Archive pour le Tag 'retraités'

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Les petites retraites protégées du gel des pensions

Les petites retraites protégées du gel des pensions

Initialement le projet de budget prévoyait prévoyait le report de six mois, du 1er janvier au 1er juillet 2025, de l’indexation des retraites sur l’inflation. Si la mesure permet, selon les calculs, de trouver 4 milliards d’euros sur les 60 milliards d’euros de coupes envisagées, elle est décriée par les oppositions qui dénoncent une perte de pouvoir d’achat pour les Français concernés.

Pour éviter toute grogne sociale, le ministre du Budget et des comptes publics a mis de l’eau dans son vin. Invité du «20 heures» de France 2, Laurent Saint-Martin entend «protéger les petites retraites». Outre la revalorisation déjà annoncée du minimum vieillesse, le macroniste s’est montré «favorable» à «un seuil», un «niveau de retraite» qui «puisse être protégé» de la «perte» de l’indexation et de la revalorisation sur la période précédemment évoquée.

Budget Sécurité sociale 2025 : Salariés, retraités et patrons vont payer

  Budget Sécurité sociale 2025 : Salariés, retraités et patrons vont payer

La mesure sans doute la plus spectaculaire concerne sans doute le report d’indexation des retraités sur l’inflation. Un report de six mois…. pour l’instant. Il faudra en effet attendre l’évaluation de cette politique financière par les institutions notamment par les agences de notation pour y voir plus clair concernant l’avenir. Par ailleurs l’indemnisation des arrêts maladie sera réduite et il y aura moins d’allégement des cotisations patronales sur les salaires bas.

Pour économiser 3,6 milliards d’euros, le gouvernement va reporter de six mois, au 1er juillet, la revalorisation des retraites, indexée sur l’inflation, qui intervient habituellement en janvier.

Parmi les économies à réaliser, le gouvernement souhaite que l’assurance-maladie rembourse moins les consultations médicales, et les complémentaires santé le fassent davantage. Globalement, la part de l’Assurance maladie descendrait à 60% contre 70% actuellement, mais les modalités restent à définir selon les types de consultations. Le gouvernement attend en tout cas un milliard d’euros de cette mesure.

Pour diminuer de 600 millions d’euros les dépenses liées aux arrêts maladie, l’exécutif entend baisser le plafond de remboursement. L’assurance-maladie versera toujours, à partir du quatrième jour d’arrêt, une indemnité équivalente à 50% du salaire journalier, mais dans la limite d’un plafond de 1,4 Smic, contre 1,8 auparavant. Le reste à charge est souvent compensé par les entreprises, mais une partie des Français devront mettre la main à la poche. La date d’entrée en vigueur n’est pas connue.

Le PLFSS 2025 prévoit de remonter les cotisations patronales entre 1 et 1,3 smic de deux points de pourcentage en 2025, puis de deux points supplémentaires en 2026. Ces cotisations baisseront en revanche pour les salaires compris entre 1,3 et 1,8 smic et remonteront au-delà. Cette réforme doit rapporter 4 milliards d’euros à la Sécurité sociale.

Le texte prévoit d’engager de nouvelles négociations avec les représentants des radiologues et des laboratoires d’analyses médicales pour faire baisser les tarifs de l’imagerie médicale et des analyses biologiques. .

Par ailleurs, pour prescrire certaines analyses de biologie médicale, d’imagerie médicale ou bons de transport sanitaire de patients, dont la liste sera définie par décret, le prescripteur devra remplir un formulaire permettant à l’Assurance maladie d’en évaluer la « pertinence ». Le projet de loi modifie aussi les modalités de négociations conventionnelles entre les taxis conventionnés et l’Assurance maladie, de manière à pouvoir mieux réguler les hausses de tarifs.

Augmentation des retraités: reportée de six mois

Augmentation des retraités: reportée de six mois

Dans le projet de budget présenté au conseil des ministres, il a bien été confirmé que la revalorisation des retraites sera reportée de six mois pour économiser 3,6 milliards d’euros. Une orientation qui risque de faire du bruit. 

Une mesure qui va évidemment susciter des débats enflammés à l’assemblée compte tenu notamment de ce que représente sociologiquement et politiquement les retraités.

Sur le fond, c’est une mesure de gribouille qui ne traite pas la vraie question de l’évolution structurelle du coût des retraites dans la richesse nationale, son mode de financement et son équilibre. Pour tout  dire c’est du bidouillage qui découle tout simplement notamment du fait que l’impôt sur les plus fortunés, lui, annoncé à grand renfort de trompettes pour faire passer la pilule ,  ne rapportera pas grand-chose.

Comme l’avait indiqué le gouvernement la semaine dernière, le projet de loi de finances (PLF) prévoit bien le report du 1er janvier au 1er juillet 2025 de l’indexation des retraites sur l’inflation. Les pensions seront donc gelées pendant six mois. Une mesure qui doit permettre, selon les projections de l’exécutif, de récupérer 3,6 milliards d’euros. Théoriquement, chaque 1er janvier, comme le Code de la Sécurité sociale le précise, les pensions de vieillesse servies par le régime général et les régimes alignés sur lui sont revalorisées «sur la base d’un coefficient égal à l’évolution de la moyenne annuelle des prix à la consommation, hors tabac, calculée sur les douze derniers indices mensuels de ces prix publiés par l’Insee».

De nombreux économistes recommandaient, dans le contexte budgétaire contraint, un an de gel des pensions, au motif que le niveau de vie des retraités serait aujourd’hui supérieur à celui des actifs – une thèse réfutée par les données officielles. Emmanuel Macron les avait contredits lors de sa conférence de presse de juin dernier, assurant que les retraites seraient «bien indexées sur l’inflation». Les Républicains (LR) faisaient aussi de toute minoration des pensions une ligne rouge. En optant pour un simple décalage de six mois, le gouvernement Barnier joue sur un entre-deux qui devrait, espère-t-il, éviter les blocages à l’Assemblée et les contestations trop brûlantes.

«Le principe de l’indexation des retraites sur l’inflation n’est pas remis en cause, mais la date de revalorisation sera simplement décalée pour tenir compte du contexte exceptionnel des finances publiques et du ralentissement de l’inflation», indique le projet de loi de finances de la Sécurité sociale (PLFSS). Le gouvernement défend un lissage par rapport à l’importante revalorisation des retraites de base intervenue au 1er janvier 2024. Elle avait atteint 5,3%, pour un coût global de 14 milliards d’euros pour les finances publiques. «L’augmentation de l’indexation des retraites (avait) été plus importante que l’inflation, et bien plus importante que l’augmentation moyenne des actifs», avait relevé le ministre du Budget et des Comptes publics Laurent Saint-Martin sur France 2 la semaine dernière. Le problème c’est qu’on ne sait pas si cette augmentation avait ou non pour objet de solder en partie le retard accumulé. En effet dans le même temps le montant des retraites a toujours été en retard sur l’inflation d’au moins 50 % ( selon les modalités de calcul)

 

En euros constants, l’augmentation des retraites est plus faible, de l’ordre de 12 % entre 2004 et 2020, soit une augmentation annuelle moyenne de 0,69 % (Figures 3.c et 3.d). Le montant moyen des pensions augmente davantage pour les femmes sur la période (+ 23 % entre 2004 et 2020, en euros constants) avec un rythme annuel moyen de 1,32 % contre 0,40 % pour les hommes. Si l’écart de pension des femmes par rapport aux hommes se resserre au fil des années, en lien avec l’amélioration des carrières des femmes, il reste cependant significatif, la pension des femmes représentant 63 % de la pension des hommes en 2020 contre 54 % en 2004

 

Revalorisation des retraites: Décalée de six mois

 

 

La revalorisation des retraites décalée de 6 mois . L’indexation des retraites sur l’inflation ( En principe 2 % pour 2024), qui devait intervenir au 1er janvier, est reportée au 1er juillet. De quoi récupérer presque 5 milliards de dépenses publiques.

De nombreux économistes recommandaient, dans le contexte budgétaire contraint, un an de gel des pensions, au motif que le niveau de vie des retraités est aujourd’hui supérieur à celui des actifs. Emmanuel Macron les avait contredits lors de sa conférence de presse de juin dernier, assurant que les retraites seraient « bien indexées sur l’inflation ». Les LR faisaient aussi de toute minoration des pensions une ligne rouge. En optant pour un simple décalage de six mois, le gouvernement Barnier joue sur un entre-deux qui devrait, espère-t-il, éviter les blocages à l’Assemblée et les contestations trop brûlantes.

Réforme des retraites : des aménagements pour les plus défavorisés

Réforme des retraites : des aménagements pour les plus défavorisés

Le premier ministre a indiqué qu’il allait proposer «aux partenaires sociaux de réfléchir à des aménagements raisonnables et justes» de la réforme, affirmant qu’il «faudra reprendre le dialogue» après que la réforme a provoqué un mouvement social massif début 2023.

«Certaines limites de la loi votée le 15 avril 2023 peuvent être corrigées», a-t-il déclaré, citant «les questions des retraites progressives, de l’usure professionnelle, de l’égalité entre les femmes et les hommes face à la retraite», qui «méritent mieux que des fins de non-recevoir». Toutefois, «il est impératif de préserver l’équilibre durable de notre système de répartition», a indiqué Michel Barnier, qui n’a pas évoqué de possible retour sur le report progressif de l’âge légal de départ à 64 ans.

 

 

Réforme des retraites: Insoumis et RN pour la suppression

Réforme de retraites: Insoumis et RN pour la suppression

Une curieuse alliance en tout cas contradictoire entre les insoumis et le rassemblement national pour la suppression de la réforme des retraites. Certes une réforme technocratique imposée mais les chiffres démontrent qu’elle est déjà obsolète compte tenu de la dérive des déficits prévus. En effet faute de réformes, les déficits seront financés par l’emprunt puisque les trous de la sécu dépasseront les capacités de remboursement de la caisse d’amortissement de la dette sociale (CADES). 

La présidente du groupe de la France insoumise Mathilde Panot estime en effet pouvoir trouver facilement une majorité à l’Assemblée pour revenir sur la loi adoptée par 49.3 en 2023. Le RN a annoncé être favorable à cette proposition.

 

Le Nouveau front populaire avait promis lors de la campagne des législatives de revenir sur cette réforme adoptée en 2023, qui a été «imposée de force» par 49.3 selon Mathilde Panot. LFI espère bien trouver une majorité pour faire abroger la loi, au-delà de son camp à gauche, estimant qu’«il y avait déjà une majorité dans la précédente législature pour voter contre la retraite à 64 ans» voulue par le gouvernement macroniste.

Sécu et retraites : 17 milliards de déficits en 2027

Sécu et retraites : 17 milliards de déficits en 2027

 

 Après un déficit de 10,8 milliards d’euros en 2023, les comptes sociaux devraient continuer à s’enfoncer dans le rouge et le fameux «trou» de la Sécu culminer à 17,2 milliards d’euros en 2027. 

Les retraites sont le principal responsable de la détérioration des comptes, avec un déficit qui passerait de 1,5 milliard en 2023 à 10,8 milliards en 2027. De fait, la réforme des retraites d’Emmanuel Macron . Par ailleurs, la situation financière de la caisse nationale de retraite des agents des collectivités locales (CNRACL) – couvrants hospitaliers et agents territoriaux – va devenir «de plus en plus préoccupante», avec un déficit qui ne devrait cesser de s’aggraver sur la période pour dépasser 8 milliards d’euros en 2027. Il représenterait à cette date les trois quarts du déficit de la branche vieillesse et du fonds de solidarité vieillesse (FSV).

À côté des retraites, la santé reste l’autre grande source de dépenses pour la Sécu. Dans ses prévisions, le gouvernement prévoit de ramener le déficit de la branche maladie de 11,1 milliards en 2023 à 9 milliards par an de 2025 à 2027. Ce déficit structurel tient aux revalorisations salariales des personnels hospitaliers et médico-sociaux accordés dans le cadre du «Ségur de la Santé» (10,9 milliards de 2021 à 2023) et à la forte demande de soins de la population dont l’espérance de vie augmente.

Cette situation a une conséquence majeure. Le fardeau de la Caisse d’amortissement de la dette sociale (Cades), chargée d’amortir sur les marchés les déficits de la Sécu accumulés année après année, s’alourdit. En 2027, «le déficit deviendrait supérieur à la capacité d’amortissement de la Cades. La dette sociale recommencerait alors à croître sans aucune perspective tracée de retour à l’équilibre, ce qui est totalement inédit», met en garde Pierre Moscovici, Patron la Cour des Comptes. Cela risque de rendre inévitable, une nouvelle fois, un allongement de la durée de vie de la Cades alors qu’elle devait s’éteindre en 2033. Un tel prolongement constitue en réalité une hausse d’impôt cachée qui ne dit pas son nom, sans que les Français s’en rendent compte. En effet, la Cades est financée par une portion de la CSG et la CRDS, prélevées chaque mois sur leurs salaires. Autant de prélèvements qui devront dès lors être prorogés.

Le paradoxe évidemment c’est qu’une majorité de l’Assemblée nationale s’apprête à supprimer la réforme des retraites et notamment l’allongement de l’âge alors que les chiffres démontrent que pour sauver le régime il faudrait au contraire revoir à la hausse les efforts à demander aux futurs retraités.


Faut-il mettre fin à l’indemnisation des arrêts de travail inférieurs à huit jours ?
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Montant Retraites: vers une baisse des niveaux de pension

Montant Retraites:  vers une baisse des niveaux de pension

En dépit de la récente réforme des retraites, les experts patentés viennent de s’apercevoir que les scénarios financiers sont déjà obsolètes et que sur la tendance il faudra prévoir un accroissement substantiel des déficits. En clair, on prépare le terrain pour la mise en œuvre d’une politique de baisse des niveaux de pension pour sauver le régime.

Normalement la baisse des retraites devrait s’opérer à travers une moindre indexation des pensions sur le coût de la vie. Bref pas de baisse en valeur absolue mais en euros constants ; de quoi mieux faire avaler la pilule

Face à la persistance du déficit des retraites, le Comité de suivi des retraites exhorte à modifier les règles d’indexation des pensions.

C’est le deuxième effet, celui que l’on n’avait pas nécessairement anticipé. Après le relèvement de l’âge de départ en retraite à 64 ans, les Français doivent s’attendre, à plus ou moins brève échéance, à un changement des règles de calcul des pensions. C’est en tout cas ce que recommande dans un avis publié lundi le Comité de suivi des retraites (CSR), un groupe d’experts auprès du Premier ministre, chargé d’éclairer les pouvoirs publics sur les décisions à prendre, sur la base du rapport du Conseil d’orientation des retraites (COR) publié chaque année en juin.

Sur le constat, rien de nouveau : « les déficits subsistent », alerte le CSR, qui recommande que « des réponses y soient apportées ». Le déficit des retraites va se creuser pour atteindre en moyenne de 0,5 point de PIB sur l’horizon de 25 ans et même 0,8 point de PIB en 2070. Cette persistance des déficits peut surprendre, un an après la mise en œuvre d’une nouvelle réforme. Mais « si la réforme a durci les critères d’âge…

Retraites: vers une baisse des niveaux de pension

Retraites:  vers une baisse des niveaux de pension

En dépit de la récente réforme des retraites, les experts patentés viennent de s’apercevoir que les scénarios financiers sont déjà obsolètes et que sur la tendance il faudra prévoir un accroissement substantiel des déficits. En clair, on prépare le terrain pour la mise en œuvre d’une politique de baisse des niveaux de pension pour sauver le régime.

Normalement la baisse des retraites devrait s’opérer à travers une moindre indexation des pensions sur le coût de la vie. Bref pas de baisse en valeur absolue mais en euros constants ; de quoi mieux faire avaler la pilule

Face à la persistance du déficit des retraites, le Comité de suivi des retraites exhorte à modifier les règles d’indexation des pensions.

C’est le deuxième effet, celui que l’on n’avait pas nécessairement anticipé. Après le relèvement de l’âge de départ en retraite à 64 ans, les Français doivent s’attendre, à plus ou moins brève échéance, à un changement des règles de calcul des pensions. C’est en tout cas ce que recommande dans un avis publié lundi le Comité de suivi des retraites (CSR), un groupe d’experts auprès du Premier ministre, chargé d’éclairer les pouvoirs publics sur les décisions à prendre, sur la base du rapport du Conseil d’orientation des retraites (COR) publié chaque année en juin.

Sur le constat, rien de nouveau : « les déficits subsistent », alerte le CSR, qui recommande que « des réponses y soient apportées ». Le déficit des retraites va se creuser pour atteindre en moyenne de 0,5 point de PIB sur l’horizon de 25 ans et même 0,8 point de PIB en 2070. Cette persistance des déficits peut surprendre, un an après la mise en œuvre d’une nouvelle réforme. Mais « si la réforme a durci les critères d’âge…

Législatives et Retraites: à 60, 65 ou 66 ans pour le RN ?

Législatives et Retraites: à 60,  65 ou 66 ans pour le RN ?

 

Si Bardella est clair sur les carrières longues qui permettraient de partir à 60 ans pour quelqu’un qui a commencé à travailler avant 20 ans par contre pour le reste c’est un peu le flou. «Je souhaite que ceux qui ont commencé à travailler avant 20 ans, parce que ce sont les gens qui ont les métiers les plus difficiles, puissent partir avec un temps de cotisations de 40 annuités et un âge de départ légal de 60 ans», a développé le président du RN.

Au-delà de cette barre symbolique, le leader du RN promet «une progressivité assez floue qui tournera autour d’un âge pivot de 62 ans et de 42 annuités.»  En clair comme l’âge moyen d’entrer sur le marché du travail est entre 23 et 24 ans l’âge de départ pour la moyenne serait donc de 65 à 66 ans. C’est-à-dire au-delà de ce qui a été prévu dans la récente réforme. De quoi évidemment alimenter le débat et la polémique.

Pour résumer, il y aurait l’âge légal à 60 ans mais seulement appliquer pour ceux qui sont entrés sur le marché du travail avant 20 ans. Pour les autres un âge pivot théorique de 62 ans mais avec 42 ans d’annuités qui conduira dans les fêtes un âge de départ entre 65 et 66 ans.

Bardella  a d’ailleurs reconnu que sa réforme des retraites que ces changements entraînerait «par définition» des perdants et des gagnants.

 

Retraites: à 65 ou 66 ans pour le RN

Retraites: à 60,  65 ou 66 ans pour le RN ?

 

Si Bardella est clair sur les carrières longues qui permettraient de partir à 60 ans pour quelqu’un qui a commencé à travailler avant 20 ans par contre pour le reste c’est un peu le flou. «Je souhaite que ceux qui ont commencé à travailler avant 20 ans, parce que ce sont les gens qui ont les métiers les plus difficiles, puissent partir avec un temps de cotisations de 40 annuités et un âge de départ légal de 60 ans», a développé le président du RN.

Au-delà de cette barre symbolique, le leader du RN promet «une progressivité assez floue qui tournera autour d’un âge pivot de 62 ans et de 42 annuités.»  En clair comme l’âge moyen d’entrer sur le marché du travail est entre 23 et 24 ans l’âge de départ pour la moyenne serait donc de 65 à 66 ans. C’est-à-dire au-delà de ce qui a été prévu dans la récente réforme. De quoi évidemment alimenter le débat et la polémique.

Pour résumer, il y aurait l’âge légal à 60 ans mais seulement appliquer pour ceux qui sont entrés sur le marché du travail avant 20 ans. Pour les autres un âge pivot théorique de 62 ans mais avec 42 ans d’annuités qui conduira dans les fêtes un âge de départ entre 65 et 66 ans.

Bardella  a d’ailleurs reconnu que sa réforme des retraites que ces changements entraînerait «par définition» des perdants et des gagnants.

 

Retraites : Edouard Philippe pour un report de l’âge de départ

Retraites : Edouard Philippe pour un   report de l’âge de départ

À rebours de la plupart des programmes politique présentée pour les législatives, Édouard Philippe estime au contraire qu’un nouveau système de financement est indispensable et qu’il conduit inéluctablement à repousser l’âge de départ.

 

« Si nous conservons le système par répartition tel qu’il existe, nous serons inéluctablement portés à repousser l’âge de départ à la retraite », et « je sais que ce que je dis là ce n’est pas populaire », a encore estimé Édouard Philippe, qui a par le passé évoqué l’hypothèse de pousser le curseur jusqu’à 67 ans.

« Nous devons réfléchir à un nouveau système (…) pas exclusivement fondé sur la répartition, sinon nous n’en sortirons pas », a-t-il ajouté. Y compris en ayant recours à une forme de capitalisation ? « Elle existe déjà en partie », a sobrement commenté M. Philippe, qui entend faire partie des candidats à l’Élysée en 2027.

Après que le gouvernement d’Élisabeth Borne a fait adopter via un 49.3 une réforme portant l’âge de départ à 64 ans, la question des retraites est remise sur la table pour les législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet.

À l’inverse, le Nouveau Front populaire, alliance des principaux partis de gauche pour les élections, promet de l’abroger et se fixe un « objectif commun du droit à la retraite à 60 ans ». Après plusieurs jours de flottement, le président du RN Jordan Bardella a annoncé qu’elle serait « abrogée à partir de l’automne » s’il entrait à Matignon. Mais des promesses de campagne qui auront sûrement doute du mal à être tenues compte tenu de la dérive du financement des retraites .

 

Retraites : Ciotti contredit le RN

Retraites : Ciotti contredit le RN

Il n’est pas certain que la réforme des retraites sera abrogée comme le prévoit le RN déclare Ciotti déjà en contradiction avec le parti qu’il vient de rejoindre ( tout en restant président de LR !). Le président du RN confirme de son côté que «la réforme des retraites sera abrogée à partir de l’automne parce qu’elle est inefficace économiquement et injuste socialement.»

 

Dans une interview au Parisien , Jordan Bardella, qui lorgne Matignon, révèle à quoi ressembleraient les premiers mois de son action. Lorsque s’ouvrira le deuxième temps, celui «des réformes», celle des retraites sera bel et bien «abrogée parce qu’elle est inefficace économiquement et injuste socialement.» «Nous permettrons aux carrières longues, ceux qui ont commencé à travailler avant 20 ans, de partir à la retraite avec 40 annuités à un âge légal de départ de 60 ans», détaille-t-il. Avant d’envoyer une pique à son partenaire Républicain : «C’est le RN qui conduit cette coalition». Une mise au point destinée à  Ciotti qui commence à se prendre pour un grand leader politique alors qu’il n’est qu’un pâle supplétif du RN.

 

Rétropédalages au RN sur les retraites et la nationalité

Rétropédalages  au RN sur les retraites et la nationalité

 

Un premier rétropédalage de Bardella  a concerné les retraites. Le candidat RN au poste de premier ministre a en effet considéré dans un premier temps que la priorité n’était pas celle de la réforme des retraites. C’est-à-dire l’annulation de la réforme récente de Macron. Puis il a dû se raviser sous les critiques. Plus récemment, c’est le député RN Sébastien Chenu qui est revenu lui sur ses affirmations concernant la suppression de la double nationalité ( hormis pour les binationaux européens)

Le vice-président de l’Assemblée nationale a affirmé jeudi soir sur C8 que le gouvernement frontiste, qu’il appelle de ses vœux, supprimera la double nationalité des Français concernés, à l’exception des binationaux européens. «Une nationalité dit beaucoup de ce que vous êtes et de ce à quoi vous êtes attaché», a-t-il défendu. «On ne peut pas être Français pour certaines choses et Uruguayens pour d’autres», a poursuivi Sebastien Chenu, qui ne «demande à personne de renier (ses origines)» mais «d’adhérer à des valeurs.» Suite à cette bévue, le RN a dû revenir sur les propos de Sébastien Chenu.

 

 

Remise en cause de la réforme des retraites: Renvoyée à plus tard pour Bardella

Remise en cause de la réforme des retraites: Renvoyée à plus tard pour Bardella

 

Le rassemblement national affirmé qu’il avait l’intention de remettre en cause la réforme des retraites et promettait notamment de ramener l’âge de départ à 60 ans. Hier  Bardelle à considéréque cette question serait renvoyée à plus tard. Rien d’étonnant à cela d’une part parce que la réforme de Macron est en train de révéler que le déficit est prévisible été beaucoup plus conséquent que prévu. En conséquence si nouvelle réforme il y a,  elle risque d’être encore plus sévère que la précédente. Notons aussi que certains alliés du rassemblement national comme Ciotti sont totalement opposés à un adoucissement de la réforme et militent. au contraire pour des mesures plus draconiennes.

Le patron du RN a expliqué mardi soir sur France 2 distinguer «l’urgence de l’importance», avec pour «priorité», le «pouvoir d’achat» et les «factures d’électricité».

Dans un «second temps» seulement, il souhaiterait «évidemment» revenir sur la réforme Macron qui repousse à 64 ans l’âge légal de départ à la retraite, reconnaissant une «divergence» avec son nouvel allié de LR Eric Ciotti, favorable au récent report de l’âge légal. Abroger la réforme Macron ou pas? «Nous verrons», avait aussi répondu Jordan Bardella mardi matin sur RTL, en invoquant la «situation économique» d’un «pays qui pulvérise sous Emmanuel Macron les records de déficit».

Cela démontre à l’évidence qu’il y a des discours pour les campagnes électorales et d’autres quand les responsables politiques s’apprêtent à être en situation de gestion. En clair la réforme de la réforme pourrait être renvoyée aux calendes grecques d’autant plus que si elle revient sur le tapis elle pourrait se retraduire par des mesures encore plus rigoureuses compte tenu des déficits prévus du système.

  «Dans le cas d’une cohabitation, on ne peut évidemment pas faire tout ce que la présidence de la République vous permet de faire (…) Nous serons amenés à faire des choix»Jordan Bardella voudrait que «tous ceux qui ont commencé à travailler avant 20 ans puissent voir le dispositif de carrières longues renforcé et puissent partir avec 40 annuités», mais il y «aura des priorités», a-t-il prévenu.

En 2023, le RN avait mené la bataille contre la réforme des retraites en réclamant son abrogation. Pendant la présidentielle 2022, Marine Le Pen avait édulcoré la proposition initiale du RN de retraite à 60 ans avec 40 annuités pour tout le monde, en réservant la mesure aux personnes entrées dans la vie active avant l’âge de 20 ans.

 

 

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