Archive pour le Tag 'rétropédalage'

Rétropédalages au RN sur les retraites et la nationalité

Rétropédalages  au RN sur les retraites et la nationalité

 

Un premier rétropédalage de Bardella  a concerné les retraites. Le candidat RN au poste de premier ministre a en effet considéré dans un premier temps que la priorité n’était pas celle de la réforme des retraites. C’est-à-dire l’annulation de la réforme récente de Macron. Puis il a dû se raviser sous les critiques. Plus récemment, c’est le député RN Sébastien Chenu qui est revenu lui sur ses affirmations concernant la suppression de la double nationalité ( hormis pour les binationaux européens)

Le vice-président de l’Assemblée nationale a affirmé jeudi soir sur C8 que le gouvernement frontiste, qu’il appelle de ses vœux, supprimera la double nationalité des Français concernés, à l’exception des binationaux européens. «Une nationalité dit beaucoup de ce que vous êtes et de ce à quoi vous êtes attaché», a-t-il défendu. «On ne peut pas être Français pour certaines choses et Uruguayens pour d’autres», a poursuivi Sebastien Chenu, qui ne «demande à personne de renier (ses origines)» mais «d’adhérer à des valeurs.» Suite à cette bévue, le RN a dû revenir sur les propos de Sébastien Chenu.

 

 

La Pitié Salpêtrière : Attaque terroriste à intrusion violente ou l’art de rétropédalage sémantique

La Pitié Salpêtrière : Attaque terroriste à  intrusion violente ou l’art de rétropédalage sémantique

En 24 heures,  le ministre de l’intérieur Christophe Castaner, est passé de la version attaque d’un hôpital à celle d’une intrusion violente. Bref un sérieux rétro pédalage sémantique. On voit mal d’ailleurs pourquoi il faudrait considérer cette intrusion comme  violente dans la mesure où les manifestants n’ont pénétré dans l’hôpital que pour se mettre à l’abri des gaz lacrymogènes  et cela sans aucune violence comme en témoigne même le personnel hospitalier. . Jeudi, Castaner est interrogé à la volée dans les couloirs du Sénat par une équipe de BFMTV. Le ministre éclate: «J’ai entendu, sur votre chaîne, la version de la directrice de l’hôpital. J’ai aussi entendu, comme vous, celle du patron de l’Assistance publique de Paris (Martin Hirsch, NDLR).» Deux autorités qui avaient assuré que l’hôpital avait été ciblé. Devant le flot de réactions outrées, les communicants du gouvernement s’agitent. Très vite, la riposte se met en place. Avec une priorité: couper court aux accusations de mensonge, relayées par une partie de la classe politique, La France insoumise en tête. La folie reprend alors de part et d’autre. D’un côté on demande la démission du ministre de l’intérieur voir celle du président de la république. De l’autre on excuse totalement du moins de manière officielle les excès verbaux de Castaner qui n’en est pas à sa première expérience ; par exemple, quand il considérait que les gilets jaunes venaient manifester pour tuer. Le ministre de l’intérieur confond évidemment son portefeuille avec celui d’un ministère de la propagande. En permanence, il se considère comme le porte flingue de Macron et passe son temps à faire de la provocation et de la communication. Au lieu et place sans doute de se concentrer sur l’efficacité de la politique du maintien de l’ordre qui évolue d’une semaine sur l’autre et qui pour l’instant n’a pas encore totalement permis précisément de ramener le calme dans les défilés . D’une certaine façon, Castaner  s’est aussi fait piéger par les propos opportunistes de Martin Hirsch (nommé par les socialistes) qui peut-être pour conforter son poste a besoin de montrer sa grande tolérance avec le macronisme ; en réalité Martin Hirsch pas plus que Castaner ne connaissait la réalité des faits de l’incident finalement anecdotique de l’hôpital de la Pitié Salpêtrière. Depuis son entrée au gouvernement, en mai 2017, l’ancien socialiste s’est en effet retrouvé au centre de nombreuses polémiques, qui portent à la fois sur certaines déclarations (ONG «complices» des passeurs ; Alexandre Benalla «chargé des valises», etc.), mais aussi sur certains agissements, comme sa virée nocturne dans une célèbre boîte de nuit parisienne. Pire, le rythme de ces faux pas semble s’être accéléré depuis son arrivée à Beauvau. «Il fait trop de com’. Résultat, il s’expose trop. Mercredi, il n’aurait pas dû parler du tout. Point à la ligne», tranche un cadre de La République en marche, visiblement agacé par son attitude. Comme lui, plusieurs macronistes commencent à émettre de sérieux doutes sur la capacité de Christophe Castaner à assumer la fonction de ministre de l’Intérieur. D’autant que le chef de l’État a déjà utilisé un fusible en limogeant le préfet de police, Michel Delpuech, il y a à peine un mois. «(Il) a corrigé son propos. Il a sans doute eu raison de le faire», a d’ailleurs soufflé vendredi Édouard Philippe, assurant toutefois qu’il lui maintenait «toute sa confiance».

 

Âge retraite : rétropédalage

Âge retraite : rétropédalage

 

Après le rétro pédalage de la ministre de la santé sur la question, c’est maintenant celui du premier ministre toujours avec la même hypocrisie : à savoir on maintient l’âge légal de départ à la retraite à 62 ans mais en fait on incite à partir à 65 ans pour obtenir une retraite pleine. Et le premier ministre de déclarer devant l’assemblée nationale “Dans le cadre de cette réforme, il n’est pas question de modifier l’âge de départ à la retraite”, a déclaré Edouard Philippe lors des questions au gouvernement à l’Assemblée. Pour autant, dans le contexte de vieillissement de la population française et “d’un besoin de financement considérable, se poser la question de savoir s’il faut travailler plus longtemps pour que le fruit de ce travail plus long finance ces besoins considérables d’investissement et de prise en charge de la limitation du reste à charge est une question parfaitement valide”, a-t-il ajouté. “Ce qui m’inquiéterait, ça serait qu’on ne se la pose pas”. Un rétro pédalage particulièrement hypocrite  puisqu’on peut très bien maintenir l’âge légal de départ  en retraite mais reculer en même temps l’âge de départ effectif, ce qui se produit d’ailleurs en ce moment avec en moyenne des départs autour de 63 ans. L’âge de la retraite est évidemment un tabou (comme les 35 heures). Pour le contourner on va donc agir le taux de cotisation en fonction des années d’activité, sur le niveau des pensions voir sur le taux de cotisation (régime général et régime complémentaire compris). Ajoutons que le report de l’âge de la retraite génère des effets à moyen et long terme et que l’autre manière d’obtenir rapidement des économies est passée par la désindexation. Une autre manière de diminuer la retraite. La ministre de la santé avait  précisé qu’elle s’exprimait à titre personnel et que de toute manière un jour ou l’autre il faudrait bien se poser la question. Cette manière très allusive d’aborder une question centrale ne caractérise pas un grand courage. Il y a en effet longtemps que le problème de l’âge de la retraite comme celui des 35 heures devrait être sur la table des négociations. Ces deux mesures de la gauche ont largement concouru à tuer  la compétitivité de l’économie. Sans parler du fait que cela a porté un coup fatidique à la valeur du travail. Cette réduction du temps de travail peut et même doit se comprendre et même s’imposer  pour les salariés aux conditions de travail difficiles mais pas pour l’ensemble. C’est cette généralisation idiote et aveugle qui est condamnable. Quand on écoute les propos de la ministre de la santé, on peut être inquiet du courage et de la lucidité du pouvoir sur cette question  «La question de l’âge du départ à la retraite est sans arrêt sur la table, à gauche comme à droite», avait  déclaré  la ministre lors du Grand jury RTL-Le Figaro-LCI. «Moi j’entends ces débats. Le président de la République avait pris lors de sa campagne (présidentielle) l’engagement devant les Français de ne pas toucher à l’âge de départ à la retraite. Après, nous allons mener une réforme des retraites pour rendre les retraites plus universelles, plus compréhensibles pour les Français et avoir un système qui pérennise notre système par répartition, peut-être que cela, ça sera en discussion avec les partenaires sociaux dans le cadre de la réforme générale», a-t-elle indiqué. «Je n’y suis pas hostile», a poursuivi la ministre, interrogée sur l’enjeu de retarder l’âge de départ à la retraite. «Je suis médecin, je vois que la durée de vie augmente d’année en année, elle augmente moins vite ces dernières années mais elle a considérablement augmenté», a-t-elle fait valoir. «Est-ce que, alors que le nombre d’actifs diminue, nous allons pouvoir maintenir sur les actifs le poids des retraites qui vont augmenter en nombre et en durée? Nous savons que cet équilibre-là va être de plus en plus difficile à tenir», a-t-elle estimé.  Comme on lui rapportait, en fin d’émission, les réactions de surprise suscitées sur les réseaux sociaux par ses déclarations, la ministre a souligné qu’elle s’exprimait «à titre personnel». «Je pense que un jour, un jour, nous serons obligés de travailler plus longtemps sinon notre système de retraite ne pourra pas tenir», a-t-elle précisé. «Ce que j’ai dit, c’est que j’ai vu ces propositions remonter du grand débat. À partir du moment où les Français l’évoquent, c’est sur la table. À partir du moment où toutes les propositions qui sont amenées par le grand débat vont être étudiées, nous étudierons celle-là comme les autres. Elle n’est pas (mise) sur la table aujourd’hui par le gouvernement», a-t-elle rappelé. Contrairement à ce que raconte la ministre cette question n’est pas non plus mise sur la table de façon significative dans le cas du grand débat.

Fermeture de 17 réacteurs nucléaires : Rétropédalage de Hulot

Fermeture de 17 réacteurs nucléaires : Rétropédalage e de Hulot

 

 

 

Rétropédalage du ministre de l’écologie, Nicolas Hulot, qui affirme maintenant n’avoir pas dit qu’il fallait fermer 17 réacteurs nucléaires mais que ce n’était qu’une hypothèse pour respecter la loi de transition énergétique qui prévoit de ramener la part de l’énergie nucléaire de 75 % à 50 %. La vérité est sans doute ailleurs car Nicolas Hulot dont les activités ont été largement financées par EDF n’est pas défavorable, loin s’en faut, nucléaire. Pour preuve, il regrette le retard pris dans la construction de l’EPR et ne prend pas position sur Fessenheim. S’il rappelle la nécessité des énergies alternatives c’est à titre de gadgets pour mieux faire oublier qu’il ne sera pas possible de respecter la réduction de production électrique par le nucléaire. Le ministre de la Transition énergétique, Nicolas Hulot, affirme en effet dans un entretien de  dimanche dans Ouest-France sa « foi absolue » dans les énergies renouvelables et son désir de « remettre les choses à plat » pour ramener la part du nucléaire de 75% à 50% en France. Dans cette longue interview, l’ancien animateur de télévision en appelle à EDF pour accompagner la révolution énergétique en cours. « Il faut absolument qu’elle accélère son évolution, et qu’elle prenne en compte le fait que le modèle énergétique de demain sera beaucoup plus diversifié », dit-il, déplorant notamment le retard pris dans la construction de l’EPR de Flamanville (Seine-Maritime). « Il faut avoir une foi absolue dans les énergies renouvelables. » Pour développer ces dernières, le ministre évoque les « leviers fiscaux ». « Il faut par exemple introduire des avantages compétitifs à l’économie décarbonée. Il faut aussi simplifier les procédures d’appels d’offres et raccourcir les durées des contentieux. » Interrogé sur l’objectif, inscrit dans la loi, de faire passer la part de l’énergie nucléaire de 75% à 50% dans le bouquet énergétique français, Nicolas Hulot évoque « un véritable défi, qui peut sembler insurmontable ». « Il va falloir définir des scénarios réalistes et possibles, sinon ce sera brutal. Mais je ne veux rien cacher », dit-il. Il précise n’avoir « pas dit qu’il fallait fermer 17 réacteurs » sur la cinquantaine actuellement en service mais « rappelé que, pour appliquer la loi, certains scénarios prévoient qu’on en ferme 17, voire plus. Or jusque-là tout le monde a fermé les yeux là-dessus ». « J’ai bien récupéré une loi mais aussi un manque de stratégie. Il faut remettre les choses à plat, pour ramener réellement la part du nucléaire à 50% », ajoute-t-il, soucieux d’ »engager des trajectoires planifiées et notamment sur un plan social et économique ». « On ne peut fermer des centrales sans prendre en compte la réalité des emplois. Nous devons modéliser les scénarios et construire ces trajectoires de transition. » Modéliser ?  Une expression bien théorique  pour cacher des contradictions bien réelles.

Ségolène Royal- Fessenheim : couac et rétropédalage

Ségolène Royal- Fessenheim : couac et rétropédalage

 

Un gros couac et rétro pédalage de Ségolène à propos de la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim. Un procédé habituel chez Ségolène qui a ainsi l’art de faire parler deux fois d’elle. Et très souvent car elle parle de tout et surtout de rien.  Sa méthode:  une grosse bourde et après avec un démenti. Une bourde pas complètement innocente car on sait que Ségolène n’a jamais été favorable à la fermeture de Fessenheim. Pour satisfaire les écolos Hollande avait d’ailleurs convenu de retenir la formule ambiguë « Fessenheim sera fermée d’ici la fin du quinquennat ». En réalité il est peu vraisemblable que la dite centrale soit fermée, la responsabilité en incombera au gouvernement suivant c’est-à-dire au gouvernement de droite qui maintiendra en service cet équipement. Or la ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, a implicitement confirmé mardi que la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) ne fermerait pas d’ici la fin du quinquennat de François Hollande, comme le chef de l’Etat s’y était engagé. Cette annonce a suscité de vives critiques de responsables d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV), notamment de l’ancienne ministre du Logement Cécile Duflot et du député Denis Baupin, pour qui la décision de fermeture « doit être prise maintenant ».  La loi sur la transition énergétique, adoptée en juillet, prévoit le plafonnement de la production d’énergie nucléaire à son niveau actuel, ce qui imposera la mise à l’arrêt d’une centrale – a priori la centrale alsacienne – lors du lancement de l’EPR de Flamanville. EDF a annoncé la semaine dernière que la mise en service de Flamanville n’interviendrait pas avant 2018, mettant à mal la promesse de François Hollande de fermer Fessenheim d’ici 2017.   »Il y a l’application de la loi, donc c’est assez simple maintenant puisqu’il y a un plafonnement de la production d’énergie nucléaire à 63,2 gigawatts, ce qui veut dire que quand Flamanville ouvrira, Fessenheim devra fermer », a dit Ségolène Royal à la presse en marge d’un déplacement à Strasbourg. « Donc Flamanville va ouvrir, puisque c’est 2018, et donc en effet Fessenheim devra fermer », a-t-elle ajouté. Fessenheim est la doyenne des centrales nucléaires françaises et sa fermeture est un engagement de campagne du chef de l’Etat, pressé par les écologistes de passer aux actes. Alors qu’il annonçait peu après son élection une fermeture fin 2016, François Hollande ne mentionnait plus en mars dernier que « l’horizon de la fin du quinquennat ». Le député écologiste Noël Mamère a estimé que cette annonce était « un très mauvais signe » à l’approche de la conférence sur le climat COP 21 à Paris. Il a jugé « cocasse » d’indexer la fermeture de Fessenheim sur la construction de l’EPR de Flamanville qui accumule les retards et dont « on ne sait même pas s’il ouvrira en 2018″.   »Il y a des élections présidentielles en 2017 et si d’aventure le président de la République n’est pas réélu, qu’il s’agisse de la droite, nous savons très bien ce qui se passera : il n’y aura pas de fermeture de Fessenheim », a-t-il dit sur iTélé.

 

35 heures–Macron : un rétropédalage ridicule

35 heures–Macron : un rétropédalage ridicule

 

Devant le Medef Macron a déclaré : « La France a cru qu’elle irait mieux en travaillant moins, c’était de fausses idées ». Mais le lendemain de cette prise de position, il affirme qu’il ne s’agissait pas des 35 heures. On se demande bien alors de quoi il parlait. D’autant que Macron s’est déjà prononcé à plusieurs reprises pour cette remise en cause des 35 heures, 35 heures qui ont été fatales à une économie française déjà chancelante. Il est clair que le rétropédalage de Macron lui  a été imposé ce qui ne renforce pas sa crédibilité. Pas plus qu’elle ne renforce la crédibilité de Manuel Valls qui pédale aussi dans la choucroute pour sauver Macron tout en l’enfonçant. Comme d’ailleurs Jean-Marie Le Guen qui pédale aussi dans la semoule en précisant « Vous seriez bien en peine de me trouver une phrase où Emmanuel Macron parlait des 35 heures« , a déclaré le secrétaire d’État aux relations avec le parlement.  »Il a tout simplement acté l’idée que la gauche, qui a à un certain moment laissé penser qu’elle était plutôt favorable à la civilisation des loisirs, aujourd’hui est tout à fait convaincue que (…) c’est bien le travail qui est une valeur essentielle« , a-t-il déclaré à la presse en marge de l’université d’été du PS à La Rochelle. Le ministre, absent du rendez-vous socialiste, aussi s’est défendu en affirmant qu’il ne parlait pas des 35 heures lorsqu’il a évoqué les « fausses idées » de la gauche. Penser que « la France pourrait aller mieux, en travaillant moins, c’était des fausses idées« , avait lâché Emmanuel Macron devant le Medef. Face à la polémique, Manuel Valls est rapidement intervenu en assurant qu’il n’y aurait « pas de remise en cause des 35 heures », et en critiquant ces « petites phrases » qui font « du mal à la vie publique ».  Emmanuel Macron a donc assuré, dans une déclaration transmise vendredi à l’AFP, qu’il ne « parlai(t) pas des 35 heures » lorsqu’il a évoqué les « fausses idées » de la gauche jeudi devant l’Université d’été du Medef, affirmant que le travail est « le plus beau combat de la gauche ». « Je ne parlais pas des 35 heures mais du rapport au travail. Il en faut plus, pas moins. C’est le plus beau combat de la gauche, car le travail, c’est le moteur de l’émancipation individuelle« , a déclaré Emmanuel Macron, alors que son discours devant le Medef a suscité des critiques au sein du PS réuni en université d’été à La Rochelle et une mise au point très ferme de Manuel Valls. Le Premier ministre a assuré qu’il n’y aurait aucune « remise en cause des 35h » et que « les petites phrases font mal à la vue publique ». Les déclarations du ministre de l’Économie font tache pour le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis.  Il estime que les conséquences de tels propos sont désastreuses au moment même où il souhaitait de l’apaisement au parti socialiste. Chef de file des frondeurs, Christian Paul a préféré manier l’ironie. « Je croyais que Nicolas Sarkozy était de retour mais je n’avais pas compris qu’il était de retour au gouvernement ». Il y a tout juste un an, Emmanuel Macron avait accordé une interview au Point, avant d’être nommé au gouvernement, dans laquelle il avait déjà jeté un pavé dans la mare. Il s’était déclaré à l’époque favorable à une dérogation des 35h.

Budget 2014 : rétropédalage pour les ménages modestes

Budget 2014 : rétropédalage pour les ménages modestes

 

 

Il ya seulement une quinzaine de jours que le gouvernement s’est aperçu du matraquage fiscal y compris des plus modestes ; Il essaie de rattraper le coup avec des mesurettes ; objectif toucher le plus grand nombre mais sans affecter le rendement fiscal global : la quadrature du cercle ! On cherche des mesurettes pour apaiser la colère des contribuables.  Cependant pas question de revenir sur la défiscalisation des heures supplémentaires, a répété le gouvernement depuis plusieurs semaines. En revanche, une chose est déjà actée dans le budget 2014 : une nouvelle décote de l’impôt sur le revenu (IR) qui permettra aux foyers les plus modestes de réduire le montant de leur facture, voir d’échapper à l’impôt. Le problème est que ce coup de pouce de dernière minute, mis en avant par François Hollande le 15 septembre sur TF1, semble insuffisant. Selon nos informations, le gouvernement va donc laisser la main à des parlementaires de la majorité pour qu’ils déposent par amendements de nouvelles mesures pendant le débat parlementaire. Dans les tuyaux, il ya une hausse de la Prime pour l’Emploi (PPE), ou encore un dispositif permettant aux nouveaux imposables de 2013 – plus d’un million- d’être exonérés de certaines taxes liées à l’IR, comme la redevance télé ou la taxe d’habitation. Mais ces mesures auront évidemment un coût. Un des négociateurs PS l’estime à 750 millions d’euros. Il faudra donc le compenser, soit par de nouvelles économies sur les dépenses, soit par de nouvelles recettes. Bref, un nouveau casse tête fiscal en perspective pour la majorité après celui sur la pause fiscale !

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Hollande -Télé- TF1 : rétropédalage et enfumage

Hollande Télé TF1 : rétropédalage et enfumage

 

Deux sujets majeurs abordés par Hollande la Syrie et la fiscalité ; rétropédalage sur la Syrie et enfumage sur la pause fiscale ; Sur la Syrie, Hollande a assuré que la France qui était seule à vouloir des frappes ciblées, était toujours prête à attaquer, même si il se félicite d’un accord Russie-Etats-Unis dont en faiat il a été écarté. Une sorte d’autojustification de l’isolement de la France qui masque mal une posture aventureuse refusée par la plupart des grandes puissances y compris Obama pas mécontent de se sortir de ce bourbier politico-militaire. Ne parlons pas de l’Europe (et notamment de l’Allemagne) qui ont tout fait pour discréditer la position de Hollande. Second thème la fiscalité ou le flou comme habitude a dominé. En gros, il n’y aura pas dimpôts nouveaux hormis ceux qui ont été décidés et ceux qui le seront (exemple la transition énergétique avec augmentation des énergies y compris du  carburant, la sécu ou encore l’assurance chômage) ; bref du Hollande pur sucre peut-être adapté dans le cadre des synthèses d’un conseil général ou du PS mais pas de quoi rassurer sur les perspectives économiques et sociales. L’exercice n’était pas facile puisque d’après les sondages 60% des français sont contre la politique développée jusqu’ici en Syrie et que 80%  expriment un ralbol fiscal.

Hollande –Télé : rétropédalage sur la Syrie et flou sur le reste

Hollande –Télé : rétropédalage sur la Syrie et flou sur le reste

 

Pas grand-chose à attendre de l’Intervention de Hollande sur TFI ; sans doute un long développement en forme de rétropédalage sur la Syrie où de faiat la France a été exclue des négociations alors que Hollande était le seul à vouloir des frappes ; Sans doute aussi une fausse promesse de pause fiscale, des approximations sur la reprise et le rappel des « grandes réformes ». Bref une  intervention sans grand intérêt. Et  qui sera sans doute peu suivie. Le président de la République répondra pendant une demi-heure environ aux questions de Claire Chazal, depuis l’Hôtel Marigny, une dépendance de l’Elysée.  La journaliste l’interrogera « sur les principales préoccupations des Français en matière d’économie, d’emploi, de sécurité, mais aussi sur les questions internationales, en particulier la situation en Syrie », a indiqué TF1.  Sans avoir le caractère solennel d’une déclaration aux Français, qu’il avait annoncée le 7 septembre, cette intervention doit lui permettre de préciser la position de la France dans le dossier syrien.  Aux avant-postes lorsque des frappes « punitives » contre le régime de Bachar al-Assad semblaient imminentes, la France est restée en marge des négociations américano-russes à Genève entre John Kerry et Sergueï Lavrov, qui ont abouti samedi à un accord sur un plan d’élimination des armes chimiques syriennes.  Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, a vu samedi « une avancée importante » dans ce plan qui donne une semaine à Damas pour présenter la liste de ces armes avec pour objectif leur élimination d’ici la mi-2014 et prévoit l’adoption d’une résolution de l’ONU se référant à la menace de recours à la force.  Dans l’opinion, François Hollande est loin d’obtenir le même assentiment sur ce dossier que sur l’intervention au Mali. Dans un récent sondage BVA, 60% des Français se disent ainsi insatisfaits de la gestion de la crise syrienne par le chef de l’Etat. « Il y a nécessité de donner des informations, des explications et un éclairage sur un sujet qui préoccupe les Français », « de rappeler les tenants et les aboutissants de la position française », reconnaît-on dans l’entourage du président.  Lundi, Paris devrait reprendre un peu la main avec un déjeuner qui réunira avec Laurent Fabius et ses homologues anglais et américains, William Hague et John Kerry.  Sur le front intérieur, le chef de l’Etat, qui fait sa rentrée sur fond de sondages stables voire en légère hausse mais toujours moroses, sera sans doute interrogé sur le cafouillage gouvernemental autour de la taxation du diesel.  Le torchon brûle avec les écologistes qui menacent de ne pas voter le budget si le gouvernement ne tranche pas en faveur d’un alourdissement des taxes sur ce carburant.  Samedi le patron d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV), Pascal Durand, a même lancé un ultimatum au président de la République lui donnant « six jours » pour s’engager concrètement dans la transition énergétique. Les critiques pleuvent à droite, mais aussi dans les rangs de la majorité, contre la politique fiscale de l’exécutif, marquée par une série d’augmentations de taxes, en contradiction avec la « pause » fiscale promise par le chef de l’Etat pour 2014.   »La méthode est mauvaise, l’accumulation de taxes est mauvaise, le renforcement de la fiscalité, ce n’est pas un bon signe pour la relance économique », a asséné jeudi l’ex-candidate socialiste à la présidentielle Ségolène Royal.  La réforme des retraites, au menu du prochain Conseil des ministres, et l’inversion de la courbe du chômage promise par François Hollande avant la fin de l’année devrait aussi être au menu de cette intervention.  Autre sujet chaud sur lequel François Hollande devrait également s’exprimer à six mois des municipales, le Front national et le changement de cap à son égard de l’ex-Premier ministre UMP François Fillon.  Du point de vue de l’opinion, la position de François Hollande n’est pas bonne, il reste globalement impopulaire », estime le politologue Gaël Sliman (BVA) mais « l’horizon pourrait se déboucher un petit peu pour lui » explique-t-il, notant dans les dernières enquêtes « un fort rebond » du moral économique des Français et des chefs d’entreprise, même s’il reste bas. « Globalement, c’est une rentrée maussade mais l’automne ne sera peut-être pas aussi sombre que son début d’année », résume-t-il.

 




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