Archive pour le Tag 'retraités'

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Hollande – Budget, chômage et retraites : réponses fin août

Hollande - Budget, chômage et retraites : réponses fin août

 

Finalement le débat 2025 sera passé sous la table balayé par les préoccupations immédiates et la crise. Du coup Hollande a bien été contraint de parler des questions concrètes de court terme. Hollande s’est pris les pieds dans le calendrier. Normalement le séminaire du gouvernement devait être consacré à la prospective, un exercice qui aurait d’une part être fait depuis longtemps ;  mais en cette période de rentrée ce sont des réponses immédiates qui sont attendues et non d’hypothétiques perspectives qui dépendront plus des socialistes.  François Hollande a promis des « réponses » avant la fin du mois, alors que des incertitudes pèsent sur les retraites, dont le financement n’est pas assuré après 2020, le budget, en raison de la crise économique ou le chômage, endémique.  Alors que des incertitudes pèsent sur les retraites, dont le financement n’est pas assuré après 2020, le budget, en raison de la crise économique ou le chômage, endémique, François Hollande a promis des « réponses » avant la fin du mois. Des « réponses » pour répondre aux attentes des Français. Le chef de l’Etat a voulu rassurer sur les dossiers chauds de la rentrée – retraites, budget 2014 et chômage –lors du séminaire gouvernemental à l’Élysée, que des « réponses » seraient apportées « d’ici à la fin de ce mois ». « Les réponses seront apportées par le gouvernement d’ici à la fin de ce mois », a déclaré le chef de l’Etat devant le gouvernement réuni quasiment au grand complet pour un séminaire sur « la France dans dix ans », selon le texte de son allocution communiqué à la presse par l’Élysée.

Retraites : la CSG pour financer les retraites (Touraine)

Retraites : la CSG pour financer les retraites (Touraine)

La piste d’une hausse de la Contribution sociale généralisée (CSG) pour financer les retraites est à l’étude même si d’autres options sont sur la table, a confirmé indirectement, ce mardi 20 août sur France 2 Marisol Touraine, la ministre des Affaires sociales. « Les décisions ne sont pas encore prises », a nuancé la ministre qui a pourtant déclaré: « nous sommes en train de déterminer les choix qui doivent être présentés (…) La CSG est une des options, c’est une option qui a sa cohérence, il y a d’autres options sur la table. En tout cas, l’essentiel de la réforme est évidemment d’apporter un financement qui consolide nos régimes de retraites dans la durée mais on n’en restera pas là ». Le projet de loi sur la réforme des retraites sera présenté le 18 septembre en conseil des ministres. Auparavant, Jean-Marc Ayrault rencontrera les 26 et 27 août les partenaires sociaux pour leur présenter les options retenues par le gouvernement.

Retraites: les Français paumés !

Retraites: les Français paumés !

. Selon une enquête d’opinion réalisée par Accenture, et publiée ce vendredi 16 août, seules 38% des personnes interrogées connaissent le nom de leur caisse de retraite, et 57% ne savent pas combien ils vont toucher à la fin du mois. Pour 87% des sondés, mettre en place un service de conseiller joingnable directement devrait être un chantier prioritaire de réforme. Il faut dire que le système français est complexe: il compte 35 régimes de base et des dizaines de caisses différentes, entre public, privé, libéral ou encore artisan. D’autant que la mobilité des carrières et de plus en plus forte, souligne Erik Linquier, du cabinet Accenture. Si bien que chaque Français « touche ou va toucher une pension provenant de 3,5 caisses en moyenne »! Une des pistes du rapport Moreau, qui doit servir de base à la réforme des retraites est justement de créer un guichet unique de versement, pour simplifier le système. Un allongement de la durée de cotisation est également prévu, ainsi que d’autres mesures destinées à combler un déficit des retraites qui atteindra les 20 milliards d’euros en 2020

Retraites : le viager , une solution ?

Retraites : le viager , une solution ?

La Caisse des dépôts va-t-elle se lancer dans le viager? Ce moyen de financer les retraites ne séduit pas aujourd’hui en France. D’après les chiffres des notaires, les ventes en viager n’ont représenté en 2011 que 0,22% de l’ensemble des transactions en province. La CDC pourrait donc créer un fonds dédié. Début juillet, le directeur général de la Caisse, Jean-Pierre Jouyet, confiait au JDD vouloir lancer ce projet pour « donner des revenus supplémentaires aux personnes âgées ». Un projet en partenariat avec sa filiale, l’assureur CNP. Pourtant,interrogées par BFMBusiness.com, la CDC comme la CNP « ne souhaitent faire de commentaire » sur ce fonds qui pourrait voir le jour en 2014. La Caisse des dépôts confie néanmoins « qu’il n’est pas temps de communiquer. C’est encore très amont ». Un projet existe donc bien. Et il serait doté de 100 millions d’euros, croyait savoir le JDD du 11 août. Si le montant est encore incertain, ce projet de fonds semble bien être dans les tuyaux. Henri Emmanuelli, le président de la commission de surveillance de la CDC, a confié au JDD : « l’immobilier est une source d’épargne importante mais qui n’est pas liquide. Le viager peut permettre un complément de retraite ».

 

Agriculteurs : rattrapage des retraites

Agriculteurs : rattrapage des retraites

 

« La situation des retraites agricoles n’est pas satisfaisante, il y aura donc un plan de rattrapage », a déclaré le chef de l’Etat.   »Nous préparons l’avenir des retraites, des petites pensions, et notamment dans le domaine de l’agriculture où il y a des femmes et des hommes, beaucoup de femmes, qui vivent avec des pensions qui sont très faibles. Et donc sera assurée une pension dans les trois prochaines années qui atteindra au moins 75% du SMIC. C’est une promesse que j’avais avancée dans la campagne et c’est maintenant une décision », a-t-il poursuivi.  Selon la FNSEA, le syndicat majoritaire, plus d’1,2 million de retraités de l’agriculture ont une retraite moyenne de 722 euros par mois après une carrière complète.  Les trois-quarts du SMIC brut représenteraient une somme de 1.072,66 euros selon les calculs de l’AFP. François Hollande avait proposé lors de la campagne présidentielle un plan sur cinq ans pour revaloriser les retraites des exploitants agricoles et de leurs conjoints. Une augmentation des retraites des non-salariés agricoles –les chefs d’exploitation, leurs conjoints (à 98% des femmes) et les aides familiaux, la plupart du temps les enfants qui travaillent dans les fermes–, est une des grandes revendications de la profession. Pour les syndicats, 75% de revalorisation constituent un « minima » comme ils l’ont rappelé jeudi lors de la réunion de concertation avec la ministre des Affaires sociales Marisol Touraine et celui de l’Agriculture Stéphane Le Foll.  Les scénarios soumis à cette occasion aux partenaires sociaux, selon le ministère de l’Agriculture, comprennent la revalorisation à 75 % du Smic et l’attribution d’un revenu complémentaire obligatoire aux conjoints qui n’en ont aucun actuellement.  La FNSEA souhaiterait également que la retraite des agriculteurs soit calculée sur les 25 meilleures années et non sur la totalité de leur carrière.  Le président du syndicat agricole Xavier Beulin a salué cette mesure, sur BFM Business.   »C’est une promesse du candidat Hollande, il la met en oeuvre, nous en sommes satisfaits », a-t-il réagi. Mais il a insisté sur la question de la base de calcul des retraites   »Nous sommes loin de la parité, on calcule les retraites agricoles sur une carrière entière, c’est la seule profession pour laquelle ça se passe comme cela », a-t-il plaidé, espérant que le monde agricole allait finir par « rattraper le lot commun des professions ».  En outre, il a souligné la problématique du déséquilibre croissant du régime des retraites agricole, en raison de la baisse structurelle du nombre d’agriculteurs.   »Nous voyons bien que l’assiette de contributeurs diminue, (…) et du coup on a un déséquilibre structurel du régime des retraites agriciles, sans doute faudra-t-il revoir cette assiette », a-t-il prévenu.

 

Retraites: la hausse de la CSG « option cohérente » » selon Marisol Touraine ; tu parles !

Retraites: la hausse de la CSG « option cohérente » » selon Marisol Touraine ; tu parles !

Ce sera vraisemblablement la hausse de la CSG, option cohérente d’après Marisol Touraine, cohérente pour elle mais sans doute, pas pour l’économie car c’est une ponction supplémentaire sur le pouvoir d’achat, donc sur la consommation, donc sur la croissance et l’emploi ! Mais la ministre s’occupe du social pas de l’économie. La ministre des Affaires sociales rencontre ce jeudi 1er août le chef de l’Etat pour faire le point sur la future réforme des retraites. Une hausse de la CSG pour financer les régimes de base devrait être au programme.  La réforme des retraites lancée par François Hollande entre dans une phase plus active. Après la remise du rapport Moreau en mai, la concertation avec les partenaires sociaux en juillet, la ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine, va remettre ce 1er août des propositions de réforme au chef de l’Etat comme elle l’a fait hier au Premier ministre. Jean-Marc Ayrault devrait annoncer fin août celles qu’il retient pour la réforme qui sera débattue à l’automne.  L’une des mesures évoquée depuis quelques jours tient dans une hausse de la CSG plutôt que celle des cotisations classiques. « La hausse de la CSG est une option qui a une forte cohérence », a reconnu Marisol Touraine, ce 1er août sur RTL. Ajoutant immédiatement que les mesures de financement contenues dans la future réforme « sont encore en cours de discussion ».  En revanche, elle a été plus catégorique concernant la création d’un « compte pénibilité » pour les salariés ayant eu des conditions de travail difficiles durant leur carrière : travail de nuit, exposition à des substances dangereuses, charges lourdes à porter…  La réforme intègrera bien la mise en place d’un tel compte pénibilité à l’image du compte épargne-temps existant, a reconnu Marisol Touraine. Elle a cependant précisé que les conditions d’application de la mesure ne sont pas encore arrêtées.

 

Retraites : hausse de la CSG?

Retraites : hausse de la CSG?

Comment trouver 7 milliards d’euros d’ici 2020 sans entraver la compétitivité des entreprises ? C’est le casse-tête sur lequel planche actuellement le gouvernement, qui doit présenter à la rentrée son projet de réforme des retraites. « Chacun devra faire des efforts », répète en substance le gouvernement depuis plusieurs mois. A l’étude : un allongement de la durée de cotisation, mais aussi une hausse des cotisations retraite. Sur ce dernier point, le débat fait rage au sein de la majorité. Plusieurs voix s’élèvent pour éviter une telle augmentation des cotisations qui pourrait mettre à mal la compétitivité. Le gouvernement chercherait ainsi à « mettre à contribution les actifs et les retraités sans augmenter le coût du travail », assurent Les Echos lundi 29 juillet. Pour ce faire, le gouvernement pourrait renoncer à la hausse des cotisations. Et opter pour des hausses d’impôts sur les entreprises et les ménages. « Pour les ménages, l’augmentation de la CSG est clairement envisagée, voire celle de la CRDS (contribution pour le remboursement de la dette sociale) », écrit le journal. Selon les calculs des Echos, une hausse de 0,1 point de CSG rapporterait 1,2 milliard d’euros, soit deux fois plus qu’une hausse des cotisations de même ampleur.

Retraites: 44 ans de cotisations ( Medef)

Retraites: 44 ans de cotisations ( Medef)

Les propositions du Medef en matière de réforme des retraites sont nettement plus radicales que celles timidement évoquées par François Hollande et le gouvernement depuis la publication du rapport Moreau.  Passage rapide à 44 ans de cotisations, hausse de la CSG ou de la TVA en contrepartie d’une réduction des cotisations familles payées par les entreprise, non-indexation temporaire des pensions, mise en place d’un régime unique par points, développement de la capitalisation : l’ordonnance est salée. « Le Medef est en campagne », a ironisé ce matin sur BFMTV Stéphane Le Foll, le ministre de l’Agriculture, pour expliquer les prises de positions radicales du patronat.  Dans une interview aux Echos de ce 25 juillet, Jean-François Pilliard, le vice-président du Medef en charge du pôle social affirme en préambule qu’il n’est pas hostile à une hausse de 0,1 point des cotisations, y compris celles payées par les entreprises, mais à condition que « l’ensemble des cotisations pour la branche famille de la Sécurité sociale, soit 5,4 points, soit simultanément transféré des entreprises vers la solidarité nationale via une hausse de la CSG ou de la TVA ».  Concernant le sujet brûlant du relèvement de l’âge légal de la retraite, actuellement de 62 ans, le Medef regrette que François Hollande rejette d’emblée cette solution.  » Le gouvernement estime qu’elle est moins juste socialement qu’une hausse de la durée de cotisation, qu’on nous le démontre ! », lance Jean-François Pilliard.   Le Medef propose de monter à 63 ans l’âge légal à l’horizon 2020 et 43 annuités de cotisations. En cas de refus du gouvernement, le patronat suggère en remplacement de relever la durée de cotisation de 41,5 ans actuellement à 44 ans dès 2020.  Enfin, le Medef estime que la désindexation des pensions sur l’inflation  » est envisageable si elle est limitée dans le temps, au maximum pendant trois ans ».   Le patronat n’est pas hostile non plus à la hausse de la CSG touchant les pensions des retraités imposables, une solution évoquée par la Cour des comptes et que ne contesterait pas François Hollande.  Sur le fond, le Medef rappelle enfin les réformes que le patronat soutient depuis des années : mise en place d’un système unique par points venant remplacer les différents régimes de base, et développement de la retraite par capitalisation.

 

Sondage-Retraites: les Français pour une harmonisation

Sondage-Retraites: les Français pour une harmonisation

Le gouvernement poursuit les discussions avec les partenaires sociaux sur la future réforme des retraites. L’exécutif a déjà promis une réforme dans la « justice ». Pas de révolution en vue sur les régimes spéciaux ou la retraite des fonctionnaires. Et pourtant, selon plusieurs études d’opinions commandées par le gouvernement et révélées dans le Monde ce vendredi 19 juillet, les Français sont favorables à un système plus homogène. Ainsi, l’avis du gouvernement et des Français divergent. Dans l’opinion, le système actuel, à plusieurs vitesses est mal perçu. Pour beaucoup, les fonctionnaires sont vus comme ceux qui bénéficient le plus d’avantage.  Cette opinion est partagée par l’ensemble des salariés du privé, droite et gauche confondues. Ces différences de traitement sont extrêmement mal vécues, surtout en période de crise et sous un gouvernement socialiste, censé promouvoir équité et justice. Le problème est que l’exécutif n’a pas du tout l’intention de rapprocher les règles de la trentaine de régime de retraites, la paix sociale qui étant en jeu. La future réforme des retraites devraient se cantonner aux questions de pénibilité et d’égalité homme-femmes. Et pourtant, selon ces études d’opinions confidentielles commandées par le gouvernement, une réforme des régimes spéciaux serait très appréciée des Français. Elle pourrait considérablement renforcer l’image de courage et d’ambition de l’exécutif.

 

Retraites : grève pour le 10 septembre

Retraites :  grève pour le 10 septembre

A peine la concertation lancée, quatre syndicats annoncent déjà la date de la contestation. La CGT, FO, FSU et Solidaire prévoient une « journée de grève et de manifestations sans doute le 10 septembre » prochain, soit avant la présentation du projet de loi sur les retraites prévues par le gouvernement mi-septembre. Cette date devrait être annoncée officiellement en intersyndicale lundi prochain.  Syndicats et patronat ont remis mercredi dernier au Premier ministre leurs propositions sur la réforme des retraites, ouvrant officiellement les discussions, après la remise du rapport Moreau. Entre jeudi et vendredi, le chef du gouvernement a reçu au total trois organisations patronales et huit syndicats de salariés. A l’issue des rencontres, petit à petit, les syndicats avaient annoncé qu’ils se mobiliseraient. La délégation de SUD-Solidaires était la dernière à être reçu vendredi, c’est elle qui a annoncé la date de la mobilisation. Les quatres syndicats refusent l‘allongement de la durée de cotisation, seule piste clairement annoncée comme probable par le gouvernement. Ils seront reçus à nouveau à Matignon fin août. Le projet de loi devrait être présenté à la mi-septembre et discuté au parlement en octobre

 

Retraites- Medef : non à l’augmentation des cotisations

Retraites- Medef : non à l’augmentation des cotisations

Le nouveau patron des patrons a été reçu comme les autres partenaires sociaux par Jean-Marc Ayrault, qui mène à Matignon un premier cycle de concertations sur les retraites. Un texte sera ensuite proposé « le 18 septembre », selon M. Gattaz.   »Il y a de moins en moins d’actifs pour financer et de plus en plus de retraités. Il faut mathématiquement augmenter les annuités et l’âge légal de départ à la retraite », a déclaré à la presse M. Gattaz à l’issue de l’entretien avec le Premier ministre.   »Ce que nous avons proposé, c’est d’augmenter de 41,5 annuités à 43 en 2020 et de 62 à 63 l’âge de départ à la retraite à l’horizon 2020, puis de 63 à 65 ans à l’horizon 2040″, a précisé le successeur de Laurence Parisot.   »Ce que nous avons aussi rappelé, c’est que les marges des entreprises françaises sont extrêmement faibles », a-t-il ajouté. Dans ces conditions, « il n’est pas possible et imaginable d’augmenter encore les cotisations sociales », a mis en garde le président du Medef.   »Il faut faire attention de ne pas surcharger, surtaxer » des entreprises françaises déjà « exsangues », a-t-il enchaîné.  Une hausse des cotisations figure pourtant parmi les pistes envisagées par le gouvernement, selon le président de la CFTC Philippe Louis.  Selon M. Gattaz, M. Ayrault « a écouté (…) il est en train de se faire une opinion, il a conscience de la situation difficile de l’économie française ».  Reçu peu après, le président de l’UPA (artisans) Jean-Pierre Crouzet s’est lui aussi prononcé contre toute hausse des cotisations qui « pénaliserait », selon lui, l’embauche dans les entreprises. Mais il « n’a pas ressenti de propositions dans ce sens-là » du côté du gouvernement, a-t-il ajouté après sa rencontre avec M. Ayrault.

 

Sondage-Retraites : 53% pour allongement des cotisations

Sondage-Retraites : 53% pour allongement des cotisations

 

 53% des Français se disent favorables à « l’allongement de la durée de cotisation jusqu’à 43 ans au lieu de 41 actuellement pour garantir le financement du système de retraite par répartition, selon un sondage publié vendredi 5 juillet dans « Les Echos ». 45% se disent contre. 59% des retraités interrogés sont d’accord avec cette idée et 59% des jeunes de moins de 25 ans. De leur côté, les cadres approuvent assez largement cette solution : 62% sont d’accord. Cité par le quotidien économique, le président du CSA, qui a réalisé l’étude, explique que ces catégories sont « moins sensibles aux problématiques de la pénibilité du travail », ils seraient donc « plus réceptifs aux questions d’équilibre général des retraites. Ainsi, les ouvriers eux sont 56 % à se déclarer contre cette solution. Chez les sympathisants de gauche, ils sont 62% à se prononcer pour mais au Front de gauche ils sont 72% à ne pas accepter cette mesure. Le sondage reste toutefois encourageant pour le gouvernement qui a donné jeudi le coup d’envoi de la concertation sur les retraites, en vue d’une réforme en septembre, fixant aux partenaires sociaux un nouveau rendez-vous à Matignon fin août.

Retraites: négociations tendues

Retraites: négociations tendues

Ce jeudi 4 juillet débutent les concertations avec les partenaires sociaux, sur le bouillant sujet des retraites. Une réforme à hauts risques pour l’exécutif, dont les rapports avec les syndicats se sont singulièrement tendus. La conférence sociale de juin n’y a malheureusement rien changé. Ces derniers seront reçus tour à tour par Jean-Marc Ayrault, chacun pendant 45 minutes. La CGC-CFE ouvrira le bal, suivi de la CGPME, la CGT, FO, la CFDT, la CFDT, le Medef et l’UPA.  Même si un nouveau recul de l’âge du départ à la retraite semble exclu, les concertations devraient largement porter sur la hausse de la durée de cotisation. François Hollande avait d’ailleurs fait part de sa préférence pour cette mesure, le 16 juin dernier, la considérant comme « la plus juste ». Elle est également préconisée par le rapport Moreau, loin d’avoir satisfait les syndicats. La sous-indexation temporaire des pensions, elle, bien que recommandée par la Cour des comptes, se heurte pour le moment à un refus catégorique de l’ensemble des partenaires sociaux.  Le gouvernement a prévenu à plusieurs reprises: tout le monde (retraités, actifs, entreprises) devra participer à l’effort. Le cas des fonctionnaires sera donc aussi évoqué, et un rapprochement de leur régime avec celui du privé n’est pas à exclure. Mais la principale difficulté pour l’exécutif sera de composer avec les différentes sensibilités syndicales. La CGT, par exemple, s’oppose catégoriquement au fait de travailler plus longtemps. Le syndicat de Thierry Lepaon a d’ores et déjà appelé à manifester en septembre, afin de maintenir la pression.Le Medef, pour sa première négociation de l’ère Gattaz, devrait de son côté insister sur le recul de l’âge légal. Le gouvernement devrait donc s’appuyer sur des syndicats réformistes, comme la CFDT ou la CFTC.

 

Retraites : des erreurs de calcul dans 10% des cas

Retraites : des erreurs de calcul  dans 10% des cas

 

La Cour des comptes  note que «la fréquence et l’incidence financière des erreurs de calcul des pensions de retraite se sont fortement dégradées en 2012». Avec la conséquence que «9,1 % des pensions nouvellement attribuées sont affectées par une erreur de portée financière». Soit près d’une nouvelle retraite sur dix! L’impact financier n’est pas neutre: 0,84 % du montant total des droits ou 94 millions par an.  En matière de santé, la Cour fustige «l’absence fréquente des pièces justificatives permettant d’attester la réalité des soins donnant lieu à remboursement», ou encore «la maîtrise insuffisante des risques d’erreur de calcul des prestations et la représentation incomplète de ces erreurs». Un comble pour la plus importante des branches de la Sécu qui rembourse 190 milliards d’euros de soins par an et accusera, en 2013, un trou de 5,6 milliards.

Cour des comptes : des économies à faire pour les fonctionnaires, retraites et prestations sociales

Cour des comptes : des  économies à faire  pour les fonctionnaires, retraites et prestations sociales

Didier Migaud, président de la Cour des comptes, a suggéré de faire porter l’effort sur la réduction des dépenses: « Si le gouvernement veut avoir une gestion dynamique, c’est-à-dire, ne pas être contraint de bloquer l’indice du point de la fonction publique pendant des années, il faut mettre sur la table des sujets comme la réduction des effectifs, voire même la durée du travail.«   Avant tout engagement sur la voie de la réforme sociale, le gouvernement préfère attendre. C’est ce qu’à déclaré Alain Vidalies, ministre des Relations avec le parlement au micro de Radio Classique: « Attendons de voir si le second semestre sera aussi faible en terme de croissance« . Sur la piste des coupes dans les prestations sociales envisagée par la Cour des comptes, Nicole Brick, ministre du Commerce extérieur a répondu : « Il faut faire des économies, c’est ce que nous faisons depuis trois budgets. Dans la période, ce n’est pas une bonne solution. Il faut faire attention« .

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