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Retraités, handicapés, précaires: Valls mal parti

Retraités, handicapés, précaires: Valls mal parti

Valls démarre mal son mandat de Premier Ministre et les sondages devraient être très mauvais surtout à un moment où on apprend que certains patrons se gavent (dans les banques ou à Véolia) ou que certains conseillers de l’Elysée se servent dans la caisse ; Les associations réunies au sein du collectif Alerte, qui réunit 38 fédérations ou associations nationales et 15 collectifs locaux, ont estimé jeudi que ces mesures d’économies allaient se faire « au détriment des plus pauvres ».   »L’annonce du gel des prestations sociales et de la revalorisation du RSA jusqu’en octobre 2015 est non seulement un message désespérant pour les plus fragiles (…) mais un choix politique injuste et irresponsable face à l’augmentation de la pauvreté dans le pays », a-t-il ajouté.  Le plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté adopté en janvier 2013 prévoyait notamment une revalorisation progressive du RSA de 10% jusqu’en 2017, a-t-il rappelé, exprimant « la colère » des associations de solidarité devant son report d’une année.   »Autre injustice, le gel de l’APL (aide au logement), qui va toucher plus de 4 millions de bénéficiaires, majoritairement des personnes à bas revenu ou qui vivent sous le seuil de pauvreté, ne fera qu’aggraver la crise du logement et les impayés de loyer », a ajouté le collectif.  Parmi les membres du collectif figurent la Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale (Fnars), le Secours Catholique, la Croix Rouge Française, le mouvement ATD Quart Monde, Emmaüs France, la Fondation Abbé Pierre ou encore Les petits frères des pauvres.  L’Union nationale des retraités et personnes âgées (UNRPA) s’est dite de son côté « atterrée » par l’annonce du plan, qui a pour conséquence, selon elle, « la baisse du pouvoir d’achat de millions de familles ».   »Durant le même temps, des milliards sont consentis aux entreprises sans contrepartie, ni obligation de créations d’emplois », écrit l’UNRPA.  L’association se dit « indignée » des choix du gouvernement et affirme qu’elle « participera à toute initiative et toute manifestation contre l’austérité et la récession imposée à l’ensemble de la population, et en particulier aux retraités ».  Le plan d’économies « aggrave la précarité » des handicapés, a encore estimé jeudi l’Association des Paralysés de France (APF).  Le gel des pensions d’invalidité jusqu’en octobre 2015 représente « une perte sèche de pouvoir d’achat pour les nombreuses personnes en situation de handicap qui en bénéficient », a regretté l’APF.  En outre, si l’Allocation adulte handicapé (AAH) « n’est pas gelée, elle n’en reste pas moins largement sous le seuil de pauvreté », a-t-elle ajouté.  Manuel Valls a détaillé mercredi le plan d’économies de 50 milliards d’euros sur la dépense publique entre 2015 et 2017, dont 11 milliards toucheraient des dépenses sociales. En première ligne, les prestations sociales qui ne seront pas augmentées du montant de l’inflation jusqu’en octobre 2015. Cette mesure, qui ne touchera pas les minima sociaux, comme le Revenu de solidarité active (RSA) ou le minimum vieillesse, n’irait pas au-delà de 2015, a promis M. Valls.

 

Valls : Une nouvelle fois les retraités vont trinquer

 

Valls : Une nouvelle fois les retraités vont trinquer

 

Déjà touchés à plusieurs reprises, en particulier par le matraquage fiscal,  les retraités vont à nouveau trinquer surtout ceux aux pensions modeste (pension de réversion notamment). Nombre de pensions ne dépassent pas 800 euros et la moyenne est de 1256 euros par mois. Le traitement le plus dur a donc été réservé aux seniors dont les retraites resteront figées pendant un an et demi. Une première! En effet, le gel de six mois des pensions de base – du 1er avril au 1er octobre 2014 -, déjà acté lors de la réforme 2013 des retraites, se trouve prolongé d’un an. D’autre part, l’exécutif compte sur les partenaires sociaux pour continuer de geler les retraites complémentaires des salariés et des cadres. Seul rescapé, le minimum vieillesse (Aspa) sera revalorisé comme prévu au 1er octobre. Mais ce gel ne suffira pas. Il ne fournira que 4 milliards d’économies sur les 11 qui doivent être dégagés par la Sécu. La politique familiale, déjà sabrée l’année passée, sera remise à contribution à hauteur de 800 millions d’euros. Par conséquent, des mesures qui avaient été écartées l’année dernière se retrouvent à nouveau au centre des arbitrages. La prime à la naissance à partir du deuxième enfant et la dernière tranche du complément mode de garde pourraient être supprimées. D’autre part, le congé de libre choix d’activité pourrait être rééquilibré afin d’en faire bénéficier le père autant que la mère. Or, le gouvernement espère que les hommes l’utiliseront moins que les femmes et que cela diminuera d’autant le coût du dispositif. Par ailleurs, le plan pauvreté, présenté en janvier 2013, est reporté d’un an. Pour boucler l’équation, les caisses de la Sécu devront réduire leurs coûts de gestion de 1,2 milliard «grâce à la dématérialisation et à une meilleure articulation», a expliqué le premier ministre. Problème, la mise en place du «compte pénibilité», usine à gaz visant à prendre en compte la pénibilité du travail dans le calcul de la retraite, promet de faire exploser la charge de travail des caisses d’assurance vieillesse!  Enfin, le gouvernement compte sur les effets des réformes des retraites et de la famille de 2013 (2,9 milliards d’euros). Qu’il revienne à la charge à peine un an après en gelant pensions et prestations prouve au passage à quel point ces mesures étaient insuffisantes.

 

Baisse du niveau de vie des retraités à prévoir

Baisse du niveau de vie des retraités à  prévoir

 

LINSSE a calculé que le niveau de vie des retraités va baisser d’ici 2060. Des projections intéressantes maiss sans doute très fragiles car d’ici 40 ou 50 ans rien n’indique que le système de retraites pourra être maintenu, tout dépendra en fait de la croissance et de l’équilibre démographique.  Selon des simulations effectuées par l’Insee, en 2060, le niveau de vie moyen des retraités devrait se situer entre 70% et 85% de celui des actifs, alors qu’il était similaire en 2010.  Une fois leur pension liquidée, la revalorisation sur les prix assure aux retraités un pouvoir d’achat constant. En revanche, ils ne bénéficient plus des effets de la croissance, à l’inverse des salaires, explique l’Insee.  Pour étudier le niveau de vie moyen des ménages actifs et retraités, l’Insee rapporte les ressources de chaque ménage au nombre de ses membres.  Ainsi, si le ratio entre la pension moyenne de l’ensemble des retraités et le revenu d’activité moyen risque de baisser passant de 2010 à 2060 de 66 % à une valeur comprise entre 48 % et 57 %, l’effet sur le niveau de vie ne sera pas aussi fort, les foyers de retraités étant de plus petite taille.  La prise en compte d’autres sources de revenus (patrimoine, prestations sociales, etc.) relève par ailleurs le niveau de vie relatif des retraités. Celui-ci atteint en effet en 2011 96 % du niveau de vie des actifs, contre 93 % tel que simulé dans l’étude de l’Insee. « Les ménages de retraités ont en effet accumulé plus de patrimoine et sont plus souvent propriétaires de leur logement, ce qui tend à améliorer le ratio ».  Par ailleurs, l’étude constate que si aucune réforme n’avait été entreprise pour les retraites depuis le milieu des années 1980, la part des dépenses de pensions en part du PIB se serait élevée à près de 21 points de PIB en 2060. Avec les réformes, cette part se limiterait à environ 14 points.

 

Retraites: pas d’augmentation

Retraites: pas d’augmentation

Traditionnellement, leurs pensions sont revalorisées le 1er avril. Mais cette année, aussi bien les retraites du régime de base que les complémentaires n’augmenteront pas en raison de mesures prises pour freiner les dérapages des comptes. Explications.  C’est l’une des mesures de la réforme des retraites. Les pensions du régime général devront attendre le 1er octobre 2014 pour être revalorisées. Auparavant la date était fixée au 1er avril. Concrètement, cela revient à geler les pensions pendant une période de six mois pour 15 millions de retraités. Cette mesure doit permettre, selon les prévisions du gouvernement, 600 millions d’euros d’économies en 2014, 1,4 milliard à partir de 2020, 1,7 milliard à partir de 2030 et 2 milliards dès 2040. “L’effort demandé aux pensionnés est indéniable, mais limité dans le temps et dans ses effets”, plaidait l’exécutif dans l’étude d’impact qui accompagnait le projet de loi portant la réforme des retraites.  L’année dernière, les partenaires sociaux s’étaient mis d’accord pour adopter des mesures de redressement des comptes des régimes de retraites complémentaires (Agirc et Arrco), dont bénéficient près de 12 millions de personnes.  Il a ainsi été décidé que ces pensions augmenteront moins que l’inflation, à raison d’un point de moins. En conséquence, la revalorisation de ces retraites est calculée en se basant sur la prévision d’inflation pour 2014, diminuée de 1%. Mais elle tient aussi compte du chiffre de 2013, pour corriger les écarts avec la prévision de cette dernière année. Au final, comme l’inflation pour 2014 est prévue à 1,3% et que celle de 2013 a été largement plus faible qu’anticipée, les retraites complémentaires n’augmenteront pas ce 1er avril. Les conseils d’administration de l’Arrco et l’Agirc ont respecté les règles de calcul, et ont décidé de geler le montant de ces pensions.

 

Gel de retraites du privé

Gel de retraites du privé

Les pensions de retraite complémentaires Arrco et Agirc, versées aux retraités du secteur privé, ne seront pas revalorisées le 1er avril, selon l’édition de mardi des Echos. Cette mesure s’ajoute à celle prévoyant que les pensions de base ne seront pas augmentées, comme d’habitude, le 1er avril, mais le 1er octobre, souligne le quotidien.  Ce gel de six mois, décidé par le gouvernement dans le cadre de la réforme des retraites, permettra d’économiser 800 millions d’euros.  Les conseils d’administration de l’Arrco et de l’Agirc, qui se réunissent cette semaine, décideront d’une revalorisation nulle au 1er avril, pour la première fois depuis le milieu des années 1990. Selon Les Echos, ce dispositif est la conséquence conjuguée de la faiblesse de l’inflation et d’un accord signé il y a un an par les organisations patronales et syndicales gestionnaires de l’Agirc-Arrco.  Le texte prévoit que les pensions seront revalorisées de 1 point de moins que l’inflation en 2014 et 2015. Or, la hausse des prix prévue cette année par le gouvernement est de 1,3 %.

 

Cazeneuve : des économies sur les retraites, les maladies et la famille

Cazeneuve :  des économies sur les retraites, les maladies et la famille

Faute de vouloir tailler dans les effectifs de fonctionnaires, le gouvernement devrait réduire des dépenses de retraites, de maladies et de prestations sociales. Alors que la première réunion du Conseil stratégique de la dépense publique a eu lieu ce jeudi 23 janvier, Bernard Cazeneuve livre les premiers indices sur les 50 milliards d’euros d’économies que l’exécutif devra mettre en œuvre sur la période 2015-2017. S’exprimant devant les sénateurs, il affirmé que la moitié se fera par des réformes structurelles et l’autre moitié sera trouvée pour 20 milliards sur l’Etat et la branche maladie de la Sécurité sociale, et 4 milliards sur les retraites et la branche famille.  Plus précisément, il a indiqué que « les économies faites sur la branche retraite et sur la branche famille vont monter en puissance à hauteur de 4 milliards d’euros sur la période qui s’ouvre devant nous ». « Deuxièmement, l’effort que nous faisons de maîtrise des dépenses de l’Etat et de l’assurance maladie par les normes, et notamment la norme ‘zéro valeur’, devrait permettre de dégager 20 milliards », a-t-il ajouté. « Nous allons faire le solde par des réformes structurelles qui sont destinées, par un travail sur les organisations, par des véritables réformes de structures à faire en sorte que nos services publics dégagent des économies, montent en gamme, sans que ni les services publics ni notre système de protection sociale soient remis en cause », a-t-il poursuivi. Le gouvernement prévoit de ramener le déficit public de 4,1% du PIB fin 2013 à 3,6% en 2014 et 2,8% en 2015 et d’atteindre l’équilibre structurel des comptes, une notion qui efface l’impact de la conjoncture, fin 2017.

 

La réforme Retraites votée : ce qui change

La réforme Retraites votée : ce qui change

La réforme – ni la première, ni la dernière,- prévoit un allongement de la durée de cotisation dans les secteurs privé et public à 43 ans à l’horizon 2035 ainsi qu’une hausse générale de 0,3 point en quatre ans des cotisations salariales et patronales. La réforme, qui ne touche ni aux régimes spéciaux, ni à l’âge légal qui reste fixé à 62 ans, prévoit également la création à partir de 2015 d’un compte personnel de prévention de la pénibilité qui permettra de bénéficier d’une réduction de la durée de cotisation pour obtenir une retraite à taux plein.les cotisations augmenteront de 0,15 point pour les cotisations patronales en 2014. De 2015 à 2017, elles progresseront ensuite de 0,05 point par an. Un effort identique sera demandé aux salariés, via leurs cotisations. En rythme de croisière, la mesure doit rapporter 6,4 milliards d’euros par an. Le compte pénibilité va permettre aux salariés ayant des carrières « pénibles » de cumuler des points pour ensuite éventuellement racheter des trimestres ou suivre une formation pour exercer un emploi moins pénible. La mesure doit entrer en vigueur en 2015 et sera financée par les entreprises. Le gouvernement évalue son coût annuel à 2 milliards en vitesse de croisière.  La revalorisation des pensions sera désormais fixée au 1er octobre, contre le 1er avril actuellement. L’aide à l’acquisition d’une complémentaire santé sera revalorisée pour les personnes âgées de plus de 60 ans. De même, le minimum vieillesse sera revalorisé à la fois au 1er avril et au 1er octobre en fonction de l’inflation. Marisol Touraine n’a cependant pas dévoilé le coût de ces annonces. Mais elle affirmé que, grâce à ces deux mesures, il n’y aura « plus de pension en dessous de 800 euros par mois ».  Pour valider un trimestre de cotisation, il faudra l’équivalent de 150 heures de SMIC contre 200 heures auparavant. L’objectif est de favoriser les salariés ayant eu de faibles rémunérations et des temps partiels.  Les majorations de pensions de 10% pour les retraités ayant eu au moins 3 enfants seront désormais soumises à l’impôt sur le revenu.  Les diplômés recevront une prime de 1.000 euros pour racheter des trimestres de cotisation. Les étudiants pourront verser 12,50 euros par mois pendant 2 ans pour valider des trimestres au titre de leurs périodes de stage.

Sondage- limitation Retraites chapeaux: les Français pour

Sondage : limitation Retraites chapeaux: les Français pour

Après la révélation de la retraite chapeau de Philippe Varin, le président de PSA, le ministre du Redressement productif avait déclaré qu’il faudrait « légiférer » pour limiter les indemnités de départ, ajoutant que « l’autodiscipline reste à démontrer puisqu’il faut la régulation par le scandale pour que les choses évoluent ». Selon un sondage BVA publié ce samedi 30 novembre dans Le Parisien/Aujourd’hui en France, 77% des personnes interrogées contre 20% se déclarent favorables à une telle loi interdisant les retraites chapeaux.  En revanche, le président du Medef va être déçu. Sur BFM Business jeudi 28 novembre, Pierre Gattaz estimait « qu’il ne faut pas légiférer car nous avons prouvé hier avec Philippe Varin que l’autorégulation fonctionne ». Plus précisément, les Français sont 70% contre 29% à être favorable à ce qu’une loi plafonne la rémunération des patrons à un maximum de 12 fois le salaire le plus bas dans l’entreprise. Une solution rejetée par les Suisses la semaine dernière. Les sympathisants de gauche sondés par BVA sont 92% à souhaiter un tel plafonnement, quand 54% de ceux de droite répondent positivement.  Le gouvernement Ayrault ne semble pas pour l’heure décidé à légiférer, préférant faire le dos rond en attendant que la polémique sur les rémunérations des patrons se calme. Le patronat, lui, a annoncé que son comité d’éthique allait travailler à nouveau sur le sujet

Retraites chapeaux : scandale chez Air France

Retraites chapeaux : scandale chez Air France

Au moment où elle prévoit de supprimer 3.000 postes d’ici l’année prochaine dans le cadre de son plan de restructuration Transform 2015, la compagnie aérienne serait en train de provisionner 119 millions d’euros pour la retraite chapeau de ses dirigeants. Selon le Spaf, le groupe a « provisionné en moyenne près de 15 millions d’euros par an » depuis 2005 pour le régime dit « de retraite complémentaire », soit un total de près de 119 millions d’euros au bénéfice exclusif des retraites chapeau de 37 cadres dirigeants ». De fait, le dispositif mis en place par le groupe Air France-KLM dans le document de référence en 2004 garantit à certains dirigeants entre 35 et 40% de leur rémunération moyenne annuelle des trois dernières années. Ce régime concerne au moins 37 dirigeants du groupe, à l’exclusion d’Alexandre de Juniac, PDG du transporteur franco-néerlandais pour lequel le bénéfice de ce régime a été rejeté lors d’un conseil d’administration en 2011, selon le syndicat. « Ces dirigeants ou hauts cadres ont tout à fait les moyens de se faire des matelas financiers pendant leur activité. Si en plus on continue à les rémunérer une fois qu’ils sont à la retraite, c’est purement scandaleux. Surtout au moment où on doit faire des économies », s’est outré Léon Crémieux, du syndicat Sud aérien. Face à la grogne des syndicats, la direction d’Air France a tenu à préciser dans un communiqué qu’aucun de ses dirigeants ne bénéficiait plus de retraite chapeau depuis le début de l’année. Le groupe a également indiqué que le montant de la provision n’est pas de 119 millions mais de 13 millions d’euros. Ce qui n’a pas empêché plusieurs syndicats, dont les pilotes du Spaf, d’en appeler à l’État, qui reste le premier actionnaire de la compagnie à hauteur de 16%.

Retraites : minimum à 800 euros par mois

Retraites : minimum à  800 euros par mois

La ministre des Affaires sociales Marisol Touraine a indiqué mardi 26 novembre à l’Assemblée qu’il n’y aurait « plus de pension en dessous de 800 euros par mois », en raison de la double revalorisation des retraites des plus modestes annoncée dans la nuit. « Si un effort est demandé à l’ensemble du pays » à travers la réforme des retraites, « le gouvernement a été sensible aux préoccupations que vous avez portées, que l’ensemble des groupes de la majorité gouvernementale ont portées, en direction des retraités les plus modestes », a déclaré la ministre en réponse à une question de la députée Martine Pinville (PS). « Hier (lundi), j’ai annoncé deux mesures en direction des retraités les plus modestes qui n’auront pas à contribuer à l’effort demandé », a rappelé Marisol Touraine. « D’abord, les retraités qui bénéficient aujourd’hui de l’Allocation de solidarité pour les personnes âgées (Aspa, qui a remplacé le minimum vieillesse) pourront l’année prochaine compter sur une double revalorisation de leur pension, ce qui nous permettra de dire qu’il n’y aura plus de pension en dessous de 800 euros par mois », a-t-elle expliqué. « Cela, c’est une avancée importante due à notre gouvernement », a souligné la ministre. Le minimum vieillesse (787 euros mensuels) sera revalorisé en 2014, à la fois au 1er avril et au 1er octobre, d’un montant correspondant à l’inflation. Par ailleurs, « les bénéficiaires de l’aide à la complémentaire santé (ACS), qui ont une retraite inférieure à 970 euros, pourront voir passer leur aide de 500 à 550 euros, ce qui représente une avancée significative », a-t-elle ajouté. « Grâce à vous, le gouvernement a avancé en direction d’une réforme de justice et de responsabilité », a-t-elle conclu.  Le gouvernement avait décidé de recourir au vote bloqué sur l’ensemble du projet de loi de réforme des retraites mardi, afin de passer outre l’opposition de nombreux députés de gauche au report de six mois de la revalorisation annuelle des pensions. Dans la nuit de lundi à mardi, Marisol Touraine a assuré dans l’hémicycle avoir « entendu les préoccupations » des groupes de la majorité, annonçant des mesures visant à compenser pour les retraités modestes un report de la revalorisation annuelle des pensions, qui ne concerne toutefois pas les bénéficiaires de l’Aspa.

Retraites des fonctionnaires : un coût pour l’Etat de 37 milliards en 2013 ( Le Figaro)

Retraites des fonctionnaires : un coût pour l’Etat de 37 milliards en 2013  ( Le Figaro) 

Seul un quart des pensions de la fonction publique est financé par les cotisations des agents de l’État. Les contribuables doivent payer la différence : 37,3 milliards en 2013.

Les retraites des fonctionnaires souffrent d’un déséquilibre abyssal. C’est ce que confirme le dernier rapport du Conseil d’orientation des retraites (COR), que Le Figaro s’est procuré et qui doit être présenté ce mardi après-midi. Vicissitude du calendrier: à la même heure, les députés s’exprimeront, pour la deuxième fois et en procédure de vote bloqué, sur la réforme Ayrault des retraites. Un projet de loi qui ne s’attaque nullement au besoin de financement des retraites de la fonction publique. Et pourtant: d’après les calculs actualisés du COR, seul un quart des pensions est financé par les cotisations salariales. Le régime des fonctionnaires n’est certes pas techniquement en déficit. Mais c’est jouer sur les mots: le trou – la différence entre les recettes et les dépenses – est automatiquement comblé par le budget de l’État. Résultat, un euro dépensé en subvention pour les retraites des fonctionnaires, c’est un euro de moins pour l’éducation. Ou un euro de plus de dette publique. Au final, l’État, qui ne verse pas à proprement parler de cotisation employeur, subventionne discrètement les retraites des fonctionnaires à hauteur de… 73 % de ses besoins. Concrètement, la facture atteindra 37,3 milliards d’euros cette année, selon les prévisions du COR. L’administration nomme, pudiquement, cette ligne budgétaire «cotisations fictives». Hélas, la douloureuse, elle bien réelle, ne cesse de gonfler: + 5,5 % en 2011, + 4,2 % en 2012 et + 1,7 % en 2013. Ce nouveau rapport du COR ne prend pas en compte la réforme Ayrault des retraites, qui ne s’appliquera qu’en 2014. Mais qu’importe puisqu’elle ne s’attaque pas aux retraites des fonctionnaires, le gouvernement ayant resserré sa cible sur les seuls 7 milliards de besoin de financement du régime des salariés à horizon 2020. Évidemment, les agents de la fonction publique seront soumis à la hausse des cotisations à partir du 1er janvier 2014. Mais à un rythme moins prononcé, car le rattrapage de l’écart de cotisation avec les salariés du privé, décidé en 2010, n’est pas terminé. Ils n’échapperont pas non plus à l’allongement de la durée de cotisation à partir de 2020. Mais, au final, ces mesures ne rapporteront que 300 millions l’année prochaine et 800 à horizon 2020. On est loin du trou de 37 milliards comblé chaque année par le budget de l’État… Pourquoi le régime des fonctionnaires est-il à ce point dans le ­rouge? Primo, il souffre d’un déséquilibre démographique car il compte plus de retraités (2,33 millions) que de cotisants (2,1 millions). Sur ce point, le régime général des salariés est «avantagé», avec un ratio démographique de 1,38 salarié par retraité. Secundo, les pensions dans le public sont calculées sur les six derniers mois de traitement, contre les 25 meilleures années dans le privé. Une différence qui avantage les futurs ex-agents de l’État. «Une majorité de fonctionnaires bénéficient d’un “coup du chapeau” avant leur départ en retraite, une forte augmentation de traitement dans les six derniers mois de leur carrière, décrypte Bruno Chrétien, le président de l’Institut de la protection sociale. Un faible coût pour l’administration, qui octroie, pour quelques mois, ladite hausse, mais une charge énorme – un gonflement artificiel de la pension versée pendant des dizaines d’années – pour l’État, et donc pour l’ensemble des contribuables français!» Et pour cause: l’État augmente ainsi la base de calcul des cotisations en fin de carrière, sans que cela corresponde en face aux cotisations versées par le fonctionnaire, à partir de salaires largement moins élevés, durant la vie active. Le régime de la fonction publique est enfin plus généreux que celui des salariés du privé. Les «dispositifs de solidarité» (départs anticipés, majoration de durée d’assurance pour enfant, minima de pension…) représentent 27,9 % des pensions versées, contre 16,2 % dans le privé. Le gros de ces dépenses provient du financement des départs anticipés à la retraite, par exemple des militaires.

 

Augmentation ou blocage des retraites ?

Augmentation ou blocage des retraites ?

Le blocage pour 6 mois est annulé par l’assemblée nationale mais ce résultat serait imputable à des erreurs de vote de certains députés socialistes, selon les députés socialistes Christian Paul et Jean-Marc Germain. Au total, huit députés socialistes ont fait savoir à l’Assemblée qu’ils s’étaient trompés. La suppression de cet article, intervenue juste avant la suspension de la séance pour la nuit, a été votée par 44 voix contre 39. Un conseiller de la ministre aux Affaires sociales Marisol Touraine a aussitôt indiqué à l’AFP que le gouvernement reviendrait sur ce point plus tard dans les débats dans la semaine par un amendement ou une deuxième délibération. Mais du côté du Front de gauche, les députés André Chassaigne et Marc Dolez ont affirmé après la séance que: Le gouvernement ne peut pas demander un nouveau vote sur une telle question. C’est une mesure phare du projet qui est annulée et nous allons demander demain une suspension des débats sur la réforme eu égard aux conséquences financières du vote.Lors de la séance, Marc Dolez avait déjà tancé Marisol Touraine : « Comment pouvez-vous dire que les petites retraites sont épargnées alors que toutes celles et ceux qui sont juste au-dessus du minimum vieillesse n’arrivent pas à payer leurs factures. C’est une mesure injuste et cynique« .En commission, certains socialistes avaient défendu, avant de les retirer, des amendements visant à exempter les petites retraites, et non le seul minimum vieillesse, du report de six mois de la revalorisation annuelle des pensions de retraite du 1er avril au 1er octobre.En séance, les socialistes se sont retrouvés isolés face aux autres groupes qui ont tous vigoureusement contesté ce report de six mois qui devrait rapporter 800 millions d’euros dès 2014. »Pour la quasi-totalité des retraités, il y aura une baisse du pouvoirs d’achat. Vous faites des économies sur le dos des retraités, c’est une mesures anti-sociale« , a dénoncé l’ancien ministre du Travail Xavier Bertrand (UMP).

Réforme des retraites : insuffisante à long terme

Réforme des retraites : insuffisante à long terme 

La réforme des retraites ne paraît pas suffisante pour assurer la pérennité du système à long terme, estime l’agence de notation Fitch Ratings. Fitch, qui note la France AA+, soit la deuxième meilleure note possible, avec une perspective stable, précise que la réforme ne modifie pas substantiellement sa prévision d’un déficit public ramené à environ 1% du PIB en 2017. « Les récentes annonces du gouvernement français sur sa réforme des retraites constituent une étape positive pour la signature de crédit, qui atténuera la pression immédiate sur le système de retraites même si elle ne compense pas totalement la charge financière liée au vieillissement de la population », lit-on dans un communiqué. L’agence souligne que la réforme ne reprend pas les recommandations de la Commission européenne, parmi lesquels figurent le relèvement de l’âge légal de départ et celui de l’âge de la retraite à taux plein, ni la modification des règles d’indexation des pensions. « En conséquence, les dernières annonces, à elles seules, n’apparaissent pas suffisantes pour combler les déficits persistants et rendre le système français de retraites soutenable à long terme », poursuit le communiqué. Fitch estime que cette réforme est cohérente avec l’approche de réforme « graduelle » adoptée depuis l’élection de François Hollande dans des domaines comme la compétitivité et le marché du travail. Mais « l’impact de ces réformes sur l’économie et les finances publiques est incertain », ajoute-t-elle.

 

Retraites: pas une vraie réforme pour les syndicats agricoles

Retraites: pas une vraie réforme pour  les syndicats agricoles

 

Pour la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA), cette réforme « n’en est pas une » et est loin de « garantir une retraite décente » à ceux qui n’ont pu se la constituer du temps de leur activité, indique-t-elle dans un communiqué.   »Alors que François Hollande avait pris l’engagement d’un financement par la solidarité nationale, le gouvernement fait le choix de faire supporter l’intégralité des mesures aux actifs agricoles d’aujourd’hui », dénonce la Fédération qui juge « ces conditions de financement inacceptables ».  Quant « aux mesures destinées à garantir l’avenir de nos régimes », la FNSEA s’insurge aussi contre un rééquilibrage « à court terme par le seul biais de la hausse des charges sociales, alors même qu’un an plus tôt, il considérait le coût du travail (comme) un frein à notre compétitivité ». Même déception exprimée par la Coordination rurale (CR, minoritaire) pour laquelle « le gouvernement a arbitré en faveur d’une augmentation à la fois de la durée et des taux de cotisation sociale » tout en « confirmant la garantie d’une retraite minimum à 75 % du SMIC net aux agriculteurs ayant eu une carrière complète ».  La CR dénonce elle aussi dans un communiqué « une augmentation des cotisations sociales inacceptable » alors que les « charges sociales pèsent déjà trop lourdement sur la compétitivité de l’agriculture française et étrangle les agriculteurs ».  Elle réclame une TVA sociale, « de façon à ce que les salaires et les coûts de production du secteur agricole redeviennent compétitifs ».  Enfin, la CR veut une prise en compte de la « pénibilité » du travail des agriculteurs « et non des seuls salariés agricoles », mesure qu’elle qualifie de « totalement discriminatoire et inacceptable».

 

 

Retraites : les fonctionnaires épargnés

Retraites : les fonctionnaires épargnés

C’est l’un des sujets les plus sensibles de la réforme des retraites  dont le contenu a été présenté mardi 27 août par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault : le régime de retraite des fonctionnaires que certains souhaitait voir aligner sur celui des salariés du privé. Il n’en sera rien, selon les précisions apportées par le Premier ministre.  « Beaucoup de choses fausses sont dites sur le sujet », a coupé net Marisol Touraine mercredi au micro de RTL. « Ce qui compte c’est que les salariés, qu’ils soient du public ou du privé, aient une retraite qui soit de niveau équivalant lorsqu’ils ont travaillé la même durée et qu’ils ont le même niveau de rémunération pendant leur vie active », a-t-elle expliqué, interrogée par les auditeurs.  La ministre des Affaires sociales est revenue sur le mode de calcul de la retraite des agents du public. « La plupart des fonctionnaires ont des primes. Or ces primes ne rentrent pas dans le calcul. On calcule la retraite des fonctionnaires à partir d’une base qui est inférieure à ce que ces salariés ont gagné durant leur vie », a-t-elle rappelé. Voilà pourquoi les régimes entre le public et le privé restent distincts.  Pour que ce soit juste, il faut que la réforme soit justement répartie, et elle l’estMarisol Touraine Une forme d’injustice, selon certains auditeurs. « Pour que ce soit juste, il faut que la réforme soit justement répartie, et elle l’est », a répondu Marisol Touraine. « Il va y avoir une augmentation – petite- des cotisations. Il va y avoir une augmentation de la durée de cotisation qui concerne tout le monde. Les fonctionnaires, les salariés des régimes spéciaux devront cotiser d’avantage et devront, à partir de 2020, travailler plus longtemps », a assuré la ministre.

 

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