Archive pour le Tag 'revanche'

Rugby: la revanche de Waterloo !

Rugby: la revanche de Waterloo !

Cette rencontre de rugby entre la France et l’Angleterre demeurera historique. D’abord il y a le score démentiel avec plus de 50 points pour la France. Mais il y a surtout peut-être la manière , l’engagement, la technique et l’intelligence.

Les Bleus n’avaient pas remporté la moindre confrontation face à l’Angleterre à Twickenham dans le Tournoi depuis 2005 (succès 17-18 en février 2005). Ensuite, jamais le XV de la Rose n’avait subi pareille claque à domicile de toute leur histoire : il s’agit en effet de la plus lourde défaite anglaise dans leur stade, et la troisième plus grosse défaite de toute son histoire après une humiliation totale face à l’Australie en 1998 (76-0) et un carton encaissé face à l’Afrique du Sud en 2007 (58-10).

On pourrait aussi tirer de cette victoire exceptionnelle des enseignements pour le football où les joueurs pourtant gagnent en moyenne 100 fois plus que les rugbymen !

Ukraine : la revanche longuement mûrie de Poutine

Ukraine : la revanche longuement mûrie de Poutine

Pour le chef du Kremlin, la chute de l’URSS s’est traduite par l’amputation de la Russie d’immenses territoires. Désireux de les récupérer, il n’a cessé, depuis son accession au pouvoir en 2000, d’adapter sa stratégie. ( Chronique d’Isabelle Mandraud dans le « Monde »)

L’intervention de la Russie en Ukraine ne date pas d’aujourd’hui, ni même de 2014, lorsque la guerre, déjà bien réelle, a éclaté sur le territoire du Donbass entre les séparatistes prorusses soutenus par Moscou et l’armée ukrainienne.

Ingérences, pressions, cyberattaques, intrusions militaires, violations des frontières et des traités, prises d’otages, captation de la mer d’Azov, jusqu’à la reconnaissance aujourd’hui de l’indépendance des républiques autoproclamées de Donetsk et de Louhansk, c’est un assaut permanent qu’a engagé Vladimir Poutine depuis des années contre le pays voisin de la Russie « qui n’existe pas ».

 

Avant même son arrivée au pouvoir, en 2000, le chef du Kremlin livrait déjà sa vision des choses sur les « cadeaux » que la Russie, héritière revendiquée de l’ex-URSS, aurait abandonnés aux anciennes républiques soviétiques. En 1994, alors qu’il n’était encore que l’adjoint du maire de Saint-Pétersbourg, Anatoli Sobtchak, il avait ainsi évoqué, lors d’un obscur colloque, la perte de « territoires gigantesques », en citant, au passage, notamment, la Crimée. Vingt ans plus tard, la péninsule ukrainienne était annexée par la Russie. Poutine n’improvise pas. Il adapte sa stratégie, planifiée, aux circonstances.

 

Perçue comme une récrimination « paranoïaque », sa vision sur l’Ukraine exposée lundi 21 février, devant son Conseil de sécurité, puis à la télévision – une « création de Vladimir Ilitch Lénine », comme il l’a affirmé –, s’inscrit dans un discours pourtant bien rodé qui a infusé, jusqu’à s’incarner dans une réalité tragique, étape après étape.

La première a eu lieu en 2004, lors de l’élection présidentielle ukrainienne, qui oppose Viktor Iouchtchenko et Viktor Ianoukovitch dans un climat délétère, sur fond de soupçon d’empoisonnement du premier, tandis que la victoire annoncée du second, soutenu par Moscou, déclenche de gigantesques manifestations. La « révolution orange », couleur arborée par les partisans de Iouchtchenko, aboutit in fine à sa victoire après l’organisation d’un nouveau vote. Ianoukovitch est défait, mais pour un temps seulement.

Pour Vladimir Poutine, le fait que l’Ukraine, avec ses 603 000 kilomètres carrés et ses 44 millions d’habitants (18 % de la population de l’ex-URSS), se rapproche des Occidentaux n’est pas concevable. La révolution de couleur qui s’achève alors, attribuée à l’Occident, appelle à une revanche.

Foot-Ligue des champions : la revanche de Tuchel avec Chelsea

Foot-Ligue des champions : la revanche de Tuchel avec Chelsea

 

 

Licencié du PSG une finale manquée, l’entraîneur allemand du Shell prend sa revanche avec un succès de Chelsea contre Manchester City. Un succès mérité en raison de la cohésion de Chelsea et comme d’habitude d’un exceptionnel Kanté qui semble disposer d’un don d’ubiquité.

La victoire de Chelsea tient beaucoup à l’abattage de Kanté, désigné homme du match.

Législatives partielles : la revanche de LR et du PS

Législatives partielles : la revanche de LR et du PS

Trois victoires pour Les Républicains et trois pour la gauche. LREM éliminé partout.

Défaite des macronistes dans les Yvelines ,  le candidat LR, Philippe Benassaya,  a récolté 67,7% des suffrages, devant la candidate Génération.s, Sandrine Grandgambe (32,2%). La droite conserve aussi son siège dans le Haut-Rhin avec la victoire du LR, Yves Hemedinger, face au candidat écologiste, Frédéric Hilbert (62,78% contre 37,22%). Dans le Maine-et-Loire, la candidate LR, Anne-Laure Blin, a également emporté son mano a mano face à la candidate EELV, Daphnée Raveneau (61,1 contre 38,9%).

À gauche, le candidat PS, Gérard Leseul, l’a nettement emporté en Seine-Maritime avec 70% des voix face au candidat RN, Jean-Cyril Montier. Il succède ainsi à un autre socialiste, Christophe Bouillon, élu maire de Barentin en mars dernier.

Dans le Val-de-Marne, les socialistes ont remporté leur duel face aux écologistes. La candidate PS, Isabelle Santiago, a récolté 58% des voix, contre 42% pour la candidate EELV, Sandra Régol. Ce second tour a été marqué par de fortes rivalités entre les deux partis de gauche. À la Réunion, Karine Lebon, candidate de la gauche unie (Pour La Réunion, PS, LFI), l’a emporté sans surprise (71,96%) face à la candidate Divers droite, Audrey Fontaine (28,04%).

« Crise : la revanche du monde rural ? »

  • « Crise : la revanche du monde rural ? »
  • Selon Jean-Christophe Gallien, la ruralité doit devenir l’une des priorités stratégiques
  • Jean-Christophe Gallien est un politologue et communicant français. Il est directeur de la société JCGA et enseigne à l’Université de la Sorbonne.

 

  • La terrible crise du covid-19 qui frappe nos sociétés interroge par ses effets sanitaires, économiques mais aussi démocratiques notre modèle de développement. Elle révèle, chaque jour davantage, nos multiples fragilités et dépendances mondialisées. La crise ouvre un débat que l’on espère sincère et surtout agissant, sur les mobilités humaines, industrielles, technologiques, commerciales, financières. Du côté des technocrates, on parlerait d‘aménagement du territoire. Chez de nombreux citoyens de notre pays qu’ils soient issus de zone urbaine ou de milieu rural, le confinement a crée l’occasion de se projeter dans l’incroyable modernité d’une France plus rurale.
  • Alors que le déconfinement ouvre nos portes, je peine à l’écrire, mais il y a comme une revanche de la ruralité. Un peu partout dans le monde, se fait jour l’existence du mirage métropolitain d’une croissance et d’un destin individuel uniquement possibles au cœur de l’urbain. Grace à cette épreuve pandémique, de nombreux habitants sont conduits à s’interroger sur leurs vies au cœur des villes ou des banlieues. Et surtout, notre capacité à réellement prospérer dans un après monde urbain este remise en cause.
  • Qui demain pourra s’engager dans un projet immobilier à Paris?
    • Soyons clairs: la vie va coûter très cher. Entre le logement, alimentation, nos vies sociales, culturelles, éducatives et professionnelles. D’autant plus que l’on nous annonce que nos situations professionnelles ainsi que nos libertés individuelles et collectives pourraient être profondément modifiées. Qui demain pourra s’engager dans un projet immobilier à Paris?
    • Une volonté a mûri pendant ce confinement, celle de reprendre le contrôle de son destin propre mais aussi celui de l’ensemble collectif. Quitter les rues du chacun pour soi et rejoindre les espaces où la solidarité règne.
    • Le confinement c’est presque un concept d’urbain.
      • Finalement le confinement, presque un concept d’urbain. Densité, mouvement et vitesse de propagation. Ce sont ces activités caractéristiques de la ville que l’on a dû stopper. Un stop généralisé qui s’avère inutile dans les espaces ruraux qui proposent d’autres rythmes et d’autres économies.
      • Il ne s’agit pas ici d’opposer les territoires, encore moins les différentes «France». Il s’agit simplement de saisir ce qui nous tend les bras: la campagne. Les espaces ruraux, dans leur ensemble, sont de formidables réservoirs d’avenir! Si l’on parvient à valoriser leurs richesses au coeur des promesses d’une nature protégée.
      • Comme la santé, la ré-industrialisation, les souverainetés technologique, numérique, énergétiques et l’éducation, la ruralité doit devenir l’une des grandes priorités stratégiques de la France. Et mesdames et messieurs les Commissaires, Parlementaires et Chefs d’États ou de gouvernements de l’Union européenne, vous qui malheureusement n’êtes d’accord que sur très peu de choses, vous devez faire de la ruralité un axe majeur des budgets et des programmes de la mandature européenne de crise qui tarde à s’affirmer. Dans la nouvelle guerre froide des blocs qui nous oppose désormais en particulier à la Chine, peut-être demain à notre allié américain sans parler de la Russie ou de l’Inde, la ruralité européenne pourrait devenir une force.

Patrick Balkany : la revanche de la justice

Patrick Balkany : la revanche de la justice

De très lourdes peines requises par le parquet contre Patrick Balkany La lourdeur des peines pourrait bien constituer  en quelque sorte une revanche de la justice empêchée depuis une vingtaine d’années par les pressions politiques. Le maire de Levallois Perret paye ainsi seul pour les protections dont il a profité. Au terme de plus de trois heures de réquisitions, les représentants du parquet national financier (PNF) ont donc requis sept ans d’emprisonnement ferme contre  Patrick Balkany, jugé pour blanchiment habituel de fraude fiscale et corruption , « la plus grave des atteintes à la probité publique ». Sévères, ils ont demandé le mandat de dépôt à l’audience, la privation de ses droits civiques et une peine d’inéligibilité de dix ans, ainsi que la confiscation de tous les biens de la villa de Marrakech au moulin de Giverny, en passant par la villa Pamplemousse à Saint-Martin. La question qui se pose est de savoir si cette très grande rigueur de la justice fera non jurisprudence dans la mesure où traîne encore depuis des années voire des dizaines d’années des dossiers politico- financiers. Cela concerne y compris des dossiers gérés sous l’ère Macron comme ceux  de Sarkozy, de Tapie ou encore du président de l’Assemblée nationale. Reste à savoir quelle sera le jugement final est son application concrète. Il se pourrait bien que tout cela finisse encore en eau de boudin comme par exemple dans l’affaire Cahuzac.

2017 : Sarkozy : revanche, égocentrisme et activisme

2017 : Sarkozy : revanche, égocentrisme et activisme

 

Après sa défaite face à François Hollande Nicolas Sarkozy avait déclaré qu’il renonçait à la politique. Mais rattrapé par sa personnalité, il se lance dans une opération très hasardeuse en se déclarant candidat pour les présidentielles de 2017. Une candidature surtout alimentée par une soif de revanche. Sarkozy n’est pas porté par un projet très élaboré, sa philosophie repose surtout sur son activisme débordant et sur la très haute idée qu’il se fait de son destin personnel. Pour le reste, sa politique demeure relativement floue, à la fois libérale mais aussi étatiste, démocrate mais aussi bonapartiste, réformateur tout autant que conservateur voire réactionnaire. Bref un cocktail de contradictions cimentées par une bougeotte permanente valorisée  par une mise en scène médiatique à la limite du tragi-comique. Au point parfois de confondre l’homme réel et sa marionnette tellement le propos et l’attitude sont souvent caricaturaux. Officialisée lundi, la candidature de Nicolas Sarkozy à la primaire de la droite et du centre pour la présidentielle de 2017 n’était plus un secret depuis longtemps.  Depuis ses « vrais faux adieux » du 6 mai 2012, après sa défaite contre François Hollande, la soif de revanche de Nicolas Sarkozy ne faisait pas de doute, même s’il s’en défend. L’ancien président dit répondre à l’appel du devoir face à une France confrontée à l’ »absence de tout espoir ». Nicolas Sarkozy ambitionnait de revenir en homme providentiel à l’horizon 2015. Les circonstances lui ont dicté une autre entrée en scène, pas des plus aisées, sur la dépouille d’une droite en lambeaux où les alliés d’hier, dont Alain Juppé ou François Fillon, sont devenus des rivaux. La démission forcée de Jean-François Copé de la présidence de l’UMP en mai 2014 sous le poids de l’affaire Bygmalion, un système présumé de fausses factures durant la campagne de 2012, a précipité l’échéance. Il décide alors de reprendre en main sa famille politique. Dix ans après sa première élection à la présidence de l’UMP, il est élu à la tête du parti en novembre 2014 avec 64,5% des voix. Il remodèle à sa main le mouvement, rebaptisé « Les Républicains », apure ses finances, prépare un programme présidentiel au rythme de conventions thématiques boudées par ses rivaux, se convertit sans enthousiasme, lui le bonapartiste, à une primaire d’investiture, une révolution pour la droite. Comme en janvier 2007 et lors d’autres moments-clés de sa carrière, Nicolas Sarkozy assure avoir « changé ». « L’échec m’a beaucoup appris », écrit-il dans « La France pour la vie ». « Il m’a aussi convaincu d’adopter une attitude plus modeste, en tout cas moins arrogante que celle que j’avais trop souvent avant. » L’ex-président entend revenir sur une ligne « populaire » et identitaire, pour faire rempart au Front national. « Nicolas Sarkozy dispose d’un atout maître : il est le seul à incarner les idées du peuple de droite », les « quatre droites : droite libérale, droite gaulliste, droite morale et droite sécuritaire », écrit Thomas Guénolé dans « Sarkozy, chronique d’un retour impossible ? » Avec un François Hollande démonétisé en contrepoint, Nicolas Sarkozy pense tenir la clé de l’équation personnelle qui lui a fait défaut durant son quinquennat. « Je suis un combattant. Je sais me battre. Je pense même que j’aime me battre, mais je ne garde aucune trace de ces batailles perdues ou gagnées », écrit-il. Les circonstances, en particulier les attentats de Nice et Saint-Etienne-du-Rouvray cet été, l’ont remis au centre du jeu : Nicolas Sarkozy s’est efforcé de mettre en avant sa « poigne » et son « énergie », seuls traits de personnalité encore plébiscités par les Français dans les enquêtes d’opinion. Son divorce d’avec les Français tient aussi sa personnalité. « Son caractère impulsif lui donne l’audace de faire des choses que d’autres n’oseraient pas mais c’est aussi ce qui le rend vulnérable », souligne un de ses anciens conseillers. « Ses fondamentaux sont bons mais il fait des embardées inutiles. » « Le sarkozysme n’existe pas comme philosophie politique de fond mais en tant que philosophie de l’action : ne rien lâcher, agir toujours, penser qu’il est toujours possible de retourner une situation », explique un de ses anciens ministres.

 

(Avec Reuters)

 




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