Archive pour le Tag 'réveille'

Ingérence politique d’Elon Musk Barrot souhaite que la commission européenne se réveille

Ingérence politique d’Elon Musk Barrot souhaite que la commission européenne se réveille

Le  ministre des affaires étrangères Jean-Noël barrot  critique d’une certaine manière le manque de réaction de la commission européenne face aux provocations d’Elon Musk le milliardaire génial mais fou qui intervient de plus en plus dans les affaires politiques internes de l’Europe. Notons par parenthèse que la présidente de la commission européenne n’est même pas invitée à la cérémonie de prise de pouvoir du nouveau président américain. C’est dire si les États-Unis considèrent comme marginale, et même comme  institution à abattre cette union européenne. D’où d’ailleurs des accords économiques passés directement avec les pays européens pour shunter l’union économique. 

 

 

«Soit la Commission européenne applique avec la plus grande fermeté les lois que nous nous sommes données pour protéger notre espace public, soit elle ne le fait pas et alors il faudra qu’elle consente à rendre aux États membres de l’UE la capacité de le faire», a déclaré Barrot sur la radio France Inter . «Il faut nous réveiller», a-t-il martelé.

Ingérence politique d’Elon Musk Barrot souhaite que la commission européenne se réveille

Ingérence politique d’Elon Musk Barrot souhaite que la commission européenne se réveille

Le  ministre des affaires étrangères Jean-Noël barrot  critique d’une certaine manière le manque de réaction de la commission européenne face aux provocations d’Elon Musk le milliardaire génial mais fou qui intervient de plus en plus dans les affaires politiques internes de l’Europe. 

 

 

«Soit la Commission européenne applique avec la plus grande fermeté les lois que nous nous sommes données pour protéger notre espace public, soit elle ne le fait pas et alors il faudra qu’elle consente à rendre aux États membres de l’UE la capacité de le faire», a déclaré Barrot sur la radio France Inter . «Il faut nous réveiller», a-t-il martelé.

Ingérence politique d’Elon Musk, Barrot souhaite que la commission européenne se réveille

Ingérence politique d’Elon Musk Barrot souhaite que la commission européenne se réveille

Le  ministre des affaires étrangères Jean-Noël barrot  critique d’une certaine manière le manque de réaction de la commission européenne face aux provocations d’Elon Musk le milliardaire génial mais fou qui intervient de plus en plus dans les affaires politiques internes de l’Europe. 

 

 

«Soit la Commission européenne applique avec la plus grande fermeté les lois que nous nous sommes données pour protéger notre espace public, soit elle ne le fait pas et alors il faudra qu’elle consente à rendre aux États membres de l’UE la capacité de le faire», a déclaré Barrot sur la radio France Inter . «Il faut nous réveiller», a-t-il martelé.

 

 

Real de Madrid : Mbappé se réveille

Real de Madrid : Mbappé se réveille

En Liga Kylian Mbappé  a marqué son premier but à domicile avec le Real Madrid,  ensuite a transformé un  penalty.

L’attaquant français Kylian Mbappé a inscrit ses premiers buts en Liga avec le Real Madrid, dimanche au stade Santiago-Bernabeu face au Betis Séville, alors qu’il n’avait plus marqué depuis quatre matches et sa réalisation face à l’Atalanta Bergame en Supercoupe d’Europe.

 

Après s’être procuré un grand nombre d’occasions en première période, le N.9 du Real a fini par trouver l’ouverture à la 67e minute, trompant facilement le gardien du Betis du pied gauche après une talonnade de Fede Valverde, avant de doubler la mise sur un penalty obtenu par Vinicius (75e).

Face à la crise du logement , Christophe Béchu se réveille !

Face à la crise du logement , Christophe Béchu se réveille !

 

Curieusement c’est souvent après la fin de leur mandat que les ministres trouvent les solutions aux grands problèmes économiques et politiques qui se posent. C’est vrai par exemple le ministre des finances qui juste avant la démission du gouvernement à trouver la clef pour l’endettement français. C’est vrai aussi pour Christophe Béchu ancien ministre de l’écologie qui découvre l’importance de la crise du logement. Notons qu’il n’avait guère montré d’intérêt sur cette question quand il était ministre. L’ ex-ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires s’est, longuement, confié ce mercredi sur ses états d’âme moins d’une semaine après la démission du gouvernement Attal. Interrogé par La Tribune sur la crise du logement, Christophe Béchu a lâché ses coups. 

 
 

 Le logement fait-il l’objet d’un mauvais calcul de la part de Bercy ?

C’est dans cette dernière catégorie que le ministre range la crise du logement. Interrogé par La Tribune, il a témoigné d’une lettre - a priori restée sans réponse – envoyée à la Première ministre Elisabeth Borne « le 8 février 2023 ». « Je l’alertai sur la situation et j’y suggérai un certain nombre de pistes sur lequel il était souhaitable d’avancer », commence Christophe Béchu, qui a compté trois ministres sous sa tutelle : Olivier Klein de juillet 2022 à juillet 2023, Patrice Vergriete de juillet 2023 à janvier 2024 et Guillaume Kasbarian depuis janvier.

Avant d’asséner que « le logement fait l’objet d’un mauvais calcul de la part de Bercy ». « Il n’y a rien de personnel – nous avons de bonnes relations avec Bruno Le Maire – même si je pense qu’il a peu apprécié que j’obtienne le  »Fonds vert » [qui finance la transition écologique dans les collectivités] et si j’aurais préféré que le coup de rabot [de 10 milliards d'euros] se présente de manière différente », poursuit-il.

« On se concentre sur ce que le logement coûte sans voir ce que ça rapporte », enchaîne le ministre. En 2022, rappelle-t-il, le secteur a rapporté 91 milliards d’euros de recettes budgétaires et coûté 41 milliards d’euros de dépenses publiques. Soit un solde positif de 50 milliards d’euros. « Pourtant, on était tétanisés par le fait de dire qu’il faut qu’on évite de mettre trop d’argent », lâche Christophe Béchu.

Ou est-ce un problème local ?

Dans le même temps, il se déclare « à l’aise » avec la fin au 31 décembre 2024 du dispositif Pinel. Ce dernier permet aux particuliers qui investissent dans un logement neuf en immobilier collectif destiné à la location de bénéficier d’une réduction de leur impôt sur leur revenu. « Ce n’est pas ce qui vous assure que les gens se logent », assure le ministre.

La crise du logement est « européenne », embraye Christophe Béchu, du fait de l’augmentation des taux d’intérêt et des coûts de construction, tout en récusant tous les causes dites écologiques comme la hausse des prix de l’énergie ou la politique de zéro artificialisation nette des sols (ZAN) qui vise la sobriété foncière à horizon 2050 avec un palier en 2031. « C’est factuellement faux », martèle-t-il. « C’est d’abord un problème local », tranche le premier adjoint de la ville d’Angers.

« Si on est honnête, les gens ne veulent plus de voisins depuis le Covid. À chaque programme, vous avez des pétitions et quand vous êtes maire, il vous arrive d’y être sensible », concède Christophe Béchu qui érige en « vrai problème » l’enclenchement des permis de construire.

Y-a-t-il un problème avec les prix de sortie ?

« Nous avons également un problème des prix de sortie [prix de vente], mais il se pose à tous les étages. Cela commence avec le prix du foncier [du terrain] et ça se termine avec les prix de construction, tant est si bien qu’on a un problème de pouvoir d’achat immobilier », ajoute-t-il.

Et de remettre sur la table le crédit in fine qui dissocie le paiement des intérêts – tout au long de la vie du prêt – et le remboursement du capital – à la fin de ce dernier -. « Je suis convaincu qu’on ne fera pas l’économie de ce débat. Les prix de l’immobilier progressent plus vite que les salaires qui ne suivent pas. L’héritage a de même disparu [du fait du vieillissement de la population, Ndlr] et n’est plus un déclencheur d’achat », relève-t-il.« Je pense que ça participe à un sentiment de déclassement et que cela conduit à une rigidité qui va beaucoup trop loin sur les conditions de prêt et qui finit par bloquer une partie [du marché] », dit encore Christophe Béchu.

Ou avec le budget 2024 de Ma Prime Rénov’ ?

Aussi incroyable que cela puisse paraître, le même défend la coupe de 1 milliard d’euros dans le budget 2024 de Ma Prime Rénov’ décidée en janvier dernier par Bercy. « On a un retard considérable dans les copropriétés, mais tant que vous ne résolvez pas ce problème d’un point de vue juridique, vous ne pouvez pas déclencher les travaux », estime-t-il. En cause, selon lui, l’article 17 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen sur la propriété qui érige la propriété en « droit inviolable et sacré ».

 

Christophe Béchu défend également le retour à la rénovation par gestes après avoir vendu la rénovation globale. « Dans la vraie vie, lorsque votre chaudière tombe en panne le 15 février, pas une personne ne va attendre des devis globaux. Je suis pour une écologie du réel et préfère accompagner des changements de vecteur plutôt que d’attendre une perfection qui n’existe pas », conclut-il.

Crise du logement : Christophe Béchu se réveille !

Crise du logement : Christophe Béchu se réveille !

Curieusement c’est souvent après la fin de leur mandat que les ministres trouvent les solutions aux grands problèmes économiques et politiques qui se posent. C’est vrai par exemple le ministre des finances qui juste avant la démission du gouvernement à trouver la clef pour l’endettement français. C’est vrai aussi pour Christophe Béchu ancien ministre de l’écologie qui découvre l’importance de la crise du logement. Notons qu’il n’avait guère montré d’intérêt sur cette question quand il était ministre. L’ ex-ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires s’est, longuement, confié ce mercredi sur ses états d’âme moins d’une semaine après la démission du gouvernement Attal. Interrogé par La Tribune sur la crise du logement, Christophe Béchu a lâché ses coups. 

 

 Le logement fait-il l’objet d’un mauvais calcul de la part de Bercy ?

C’est dans cette dernière catégorie que le ministre range la crise du logement. Interrogé par La Tribune, il a témoigné d’une lettre - a priori restée sans réponse – envoyée à la Première ministre Elisabeth Borne « le 8 février 2023 ». « Je l’alertai sur la situation et j’y suggérai un certain nombre de pistes sur lequel il était souhaitable d’avancer », commence Christophe Béchu, qui a compté trois ministres sous sa tutelle : Olivier Klein de juillet 2022 à juillet 2023, Patrice Vergriete de juillet 2023 à janvier 2024 et Guillaume Kasbarian depuis janvier.

Avant d’asséner que « le logement fait l’objet d’un mauvais calcul de la part de Bercy ». « Il n’y a rien de personnel – nous avons de bonnes relations avec Bruno Le Maire – même si je pense qu’il a peu apprécié que j’obtienne le  »Fonds vert » [qui finance la transition écologique dans les collectivités] et si j’aurais préféré que le coup de rabot [de 10 milliards d'euros] se présente de manière différente », poursuit-il.

« On se concentre sur ce que le logement coûte sans voir ce que ça rapporte », enchaîne le ministre. En 2022, rappelle-t-il, le secteur a rapporté 91 milliards d’euros de recettes budgétaires et coûté 41 milliards d’euros de dépenses publiques. Soit un solde positif de 50 milliards d’euros. « Pourtant, on était tétanisés par le fait de dire qu’il faut qu’on évite de mettre trop d’argent », lâche Christophe Béchu.

Ou est-ce un problème local ?

Dans le même temps, il se déclare « à l’aise » avec la fin au 31 décembre 2024 du dispositif Pinel. Ce dernier permet aux particuliers qui investissent dans un logement neuf en immobilier collectif destiné à la location de bénéficier d’une réduction de leur impôt sur leur revenu. « Ce n’est pas ce qui vous assure que les gens se logent », assure le ministre.

La crise du logement est « européenne », embraye Christophe Béchu, du fait de l’augmentation des taux d’intérêt et des coûts de construction, tout en récusant tous les causes dites écologiques comme la hausse des prix de l’énergie ou la politique de zéro artificialisation nette des sols (ZAN) qui vise la sobriété foncière à horizon 2050 avec un palier en 2031. « C’est factuellement faux », martèle-t-il. « C’est d’abord un problème local », tranche le premier adjoint de la ville d’Angers.

« Si on est honnête, les gens ne veulent plus de voisins depuis le Covid. À chaque programme, vous avez des pétitions et quand vous êtes maire, il vous arrive d’y être sensible », concède Christophe Béchu qui érige en « vrai problème » l’enclenchement des permis de construire.

Y-a-t-il un problème avec les prix de sortie ?

« Nous avons également un problème des prix de sortie [prix de vente], mais il se pose à tous les étages. Cela commence avec le prix du foncier [du terrain] et ça se termine avec les prix de construction, tant est si bien qu’on a un problème de pouvoir d’achat immobilier », ajoute-t-il.

Et de remettre sur la table le crédit in fine qui dissocie le paiement des intérêts – tout au long de la vie du prêt – et le remboursement du capital – à la fin de ce dernier -. « Je suis convaincu qu’on ne fera pas l’économie de ce débat. Les prix de l’immobilier progressent plus vite que les salaires qui ne suivent pas. L’héritage a de même disparu [du fait du vieillissement de la population, Ndlr] et n’est plus un déclencheur d’achat », relève-t-il.« Je pense que ça participe à un sentiment de déclassement et que cela conduit à une rigidité qui va beaucoup trop loin sur les conditions de prêt et qui finit par bloquer une partie [du marché] », dit encore Christophe Béchu.

Ou avec le budget 2024 de Ma Prime Rénov’ ?

Aussi incroyable que cela puisse paraître, le même défend la coupe de 1 milliard d’euros dans le budget 2024 de Ma Prime Rénov’ décidée en janvier dernier par Bercy. « On a un retard considérable dans les copropriétés, mais tant que vous ne résolvez pas ce problème d’un point de vue juridique, vous ne pouvez pas déclencher les travaux », estime-t-il. En cause, selon lui, l’article 17 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen sur la propriété qui érige la propriété en « droit inviolable et sacré ».

 

Christophe Béchu défend également le retour à la rénovation par gestes après avoir vendu la rénovation globale. « Dans la vraie vie, lorsque votre chaudière tombe en panne le 15 février, pas une personne ne va attendre des devis globaux. Je suis pour une écologie du réel et préfère accompagner des changements de vecteur plutôt que d’attendre une perfection qui n’existe pas », conclut-il.

Pouvoir d’achat: le CESE se réveille

Pouvoir d’achat: le CESE se réveille


Le conseil économique, social et environnemental se réveille enfin pour alerter sur la situation sociale et sociétale. Il faut dire qu’il a été longtemps tétanisé par la vague d’institutions de toutes sortes hauts comités, conseil nationaux et autres organisations bidon mis en place par Macron pour étouffer les institutions existantes y compris le Parlement. Cette année, le conseil a livré un diagnostic de la société à partir d’une batterie de dix indicateurs et un sondage réalisé par Ipsos. le CESE Mais surtout l’accent sur la crise du pouvoir d’achat face à l’inflation.

Pour le CESE, la multiplication des crises ces dernières années a remis la question du pouvoir d’achat au coeur des préoccupations des Français. Parmi les thèmes testés dans un baromètre commandé par le CESE, c’est même le sujet numéro UN pour 40% des personnes interrogées. Ce taux monte à 58% chez les familles monoparentales et 46% chez les moins de 35 ans. « Le pouvoir d’achat ne permet plus de répondre aux besoins de la moitié des Français ».

L’inflation des prix à certes ralenti depuis quelques mois mais les prix de l’énergie et de l’alimentaire continuent de peser grandement sur le budget des plus modestes contraint par des dépenses pré-engagées (factures d’énergie, abonnements) de plus en plus importantes. « L’inflation alimentaire est un vrai sujet de long terme », explique à La Tribune l’économiste de Pictet Christopher Dembik. « Le sentiment d’appauvrissement risque d’augmenter car les ménages sont directement exposés aux évolutions des prix sur les étiquettes », indique l’économiste.

Interrogés sur une batterie d’indicateurs, deux tiers des Français estiment que les inégalités liées au lieu de résidence sont les plus importantes. « Il y a une perception aigüe des Français sur les inégalités et leurs conséquences sur l’emploi ».

Dans son épais rapport, le CESE recommande au gouvernement de mettre l’accent sur les populations et les territoires les plus défavorisés. « Il y a une vraie pénurie de main d’oeuvre dans de nombreux secteurs » souligne la représentante de France Digitale.

Interrogés sur les freins au bien-être, les Français mentionnent d’abord le manque d’argent et de temps mais aussi l’angoisse liée au réchauffement climatique. En moyenne, 32% des Français affirment que le climat est un sujet d’anxiété. Mais Face au péril climatique, les répondants évoquent la barrière du financement comme frein à la transition pour accélérer les travaux de rénovation ou acquérir un véhicule moins polluant.

Emeutes: Macron se réveille une semaine après !

Emeutes: Macron se réveille une semaine après !

Il aura fallu attendre une semaine pour que Macron se réveille enfin et réunisse les acteurs locaux particulièrement concernés. Une nouvelle preuve de l’attentisme et du laisser-aller du locataire de l’Élysée qui déclare naïvement: qu’il « souhaite débuter un travail minutieux et de plus long terme pour comprendre en profondeur les raisons qui ont conduit à ces événements ».

Il serait temps surtout après avoir jeté aux orties le rapport très complet et très collectif que Macron a jeté aux orties en mai 2018 infligeant ainsi à Borloo et aux acteurs concernés une claque politique.

En fait depuis le début de la crise, le président de la république s’est montré très discret prouvant qu’il était dépassé par les événements. La presse internationale n’a pas manqué de souligner cette impuissance de l’Élysée.

D’ordinaire, Macron saisit toutes les occasions pour bavasser et se répandre en banalités voire en provocations. Il s’est rendu sur le terrain- comme on dit–mais c’était pour visiter une caserne de policiers. Une visite sans doute utile mais qui est loin du centre des émeutes.

Le président de la République était donc lundi soir à la caserne Bessières, dans le 17e arrondissement de Paris, qui accueille les effectifs de la BAC (Brigade anti-criminalité) de nuit et de compagnies départementales d’intervention, remerciant dans un tweet policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers pour « (leur) mobilisation exceptionnelle ces dernières nuits ».

Réforme des retraites : Macron se réveille un peu tard (CGC)

Réforme des retraites : Macron se réveille un peu tard (CGC)

Réforme des retraites : « Emmanuel Macron fait comme si le mouvement social n’existait pas », après sa proposition de rencontrer les syndicats, estime la CFE-CGC

« Emmanuel Macron comme si le mouvement social n’existait pas », a déclaré mercredi 12 avril sur franceinfo François Hommeril, président de la CFE-CGC, après l’appel à l »esprit de concorde » lancé par le président de la République. Le chef de l’État depuis les Pays-Bas a voulu se projeter au-delà des décisions très attendues vendredi du Conseil constitutionnel sur la réforme des retraites, en promettant aux syndicats un « échange qui permettra d’engager la suite et de tenir compte » du verdict des Sages. Ce sera difficile de faire « comme si les arguments qu’on a portés au débat n’existaient pas, comme si la majorité de la population ne rejetait pas sa réforme, comme si nous n’avions pas démontré qu’elle était injustifiée », assène la CFE-CGC.

franceinfo : Est-ce que vous avez le sentiment qu’Emmanuel Macron se moque de vous ?

François Hommeril : Oui, effectivement j’ai un peu ce sentiment. On a nous-mêmes proposé cette rencontre et c’était un effort de le faire au niveau de l’intersyndicale. Moi j’observe une chose, c’est qu’à chaque fois que le président de la République prend la parole à la veille d’une mobilisation c’est en général une mobilisation très forte qu’on a le lendemain, ça a été le cas le 7 mars au lendemain de sa déclaration au Salon de l’agriculture et ça a été le cas le 23 mars après son intervention la veille à 13 heures.

Avez-vous encore envie de le rencontrer ?

La question ce n’est pas vraiment l’envie. J’ai un mandat syndical et je me dois de le respecter et de respecter les institutions. Si le président de la République me demande de venir à l’Élysée pour discuter ce n’est pas dans la tradition de la CFE-CGC que de faire la chaise vide. Mais pour le reste, on va avoir un problème, car Emmanuel Macron fait depuis trois mois comme si le mouvement social n’existait pas, comme si les arguments qu’on a portés au débat n’existaient pas, comme si la majorité de la population ne rejetait pas sa réforme, comme si nous n’avions pas démontré qu’elle était injustifiée. Ça va être difficile de faire comme s’il ne s’était rien passé. C’est compliqué de développer des relations de concorde dans ces conditions-là.

>> Réforme des retraites : qui sont les neuf Sages du Conseil constitutionnel qui vont se prononcer sur la loi ?

Qu’attendez-vous du Conseil constitutionnel vendredi ?

J’attends que le Conseil constitutionnel censure la loi dans sa totalité. Je ne suis pas naïf. Je pense qu’il est probable qu’il visera un peu au milieu. Il est possible que certains articles, qui ont peut-être été mis là pour ça, soient réformés et que l’exécutif communique pour dire que l’essentiel de la loi est préservé. Nous, on a fait l’analyse en droit que cette loi ne doit pas être promulguée parce que son parcours législatif à l’Assemblée nationale n’était pas conforme à son contenu.

Ukraine : le dictateur nord-coréen se réveille aussi

Ukraine : le dictateur nord-coréen se réveille aussi

L’autre dictateur fou de Corée du Nord ajoute sa touche personnelle au climat de guerre avec la reprise de tirs.

En janvier, la Corée du Nord avait effectué sept tirs, un nombre record en un mois, y compris celui de son plus puissant missile depuis 2017, alors que les négociations avec les États-Unis sont au point mort.

 

«Ils relancent la machine», a déclaré à l’AFP Shin Beom-chul, chercheur au Research Institute for Economy and Society.

«Ils se sont retenus de toute provocation pendant les Jeux de Pékin pour ménager leurs relations avec la Chine. Mais alors que l’intérêt des États-Unis s’est tourné vers l’Europe avec la crise en Ukraine et que le Conseil de sécurité s’avère incapable de fonctionner, Pyongyang a saisi l’occasion», a expliqué cet analyste.

Samedi, la Corée du Nord a jugé les États-Unis responsables de la guerre en Ukraine, dans sa première réaction officielle après l’invasion russe. «La cause profonde de la crise ukrainienne réside (…) dans l’autoritarisme et l’arbitraire des États-Unis», a affirmé un message publié sur le site du ministère nord-coréen des Affaires étrangères.

 

EELV réveille le mythe de l’union de la gauche pour les régionales

EELV réveille le mythe de l’union de la gauche pour les régionales

Le patron d’Europe écologie les Verts annonce la couleur, d’une part il affirme clairement son positionnement à gauche. On pourrait même dire à l’extrême gauche au vu des premières déclarations complètement ahurissantes de plusieurs maires écolos de grandes villes. Ils réveillent le mythe de l’union de la gauche. Une gauche pourtant complètement composite qui ne peut plus exister qu’en se regroupant mais complètement divergente quand au contenu programmatique aussi bien sur l’environnement, sur l’Europe, sur la sécurité et sur l’économie. Dans ce dernier domaine l’éventail des positions va de la renationalisation de l’économie au libéralisme. Même divergence sur l’Europe très soutenue par les écolos combattue par LFI, le PCF et certaines tendances au parti socialiste. On objectera qu’il s’agit d’élections régionales et que les divergences idéologiques ont moins d’importance qu’au plan national. Les plus critiques avanceront que de toute façon les régions françaises n’ont guère de pouvoir et qu’elles ne servent pas à grand-chose hormis mettre au point des schémas plus ou moins bidon et ésotériques dans nombre de domaines qui permettent surtout de nourrir les sociétés d’études qui rédigent et orientent les documents de A à  Z.

Les régionales sont surtout l’occasion de nourrir la caste politique. Même chose pour les départementales dont les compétences sont assez réduites. Le vrai pouvoir est désormais dans les mains des intercommunalités des grandes métropoles.

Nous ne gagnerons pas seuls les élections. Au second tour des régionales, il y aura des alliances» avec les autres forces de gauche (PS, PCF, LFI…), a déclaré le patron des Verts. «Mais dès le premier tour, le rassemblement sera possible, à condition que les conditions soient localement réunies», a-t-il déclaré à l’AFP en marge d’un conseil fédéral du parti écologiste à Paris. «C’est au niveau régional que ça s’organisera. Je pense qu’il y aura des accords ici ou là pour le 1e tour. A défaut, il faudra nous rassembler au second tour pour gagner», a affirmé le numéro un des Verts. «La seule directive au niveau national concerne la parité, six têtes de listes hommes, six femmes» (pour la métropole, non compris la Corse).

On attend évidemment les autres orientations ! En fait, les régionales vont surtout être utilisées par les écolos pour mesurer encore leur influence dans le pays. À dessein ils ont repoussé la désignation d’un éventuel candidat après les régionales. Une défaite pour Jadot face aux écolos gauchos.

BCE: Lagarde se réveille avec un peu de retard et de flou

BCE: Lagarde se réveille avec un peu de retard et de flou

 

 

Les médias toujours très complaisants vis-à-vis des pouvoirs en place affirment que la banque centrale européenne a pris enfin les moyens d’affronter la crise pour soutenir l’économie et éviter également une crise financière. En réalité, la très prudente Christine Lagarde écartelée entre l’orthodoxie des pays du Nord notamment l’Allemagne et le laxisme des pays du Sud s’est contentée  d’affirmer qu’elle prendrait les moyens nécessaires. Notamment en matière de rachat d’actifs dont elle ne précise ni le montant, ni les modalités, ni le contenu. Une première vague d’achats d’actifs 750 milliards serait lancée là où sans doute il faudrait 2à 3000 milliards compte tenu de la crise économique prévisible qui risque de faire chuter la croissance de l’ordre de 5 % en zone euro. La présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, a déclaré jeudi que la BCE restait prête à augmenter encore la taille de ses programmes d’achats d’actifs face à la crise provoquée par la pandémie de coronavirus.

“Nous sommes totalement prêts à augmenter la taille de nos programmes d’achats d’actifs et à ajuster leur composition, autant que nécessaire et aussi longtemps que nécessaire”, a-t-elle écrit dans une tribune publiée par le Financial Times.

“Nous allons étudier toutes les options et toutes les possibilités afin de soutenir l’économie pendant ce choc”, a-t-elle ajouté.

Mercredi soir, après une réunion exceptionnelle de son Conseil des gouverneurs, la BCE a annoncé le lancement d’un nouveau programme d’achats d’actifs de 750 milliards d’euros afin de tenter d’apaiser les tensions sur les marchés financiers, qui avaient ravivé les craintes d’une dislocation de la zone euro.

La zone euro se réveille pour soutenir la croissance

La zone euro se réveille pour soutenir la croissance

 

La croissance en 2020 devrait sans doute être assez insignifiante pour deux raisons ,d’une part on projetait simplement une hausse de 1 % en moyenne pour l’activité économique avant le virus chinois. Depuis évidemment des facteurs de dégradation vont encore  influencer la croissance. L’affaire du virus chinois pourrait en effet peser autour de 0,5 à 1 % sur la croissance mondiale. Cela signifie que nombre de pays de l’union européenne pourrait tutoyer  la stagnation voire la récession. Les ministres des Finances de la zone ,euro devraient donc  s’accorder d’ici la fin du mois sur une position plus favorable à l’assouplissement des politiques budgétaires afin de soutenir la croissance, a-t-on appris vendredi de trois sources de l’Union européenne, une inflexion susceptible de conduire l’Allemagne à augmenter ses dépenses publiques.

Plusieurs tentatives visant à favoriser l’investissement et la croissance des 19 pays partageant la monnaie unique ont échoué ces dernières années en raison notamment du refus de Berlin de remettre en cause sa politique d’excédents budgétaires. Mais les craintes de voir l’Allemagne renouer avec la récession et les risques liés à l’épidémie de coronavirus ont favorisé un compromis.

“Si les risques à la baisse devaient se concrétiser, les réponses budgétaires devraient être différenciées avec pour objectif une position plus favorable au niveau global”, explique un projet de texte sur lequel se sont entendus les représentants des pays membres, selon un responsable qui en a eu connaissance.

Deux autres responsables de l’UE ont confirmé ce projet de compromis, qui doit encore être avalisé par les ministres des Finances de la zone euro lors de leur prochaine réunion à Bruxelles le 17 février.

Le texte, fruit de longues négociations, précise qu’une augmentation de la dépense publique devrait respecter les règles budgétaires de l’Union, qui prévoient entre autres un déficit inférieur à 3% du produit intérieur brut (PIB).

En dépit de ces restrictions, l’initiative marquerait une inflexion par rapport aux positions tenues jusqu’à présent par la zone euro, qui recommandaient une situation budgétaire “globalement neutre” en dépit du ralentissement de la croissance.

Cette évolution permettrait aux pays membres disposant des finances publiques les plus saines de privilégier le soutien à la croissance plutôt que la stabilité budgétaire dans la préparation des projets de budget pour 2021.

Climat: l’Australie brûle… Macron se réveille enfin !

Climat: l’Australie brûle… Macron se réveille enfin  !

Quatre mois après le début des incendies en Australie, Emmanuel Macron se réveille enfin dimanche 5 janvier, il propose au pays « une aide opérationnelle immédiate » de la France. Quelques pompiers sans doute quand il faudrait une force internationale.  L’objectif, selon le président français, est de « lutter contre feux, protéger la population et préserver la biodiversité ». Il y a déjà plusieurs mois que des incendies ravagent le pays, des incendies largement favorisés par le dérèglement climatique. Pourtant cette catastrophe mobilise peu l’opinion internationale. On aurait pu s’attendre à un élan de générosité de la part des grands pays voir de l’émergence de l’idée d’une force internationale contre des catastrophes qui ne cessent de se multiplier en raison du réchauffement climatique. L’Australie est en effet ravagée déjà par de violents incendies qui touchent plus particulièrement le sud-est du pays. Des centaines de feux ne sont pas contrôlées.

Depuis septembre, 23 personnes ont péri, des dizaines d’autres sont portées disparues, et une surface équivalant à deux fois la Belgique a été dévorée par les flammes. 100 000 personnes ont dû être évacuées. Particulièrement dans la province de la Nouvelle-Galles du sud, la plus peuplée.  Au-delà des incendies, la qualité de l’air inquiète aussi les médecins. Sydney est confrontée à « une urgence sanitaire ». Le 10 décembre, plus d’une vingtaine d’organisations professionnelles médicales, dont le Royal Australasian College of Physicians, ont publié un communiqué commun appelant le gouvernement à s’attaquer à la pollution atmosphérique. « La fumée provenant des incendies a entraîné une pollution de l’air jusqu’à onze fois supérieure à un niveau estimé “dangereux”, dans certaines parties de Sydney et de Nouvelle-Galles du Sud »alertent-ils.

 

Ces fumées contiennent de nombreuses particules fines et provoquent « des effets dévastateurs sur la santé humaine », avertissent les professionnels. Le 10 décembre, les services médicaux ont enregistré une hausse de 80 % du nombre de personnes se rendant aux urgences pour des problèmes respiratoires par rapport à la moyenne des dernières années.

En 2019, l’Australie a aussi battu ses records de chaleurs. En décembre, dans l’État d’Australie occidentale, les températures ont atteint 47 °C à l’ombre. Mercredi 20 décembre, le pays a dépassé pour le second jour d’affilée le record de la journée la plus chaude depuis le début des relevés, avec une moyenne nationale des températures maximales mesurée à 41,9 °C. C’est un degré de plus que le précédent record (40,9 °C) établi mardi 19 décembre.

En Nouvelle-Zélande, à des milliers de kilomètres de là, le glacier Franz Josef a pris une coloration ocre en raison des fumées, comme en témoignent plusieurs photographies prises le 1er janvier et partagées sur les réseaux sociaux. « 

Comme l’a fait remarquer mercredi le service météorologique néo-zélandais, les fumées ont parcouru 2 000 kilomètres environ à travers la mer de Tasman, pour atteindre le sud de la Nouvelle-Zélande. Des images du glacier Tasman noyé dans une brume brune ont ainsi été diffusées.

Ce phénomène fait craindre aux scientifiques une accélération de la fonte des glaciers concernés. En effet, ces brumes sont susceptibles de modifier l’albédo des glaces, c’est-à-dire leur capacité à renvoyer l’énergie solaire. Une coloration plus sombre amoindrit la réfraction des glaces blanches, ce qui augmente également la température moyenne.

cet événement pourrait augmenter la fonte des glaciers de 20 à 30% cette saison. Cet effet induit par les poussières ne devrait pas se prolonger au-delà d’un an, mais la possible répétition des incendies pourrait à terme jouer un rôle dans la disparition des glaciers néo-zélandais.

Depuis le mois de septembre dernier, quelque 480 millions d’animaux (des mammifères, des oiseaux et des reptiles) sont morts à cause des incendies dans l’Etat de Nouvelle-Galles du Sud, selon une étude de l’université de Sydney.  Cette estimation s’appuie sur une étude réalisée en 2007 pour l’ONG WWF, qui s’interrogeait alors sur les conséquences de la déforestation en Nouvelle-Galles du Sud. Ces chiffres ne prennent toutefois pas en compte les populations d’insectes, de chauves-souris et de grenouilles – le bilan pourrait être encore plus lourd. Les incendies auront donc des effets profonds et durables sur l’écosystème du sud de l’Australie.

Climats: l’AIE se réveille ?

Climats:  l’AIE se réveille ?

Un cri d’ alarme de l’AIE. qui constate l’envolée des émissions polluantes influentes sur le climat  et parallèlement des efforts notoirement insuffisants en matière d’ efficacité énergétique. Il faudrait pour tenir les objectifs de l’accord de Paris que la demande énergétique soit plus faible en 2040 qu’ actuellement. Ce qui supposerait une autre efficacité énergétique. L’AIE  propose notamment plusieurs scénarios pour réduire voire supprimer la filière charbon.

Notons cependant que les orientations de l’AIE sont critiquées;

« Censée guider les États dans leurs efforts climatiques, l’ Agence internationale de l’énergie proposent des scénarios qui ne respectent pas l’Accord de Paris selon Oil Change international.

Le scénario « Nouvelles Politiques » de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), utilisé comme principale référence pour son rapport annuel Perspectives énergétiques mondiales, implique d’utiliser un volume d’énergies fossiles incompatible avec l’objectif d’un réchauffement maximum de 2 °C de l’Accord de Paris, révèle une étude d’Oil Change International et de l’Institute for Energy Economics and Financial Analysis (IEEFA).

Si le scénario de base de l’AIE était appliqué, le volume maximum de CO2 que l’humanité peut se permettre d’émettre sans que le réchauffement climatique dépasse 1,5 °C serait émis d’ici 2022. Pour un réchauffement de 2 °C, la date fatidique s’éloigne à peine : 2034, révèle l’étude.

Sans modification de ce scénario, le monde s’expose à un réchauffement entre 2,7 °C et 3,3 °C, préviennent les deux organisations.

Même le « scénario de développement durable » de l’AIE ne permettrait pas de respecter l’Accord de Paris, puisqu’il mènerait à un épuisement des émissions possible d’ici 2023 pour 1,5 °C et d’ici 2040 pour 2 °C.

Initialement rédigé en 2009 pour éviter un changement climatique trop dangereux, ce scénario n’a pas été revu après la signature de l’Accord de Paris, en 2015. Les auteurs de l’étude estiment que les orientations qu’il donne sont trop pauvres et inadaptées aux réalités actuelles. »

L’AIE réfute cette analyse, assurant que « toute suggestion selon laquelle le scénario de développement durable n’est pas compatible avec les objectifs de l’Accord de Paris est erronée ». L’agence admet pourtant que son scénario de référence est insuffisant au regard des objectifs climatiques.

« Le message clair émanant du scénario Nouvelles Politiques est que les politiques actuelles et prévues, y compris les contributions nationales dans le cadre de l’Accord de Paris, ont pour effet une réduction des émissions qui est ‘loin de suffire pour éviter les conséquences graves du changement climatique’ et une utilisation très rapide du budget carbone mondial », indique l’AIE.

L’agence a ajouté que le respect des objectifs de Paris « inclut des investissements dans les infrastructures et la production de pétrole et de gaz, afin d’assurer le maintien de la stabilité économique et de la sécurité énergétique nécessaire à une transition réussie ».

Si les renouvelables et le nucléaire jouent un rôle de plus en plus important dans tous les scénarios, le gaz « reste important pour la croissance de la production d’électricité », souligne l’AIE, favorable à l’utilisation de la technologie de captage et de stockage du carbone (CSC) pour limiter l’impact climatique de l’utilisation du gaz.

Pour sa part, « le pétrole reste essentiel dans des secteurs où il existe peu d’alternatives, comme la pétrochimie, le transport et l’aviation », insiste-t-elle, alors que les véhicules et infrastructures électriques devraient se généraliser rapidement.

Le rapport d’Oil Change International et de l’IEEFA liste d’ailleurs les nombreuses déclarations de représentants de l’AIE en soutien à l’investissement dans le gaz et le pétrole. Ceux-ci se sont notamment exprimés en faveur de l’exploitation extrêmement polluante des sables bitumineux au Canada, alors même que la communauté internationale est appelée à se détourner des énergies fossiles.

En décembre 2017, la Banque mondiale a annoncé qu’il ne financerait plus l’extraction du pétrole et du gaz après 2019, afin d’encourager les pays à atteindre les objectifs déterminés à Paris. Cette décision reflète les recommandations du groupe de haut niveau sur le développement durable de l’UE, qui appelle les décideurs politiques à éradiquer tout soutien public aux fossiles.

 

Selon Oil Change International(1), Institut environnemental ,entre 78 et 96 % des investissements recommandés dans le nouveau scénario politique de l’AIE sont incompatibles avec les objectifs de l’accord de Paris, soit environ 9,1 à 11,2 trillions d’euros pour la période 2018-2040.

« L’AIE encourage une vision de l’avenir où le monde continuera à dépendre des énergies fossiles », a regretté Greg Muttitt, le directeur de recherche d’Oil Change International.

« En tant que base pour les décisions politiques et d’investissement, elle risque de devenir une prophétie autoréalisatrice », a-t-il averti, affirmant que les 30 membres de l’AIE ont signé l’accord de Paris, et que cela « devrait les aider à atteindre les objectifs climatiques au lieu de les freiner ».

Les détracteurs jugent que l’AIE a déjà surestimé l’importance des combustibles fossiles dans ses Perspectives énergétiques mondiales, qui sort chaque année en novembre. L’organisation internationale basée à Paris aurait également tendance à sous-estimer la croissance des énergies renouvelables tout en faisant des hypothèses optimistes sur le nucléaire.

« Il est probable que ces scénarios soient en grande partie coupables de l’échec de la communauté internationale à se concentrer sur les énergies renouvelables ces dix à vingt dernières années », a déclaré Hans-Josef Fell, le président d’Energy Watch Group, un réseau international de scientifiques et de parlementaires, cité par la chaîne allemande Deutsche Welle. Pour répondre sans doute à ces critiques, l’AIE dans son denier rapport reconnaît que certains de ses scénarios sont insuffisants en regard des objectifs de l’accord sur le climat de Paris. :Un scénario extrapole sur les politiques énergétiques existantes aujourd’hui, l’autre prend en compte les changements induits par les objectifs politiques affichés pour l’avenir – mais qui restent insuffisants.

Seul un troisième scénario montre ce qu’il faudrait faire pour limiter les émissions en accord avec les objectifs de l’accord de Paris, pour contenir le réchauffement bien en dessous des 2 degrés, et plutôt à 1,5°, par rapport aux niveau préindustriels.

Ce dernier – le scénario de développement durable - « nécessite des changements rapides et étendus à travers l’ensemble du système énergétique », prévient l’AIE. Et « il n’y a pas de solution simple ou unique pour transformer les systèmes énergétiques mondiaux », ajoute Fatih Birol.

Il suppose en premier lieu que la demande en énergie soit plus faible en 2040 qu’elle ne l’est aujourd’hui, malgré la croissance de l’économie mondiale, grâce aux efforts d’efficacité énergétique.

 

Or celle-ci ne progresse pas assez vite, a déjà mis en garde l’AIE dans un rapport publié début novembre. Elle n’a, depuis dix ans, jamais progressé aussi lentement qu’en 2018: avec une augmentation de 1,2%, elle est bien en-dessous des 3% nécessaires.

L’atteinte des objectifs climatiques nécessite également que l’utilisation de pétrole et de charbon atteignent immédiatement un pic avant de décliner, tandis que le gaz doit encore un peu progresser avant d’entamer son déclin. Il faudrait un marché pétrolier qui chute à 65 millions de barils par jour en 2040 (contre 97 millions l’an dernier), un niveau qui correspond à celui du début des années 1990.

En revanche, l’électricité doit croître et prendre la première place dans la consommation finale d’énergie, au détriment du pétrole, d’ici 2040. Les nouvelles capacités électriques doivent être tirées presque exclusivement par les renouvelables – éolien et solaire.

« Placer les systèmes électriques sur un chemin soutenable nécessitera plus que la simple addition de renouvelables », met toutefois en garde l’AIE.

 

Elle souligne ainsi cette année la nécessité de s’en prendre aussi aux émissions liées au système existant, ciblant en particulier le charbon, très polluant. Les centrales à charbon sont très nombreuses et relativement récentes en Asie, elles risquent donc de continuer à émettre pendant longtemps compte tenu de leur durée de vie importante.

Le rapport publié mercredi se concentre sur ce problème et identifie plusieurs solutions. La première est de les équiper avec des capacités de captation et de séquestration du carbone – au prix exorbitant d’un milliard d’euros par gigawatt (GW) de capacité sur la base de la technologie actuelle – ou d’équipements leur permettant d’utiliser aussi de la biomasse.

La deuxième consiste à faire des centrales à charbon des moyens de production d’appoint pour assurer la flexibilité du système électrique tout en réduisant leur fonctionnement. La dernière, plus radicale, consiste à les fermer plus tôt que prévu.

 

Dans le scénario durable, la plupart des 2.080 GW de capacités au charbon existantes devraient se plier à une de ces trois solutions, prévient l’AIE.

 

(1) Oil Change International (OCI) est une organisation de recherche, de communication et de plaidoyer axée sur la divulgation des coûts réels des combustibles fossiles et la facilitation de la transition en cours vers des énergies propres. Enracinés dans la solidarité de la communauté et l’analyse des politiques sur la base de principes, nous travaillons au sein de mouvements plus larges pour construire un avenir sans fossile

 

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