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Réforme des retraites : des pensions de réversion menacées

Réforme des retraites : des  pensions de réversion menacées

D’après le journal le Capital les pensions de réversion risquent d’être mises en cause par les propositions du Medef.  La première mesure proposée par le Medef fait la quasi unanimité : aligner l’âge de la réversion de l’Agirc sur celle de l’Arrco. Pour tous les décès survenant à partir du 1er janvier 2016, cet âge minimal passerait à 55 ans, comme à l’Arrco.  Le projet du Medef prévoit de proratiser le montant de la pension de réversion à la durée du mariage et l’âge de l’assuré décédé, alors qu’il est fixé actuellement à 60% pour tous les assurés. En clair, plus l’assuré décédé meurt jeune, moins il aura été marié longtemps, ou dès lors que le couple divorce, plus la pension de réversion versée à son conjoint survivant sera rognée. Le cabinet Optimaretraite estime le manque-à-gagner pour trois salariés avec des niveaux de rémunération mensuelle allant de 3.000 euros à 12.500 euros brut. Résultat : la facture s’avère bien plus salée qu’on l’imagine. Si notre salarié non-cadre a travaillé jusqu’à l’âge légal de la retraite et décède à 62 ans, après 30 ans de mariage, la pension de réversion versée à son conjoint survivant pourrait fondre de 1.000 euros par an. Pour son collègue cadre dirigeant, la note est encore plus élevée : il perd plus la moitié de sa pension, soit, dans l’ exemple, 17.281 euros de pension en moins pour son époux(se), s’il n’a que 10 ans de mariage ! Pour le conjoint de celui qui meurt jeune, c’est la double peine : déjà en temps normal, il aurait perçu une faible réversion (compte tenu des droits acquis), mais avec ce nouveau de calcul, son faible nombre d’années de mariage va plomber ses revenus. Les syndicats de salariés rechignent à signer l’accord proposé par le Medef… Mais il y a fort à parier qu’ils soient contraints de capituler. D’autant que la Cour des comptes vient elle aussi de remettre un rapport épinglant la pension de réversion. Les Sages de la rue Cambon ont appelé à harmoniser la réversion dans tous les régimes. Concrètement, cela signifie étendre les conditions de ressources imposées dans le régime de base à tous les assurés, y compris à ceux relevant de l’Agirc/Arrco, et uniformiser les taux de réversion à 54% comme dans le régime de base.

 

Retraites : effort de tous et régime unifié (CFDT)

Retraites : effort de tous et régime unifié (CFDT)

 

La CFDT prône l’instauration d’un régime unifié de retraites complémentaires pour l’ensemble des salariés français sur la période 2019-2024, assorti d’une hausse des cotisations patronales de 0,1% par an de 2019 à 2021. De son coté le  Medef propose un recul de l’âge de la retraite pour les complémentaires,  il faudra attendre 65 ans pour toucher une retraite à taux plein. En cause la situation catastrophique des caisses puisque les réserves financières seront en épuisé en 2018 pour l’Agirc (cadres) et en 2027 pour l’Arcco au (autres salariés). De toute façon la réforme est indispensable pour sauver les régimes de retraite. Trois scénarios, ou augmenter les cotisations, ou diminuer les pensions ou retarder l’âge de la retraite. Avec une combinaison possible de ces trois leviers. Progressivement on risque de s’orienter vers une réduction des montants et un recul de l’âge de la retraite pour une retraite pleine. En cause évidemment l’évolution de la démographie aussi un nombre d’actifs insuffisants du fait de la croissance molle dans laquelle est englué la France. Le Medef propose, entre autres, qu’à partir de 2019, un salarié arrêtant de travailler à 62 ans se voie appliquer une décote de 30% la première année, 20% la suivante et 10% à 64 ans pour bénéficier d’une retraite à taux plein à 65 ans.  La CGT a évalué à 7.667 euros la perte de revenus sur trois ans d’une cadre, dont le salaire annuel net serait de 41.305 euros et qui partirait à la retraite à 62 ans.  En appliquant l’abattement dégressif proposé par le Medef, le syndicat souligne que la future retraitée ne « toucherait donc plus que 2.035,5 euros nets par mois la première année, soit une perte de 319,5 euros/mois; 2.142,1 euros nets mensuels la 2ème année, soit une perte de 212,9 euros/mois; et enfin 2.249 euros nets la troisième années, soit une perte de 106 euros/mois ».L’Agirc a vu son déficit se creuser à 1,985 milliard et l’Arrco à 1,153 milliard l’année dernière. Si rien n’est fait, leurs réserves seront épuisées d’ici à 2018 pour l’Agirc, à 2027 pour l’Arrco.la CFDT elle se refuse d’être acculée à négocier uniquement sur les propositions du Medef et en faiat récuse l’idée d’un recul de l’âge de la retraire   »Notre proposition s’articule en trois temps : les mesures urgentes avant 2019, le retour à l’équilibre jusqu’en 2024, puis au-delà. Tout le monde doit faire des efforts, pas seulement les salariés et les retraités », explique Laurent Berger, le patron de la CFDT. « À court terme, poursuit le dirigeant syndical, nous sommes prêts à décaler la revalorisation des pensions complémentaires d’avril à octobre, pour faire des économies, en s’alignant sur le régime général ». Laurent Berger estime qu’ »on peut jouer aussi sur le taux de rendement du point de retraite, en restant au-dessus de 6% ». « Nous sommes prêts également à discuter de la poursuite, pendant trois ans, de la sous-indexation des pensions, en les revalorisant de 1 point de moins que l’inflation et non pas 1,5 point comme le réclame le patronat ». Le secrétaire général de la CFDT se prononce également pour une mutualisation des réserves de l’Agirc et de l’Arrco dès 2017. Sur le long terme, la CDFT propose « la mise en place d’un nouveau régime unifié de retraites complémentaires pour tous les salariés » sur la période 2019-2024. Ce régime serait fondé sur le niveau de la rémunération et non le statut, avec une seule valeur du point. « Pour le conforter financièrement, des efforts devront être demandés aux entreprises : une hausse des cotisations de 0,1% par an de 2019 à 2021, ainsi qu’une contribution patronale en cas de séparation d’un salarié au-delà de 50 ans », dit-il. En contrepartie, les salariés partant à la retraite assumeraient « une contribution de solidarité intergénérationnelle ». En clair les retraités seraient sollicités pour équilibrer les régimes.   »A l’inverse du Medef, notre but n’est pas de pousser les salariés à prolonger leur carrière, conduisant de fait à une remontée de l’âge de la retraite, mais à leur demander un effort de solidarité pour sauvegarder leur régime de retraite », justifie Laurent Berger. « En mobilisant une partie des réserves actuelles, qui représentent dix mois de pensions, nous serions quasiment à l’équilibre technique en 2020 (- 1 milliard) et en excédent en 2030 (+700 millions) ».

Retraites complémentaires : recul de fait de l’âge de départ

Retraites complémentaires : recul de fait de l’âge de départ

De fait le Medef proposent un recul de l’âge de la retraite pour les complémentaires il faudra attendre 65 ans pour toucher une retraite à taux plein. En cause la situation catastrophique des caisses puisque les réserves financières seront en épuisé en 2018 pour l’Agirc (cadres) et en 2027 pour l’Arcco au (autres salariés). De toute façon la réforme est indispensable pour sauver les régimes de retraite. Trois scénarios, ou augmenter les cotisations, ou diminuer les pensions ou retarder l’âge de la retraite. Avec une combinaison possible de ces trois leviers. Progressivement on risque de s’orienter vers une réduction des montants et un recul de l’âge de la retraite pour une retraite pleine. En cause évidemment l’évolution de la démographie aussi un nombre d’actifs insuffisants du fait de la croissance molle dans laquelle est englué la France. D’après la CGT Les futurs retraités perdraient plusieurs centaines d’euros par an sur leurs complémentaires entre 62 ans et 64 ans, si les propositions d’abattement progressif du Medef devaient être retenues.  Dans le cadre de négociations avec les syndicats pour assurer la pérennité des régimes Agirc (cadres) et Arrco (tous les salariés), le Medef propose, entre autres, qu’à partir de 2019, un salarié arrêtant de travailler à 62 ans se voie appliquer une décote de 30% la première année, 20% la suivante et 10% à 64 ans pour bénéficier d’une retraite à taux plein à 65 ans.  La CGT a évalué à 7.667 euros la perte de revenus sur trois ans d’une cadre, dont le salaire annuel net serait de 41.305 euros et qui partirait à la retraite à 62 ans.  En appliquant l’abattement dégressif proposé par le Medef, le syndicat souligne que la future retraitée ne « toucherait donc plus que 2.035,5 euros nets par mois la première année, soit une perte de 319,5 euros/mois; 2.142,1 euros nets mensuels la 2ème année, soit une perte de 212,9 euros/mois; et enfin 2.249 euros nets la troisième années, soit une perte de 106 euros/mois ».L’Agirc a vu son déficit se creuser à 1,985 milliard et l’Arrco à 1,153 milliard l’année dernière. Si rien n’est fait, leurs réserves seront épuisées d’ici à 2018 pour l’Agirc, à 2027 pour l’Arrco.

 

Equilibre financier des retraites : ça ira mieux dans 50 ans !

Equilibre financier des retraites : ça ira mieux dans 50 ans

Comme souvent les projections de l’INSEE sont optimistes, pas pour l’immédiat mais dans 50 ans, 45 exactement. En fait un travail de prospective tout à fait approximatif. Il est d’ailleurs plus facile de faire des projections pour les 50 ans qui viennent que pour les 25 ans à venir. Il ira il y aura en effet peu d’observateurs d’aujourd’hui pour vérifier ces hypothèses. La première incertitude concerne le niveau de la croissance, donc celui des rentrées financière. On peut par ailleurs difficilement prévoir l’augmentation de la productivité d’autant que la que les trois quarts de ce qui sera produit d’ici une cinquantaine d’années est encore inconnu. Mais il y aura de toute façon avec les nouvelles technologies une très forte augmentation de la productivité qui pourra affecter le niveau de l’emploi si la croissance n’est pas très forte. Difficile aussi d’hypothéquer sur la démographie. Certes on peut prendre en compte le niveau de fécondité mais ce dernier peut aussi évoluer. Surtout il faut intégrer les conséquences des mouvements migratoires qui peut pourront être bénéfiques( en Allemagne en particulier) pour rajeunir la démographie. Enfin il y a l’espérance de vie et de ce point de vue l’évolution considérable des progrès en matière de médecine pourrait participer à une augmentation sensible de la durée de vie. Du coup les prévisions de l’INSEE paraissent assez hypothétiques et mieux vaudraient déjà assurer l’équilibre financier des retraites pour les 20 ans qui viennent  Selon des projections réalisées par l’Insee et le Trésor pour le compte d’Eurostat, la France, en 2060, « se trouverait donc dans une position relativement favorable pour faire face au vieillissement de sa population par rapport à ses partenaires européens ».  Les auteurs de cette étude estiment que, dans 45 ans, les dépenses de retraites dans le PIB auront baissé « de manière marquée ». Elles passeraient ainsi de 13,8% en 2013 à 11,2% à 2060. Un niveau somme plus toute supportable qu’aujourd’hui. L’Insee décompose quatre phases sur la période 2013-2060. D’ici à 2020, les dépenses de retraites baisseraient d’abord un tout petit peu en pourcentage du PIB (-0,3%) avant toutefois de revenir à leur niveau de 2013 en 2025. Ce n’est qu’à partir de cette dernière année que le poids des retraites va s’infléchir durablement, baissant de 1% du PIB sur la période 2025-2040, puis encore de 1,6% sur 2040-2060.  Les causes de cette sensible amélioration sont multiples. Tout d’abord, les réformes des retraites de 2010 et 2013 vont produire leurs effets.  L’Insee explique par exemple que les mesures entrées progressivement en vigueur ces 5 dernières années se traduiront « toute chose égale par ailleurs à l’horizon 2022 par une baisse de la masse de prestations d’environ 2,7% ». De plus, l‘augmentation de la durée de cotisation permettant de bénéficier d’une retraite à taux plein (jusqu’à 43 ans pour les personnes nées en 1973) atteindra son plein effet en 2035 et « devrait limiter la croissance des pensions », explique l’institut.  Mais la projection de l’Insee table aussi sur une meilleure conjoncture économique. L’Insee a en effet construit ses prévisions en tablant sur un taux de chômage à long terme de seulement 7,5% ainsi que sur une accélération de la croissance de la productivité (+1,5% sur la période 2040-2060). Autant d’éléments qui, selon l’institut, vont alléger le poids

Retraites complémentaires fonctionnaires : encore un trou financier

Retraites complémentaires fonctionnaires : encore un trou financier

 

Les sociétaires du Corem, un régime de retraite complémentaire en grande partie destiné aux agents de la fonction publique, n’ont pas fini de mettre la main au portefeuille… ni d’arpenter les couloirs des tribunaux. Selon leur association de défense, le parquet de Paris vient en effet d’ouvrir une enquête préliminaire visant l’union mutualiste retraite (UMR), qui gère le Corem, consécutive à leur plainte pour tromperie.  Le Corem un régime de retraite complémentaire en grande partie destiné aux agents de la fonction publique, a été vendu comme un produit «sûr et performant», bien distinct du tristement célèbre Cref auquel il succède et qui était le principal complément de retraite facultatif des fonctionnaires jusqu’en 2002. Dissous à cette date, le produit avait fait 450.000 personnes lésées. Alors que les versements de ce fonds étaient supposés être indexés sur les traitements de la fonction publique, ils avaient au contraire baissé. L’affaire avait valu à l’Etat une condamnation pour faute lourde.  Mais malgré les promesses de l’UMR (l’union mutualiste retraite), qui lui ont permis d’attirer 30.000 nouveaux cotisants depuis 2002, les sociétaires du Corem dénoncent aujourd’hui «un scénario identique à celui de 2002, en plus sévère». Ils ont récemment avalé plusieurs couleuvres: 110.000 anciens fonctionnaires allocataires de ce produit financier ont subi une baisse de 30% des rentes, depuis le 1er janvier dernier. Les plus vieux allocataires avaient déjà essuyé une baisse de leurs rentes de 16% en 2002. Les cotisants ont aussi vu le taux de rendement de leurs cotisations baisser, et ils doivent désormais attendre 62 ans et non plus 60 ans pour percevoir leur retraite complémentaire à taux plein. «Une nouvelle fois, des centaines de milliers d’adhérents sont trompés et trahis dans les engagements pris dans la commercialisation du Cref/Corem», s’indigne le comité d’information et de défense des sociétaires du CREF (CIDS). Le régime est en effet doublement plombé financièrement. Par l’héritage du Cref d’abord, qui induit un passif que l’UMR a «soigneusement caché à ses futurs cotisants dans les documents promotionnels», dénonce le CIDS. Après la quasi-faillite du Cref en 2002, un décret avait en effet donné 25 ans à son successeur pour reconstituer ses provisions, et combler le trou d’un milliard d’euros constaté en 2002. Par les taux bas ensuite, qui «se traduisent mécaniquement par une réduction de la capacité [des retraites complémentaires] à distribuer des pensions en ligne avec les attentes de leurs cotisants», met en garde le régulateur du secteur de l’assurance. En juin dernier, le sous-gouverneur de la Banque de France rappelait ainsi, visant notamment le Corem, que «les montants annoncés lors de la souscription de ces contrats ne sont en aucun cas garantis. Il importe que la communication soit très claire sur ce point et sur les risques courus par les souscripteurs».

 

(Info Le Figaro)

 

Retraites : pas de retour à l’équilibre en 2020

Retraites : pas de retour à l’équilibre en 2020

 

Le fameux comité d’orientation de retraites modifie encore ses prévisions et admet que le système sera dans le rouge en 2020. S’il jugeait il y a un an que le retour à l’équilibre des régimes de retraites de base restait « possible » à l’horizon 2020 sur la base des prévisions de croissance de l’époque, il souligne que leur révision à la baisse dans le cadre du programme de stabilité 2015-2018 du gouvernement change la donne. « Elles conduisent à prévoir un déficit pour les régimes obligatoires de base et le FSV de 2,9 milliards d’euros en 2018″. Pour le comité, « ce solde négatif pourrait augmenter entre 2018 et 2020 en raison de plusieurs éléments réglementaires : l’arrêt des hausses de cotisations d’assurance vieillesse, la fin progressive du relèvement de l’âge légal, sans relais immédiat de l’augmentation de la durée d’assurance. » En conséquence, l’objectif de quasi-retour à l’équilibre en 2020 prévu par la loi « nécessiterait donc une amélioration de la conjoncture et/ou des mesures nouvelles », écrit-il. Outre la croissance, la trajectoire financière des systèmes de retraite à court terme dépend aussi des conclusions de la renégociation des accords sur les retraites complémentaires Agirc-Arrco, « que le comité estime nécessaire de finaliser avant la fin de l’année 2015″, lit-on dans le rapport. Conclusion des prévisions à long terme revues tous les six mois et un nouvel élagage des conditions de retraite à prévoir.

Sondage : retraites menacées

Sondage : retraites  menacées

 

D’après les Français les retraites sont menaceés. Pas étonnant la dernière loi date de 2014 est déjà obsolète,  elle est contredite par le comité d’orientation des retraites. Lequel il y a quelques mois déclarait que l’équilibre financier reviendrait en 2020 mais la semaine dernière il a reculé cette échéance à 2030. En fait ce serait plutôt 2040. En cause évidemment le chômage aussi la démographie. Du coup tout sera  à revoir et il faut s’attendre à une reforme des retraites tous les 5 ans ! Pour, le baromètre mensuel réalisé par OpinionWay pour Axys Consultants 92% des Français se déclarent inquiets pour l’avenir du système français de retraite. Précisément 43% se disent très inquiets, 49% assez inquiets, contre 7% peu inquiets et 1% seulement pas du tout inquiets. «C’est la preuve qu’il s’agit d’un sujet épidermique, suscitant de vives réactions», commente OpinionWay. Dans le détail, les femmes (94%), les 35-49 ans (94%), les 50-64 ans (96%), les ouvriers et employés (94%), les indépendants (94%), les salariés du privé (95%), les chômeurs (97%) et les sympathisants du Modem (93%), des Républicains (95%) et du FN (96%) sont ceux qui ont le plus peur de se retrouver sans le moindre sou à la retraite. «Les personnes les plus inquiètes se retrouvent naturellement au sein des catégories d’âge qui voient la retraite approcher mais également chez les plus jeunes qui s’interrogent sur le système qui sera en place dans cet horizon lointain où ils seront confrontés à la retraite, note OpinionWay. Si leur degré d’angoisse n’est pas le même, le sentiment d’inquiétude parcourt toutes les catégories de revenus». Et les toutes dernières projections du Conseil d’orientation des retraites (COR), publiées jeudi dernier, le démontrent parfaitement. Il y a à peine deux mois, l’organisme estimait que le système des retraites reviendrait à l’équilibre «à partir du milieu des années 2020». Maintenant, il table au mieux sur un retour dans le vert «au tout début des années 2030». En deux mois, on a pris cinq ans! Et encore, il s’agit de projections réalisées dans le cadre du scénario «B» de l’institution, qui table sur une hausse moyenne des salaires de 1,5 % par an et un taux de chômage de… 4,5 % seulement à terme.

 

Retraites : plus de baisse des pensions de réversion ?

Retraites : plus de baisse des pensions de réversion ?

Le  Medef a mis un peu d’eau dans son vin concernant les complémentaires  en ne proposant plus de baisse des pensions de réversion mais proposent toujours des incitations à prolonger l’âge de la retraite ( en faiat on va vers les 70 ans). . Le projet d’accord transmis vendredi aux syndicats exclut notamment toujours, du moins à court terme, de recourir, comme le demandent ces derniers, à une augmentation des cotisations pour redresser les comptes des caisses Arrco et Agirc. Mais plusieurs propositions vivement contestées par les organisations syndicales disparaissent, comme la baisse à 55% au lieu de 60% du taux de pension de réversion versée aux conjoints de retraités décédés. Son versement est d’autre part conditionné au fait que le conjoint survivant ait atteint 55 ans, au lieu de 60 dans la version précédente. La réduction du nombre de points de retraite attribués aux chômeurs disparaît aussi de cette nouvelle mouture. Le patronat maintient l’idée d’inciter les cotisants bénéficiant d’une pension à taux plein du régime de base avant 67 ans à retarder leur départ à la retraite, par le biais d’un système d’abattement progressifs et temporaires. Mais ces abattements sur l’allocation Agirc-Arrco ne seraient appliqués que pendant trois années au maximum après le départ à la retraite et leur taux ne seraient que de 30% la première année, 20% la deuxième et 10% la troisième, au lieu de 40%, 30% et 18%. En revanche, ils s’appliqueraient aussi aux salariés ayant commencé à travailler jeunes et bénéficiant d’une retraite de base à taux plein avant 60 ans. Le patronat maintient par ailleurs, parmi d’autres propositions, l’idée d’une sous-indexation des pensions de 1,5 point par rapport à l’inflation, en 2016, 2017 et 2018.

 

Les retraités vendent leurs maison pour des motifs financiers

 

 Les retraités vendent leurs maison pour des motifs financiers

 

 

Des retraites contraints de vendre leurs maisons pour des raisons financières. D’après une  étude publiée sur RTL nous apprend ce mardi 9 juin que 90% des seniors français qui vendent leur habitation le font pour des raisons financières, redevenant ainsi de simples locataires. Être propriétaire coûte cher et vendre permet d’arrondir les fins de mois ou de gagner en pouvoir d’achat. Pour un senior sur deux, ce sont les frais d’entretien qui font germer cette envie de vendre. « Je ne voulais pas assumer toutes les charges de la maison, explique Marie-Thérèse, 72 ans. C’est trop lourd pour moi ». Selon Stéphane Stankovic, agent immobilier à Caen (Normandie), « quand la retraite leur confère la moitié voire le tiers des revenus qu’ils avaient avant, supprimer la taxe foncière, c’est un poids en moins ». Les retraités sont par ailleurs nombreux à utiliser l’argent de la vente de la maison pour financer un éventuel séjour en maison de retraite. Malheureusement le produit de la venet pour financer la maison de retraite est vite dépensé. Aujourd’hui il faut compter entre 2000 et 2500 euros par mois ( parfois davantage) pour une  place en maison de retraites, le produit de la vente de la maison est  épuisé en moins de dix ans. 

Retraites : pas d’équilibre avant 2030 et baisse des niveaux

Retraites : pas d’équilibre avant 2030 et baisse des niveaux

Les scénarios de la réforme Touraine datent de quelques mois et pourtant ils sosnt déjà obsolètes. Un rapport du Conseil d’Orientation des Retraites  pense qu’il faudra attendre 2030 ( au lieu de 2020) pour rééquilibrer les régimes. En faiat une  prévision également hypothétique puisque la France réalise une  réforme des retraites tous les 4 à 5 ans précisément parce que les hypothèses  se révèlent fausses. Ce qui  est certain par contre c’est que les niveau des retraites va régulièrement diminuer.  D’après le comité d’orientation des retraites l’équilibre financier ne sera pas rétabli avant 2030 et le niveau des retraites  devrait régulièrement diminuer. La pension moyenne des retraités français devrait diminuer à partir de 2015 par rapport au revenu d’activité moyen jusqu’en 2060, selon les projections du Conseil d’orientation des retraites. Dans un pré-rapport annuel dévoilé lundi par le site des Echos, plusieurs scénarios économiques son envisagés pour les années à venir. Dans tous les cas « la pension moyenne relative des retraités diminuerait (…) entre 2015 et 2060″, selon le Conseil d’orientation des retraites.  Cette baisse s’expliquerait par « l’indexation selon l’inflation des droits acquis en cours de carrière et des pensions liquidées », précise le Cor. Et de poursuivre : « [Cette situation creuserait] les écarts entre les pensions et les revenus d’activité ». Même si les revenus issus du patrimoine, la fiscalité ou le nombre d’enfants à charge permettent de déterminer en partie le niveau de vie des retraités, « le rapport entre la pension moyenne et le revenu d’activité moyen (…) y contribue largement », estime le Cor. C’est cette situation qui laisse présager une diminution du niveau de vie des retraités français « à long terme ». En cas de croissance forte et d’un taux de chômage faible, le Conseil d’orientation des retraites envisage des scénarios optimistes où le système des retraites pourrait revenir à l’équilibre entre le milieu des années 2020 et le début des années 2030. A l’inverse, en cas de faible croissance et d’un chômage élevé, « [le système] resterait durablement en besoin de financement », envisage le Cor. Et d’expliquer, comme il le faisait au mois de mai dernier, que le rééquilibrage du système des retraites pourrait alors passer par un relèvement progressif de l’âge moyen de départ à la retraite de 61 ans en 2013 à un peu plus de 64 ans à la fin des années 2030.

Baisse des retraites

Baisse des retraites

 

 

Encore trois ans et il n’y aura plus un sou dans les caisses de retraites des cadres ( notons que pour la sécu c’est pire,11 milliards de déficit en 2014 et on emprunte). Résultat, pour assurer la continuité du versement des pensions, il a fallu faire appel aux réserves financières, c’est notamment le cas de l’Agirc, régime où la situation est la plus dégradée. Quelle solution, augmenter les cotisations quitte à plomber un peu plus la compétitivité ; diminuer le montant des retraites, allonger l’âge effectif de départ en  retraite. Sans doute un cocktail des trois avec surtout un report dans le temps pour uen retraite pleine. Evidemment le problème serait résolu s’il y avait mois de chômeurs et plus de croissance mais c’est un autre débat !  En 2013, l’Agirc avait ainsi près de 9 milliards d’euros de réserves financières… En 2014, ce montant est tombé à 6,7 milliards d’euros. A ce rythme, l’Agirc pourrait avoir épuisé ses réserves financières dès 2018.  Le  besoin de financement des deux régimes est maintenant estimé à 6,7 milliards d’euros en 2017 contre 5,5 milliards d’euro jusqu’ici. Aussi, les organisations patronales et syndicales, gestionnaires de des deux régimes, ont débuté en février un round de négociations pour trouver des solutions. Une prochaine réunion importante va se tenir le 27 mai. Le scénario d’un abattement sur les pensions servies par les deux régimes à compter de 2017 est plus que jamais sur la table. C’est, en tous cas, la piste privilégiée par le Medef qui a rencontré l’ensemble des organisations syndicales ces dernières semaines dans des séances bilatérale pour préparer l’échéance du 27 mai. Et des syndicats comme la CFE-CGC, la CFDT, et la CFTC sont prêts à y consentir, dans certaines conditions. L’idée du Medef qui est en passe de devenir réalité serait la suivante. A compter de 2017, à partir de la génération née en 1957, un salarié de 62 ou 63 ans, qui déciderait de liquider sa retraite, percevrait sa retraite de base à taux plein (s’il a acquis tous ses droits) mais connaîtrait un abattement dégressif sur ses pensions de retraite complémentaire jusqu’à l’âge de 67 ans. De fait, légalement, pensions de base et pensions complémentaires ne sont pas liées. Selon le quotidien « L’Opinion » l’abattement atteindrait 22 % du montant des complémentaires servies la première année, puis ce pourcentage baisserait chaque année pour totalement disparaître à 67 ans : 17% à 63 ans, 12% à 64 ans, 8% à 65 ans, 4% à 66 ans. Cependant, selon nos informations, le taux d’abattement de 22% proposé par le Medef n’est pas encore complètement acté. C’est exactement la même chose concernant une éventuelle hausse de cotisations pour les retraites complémentaires. Officiellement, le camp patronal ne veut pas en entendre parler. Alors que la CGC propose d’augmenter de 1,25 point la cotisation Agirc (mais qui ne génèrerait des droits supplémentaires qu’à hauteur de un point) et que FO propose une hausse des cotisations Arrco et Agirc de 0,4%. Autre point important, selon « l’Opinion », le camp patronal préconise que la pension de réversion versée aux veufs et aux veuves ne soit plus accordée à compter de 55 ans mais de 60 ans. Enfin, le Medef et la CFDT se retrouvent pour demander une fusion des régimes Agirc et Arrco. La CGC est totalement contre.

 

Retraites: gel en 2015 et pour longtemps sans doute

Retraites:  gel en 2015 et pour longtemps sans doute

Depuis  2013 les pension sont gelées, ce sera encore le cas en 2015 et sans doute pendant de nombreuses années . En cause évidement l’absence officielle d’inflation mais une  inflation calculée sur un indice obsolète qui ne tient pas compte de la déformations de la structure de consommation ( les dépenses contraintes qui augmentent notamment)° ; En cause surtout la situation des caisses de retraites : Sécu et caisses complémentaires dans une situation catastrophique. Enfin une raison tout aussi fondamentale et qui influe sur les autres le déséquilibre retraités actifs avec le niveau actuel de chômage. L’allongement de la durée de vie n’arrange pas non plus les équilibres financiers des caisses. Alors qu’elles n’ont plus été revalorisées depuis avril 2013, les pensions de retraite de base ne devraient donc pas l’être au 1er octobre prochain et donc rester figées jusqu’en octobre 2016.  C’est ce sur quoi compte le gouvernement pour réaliser quelques économies supplémentaires, à en croire le programme de stabilité 2015-2018 présenté ce mercredi. «Les prestations familiales ont été stabilisées au 1er avril 2015 et les pensions de base le seraient au 1er octobre 2015 en raison de l’absence d’inflation en 2015», est-il écrit dans le document, qui sera remis à la Commission européenne à la fin du mois. Bercy minimise la nouvelle. «C’est la simple application des règles de revalorisation qui prévoient que les pensions sont revalorisées au 1er octobre de chaque année en cours», précise le secrétariat d’État au Budget. Idem à l’Élysée: «Avec une inflation zéro, la règle donne zéro revalorisation.» Cela exclut donc tout coup de pouce éventuel. Et Bercy de préciser que la stabilité des pensions durant un an de plus «ne constitue pas une perte de pouvoir d’achat puisque l’inflation est nulle». Ces explications auront toutes les chances de mal passer auprès des retraités concernés, dont les pensions n’ont pas bougé depuis avril 2013. L’année dernière, ils avaient en effet dû accepter le report de six mois de la date de revalorisation d’avril à octobre, dans le cadre de la réforme des retraites. Las, les pensions n’ont pas bougé à l’automne dernier, parce qu’elles avaient trop progressé en 2013 au regard de la hausse des prix finalement observée cette année-là. Là encore, du fait de l’application de la règle en vigueur.

Montant retraites: 84% des Français actifs logiquement inquiets

Montant retraites: 84% des Français actifs  logiquement inquiets 

 

Selon un sondage Ipsos pour l’Union mutualiste retraite. Cette inquiétude est très légitime compte tenu tannât de l’état des finances des caisses complémentaire que de celle de la sécu. ON s’oriente en effet doucement vers les 69 ans pour l’âge de départ et in faudra aussi compter sur un rabotage des montants. En prenant en compte l’ensemble des Français (actifs, inactifs, retraités), l’inquiétude est légèrement moins forte: 70% des personnes interrogées se disent inquiètes pour leur niveau de vie, 78% pour le montant de leur retraite, 55% pour l’accès aux soins et la capacité à vivre de façon indépendante. Une forte majorité de Français (72%) pense qu’il sera nécessaire de faire une nouvelle réforme des retraites dans les deux ans qui viennent. La dernière a pris effet début 2014.Et ils sont encore plus nombreux, 78%, à estimer que l’âge légal du départ à la retraite sera repoussé dans les années à venir au-delà de 62 ans. Pour faire face aux importants déficits des régimes de retraite complémentaire, 45% des salariés du privé sont favorables à un report de l’âge auquel on peut toucher la retraite complémentaire, 27% à une augmentation des cotisations, 11% à une baisse des pensions. On connait le trou de la sécu mais à terme ce ne sera pas mieux pour les retraites complémentaires. . Pour payer les 70 milliards d’euros de pensions de retraite versées chaque année à quelque 14,6 millions de retraités, les régimes Agirc et Arrco sont obligés de puiser dans leurs réserves financières. En 2013, leur déficit atteignait déjà 4,4 milliards d’euros et si rien n’est fait, il pourrait grimper à 20 milliards d’euros en 2040. Pire, les réserves de l’Agirc (dont relèvent 4 millions de cadres) pourraient être totalement épuisées dès 2018, celles de l’Arrco (auxquelles contribuent 18,1 millions de salariés) d’ici 2024 ! Pendant des années, ces deux régimes ont encaissé plus de cotisations qu’ils ne versaient de pensions, ce qui leur a permis d’accumuler une réserve de plus de 62 milliards d’euros. Le hic, c’est que, depuis 2009, la montée du chômage plombe les rentrées de cotisations assises sur la masse salariale et que le nombre de départs en retraite s’accélère. Résultat : il n’y a plus qu’un seul cotisant pour 0,6 retraité. Et la situation ne devrait pas s’améliorer avec les départs en retraite de la « génération baby-boom » : en 2040, l’Arrco comptera 0,8 retraité pour un cotisant ; l’Agirc 0,9 retraité pour un cotisant. D’où la nécessité de prendre de nouvelles mesures d’urgence pour faire des économies, mais aussi générer de nouvelles rentrées d’argent. Sauf que syndicats de salariés et patronat n’ont pas vraiment les mêmes remèdes.

Régimes de retraites complémentaire, vers l’explosion financière ?

Régimes de retraites complémentaire, vers l’explosion financière ?

 

Comme le régime général de la sécu, le régime des retraites complémentaires est  menacé d’explosion. Du coup pour éviter des reformes structurelles trop significatives, on procède par petites touches successives, en gros on bouche les trous avec des rustines. Comme pour la sécu, un nouveau plan d’assainissement est mis en œuvre tous les 3 à 4 ans. Mais il faut agir sur trois paramètres, l’âge de la retraite, le niveau des pensions et la part des cotisations. En cause la démographie avec une population qui vieillit ( un phénomène qu’on a oublié de prendre en compte ! Un facteur explicatif structurel incontournable. Aussi la crise qui avec le chômage modifie le rapport actifs-retraités. Il est clair qu’avec uen croissance molle, les régimes sont condamnés à dépérir et la France s’oriente doucement mais sûrement vers uen retraite pleine ( mais moins élevée) vers les 70 ans. Le déficit des régimes de retraites complémentaires Agirc-Arrco est passé à 3,1 milliards d’euros en 2014, soit quasiment le double de son niveau de 2013. C’est tout particulièrement celui de l’Arrco (tous les salariés du privé) qui plombe les comptes en triplant sur la période. Le trou est tel que les pouvoirs publics ont décidé d’avancer l’annonce de trois mois. Le régime de retraites complémentaire Agric-Arrco est en train de dévisser financièrement. Le déficit a quasiment doublé en un an, entre 2013 et 2014, passant à 3,138 milliards d’euros. Ce sont surtout les comptes de l’Arrco, qui concernent tous les salariés du privé, qui pèsent lourd. Le régime triple son déficit sur la période, passant de 394 millions d’euros en 2013 à 1,153 milliard un an plus tard. L’Agirc, régime spécial pour les cadres, creuse aussi son trou mais moins vite : de 1,233 milliard en 2013 à 1,985 en 2014. Les partenaires sociaux sont actuellement engagés dans des négociations pour tenter de redresser les comptes et la situation est donc grave au point que les résultats, qui sont traditionnellement dévoilés en juin, l’ont été trois mois plus tôt. Les discussions doivent s’achever en juin et le prochain « round » est prévu le 10 avril. L’Agirc-Arrco dispose d’une réserve de 60 milliards d’euros. Réserve qui sera asséchée dès 2018 si rien n’est fait.

 

 

Retraités : une prime 1 euro… et 36 000 euros pour Hollande

Retraités : une prime 1 euro… et 36 000 euros pour Hollande

Une prime exceptionnelle de 40 euros pour les petits retraités pour compenser 3 ans de gel des pensions. Soit 1.11 euros . une prime exceptionnel donc temporaire. Hollande, lui , toucherait 36 000 euros par mois. Quand il va liquider sa pension ou que les électeurs vont le liquider. Mais l’Elysée affirme qu’il ne touchera que la moitié. C’est déjà pas mal pour quelqu’un qui va toucher notamment près de 4000 euros de retraite de la part de la Cour des comptes où il n’a jamais mis les pieds. François Hollande pourra prétendre, une fois à la retraite, à environ 15.000 euros net par mois, somme correspondant à l’addition de toutes les pensions auxquelles il a droit, selon des chiffres fournis aujourd’hui par l’Élysée. « Au total, en supposant que François Hollande demande le moment venu la liquidation de toutes les pensions auxquelles il a droit », c’est « une dotation mensuelle de 15.114 euros net qu’il recevra », écrit la directrice de cabinet de M. Hollande, Sylvie Hubac, dans un droit de réponse adressé à l’hebdomadaire Marianne. L’hebdomadaire avait affirmé la semaine dernière que le chef de l’État toucherait près de 36.000 euros de retraite et indemnités par mois après son départ de l’Élysée. Pour arriver à cette somme, Marianne additionnait les pensions et revenus auxquels aurait droit, à terme, M. Hollande en calculant comme suit: 6.000 euros de retraite pour ses anciens mandats locaux, 6.800 euros comme ex-parlementaire, 6.000 euros comme ancien président de la République, 5.000 euros en tant qu’ancien haut fonctionnaire à la Cour des comptes et 12.000 euros d’indemnités comme membre à vie du Conseil constitutionnel. Dans sa réponse écrite, l’Élysée précise que M. Hollande devrait toucher :
- 3.473 euros net mensuels au titre de sa retraite de conseiller référendaire de la Cour des comptes.
- de l’ordre de 235 euros mensuels net comme ancien élu local.
- 6.208 euros net par mois comme parlementaire
- 5.184 euros net par mois lorsqu’il n’exercera plus les fonctions de président de la République.
- de l’ordre de 545 euros (en un versement unique) pour ses activités d’enseignement et une somme de 168 euros net annuels pour celles d’avocat.

D’où au total 15.114 euros net par mois, récapitule l’Elysée. Par ailleurs, réaffirme la présidence, François Hollande ne siégera pas au Conseil constitutionnel comme c’est de droit pour tout ancien chef de l’État et ne percevra donc pas les 12.000 euros d’indemnités afférentes.

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