Archive pour le Tag 'réunion'

Liban: Après l’Égypte, la France demande une réunion du conseil de sécurité

Liban: Après l’Égypte, la France demande une réunion du conseil de sécurité

Après l’Égypte la France a demandé une réunion urgente du conseil de sécurité concernant la guerre qui se développe entre Israël et le Liban. Le risque est en effet d’étendre le champ géographique du conflit à une grande partie du Moyen-Orient.

 

«La France appelle les parties et ceux qui les soutiennent à la désescalade et à éviter un embrasement régional qui serait dévastateur pour tous, à commencer par les populations civiles. C’est pourquoi j’ai demandé que se tienne une réunion d’urgence du Conseil de sécurité sur le Liban cette semaine», a ajouté le nouveau chef de la diplomatie française qui a pris ses fonctions lundi. «Au Liban comme ailleurs, la France restera pleinement mobilisée pour résoudre les crises majeures qui fracturent l’ordre international. Elle prendra des initiatives», a-t-il assuré.

Le seul problème c’est que politiquement la France pèse de moins en moins non seulement en raison de ses problèmes politiques internes mais surtout en raison de l’affaiblissement général du pays sur le plan économique

 

Macron et les chefs de parti : une réunion le 23 août pour préparer l’alliance à droite

Macron et les chefs de parti : une réunion le 23 août  pour préparer l’alliance à droite

 

Le président convoque la réunion des chefs de partis le 23 août pour examiner les possibilités de formation d’un gouvernement. Une réunion purement formelle qui devrait déboucher en effet sur la constitution d’une sorte d’alliance entre l’ancienne majorité et les Républicains. Un gouvernement toutefois qui comportera des personnalités civiles pour donner le change vis-à-vis de l’élargissement présidentiel souhaite en vain le président.

De toute manière, le gouvernement élargi ou non ne pourra pas reposer sur une majorité absolue. Il sera donc d’une certaine manière contraint dans son action et en permanence sous la menace d’une motion de censure. La première occasion pourrait être celle de l’élaboration du budget, seul vrai exercice imposé au Parlement et qui sera sans doute adopté sans vote via l’article 49–3.

L’objectif d’Emmanuel Macron reste la formation d’une coalition capable de gouverner, alors qu’aucune majorité claire n’est ressortie des élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet. Il s’agit «de continuer à avancer vers la constitution d’une majorité la plus large et la plus stable possible au service du pays», écrit la présidence dans son communiqué. «Les Français ont exprimé lors des élections législatives une volonté de changement et de large rassemblement. Dans un esprit de responsabilité, l’ensemble des dirigeants politiques doivent travailler à mettre en œuvre cette volonté.»

Le problème évidemment c’est  qu’on voit  mal le rassemblement national participer à un gouvernement d’union et pas davantage le nouveau Front populaire. Réciproquement les « Républicains » refuseront de s’associer avec le nouveau Front populaire et le rassemblement national

Pollution plastique :Échec de la réunion internationale

Pollution plastique :Échec de la réunion internationale

Alors qu’à peines 10 % des plastiques sont recyclées et constituent évidemment un élément considérable de pollution durable, les pays n’ont pas réussi à s’entendre lors de la réunion internationale pour résoudre ce problème.

Les négociateurs de 175 pays ont passé une semaine au siège du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) à Nairobi pour tenter de trouver un terrain d’entente sur un projet de traité visant à résoudre le problème croissant de la pollution plastique.

Pourtant, des déchets de toutes tailles se retrouvent déjà au fond des océans et au sommet des montagnes. Des microplastiques ont été détectés dans le sang ou le lait maternel.

Si les différentes parties se rejoignent sur la nécessité d’un traité, le fond diverge entre les ONG qui plaident pour la réduction de 75 % de la production d’ici 2040 et des pays producteurs de pétrole et les lobbys des industries plastiques qui militent davantage en faveur du recyclage.

À Lucie de cette réunion n’a seulement acté les positions contradictoires des uns et des autres. Pour schématiser d’un côté des producteurs de pétrole et autre industries et de l’autre les associations d’environnements lesquels militent pour la réduction de 75 % de la production de plastique ici 2040. De leur côté les jeux industriels du pétrole et du plastique souhaite seulement le recyclage. Un recyclage qui représente seulement ce 9 % des plastiques aujourd’hui

Certains pays, notamment l’Iran, l’Arabie Saoudite et la Russie, ont fait de «l’obstruction». «Sans surprise, certains pays bloquent les avancées, jouant de l’obstruction et de manœuvres procédurales», assure Carroll Muffett, directeur du Center for international environmental law (CIEL). «Compromettre les besoins des personnes les plus touchées pour satisfaire les désirs de ceux qui profitent du problème n’est pas une stratégie réalisable», déplore de son côté Graham Forbes, de Greenpeace.

Pour les ONG, le temps presse et un traité contraignant est nécessaire car la pollution plastique devrait s’aggraver : la production annuelle a plus que doublé en vingt ans pour atteindre 460 millions de tonnes. Elle pourrait tripler d’ici à 2060 si rien n’est fait. Or, seulement 9 % des plastiques sont recyclés.

Le plastique joue aussi un rôle dans le réchauffement climatique : il représentait 3,4 % des émissions mondiales en 2019, chiffre qui pourrait plus que doubler d’ici à 2060, selon l’OCDE.

La « grande » initiative politique de Macron: une réunion et un diner

La « grande » initiative politique de Macron: une réunion et un diner

Finalement comme souvent avec Macron et comme l’année dernière la grande initiative politique de 2023 va se limiter à pas grand-chose: ce mercredi « un après-midi de travail en commun et un dîner’. En 2022, le président de la république avait lancé sa fameuse idée de conseil national de la Refondation qui a complètement disparu des radars. Cette année en 2023, Macron annonce seulement une rencontre avec les présidents de parti ce mercredi. Bref, le travail habituel d’un président la république et pas vraiment initiative politique d’envergure.

On sait que le président avait été tenté par deux initiatives. La première concerne l’immigration dont le débat est repoussé de mois en mois. La seconde aurait concerné un référendum avec le risque évident de le perdre.

Il faut donc se rabattre sur une rencontre qui évidemment ne débouchera tristement rien car l’opposition n’est pas prête à redonner de l’oxygène un pouvoir qui paraît asphyxié et politiquement paralysé.

Dans un entretien accordé au Point, le chef de l’État invite donc les présidents de partis à échanger la semaine prochaine et fait le point sur les gros dossiers de la rentrée.

Le chef de l’État explique vouloir convier les présidents des partis représentés au Parlement la semaine prochaine «dans un lieu en région parisienne». Tous sont invités, y compris La France insoumise et le Rassemblement national, habituellement exclus au motif de «l’arc républicain». L’occasion sans doute pour Macon de faire un grand discours. Il n’est même pas sûr que les chefs de partis s’y rendent

Le président espère ainsi trouver des «convergences», et aboutir à des «décisions immédiates», «projets et propositions de lois» et «projets de référendums» sur une multitude de thématiques. «Les oppositions compatibles sont trop divisées (…), on ne peut que constituer des majorités de projet», reconnaît le locataire de l’Élysée. Il fait également une série d’annonces pas vraiment d’ampleur ou nouvelles , portant notamment sur les gros chantiers de l’automne.

La CGT Ne veut pas de réunion multilatérale floue avec Macron

La CGT Ne veut pas réunion multilatérale floue avec Emmanuel Macron


La CGT refuse une grande messe multilatérales avec Macron sans ordre du jour précis notamment sur les retraites et le pouvoir d’achat. Une grande messe que souhaite en particulier la première ministre pour redorer son blason auprès de l’opinion et même son crédit auprès du président

A l’issue d’un entretien à Matignon avec la Première ministre Elisabeth Borne, la numéro 1 du syndicat a déclaré avoir refusé une « proposition » pour avoir une multilatérale avec le président de la République ou avec la Première ministre sur le calendrier social, n’y voyant « pas l’utilité s’il n’y avait pas d’annonces concrètes sur la question du retrait de la réforme des retraites ou de la hausse des salaires ».

Dernière à rencontrer la Première ministre mercredi, Sophie Binet a eu des mots très durs à l’issue d’un rendez-vous de près de deux heures avec Elisabeth Borne. « Je suis en colère », après avoir « constat(é) que sur quasiment tous les sujets, c’était une fin de non-recevoir, avec une politique alignée sur l’intérêt et la volonté patronale », a dit la syndicaliste. « Je n’ai pas pu donner une fin de non-recevoir puisque j’étais dans l’écoute des sujets » mis sur la table par les syndicats, a rétorqué la Première ministre, venue dire quelques mots à la presse à l’issue d’échanges qu’elle a décrits comme « denses, longs ».

Justice : des états généraux réduits à des réunions de chapeaux à plumes

Justice : des états généraux réduits à des  réunion de chapeaux  à plumes

Le chef d’État a décidé d’États généraux de la justice considérée par beaucoup comme trop laxiste. Le concept d’États généraux est d’abord très critiqué car il va se concrétiser et se réduire à une réunion de chapeau à plumes (juge, avocat et deux ou trois citoyens pour donner le change. En outre, pour éviter tout dérapage on placera à la tête un haut fonctionnaire. De toute façon, on connaît le sort de ce genre d’exercice qui se termine par un rapport vite classé dans un tiroir. ( Exemple le grand débat).

Il est clair que la justice n’appartient pas aux juges,  ni aux avocats et plus généralement aux professionnels de justice mais aux citoyens. Or en l’occurrence il s’agit de redéfinir les principes et les modalités d’application de la justice. Aussi ses champs d’activité, car nombre de procédures judiciaires pourrait être traitées de manière plus qu’efficaces , plus équitables et moins coûteuses qu’en sollicitant les grandes institutions. Sans parler de la contrainte de passer par un avocat qui rend la justice inabordable pour nombre de justiciables.

La question se pose aussi de l’opportunité du moment de ces fameux Etats généraux décidés en fin de mandat par Emmanuel Macron. Logiquement une telle orientation doit être prise en début de mandat aux fins de trouver une application. Là, il s’agira essentiellement d’agit prop  pour nourrir les promesses des candidats. Pas vraiment un concept d’État généraux.

L’alternative par la réunion des gauches !

 

 

La crise sanitaire laisse la France moralement exsangue. Entre l’autoritarisme et la verticalité d’Emmanuel Macron et une « trumpisation » galopante de la société, seul le rassemblement des forces de gauche et écologistes est à même de surmonter l’effondrement, estiment dans une tribune au « Monde » Guillaume Duval et Christian Paul, cofondateurs du Festival des idées.

Un festival qui manque cruellement d’idées et qui reprend la dialectique simpliste de la gauche (NDLR)

 

Tribune.

Nous assistons à l’effondrement de notre République. Quand deux tiers des électeurs ne votent pas et que la quasi-totalité de la jeunesse décroche, le pire devient probable : le pacte de la cité est rompu. Il ne faut pas s’y tromper cependant : nos concitoyens ne sont pas dépolitisés, mais désenchantés.

Nous sommes confrontés à la fois à une mise en cause radicale de l’organisation politique (« nous ne sommes pas représentés »), de la citoyenneté (« le vote ne suffit pas »), et des politiques conduites comme des programmes (« l’offre ne correspond pas à nos attentes »). La crise déclenchée par l’épidémie de Covid-19 laisse en effet une France moralement exsangue.


Le « quoi qu’il en coûte » a certes permis d’éviter le pire, mais les plus pauvres et les plus précaires le sont devenus davantage encore, tandis que les plus aisés ont vu au contraire leur épargne et la valeur de leur patrimoine exploser. Les jeunes en particulier, qui galéraient déjà bien souvent pour entrer sur le marché du travail, rencontrent des difficultés d’une gravité inédite.

 

Si la reprise de l’économie semble engagée, le retrait des mesures de soutien à l’activité risque d’entraîner des drames dans de nombreux secteurs dont les entreprises ont été fragilisées. Pourtant, Emmanuel Macron et son gouvernement sont manifestement décidés à reprendre comme si de rien n’était le cours des « réformes » néolibérales que l’épidémie avait suspendu.

Ils veulent en effet de toute urgence tailler de nouveau dans les indemnités reçues par les chômeurs, retarder encore plus le départ en retraite des salariés… L’autoritarisme du pouvoir, sa verticalité, déjà clairement affirmés avant la crise, ont été encore renforcés dans la gestion solitaire de la pandémie.


Au même moment, les idées et les hommes de la droite extrême dominent de plus en plus un paysage médiatique lui-même de plus en plus concentré aux mains de puissants intérêts privés. Ils organisent panique identitaire sur panique identitaire. L’intolérance, le sexisme, la xénophobie, la violence physique ou verbale sont constamment encouragés.

 

La « trumpisation » de la société française est en marche. Loin d’être un rempart face à cette évolution comme il le prétendait en 2017, Emmanuel Macron s’est révélé en être un accélérateur, et cette dynamique fait peur. L’alternative ne peut qu’être inventée par les écologistes et les gauches réunis.

8-MAI: commémoration et réunion en plein air des chefs d’État major

8-MAI: commémoration et réunion en plein air des chefs d’État major  

 

 

Une  commémoration du 76e anniversaire du 8 mai 1945, très spartiate en raison de la crise sanitaire. Quelques personnalités seulement accompagnaient  le chef de l’État. Lequel a organisé une réunion impromptue entre les chefs  d’état-major des armées au pied de l’Arc de Triomphe. Une réunion très longuement filmée par les chaînes d’info et organisée à dessein sans doute pour montrer que le président maîtrise  bien une armée aujourd’hui inquiète du délitement de la France. Une nouvelle déclaration de militaires actifs mais anonymes est annoncée dans valeurs actuelles.

Réunion du G7 : au menu Covid mais aussi Chine et Russie

Réunion du G7 : au menu Covid mais aussi Chine et Russie

Les ministres des Affaires étrangères du G7de de l’Allemagne, du Canada, des États-Unis, de la France, de l’Italie, du Japon et du Royaume-Uni seront rejoints par des représentants de l’Union européenne. L’Inde, l’Australie, la Corée du Sud, l’Afrique du Sud et l’Association des nations du Sud-Est asiatique (Asean) ont également été conviés se réunissent mardi à Londres pour leur première réunion en personne depuis plus de deux ans.

Il sera question de la crise sanitaire mondiale mais aussi de certaines dimensions géopolitiques concernant la Chine et la Russie. Seront également évoquées les problèmes de l’ Éthiopie, l’Iran et la Corée du Nord, la Somalie, le Sahel et les Balkans, autant de «problèmes géopolitiques pressants qui sapent démocratie, libertés et droits humains», selon Londres se réunira le G7. Comme d’habitude le G7 (comme le G20) ne prendra pas d’orientation concrète. Il s’agit surtout de confronter les points de vue et de faciliter le rapprochement.

Iran : La France d’accord avec la Russie pour une réunion

Iran : La France d’accord avec la Russie pour une réunion

 

La France confirme qu’elle est relativement ouverte par rapport à l’Iran en acceptant de discuter sur une proposition de la Russie. La France multiplie d’ailleurs les gestes bienveillants à l’égard de l’Iran comme encore à propos de l’évolution de la situation au Liban. Situation dans laquelle le Hezbollah proche de l’Iran est incontournable pour redresser le pays . La France cherche évidemment à faire diminuer les tensions entre sunnites et chiites qui alimentent nombre de conflits armés au proche et Moyen-Orient. La France est donc disposée à prendre part à la réunion que propose la Russie sur l’embargo sur les ventes d’armes à l’Iran, a annoncé vendredi l’Elysée. La question est de savoir évidemment si les États-Unis ne s’opposeront pas à cette initiative de la Russie concernant l’Iran.

Vladimir Poutine a proposé que les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies discutent en visioconférence de l’embargo sur les ventes d’armes conventionnelles à l’Iran, qui expire cet automne mais que les Etats-Unis veulent prolonger sans limitation dans le temps.

“Nous confirmons notre disponibilité de principe”, a-t-on dit à l’Elysée. “Nous avons déjà par le passé déployé des initiatives dans le même esprit”, ajoute-t-on.

Religion : Le Conseil d’Etat rétablit le droit de réunion

Religion : Le Conseil d’Etat rétablit le droit de réunion

 

Ce n’est pas une claque du Conseil État au gouvernement mais ça y ressemble. Le conseil d’État condamne l’interdiction générale de réunion promulguée. Du coup, cette exigence du Conseil d’État de prendre des mesures moins strictes et plus s’adaptées pourrait entraîner des procédures de déconfinement dans d’autres secteurs que le domaine cultuel. Dans un communiqué diffusé en début de soirée, le conseil d’Etat précise que le juge des référés, saisi par plusieurs associations et individus, “relève que des mesures d’encadrement moins strictes que l’interdiction de tout rassemblement dans les lieux de culte prévue par le décret du 11 mai 2020 sont possibles, notamment compte tenu de la tolérance des rassemblements de moins de dix personnes dans d’autres lieux ouverts au public dans le même décret”.

Il juge donc que “l’interdiction générale et absolue présente un caractère disproportionné” et “constitue ainsi, eu égard au caractère essentiel de cette composante de la liberté de culte, une atteinte grave et manifestement illégale à cette dernière”.

Le Premier ministre dispose d’un délai de huit jours pour modifier ce décret “en prenant les mesures strictement proportionnées aux risques sanitaires encourus et appropriées aux circonstances de temps et de lieu applicables en ce début de ‘déconfinement’, pour encadrer les rassemblements et réunions dans les établissements de culte”.

Coronavirus: il faut une réunion d’urgence de l’ONU

Coronavirus: il faut une réunion d’urgence de l’ONU

Cette réunion est indispensable compte tenu de la dimension mondiale du Coronavirus, de la nécessité de coordonner l’action de tous les pays, aussi de protéger les pays les plus fragiles. Youssef Chahed, ex-chef du gouvernement tunisien, réclame cette  réunion en « extrême urgence » du Conseil de sécurité de l’ONU pour aider les pays plus fragiles. Certes, on objectera que l’organisation mondiale de la santé, institution créée à l’initiative de l’ONU remplit cette mission. Mais force est de constater qu’elle ne dispose pas de l’autorité politique nécessaire pour décider d’une guerre coordonnée contre le virus. L’OMS est un effet surtout sorte d’organisation scientifique sans réel pouvoir politique.

Tribune dans le Monde

 

« .C’est très solennellement que je m’adresse à tous, gouvernants et décideurs. Je vous parle d’Afrique du Nord, du continent africain, je vous parle des pays du Sud, où l’heure est grave. Regardons les choses sans détour, car le temps nous est compté : le Conseil de sécurité des Nations unies doit se réunir sans délai pour aider le monde à lutter collectivement contre la propagation du coronavirus. Si prompt à réagir aux conflits de par le monde quand les enjeux sont géostratégiques, le Conseil de sécurité ne peut rester si longtemps silencieux quand l’humanité partout dans le monde se bat soudainement pour sa survie. Un virus particulièrement sournois frappe partout, aveuglément, sans distinction d’origine, de race, de sexe ou de religion.

Oui, l’humanité entière est en guerre contre, c’est suffisamment rare pour être relevé, un seul et même ennemi. Beaucoup de leaders mondiaux l’ont affirmé, je partage ce constat. Mais la guerre, c’est disposer d’armes. Tenir nos positions face à ce virus mortel, c’est effectuer les gestes barrières. Empêcher que l’ennemi ne passe. Chacun peut être touché, et s’il ne l’est pas, il peut être vecteur. Aujourd’hui, nous sommes tous les soldats de la vie. Fermer les frontières physiques quand le virus se fait trop présent fait certainement partie de l’arsenal de guerre. Mais, en parallèle, il faut ouvrir les frontières financières. Car il n’y a pas de guerre gagnée sans moyens financiers.

L’humanité ne peut décemment concevoir que, dans une partie de la planète, on puisse subvenir aux besoins essentiels jusqu’à permettre aux familles de ne plus payer leurs factures et aux entreprises d’être assistées, le tout à coup de milliards de dollars ou d’euros débloqués et, qu’ailleurs, on demande aux Etats et à leurs citoyens souvent les moins riches, souvent les plus exposés, de continuer à survivre économiquement et rembourser leurs dettes aux institutions internationales. Des dettes odieuses contractées souvent sous la contrainte et qui oblitèrent tout combat. Il est de même impensable que sur une partie de la planète, on ne paie plus son loyer pour permettre aux hommes de se consacrer au combat pour leur survie, alors que dans d’autres parties du monde, entre coronavirus et se nourrir, l’homme devra choisir de se nourrir. Et de surcroît pas toujours à sa faim. Nous ne sommes pas égaux face à cette pandémie. L’Afrique, qui commence seulement à en sentir les effets, ne pourra se battre à armes égales.

Le moratoire doit être au bénéfice de tous les êtres humains. Les Etats ne doivent plus dépenser que pour sauver les hommes et leur permettre de se battre. Le rôle de l’Etat est de montrer à ses citoyens comment se battre, mais il est aussi de leur donner les moyens de le faire. Ce combat, qui induit aujourd’hui le confinement pour ne plus être vecteur, qui dicte de ne plus sortir, de ne plus être en contact physique les uns avec les autres, est antinomique avec une vie économique normale. Il faut continuer à travailler, mais pas au péril de sa vie. Même si, dans bien des pays, des gens travaillaient au péril de leur vie avant même que ce virus-là ne fasse son apparition. C’est un autre débat, mais qu’il faudra avoir très prochainement, car cette crise sanitaire majeure, mondiale, nous amènera inéluctablement à repenser le système dans lequel nous évoluons.

Le Conseil de sécurité de l’ONU doit déclarer le monde en guerre, et déployer partout les moyens pour donner un sens uniforme et symétrique à cette guerre.

Le virus est arrivé chez nous en Tunisie et se répand en Afrique, là où se trouvent les pays économiquement les plus fragiles au monde. Des pays qui ne peuvent pas avoir les mêmes réponses que les autres. Des pays qui ne pourront pas payer les factures d’eau, d’électricité ou les loyers de leurs citoyens. Des pays où le revenu minimal de subsistance n’existe pas, pas plus que l’aide au chômage, parce que l’Etat n’a pas les moyens du chômage, ni même celui du travail, et parfois pas même celui de la santé publique. Mon appel part de la Tunisie mais il s’adresse, au nom de l’Afrique et de tous les pays à faible revenu, au monde entier.

Le Conseil de sécurité de l’ONU doit se réunir en extrême urgence pour déclarer une guerre mondiale à ce virus et donner au monde les moyens de la gagner. En trois mois de crise sanitaire, les marchés ont déjà perdu ce qui aurait permis au monde entier de se confiner, de se battre plus efficacement, plus sereinement contre ce qui désormais tue aveuglément. Le Conseil de sécurité se doit d’agir au nom du droit d’ingérence humanitaire, lui qui a toujours su se dresser contre l’anarchie et les guerres en enrôlant les casques bleus pour maintenir la paix. Il doit savoir très rapidement lever des financements pour le maintien de la vie.

Il faut, pour chaque pays touché, définir urgemment un standard d’aides financières, sans contreparties, en fonction de chaque jalon franchi dans le combat contre le virus, un mode opératoire pour que ces aides arrivent aux citoyens, et un calcul solidaire pour que chaque homme sur Terre puisse ne pas mourir ni de faim ni du coronavirus. De cette solidarité entre les plus démunis et les mieux lotis, c’est la sécurité sanitaire de l’humanité tout entière qui s’en trouvera garantie.

Aujourd’hui, le Conseil de sécurité doit s’engager non pas uniquement dans le combat du maintien de la paix, mais aussi du maintien de la vie. »

La COP25 : encore une réunion pour pas grand chose

La COP25 : encore une réunion pour pas grand chose

 

Pour dissimuler l’échec  de la Cop 25qui  vient de se tenir à Madrid, les participants se sont mis d’accord sur une très modeste déclaration d’intention qui n’engage pas. De toute manière, c’est dans la poursuite de l’esprit même de la Cop 21 de Paris qui ne fixait aucune obligation, aucune contrainte globale, aucune sanction. Du coup la COP 25 a reconnu l’écart entre les intentions de la COP 21 et la situation actuelle. Pour autant il a été impossible de prendre de nouveaux engagements.

Ce résultat, bien en deçà des aspirations de nombreux pays et des organisations environnementales, a été jugé “décevant” par le secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres.

“Au vu de l’urgence climatique et des attentes des citoyens, la France regrette que les gouvernements ne soient pas allés assez loin dans leurs engagements”, a déclaré dans un communiqué le Ministère de la transition écologique et solidaire.

Quatre ans après la signature de l’Accord de Paris, la réunion de Madrid faisait figure de test de la disposition des Etats à répondre collectivement aux cris d’alarme des scientifiques, qui préviennent que la hausse des températures atteindra bientôt un point de non retour si les émissions carbone ne diminuent pas de manière drastique.

Mais l’Union européenne, qui s’est engagée à parvenir à la neutralité carbone en 2050, et d’autres pays qui plaidaient pour l’adoption d’objectifs plus ambitieux se sont heurtés jusqu’au bout à la résistance de plusieurs gros pollueurs, notamment le Brésil, la Chine, l’Australie, l’Arabie saoudite et les Etats-Unis, ont déclaré des délégués.

“Ces discussions montrent à quel point les dirigeants politiques sont déconnectés de l’urgence démontrée par la science et des demandes des gens qui se mobilisent dans la rue”, a commenté Helen Mountford, vice-présidente du think-tank World Resources Institute. “Il faut qu’ils se réveillent en 2020.”

Tous les Etats doivent soumettre d’ici la COP26 à Glasgow une version révisée de leurs engagements. Pour l’heure, environ 80 des 190 pays participants l’ont fait mais ils ne représentent à eux tous que 10% des émissions mondiales.

Deux semaines de négociations à Madrid et le report de deux jours de la clôture de la COP25 n’ont pas permis de faire bouger les lignes, alors que doit débuter l’an prochain la phase cruciale de l’application des objectifs de l’Accord de Paris, déjà fragilisé par l’annonce du retrait des Etats-Unis. Les clivages sont de plusieurs natures. Il y a forcément une opposition  entre les pays qui sont de très gros pollueurs et ceux  qu’ils sont moins. Mais il y a des divergences sur la stratégie et les méthodologie. pour réconcilier les uns et les autres il faudrait être capable de mieux articuler la problématique de l’environnement et du développement. On ne peut en effet sacrifier totalement le développement au profit de l’écologie, inversement on ne peut sacrifier la cause environnementale sur l’autel de la seule croissance. Le chemin est difficile dans la mesure où se percutent  des interactions économiques, sociales, technologiques, sanitaires  et écologiques.

 

 

La justice enquête sur les 300 000 € de la réunion de Macron à la Vegas

  • La justice enquête sur les 300 000 € de la réunion  de Macron à la Vegas

l’information judiciaire continue à propos du montant exorbitant de 300 000 € pour la réunion de Macon à la Vegas lorsqu’il n’était que ministre de l’économie. Ce que révèle le canard enchaîné qui indique que l’agence Havas a été mise en examen pour recel de favoritisme. En fait, il s’agit d’un retour d’ascenseur car Bolloré patron d’Havas est l’un des plus grands défenseurs de Macron et il a fortement soutenu l’intéressé dans sa campagne électorale. Ce qui explique outre le caractère exorbitant de la somme que le marché est été confié sans aucun appel d’offres . L’affaire avait d’abord été révélée en mars 2017: Le Canard enchaîné avait publié un rapport de l’Inspection générale des finances (IGF), dans lequel les enquêteurs disaient s’intéresser à un possible délit de favoritisme visant Business France. Lors de son voyage en 2016, Emmanuel Macron avait été ovationné par plus de 500 personnes dont des dirigeants de start-up françaises. «Cette opération de séduction, montée dans l’urgence, à la demande expresse du cabinet du ministre, a été confiée au géant Havas par Business France (l’organisme de promotion de la French Tech dépendant de Bercy) sans qu’aucun appel d’offres ait été lancé», avait écrit l’hebdomadaire satirique. Reste à savoir quelles seront les suites judiciaires car cette affaire pourrait bien être enterrée comme la plupart des dossiers politiques au financier.

Les « Gilets jaunes » à Matignon : une réunion pour rien ! Pourquoi ?

Les « Gilets jaunes » à Matignon : une réunion pour rien ! Pourquoi ?

 

 

 

Finalement, la réunion entre Matignon et certains gilets s n’aura pas servi à grand-chose et c’était d’ailleurs à prévoir. Les revendications principales des gilets jaunes sont connues elles portent sur la fiscalité relative au carburant et plus largement sur la fiscalité générale, c’est-à-dire la justice fiscale et sur le pouvoir d’achat. D’autres  revendications sont relatives à la crise des institutions. L’ensemble de ce cahier revendicatif ne peut être satisfait d’un coup mais que quatre ou cinq mesures symboliques et significatives peuvent permettre d’apaiser le climat  et de donner du sens à l’ouverture de négociations. Tout le monde savait cela. Le Premier ministre y compris. Il n’avait pas besoin de recevoir les gilets jaunes pour être informé. La rencontre avec quelques responsables du mouvement était évidemment de nature politique. « Voyez comme nous sommes ouverts à la discussion a dit le Premier ministre. Le problème, c’est qu’il n’a strictement rien annoncé de nouveau, qu’il ne le pouvait pas et en quelque sorte qu’il a refilé le bébé à Macron. Cela parce qu’il ne dispose pas de marge de responsabilité puisque tout se décide à l’Élysée mais aussi parce qu’il n’est pas mécontent de réexpédier la patate chaude sur Macron qu’il l’a humilié cette semaine lors de l’assemblée nationale. S’il y une rencontre utile, c’est avec Macron, uniquement avec Macron puisque c’est lui qui décide tout et tout seul. Cette rencontre avec le Premier ministre n’était pas une négociation mais un simple échange de politesse. Reçus par le Premier ministre Edouard Philippe vendredi soir, six manifestants du mouvement des “Gilets jaunes” en ont finalement appelé à Emmanuel Macron pour répondre à leurs revendications sur de nombreux sujets, du smic à la fiscalité en passant par l’aménagement du territoire. S’exprimant devant la presse à l’issue de leur entrevue à Matignon, tous ont dit attendre beaucoup de l’intervention du chef de l’Etat prévue en début de semaine prochaine, au sortir d’un week-end où les autorités craignent des débordements violents après un mois de mobilisation dans tout le pays sur le thème du pouvoir d’achat. “La clé, c’est le président de la République qui l’a”, a déclaré Christophe Chalençon. “A lui d’agir en tant que patron de la Nation, père de la Nation.”Bref, l’aveu que cette réunion n’a servi à peu près à rien !

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