Archive pour le Tag 'retournement'

GUERRE EN UKRAINE: Retournement de situation à BAKHMOUT

GUERRE EN UKRAINE: Retournement de situation à BAKHMOUT

Jusque-là les forces de Wagner et de l’armée russe entouraient les dernières forces ukrainiennes à Bakhmout, centre des combats depuis des mois dans l’est de l’Ukraine. Aujourd’hui ce sont les forces ukrainiennes qui prennent en étau les forces militaires russes. Et le chef de Wagner lui-même avoue presque la défaite de la Russie. En tout cas il déclare « Il est improbable que Bakhmout soit complètement prise demain ou après-demain ».

L’Ukraine avait affirmé mardi avoir repris 20 km2 dans la périphérie de Bakhmout, tout en reconnaissant que les forces russes continuaient à progresser dans la ville-même, détruite par des mois de combats.

La bataille pour cette ville du Donbass est la plus sanglante et la plus longue depuis le début de l’invasion russe le 24 février 2022.

Les observateurs doutent de la portée stratégique de la conquête de Bakhmout pour la Russie, mais elle permettrait à Moscou d’afficher une victoire après plusieurs revers humiliants.

Sur place, le groupe Wagner est épaulé par l’armée régulière russe, bien qu’Evguéni Prigojine accuse régulièrement la hiérarchie militaire de ne pas donner suffisamment de munitions à ses hommes pour pouvoir conquérir la ville. En fait, il pourrait bien s’agir d’une excuse pour n’avoir pas réussi à conquérir la ville comme promis

Secteur Immobilier : 2023, année du grand retournement ?

Secteur Immobilier : 2023, année du grand retournement ?

par Fatmatül Pralong, Professeur agrégé en sciences économiques, Sorbonne Université dans the Conversation

En 2022, les ventes immobilières ont franchi la barre du million, selon un bilan publié par la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim) qui observe cependant un repli du nombre de transactions : -6,5 % sur un an par rapport à 2021. Même constat du côté du réseau d’agences Century 21, qui avance le chiffre de -4 %. Quant aux prix, ils ont commencé à baisser à partir de l’été 2022 et pourraient encore reculer de 5 % à 10 % en 2023.

Ce retournement s’explique notamment par la forte inflation qui a marqué 2022, atteignant 6,2 % sur un an en fin d’année. Cette hausse des prix a eu deux conséquences qui pèsent sur le marché immobilier. D’abord, les entreprises qui supportent une hausse de leurs coûts de production – comme les matières premières et l’énergie fossile – ont répercuté ces hausses sur les prix afin de sauvegarder leurs marges. Cette inflation dite « par les coûts » pousse ainsi à la hausse des prix à la construction dans le neuf, ce qui évince les acheteurs les plus modestes.

Ensuite, pour freiner l’inflation, la Banque centrale européenne (BCE) a décidé de relever son taux directeur, c’est-à-dire le taux auquel elle prête de l’argent aux banques commerciales (dites de second rang), à partir de juillet dernier. Pour préserver leurs marges, les banques ont alors relevé leurs taux d’emprunt, ce qui impacte les projets immobiliers et entraîne une baisse des ventes.

Pour préserver la solvabilité des emprunts, le système bancaire devient en conséquence plus sélectif dans l’octroi des prêts, éliminant les débiteurs les plus vulnérables.

Un autre élément devrait enfin peser sur le marché immobilier en 2023 : les mesures prises en faveur de la transition écologique. Après la « fossilflation », l’inflation due aux fossiles, l’économiste allemande Isabel Schnabel, membre du directoire de la BCE, pointe du doigt un autre phénomène : la « greenflation », liée aux coûts des mesures visant à développer les technologies vertes, dont les énergies renouvelables, avec la mise en place d’une réglementation plus contraignante.

Autrement dit, la transition écologique risque d’accentuer à court terme le phénomène d’inflation avec une augmentation des coûts financiers pour les producteurs et une baisse du pouvoir d’achat pour les consommateurs.

En France, la loi Climat et résilience (adoptée en 2019) s’applique depuis janvier 2023 afin de lutter contre les « passoires énergétiques » ou « thermiques » : elle interdit dorénavant la mise en location de certains logements classés G en consommation d’énergie, consommant plus de 450 kilowattheures par mètre carré par an, selon leur diagnostic de performance énergétique (DPE). La loi prévoit qu’au 1er janvier 2025, tous les logements classés G ne pourront plus être loués puis elle s’appliquera ensuite aux logements de classe F au 1er janvier 2028, et au logement de classe E le 1er janvier 2034.

Selon un sondage mené par la Fnaim, un quart des propriétaires-bailleurs envisagerait ainsi de vendre plutôt que rénover leur logement, ce qui pourrait entrainer un afflux de biens sur le marché. En effet, certains propriétaires-bailleurs n’auront pas les moyens de financer la remise aux normes malgré les aides. Les futurs investisseurs devront même intégrer dans le calcul de la rentabilité le coût des travaux de transformation et le manque à gagner durant la période sans loyers perçus, dégradant l’effet de levier des investissements.

Au bilan, l’abondance de biens immobiliers d’un côté et le ralentissement de la demande de l’autre devraient donc entretenir la baisse des prix immobiliers en 2023.

Immobilier : 2023, année du grand retournement ?

Immobilier : 2023, année du grand retournement ?

par Fatmatül Pralong, Professeur agrégé en sciences économiques, Sorbonne Université dans the Conversation

En 2022, les ventes immobilières ont franchi la barre du million, selon un bilan publié par la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim) qui observe cependant un repli du nombre de transactions : -6,5 % sur un an par rapport à 2021. Même constat du côté du réseau d’agences Century 21, qui avance le chiffre de -4 %. Quant aux prix, ils ont commencé à baisser à partir de l’été 2022 et pourraient encore reculer de 5 % à 10 % en 2023.

Ce retournement s’explique notamment par la forte inflation qui a marqué 2022, atteignant 6,2 % sur un an en fin d’année. Cette hausse des prix a eu deux conséquences qui pèsent sur le marché immobilier. D’abord, les entreprises qui supportent une hausse de leurs coûts de production – comme les matières premières et l’énergie fossile – ont répercuté ces hausses sur les prix afin de sauvegarder leurs marges. Cette inflation dite « par les coûts » pousse ainsi à la hausse des prix à la construction dans le neuf, ce qui évince les acheteurs les plus modestes.

Ensuite, pour freiner l’inflation, la Banque centrale européenne (BCE) a décidé de relever son taux directeur, c’est-à-dire le taux auquel elle prête de l’argent aux banques commerciales (dites de second rang), à partir de juillet dernier. Pour préserver leurs marges, les banques ont alors relevé leurs taux d’emprunt, ce qui impacte les projets immobiliers et entraîne une baisse des ventes.

Pour préserver la solvabilité des emprunts, le système bancaire devient en conséquence plus sélectif dans l’octroi des prêts, éliminant les débiteurs les plus vulnérables.

Un autre élément devrait enfin peser sur le marché immobilier en 2023 : les mesures prises en faveur de la transition écologique. Après la « fossilflation », l’inflation due aux fossiles, l’économiste allemande Isabel Schnabel, membre du directoire de la BCE, pointe du doigt un autre phénomène : la « greenflation », liée aux coûts des mesures visant à développer les technologies vertes, dont les énergies renouvelables, avec la mise en place d’une réglementation plus contraignante.

Autrement dit, la transition écologique risque d’accentuer à court terme le phénomène d’inflation avec une augmentation des coûts financiers pour les producteurs et une baisse du pouvoir d’achat pour les consommateurs.

En France, la loi Climat et résilience (adoptée en 2019) s’applique depuis janvier 2023 afin de lutter contre les « passoires énergétiques » ou « thermiques » : elle interdit dorénavant la mise en location de certains logements classés G en consommation d’énergie, consommant plus de 450 kilowattheures par mètre carré par an, selon leur diagnostic de performance énergétique (DPE). La loi prévoit qu’au 1er janvier 2025, tous les logements classés G ne pourront plus être loués puis elle s’appliquera ensuite aux logements de classe F au 1er janvier 2028, et au logement de classe E le 1er janvier 2034.

Selon un sondage mené par la Fnaim, un quart des propriétaires-bailleurs envisagerait ainsi de vendre plutôt que rénover leur logement, ce qui pourrait entrainer un afflux de biens sur le marché. En effet, certains propriétaires-bailleurs n’auront pas les moyens de financer la remise aux normes malgré les aides. Les futurs investisseurs devront même intégrer dans le calcul de la rentabilité le coût des travaux de transformation et le manque à gagner durant la période sans loyers perçus, dégradant l’effet de levier des investissements.

Au bilan, l’abondance de biens immobiliers d’un côté et le ralentissement de la demande de l’autre devraient donc entretenir la baisse des prix immobiliers en 2023.

Signe du retournement économique, le fret maritime chute

Signe du retournement économique, le fret maritime chute

Conséquence du retournement économique, la demande de fret maritime diminue et les prix de transport avec.
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« Après deux ans de hausse régulière des taux de fret, nous entrons aujourd’hui dans une période de normalisation avec une chute assez drastique des prix de transport en raison de la baisse de la consommation elle-même liée à l’inflation. En raison de la dégradation de l’économie mondiale, il ne devrait pas y avoir de grands changements sur le front des volumes d’ici à la fin du deuxième trimestre 2023 », indiquait fin octobre Stéphane Defives, directeur de la logistique maritime France chez Kuehne+Nagel, groupe d’entreprises spécialisé dans la logistique, dans une interview accordée à La Tribune.

Rodolphe Saadé, PDG de CMA CGM, a tenu les mêmes propos dans un communiqué sur les résultats du troisième trimestre de son groupe. « Nous observons actuellement une baisse de la demande qui conduit à une normalisation des échanges économiques internationaux et une baisse significative des taux de fret », commentait-il.

C’est le phénomène inverse de l’après Covid qui se produit. À la sortie de la crise sanitaire, la consommation a brutalement repris mais a été fortement handicapée par l’insuffisance ou l’absence de stocks. Aujourd’hui comme la demande s’inscrit dans une tendance nettement baissière les stocks des entreprises sont devenus surabondants et logiquement le trafic maritime se tasse. Les entreprises se retrouvent avec beaucoup de stock alors que la demande en biens de consommation devrait chuter de 6% en 2023. Maersk a ainsi vu son tonnage transporté au 3e trimestre 2022 baisser de 7,6% par rapport au trimestre précédent.

Dans le même temps, les compagnies maritimes, qui ont lancé des commandes de navires au plus fort de la crise sanitaire, « vont voir la capacité de leurs flottes grimper de 4% », analyse-t-il. Plus de bateaux pour moins de marchandises à transporter : telle va être l’équation à résoudre pour les transporteurs, également confrontés à la flambée des prix de l’énergie. CMA CGM a dépensé en énergie 822 millions de dollars supplémentaires sur le 3e trimestre, par rapport à l’année dernière.

Greta Thunberg : le retournement de veste du gouvernement

Greta Thunberg : le retournement de veste du gouvernement

Finalement le gouvernement français-y compris le président de la république-  a décidé d’apporter sa contribution au tombeau d’injures qui visent la jeune Greta. Il y a encore quelques semaines et quelques mois, ce même gouvernement ne tarissait pas d’éloges concernant le rôle de la jeune protestataire qui ne cesse d’attirer l’attention sur les enjeux de la dégradation de l’environnement. Elle est  très utile avait déclaré le président de la république ou encore la transparente sous ministre de l’environnement. Mais depuis que l’intéressée  a déposé plainte contre plusieurs Etats dont la France pour mise en danger de la santé de la jeunesse, le gouvernement a changé complètement de position. Désormais Macron considère que Greta Thunberg entretient la haine avec ses propos. Ce qui est plutôt d’ailleurs cohérent vis-à-vis de son autre mépris des écolos français qui manifestent en France et qui d’après Macron « ferait mieux d’aller manifester en Pologne ».

 

L’hypocrisie du gouvernement vis-à-vis de la politique environnementale au-delà des attaques personnelles concernant la jeune militante suédoise apparaît clairement. Notamment l’hypocrisie de Macron dont les discours sont d’autant plus grandiloquents que sa pratique est insignifiante et même anti écologique. Le président de la République Emmanuel Macron lui-même, sur les ondes d’Europe 1, a dénoncé les accusations de l’adolescente, les qualifiant de « positions très radicales. » En déplacement à New York pour l’Assemblée générale des Nations unies, le chef de l’Etat qui semble faire volte-face sur l’adolescente, a également tenu à souligner les efforts français en matière de protection de l’environnement.

« Je n’ai pas le sentiment que le gouvernement français ou le gouvernement allemand, aujourd’hui, sont en train de bloquer. […] Quand je vois qu’on va fermer l’ensemble de nos activités charbon, qu’on stoppe l’exploitation d’hydrocarbures, qu’on est en train de bouger, je ne suis pas sûr que ce soit la voie la plus efficace », a-t-il précisé.

Une position présidentielle qui tranche bien avec celle d’il y a plusieurs mois. En février dernier, cette même Greta Thunberg avait été reçue à l’Elysée par Emmanuel Macron, en compagnie de jeunes européens engagés dans la lutte contre le réchauffement climatique. Lors de cet entretien, elle avait appelé à une « mobilisation » mondiale à ce sujet.

Alors ministre de la Transition écologique et solidaire, François de Rugy s’était, sur BFMTV, réjouit de cette rencontre. « Les jeunes ont raison, on n’en fait jamais assez. Mais évidemment selon les pays, selon les régions du monde, on voit bien que les situations sont différentes », avait-il commenté. Des propos qui tranchent avec les critiques actuelles, d’autant que le ministre – qui a depuis quitté le gouvernement - avait également souligné « comprendre cette impatience » de la jeunesse.

 

Quelques mois plus tard, alors que l’adolescente devait s’exprimer devant les députés français à l’Assemblée nationale, ce sont certains députés LaREM qui avaient fait part de leur désapprobation. « Pourrait-on mettre autant à l’honneur les scientifiques, les personnes qui agissent depuis des années pour la planète. Utiliser le manichéisme du Bien contre le Mal est bien trop simple pour agir dans un monde complexe », avait tweeté la députée Bénédicte Peyrol.

Ce mardi matin, la Secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire Brune Poirson y est également allée de son tacle sur l’adolescente. Au micro de France Inter, celle qui est également Vice-présidente de l’Assemblée des Nations unies pour l’environnement a, à l’image d’Emmanuel Macron, reproché à la jeune femme son ton virulent devant l’ONU.

« Il est important d’avoir des personnes qui éveillent les consciences. Mais quelles sont les solutions qu’elle met sur la table? Je ne sais pas. On ne peut pas mobiliser avec du désespoir, presque de la haine », a-t-elle estimé.

Invité sur BFMTV ce matin, le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer a lui-aussi contredit Greta Thunberg, assurant que « la France est un des pays qui en fait le plus en matière de réchauffement climatique. La France est aujourd’hui une locomotive en la matière et le président Macron en fait beaucoup à ce sujet. »  »Il ne faut pas non plus créer une génération de déprimés autour de ce sujet », a ajouté le ministre.

Blocages-loi travail : un retournement prévisible de l’opinion publique

Blocages-loi travail : un retournement prévisible de l’opinion publique

 

Si la gestion de la loi travail  par le gouvernement ne constitue pas un modèle du genre,  celle de la gestion des grèves par les syndicats contestataires n’est pas très brillante non plus. Des postures opposées qui conduisent  directement à un résultat perdant-perdant. Faute  d’une mobilisation suffisante, la radicalisation des syndicats risque en outre de ce traduire par un retournement de l’opinion publique. Une opinion publique influencée par les blocages et actions de commandos qui n’ont rien à voir avec une conduite démocratique de l’action syndicale. La mobilisation de ceux qui sont réellement concernés par la loi travail c’est-à-dire le secteur privé est en effet insignifiante ; du coup, la CGT et Sud tente de mobiliser le secteur public et nationalisé qui n’est pourtant pas concerné. Une attitude plus politique que syndicale et qui risque d’ailleurs de se retourner un jour contre le statut des personnels intéressés. La participation des salariés au mouvement de grève dans le secteur public et nationalisé est très  minoritaire et presque symbolique (autour de 15 % de grévistes à la SNCF, 10 % EDF). Du coup les blocages et actions de commandos deviennent de plus en plus durs pour tenter de masquer l’échec total de la mobilisation. Ces actions irresponsables affectent l’économie et la vie des citoyens sans parler de la détérioration déplorable l’image de la France à l’étranger. Le bilan qui sera fait dans quelques mois risque d’être catastrophique. Cela d’autant plus que la France sortait à peine d’une croissance très molle depuis le premier trimestre 2016. Les conséquences économiques pourraient se traduire par une baisse du PIB de 0,1 à 0,3 % avec entre 100 000 et 300 000 suppressions d’emplois.  Pourtant la guerre des nerfs s’est poursuivie jeudi entre le gouvernement et les opposants à la loi Travail avec une coupure d’électricité géante à Saint-Nazaire, des manifestations en province et la poursuite de la grève à la SNCF. Pour la première fois depuis le début de la mobilisation contre la réforme du Code du travail, la CGT a levé un préavis de grève, dans l’aviation civile. En revanche, l’intersyndicale des pilotes d’Air France a appelé jeudi à la grève du 11 au 14 juin pour défendre les rémunérations, un mouvement qui commencera au lendemain du coup d’envoi de l’Euro de football. A la SNCF, la direction faisait état à la mi-journée de 15,2% de grévistes, un taux en baisse de près de deux points par rapport à mercredi. A la RATP, où la CGT avait également déposé un préavis de grève, le mouvement semblait peu suivi, selon les informations diffusées par l’entreprise : trafic normal sur le métro et le RER A, normal ou quasi normal pour les autobus et les tramways, de un train sur trois à trois trains sur quatre sur le RER B. Si le pourcentage de salariés en grève chez EDF SA au niveau national jeudi matin n’était que de 8,74%, selon un porte-parole d’EDF, les grévistes ont brièvement privé d’électricité 125.000 foyers de Saint-Nazaire et de ses environs, en Loire-Atlantique, en mettant hors tension un transformateur. A noter des actions de plus en plus violentes lors de manifestations.

France : croissance zéro au premier trimestre, le retournement ?

France : croissance zéro au premier trimestre, le retournement ?

 

Hollande a sans doute choisi une mauvaise marque de café pour lire dans le marc le fameux retournement. En réalité, la croissance est complètement à plat ; après l’inversion du chômage ratée, c’est le retournement mais à l’envers. En effet L’économie française a stagné au premier trimestre, victime d’une faiblesse de la consommation et des investissements qui fait peser des doutes sur la solidité du retournement entrevu par François Hollande. Le zéro pour cent de croissance annoncé jeudi par l’Insee pour le produit intérieur brut (PIB) de la période janvier-mars fragilise en outre le scénario macroéconomique du gouvernement pour 2014 et, partant, le respect des objectifs de réduction des déficits publics sur lequel ils ont été bâtis. « Il faudra 0,5% de croissance chaque trimestre jusqu’à la fin de l’année pour arriver au 1% prévu par le gouvernement. Ce sera compliqué », déclare Philippe Waechter, responsable des études économiques de Natixis Asset Management. Le retournement espéré par le chef de l’Etat dans une interview début mai « a du mal à se dessiner », ajoute-t-il. La révision en baisse du produit intérieur brut du quatrième trimestre, à 0,2% contre 0,3% précédemment annoncé, est un autre signe de la faiblesse de la dynamique actuelle de l’économie française. Seule la reconstitution des stocks des entreprises lui a permis d’échapper à une contraction en début d’année, alors que l’Allemagne a affiché dans le même temps une croissance de 0,8% grâce à la bonne tenue de sa demande intérieure. Par comparaison, celle-ci a contribué négativement pour 0,4 point au PIB français du premier trimestre du fait des reculs de 0,5% des dépenses de consommation des ménages et de 0,9% de l’investissement, celui des entreprises se contractant de 0,5%. Les économistes y voient le contrecoup des achats effectués fin 2013 en anticipation de la hausse de la TVA et du durcissement du bonus-malus automobile. Les températures supérieures aux normales saisonnières ont en outre pénalisé les dépenses en énergie.

Croissance : nouvelle chute de la production industrielle et pas de retournement

Croissance : nouvelle chute  production industrielle et pas de retournement

Nouvelle chute de la production industrielle, un très mauvais présage pour la croissance du premier trimestre (et sans doute la suite). En clair le fameux retournement de Hollande n’a pas lieu ; la France aura même des difficultés pour atteindre une croissance 1% du PIB en 2014. D’ores et déjà l’OSCE ne prévoit plus que 0.9%  et pas d’inversion du chômage avant 2016. En effet la production de l’ensemble de l’industrie française a diminué de 0,7% en volume en mars par rapport à février, malgré une hausse dans l’industrie manufacturière observée depuis octobre, a annoncé l’Insee mercredi. La production de l’ensemble de l’industrie avait augmenté de 0,1% en février, a précisé l’Institut national des statistiques et des études économiques dans un communiqué.

Chômage en France: « pas de baisse avant 2016″ (OCDE), donc pas de retournement

Chômage en France: « pas de baisse avant « fin 2015″ (OCDE), donc pas de retournement

 

Pas de chance pout Hollande, le jour où il confirme le « retournement «, l’OCDE le contredit en ne prévoyant pas d’amélioration du chômage avant 2016. Facile à comprendre, il faudrait une croissance supérieure à 1.5% pour faire reculer le chômage et ce ne sera pas avant 2016. L’OCDE est pessimiste pour l’emploi. Ce mardi 6 mai, l’Organisation a publié un rapport dans lequel elle indique ne pas voir de recul du chômage en France avant « la fin 2015″. L’Organisation table ainsi sur un taux de chômage de 9,9% pour 2015, qui baisserait, donc, légèrement fin 2015 à 9,8%. Elle estime néanmoins que les exonérations de cotisations patronales et les crédits d’impôt accordés aux entreprises par le pacte de responsabilité devraient soutenir l’emploi. De son côté, la Commission européenne, qui a publié mardi 6 mai ses prévisions économiques pour l’Union, prévoit un taux de chômage de 10,4% en 2014 qui baisserait ensuite de 0,2 point à 10,2% en 2015. L’OCDE a également revu en légère baisse ses prévisions de croissance pour la France, à +0,9% en 2014 et +1,5% l’an prochain. Des prévisions inférieures à celles du gouvernement qui espère, lui, 1% cette année puis 1,7% l’an prochain, un scénario jugé trop optimiste par la Commission européenne. Cette dernière table sur un chiffre de 1% pour 2014 et de 1,5% pour l’année suivante. En revanche, contrairement à Bruxelles, l’OCDE veut croire que la France va tenir son engagement de ramener le déficit à 3% du PIB en 2015. Ou presque. L’OCDE anticipe ainsi un chiffre de 3,1% en 2015 tandis que la Commission européenne avait, elle, retenu un chiffre de 3,4%. Chômage en France: « pas de baisse avant « fin 2015″ (OCDE), donc pas de retournement Pas de chance pout Hollande, le jour où il confirme le « retournement «, l’OCDE le contredit en ne prévoyant pas d’amélioration du chômage avant 2016. Facile à comprendre, il faudrait une croissance supérieure à 1.5% pour faire reculer le chômage et ce ne sera pas avant 2016. L’OCDE est pessimiste pour l’emploi. Ce mardi 6 mai, l’Organisation a publié un rapport dans lequel elle indique ne pas voir de recul du chômage en France avant « la fin 2015″. L’Organisation table ainsi sur un taux de chômage de 9,9% pour 2015, qui baisserait, donc, légèrement fin 2015 à 9,8%. Elle estime néanmoins que les exonérations de cotisations patronales et les crédits d’impôt accordés aux entreprises par le pacte de responsabilité devraient soutenir l’emploi. De son côté, la Commission européenne, qui a publié mardi 6 mai ses prévisions économiques pour l’Union, prévoit un taux de chômage de 10,4% en 2014 qui baisserait ensuite de 0,2 point à 10,2% en 2015. L’OCDE a également revu en légère baisse ses prévisions de croissance pour la France, à +0,9% en 2014 et +1,5% l’an prochain. Des prévisions inférieures à celles du gouvernement qui espère, lui, 1% cette année puis 1,7% l’an prochain, un scénario jugé trop optimiste par la Commission européenne. Cette dernière table sur un chiffre de 1% pour 2014 et de 1,5% pour l’année suivante. En revanche, contrairement à Bruxelles, l’OCDE veut croire que la France va tenir son engagement de ramener le déficit à 3% du PIB en 2015. Ou presque. L’OCDE anticipe ainsi un chiffre de 3,1% en 2015 tandis que la Commission européenne avait, elle, retenu un chiffre de 3,4%.

Retournement économique : Qui a retourné Hollande ?

Retournement économique : Qui a retourné Hollande ?

 

Nouvelle vision de Hollande avec le « retournement « qui arrive ; il y a déjà eu l’inversion, sorte de retournement mais en matière de chômage, une inversion qui s’est traduite par une aversion à l’égard du visionnaire Président. Cette fois c’est le retournement, autrement dit l’inversion de la courbe de la croissance. Le président champion du slalom sémantique opère donc un contournement des difficultés et des réalités en sollicitant la rhétorique déjà connue « du bout du tunnel ». Demain ça ira mieux, en plus avec le rasage gratis puisqu’il promet moins dimpôts. A force de contournement, Hollande tourne en rond, il affirme pourtant qu’il ne change pas de cap ! Comme disait l’éloquent Edgard Faure » ce n’est pas le vent qui tourne, c’est la girouette ». A moins qu’il ne s’agisse que d’une illusion linguistique. En effet hier c’était ‘ « le changement c’est maintenant », en fait il n’y a pas une grande différence entre changement, ou retournement ; à ne pas confondre évidemment avec contournement ou pire détournement qui pourrait signifier déviation, concussion, vol ou corruption. Pas de crainte à avoir puisque Hollande l’a dit « Moi Président, je serai exemplaire ». Un exemplaire unique on l’espère. ! Qui a donc retourné ainsi Hollande ? Une voyante d’après Mélenchon, toujours d’humeur grinçante ; Un cireur de pompes type Morelle ? Les sondages peut-être qui le mettent à 18% sur l’échelle de Richter du séisme politique ? On ne sait pas très bien ce qu’a retourné Hollande en matière d’économie mais ce qui est  certain , c’est qu’il a retourné sa veste (mais pas les manches, dommage !).

« Retournement » : Hollande a consulté une voyante (Mélenchon)

« Retournement » : Hollande a consulté une voyante (Mélenchon)

« Réaction de Mélenchon au « retournement » : « Hollande a du consulter une voyante ! . « Ce n’est pas possible (…) Je désapprouve une nouvelle fois le recours aux méthodes d’illusionniste ». C’est ainsi que Jean-Luc Mélenchon a qualifié le retour de la croissance annoncé dimanche par François Hollande qui a notamment déclaré, cité par « Le Journal du Dimanche » : « On est entrés dans la deuxième phase du quinquennat, le redressement n’est pas terminé, mais le retournement économique arrive», « Tous les clignotants sont au rouge et lui ne les voit pas », a encore affirmé le coprésident du Parti de Gauche qui a ajouté que « de la manipulation, il y en a toujours eu chez lui, c’est quasiment une seconde nature (…) Je l’ai toujours connu dans cet aspect de duplicité permanent ». « Il a dû aller voir une voyante (…) on ne demande pas à un gouvernement ni au président de la République de faire des prévisions, on leur demande de gouverner », a commenté de son côté le député UMP, Henri Guaino, sur iTélé. « C’est le grand bluff de François Hollande saison 3, après le redressement dans la justice qui s’est traduit par un matraquage fiscal sans précédent, après l’inversion de la courbe du chômage qui finalement ne s’est pas inversée. », a estimé quant à elle l’ex-ministre UMP du Budget Valérie Pécresse. Ce dimanche, François Bayrou a lui parlé de « pensée magique ». Selon le président du MoDem, « Il y a 20 ou 25 ans qu’on a entendu vingt formules qui vont dans le même sens », a-t-il dit en citant « le bout du tunnel » de Pierre Mauroy, Premier ministre de 1981 à 1984. « Je ne crois pas que la question des difficultés économiques de la France soit une question de météorologie européenne ou internationale (…) Ce n’est pas le vent qui manque, c’est le bateau qui n’est pas en état de prendre le vent si le vent vient », a ajouté le maire de Pau.

Hollande : après l’inversion du chômage, le « retournement »

Hollande : après l’inversion du chômage, le « retournement »

 

L’Elysée doit certainement posséder une solide équipe d’experts en sémantique pour sortir ce nouveau concept de « retournement » après celui de l’inversion du chômage ;   »le retournement économique arrive » a déclaré Hollande.  Retournement de quoi ? Quand ? Comment ? On n’en sait pas davantage que pour l’inversion du chômage !  .  Pour le Président, qui a toujours pensé que l’économie était de la psychologie, (en fait du baratin dans son esprit d’apparatchik)  l’important c’est ce « retournement », le moment où les Français prendront conscience que la crise est finie. Le 14 juillet 2013, Hollande annonce que « la reprise est là » ; aujourd’hui, il va plus loin, il prévoit la redistribution. « On a évité l’austérité dans la première phase, on ne sera pas dans la facilité au cours de la deuxième phase. Il y aura une pause fiscale avec une baisse des prélèvements pour les travailleurs. On fera des économies, mais il y aura de la redistribution. On a évité des économies sur la moitié des retraités et sur les fonctionnaires de catégorie C », décrit un proche du Président. François Hollande assume la deuxième phase de son quinquennat : « Cette phase doit se traduire par une croissance plus forte, une compétitivité plus importante, une redistribution du pouvoir d’achat par une baisse des impôts. On est dans une autre configuration d’organisation et de méthode et dans une nouvelle conjoncture économique. » Une conjoncture bien plus favorable. C’est sur cette reprise que table François Hollande. « Dans la trajectoire adoptée à l’Assemblée, le taux de croissance est de 1 % en 2014, 1,7 % en 2015 et 2 % en 2016, la croissance repart, c’est bien ce que le Président avait dessiné dans sa campagne électorale, même s’il avait cru que la croissance serait plus élevée en 2012 et 2013″, affirme un proche. Ce « proche » de l’Elysée est sans doute un cireur de pompes type Morelle pour observer un changement de configuration d’organisation et de méthodes ; un langage creux, typique de la dialectique énarchique,  sans contenu à limage de la politique économique de Hollande ;

 

 

 

Hollande : « Le retournement arrive »…. le retournement de veste ?

Hollande : « Le retournement arrive »…. le retournement de veste ?

Pour Hollande le retournement économique arrive. En fait s’il y a retournement, c’est bien le retournement de veste de « Flamby » hier debout dans les camionnettes des syndicats, à Florange et ailleurs, haranguant la foule et promettant la nationalisation de secteurs en difficultés. Aujourd’hui acceptant la braderie d’Alstom aux américains de GE. Il est pathétique « pépère » avec son embonpoint retrouvé, ses plaisanteries de bistrots, se promesses maintenant pour des baisses d’impôts, la croissance, l’augmentation du pouvoir d’achat. Au moment même où il vient de décider du contraire avec la saignée des 50 milliards qui va tuer le peu de croissance qui restait. Il croit convaincre qui ? Pas même lui même, ce qui n’a aucune importance puisqu’il n’est affecté par aucune conviction le président exemplaire. Il est loin le « Moi, Président »  sans parler du ridicule, et du mépris avec le licenciement amoureux de Trierweilller par voie de presse à l’AFP. L’élégance ajoutée à l’incompétence !  Cela fait  deux ans que François Hollande est à l’Elysée. Il se confie au Journal du Dimanche et regarde vers les trois années prochaines années de son quinquennat.  A la veille du deuxième anniversaire de son élection, François Hollande préfère regarder vers l’avant. Alors le chef de l’Etat – dont la cote de popularité est au plus bas – assure dans le JDD que « le redressement n’est pas terminé », mais que « le retournement économique arrive ». « Cette phase doit se traduire par une croissance plus forte, une compétitivité plus importante, une redistribution du pouvoir d’achat par une baisse des impôts », explique le Président, qui se prépare au test des européennes du 25 mai prochain. Et là il faut attendre à un nouveau retournement de veste, d’autant plus aisé que la veste sera très ample.

Chômage: pas de retournement du chômage mais de veste pour Sapin

Chômage: pas de retournement du chômage mais de veste pour Sapin

 

Faute de retournement du chômage, sapin retourne sa veste. Il constate qu’il n’y a pas d’inversion, sauf pour les moins de 25 ans (qui ‘inscrivent moins en été !). « Non, le retournement n’est pas là. Il y a un ralentissement, le ralentissement c’est le moment qui précède le retournement » de la courbe du chômage, promis par François Hollande à la fin de l’année, a-t-il déclaré sur Europe 1.   »Le nombre des chômeurs toutes catégories diminuera vers la fin de l’année, car c’est là que l’inversion de la courbe du chômage s’inscrira dans la réalité », a affirmé M. Sapin.  Fin juin, le nombre des inscrits dans la catégorie des chômeurs sans activité en métropole, en hausse continue depuis 26 mois, a atteint un nouveau record: 3,279 millions.   »Pour la première fois, deux mois de suite, le chômage des jeunes de moins de 25 ans recule. L’inversion de la courbe du chômage existe pour les moins de 25 ans. C’est une grande satisfaction », a toutefois fait valoir le ministre.  Selon Michel Sapin, « le pire moment de Sarkozy c’était 60.000 (nouveaux inscrits) par mois. Le plus dur que nous ayons connu c’était 30.000 par mois. Aujourd’hui nous avons 15.000 chômeurs par mois ». « Pour pouvoir inverser, il faut d’abord ralentir », a-t-il dit.  Le nombre des nouveaux inscrits en catégorie A en métropole avait atteint 39.800 en avril dernier.  Le ministre du Travail a aussi évoqué des « signes d’amélioration en termes de reprise légère de la croissance au deuxième trimestre et sur le front du chômage ». « Mais l’amélioration n’est pas le retournement, il fait continuer la mobilisation, continuer les efforts », a-t-il dit.

CAC 40: risque de retournement

CAC 40: risque de retournement

 

Philippe Béchade ( Chronique Agora)

Europe n’est résolu en réalité, ni en Grèce, ni au Portugal, ni en Espagne… et la France est-elle vraiment en meilleure posture ? Nous assistons simplement à un mouvement de retrait ponctuel des spéculateurs en voyant Mario Draghi brandir sa seringue de morphine monétaire. Mais la morphine ne soigne pas la maladie, elle assure juste un trépas plus confortable à celui qui en souffre. Il faudrait entreprendre sur l’Europe une véritable thérapie génique, pratiquer l’ablation du dumping fiscal, passer le shadow banking aux rayons X, appliquer une chimiothérapie fine visant à éliminer les métastases dogmatiques parasitantes en préservant les principes économiques sains. L’homme malade a cessé de gémir, alors il est déclaré guéri. Dès que la douleur cesse, l’illusion de la pleine santé retrouvée s’impose et l’avenir redevient radieux. Prenez le seuil des 3 600 points à Paris. Il figurait encore début décembre comme un objectif insurpassable vu les perspectives 2013. Et voilà que 22 séances de hausse (sur 25) plus tard, personne ne s’étonne que le marché poursuive sa route sans se restaurer, sans dormir… comme le véritable robot qu’il est devenu, indifférent à l’espoir comme à la peur, s’appuyant sur les millisecondes qui précèdent plutôt que sur les perspectives qui s’ouvrent à moyen terme. Nul ne doute plus que l’année se conclura quelque part entre 3 650 et 3 750 — soit une hausse annuelle comprise entre 16% et 18%, ce qui tient déjà du prodige. Les objectifs sont largement revus à la hausse d’ici mars avec 4 000 et même 4 250 en ligne de mire pour les plus optimistes. Avouez tout de même qu’un CAC 40 clôturant en hausse de 0,06% à 3 666 (36 = 6×6) jeudi soir, à la veille de la séance des “Quatre sorcières” (certains nous prédisent la “fin du monde”), cela constitue une coïncidence assez… diabolique, voire apocalyptique ! Mais au diable les clins d’oeil algorithmiques. Plus le CAC 40 monte (dans un environnement conjoncturel qui ne prête pas à une exubérance irrationnelle), plus les stratèges et les gérants trouvent de raisons de justifier la poursuite du rally haussier. Selon la pensée unique qui s’est imposée dans les esprits en l’espace de quelques semaines, la récession n’est plus un frein à la hausse des marchés, bien au contraire. Elle garantit des taux éternellement bas et comme le potentiel de nouvelles plus-values est quasi nul du côté des emprunts d’Etat les mieux notés, les investisseurs vont sortir massivement des placements obligataires en 2013 parce que ces derniers n’offrent plus aucun rendement. Mais au fait, cela fait juste 20 ans que c’est le cas au Japon ! Le Nikkei a néanmoins vu son cours divisé par quatre dans l’intervalle. En ce qui concerne la menace du krach obligataire, nous n’y croyons guère tant que les marchés pensent que les banques centrales restent prisonnières de leur stratégie non-conventionnelle. Autrement dit tant qu’elles jouent à l’apprenti sorcier, faussant depuis bientôt quatre ans les mécanismes de valorisation des actifs… et sans aucune idée des conséquences à moyen terme faute de précédents historiques. En même temps que nous renouvelons nos conseils de prudence — un indice qui grimpe cinq semaines sans corriger, c’est une anomalie historique majeure — nous conclurons notre dernière Chronique de 2012 par un aphorisme auquel nous souscrivons depuis beaucoup plus longtemps que ceux qui en ont fait leur pensée du mois. “A force de privilégier le rendement sans risque (même les actions retrouvent un statut de placement sûr), les investisseurs vont basculer vers le risque sans rendement”.

 




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