Archive pour le Tag 'Retraite'

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Retraite : la plus longue en France

Retraite : la plus longue en France

 

En retraite,  l’espérance de vie est bien plus élevée dans l’Hexagone que partout ailleurs. Elle atteint 23 ans en France contre 17 pour la moyenne européenne. Le relèvement de l’âge légal du départ à la retraite sera-t-il au cœur de la prochaine présidentielle? Dans sa réforme de 2013, François Hollande avait pris bien soin d’éviter le sujet, préférant jouer sur le taux plein, c’est-à-dire sur le nombre de trimestres nécessaires pour obtenir l’intégralité de la pension. Alain Juppé, François Fillon et Nicolas Sarkozy, et plus largement l’ensemble des probables candidats à la primaire républicaine, entendent, eux, relever l’âge légal de départ à la retraite s’ils arrivent à l’Élysée. Au-delà des problèmes de financement, ils ont un argument tout trouvé. La France avec sa désormais retraite à 62 ans apparaît aujourd’hui comme l’État le plus généreux avec les salariés. C’est ce qui ressort, indirectement, des dernières données d’Eurostat publiées la semaine passée. Ces statistiques comparent l’espérance de vie dans chaque pays d’Europe. On y découvre, sans grande surprise, que les Français font partie des Européens qui vivent le plus longtemps. Ce qui leur octroie, de facto, une durée de retraite sans équivalent.  Prenons le cas d’un salarié né en 1963 (et donc âgé aujourd’hui de 53 ou 52 ans). Il devrait vivre en moyenne jusqu’à 85 ans. Et si, comme il en a le droit, il prend sa retraite après son 62ème anniversaire, il bénéficiera de la pension qui lui est due pendant 23 ans. Aucun autre pays de l’Union européenne n’accorde une durée de retraite aussi longue à ses salariés. Il faut dire que bon nombre de nos voisins européens ont mis en place des réformes qui repoussent bien plus loin l’âge du départ légal à la retraite. Dans la plupart des pays européens, un citoyen âgé aujourd’hui de 53 ans devra attendre d’avoir au moins 65 ans pour quitter le monde du travail, selon le comparatif du centre des liaisons européennes et internationales de Sécurité sociale. Aux Pays-Bas, en Pologne, en Allemagne et en République Tchèque, l’horizon est encore plus lointain puisqu’une personne née en 1963 va devoir travailler jusqu’à son 67ème anniversaire. La France s’offre ainsi le luxe d’un écart entre l’espérance de vie pour une personne née en 1963 et l’âge légal de départ à le retraite qui dépasse de 6 ans la moyenne européenne (voir encadré ci-dessous). Même les pays les plus « généreux » avec leurs salariés, sont loin d’offrir en moyenne, 23 années de retraite à ceux qui quitteront le monde du travail en 2025. Prenons le cas des salariés espagnols, les mieux lotis en la matière après les Français. A 53 ans, ils peuvent espérer vivre jusqu’à leurs 84,9 ans. Presqu’autant qu’un Français. Mais comme ils ne pourront pas prendre leur retraite avant leurs 65 ans, la durée moyenne pendant laquelle ils vivront de leur pension se limitera à 19,7 années. La différence avec les Allemands est encore plus nette. Les salariés allemands nés en 1963 devront travailler jusqu’à leurs 67 ans et leur espérance de vie étant plus courte, le versement de leur pension se limitera en moyenne à 16 ans, soit un tiers de moins qu’en France. Mais c’est avec la Bulgarie que la différence avec la France est la plus marquée: du fait d’une plus faible espérance de vie et d’un accès plus tardif, la retraite y dure 10 années de moins

(Agences)

L’âge de départ à la retraite à 69 ans en Allemagne ?

L’âge de départ à la retraite  à 69 ans en Allemagne ?

Alors que l’âge de la retraite en France est à 62 ans, le gouvernement allemand devrait envisager un relèvement de l’âge du départ à la retraite à 69 ans, au lieu de 65 ans actuellement, s’il veut tenir ses engagements en matière de couverture sociale, estime la Bundesbank lundi. Le système des retraites en Allemagne connaît, pour l’instant, une bonne santé financière mais risque d’être menacé dans les décennies à venir avec l’accès aux droits des « baby boomers » et en raison d’un manque de main d’œuvre jeune pour les remplacer, précise la banque centrale allemande dans un rapport consulté par Reuters. L’âge de la retraite doit être progressivement porté de 65 à 67 ans d’ici 2030. La Bundesbank estime que ce report ne sera pas suffisant pour permettre à tous les retraités allemands de bénéficier de leur pension au niveau fixé d’au moins 43% du salaire moyen en raison d’un allongement de l’espérance de vie. Pour éviter une augmentation des cotisations sociales ou une baisse du niveau des prestations, le gouvernement devrait envisager un accès à la retraite à 69 ans d’ici 2060, juge le rapport. « De nouveaux ajustements sont inévitables pour garantir la durabilité financière (du système de prestations publiques) », poursuit la banque centrale.

(Avec Reuters)

Équilibre du régime de retraite en 2020 : du pipeau

Équilibre du régime de retraite en 2020 : du pipeau

 

 

 

Tous les trois mois ou presque de nouvelles annonces sont faites quant aux perspectives financières du régime de retraite. Des perspectives pour 10 ans, 20 ans ou 50 ans mais cette fois l’annonce porte sur le très court terme puisqu’on prévoit l’équilibre financier pour 2020. Une annonce avec beaucoup de si ! À condition que le chômage se réduise un taux de 7 % et que la croissance se maintienne à 1,5 %. Deux hypothèses qui viennent juste d’être contredites par l’union économique qui considère que la croissance sera amputée de 0,2 à 0,3 % pour les prochaines années en raison du brexit. Cette annonce du prochain équilibre financier du régime de retraite à été faite par ce curieux comité de suivi (qui s’ajoute au comité orientation des retraites !) composés de fonctionnaires qui dépendent du gouvernement ou de personnalités très proches. En fait quand on examine bien l’avis  de ce comité on constate que la prédiction repose surtout sur l’hypothèse de la croissance. Pas vraiment une découverte et pas vraiment une nécessité de réunir des experts d’aussi haut niveau pour découvrir la lune. Annoncer  que le système des retraites sera en équilibre en 2020 si la croissance est satisfaisante n’apporte guère d’éclairage nouveau. Ce fameux comité ne peut en effet décréter,  ni même prévoir le niveau futur de la croissance. Annoncer l’équilibre pour 2020 relève donc de l’arnaque. Pas besoin d’être un grand économiste pour comprendre que l’équilibre des retraites dépend essentiellement du rapport actifs- inactif-, que le nombre d’actifs dépend de la croissance et que de meilleurs rentrées financières seraient de nature à rééquilibrer les dépenses destinées aux retraités. Toujours aussi volontariste, Marisol Touraine assure pourtant aux Français qui douteraient que «l’équilibre est bien de retour». Et la ministre des Affaires sociales, toujours très politique dans ses prises de parole, de marteler que «la question de l’âge du départ en retraite n’a plus aujourd’hui de raison d’être posée» pour des raisons financières, avant de fustiger «ceux qui veulent distiller de mauvaises nouvelles, ceux qui veulent jouer sur les inquiétudes, ceux qui dans la perspective des élections à venir veulent se faire les messagers de l’anxiété». Comprendre l’ensemble des candidats à la primaire des Républicains…  «Dans des scénarios économiques favorables, le système tend vers l’équilibre financier, voire l’excédent», présage le comité de suivi. Si la conjoncture ne se dégrade pas, le besoin de financement du système sera de 0,2 % du PIB en 2020, soit 4 milliards. Un déficit deux fois inférieur à celui qu’anticipait  il y a un an le Conseil d’orientation des retraites (COR). Et nettement revu à la baisse aujourd’hui en raison de l’accord, trouvé par les partenaires sociaux à l’automne 2015, qui vise à réduire de 6,1 milliards d’euros, à horizon 2020, le besoin de financement des régimes de retraite de complémentaire. C’est ensuite que cela se corse, potentiellement. À partir de 2020, les projections financières varient selon les trajectoires retenues. Le scénario médian, dont les hypothèses (croissance de 1,5 % par an de la productivité du travail et taux de chômage de 7 %) sont qualifiées de «raisonnables et responsables» par Marisol Touraine, prévoit un retour dans le vert au milieu de la prochaine décennie. En revanche, si la croissance stagnait à 1 %, le système des retraites afficherait un déficit équivalent à 0,5 % du PIB en 2040. Un déséquilibre qui rendrait alors nécessaires de nouvelles réformes douloureuses: augmentation des cotisations, baisse des pensions, relèvement de l’âge de départ la retraite ou de la durée de cotisation. Bref,  cette annonce prématurée de l’équilibre, c’est bien du pipeau !

 

Italie : la retraite jusqu’à 75 ans

Italie : la retraite jusqu’à 75 ans

L’Italie  avait repoussé l’âge légal de départ à la retraite à 66 ans et 7 mois en l’encadrant plus sévèrement. Mais pour les 4,5 millions de jeunes nés dans les années 1980, ces critères, ajoutés à l’augmentation de l’espérance de vie ainsi qu’à des carrières moins linéaires que leurs aînés avec des périodes d’activité alternant avec celles de chômage et des salaires plus bas, cela pourrait faire grimper en réalité l’âge de cessation d’activité professionnelle à 75 ans. Avec à la clef une pension inférieure de 25 % à celle perçue actuellement par les baby-boomeurs. L’Italie a  ainsi lancé l’opération «  Enveloppe Orange » un courrier envoyé dans un premier temps à 150.000 Italiens. Ils y trouveront la simulation de leur dernière rétribution, de l’âge estimé de leur pension et surtout son montant. Un travailleur type né en 1969 et qui a commencé à verser régulièrement ses contributions dès 2002 pourra ainsi partir en 2038 (à 69 ans) avec un chèque de 1.900 euros brut pour un dernier salaire de 3.000 euros brut. Un trentenaire qui toucherait 1.800 euros mensuels en fin de carrière recevrait au moment de sa retraite entre 880 et 1.180 euros. L’Italie  prône plus de flexibilité dans les départs à la retraite pour ne pas sacrifier des générations entières et faire de la place aux jeunes. Le gouvernement lui rétorque que les départs anticipés coûteraient aux comptes publics entre 5 et 7 milliards d’euros. «  L’équilibre du régime des retraites à long terme est une chose à laquelle l’Italie ne peut pas renoncer, rappelle le ministre de l’Economie, Pier Carlo Padoan. Surtout dans une phase où elle se bat avec l’Europe pour obtenir une application moins stricte du pacte de stabilité et de croissance. » Des solutions alternatives sont à l’étude, dont un prêt octroyé par les banques et garanti par des compagnies d’assurances pour partir deux à trois ans avant l’âge légal et qui serait remboursé par une retenue sur la future pension. Le débat est en tout cas rouvert en Italie où les plus de 65 ans représenteront 26,5 % de la population en 2030 et où la part des plus de 80 ans a augmenté de 150 % ces vingt dernières années.

(, Les Echos)

La retraite à 63 ans en 2025 ?

La retraite à 63 ans en 2025 ?

La question de la retraite revient sur le tapis alors que la dernière réforme date de janvier 2014. En cause évidemment le rapport entre le nombre de retraités est le nom d’actifs qui renvoie évidemment à la question du chômage et de la croissance. Dans la perspective de l’après 2017,  l’institut Montaigne propose dans les Échos de reculer en retraite à 63 ans pour ceux nés après le 1er janvier 1957, des propositions de réforme qui figurent  déjà en partie dans de nombreux programmes politiques, qui ont également été négocié étudiées au conseil économique et social et qui sont surtout motivées par le problème du déséquilibre financier des caisses de retraite.  Concrètement, cette augmentation de l’âge de départ se ferait de façon progressive. L’âge légal, qui doit passer à 62 ans pour la génération 1955 (qui pourra partir en 2017), serait augmenté à 62 ans et 6 mois pour ceux nés en 1956, puis à 63 ans pour toutes les générations nées après le 1er janvier 1957. L’âge permettant de partir à taux plein même sans avoir le nombre de trimestres nécessaires resterait lui fixé à 67 ans, comme c’est déjà le cas aujourd’hui.  Pour son directeur de l’institut Montaigne, Laurent Bigorgne, invité de France Info ce mercredi soir, « c’est quelque chose  de raisonnable et de faisable ». « Si la trajectoire ne change pas, d’ici à 2040, la dette cumulée de la France atteindra jusqu’à 25 points de PIB, soit 500 milliards d’euros. C’est un poids insupportable », a-t-il expliqué.   »Si on veut sauver le système de retraite, si on veut que les jeunes d’aujourd’hui aient bien une pension demain, (…) il faut impérativement accepter que l’allongement de la durée de vie se traduise par un allongement de la durée en activité », a souligné Laurent Bigorgne.  Selon lui, maintenir des séniors dans l’emploi plus longtemps ne constitue pas un frein à l’embauche des jeunes : « Un des problèmes français, c’est qu’on a fait le choix de servir des pensions qui sont parmi les plus hautes d’Europe, et finalement on consacre assez peu de dépenses en faveur des jeunes », a-t-il expliqué. « Ce qu’il faut absolument faire pour les jeunes aujourd’hui, c’est consacrer davantage de moyens à la formation ».  A l’horizon 2040, la dette cumulée des régimes de retraite par répartition représentera 18 % du PIB si rien n’est fait, alerte le think tank Mais attention à ne pas ouvrir de faux chantiers, prévient-il : « La retraite par points, les fonds de pension, c’est bien, mais il n’y a que trois leviers qui permettront de redresser le système : l’âge, la durée de cotisation, le montant des pensions. » Pour l’Institut Montaigne, la priorité, c’est de repousser l’âge légal du départ en retraite d’un an, à 63 ans, en 2025, car cette mesure « a aujourd’hui des effets plus importants qu’une augmentation de même niveau de la durée de cotisation ». C’est une proposition plutôt modérée, alors que les candidats à la primaire de la droite visent 64 ou 65 ans à la même date. De plus, l’accord sur les régimes complémentaires des salariés (Agirc-Arrco), signé en octobre, devrait inciter les assurés à partir à la retraite à 63 ans pour conserver leur niveau de pension.  Selon l’Institut, il faudra aussi jouer sur la durée de cotisation pour ne pas trop favoriser ceux qui ont fait des études longues. L’Institut propose de passer à 43 annuités dès 2025 plutôt que d’attendre 2035. D’accord pour épargner les générations proches de la retraite, convient-il, mais il faut « appliquer intégralement et sans transition les nouvelles règles aux assurés plus éloignés de la retraite d’au moins sept ans ». Ensuite, il faudra continuer de jouer sur l’âge et la durée pour s’adapter à l’augmentation de l’espérance de vie, par exemple en ajoutant « un an tous les cinq à six ans ». Une étude de 2013 a chiffré les économies à 15 milliards à l’horizon 2021 si l’on actionne ces deux leviers.

 

Sarkozy doit prendre sa retraite pour 70 % des Français

Sarkozy doit prendre sa retraite pour 70 % des Français

 

 

D’après cette enquête Elabe pour BFM TV  Sarkozy doit prendre sa retraite et est surtout animé par un esprit de revanche. Un sondage sans ambiguïté qui témoigne du rejet total de Sarkozy (à sa décharge Hollande est à peu près dans la même situation). Non seulement Sarkozy n’es t pas regretté mais l’opinion publique ne supporte plus. Il faut dire que ses meetings électoraux sur le mode du one-man-show ont fini par lasser même parmi ses supporters.  Tout cela sent le réchauffé, le déjà entendu, le déjà vu. Sans parler du peu de crédit qu’on peut apporter à sa parole compte tenu de sa pratique passée. L’ampleur du rejet de Sarkozy est-elle qu’on ne peut plus écarter l’hypothèse qu’il se retire de lui-même pour la compétition de 2017. Près de trois quarts des Français (72%) jugent que Nicolas Sarkozy « a fait son temps », selon un sondage publié mercredi qui confirme la mauvaise passe traversée par l’ancien président. D’après cette enquête Elabe pour BFM TV, une majorité de personnes interrogées estime que l’ex-chef de l’Etat représente un handicap pour la droite (64%), divise les Français (70%) et est avant tout animé par un esprit de revanche (73%). Une majorité des sondés reproche également à Nicolas Sarkozy de ne pas savoir reconnaître ses erreurs (69%) et de toujours proposer les mêmes solutions (70%).  Les sympathisants de la droite et du centre, appelés à désigner en novembre prochain leur candidat pour la présidentielle de 2017, arrivent en majorité aux mêmes conclusions, même si les proportions sont moins nettes. Priées de dire si elles regrettaient l’époque où il était à l’Elysée, seules 31% des personnes interrogées ont répondu « beaucoup » ou « un peu », et 63% ont dit « pas vraiment » ou « pas du tout ».

Retraite : la France championne du monde de la longévité

Retraite : la France championne du monde de la longévité

Les Français sont ceux qui bénéficient du temps le plus long en situation de retraite d’après une étude de l’OCDE. Mais cela tient pour une grande partie aux faibles taux d’utilisation des séniors ;  le temps passé à la retraite est de 23 ans, puisque l’âge de départ constaté y est de 59,4 ans en moyenne, selon l’étude Panorama des pensions 2015. Il passe ainsi près de 5 ans et demi de plus à la retraite que dans la moyenne des 34 pays de l’OCDE où l’espérance de vie des hommes atteint 82,2 ans avec un âge de départ moyen à 64,6 ans. Les femmes françaises qui ont une espérance de vie de 87,1 ans passent, elles, en moyenne 27,2 ans à la retraite. Ce calcul se base sur un départ à la retraite à 59,8 ans en moyenne. De même que pour les hommes, c’est près de 5 ans de plus que la moyenne des habitantes de l’OCDE dont l’espérance de vie atteint 85,4 ans, alors que l’âge de départ moyen constaté y est de 63,1 ans. La France se place ainsi sur la première marche du podium, devant la Belgique et l’Autriche.

Montant moyen de la retraite : environ 1000 euros

Montant moyen de la retraite : environ 1000 euros

 

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La pension moyenne de base s’élève à 1.066 euros par mois, selon les chiffres dévoilés vendredi par l’Assurance retraite. Notons cependant qu’environ un million de personnes ne reçoivent qu’une   pension de réversion d’environ 300 euros.  Sur les 13,82 millions de retraités du privé recensés par la Cnav (caisse nationale d’assurance vieillesse) au 30 septembre 2015, la grande majorité (11 millions) perçoit des pensions de droit direct, c’est-à-dire en échange de leurs années cotisées.  En moyenne, ces retraités touchent 664 euros par mois, que leur carrière soit complète ou non, avant prélèvements sociaux et hors régimes complémentaires. Pour ceux qui profitent du taux plein (carrière complète), le montant mensuel de la pension atteint en moyenne 1.066 euros. Il faut ensuite ajouter à ce montant les pensions versées par les régimes de retraite complémentaire Agirc et Arrco, qui peuvent représenter jusqu’à plus de la moitié de la pension complète pour les cadres.Près de deux millions de personnes (1,9 million) bénéficient à la fois d’un droit direct et d’un droit dérivé (pensions de réversion versées aux veufs et veuves), pour un montant moyen mensuel de 805 euros pour toutes les carrières, et de 1.094 euros pour les carrières complètes.Un peu moins d’un million de retraités (820.000) ne touchent qu’une pension de réversion du régime général de 287 euros par mois en moyenne environ. La Cnav recense en outre 4,9 millions de bénéficiaires du minimum contributif, attribué aux pensionnés ayant droit à une retraite à taux plein mais ayant perçu des salaires trop modestes pour leur apporter une pension suffisante. On compte par ailleurs quelque 429.000 allocataires du minimum vieillesse alloué aux personnes ayant peu ou pas cotisé. Au total, d’octobre 2014 à septembre 2015, l’Assurance retraite a versé 109,65 milliards d’euros de prestations, dont 9,24 milliards en septembre 2015 et avec un pic à 9,33 milliards en mars.

La retraite reportée à 63 ans par le Sénat….. pas par l’assemblée !!!

La retraite reportée à  63 ans par le Sénat….. pas par l’assemblée !!!

 

Le petit jeu des navettes continuent entre le Sénat et l’Assemblée nationale en matière de retraite. Le Sénat qui veut reporter l’âge de départ en retraite prévue par la Sécu à 63 ans au lieu de 62. L’Assemblée nationale, elle, s’y refuse. Pourtant il s’agit d’une mise en cohérence du régime général avec celui des régimes complémentaires qui viennent d’être réformés. De toute manière il s’agit d’une guerre de positions illusoire car les dispositions aussi bien du régime général que celle des régimes complémentaires devront encore être revues  d’ici quelques années sinon tous les régimes sont condamnés à exploser.  Dans le cadre du projet de budget 2016 de la Sécu, la borne d’âge passerait progressivement de 62 à 63 ans. Mais l’Assemblée devrait annuler cette mesure.  Le Sénat, à majorité de droite, a voté ce mardi le budget de la Sécurité sociale pour 2016 complètement remanié. Les 188 sénateurs de droite ont voté pour la nouvelle version du texte, et les 147 de gauche ont voté contre. Les débats s’étaient achevés vendredi après-midi, avant la série d’attentats meurtriers à Paris. Le texte doit ensuite être réexaminé par l’Assemblée nationale qui devrait annuler les modifications du Sénat. Après la navette parlementaire, la chambre basse aura le dernier mot.  Mesure symbolique votée par la droite au Sénat, que l’Assemblée devrait supprimer au final, le report de l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 63 ans. Dans le détail, cette borne serait progressivement portée à 63 ans à compter du 1er janvier 2019, pour la génération 1957.  Il s’agit, avance le sénateur Gérard Roche à l’initiative de cet amendement, d’aligner les conditions de départ entre le public et le privé, à suite de l’accord sur les retraites complémentaires Agirc et Arrco. Ce dernier, survenu fin octobre, instaure un malus pour inciter les salariés à partir plus tard à la retraite.  Les sénateurs ont par ailleurs voté la mise en place de trois jours de carence pour le personnel hospitalier. En revanche, les sénateurs ont approuvé la création par le gouvernement du «régime de prestation universelle maladie» qui doit simplifier l’accès à la Sécu.

Retraite pilotes Lufthansa : des bonus malus

Retraite pilotes Lufthansa : des bonus malus

Finalement c’est un peu comme pour les retraites complémentaires en France, on envisage pour les pilotes de Lufthansa un système de bonus malus pour encourager à prendre sa retraite à la carte. Lufthansa a en effet annoncé lundi avoir présenté à ses personnels navigants commerciaux de nouvelles propositions en matière de retraites, à condition qu’ils acceptent de travailler au-delà de 55 ans, ainsi que des hausses de salaires, dans l’espoir de mettre fin à plusieurs mois de conflit social. La compagnie aérienne allemande est engagée dans des négociations avec les différentes catégories de son personnel avec pour objectif de réduire ses coûts globaux pour gagner en compétitivité face à la concurrence des compagnies du Golfe et des « low cost ». Les pourparlers entre la direction et le syndicat UFO, qui représente quelque 19.000 personnels navigants, sont en cours depuis près de deux ans et ont donné lieu à des mouvements de grève cet été. Mais les deux parties affichent désormais leur volonté d’aboutir d’ici novembre.  Lufthansa explique que le nouveau projet présenté à l’UFO permettrait aux personnels de cabine de percevoir une meilleure pension de retraite – jusqu’à 98% de leur salaire – s’ils travaillent jusqu’à l’âge de 65 ans.  Les salariés concernés conserveraient le droit de prendre leur retraite dès 55 ans mais leur pension ne représenterait alors qu’environ 43% de leur retraite, a précisé l’entreprise, ajoutant que la possibilité de départ anticipé ne s’appliquerait aux nouveaux embauchés que sur les dix prochaines années.  De plus, tous les personnels de cabine recevraient une prime exceptionnelle de 2.000 euros et ceux qui ont été recrutés avant 2013 bénéficieraient d’une augmentation de salaire de 1,7% en 2016 et en 2017.

Fraude massive à la sécu….dans des maisons de retraite

Fraude massive à la sécu….dans des maisons de retraite

 

D’après la Cour des Comptes les fraudes à la sécu seraient massives dans certaines maisons de retraite. Il s’agirait tout simplement pour certains professionnels de la santé de surfacturer des prestations voire de facturer des prestations qui n’existent pas. C’est ce que révèle France Info. D’après la Cour des Comptes Le mécanisme de la fraude est simple. Des soins fictifs sont facturés. La Cour des comptes épingle certains professionnels de santé indélicats qui profitent de la fragilité des personnes âgées, notamment les kinésithérapeutes qu’elle surnomme ironiquement des « méga-actifs ». La Cour a ainsi constaté : « Des contrôles de la Caisse d’Assurance Maladie dans cinq établissements pour personnes âgées des Bouches du Rhône ont révélé fin 2014  un taux de 95% d’actes surcotés. En Loire-Atlantique les deux-tiers des soins ont été surcotés dans trois établissements ». Ces constatations de la Cour recoupent  l’enquête de terrain que nous avons menée dans plusieurs maisons de retraite pour personnes dépendantes. Ainsi un établissement à Vendayes-Montalivet, un petit village situé à 100 kilomètres de Bordeaux. C’est là qu’Hélène Kluza, 95 ans, est hébergée. Elle est diagnostiquée Alzheimer et marche avec un déambulateur. Hélène est arrivée il y a deux ans. Mais, très vite, sa belle-fille, Marie-Catherine qui suit ses soins, a repéré des anomalies pour le moins étranges : « Nous avions beaucoup de difficultés à savoir quand avaient lieu les séances de kiné. Donc je suis devenue plus vigilante, j’ai vérifié régulièrement les comptes de la Sécurité Sociale et me suis rendue compte que les actes de kiné étaient facturés alors que ma belle-mère se trouvait à l’hôpital ». La maison de retraite de Vendayes-Montalivet a fini par se séparer de ce kiné indélicat qui avait agi de la sorte à plusieurs reprises…  Nous avons pu constater des anomalies identiques en banlieue parisienne, à Meudon, près de Paris. L’établissement s’appelle « Les Tybilles« . Il appartient au groupe KORIAN, l’un des leaders du marché des établissements pour personnes âgées. Vue splendide et grands espaces verts. Ce luxe est facturé 4.440 euros par mois, soit plus du double du prix d’hébergement moyen. La maman d’Hélène Chartier y a vécu les neuf dernières années de sa vie. Elle est morte en février dernier. Et là encore, Hélène Chartier a été pour le moins  surprise quand elle a découvert les factures de sa mère : « Les kinés venaient tous les jours, mais restaient à peine cinq minutes, alors moi, je suis venue plusieurs fois le matin quand la kiné était là, elle me disait : aujourd’hui, votre maman est un peu flagada alors je reste cinq minutes, et au moment où elle repassait, c’était l’heure où on descendait les personnes âgées pour le repas, donc la kiné ne restait pas [...] Et ça s’est produit fréquemment. » Autre témoignage que nous avons recueilli dans une maison de retraite du sud de la France, il s’agit, cette fois, de soins d’orthophonie pour un monsieur âgé qui ne prononce plus un mot depuis plusieurs mois. Sa fille souhaite conserver l’anonymat parce qu’elle a peur, si on la reconnait, que son père, qui réside toujours dans l’établissement puisse en subir les conséquences : « Mon père ne parlant quasiment plus, je me suis rendue compte qu’il y avait des facturations extrêmement importantes d’actes d’orthophonie représentant sur un trimestre des sommes d’environ 1.500 euros. Donc j’ai cherché à rencontrer ces professionnels, notamment l’orthophoniste et je me suis rendue compte qu’elle ne faisait pas un travail d’orthophonie mais un travail autour de la mémoire. Je veux bien mais ça serait normalement le boulot de la psychologue de l’établissement. Ce que rembourse la Sécurité Sociale ce sont des séances d’orthophonie et pas des séances de psy. » Du côté de l’autorité de contrôle, la Caisse Nationale d’Assurance Maladie, l’un de ses responsables, Pierre Felder, chargé de la lutte contre les fraudes, admet l’existence de cette escroquerie mais explique qu’on ne peut pas surveiller directement tous les professionnels de santé : « L’assurance maladie ne peut pas être derrière tous les intervenants: derrière chaque infirmier, chaque kiné, chaque médecin. Elle n’en a pas la possibilité. » Pour autant Pierre Felder souligne que la CNAM procède à des recoupements informatiques pour identifier les fraudeurs : « Elle utilise ses bases de données pour vérifier l’hyperactivité, la méga-activité des professionnels […] Par exemple des masseurs-kinésithérapeutes qui nous factureraient une activité non compatible avec 24 heures de travail. Et à partir de là on ira soit vers des pénalités financières soit des plaintes pénales soit des plaintes ordinales de telle sorte qu’un certain nombre de ces professionnels sont condamnés et sévèrement condamnés. » Ce système de fraudes est en réalité bien connu et identifié par les autorités de tutelle. S’il persiste, selon Joseph Krummenacker, le président de la FNAPAEF, la Fédération Nationale des Associations et  Amis de Personnes Agées et de leurs Familles, qui regroupe une quarantaine d’associations, c’est à cause de la peur des représailles. De nombreuses familles préfèrent se taire plutôt que leurs proches subissent des pressions après voir révélé la vérité : « C’est certain qu’on a chaque semaine des remontées de personnes qui nous disent : ‘Je me fais mal voir’. Il y a eu des cas assez nombreux de rupture de contrats. En clair : certains responsables d’établissements peuvent chercher un mauvais prétexte pour rompre un contrat avec un résident parce qu’ils ne savent plus comment gérer, qu’ils sont embarrassés par l’attitude « républicaine » des membres des familles. »

Peugeot-PSA: une « petite » retraite chapeau

Peugeot-PSA une « petite » retraite chapeau

Ou comment se sucrer sur le dos des suppressions d’emplois. Robert Peugeot, actionnaire à 14 % de PSA, bénéficie depuis un an d’une rente annuelle de 160.000 euros. Et visiblement, les dirigeants actuels n’étaient pas au courant de ce nouveau tour de passe-passe.  S’il n’y a a priori rien d’illégal dans la manœuvre, celle-ci fait débat à l’heure où le nombre de postes se réduit et ou l’on demande toujours plus d’efforts aux salariés. Et si cette somme ne sauverait pas des dizaines d’emplois, ni ne serait un complément de revenu acceptable pour les près de 80.000 salariés français du groupe PSA, la polémique gonfle. Robert Peugeot, qui tient les rênes du holding familial, bénéficie donc lui aussi d’un généreux complément de retraite, selon une information du Point. Un avantage secrètement négocié du temps où il était encore membre du comité exécutif du constructeur. En 2007, le chef de file de la dynastie automobile était Directeur innovation et qualité chez PSA. Alors âgé de 56 ans, il décide de se retirer pour gérer les intérêts familiaux. Sauf que son contrat au sein de Peugeot-Citroën n’est pas rompu mais simplement suspendu. Une nuance de taille qui permet à l’homme d’affaires de faire valoir ses droits à une retraite chapeau payée par PSA puisqu’il faut être salarié de l’entreprise au moment où l’on fait valoir ses droits pour en bénéficier. Une technique qui permet alors à Robert Peugeot de s’assurer une rente annuelle de 456.153 euros en 2007. Une somme qui sera d’ailleurs régulièrement réévaluée avant d’être considérablement allégée en 2014 pour atteindre les 160.000.

L’âge de la retraite repoussé à 67 ans ?

L’âge de la retraite repoussé à 67 ans ?

Doucement on s’oriente vers un recul de l’âge de la retraite à 67 ans , pas l’âge légal, mais l’âge pour toucher une retraite pleine avec les complémentaires. De toute manière ce ne sera qu’uen étape eu égard aux déficits et de la sécu et des caisses complémentaires. Bref du bricolage car la question centrale est celle de la démographie et d’un déséquilibre de plus en plus inquiétant entre nombre d’actifs et de retraités. Il est clair aussi quel’ absence de croissance et de cotisations plombent aussi les caisses. La cour des comptes avait déjà attiré l’attention sur la catastrophe qui se ^prépare.  Après dix années de bonne santé financière, les déficits s’accumulent tant depuis 2009 qu’à court terme, quel que soit le scénario retenu, « l’épuisement des réserves à échéance rapprochée » semble inéluctable. Pour les 18 millions de salariés concernés (Arcco) et, surtout, 4 millions de cadres, cette prédiction est d’autant plus inquiétante que la part complémentaire de leur pension avoisine souvent 30 %, 50 %, voire davantage de leur retraite globale… Non seulement, estime la Cour dans ce rapport. , il faut prendre des mesures d’urgence (notamment en demandant un nouvel effort aux cadres et en réformant la gestion des caisses), mais cela n’y suffira pas. Les magistrats de la rue Cambon font aussi allègrement sauter le verrou symbolique d’un nouveau recul de l’âge du départ à la retraite. C’est écrit noir sur blanc : la Cour envisage comme solution un recul de l’âge moyen de départ à la retraite de deux années, obtenu — comme cela est précisé en note de bas – « par un recul d’autant des âges légaux de départ à la retraite ». L’idée d’un abattement dégressif revient par exemple sur la table pour les pensions complémentaires perçues avant 67 ans. Pour un départ à la retraite à 62 ans, la décote atteindrait 40 %, puis 30 % à 63 ans, 18 % à 64 ans, 2 % à 65 ans et 1 % à 66 ans.  L’objectif principal de ces décotes est bien de repousser l’âge de départ à la retraite et non d’augmenter les cotisations comme le réclamaient certains syndicats. Le Medef assure qu’avec cet abattement dégressif, les économies seraient de 2,3 milliards d’euros par an, pour atteindre un montant total de 8,3 milliards d’euros d’ici à 2020 et 17 milliards d’ici à 2040. Autre piste évoquée par le patronat, la baisse du taux de réversion, c’est-à-dire la part de la pension du défunt versé à sa veuve ou son veuf, qui passerait de 60 à 55 %. Une mesure qui ne ferait économiser que 100 millions d’euros d’ici à 2030. Ces propositions ont du mal à passer chez les syndicats de salariés. « Les efforts demandés sont excessifs, » estime par exemple Jean-Louis Malys, le négociateur de la CFDT, qui ajoute : « il est inacceptable de partir sur ces bases ». La CFDT est favorable à une fusion des deux caisses complémentaires en un « régime unifié » d’ici à 2019, mais cette piste fait craindre à la CFE-CGC et à la CGT la fin du statut des cadres. Toutes ces mesures seront discutées dans la négociation paritaire qui démarre mercredi prochain. Elles s’appliqueraient pour les retraites prises à partir du 1er janvier 2017, pour ceux qui seraient nés après 1957. Les partenaires sociaux, patrons et syndicats de salariés ont jusqu’à fin juin pour négocier le retour à l’équilibre des régimes Arrco et Agirc.

 

 

PSA : 300 000 euros de retraite chapeau pour moins de 5 ans dans l’entreprise pour l’ex patron

PSA : 300 000 euros de retraite chapeau pour moins de 5 ans dans l’entreprise pour l’ex patron

 

Encore un patron récompensé pourra mauvaise gestion et après seulement 5 ans ( à peine) passés dans l’entreprise. Un retraite à laquelle il avait renoncé en 2013 mais grâce à uen petite combine qu’il récupère !  pour bénéficier de ce nouveau système de retraites Peugeot , Philippe Varin devait afficher au moins 5 ans d’ancienneté dans l’entreprise, « autrement dit, il ne (devait) pas quitter Peugeot avant le 1er juin 2014 pour toucher le pactole », avance Deontofi.com, alors qu’il doit officiellement quitter la présidence fin mars.  Or, son mandat a pris fin le 31 mars 2014, lorsque Carlos Tavares a pris la présidence du directoire de PSA. Selon Deontofi.com, « Peugeot lui signera donc un nouveau contrat de travail pour une mission d’assistance à la mise en œuvre des accords conclus avec l’Etat et Dongfeng », groupe chinois qui est entré au capital du Français depuis l’an dernier.  Ce contrat, effectivement évoqué par le groupe au moment de l’arrivée de Carlos Tavares, a pris effet au 1er avril et a permis à Philippe Varin de boucler les cinq années nécessaires au versement de cette retraite chapeau. Contacté par l’AFP, PSA-Peugeot Citroën n’était pas joignable pour réagir à ces informations.

 

Sondage Jean-Marie Le Pen :91% pour sa retraite

Sondage Jean-Marie Le Pen :91%  pour sa   retraite

Selon un sondage Odoxa pour iTélé publié vendredi, 56 % des Français considèrent que l’exclusion du président d’honneur améliorerait l’image du parti, contre 3% qui estime que cela détériorerait l’image de la formation. Une très large majorité de Français (91%) pensent que Jean-Marie Le Pen doit prendre sa retraite. Même au Front national, ils sont 87% à considérer que le leader frontiste devrait prendre du champ. Le FN a été confronté cette semaine à l’une des crises les plus graves des quinze dernières années, avec la violente brouille père-fille. Marine Le Pen a annoncé jeudi soir l’ouverture d’une procédure disciplinaire contre Jean-Marie Le Pen, après les propos de ce dernier dans l’hebdomadaire d’extrême droite Rivarol. Avec cette « interview secrète » dans un « ignoble torchon », la présidente du Front national lui reproche une « surenchère de provocations en contradiction totale avec la pensée politique du FN ». Elle a  ainsi conseillé à son père de faire preuve de « sagesse » et « peut-être d’arrêter ses responsabilités politiques ». L’enquête montre aussi que la popularité de Marine Le Pen et de Marion Maréchal-Le Pen (35%) sont cinq fois plus haute que celle de Jean-Marie Le Pen.

 

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