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Retraités : en Allemagne 50% touchent moins de 700 euros

Retraites : en Allemagne 50% touchent moins de 700 euros

 

« Vous savez, je n’ai pas de loisirs. Si je travaille encore, c’est pour payer mon assurance maladie privée », explique Werner Neumann, gardien de parking à Berlin qui, comme un million de retraités Allemands, travaille pour arrondir ses fins de mois. Cet homme de 74 ans, à l’aspect encore solide, malgré sa barbe et ses cheveux courts tous blancs, a pris sa retraite il y a onze ans, après une carrière d’artisan indépendant. La moitié de sa retraite de « quelques centaines d’euros » –il préfère ne pas préciser– passe dans une couverture maladie privée. Il enchaîne depuis 2002 les « minijobs », des contrats précaires, dont les revenus sont plafonnés à 450 euros par mois et dispensés le plus souvent de charges sociales. Depuis cinq ans, il place les voitures dans un parking non loin de la Potsdamer Platz, au coeur de la capitale allemande, et encaisse les deux euros de l’heure dont doivent s’acquitter les automobilistes. Pour 24 heures de travail hebdomadaires, réparties sur deux jours dans la semaine, il touche 400 euros net, soit un peu moins de 4 euros de l’heure. « Cela me permet aussi de m’occuper. Je travaille volontiers, j’aime bien l’idée d’avoir encore des choses à faire deux jours par semaine », précise-t-il. Werner Neumann est tout sauf une exception. Selon des chiffres récents, plus d’un million d’Allemands retraités travaillent encore, ce qui représente 5% des 20 millions de retraités dans le pays. Leur nombre a grimpé de 30% depuis 2003. Quelque 800.000 d’entre eux occupent un minijob, auxquels s’ajoutent 170.000 personnes travaillant avec des contrats plus classiques – dont la moitié à temps plein. Et encore, les statistiques officielles ne comptabilisent pas tous ceux qui travaillent à leur compte. En ajoutant les 430.000 retraités qui touchent une aide sociale pour atteindre le minimum vieillesse, on a la mesure du nombre de personnes qui ne vivent pas de leur retraite.Ceux qui travaillent ne le font cependant pas pour des raisons uniquement financières. L’espérance de vie s’allongeant, un bon nombre de séniors aiment rester actifs, comme Hans-Jürgen Heintze, masseur dans le nord de Berlin. A 67 ans, il aurait pu profiter de sa retraite depuis deux ans. Avec 700 euros par mois du régime général, plus ses économies, il avait de quoi vivre, assure-t-il. « Mais je voulais garder un certain train de vie. J’aime voyager, et j’ai préféré garder mon cabinet et mes loisirs », explique-t-il. « Je soigne certains de mes patients depuis des années, le contact avec eux m’aurait manqué ». Il se voit continuer jusqu’à 70 ans, voire plus, « tant que la santé suivra ». Néanmoins, les réformes successives en Allemagne, qui ont retardé l’âge de la retraite, le portant bientôt à 67 ans, ont eu un impact négatif sensible sur le niveau de vie des retraités. La caisse des retraites allemande a indiqué la semaine dernière que 48% d’entre eux touchaient moins de 700 euros, une proportion qui monte à 53% chez ceux qui l’ont prise l’année passée. Le phénomène touche avant tout les femmes de l’ex-Allemagne de l’ouest (73%), dans une société où l’épouse ne travaille pas ou alors le plus souvent à temps partiel. Ce niveau de revenus peut vite s’avérer insuffisant, notamment dans la mesure où seuls 44% des Allemands sont propriétaires de leur logement, contre 57% en France et 62% en moyenne dans l’Union européenne. Et le pire est sans doute à venir. Avec 6 millions d’actifs employés dans des minijobs et qui ne cotisent donc pas pour une retraite, et 3 millions de personnes qui ne cotisent pas à une retraite complémentaire faute de moyens, le quotidien populaire Bild estimait la semaine dernière que l’Allemagne était sous la menace d’un « tsunami » de pauvreté chez les seniors.

 

Retraites- rapport Moreau : surtout une hausse de cotisations (Medef)

Retraites- rapport Moreau : surtout une hausse de cotisations (Medef)

Pour sa dernière conférence de presse mensuelle la future ex-patronne des patrons, a laissé éclater sa colère. Ce mardi 18 juin, Laurence Parisot a multiplié les critiques contre le rapport Moreau, texte remis vendredi 14 juin à Jean-Marc Ayrault et qui doit servir de boîte à outils au gouvernement pour lancer la grande réforme du système des retraites. « Nous sommes déçus par le rapport Moreau », a-t-elle dans un premier temps résumé.  » Nous savons que les besoins de financement à l’horizon 2020 sont de 22 milliards d’euros par an. Dont 8,6 milliards d’euros pour les seuls régimes des fonctionnaires. Or le rapport Moreau laisse ces questions de côtés », a-t-elle ajouté, selon les propos rapportés par le compte twitter du Medef. « Les propositions sur les retraites portent principalement sur une hausse des cotisations c’est inacceptable », a-t-elle ajouté. Une des pistes du rapport Moreau prévoit à ce titre d’augmenter les cotisations d’assurance-vieillesse de 0,1 point par an, pendant quatre ans, au-delà d’un certain plafond de salaire. D’où la crainte, pour la patronne des patrons de voir les pistes envisagées « peser » sur les entreprises, en raison d’un alourdissement de la fiscalité.  A l’inverse Laurence Parisot estime que « la piste de l’âge et de la durée de cotisation sont considérées marginalement », alors que « résoudre le problème de compétitivité passe par la question de la durée légale du travail ». Alors que le gouvernement a promis une réforme des retraites qui sera « juste », la présidente du Medef a considéré que le sujet de la pénibilité est « clos depuis 2010″. La présidente du Medef annonce donc la couleur à seulement deux jours de la conférence sociale des 20 et 21 juin où elle représentera l’organisation patronale. Sur ce dernier sujet, Laurence Parisot a cette fois adressé un bon point en déclarant que « la démarche [de la conférence sociale, ndlr] va dans le sens du dialogue que nous défendons ».

 

Retraites- Ayrault : « efforts pas écrasants »… pour lui ?

Retraites- Ayrault : « efforts pas  écrasants »… pour lui ?

 

Ayrault rassure les efforts ne seront pas écrasants ; question ; pour lui et les députés ou l’ensemble des retraités ? En effet pour les députés la retraite varie selon la durée du mandat de 1200 à 5000 euros (moyenne 2700), montant auquel il faut ajouter la pension relative à l’ancien métier. Pour quelqu’un comme Ayrault, ce sera une petite retraite de l’ordre d’un minimum de 7 000 euros, comme la plupart des députés. Lesquels auront pu se constituer un petit patrimoine avant cette retraite puisqu’un député maire d’une grande ville touche de l’ordre de 8 000 euros pas mois lorsqu’il est en exercice ((autres avantages non compris). La réforme des retraites est donc « totalement à notre portée », a assuré ce vendredi le Premier ministre, après avoir reçu le rapport Moreau. Jean-Marc Ayrault a assuré que les « efforts » que les Français auront à faire ne seront pas « écrasants » et a annoncé un projet basé sur la « continuité » et la « justice », précisant que le gouvernement proposera un projet de réforme « à la fin de l’été ». Le Premier ministre venait de recevoir des mains de Yannick Moreau un rapport présentant diverses hypothèses pour réformer le système de retraites, qui fera l’objet d’un débat avec les partenaires sociaux à partir de la semaine prochaine. Ce rapport laisse au gouvernement « toute liberté de choix », a dit Jean-Marc Ayrault. « Si nous savons faire preuve de courage et de lucidité et surtout rester fidèles aux valeurs qui ont fondé ce régime de retraite par répartition, nous pouvons parfaitement affronter les difficultés », a dit le chef du gouvernement. Il a souhaité une concertation « dense, riche et en même temps sincère » avec les partenaires sociaux et refusé par avance « toute opposition » entre différentes catégories de Français, actifs et retraités par exemple.

 

CGT- retraites : mobilisation en septembre

CGT-  retraites : mobilisation en septembre

Le numéro un de la CGT, Thierry Lepaon, a annoncé ce lundi que son syndicat allait organiser quatre meetings et lancer une journée de mobilisation début septembre contre « une énième réforme des retraites« , estimant que le gouvernement est de « plus en plus sensible » aux arguments du patronat. Cette déclaration intervient quelques heures après les propos du leader de la CFDT opposé au rapprochement des modes de calcul des retraites entre le privé et le public. « Nous n’accepterons pas une nouvelle diminution de la rémunération du travail et de remise en cause des droits à la retraite par une énième réforme de notre système de retraite », a affirmé M. Lepaon, lors d’une conférence de presse, au cours de laquelle il a exposé les positions de la CGT, en vue de la conférence sociale organisée à la fin de la semaine. Thierry Lepaon a réitéré son opposition à un allongement de la durée de cotisation, évoqué dimanche soir par le président François Hollande, et a renouvelé la demande de la CGT d’une contribution des revenus financiers pour assurer la protection sociale. La date de cette journée d’action sera décidée « en lien avec le calendrier parlementaire concernant les grands dossiers sociaux et notamment la réforme des retraites », a expliqué Tierry Lepaon. Le leader de la CGT a estimé que, lors des rencontres préliminaires avant la conférence sociale des 20 et 21 juin, il est apparu que « le gouvernement est de plus en plus sensible à ce que peut dire le patronat ».  Le syndicaliste reconnaît quelques « points positifs » à l’action gouvernementale – notamment la création de la banque publique d’investissement – « mais, aujourd’hui, c’est la déception qui domine », a-t-il jugé. Thierry Lepaon a souhaité que la mobilisation à la rentrée soit la « plus unitaire possible ». Il a relevé l’exemple du patronat qui, « avant la conférence sociale, a réussi à se mettre d’accord » sur la candidature de Pierre Gattaz à la tête du Medef pour succéder à Laurence Parisot, « pour peser sur le choix du gouvernement ».Selon lui, compte tenu de la manière dont M. Gattaz « s’est exprimé ces dernières semaines sur des contenus et sur la méthode du dialogue social, il est prévu qu’il puisse y avoir un changement avec la période qui a été celle de Laurence Parisot ». Thierry Lepaon a décelé neuf « points de convergence » entre les positions de la CGT et celles des autres syndicats, dont la CFDT: « l’Europe sociale, l’égalité professionnelle, la qualité de vie au travail, la santé au travail, le refus de la baisse des pensions de retraites, la lutte anti-discrimination, le plan d’action pour l’emploi, les droits syndicaux, le droit de regard » des représentants syndicaux. Concernant les retraites, la CGT propose notamment un retour à l’âge légal à 60 ans et la constitution d’une « maison commune de la retraite » pour créer « une coordination entre les régimes de retraites » et « un socle de droits communs valables pour tous », a précisé Eric Aubin, secrétaire confédéral chargé de ce dossier. La CGT demande aussi une « réorientation » des 200 milliards d’euros d’aides publiques aux entreprises. « On est passé d’une politique d’aide aux entreprises qui en ont besoin à une politique de droit des entreprises à disposer de l’argent public », a accusé Thierry. Lepaon. Concernant l’emploi, la centrale demande notamment un bilan des contrats de génération et des contrats d’avenir.

 

Retraites :Hollande ne veut pas « pas tout remettre à plat »

Retraites :Hollande ne veut pas « pas tout remettre à plat »

Il n’ya aura pas de mise  plat de l’ensemble du système de retraites autant dire qu’on s’oriente vers une énième réforme qui sera suivie d’autres. Et pour se justifier un raisonnement très spécieux de Hollande «  quand on veut faire une grande réforme, c’est qu’on ne veut pas faire de réforme du tout »  ! Conclusion , on en fera une petite.  François Hollande a donc annoncé dimanche qu’il n’entendait pas « tout remettre à plat » lors de la réforme des retraites, se montrant particulièrement prudent sur le sort des régimes spéciaux et le rapprochement entre les secteurs public et privé. Le président français s’est efforcé d’expliquer sur un ton pédagogique la politique économique qu’il mène depuis un an pendant plus de deux heures sur M6, lors d’une émission entrecoupée de reportages montrant le quotidien des Français. Le gouvernement, a-t-il déclaré, a pris la mesure de la crise et entreprend des réformes qui porteront leurs fruits. « On a pris la mesure et on a pris les mesures », a-t-il dit. François Hollande était attendu sur la réforme des retraites après la présentation vendredi dernier du rapport de Yannick Moreau et avant la conférence sociale qui donnera jeudi prochain le coup d’envoi de la concertation avec les partenaires sociaux. « Tout remettre à plat, c’est ne pas faire la réforme, c’est la garantie qu’il n’y aura rien », a-t-il expliqué. Il a pour l’essentiel confirmé les pistes formulées par la conseillère d’Etat pour résorber un déficit prévu de 20 milliards d’euros en 2020, sans les faire entièrement siennes. « Nous allons continuer à augmenter la durée de cotisation pour tenir compte de l’allongement de l’espérance de vie », a-t-il confirmé. « L’âge légal (62 ans-NDLR) ne bougera pas. »

 

Retraites, fiscalité : la purge qui va tuer la croissance et l’emploi

Retraites, fiscalité : la purge qui va tuer la croissance et l’emploi

 

Indifférent à toute logique économique ,le gouvernement continue d’appliquer l’austérité voulue par l’Europe ; En fait une purge qui va tuer croissance et emploi. L’INSEE lui même vient de faire des projections économiques, la croissance ne dépassera pas 1.5% par an en moyenne jusqu’en 2025. Or c’est le seuil à parti duquel on peut recréer des emplois en fonction de l’évolution démographique et de la productivité. Aujourd’hui il y a officiellement 3 millions de chômeurs mais 5 millions avec les petits boulots et au moins 7 millions avec le RSA et l’allocation handicapé. C’est donc près de 10 millions de chômeurs qu’il faudra compter en 2025 ; mécaniquement les recettes fiscales seront insuffisantes pour combler les déséquilibres publics (Assedic, retraites, maladie, budget etc.). Moins d’emplois, c’est moins de pouvoir d’achat, moins de consommation, moins de croissance. Bref le cercle vicieux que ne veut pas comprendre l’Europe qui parallèlement doit réaliser des reformes de structures pour retrouver la compétitivité ; En vérité les responsables politiques sont dans le cirage le plus complet et ne comprennent rien aux réalités économiques et sociales. Ils écoutent « les experts » pour beaucoup incapables de comprendre la complexité de la crise actuelle et l’interdépendance des facteurs explicatifs. Alors on traite les problèmes bout par bout, jamais à fond en ignorant les effets systémiques. Certains de ces experts ont depuis longtemps quitté leurs laboratoires de recherche au profit des plateaux télé et des conférences patronales largement rémunérées ; il ne font que répéter bêtement ce qui se raconte dans les salons parisiens. . C’est aussi une crise de l’expertise ; une incapacité non seulement à analyser la dynamique systémique qui nous conduit au déclin mais surtout à faire le lien entre les dimensions macro-économique et micro économique; en clair  à faire la relation entre les décisions centrales et le terrain. Un seul petit exemple, alors qu’on se penche sur les financements à l’investissement, on oublie de traiter l’existant comme la difficulté de trésorerie des PME, complètement asphyxiées par les banques. Cela en dépit des masses de liquidités consenties par la BCE et qui ne servent qu’à soutenir artificiellement les marchés financiers. Crise politique donc, crise de l’expertise et en plus crise sociétale quand les élus n’ont plus aucune crédibilité, parfois aucune légitimité quand ils confondent  enrichissement personnel et intérêt général. Une preuve ; le refus des parlementaires de rendre public leur patrimoine. Pas étonnant quand on sait qu’un parlementaire maire d’une grande ville dispose d’un revenu de 80 000 euros par mois plus tous les autres avantages.

Retraites: efforts pour tout le monde ; en clair un recul du pouvoir d’achat

Retraites: efforts pour tout le monde ; en clair un recul du pouvoir d’achat

Payer plus, travailler plus longtemps et toucher moins, voilà qui résume le rapport Moreau. Un rapport qui par ailleurs sous-estime les besoins financiers. Il y aura d’autre réforme après celle-ci ! Le rapport Moreau sur les retraites en France, remis vendredi à Matignon et qui doit inspirer la réforme prévue « à la fin de l’été », propose de prolonger la durée de cotisation jusqu’à 44 ans, de mettre à contribution les retraités, les entreprises et ouvre le dossier politiquement explosif des pensions des fonctionnaires. Très attendu, ce rapport va servir de base à un projet de loi qui sera proposé « avant la fin de l’été », a annoncé le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault. Il a promis que les « efforts à faire » pour assurer la pérennité du système par répartition ne seraient pas « écrasants », mais « guidés par la continuité et la justice ».  La réforme se fera dans un esprit de « justice et d’efficacité », a renchéri le président François Hollande.  La concertation s’engagera à la conférence sociale des 20 et 21 juin.  Le déficit de l’ensemble des régimes de retraite a été estimé par le Conseil d’orientation des retraites (COR), en l’absence de mesures, à 20 milliards d’euros en 2020, dont 5 milliards pour le régime général (3,5 milliards actuellement).  Mais, tenant compte de la poursuite de la crise, la Commission d’experts présidée par la haut-fonctionnaire Yannick Moreau a réévalué à 7 milliards ce déficit prévisionnel du régime général des retraites (70% des salariés).  Ce sont donc 7 milliards d’économies qu’il faut trouver, étant entendu que les régimes complémentaires Agirc-Arrco vont continuer de prendre leurs mesures propres et que l’Etat va continuer à renflouer les régimes des fonctionnaires et des entreprises publiques, a expliqué Mme Moreau aux journalistes.  Pour tous les salariés, privé et public, la Commission suggère « une accélération des durées d’assurance » pour obtenir une retraite à taux plein.  Alors que les salariés nés en 1955 et 1956 doivent cotiser 41,5 ans, le rapport suggère de faire cotiser 43 ans ceux nés à partir de 1962 et 44 ans ceux nés à partir de 1966. Si l’on avait simplement suivi le rythme d’allongement de la réforme Fillon de 2003, les 44 ans n’auraient concerné que la génération 1989.  En revanche, la Commission juge « peu opportun » de reculer encore les bornes d’âge, déplacées en 2010, de 60 à 62 ans pour l’âge légal de départ et de 65 à 67 ans pour le taux plein même si la durée de cotisation n’est pas atteinte. Cet allongement est réclamé par la droite et le Medef.  Le rapport propose aussi d’agir sur le niveau des pensions actuelles et à venir.  Pour les retraités, la Commission prévoit « une sous-indexation exceptionnelle à titre transitoire » des pensions, à l’image de ce qui a été fait pour les retraites complémentaires mais recommande d’épargner les petites retraites.  Elle innove aussi en proposant de modifier « l’indexation des salaires portés au compte » pour les futures pensions: il s’agirait de diminuer légèrement le montant des salaires des actifs qui compteront pour la retraite, d’un montant de 1,2 point, pendant les années 2014 à 2016.  Elle plaide aussi pour un comité de pilotage dès 2015 pour tenir compte de la situation économique et démographique.  Pour les actuels retraités, qui sont imposables, les experts suggèrent d’aligner le taux de CSG sur celui des actifs, en le faisant passer de 6,6% à 7,5%, de baisser l’abattement fiscal de 10% dont ils bénéficient comme les actifs au titre des frais professionnels en le portant à 7, 5 ou 3%.  Pour les majorations de pensions (10%) accordées aux ménages ayant élevé trois enfants ou plus, il est suggéré de les fiscaliser.  Les entreprises sont également sollicitées via une hausse de 0,1 point par an pendant 4 ans et à parts égales des cotisations retraite des employeurs et des salariés pour les salaires au-dessus du plafond de la Sécurité sociale (un peu plus de 3.000 euros nets).  Sur les fonctionnaires, le rapport suggère de faire calculer leurs pensions non plus sur les salaires des six derniers mois mais sur une période allant de 3 à 10 ans, avec une intégration partielle des primes. Mais il prend soin de souligner que globalement les différences ne sont pas si grandes entre le public et le privé.  La Commission s’est peu attardée sur les régimes spéciaux (SNCF, EDF, RATP etc). Mais Mme Moreau a souligné qu’un nouvel allongement de la durée de cotisation rendrait leurs âges de départ légaux de plus en plus « théoriques » si ces salariés veulent une retraite pleine.  Les syndicats ont très vite lancé des avertissements au gouvernement, la CGT rappelant notamment sa capacité à mobiliser, comme cette semaine dans les transports.  FO a jugé les propositions « écrasantes et inacceptables ».  La CFDT s’est néanmoins prononcée contre un changement du mode de calcul des pensions des fonctionnaires et réclame « une réforme de fond, pour aller vers un système plus juste et plus lisible ».  Côté opposition politique, Jean-François Copé, président de l’UMP, a affirmé que le rapport Moreau était « une invitation au courage, à la justice sociale et à refuser tout clientélisme électoral ».  Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, s’est lui « dit « très en colère », « à ne rien reprendre » de ce document qui, selon lui, « utilise les mêmes arguments, exactement la même recette que celle employée pour la réforme de 2010 par Nicolas Sarkozy

 

Retraites ; les besoins financiers sous estimé

Retraites ; les besoins financiers sous estimé

 

Encore une entourloupe du gouvernement qui comme pour le budget a surestimé les hypothèses de croissance donc aussi les recettes. A l’inverse qui a sous-estimé le besoin de financement des retraites qu’il fixe à 20 milliards au lieu de 40. Il y aura donc d’autres réformes de retraites. Le rapport remis vendredi au gouvernement pour assurer l’avenir du système français de retraites par répartition anticipe un besoin de financement légèrement inférieur à 1% du produit intérieur brut en 2020 sur la base d’hypothèses macroéconomiques qui restent très optimistes. Pour tenir compte des effets de la stagnation de l’économie française depuis deux ans, il a revu en hausse à sept milliards d’euros, contre 4,8 milliards estimé précédemment, les projections de déficit du régime général à l’horizon 2020.Mais dans l’autre sens, il révise en baisse de 4,2 milliards celui des régimes complémentaires (Agirc et Arrco) en intégrant l’impact de l’accord conclu en mars par les partenaires sociaux pour sauver ceux-ci. Les prévisions précédentes anticipaient pour 2020 un besoin de financement de 8,3 milliards pour les retraites complémentaires, de 8,6 milliards pour celles du secteur public et de 4,8 milliards pour le régime général et les régimes alignés, pour un total, tous régimes confondus, de 20,9 milliards d’euros, soit 0,9% du PIB estimé pour 2020. Ces prévisions avait été faites par le Conseil d’orientation des retraites (Cor) dans un rapport publié fin 2012 qui reprenait comme hypothèses macroéconomiques celles de la loi de programmation des finances publiques 2012-2017 votée en décembre dernier. Le rapport Moreau présenté vendredi se cale sur celles, révisées en baisse par le gouvernement, du programme de stabilité envoyé à la Commission européenne en avril Ses auteurs soulignent que cela les a conduits « à prendre en compte une dégradation possible de l’ordre de 1,5 à 2 milliards d’euros d’ici 2020 par rapport aux projections du COR ». En ajoutant une enveloppe de 600 millions d’euros dont le rapport suggère la création pour financer notamment de nouvelles règles de compensation de la pénibilité, « au final, le besoin serait de l’ordre d’un point de PIB en 2020, à législation constante », ajoutent-ils. Mais le cadre macroéconomique du programme de stabilité est jugé trop optimiste par les économistes en escomptant un retour à un rythme de croissance de l’économie française de 2% en 2016 comme en 2017. Anticipant une reprise beaucoup plus poussive – 1,0% en 2015, 1,2% en 2016, 1,5% en 2017 puis 1,8% en moyenne entre 2018 et 2020 – l’institut Coe-Rexecode table ainsi sur un besoin de financement des régimes de retraites de l’ordre de 40 milliards d’euros en 2020.

Retraites :en moyenne 1.256 euros de pension

Retraites :en moyenne  1.256 euros de pension

Au 31 décembre 2011, la France comptait 15,3 millions de retraités, selon les chiffres de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) du ministère des Affaires sociales. L’immense majorité, 13,1 millions des bénéficiaires, font partie du régime général des salariés du privé, géré par la Cnav, la Caisse nationale d’assurance vieillesse.  Il ne s’agit là que d’une moyenne, calculée par la Drees. Les écarts de revenus sont importants. Les 10% des retraités les plus défavorisés ont un niveau de vie inférieur à 960 euros par mois, les 10% des plus aisés ont un niveau de vie supérieur à 3.080 euros mensuels. 10,2% des retraités vivent en dessous du seuil de pauvreté, un chiffre similaire à celui des actifs, selon le dernier rapport du Conseil d’orientation des retraites (COR).  Elles ont beau être majoritaires parmi les retraités (7,9 millions contre 7,4), les femmes touchent des pensions nettement plus faibles que leurs homologues masculins. Le montant moyen de la pension pour une femme s’élève à 932 euros mensuels, contre 1.603 euros pour un homme. Les inégalités de revenus dans la vie active perdurent une fois l’âge de la retraite atteint. Là, encore une disparité existe entre hommes et femmes existe, mais elle est plus faible. Au régime général, les femmes partent en moyenne plus tard : à 62,5 ans, contre 61,9 ans pour les hommes. C’est entre les différents régimes de retraite que les différences sont les plus criantes. Exemple : d’après le COR, pour les personnes bénéficiant du régime spécial de la RATP, l’âge moyen de départ à la retraite fin 2011 était de 54,4 ans.

 

Rapport Moreau retraites : des évidences douloureuses

Rapport Moreau retraites : des évidences douloureuses

Pour résumer travailler:  plus longtemps, cotiser davantage et gagner  moins. Ce rapport Moreau, qui sera remis au Premier ministre ce vendredi matin, est présenté comme une boîte à outils à disposition du gouvernement. À charge pour lui de piocher dans les différentes pistes. Elles seront détaillées dans la journée, mais plusieurs d’entre elles sont déjà connues. Dans le rapport, il est question de rallonger la durée de cotisation qui donne droit à une retraite à taux plein. Cela signifie travailler plus longtemps, de deux à trois ans de plus. La durée passerait ainsi de 41 ans à 43 ou 44 ans de cotisations. Cette mesure a dors et déjà été qualifiée d’inacceptable et d’hypocrite par Jean-Claude Mailly. « Pour une génération née en 1989, qui entre sur le marché du travail en moyenne aujourd’hui à 24 ans, ça signifie qu’il faudra attendre 68 ans pour avoir une retraite à taux plein quand l’espérance de vie en bonne santé est à 62 ans pour les hommes et 63 ans pour les femmes. » Autre sujet très sensible, les pensions de retraite des fonctionnaires. Aujourd’hui elles sont calculées sur les six derniers mois de la carrière professionnelle – c’est là que le salaire est le plus élevé. Dans le privé, le calcul se fait sur les 25 dernières années. Ainsi, à l’heure actuelle, un fonctionnaire à la retraite touche un tiers de plus qu’un retraité du privé (1.900 euros par mois pour un ancien fonctionnaire contre 1.200 pour un ex salarié du privé) Pour réduire cet écart, il s’agirait de calculer les pensions des fonctionnaires non plus sur leurs six derniers mois de salaires, mais sur 3 voire 10 ans. Pas question de revoir les règles de calcul pour Philippe Pihet de Force Ouvrière. Si les fonctionnaires touchent plus, c’est parce qu’il y a plus de cadres, donc plus de salaires élevés, dans le public que dans le privé. Reste qu’à niveau de salaire équivalent, les pensions de retraite seraient tout de même un peu plus élevées dans le public que dans le privé. Pour Danièle Karniwiecz, de la CFE CGC il faut aujourd’hui lever ces doutes. « Les salariés du secteur privé sont prêts à faire des efforts explique-t-elle mais si on demande des efforts à tout le monde. Ils en ont assez d’avoir l’impression eux de toujours baisser leur taux de rendement sur les retraites. » Les fonctionnaires ne resteront pas l’écart, a promis la ministre des Affaires Sociales avant de tempérer : « Il ne faut pas faire des fonctionnaires les boucs émissaires de cette réforme des retraites. » Une dernière question se pose. Les personnes déjà à la retraite seront-elles mises elles aussi à contribution ?  Le gouvernement optera-t-il pour une augmentation de la CSG pour les retraités ou choisira-t-il de ne plus revaloriser les pensions aussi vite que l’inflation ? Cela ferait baisser le pouvoir d’achat des retraités.  

Retraites : «convergence des régimes public et privé »( Bruno Le Roux)

Retraites : «convergence des régimes public et privé »( Bruno Le Roux)

 

Ce mercredi sur RMC et BFMTV, Jean-Jacques Bourdin recevait Bruno Le Roux, président du groupe PS à l’Assemblée nationale. Le député de Seine-Saint-Denis n’a pas souhaité commenter l’affaire DSK. Sur les retraites s’est prononcé pour une convergence des régimes de retraites public et privé.  Ce mercredi sur RMC et BFMTV, Bruno Le Roux est l’invité de Jean-Jean Jacques Bourdin. De 8h35 à 9h, le président du groupe Ps à l’Assemblée commente l’actualité politique et notamment l’affaire DSK et le non-lieu requis par le procureur. Il doit aussi revenir sur la politique de réforme du gouvernement et sur les municipales. Bruno Le Roux : « Aujourd’hui le système n’est pas sauvé. Les efforts demandés précédemment n’ont servi à rien. Il faut assurer la pérennisation de notre système. Il faut aller vers une convergence des régimes public et privé. Sur les régimes spéciaux, il faut voir les caractéristiques de chaque régime. J’attends les propositions du rapport Moreau. Il faut ouvrir tous les dossiers ».

 

Retraites fonctionnaires: « pas des privilégiés », selon Marylise Lebranchu

Retraites : « Les fonctionnaires ne sont pas des privilégiés », selon Marylise Lebranchu

Alors que le rapport Moreau sur la réforme des retraites sera remis vendredi prochain au gouvernement, la ministre de la Fonction publique Marylise Lebranchu était l’invitée de Jean-Michel Aphatie ce mercredi 12 juin.  Pour elle : « Si un effort doit être demandé, ce sera à tout le monde« , faisant écho aux récents propos de sa collègue des Affaires sociales Marisol Touraine, selon qui la fonction publique devrait faire des concessions dans ce dossier. « Les fonctionnaires ne sont pas des privilégiés, a-t-elle martelé au micro de RTL. 700.000 d’entre eux sont au smic », a-t-elle affirmé. « Certes, le calcul (de la pension, ndlr) est différent, mais ils ont un salaire et des primes. Or, ces dernières ne rentrent pas dans le calcul de leur retraite, alors qu’elle représentent une part importante de leurs revenus », a expliqué la ministre. Pour Marylise Lebranchu, il est « injuste » de s’en prendre à la fonction publique même si elle concède « qu’il peut être intéressant de remonter au delà des dernières années de travail ». Pour cela, il faut que la réforme soit « juste », qu’elle se fasse « dans la durée » et qu’elle « serve à tout le monde ». Le système de retraite par répartition est en dangerMarylise Lebranchu La ministre socialiste a dénoncé la précédente réforme de 2010, qui laisse selon elle « 20 milliards de trou en 2020″. Et d’ajouter : « Le système de retraite par répartition est en danger », affirmant que son gouvernement allait « réussir ce que le droite n’a pas réussi ».

 

Retraites fonctionnaires : la désindexation pour longtemps

Retraites fonctionnaires : la désindexation pour longtemps

 

D’après le Conseil d’orientation des retraites, un ancien fonctionnaire d’État touche en moyenne une pension un tiers supérieure à celle d’un ex-salarié du privé, soit 1932 euros en moyenne par mois pour le premier, contre 1281 euros pour le second. Les syndicats de fonctionnaires expliquent cet écart par les périodes de chômage qui amputent les pensions futures dans le privé et par une plus grande part de cadres dans la fonction publique d’État. Ce dernier argument ne tient plus lorsqu’on compare les pensions de tous les fonctionnaires d’État avec celles des seuls cadres du privé. Si l’écart diminue, il reste supérieur de 14 %. Un fossé qui devrait grimper à 19 % à horizon 2060. Reste l’exception des «régimes spéciaux» (RATP, SNCF, EDF…). Aujourd’hui, les cheminots à la retraite profitent d’une pension moyenne de 1897 euros, soit 13 % de plus qu’un ancien cadre du privé. Mais cet écart se transformera en gouffre dans les prochaines décennies: la pension de la SNCF devrait doubler d’ici à 2060, à 3633 euros. Une conséquence de la réforme des régimes spéciaux de 2007 qui fut obtenue en échange d’une hausse des salaires de fin de carrière… pris en compte dans le calcul des pensions. «Il faut effectuer un rattrapage, en désindexant les pensions des fonctionnaires et des régimes spéciaux jusqu’à ce que les niveaux soient les mêmes que dans le privé», plaidait donc vendredi dans Le Figaro l’ex-ministre Éric Woerth, qui pilota la réforme de 2010. Sans rééquilibrage, l’écart public-privé devrait en effet se détériorer au-delà même de ce que le COR envisage. Ses prévisions ne prennent en effet pas en compte la désindexation des retraites complémentaires dans le privé arrêtée en mars. Une perte de pouvoir d’achat évaluée à 2 milliards d’euros d’ici à 2016.

 

Retraites : grève des fonctionnaires

Retraites : grève des fonctionnaires

L’affrontement entre le gouvernement et les fonctionnaires se préparer. Dans un communiqué, six organisations ayant obtenu les deux tiers des voix aux élections professionnelles (hors CFDT et Unsa) «rappellent leur attachement au Code des pensions civiles et militaires et elles n’accepteront aucun nouveau recul». Elles demandent le statu quo du calcul des pensions des agents du public, basé sur les six derniers mois de traitement. Et rejettent tout nouvel allongement de la durée de cotisation ou report de l’âge légal de départ. Pis, les six centrales jugent «urgent de corriger les baisses de pensions et les inégalités produites par les précédentes lois». Et annoncent déjà l’organisation d’une journée de grève «au plus tard début octobre». La polémique sur la convergence des modes de calcul entre public et privé a ressurgi après que Yannick Moreau ait confié qu’elle proposera un rattrapage dans ses propositions. Une piste soutenue, d’après un sondage BVA pour i-Télé publié vendredi, par les trois quarts des Français mais aussi les deux tiers des sympathisants de gauche et près d’un fonctionnaire sur deux! Le gouvernement a beau répéter que «les fonctionnaires ne sont pas des privilégiés» et qu’une concertation sera lancée après la conférence sociale de fin juin, les syndicats ont compris que le public ne serait pas épargné par la future réforme. «Quand on vit plus longtemps, on peut travailler plus longtemps», a d’ailleurs rappelé Marisol Touraine dans Le Parisien dimanche, anticipant à demi-mot un nouvel allongement de la durée de cotisation (aujourd’hui de 41,5 annuités) pour bénéficier d’une retraite sans décote. Et ce, alors que les socialistes avaient combattu en 2003 la réforme Fillon qui en avait posé le principe. La ministre des Affaires sociales est allée plus loin en réaffirmant que «tout le monde» participera aux efforts «nécessaires» pour sauver les retraites. Pas vraiment le statu quo exigé par les syndicats de fonctionnaires, déjà remontés contre l’exécutif. Car les retraites ne sont pas le seul sujet de discorde avec le gouvernement. Poursuite du «gel sans précédent des salaires», de la réduction des dépenses publiques «pourtant indispensables à la relance de l’économie et des emplois» et de milliers de «suppressions d’emplois» dans les ministères jugés non prioritaires, la majorité mène une politique dans «la continuité» de celle de l’ancienne. Alors qu’ils ont mené campagne en 2012 contre Nicolas Sarkozy, les syndicats de fonctionnaires réclament maintenant, sur les retraites, «le changement» promis par François Hollande. Dans le cas contraire, la CGT a prévenu qu’elle prendrait la réponse du chef de l’État comme «une déclaration de guerre».

 

Sondage retraites : à 70 ans

Sondage retraites : à 70 ans

Près de la moitié des jeunes de moins de 25 ans estiment qu’ils ne pourront partir à la retraite qu’à plus de 70 ans, selon un sondage Ifop pour Dimanche Ouest France. Quelque 48% des jeunes de moins de 25 ans interrogés par l’institut de sondage considèrent que le seuil de départ en retraite sera, pour eux, supérieur à l’âge de 70 ans. Par ailleurs, seulement 26% des personnes sondées se disent « confiantes » dans la garantie de toucher une retraite « satisfaisante » par rapport à leurs revenus, selon le sondage. Le gouvernement entamera dans les prochaines semaines la difficile réforme des retraites, en étudiant les pistes contenues dans le rapport Moreau. Parmi elles, l’allongement de la durée de cotisations.  Sondage réalisé en ligne les 31 mai et 1er juin auprès d’un échantillon de 1017 personnes sélectionnées selon la méthode des quotas.

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