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Retraites : La renaissance des gauchistes pour tuer l’unité syndicale

Retraites : La renaissance des gauchistes pour tuer l’unité syndicale

Il est clair que les syndicats ont fait preuve d’un grand esprit de responsabilité au cours des mois précédentes pour manifester avec force leur opposition à la réforme des retraites. Il y a longtemps que le mouvement syndical n’avait pas retrouvé une telle unité. Au-delà même du mouvement contre la réforme des retraites, on peut considérer que les syndicats ont reconquis une grande crédibilité auprès de l’opinion. Ce sera d’ailleurs sans doute le principal résultat pour l’instant de l’action de l’intersyndicale dont le poids désormais va peser autrement sur les négociations sociales plus globales sur la problématique plus générale du travail.

Il est clair qu’une telle unité qui suppose évidemment analyse, compromis mais aussi résultat ne plaît pas aux militants révolutionnaires de l’extrême gauche. Pour ces derniers la stratégie , c’est la révolution. La plupart d’ailleurs se réfèrent clairement à l’idéologie communiste notamment au sein de Sud rail.

Le plus ridicule dans l’affaire que c’est que ce sont encore des militants de Sud rail qui semblent à la tête d’un mouvement gauchiste qui prend forme d’une part pour dénoncer la stratégie de l’intersyndicale, d’autre part pour proposer la grève reconductible. En effet cette grève reconductible a bien été mise en application à la SNCF mais l’échec a été total en terme de mobilisation et de résultats. Pire les mouvements complètement anarchiques de Sud rail en général porte des coups fatals à une entreprise très fragile et soutenue à bout de bras financièrement par l’État.

Pour contourner ce gauchisme anachronique, la SNCF est contrainte progressivement de contourner les règles de l’entreprise pour développer des formes de sous-traitance.
Bref ce gauchisme, véritable maladie infantile du syndicalisme est le pire poison de l’unité et de l’efficacité syndicale. Face à l’intersyndicale désormais, des militants plus radicaux souhaitent donc s’organiser pour faire émerger une grève générale reconductible.

D’après le JDD, Laura Varlet ne veut plus jouer à saute-mouton. Comme plusieurs militants, la cheminote de Sud-Rail remet en cause la stratégie de l’intersyndicale qui, dans la contestation contre la réforme des retraites, a choisi d’espacer les journées de grève . D’où la comparaison, dans le milieu syndical, à cette gymnastique de cours de récréation. « Si nous avions mis les 13 journées de grève (19 et 31 janvier, 7, 11 et 16 février, 7, 11, 15, 23 et 28 mars, 6 et 13 avril, 1er mai, NDLR) à la suite, la France aurait été à l’arrêt », estime-t-elle et, par ricochet, le gouvernement aurait été obligé de retirer la réforme.!!!!

Le problème évidemment c’est que ces gauchistes qui ne sont pas capables de mobiliser dans leur entreprise transferent leurs fantasmes révolutionnaires sur l’ensemble du pays !

Politique-Réforme des retraites: La constitution a été bafouée

Politique-Réforme des retraites: La constitution a été bafouée

La manœuvre du gouvernement pour faire adopter son projet de loi contrevient aux textes constitutionnels et devrait être invalidée par les sages, estiment 65 enseignants-chercheurs en droit social, dans une tribune au « Monde ». Le 23 juillet 2008, une révision constitutionnelle majeure a voulu remédier, au moins en partie, à la critique lancinante du déséquilibre de nos institutions. Elle n’a pas empêché que la très impopulaire loi sur les retraites soit adoptée d’un coup de menton présidentiel, sans majorité parlementaire, ni soutien populaire. A observer ce résultat, on pourrait penser que la modification de la Constitution en 2008 fut vaine. Il n’en est rien. Nous avons assisté non pas à son échec, mais à sa violation, laquelle devrait être bientôt sanctionnée par le Conseil constitutionnel.

Depuis 2008, l’article 49 alinéa 3 ne peut plus être utilisé que pour les « projets de loi de finances ou de financement de la Sécurité sociale » et une fois par session parlementaire pour les autres textes. Depuis 2008, une procédure parlementaire accélérée est réservée aux « projets de loi de financement de la Sécurité sociale » (art. 47-1), afin que les objectifs de dépenses de l’année soient votés à temps. Si l’article 49.3 a pu être utilisé à propos de la loi sur les retraites et si le débat parlementaire a pu être à ce point tronqué, c’est seulement parce que la loi sur les retraites s’intitule « loi de financement rectificative de la Sécurité sociale pour 2023 ». Or, ce titre est un faux-semblant.

L’article 34 de la Constitution définit « les lois de financement de la Sécurité sociale » : elles « déterminent les conditions générales de son équilibre financier et, compte tenu de leurs prévisions de recettes, fixent ses objectifs de dépenses ». Le même article 34 fixe le domaine de la loi ordinaire : elle « détermine les principes fondamentaux (…) de la Sécurité sociale ». La distinction entre loi de financement et loi ordinaire est une distinction entre questions financières de l’année et principes fondamentaux. Celle-ci n’est pas toujours facile. Mais, en l’occurrence, elle existe.

Il apparaît clairement à tous, y compris au gouvernement, que l’actuel projet traite des principes fondamentaux du droit des retraites : il modifie l’âge de la retraite, supprime les régimes spéciaux, prévoit des dispositions qui ne seront applicables qu’à partir de 2030, vise à protéger les générations futures… Ce projet n’est pas une simple loi de financement pour 2023. Et ce, d’autant moins que la loi est une loi « rectificative » pour 2023. Prévue pour n’entrer en vigueur qu’à partir de septembre, elle n’a qu’un gros trimestre d’application sur l’année budgétaire qui, soi-disant, fait son objet.

Retraites :La pénibilité intégrée ? (Élisabeth Borne, dite la voix de son maître)

Retraites :La pénibilité intégrée ? (Élisabeth Borne, dite la voix de son maître)

 

 

Il est clair que Macron a commencé à lâcher du mou sur les retraites et il y a fort à parier qu’il va continuer aussi bien avant le deuxième tour pour récupérer des voix qu’après compte tenu de l’opposition sociale prévisible.

Reste cependant de nombreux flous en particulier sur la prise en compte de la pénibilité. Élisabeth Borne, en véritable voix de son maître, reprend à son compte ce flou en parlant de l’usure professionnelle par exemple pour les professeurs ! Elle aurait sans doute pu prendre un autre exemple comme les couvreurs à moins qu’il ne s’agisse d’un clin d’œil au monde de l’enseignement plutôt positionné à gauche.

Invitée sur BFMTV ce lundi, Élisabeth Borne, ministre du Travail et soutien du candidat de La République en marche (LaREM), est venue défendre la réforme des retraites portée par Emmanuel Macron. C’est l’une des propositions phares du président-candidat mais aussi l’une des plus clivantes. Dans son programme figure en effet le recul progressif de l’âge légal de départ à la retraite à 65 ans, contre 62 ans aujourd’hui. «Je suis prêt à discuter», a tout de même voulu nuancer Emmanuel Macron la semaine dernière. Une mesure controversée pour laquelle il s’est dit ouvert à un référendum.

 

 

L’actuelle ministre du Travail a apporté certaines nouvelles précisions ce lundi matin, en assurant que «l’usure professionnelle physique mais aussi psychologique», sera prise en compte. «Évidemment, on tient compte de la situation de ceux qui ont commencé à travailler tôt, les carrières longues qui bénéficieront toujours d’un départ anticipé, de ceux qui ont eu des métiers pénibles. Et il faut une concertation avec les organisations patronales et syndicales pour regarder les métiers dans lesquels il peut y avoir de l’usure professionnelle physique mais aussi psychologique. Par exemple quand vous êtes professeur, il faut tenir compte de ça», a déclaré Élisabeth Borne.

«Il faut permettre aussi à ceux qui le souhaitent de pouvoir changer de métier… Il faut aménager les fins de carrière. Tout cela doit faire l’objet de concertations», a-t-elle encore ajouté.

Un point sur lequel devraient vivement échanger ce mercredi les deux candidats lors du débat de l’entre-deux-tours. En effet, Marine Le Pen a déclaré il y a quelques jours que «la retraite à 65 ans, pour certains métiers, c’est inhumain.» La candidate du Rassemblement National (RN) s’engage à maintenir l’âge légal à 62 ans maximum, mais souhaite créer un régime plus favorable pour ceux qui sont entrés très jeunes dans la vie active.




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