle que lors de l’affaire Sarkozy, le PNF a exploité les fadettes des ­cabinets des plus grands pénalistes, à savoir Hervé Temime, Éric Dupond-Moretti - qui annonce porter plainte -, Jean Veil, Pierre Haïk, Jacqueline Laffont.

Sarkozy : les révélations du parquet financier vont compliquer le dossier

Sarkozy : les révélations du parquet financier vont compliquer le dossier

Il est clair que la révélation d’enquête menée auprès d’avocats par le parquet national financier va complexifier le dossiers Sarkozy. En droit en effet,  l’institution juridique, parquet national financier ou non, ne peut en effet faire des investigations dans le dossier des avocats. Du coup, cette affaire va plutôt arranger Sarkozy qui pourra se prévaloir d’un délit d’illégalité dans  des affaires dans lesquelles il est impliqué. Les avocats ne vont pas manquer médiatiquement d’étouffer le fond par cette erreur d’investigation judiciaire.

Du coup le parquet financier national pourrait même mais être mis en cause avoir échappé aux règles de droit concernant la défense Un péché originel que le parquet national financier (PNF) n’a pas fini d’expier. Il en est finalement du parquet national financier comme de la cour de justice de la république réservée aux membres du gouvernement. Ces institutions judiciaires n’échappent pas en faite aux pressions politiques au financières qu’elles sont pourtant en charge de juger. Six ans après sa création, le voici englué par les deux affaires politico-financières qui ont fait sa gloire médiatique et désormais le marquent au fer rouge : celles des écoutes de l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy et des emplois fictifs concernant son ancien premier ministre François Fillon. L’une, à quelques mois de son procès, l’autre à quelques jours d’un verdict très attendu.

Après les déclarations de son ex-dirigeante, Éliane Houlette, sur des pressions de sa hiérarchie lors de la dernière présidentielle, Le Point révèle que lors de l’affaire Sarkozy, le PNF a exploité les fadettes des ­cabinets des plus grands pénalistes, à savoir Hervé Temime, Éric Dupond-Moretti - qui annonce porter plainte -, Jean Veil, Pierre Haïk, Jacqueline Laffont, Marie-Alix Canu-Bernard. Des avocats couverts par le secret professionnel. Il s’agissait de trouver à l’époque « la taupe » qui aurait renseigné Nicolas Sarkozy et Thierry Herzog, son avocat, sur les écoutes dont ils faisaient l’objet en janvier 2014. L’enquête préliminaire menée à grands frais a été clôturée six ans plus tard sans avoir rien donné. Réagissant sur Twitter, l’ex-président a demandé à ce que « toute la vérité soit établie sur les circonstances qui ont permis cette invraisemblable accumulation de manquements et de dysfonctionnements ».

Malgré les protestations à l’époque des syndicats de magistrats. « Comment rassurer les Français sur une justice indépendante, quand les procureurs sont nommés sur proposition du garde des Sceaux, en sachant que l’Élysée n’est jamais trop loin, et qu’en plus ce parquet a une compétence exclusive pour choisir et traiter les affaires les plus sensibles », s’insurge encore Céline Parisot, présidente de l’Union syndicale des magistrats qui, à la création du PNF, avait mis en garde contre ce cocktail explosif. Car à la question de la nomination s’ajoute celle du champ de compétence de ce parquet. Par une circulaire du 31 janvier 2014, il peut revendiquer les affaires les plus complexes – ce qui se comprend pour un parquet spécialisé – mais aussi et surtout… les plus sensibles au plan médiatique, comme l’affaire Fillon justement.

 

À cela s’ajoute la personnalité d’Éliane Houlette, premier procureur financier et très proche de Jean-Louis Nadal qui dirige à l’époque la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique. Autant dire que tout politique passe par les fourches caudines de ce duo de choc. Dès sa nomination, elle s’entoure d’une équipe de jeunes magistrats dévouée à la cause et qu’elle fait à sa main avec autoritarisme. État dans l’État judiciaire, claquemuré d’abord boulevard des Italiens puis dans les hauts étages du tribunal de Paris, avec comme credo celui de l’efficacité judiciaire, le PNF s’enferme dans le culte de l’enquête préliminaire, secrète, discrétionnaire et sans contradictoire et un système de cour qui finira par craquer.

Deux dérives que paie cher le parquet national financier aujourd’hui en termes de crédibilité et de réputation. Les affinités électives et les désaffections violentes de la haute magistrate pour ses subordonnés participeront à la montée des tensions. Quelques mois avant son départ, au printemps 2019, l’un de ses adjoints fera un signalement au parquet général contre sa patronne pour dénoncer un conflit d’intérêts dans une affaire de délit d’initié. Puis elle sera soupçonnée de violation du secret de l’instruction dans une affaire d’emplois fictifs à Marseille sur fond… d’écoutes. À cela se rajoute une sombre affaire de harcèlement sexuel parmi les dix-huit magistrats de l’équipe. À son départ, le climat est si délétère que le parquet général assure la régence pour éviter une guerre de succession sanglante entre favoris et disgraciés, le temps de la nomination de Jean-François ­Bonhert.

À son arrivée, il devait penser que son premier enjeu serait celui d’une réorganisation pacifiée. Aujourd’hui, il s’agit surtout d’affirmer la légitimité d’une institution qui s’est par ailleurs imposée dans le club très fermé de la justice financière internationale. À l’actif de sa jeune histoire, des succès qui lui valent le respect de ses alter ego étrangers : comme les affaires HSBC, Société générale, ­Carmignac ou Google. « Enfin, rappellent en substance des avocats d’affaires aussi différents que Christophe Ingrain du cabinet Darrois ou Kami Haeri de Quinn Emanuel, la France est prise judiciairement au sérieux à l’international. C’est une protection pour nos clients français de pouvoir affirmer l’action du parquet financier et de ne pas être poursuivis à l’aveugle par la justice britannique ou américaine. »

Patrimoine des ministres : attention aux révélations du Canard !

Patrimoine des ministres :attention aux révélations du Canard !

 

Le Canard enchaîné aura sans doute de quoi nourrir largement ses prochaines éditions avec la déclaration du patrimoine des ministres du gouvernement. Un patrimoine évidemment sous-évalué pour ne pas trop s’éloigner du standard du peuple électeur. La vérité c’est que comme dans l’ancien gouvernement,  la plupart des ministres sont des millionnaires dont le patrimoine n’est pas tout à fait comparable à celui de la moyenne des Français ( environ 200 000 € mais avec de très fortes disparités).  Au moins cinq ministres d‘Emmanuel Macron, dont Nicolas Hulot, sont multimillionnaires en euros, selon les déclarations de patrimoine des membres du gouvernement publiées ce week-end par la Haute autorité pour la transparence de la vie publique. Sans surprise, ce sont des membres du gouvernement venus de la société civile et du monde de l‘entreprise.La ministre du Travail, Muriel Pénicaud, ancienne DRH du groupe Danone et administratrice de plusieurs grandes sociétés, arrive ainsi en tête de ce petit groupe, avec un patrimoine brut évalué à 7,5 millions d‘euros. Elle possède notamment deux maisons individuelles de 1,3 million et 340.000 euros, des assurances vie créditées de plus de 3,8 millions d‘euros, ainsi que des comptes titres et des plans d’épargne en actions. Vient ensuite le ministre de la transition écologique et solidaire, l‘ancien animateur de télévision Nicolas Hulot, qui déclare un patrimoine brut de près de 7,3 millions d‘euros. Il déclare ainsi quatre maisons individuelles d‘une valeur oscillant entre 29.000 et 1,5 million d‘euros. Son entreprise Eole Conseil, qui encaisse ses droits d‘auteurs et les royalties des produits dérivés de son émission Ushuaïa, est valorisée à 3,1 millions d‘euros. Il déclare aussi près d‘un million d‘euros d‘assurances vie et neuf véhicules à moteur, dont une BMW évaluée à 25.000 euros et un bateau estimé à 15.000 euros. La ministre de la Culture, Françoise Nyssen, affiche un patrimoine brut de plus de 5,6 millions d‘euros, dont 43,45% de la société par actions simplifiée Le Rosier (quatre millions d‘euros), actionnaire de la maison d’édition Actes Sud. Elle est talonnée par sa collègue de la Défense, Florence Parly, qui affiche un patrimoine brut de près de 4,6 millions d‘euros, dont 41% d‘un appartement et d‘une maison détenus par une société civile immobilière (SCI). La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, déclare quand à elle un patrimoine brut de près de trois millions d‘euros mais dont il faut défalquer 500.000 euros d‘emprunts à rembourser. Avec un patrimoine estimé à 48.000 euros, le ministre de l‘Action et des comptes publics, Gérald Darmanin, fait en revanche figure de Petit Poucet du gouvernement. Son voisin de Bercy, le ministre de l‘Economie Bruno Le Maire, affiche pour sa part un patrimoine brut relativement modeste : 430.000 euros dont 16% d‘une maison individuelle en SCI (150.000 euros) et un compte épargne de 120.000 euros. Quant au Premier ministre, Philippe Edouard, il se situe dans une position intermédiaire avec un patrimoine déclaré de 1,7 million d‘euros, dont deux appartements évalués à 400.000 et 1.250.000 d‘euros, mais dont il faut défalquer près de 340.000 euros de prêt immobilier à rembourser. D‘autres, parmi les 32 membres du gouvernement, ont aussi un patrimoine brut approchant le million d‘euros, tel Jean-Yves Le Drian (Affaires étrangères) ou Gérard Collomb (Intérieur).

La fin de la droite avec les révélations du financement par la Françafrique

La fin de la droite avec les révélations du financement par la Françafrique

 

Cette fois ce pourrait bien être la fin de la droite classique en tout cas son éclatement du fait d’une part de la probable défaite de Fillon englué à 17 ou 18 % dans les sondages et maintenant nettement précédé tant par Marine Le Pen que par Emmanuel Macron. En faisant perdre son camp, François Fillon va sans doute exacerber les clivages qui traversent les Républicains et ce qui reste de l’UDI. Les lignes de partage des différents camps deviennent infranchissables. Il y a d’un côté les signes identitaires finalement très proches de Marine Le Pen et de l’autre les libéraux humanistes ouverts à l’évolution du monde. Pour résumer les franchouillards réacs et les modernistes. Même opposition sur le plan économique avec d’un côté les souverainistes apeurés et de l’autre des libéraux ouverts à l’économie mondiale. En clair,  d’un côté des gaulois archaïques qui veulent protéger le village avec des barbelés et de l’autre des libéraux qui ont compris le nouveau paradigme mondial. On objectera à juste titre que ces lignes de clivage traversent aussi la gauche. La goutte d’eau qui va faire déborder le vase est sans doute la révélation officielle avec l’enquête en cours du financement de la droite par la Françafrique et ses les intermédiaires sulfureux proches du grand banditisme. Robert Bourgi, le trouble intermédiaire entre la droite et l’Afrique vient sans doute de porter le dernier coup fatal non seulement à François Fillon mais aussi au parti des Républicains. Il révèle que la plupart des responsables des Républicains se comportent en fait comme les voyous qui servent d’intermédiaires pour le financement de leurs réélections. Il faut convenir que pour des raisons assez identiques le parti socialiste risque aussi d’éclater même si les affaires de corruption n’atteignent pas le niveau de celles de la droite. Ceci étant, les faits qui affectent les deux grands partis qui ont gouverné la France pendant la Ve République ne permettent pas d’attribuer automatiquement des brevets de vertu aux prétendants à la succession. Témoin par exemple, les nombreuses affaires financières que traîne le Front National. Finalement des affaires qui ne sont que des révélateurs de la démocratie  relativement virtuelle et réduite à sa plus simple expression, c’est-à-dire au dépôt d’un bout de papier dans l’urne. Ainsi réduite cette démocratie est d’autant plus fragilisée et peut être facilement manipulée par un cirque médiatique soutenu par d’immenses moyens financiers. Ce que démontre l’histoire politique de la France sous la Ve République. On fera observer toutefois que de telles phénomènes ne sont pas spécifiques à la France, la preuve sans doute que la démocratie dans de nombreux pays est encore à l’ère  néandertalienne.




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