Archive pour le Tag 'rétro'

Macron à la télé : insupportable et rétro pour l’opposition

Macron à la télé : insupportable et rétro pour l’opposition

L’appréciation qui domine après la conférence de presse du président ,c’est qu’il s’agissait encore d’un insupportable bavardage d’un bonimenteur nombriliste. On lui reproche surtout d’avoir oublié qu’il était au pouvoir depuis 2017.L’opposition Souligne évidemment la maladie chronique de Macron à s’auto congratuler pour une politique qui pourtant contribue au déclin de la France.

Pour l’opposition, une nouvelle fois Macron Une nouvelle fois promet monts et merveilles. Une seule question se pose : qui est Président depuis 2017 ??» écrit le président des Républicains, Eric Ciotti, sur X (ex-Twitter). «Emmanuel Macron commente, il enchaîne les numéros dans lesquels il se veut le beau parleur du déclin français, a réagi le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, sur France 2. Ses interventions se répètent sans que les Français ne voient de changements dans leur quotidien.»

A gauche, on a, semble-t-il, peu goûté les sujets évoqués par Emmanuel Macron comme la natalité ou les questions de l’uniforme et de l’apprentissage obligatoire de la Marseillaise dès l’école primaire. «Un discours de technocrate réactionnaire, a grincé la secrétaire nationale des Ecologistes, Marine Tondelier. Macron a éludé tous les sujets qui intéressent les Français : augmentation de l’électricité, crise écologique, logement, précarité. A la place, un discours de politique générale lunaire et paternaliste. Flippant, vraiment. Et ringard.»

«Président en crise, sans souffle mais toujours aussi satisfait de lui-même, Macron achève sa mue réactionnaire : école, démographie, santé, services publics, la régression s’amplifie et fait des jeunes sa première cible», complète de son côté la députée LFI de Seine-Saint-Denis Clémentine Autain.

Atrocités Israël : l’imam de la grande mosquée rétro pédale

Atrocités Israël : l’imam de la grande mosquée rétro pédale

Après avoir fait semblant d’ignorer les atrocités commises par le Hamas en Israël et même les avoir contesté, l’immam de la Grande mosquée revient sur ses propos. Cela d’autant plus que son avis très partisan a été condamné par la Grande mosquée elle-même. Abdelali Mamoun a présenté des excuses, tout en continuant de demander des «explications» sur ces chiffres des atteintes à la laïcité en France.

Il est évident que cette forme de négationnisme n’a pas sa place dans un pays démocratique comme la France où l’information est largement accessible à tous, documentée et librement discutée.

Cette bataille de l’information est d’ailleurs fondamentale car elle est consubstantielle à l’existence même de la démocratie alors que dans certains pays autoritaires les faits et les chiffres partisans sont seulement autorisés.

De toute évidence, l’imam se trompe de pays, de civilisation et de démocratie. Ce chiffre (1240 actes antisémites depuis le 7 octobre en France) lui est de nouveau rappelé par Olivier Truchot sur BFM , et là encore, Abdelali Mamoun plaide l’incompréhension : «là vous êtes en train d’évoquer quelque chose qui se passe en Israël et en Palestine !».

Les journalistes en plateau précisent que non, il s’agit des actes antisémites en France. «Depuis le début de l’année ou depuis… ?» s’enfonce l’imam de la Grande Mosquée de Paris. Non, depuis le 7 octobre. «Je viens de l’apprendre», rétorque alors Abdelali Mamoun, visiblement en difficulté. «Vous êtes en train de vous faire passer pour un idiot», fait observer Alain Marschall.

Le ministre de l’Intérieur a par ailleurs salué le communiqué de la Grande mosquée de Paris dans lequel l’institution se désolidarise des propos d’Abdelali Mamoun et affirme qu’elle «ne nie pas, ne minimise pas et ne relativise pas les actes antisémites survenus en France ces dernières semaines».

« Giscard d’Estaing ,moderne et rétro en même temps « 

« Giscard d’Estaing, moderne et rétro en même temps « 

Au-delà de plusieurs réformes sociétales significatives, le septennat de ce grand bourgeois a préparé la révolution conservatrice des années 1980 avec le début des politiques de rigueur et l’adoption des référentiels de la dérégulation de l’économie, analyse dans une tribune au « Monde » la sociologue Cégolène Frisque

Par Cégolène Frisque(Maîtresse de conférences en sociologie à IUT de la Roche sur Yon, laboratoire Arènes et docteure en science politique)

Tribune. L’annonce de la mort de Valéry Giscard d’Estaing a été l’occasion, pour de nombreux médias, de mettre en scène la modernité de son style de pouvoir et de sa gestion médiatique, et le caractère réformateur de sa politique. Cette perception repose sur un décalage de perspective et des effets d’inertie historique. En effet, la « modernisation » apparente du style présidentiel repose paradoxalement sur une appartenance confiante aux élites et l’instauration d’un nouveau rapport aux médias, bien davantage que sur des transformations profondes.

L’emploi de nouveaux codes politiques est inspiré de John F. Kennedy et d’un voyage aux Etats-Unis en 1962, comme la mise en scène de la jeunesse, d’une certaine décontraction, le fait de s’afficher dans sa vie quotidienne et en famille, faisant du sport, rencontrant des familles rurales ou des ouvriers…

 

Si ces éléments témoignent d’une « modernité » apparente, c’est d’abord en comparaison avec le style souvent très officiel, voire guindé ou déclamatoire qui l’ont précédé, et surtout, cela repose sur une attitude de supériorité sociale maîtrisée. Car c’est paradoxalement l’appartenance aux plus hautes couches de la bourgeoisie, et le cursus honorum d’un énarque polytechnicien passé par les plus prestigieuses écoles du pouvoir politique, technique, économique et administratif, qui le placent en position d’adopter ces innovations. 

Le décalage avec l’opinion publique

L’aisance conférée par cette supériorité sociale lui permet de se montrer dans des situations plus triviales. Néanmoins, derrière cet assouplissement apparent des conventions s’exprime l’habitus – le comportement – d’un grand bourgeois, dans sa manière de se tenir, son langage corporel, toujours un peu rigide, sa diction, légèrement chuintante, qui marque cette appartenance, le rapport aux autres, distant malgré la volonté de proximité…

C’est d’ailleurs cette contradiction entre une stratégie de présentation de soi moderniste et des codes sociaux intériorisés et extériorisés beaucoup plus classiques voire traditionnels, qui creusera ensuite le décalage avec l’opinion publique.

 

Mais avant, cette posture modernisatrice rencontre les attentes des médias, notamment de la radio et de la télévision, qui se sont déjà largement autonomisés avec la fin de l’ORTF en 1974 et cherchent à instaurer de nouvelles relations avec le pouvoir (proximité, rôle de l’image, codes de l’interview et du libre-échange…). Ils contribueront donc, pendant un temps, avant que d’autres « affaires » ne prennent le dessus, à la mise en scène présidentielle. 

Sécu : le rétro pédalage laborieux de Fillon

Sécu : le rétro pédalage laborieux de Fillon

 

Un rétropédalage particulièrement laborieux de François Fillon à propos de la sécu et qui affirme à la fois qu’il maintient les principes de sa réforme radicale et qui en même temps déclare que rien ne changera. Une longue interview de l’intéressé dans le Figaro qui n’éclaire guère. En réalité Fillon critiquée par la gauche et le Front National l’est  autant à l’intérieur de son camp. Une raison fondamentale : les sondages démontrent que 90 % des Français sont contre cette réforme. Une réforme par ailleurs se caractérise par un grand flou et beaucoup d’approximations. Et pourtant les grands médias considéraient  que le programme de Fillon avait été longuement mûri ! François Fillon est toujours aussi évasif sur le rôle respectif qu’il entend faire jouer à la sécurité sociale et aux mutuelles il est vraisemblable que François Fillon va payer dans les prochains sondages les conséquences d’une annonce très impopulaire et surtout très incohérente sur la couverture maladie. La vérité c’est que François Fillon a voulu afficher une grande radicalité de ces réformes pour remporter la primaire de droite face à Juppé beaucoup plus modéré mais sans doute plus conscient des réalités sociétales. Pour tout dire la sécurité sociale à deux vitesses proclamées par Fillon est bien malade. Dans son entourage on assure maintenant que cette réforme a besoin d’être sérieusement affinée, qu’elle a qu’elle nécessite de la pédagogie et que de toute manière elle n’est pas prioritaire dans les principales mesures immédiates qui seraient prises par Fillon François Fillon, enferré dans le débat électoral sur son projet santé, s’est efforcé lundi de sortir du guêpier en opposant aux « mystificateurs » sa volonté de sanctuariser l’assurance maladie et de « mieux rembourser » des soins comme le dentaire. Dans son interview Fillon s’emploie bien maladroitement à répondre aux inquiétudes de son propre camp dont la cohésion est mise à mal par un projet de réforme jugé « brutal » et mal expliqué par plusieurs élus. Depuis que les propositions « radicales » de François Fillon pour résorber le déficit de la Sécurité sociale ont émergé lors du débat de l’entre-deux-tours de la primaire : insuffisamment « documentées » (en réalité bâclées), le projet de réforme menace de se retourner contre ses auteurs. Du coup Fillon dit le contraire aujourd’hui de ce qu’il a affirmé hier. L’assurance-maladie, poursuit-il, « continuera à couvrir les soins comme aujourd’hui et même, mieux rembourser des soins qui sont largement à la charge des assurés, comme les soins optiques et dentaires ». Le candidat reste toutefois évasif sur le point le plus controversé de son projet : la « redéfinition » des rôles respectifs de l’assurance maladie obligatoire de base et des complémentaires (assurances privées, mutuelles). A la première serait dévolu un panier de soins « solidaire » concentré sur les affections graves et de longue durée (ALD), aux secondes un panier de soins « individuel »  Il ne mentionne pas non plus une autre proposition potentiellement explosive : la création d’une franchise médicale universelle, une réminiscence du « bouclier sanitaire » proposé en 2007 par Martin Hirsch pour moduler les remboursements à proportion des revenus. En 2015, l’assurance maladie a pris en charge 77% des dépenses de santé, une part en hausse en raison notamment de l’augmentation des ALD (cancers, hypertension…) qui représentaient l’an dernier plus de 16% de la population contre 11% en 1999. « Il n’est pas question d’aller vers une sorte de santé à deux vitesses : ceux qui peuvent se la payer et ceux qui ne peuvent pas », a récemment assuré le député Serge Grouard, responsable du projet de François Fillon pour la primaire.




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