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Réforme des retraites : Macron se réveille un peu tard (CGC)

Réforme des retraites : Macron se réveille un peu tard (CGC)

Réforme des retraites : « Emmanuel Macron fait comme si le mouvement social n’existait pas », après sa proposition de rencontrer les syndicats, estime la CFE-CGC

« Emmanuel Macron comme si le mouvement social n’existait pas », a déclaré mercredi 12 avril sur franceinfo François Hommeril, président de la CFE-CGC, après l’appel à l »esprit de concorde » lancé par le président de la République. Le chef de l’État depuis les Pays-Bas a voulu se projeter au-delà des décisions très attendues vendredi du Conseil constitutionnel sur la réforme des retraites, en promettant aux syndicats un « échange qui permettra d’engager la suite et de tenir compte » du verdict des Sages. Ce sera difficile de faire « comme si les arguments qu’on a portés au débat n’existaient pas, comme si la majorité de la population ne rejetait pas sa réforme, comme si nous n’avions pas démontré qu’elle était injustifiée », assène la CFE-CGC.

franceinfo : Est-ce que vous avez le sentiment qu’Emmanuel Macron se moque de vous ?

François Hommeril : Oui, effectivement j’ai un peu ce sentiment. On a nous-mêmes proposé cette rencontre et c’était un effort de le faire au niveau de l’intersyndicale. Moi j’observe une chose, c’est qu’à chaque fois que le président de la République prend la parole à la veille d’une mobilisation c’est en général une mobilisation très forte qu’on a le lendemain, ça a été le cas le 7 mars au lendemain de sa déclaration au Salon de l’agriculture et ça a été le cas le 23 mars après son intervention la veille à 13 heures.

Avez-vous encore envie de le rencontrer ?

La question ce n’est pas vraiment l’envie. J’ai un mandat syndical et je me dois de le respecter et de respecter les institutions. Si le président de la République me demande de venir à l’Élysée pour discuter ce n’est pas dans la tradition de la CFE-CGC que de faire la chaise vide. Mais pour le reste, on va avoir un problème, car Emmanuel Macron fait depuis trois mois comme si le mouvement social n’existait pas, comme si les arguments qu’on a portés au débat n’existaient pas, comme si la majorité de la population ne rejetait pas sa réforme, comme si nous n’avions pas démontré qu’elle était injustifiée. Ça va être difficile de faire comme s’il ne s’était rien passé. C’est compliqué de développer des relations de concorde dans ces conditions-là.

>> Réforme des retraites : qui sont les neuf Sages du Conseil constitutionnel qui vont se prononcer sur la loi ?

Qu’attendez-vous du Conseil constitutionnel vendredi ?

J’attends que le Conseil constitutionnel censure la loi dans sa totalité. Je ne suis pas naïf. Je pense qu’il est probable qu’il visera un peu au milieu. Il est possible que certains articles, qui ont peut-être été mis là pour ça, soient réformés et que l’exécutif communique pour dire que l’essentiel de la loi est préservé. Nous, on a fait l’analyse en droit que cette loi ne doit pas être promulguée parce que son parcours législatif à l’Assemblée nationale n’était pas conforme à son contenu.

Ukraine : le dictateur nord-coréen se réveille aussi

Ukraine : le dictateur nord-coréen se réveille aussi

L’autre dictateur fou de Corée du Nord ajoute sa touche personnelle au climat de guerre avec la reprise de tirs.

En janvier, la Corée du Nord avait effectué sept tirs, un nombre record en un mois, y compris celui de son plus puissant missile depuis 2017, alors que les négociations avec les États-Unis sont au point mort.

 

«Ils relancent la machine», a déclaré à l’AFP Shin Beom-chul, chercheur au Research Institute for Economy and Society.

«Ils se sont retenus de toute provocation pendant les Jeux de Pékin pour ménager leurs relations avec la Chine. Mais alors que l’intérêt des États-Unis s’est tourné vers l’Europe avec la crise en Ukraine et que le Conseil de sécurité s’avère incapable de fonctionner, Pyongyang a saisi l’occasion», a expliqué cet analyste.

Samedi, la Corée du Nord a jugé les États-Unis responsables de la guerre en Ukraine, dans sa première réaction officielle après l’invasion russe. «La cause profonde de la crise ukrainienne réside (…) dans l’autoritarisme et l’arbitraire des États-Unis», a affirmé un message publié sur le site du ministère nord-coréen des Affaires étrangères.

 

EELV réveille le mythe de l’union de la gauche pour les régionales

EELV réveille le mythe de l’union de la gauche pour les régionales

Le patron d’Europe écologie les Verts annonce la couleur, d’une part il affirme clairement son positionnement à gauche. On pourrait même dire à l’extrême gauche au vu des premières déclarations complètement ahurissantes de plusieurs maires écolos de grandes villes. Ils réveillent le mythe de l’union de la gauche. Une gauche pourtant complètement composite qui ne peut plus exister qu’en se regroupant mais complètement divergente quand au contenu programmatique aussi bien sur l’environnement, sur l’Europe, sur la sécurité et sur l’économie. Dans ce dernier domaine l’éventail des positions va de la renationalisation de l’économie au libéralisme. Même divergence sur l’Europe très soutenue par les écolos combattue par LFI, le PCF et certaines tendances au parti socialiste. On objectera qu’il s’agit d’élections régionales et que les divergences idéologiques ont moins d’importance qu’au plan national. Les plus critiques avanceront que de toute façon les régions françaises n’ont guère de pouvoir et qu’elles ne servent pas à grand-chose hormis mettre au point des schémas plus ou moins bidon et ésotériques dans nombre de domaines qui permettent surtout de nourrir les sociétés d’études qui rédigent et orientent les documents de A à  Z.

Les régionales sont surtout l’occasion de nourrir la caste politique. Même chose pour les départementales dont les compétences sont assez réduites. Le vrai pouvoir est désormais dans les mains des intercommunalités des grandes métropoles.

Nous ne gagnerons pas seuls les élections. Au second tour des régionales, il y aura des alliances» avec les autres forces de gauche (PS, PCF, LFI…), a déclaré le patron des Verts. «Mais dès le premier tour, le rassemblement sera possible, à condition que les conditions soient localement réunies», a-t-il déclaré à l’AFP en marge d’un conseil fédéral du parti écologiste à Paris. «C’est au niveau régional que ça s’organisera. Je pense qu’il y aura des accords ici ou là pour le 1e tour. A défaut, il faudra nous rassembler au second tour pour gagner», a affirmé le numéro un des Verts. «La seule directive au niveau national concerne la parité, six têtes de listes hommes, six femmes» (pour la métropole, non compris la Corse).

On attend évidemment les autres orientations ! En fait, les régionales vont surtout être utilisées par les écolos pour mesurer encore leur influence dans le pays. À dessein ils ont repoussé la désignation d’un éventuel candidat après les régionales. Une défaite pour Jadot face aux écolos gauchos.

BCE: Lagarde se réveille avec un peu de retard et de flou

BCE: Lagarde se réveille avec un peu de retard et de flou

 

 

Les médias toujours très complaisants vis-à-vis des pouvoirs en place affirment que la banque centrale européenne a pris enfin les moyens d’affronter la crise pour soutenir l’économie et éviter également une crise financière. En réalité, la très prudente Christine Lagarde écartelée entre l’orthodoxie des pays du Nord notamment l’Allemagne et le laxisme des pays du Sud s’est contentée  d’affirmer qu’elle prendrait les moyens nécessaires. Notamment en matière de rachat d’actifs dont elle ne précise ni le montant, ni les modalités, ni le contenu. Une première vague d’achats d’actifs 750 milliards serait lancée là où sans doute il faudrait 2à 3000 milliards compte tenu de la crise économique prévisible qui risque de faire chuter la croissance de l’ordre de 5 % en zone euro. La présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, a déclaré jeudi que la BCE restait prête à augmenter encore la taille de ses programmes d’achats d’actifs face à la crise provoquée par la pandémie de coronavirus.

“Nous sommes totalement prêts à augmenter la taille de nos programmes d’achats d’actifs et à ajuster leur composition, autant que nécessaire et aussi longtemps que nécessaire”, a-t-elle écrit dans une tribune publiée par le Financial Times.

“Nous allons étudier toutes les options et toutes les possibilités afin de soutenir l’économie pendant ce choc”, a-t-elle ajouté.

Mercredi soir, après une réunion exceptionnelle de son Conseil des gouverneurs, la BCE a annoncé le lancement d’un nouveau programme d’achats d’actifs de 750 milliards d’euros afin de tenter d’apaiser les tensions sur les marchés financiers, qui avaient ravivé les craintes d’une dislocation de la zone euro.

La zone euro se réveille pour soutenir la croissance

La zone euro se réveille pour soutenir la croissance

 

La croissance en 2020 devrait sans doute être assez insignifiante pour deux raisons ,d’une part on projetait simplement une hausse de 1 % en moyenne pour l’activité économique avant le virus chinois. Depuis évidemment des facteurs de dégradation vont encore  influencer la croissance. L’affaire du virus chinois pourrait en effet peser autour de 0,5 à 1 % sur la croissance mondiale. Cela signifie que nombre de pays de l’union européenne pourrait tutoyer  la stagnation voire la récession. Les ministres des Finances de la zone ,euro devraient donc  s’accorder d’ici la fin du mois sur une position plus favorable à l’assouplissement des politiques budgétaires afin de soutenir la croissance, a-t-on appris vendredi de trois sources de l’Union européenne, une inflexion susceptible de conduire l’Allemagne à augmenter ses dépenses publiques.

Plusieurs tentatives visant à favoriser l’investissement et la croissance des 19 pays partageant la monnaie unique ont échoué ces dernières années en raison notamment du refus de Berlin de remettre en cause sa politique d’excédents budgétaires. Mais les craintes de voir l’Allemagne renouer avec la récession et les risques liés à l’épidémie de coronavirus ont favorisé un compromis.

“Si les risques à la baisse devaient se concrétiser, les réponses budgétaires devraient être différenciées avec pour objectif une position plus favorable au niveau global”, explique un projet de texte sur lequel se sont entendus les représentants des pays membres, selon un responsable qui en a eu connaissance.

Deux autres responsables de l’UE ont confirmé ce projet de compromis, qui doit encore être avalisé par les ministres des Finances de la zone euro lors de leur prochaine réunion à Bruxelles le 17 février.

Le texte, fruit de longues négociations, précise qu’une augmentation de la dépense publique devrait respecter les règles budgétaires de l’Union, qui prévoient entre autres un déficit inférieur à 3% du produit intérieur brut (PIB).

En dépit de ces restrictions, l’initiative marquerait une inflexion par rapport aux positions tenues jusqu’à présent par la zone euro, qui recommandaient une situation budgétaire “globalement neutre” en dépit du ralentissement de la croissance.

Cette évolution permettrait aux pays membres disposant des finances publiques les plus saines de privilégier le soutien à la croissance plutôt que la stabilité budgétaire dans la préparation des projets de budget pour 2021.

Climat: l’Australie brûle… Macron se réveille enfin !

Climat: l’Australie brûle… Macron se réveille enfin  !

Quatre mois après le début des incendies en Australie, Emmanuel Macron se réveille enfin dimanche 5 janvier, il propose au pays « une aide opérationnelle immédiate » de la France. Quelques pompiers sans doute quand il faudrait une force internationale.  L’objectif, selon le président français, est de « lutter contre feux, protéger la population et préserver la biodiversité ». Il y a déjà plusieurs mois que des incendies ravagent le pays, des incendies largement favorisés par le dérèglement climatique. Pourtant cette catastrophe mobilise peu l’opinion internationale. On aurait pu s’attendre à un élan de générosité de la part des grands pays voir de l’émergence de l’idée d’une force internationale contre des catastrophes qui ne cessent de se multiplier en raison du réchauffement climatique. L’Australie est en effet ravagée déjà par de violents incendies qui touchent plus particulièrement le sud-est du pays. Des centaines de feux ne sont pas contrôlées.

Depuis septembre, 23 personnes ont péri, des dizaines d’autres sont portées disparues, et une surface équivalant à deux fois la Belgique a été dévorée par les flammes. 100 000 personnes ont dû être évacuées. Particulièrement dans la province de la Nouvelle-Galles du sud, la plus peuplée.  Au-delà des incendies, la qualité de l’air inquiète aussi les médecins. Sydney est confrontée à « une urgence sanitaire ». Le 10 décembre, plus d’une vingtaine d’organisations professionnelles médicales, dont le Royal Australasian College of Physicians, ont publié un communiqué commun appelant le gouvernement à s’attaquer à la pollution atmosphérique. « La fumée provenant des incendies a entraîné une pollution de l’air jusqu’à onze fois supérieure à un niveau estimé “dangereux”, dans certaines parties de Sydney et de Nouvelle-Galles du Sud »alertent-ils.

 

Ces fumées contiennent de nombreuses particules fines et provoquent « des effets dévastateurs sur la santé humaine », avertissent les professionnels. Le 10 décembre, les services médicaux ont enregistré une hausse de 80 % du nombre de personnes se rendant aux urgences pour des problèmes respiratoires par rapport à la moyenne des dernières années.

En 2019, l’Australie a aussi battu ses records de chaleurs. En décembre, dans l’État d’Australie occidentale, les températures ont atteint 47 °C à l’ombre. Mercredi 20 décembre, le pays a dépassé pour le second jour d’affilée le record de la journée la plus chaude depuis le début des relevés, avec une moyenne nationale des températures maximales mesurée à 41,9 °C. C’est un degré de plus que le précédent record (40,9 °C) établi mardi 19 décembre.

En Nouvelle-Zélande, à des milliers de kilomètres de là, le glacier Franz Josef a pris une coloration ocre en raison des fumées, comme en témoignent plusieurs photographies prises le 1er janvier et partagées sur les réseaux sociaux. « 

Comme l’a fait remarquer mercredi le service météorologique néo-zélandais, les fumées ont parcouru 2 000 kilomètres environ à travers la mer de Tasman, pour atteindre le sud de la Nouvelle-Zélande. Des images du glacier Tasman noyé dans une brume brune ont ainsi été diffusées.

Ce phénomène fait craindre aux scientifiques une accélération de la fonte des glaciers concernés. En effet, ces brumes sont susceptibles de modifier l’albédo des glaces, c’est-à-dire leur capacité à renvoyer l’énergie solaire. Une coloration plus sombre amoindrit la réfraction des glaces blanches, ce qui augmente également la température moyenne.

cet événement pourrait augmenter la fonte des glaciers de 20 à 30% cette saison. Cet effet induit par les poussières ne devrait pas se prolonger au-delà d’un an, mais la possible répétition des incendies pourrait à terme jouer un rôle dans la disparition des glaciers néo-zélandais.

Depuis le mois de septembre dernier, quelque 480 millions d’animaux (des mammifères, des oiseaux et des reptiles) sont morts à cause des incendies dans l’Etat de Nouvelle-Galles du Sud, selon une étude de l’université de Sydney.  Cette estimation s’appuie sur une étude réalisée en 2007 pour l’ONG WWF, qui s’interrogeait alors sur les conséquences de la déforestation en Nouvelle-Galles du Sud. Ces chiffres ne prennent toutefois pas en compte les populations d’insectes, de chauves-souris et de grenouilles – le bilan pourrait être encore plus lourd. Les incendies auront donc des effets profonds et durables sur l’écosystème du sud de l’Australie.

Climats: l’AIE se réveille ?

Climats:  l’AIE se réveille ?

Un cri d’ alarme de l’AIE. qui constate l’envolée des émissions polluantes influentes sur le climat  et parallèlement des efforts notoirement insuffisants en matière d’ efficacité énergétique. Il faudrait pour tenir les objectifs de l’accord de Paris que la demande énergétique soit plus faible en 2040 qu’ actuellement. Ce qui supposerait une autre efficacité énergétique. L’AIE  propose notamment plusieurs scénarios pour réduire voire supprimer la filière charbon.

Notons cependant que les orientations de l’AIE sont critiquées;

« Censée guider les États dans leurs efforts climatiques, l’ Agence internationale de l’énergie proposent des scénarios qui ne respectent pas l’Accord de Paris selon Oil Change international.

Le scénario « Nouvelles Politiques » de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), utilisé comme principale référence pour son rapport annuel Perspectives énergétiques mondiales, implique d’utiliser un volume d’énergies fossiles incompatible avec l’objectif d’un réchauffement maximum de 2 °C de l’Accord de Paris, révèle une étude d’Oil Change International et de l’Institute for Energy Economics and Financial Analysis (IEEFA).

Si le scénario de base de l’AIE était appliqué, le volume maximum de CO2 que l’humanité peut se permettre d’émettre sans que le réchauffement climatique dépasse 1,5 °C serait émis d’ici 2022. Pour un réchauffement de 2 °C, la date fatidique s’éloigne à peine : 2034, révèle l’étude.

Sans modification de ce scénario, le monde s’expose à un réchauffement entre 2,7 °C et 3,3 °C, préviennent les deux organisations.

Même le « scénario de développement durable » de l’AIE ne permettrait pas de respecter l’Accord de Paris, puisqu’il mènerait à un épuisement des émissions possible d’ici 2023 pour 1,5 °C et d’ici 2040 pour 2 °C.

Initialement rédigé en 2009 pour éviter un changement climatique trop dangereux, ce scénario n’a pas été revu après la signature de l’Accord de Paris, en 2015. Les auteurs de l’étude estiment que les orientations qu’il donne sont trop pauvres et inadaptées aux réalités actuelles. »

L’AIE réfute cette analyse, assurant que « toute suggestion selon laquelle le scénario de développement durable n’est pas compatible avec les objectifs de l’Accord de Paris est erronée ». L’agence admet pourtant que son scénario de référence est insuffisant au regard des objectifs climatiques.

« Le message clair émanant du scénario Nouvelles Politiques est que les politiques actuelles et prévues, y compris les contributions nationales dans le cadre de l’Accord de Paris, ont pour effet une réduction des émissions qui est ‘loin de suffire pour éviter les conséquences graves du changement climatique’ et une utilisation très rapide du budget carbone mondial », indique l’AIE.

L’agence a ajouté que le respect des objectifs de Paris « inclut des investissements dans les infrastructures et la production de pétrole et de gaz, afin d’assurer le maintien de la stabilité économique et de la sécurité énergétique nécessaire à une transition réussie ».

Si les renouvelables et le nucléaire jouent un rôle de plus en plus important dans tous les scénarios, le gaz « reste important pour la croissance de la production d’électricité », souligne l’AIE, favorable à l’utilisation de la technologie de captage et de stockage du carbone (CSC) pour limiter l’impact climatique de l’utilisation du gaz.

Pour sa part, « le pétrole reste essentiel dans des secteurs où il existe peu d’alternatives, comme la pétrochimie, le transport et l’aviation », insiste-t-elle, alors que les véhicules et infrastructures électriques devraient se généraliser rapidement.

Le rapport d’Oil Change International et de l’IEEFA liste d’ailleurs les nombreuses déclarations de représentants de l’AIE en soutien à l’investissement dans le gaz et le pétrole. Ceux-ci se sont notamment exprimés en faveur de l’exploitation extrêmement polluante des sables bitumineux au Canada, alors même que la communauté internationale est appelée à se détourner des énergies fossiles.

En décembre 2017, la Banque mondiale a annoncé qu’il ne financerait plus l’extraction du pétrole et du gaz après 2019, afin d’encourager les pays à atteindre les objectifs déterminés à Paris. Cette décision reflète les recommandations du groupe de haut niveau sur le développement durable de l’UE, qui appelle les décideurs politiques à éradiquer tout soutien public aux fossiles.

 

Selon Oil Change International(1), Institut environnemental ,entre 78 et 96 % des investissements recommandés dans le nouveau scénario politique de l’AIE sont incompatibles avec les objectifs de l’accord de Paris, soit environ 9,1 à 11,2 trillions d’euros pour la période 2018-2040.

« L’AIE encourage une vision de l’avenir où le monde continuera à dépendre des énergies fossiles », a regretté Greg Muttitt, le directeur de recherche d’Oil Change International.

« En tant que base pour les décisions politiques et d’investissement, elle risque de devenir une prophétie autoréalisatrice », a-t-il averti, affirmant que les 30 membres de l’AIE ont signé l’accord de Paris, et que cela « devrait les aider à atteindre les objectifs climatiques au lieu de les freiner ».

Les détracteurs jugent que l’AIE a déjà surestimé l’importance des combustibles fossiles dans ses Perspectives énergétiques mondiales, qui sort chaque année en novembre. L’organisation internationale basée à Paris aurait également tendance à sous-estimer la croissance des énergies renouvelables tout en faisant des hypothèses optimistes sur le nucléaire.

« Il est probable que ces scénarios soient en grande partie coupables de l’échec de la communauté internationale à se concentrer sur les énergies renouvelables ces dix à vingt dernières années », a déclaré Hans-Josef Fell, le président d’Energy Watch Group, un réseau international de scientifiques et de parlementaires, cité par la chaîne allemande Deutsche Welle. Pour répondre sans doute à ces critiques, l’AIE dans son denier rapport reconnaît que certains de ses scénarios sont insuffisants en regard des objectifs de l’accord sur le climat de Paris. :Un scénario extrapole sur les politiques énergétiques existantes aujourd’hui, l’autre prend en compte les changements induits par les objectifs politiques affichés pour l’avenir – mais qui restent insuffisants.

Seul un troisième scénario montre ce qu’il faudrait faire pour limiter les émissions en accord avec les objectifs de l’accord de Paris, pour contenir le réchauffement bien en dessous des 2 degrés, et plutôt à 1,5°, par rapport aux niveau préindustriels.

Ce dernier – le scénario de développement durable - « nécessite des changements rapides et étendus à travers l’ensemble du système énergétique », prévient l’AIE. Et « il n’y a pas de solution simple ou unique pour transformer les systèmes énergétiques mondiaux », ajoute Fatih Birol.

Il suppose en premier lieu que la demande en énergie soit plus faible en 2040 qu’elle ne l’est aujourd’hui, malgré la croissance de l’économie mondiale, grâce aux efforts d’efficacité énergétique.

 

Or celle-ci ne progresse pas assez vite, a déjà mis en garde l’AIE dans un rapport publié début novembre. Elle n’a, depuis dix ans, jamais progressé aussi lentement qu’en 2018: avec une augmentation de 1,2%, elle est bien en-dessous des 3% nécessaires.

L’atteinte des objectifs climatiques nécessite également que l’utilisation de pétrole et de charbon atteignent immédiatement un pic avant de décliner, tandis que le gaz doit encore un peu progresser avant d’entamer son déclin. Il faudrait un marché pétrolier qui chute à 65 millions de barils par jour en 2040 (contre 97 millions l’an dernier), un niveau qui correspond à celui du début des années 1990.

En revanche, l’électricité doit croître et prendre la première place dans la consommation finale d’énergie, au détriment du pétrole, d’ici 2040. Les nouvelles capacités électriques doivent être tirées presque exclusivement par les renouvelables – éolien et solaire.

« Placer les systèmes électriques sur un chemin soutenable nécessitera plus que la simple addition de renouvelables », met toutefois en garde l’AIE.

 

Elle souligne ainsi cette année la nécessité de s’en prendre aussi aux émissions liées au système existant, ciblant en particulier le charbon, très polluant. Les centrales à charbon sont très nombreuses et relativement récentes en Asie, elles risquent donc de continuer à émettre pendant longtemps compte tenu de leur durée de vie importante.

Le rapport publié mercredi se concentre sur ce problème et identifie plusieurs solutions. La première est de les équiper avec des capacités de captation et de séquestration du carbone – au prix exorbitant d’un milliard d’euros par gigawatt (GW) de capacité sur la base de la technologie actuelle – ou d’équipements leur permettant d’utiliser aussi de la biomasse.

La deuxième consiste à faire des centrales à charbon des moyens de production d’appoint pour assurer la flexibilité du système électrique tout en réduisant leur fonctionnement. La dernière, plus radicale, consiste à les fermer plus tôt que prévu.

 

Dans le scénario durable, la plupart des 2.080 GW de capacités au charbon existantes devraient se plier à une de ces trois solutions, prévient l’AIE.

 

(1) Oil Change International (OCI) est une organisation de recherche, de communication et de plaidoyer axée sur la divulgation des coûts réels des combustibles fossiles et la facilitation de la transition en cours vers des énergies propres. Enracinés dans la solidarité de la communauté et l’analyse des politiques sur la base de principes, nous travaillons au sein de mouvements plus larges pour construire un avenir sans fossile

 

Nucléaire iranien : l’Europe se réveille

Nucléaire iranien : l’Europe  se réveille

 

Depuis le début des nouvelles tensions entre l’Iran et les États-Unis, l’Union économique s’est manifestée par une grande discrétion. En fait , elle a adopté la stratégie du silence. Or La France, le Royaume-Uni et l’Allemagne sont aussi les  trois signataires européens de l’accord sur le nucléaire iranien de 2015. Jusqu’à maintenant, l’Europe avait observé la montée en puissance du conflit. Il a bien fallu dire quelque chose sur cette affaire puisque l’Iran elle-même a demandé à l’Europe  de s’impliquer davantage dans le respect de l’accord de 2015. Du coup  France, Royaume-Uni et l’Allemagne se sont fendus d’un communiqué qui ressemble davantage un constat qu’à une stratégie pour stopper l’escalade entre l’Iran et les États-Unis :

« Nous sommes préoccupés par le risque que l’accord ne se défasse, sous la pression des sanctions imposées par les États-Unis et à la suite de la décision de l’Iran de ne plus appliquer plusieurs des dispositions centrales de l’accord », expliquent les trois puissances dans un communiqué commun diffusé par l’Elysée.

« Par ailleurs, poursuit le texte, nos trois pays sont profondément troublés par les attaques auxquelles nous avons assisté dans le golfe Persique et au-delà, ainsi que par la détérioration de la sécurité dans la région. »

Nous pensons que le moment est venu d’agir de façon responsable et de rechercher les moyens d’arrêter l’escalade des tensions et de reprendre le dialogue. La France, le Royaume-Uni et l’Allemagne dans un communiqué commun

Pour Paris, Londres et Berlin, « les risques sont tels qu’il est nécessaire que toutes les parties prenantes marquent une pause, et envisagent les conséquences possibles de leurs actions ». « Alors que nous continuons de soutenir l’accord sur le nucléaire iranien, sa poursuite dépend du plein respect par l’Iran de ses obligations », écrivent dimanche les trois Etats européens, pour lesquels « des signes de bonne volonté sont nécessaires de toute urgence, de la part de toutes les parties ». Cette réaction un peu tardive, un peu contraint ressemble davantage à une prière qu’à une stratégie diplomatique. Notons que l’Iran s’est dit ouverte à des négociations si les nouvelles sanctions étaient levées. Pas sûr cependant que les États-Unis soient très sensibles à cette concession de l’Iran et aux imprécations de l’Europe

 

Accord avec la Turquie des migrants : François Hollande se réveille !

Accord avec la Turquie des migrants :  François Hollande se réveille !

Il était temps que François Hollande se réveille à propos du projet d’accord avec la Turquie notamment en affirmant qu’il refuserait de faire des concessions demandées par les Turcs. En particulier en matière de demande de visas pour les Turcs et de droits de l’homme. Le premier scandale c’est de faire confiance à un pays dont la politique et la philosophie sont particulièrement ambigües vis-à-vis de l’État islamique sans parler du caractère antidémocratique du régime. Comment peut-on imaginer que le contrôle des frontières de l’Europe pourrait être assuré par un pays extérieur aussi peu sûr. Deuxième scandale celui qui consiste à penser que la Turquie pourra retenir chez elle les migrants et même accueillir ceux  qu’on va lui réexpédier ? D’autant que la Turquie demande la suppression des visas pour les turcs qui veulent se rendre en Europe. Comment distinguer un turc d’un syrien qui voudra voyager dans l’union européenne ? Il y a enfin le marchandage, celui qui consiste à donner de l’argent à la Turquie pour jouer le garde-chiourme de l’Europe. Enfin accéder à la demande de la Turquie d’entrer  dans l’union européenne relève de l’irresponsabilité la plus totale. Plusieurs ministres de l’Intérieur de l’UE réunis jeudi à Bruxelles ont donc  exprimé des réserves sur la suppression des visas pour les citoyens turcs, un des éléments clefs du projet d’accord entre l’Union et la Turquie sur les migrants. « Il est hautement contestable que la Turquie, qui prend le contrôle d’un journal qui critique son gouvernement, puisse présenter trois jours plus tard une liste de souhaits et qu’elle soit récompensée par des discussions portant sur une libéralisation des visas », a souligné la ministre autrichienne de l’Intérieur, Johanna Mikl-Leitner. « Je me demande si l’Union européenne n’est pas en train de jeter ses valeurs par-dessus bord », a-t-elle ajouté à son arrivée à Bruxelles, ajoutant qu’elle allait plaider en faveur de l’inclusion d’une clause d’annulation dans le texte final. Des ministres ont également fait part de leurs doutes vis-à-vis d’autres éléments du projet d’accord, expliquant que les migrants pourraient tenter d’emprunter de nouvelles routes pour entrer dans l’Union. Le texte, en l’état, prévoit en effet de « renvoyer tous les migrants en situation irrégulière qui partent de la Turquie pour gagner les îles grecques » et, en échange, de « procéder, pour chaque Syrien réadmis par la Turquie au départ des îles grecques, à la réinstallation d’un autre Syrien de la Turquie vers les États membres de l’UE ». Les ministres de l’Intérieur discuteront en outre du projet de création d’une garde-frontières et d’une garde-côtes européenne que le bloc espère pouvoir déployer à la fin de l’été pour améliorer la protection de ses frontières extérieures. Sans doute une piste beaucoup plus sérieuse -à condition d’y mettre les moyens- plutôt que de confier le contrôle des frontières à un pays aussi peu sûr que la Turquie.

 

FIFA- Platini « réveille-toi, Enfin ! »

FIFA- Platini «  réveille-toi, Enfin ! »

C’est le message qu’on a envie d’adressre à Platini car selon les informations de RTL , Michel Platini, doit s’exprimer aujourd’hui. Enfin pourrai t-on dire ! car depuis qu’il est élu à l’UEFA Platini n’a guère brillé par son courage en matière de réforme du football. Jusque là il a louvoyé ménageant la chèvre et le chou avec pour objectif essentiel de prendre  en douceur la direction de la FIFA  à la place de Blatter. Platini un exceptionnel footballeur, mais un dirigeant trop politicien. Sa notoriété , son honnêteté aussi auraient pourtant dû le conduire à proposer de faire un grand ménage dans les institutions ; au lieu de cela il s’et contenté de réformettes. Exemple  le fair play financier pour limiter les dérives du fric dans le football ; En réalité uen mini réforme en plus remise en cause aujourd’hui. Il serait temps que Platini arrête de jouer au diplomate et devienne un véritable réformateur du football afin de sortir du foot business qui pourrit tout, les joueurs d’abord, les clubs et les institutions. Des joueurs payé jusqu’plusieurs millions par mois, des clubs fous et des institutions pourries par l’argent. Quand on brasse autant d’argent il est pas anormal que cela nourrisse toute une faune ( agents de joueurs, intermédiaires, faux commerciaux, agents « diplomatiques, fonctionnaires de fédérations  etc.). Le vrai mal c’est celui de l’argent et c’est à quoi doit s’attaquer Platini sil veuet vraiment être utile au sport. Remplacer Blatter ne saurait être l’objectif, c’est la réforme du foot businesse qu’il convient d’engager. Pour l’instant Une dizaine de responsables de la FIFA sont soupçonnés d’avoir accepté des dizaines de millions d’euros de pots-de-vin. Sept d’entre eux ont été interpellés mercredi 27 mai à Zurich, en Suisse. Les 47 chefs d’inculpation retenus les accusent de complot de « racket », « fraude » et « blanchiment » sur une période de 25 ans. Il y aura sans doute d’autres inculpations suite à l’attribution des coupes du monde à la Russie et ay Qatar.

Situation internationale : Hollande réveille-toi

Situation internationale : Hollande réveille-toi

 

C’est en quelque sorte l’appel lancé à Hollande non seulement tétanisé par la situation interne caractérisé par une croissance zéro qui remet en cause tous les objectifs (dépenses sociales, déficits, chômage, investissements etc.). Mais aussi tétanisé par la situation internationale ou il oscille entre passivité, suivisme et contradiction.   »La France a le devoir de faire entendre sa voix. Au risque du déshonneur ». Dans une lettre ouverte publiée dans Le Monde daté de jeudi, François Fillon, Alain Juppé et Jean-Pierre Raffarin – trois anciens Premiers ministres UMP qui assurent provisoirement la présidence du parti – regrette l’attitude de l’Union européenne concernant les conflits à Gaza et en Irak, et appelle François Hollande à aller plus loin. « Le Proche-Orient brûle et l’Europe regarde ailleurs! », s’exclament les trois dirigeants d’opposition, dans une formule faisant écho au cri d’alarme poussé en 2002 par Jacques Chirac sur l’environnement (« Notre maison brûle et nous regardons ailleurs », Ndlr). Le triumvirat de l’UMP demande la convocation d’un Conseil européen extraordinaire, la réaffirmation de « l’exigence d’un cessez-le-feu et d’un programme humanitaire pour les Palestiniens de Gaza », un « programme massif d’aide humanitaire aux populations déplacées en Irak », le « soutien aux frappes américaines contre les djihadistes irakiens », ainsi qu’une « politique collective de fournitures d’armes aux combattants kurdes ». Un dernier point auquel a répondu François Hollande mercredi. La France acheminera « dans les heures qui viennent » des armes en Irak « pour soutenir la capacité opérationnelle des forces engagées contre l’Etat islamique », a en effet indiqué l’Elysée. « L’Europe n’a pas seulement le devoir d’intervenir, c’est son intérêt », martèlent les trois ex-chefs de gouvernement. « Le cratère ouvert de Syrie et celui de l’Irak nourrissent une menace terroriste franco-européenne qui demain, peut avoir des conséquences redoutables sur la sécurité de notre pays et de l’Europe », estiment François Fillon, Alain Juppé et Jean-Pierre Raffarin. De plus, « la zone est capitale pour notre sécurité énergétique », écrivent-ils. Avant de déplorer que « depuis deux ans, la politique étrangère française oscille au Proche-Orient entre passivité et suivisme » et que « celle de l’Europe y est illisible ». S’ils estiment que les « initiatives de la France et de la Grande-Bretagne vont dans le bon sens », ils précisent également qu’elles « sont insuffisantes » et qu’il faut désormais « un engagement massif de l’Union Européenne ». Par exemple, pour eux, « la question de l’accueil des réfugiés de ce conflit dans nos pays doit être résolue collectivement ». « Aujourd’hui, Monsieur le Président, face aux urgences de la scène internationale, la France, pour faire entendre sa voix, doit avoir l’audace de l’initiative », concluent les anciens Premiers ministres, qui dans l’opposition disent avoir « un devoir de modestie », qui leur interdit toutefois « de garder le silence ». Des critiques qualifiées « d’outrances » par l’actuel ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, qui les jugent « sans fondement, ni nuance ». « Le combat de politique intérieure ne justifie pas toutes les outrances », écrit le chef de la diplomatie dans un communiqué. Il ajoute que « les graves tensions de la situation politique internationale devraient appeler plutôt le rassemblement que la polémique ». De son côté, le chef du file du PS a raillé l’attitude des responsables de l’UMP. « La question n’est pas de sauver l’honneur de la France », mais « de sauver des vies dans une guerre civile épouvantable », estime Jean-Christophe Cambadélis dans une déclaration écrite à l’AFP. « Hier, les mêmes n’avaient pas de mots assez durs sur la France intervenant au Mali sans l’Europe. Et là où la France est déjà engagée seule sur plusieurs théâtres d’intervention, elle cherche aux Nations-unies ou à Bruxelles à entraîner la communauté internationale », répond le numéro 1 socialiste. Et de conclure : « Nos trois lanciers de l’Irak plaident pour l’honneur de la France. Il eût été plus utile de soutenir l’action de la France dans les instances internationales, et son soutien logistique au gouvernement régional kurde de M. (Massoud) Barzani ainsi que l’instauration d’un gouvernement stable en Irak.

 




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