Archive pour le Tag 'Réveiller'

Se réveiller face au risque de guerre contre le camp occidental

Se réveiller face au risque de guerre contre le camp occidental

Pendant que les opinions se laissent parfois gagner par des questions assez accessoires en tout cas secondaires, le danger de guerre se précise en provenance de trois horizons. Il y a d’abord et peut-être surtout la folie guerrière de Poutine. Un criminel et dictateur qui n’hésite devant aucun moyen y compris dans son entourage pour tuer toute opposition. A fortiori quand il s’agit d’étrangers comme en Ukraine. Ainsi Poutine teste la résistance du camp occidental et de l’Europe en envahissant régulièrement des territoires. La guerre est aux portes de l’union européenne mais l’Europe endormie par le progrès technique et social s’interroge sur la nécessité d’une politique de défense. Concrètement en termes de dépenses, on vise un objectif de 2 % du PIB pour la défense tendis que la Russie consacre 30 % de sa richesse nationale. Poutine avance y compris dans les opinions par exemple en Hongrie ou en Slovaquie; des pays qui ont sans doute oublié la violence des dictatures communistes.

Au Moyen-Orient, c’est surtout l’Iran qui est à la manœuvre, l’Iran instrumentalise le Hamas pour organiser le désordre dans tout le Moyen-Orient pour y substituer des régimes de dictature islamique. Pour preuve, presque ouvertement, l’Iran arme maintenant les rebelles Houtis pour attaquer les navires militaires ou commerciaux qui empruntent la mer Rouge. L’embrasement de tout le Moyen-Orient soutenu aussi en sous-main par la Russie conduirait au chaos économique, politique et démocratique.

En Extrême-Orient, la Chine est plus discrète mais elle progresse régulièrement notamment pour faire valoir ses droits. les accrochages guerriers se multiplient aussi en mer de Chine. Pékin revendique la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale malgré les prétentions rivales des Philippines, du Vietnam ou encore de la Malaisie, faisant fi d’un jugement international de 2016 en sa défaveur.

La Mer de Chine méridionale, vaste comme sept fois la France, est âprement disputée. Un tiers du trafic commercial mondial y transite. Ce couloir permet à la Chine d’envoyer ses marchandises en Europe. Mais Pékin revendique depuis quelques années toute la zone, au mépris du droit international. Les Philippines aussi sont en conflit avec la Chine. Là-bas, les pêcheurs ont décidé de résister et de braver régulièrement les interdits fixés par Pékin.

Mais au-delà de l’affrontement pour le contrôle de la mer de Chine méridionale, la Chine teste en faite les alliés des occidentaux vis-à-vis de sa stratégie de conquête géographique notamment vis-à-vis de Taïwan.

Seuls les États-Unis consacrent les efforts et les finances nécessaires à l’entretien d’une politique de défense susceptible d’affronter les grands adversaires traditionnels.

Dans le reste de l’Occident, c’est l’amollissement voir le renoncement de l’opinion et de responsables englués dans leur zone de confort , l’immobilisme et l’individualisme. Tout cela enveloppé par le discours sirupeux d’experts sophistes qui justifient le déni de réalité dans nombre de champs sociétaux y compris celui de la défense.

L’esprit de Munich gagne partout chez les politiques, chez les experts et bien sûr chez les étudiants qui prônent la révolution des pauvres en attendant de rejoindre la bourgeoisie qui la provoque.

Poutine, le président chinois où les mollahs d’Iran n’ont pas ces états d’âme. Ils peuvent sans dommage piétiner la démocratie et s’il le faut sacrifier 100 000 hommes pour continuer de piller leur pays et semer le chaos dans les démocraties occidentales.

Comme vient de l’indiquer le ministre allemand , il serait temps notamment que l’Europe organise sa propre défense et commence d’abord par se réveiller face au danger potentiel et clairement vis-à-vis d’une troisième guerre mondiale possible.

Il serait temps de se réveiller pour la démocratie

Il serait temps de se réveiller pour la démocratie

Derrière l’invasion russe, se joue une lutte entre deux modèles de société. Les régimes autocratiques gagnent du terrain au moment où Moscou espère instaurer un « nouveau monde ». par Gilles Paris dans le monde

 

Le sommet virtuel pour la démocratie convoqué par le président américain, Joe Biden, en décembre 2021 avait déçu. La liste des invités, parfois controversés, comme la platitude des propos échangés avaient conduit à classer parmi les fausses bonnes idées l’initiative avancée par le démocrate pendant la campagne présidentielle de 2020. Voilà pourtant que, trois mois plus tard, l’assaut brutal donné par le président russe, Vladimir Poutine, à un Etat souverain, l’Ukraine, après la tentation de son dépeçage, illustrée par la reconnaissance d’entités séparatistes par Moscou, lui donne un tout nouveau sens.

La séparation du monde en deux camps, celui des démocraties et celui des autocraties, se matérialise dramatiquement dans les bombardements à l’aveugle par l’armée russe des villes d’un pays qui n’a jamais menacé son puissant voisin. Le vibrant plaidoyer du président Volodymyr Zelensky en faveur d’une entrée de l’Ukraine au sein de l’Union européenne, mardi 1er mars, relativise d’ailleurs la question restée virtuelle de l’adhésion de son pays à une OTAN présentée comme expansionniste. Le déclencheur de l’éviction du président prorusse Viktor Ianoukovitch, en 2014, avait déjà été son opposition à un accord d’association avec les Européens.

Derrière la guerre en cours se joue celle des modèles, et les Ukrainiens ont choisi, depuis longtemps, l’ensemble de normes qui régissent les démocraties. Celle de l’Ukraine est encore imparfaite, si on se fie à l’organisation américaine Freedom House, financée par l’Etat fédéral, mais c’est l’objectif qu’elle s’est fixé avec constance depuis plus d’une décennie, a voulu rappeler le président ukrainien.

Il s’agit cependant d’un modèle sur la défensive, comme le rappellent régulièrement les états des lieux de la même institution américaine. Il a été en recul en 2021 pour la seizième année d’affilée, avec soixante pays ayant enregistré un déclin, au point que l’institut V-Dem, un autre observatoire, rattaché à l’université de Göteborg, en Suède, financé notamment par la Banque mondiale, parle désormais de « viralité autocratique ».

Comme l’a estimé Emmanuel Macron, le mercredi 2 mars, dans son allocution sur la guerre en Ukraine, « la démocratie n’est plus considérée comme un régime incontestable, elle est remise en cause, sous nos yeux ». La conquête russe de l’Ukraine signifierait un nouveau recul.

La première phrase d’une dépêche prématurément publiée par l’agence russe RIA Novosti le 26 février, sur la foi d’un effondrement instantané de l’Ukraine, le confirme à sa manière. « Un nouveau monde naît sous nos yeux », commence ce texte boursoufflé d’ethnonationalisme. Tel est, en tout cas, le dessein russe, celui de refermer la parenthèse ouverte par l’effondrement de l’Union soviétique. D’autres puissances, à commencer par la Chine, s’inscrivent également dans la remise en cause des normes démocratiques.

 

Croissance : Réveiller le G 20 (Lagarde- FMI)

Croissance : Réveiller le G 20 (Lagarde- FMI)

Le G20 vat-il demeurer aussi vain ou bien se réveiller comme le souhaite Lagarde qui constate l’atonie de la croissance mondiale. Avec un double critique l’insuffisance des mesures structurelles et le  manque investissements notamment dans les infrastructures. Un critique qui s’adresse en particulier à l’Europe. Que peut faire le G 20 ? Sans doute pas grand-chose tellement l’endettement, la mollesse de la demande, la baisse des investissements menacent  partout. Christine Lagarde prononcent des banalités et le G20 lui répondra avec des lieux communs ; notons que le G20 n’a par ailleurs aucune réalité juridique et ces réunions demeurent informelles. À quelques jours d’un G20-Finances à Istanbul, la directrice générale du FMI a appelé vendredi 6 février les principales puissances économiques de la planète  « à passer l’action » pour éviter un tassement de la croissance mondiale.   »Il est temps de passer à l’action (…). L’enjeu est de taille. Sans action, le supertanker de l’économie mondiale pourrait continuer à être englué dans les eaux basses d’une croissance molle et de créations d’emplois faméliques », écrit Christine Lagarde dans un blog publié sur le site du FMI. Selon cette dernière, les ministres des Finances des pays développés et émergents du G20, qui se réunissent lundi et mardi dans la capitale économique turque, doivent d’urgence mettre en œuvre les « ambitieuses » réformes structurelles censées injecter 2.000 milliards de dollars supplémentaires dans le PIB mondial.   »Nous avons besoin d’une accélération décisive vers les réformes structurelles dans les domaines tels que le commerce, l’éducation, la santé (…) et des infrastructures efficaces », a détaillé la patronne du FMI.  L’économie mondiale peut profiter de « l’élan » fourni par les faibles prix du pétrole mais pourrait également pâtir d’une « volatilité excessive » liée à la normalisation monétaire aux États-Unis, a mis en garde la dirigeante, craignant aussi que l’Europe ne reste dans le « flou » pour une longue période. Le renforcement du dollar par rapport aux autres grandes devises représente un autre « risque », spécialement pour les pays émergents dont les banques et entreprises ont contracté des emprunts libellés en monnaie américaine qui vont dès lors devenir plus compliqués à rembourser, selon Christine Lagarde.  Les États-Unis se sont, eux aussi, inquiétés vendredi de la croissance « faible et inégale » dans le monde et particulièrement en Europe, a indiqué un haut responsable du Trésor américain. « La BCE (Banque centrale européenne, ndlr) a pris des mesures énergiques pour soutenir l’économie par une politique monétaire accommodante mais cela s’est avéré insuffisant », a dit à la presse ce responsable sous couvert de l’anonymat. Selon lui, les États-Unis profiteront également du G20-Finances d’Istanbul pour dénoncer de nouveau la stratégie de croissance qui consiste à dévaluer artificiellement sa monnaie pour rendre ses exportations plus compétitives. Depuis plusieurs années, les États-Unis connaissent un très fort déficit commercial avec la Chine qu’ils imputent à la sous-évaluation du yuan.




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