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L’urgence du retour du service militaire

L’urgence du retour du service militaire

Plusieurs facteurs militent en faveur de l’urgence d’un service obligatoire à vocation militaire. Il y a d’abord l’environnement conflictuel avec la politique agressive d’expansion de Poutine et sa phobie de l’ancien empire russe. Poutine multiplie les attaques en Europe de l’Est, en Finlande et bien sûr en Ukraine. Il N’a jamais admis l’éclatement de la puissante union soviétique. En outre, ce dictateur a besoin de ranimer en permanence la flamme des nationalistes pour jeter un voile pudique sur la dictature et sur le détournement de fonds par les oligarques et lui-même.

Il y a fort à parier que Trump ( s’il est réelu) pourra s’accommoder d’un désengagement des moyens américains au service de l’Europe. Par ailleurs en Europe -et en France compris- l’esprit de Munich prévaut vis-à-vis de la Russie à l’extrême gauche comme à l’extrême droite. Beaucoup seraient prêts à offrir l’Ukraine à la Russie en échange de la paix pour le reste de l’Europe. Un raisonnement hypocrite et à courte vue évidemment. Dans le même temps, la Russie attaque sur tous les fronts dans tous les pays influencés par les occidentaux ( voir à cet égard les échecs successifs de la France au Mali, Burkina Faso , au Niger et ailleurs). Partout la Russie avance ses pions . La Russie qui trouve des alliés de circonstance chez les dirigeants de régime autoritaire encore nombreux dans le monde.

On objectera que la France est sans doute l’un des seuls pays européens avec la Grande-Bretagne toutefois à disposer d’un système de défense complet mais une armée cependant miniature : exemple un seul porte-avions et seulement 160 000 hommes, l’équivalent de ce dont dispose l’Ukraine. Quand la Russie dispose de 10 fois plus de troupes en plus évidemment des technologies. Mais contrairement aux dires de pseudo experts, les troupes au sol ne sont pas incompatibles avec la technologie, elles se complètent et les conflits tant en Ukraine qu’à Gaza démontrent encore l’importance des troupes au sol.

La seconde raison qui justifierait le rétablissement du service militaire est davantage sociétale. Il s’agirait de réhabiliter le grand brassage sociologique que permettait le service obligatoire. En outre, un service qui pourrait être utile pour contribuer à revaloriser le concept de discipline et d’effort.

La plupart des experts militaires et les militaires eux-mêmes s’opposent à la résurgence d’un service militaire au motif que la France n’aurait pas les moyens d’une part et que la défense a technologiquement évolué dans son contenu. Notons cependant que dans toutes les opérations extérieures effectifs et technologies ont été totalement complémentaires. En dernier ressort, ce sont surtout les troupes au sol qui payent le prix de la guerre. En cas de conflit d’ampleur, sans formation on envoie à la boucherie des jeunes et des moins jeunes non formés. Ce qu’on constate par exemple chez les russes mais aussi en Ukraine.

Les États-Unis ne supporteront pas ad vitam aeternam les coûts du parapluie militaire américain. L’Europe devra assurer sa défense. Et de ce point de vue l’objectif d’atteindre 2 % du pour les dépenses militaires est complètement inadapté aux enjeux quand il faudrait 6 ou 7 % et que les Russes consacrent 30 % de leur budget aux dépenses de l’armée.

La dernière raison qui justifie la réhabilitation du service militaire obligatoire c’est la nécessité de diffuser à nouveau dans l’opinion les valeurs attachées à la nation aujourd’hui éclatées pour des raisons sociétales voire religieuses.

Ce n’est pas la dernière minute qu’il conviendra de réajuster sérieusement la politique de défense. La stratégie dans ce domaine comme d’ailleurs dans d’autres demandes lucidité, courage et continuité. Le contraire de ce qu’on a fait en supprimant lâchement le service militaire ou en conviant les jeunes à quelques jours de colonies de vacances dans le cas d’un pseudo service national.

Pourquoi l’urgence du retour du service militaire

Pourquoi l’urgence du retour du service militaire

Plusieurs facteurs militent en faveur de l’urgence d’un service obligatoire à vocation militaire. Il y a d’abord l’environnement conflictuel avec la politique agressive d’expansion de Poutine et sa phobie de l’ancien empire russe. Poutine multiplie les attaques en Europe de l’Est, en Finlande et bien sûr en Ukraine. Il N’a jamais admis l’éclatement de la puissante union soviétique. En outre, ce dictateur a besoin de ranimer en permanence la flamme des nationalistes pour jeter un voile pudique sur la dictature et sur le détournement de fonds par les oligarques et lui-même.

Il y a fort à parier que Trump ( s’il est réelu) pourra s’accommoder d’un désengagement des moyens américains au service de l’Europe. Par ailleurs en Europe -et en France compris- l’esprit de Munich prévaut vis-à-vis de la Russie à l’extrême gauche comme à l’extrême droite. Beaucoup seraient prêts à offrir l’Ukraine à la Russie en échange de la paix pour le reste de l’Europe. Un raisonnement hypocrite et à courte vue évidemment. Dans le même temps, la Russie attaque sur tous les fronts dans tous les pays influencés par les occidentaux ( voir à cet égard les échecs successifs de la France au Mali, Burkina Faso , au Niger et ailleurs). Partout la Russie avance ses pions . La Russie qui trouve des alliés de circonstance chez les dirigeants de régime autoritaire encore nombreux dans le monde.

On objectera que la France est sans doute l’un des seuls pays européens avec la Grande-Bretagne toutefois à disposer d’un système de défense complet mais une armée cependant miniature : exemple un seul porte-avions et seulement 160 000 hommes, l’équivalent de ce dont dispose l’Ukraine. Quand la Russie dispose de 10 fois plus de troupes en plus évidemment des technologies. Mais contrairement aux dires de pseudo experts, les troupes au sol ne sont pas incompatibles avec la technologie, elles se complètent et les conflits tant en Ukraine qu’à Gaza démontrent encore l’importance des troupes au sol.

La seconde raison qui justifierait le rétablissement du service militaire est davantage sociétale. Il s’agirait de réhabiliter le grand brassage sociologique que permettait le service obligatoire. En outre, un service qui pourrait être utile pour contribuer à revaloriser le concept de discipline et d’effort.

La plupart des experts militaires et les militaires eux-mêmes s’opposent à la résurgence d’un service militaire au motif que la France n’aurait pas les moyens d’une part et que la défense a technologiquement évolué dans son contenu. Notons cependant que dans toutes les opérations extérieures effectifs et technologies ont été totalement complémentaires. En dernier ressort, ce sont surtout les troupes au sol qui payent le prix de la guerre. En cas de conflit d’ampleur, sans formation on envoie à la boucherie des jeunes et des moins jeunes non formés. Ce qu’on constate par exemple chez les russes mais aussi en Ukraine.

Les États-Unis ne supporteront pas ad vitam aeternam les coûts du parapluie militaire américain. L’Europe devra assurer sa défense. Et de ce point de vue l’objectif d’atteindre 2 % du pour les dépenses militaires est complètement inadapté aux enjeux quand il faudrait 6 ou 7 % et que les Russes consacrent 30 % de leur budget aux dépenses de l’armée.

La dernière raison qui justifie la réhabilitation du service militaire obligatoire c’est la nécessité de diffuser à nouveau dans l’opinion les valeurs attachées à la nation aujourd’hui éclatées pour des raisons sociétales voire religieuses.

Ce n’est pas la dernière minute qu’il conviendra de réajuster sérieusement la politique de défense. La stratégie dans ce domaine comme d’ailleurs dans d’autres demandes lucidité, courage et continuité. Le contraire de ce qu’on a fait en supprimant lâchement le service militaire ou en conviant les jeunes à quelques jours de colonies de vacances dans le cas d’un pseudo service national.

Face au risque de guerre: le retour du service militaire

Pour le retour du service militaire


Experts militaires et politiques se sont finalement entendus pour supprimer le service militaire. La principale raison avancée étant la sophistication des équipements de l’armée et des technologies remplaçant les hommes. Le problème , c’est que dans des conflits récents on s’aperçoit que la place des hommes est essentielle à côté des armes plus sophistiquées. C’est évidemment le cas en Ukraine où la question des forces humaines est fondamentale. C’est encore le cas en Israël. C’était encore le cas en Afrique où nous sommes partis surtout par suite de manques d’effectifs pour laisser la place aux amis dictateurs de Poutine.

En dernier ressort après utilisation des nouveaux équipements, l’infanterie termine le plus souvent le travail. En France, on a même supprimé le service militaire qui par ailleurs était un outil facilitant l’appropriation des valeurs républicaines et de la discipline. La France dispose d’une armée très complète dans tous les domaines mais c’est une miniature d’armée. Elle dispose seulement 160 000 hommes. En une semaine, elle serait balayée par les forces extérieures russes ou autres. Il faudrait disposer de 5à 10 fois plus de soldats disponibles et formés.

Le pays est confronté à deux types de risques. Le risque extérieur avec les menaces réitérées notamment de la Russie qui envahit pays par pays aux portes de l’union européenne. Aussi un risque intérieur avec le développement du terrorisme islamique.

Un service de l’ordre de six mois minimum est indispensable pour former des soldats. Pour assurer la sécurité intérieure mais y compris pour intervenir sur le théâtre des opérations extérieures si nécessaire. On mesure bien en effet toutes les limites de la guerre dite technologique. La principale menace aujourd’hui, c’est le terrorisme qui sévit dans le monde entier ; de ce point de vue les armes sophistiquées notamment aériennes sont insuffisantes pour lutter avec efficacité contre ce périple.

Au plan intérieur, ces armes sophistiquées sont à peu près inopérante et la stratégie doit reposer sur la présence physique de forces de surveillance et de protection.

La problématique n’est pas seulement sécuritaire elle est aussi sociétale pour permettre le brassage des populations et une meilleure appropriation des valeurs citoyennes.

Face à l’explosion de la menace terroriste en 2015, l’idée de rétablir un service militaire ou un dispositif similaire était revenue dans l’actualité . Certains réclamaient un service obligatoire de 6 mois.

École : retour du redoublement

École : retour du redoublement

Évidemment avec le temps, on a oublié les règles simples et efficaces qui permettaient de réguler le niveau des élèves. Le ministre à juste titre vient enfin de rétablir le principe du renouveau redoublement. Un redoublement qui n’était possible précédemment qu’avec l’accord des parents autant dire à partir d’une appréciation forcément arbitraire. Pas étonnant, ces parents eux-mêmes avaient déjà bénéficié du laxisme du système scolaire. Et de proche en proche, tout le système s’est affaibli : le niveau des élèves, le niveau des enseignants et celui des parents.

Sauf vraiment exception, il paraît évident que l’enseignant est le plus compétent pour évaluer un élève et envisager son redoublement. La suppression du redoublement a d’ailleurs favorisé un abaissement général dramatique pour la France puisqu’en sortie de quatrième c’est à peine si la moitié peuvent lire vraiment correctement. La vérité c’est que compte tenu du contexte nombre d’enseignants font du gardiennage pour éviter la pression des élèves voire de leurs parents

Il «faut revoir» la «question du tabou du redoublement» , avait déclaré Gabriel Attal, le 22 novembre dernier, lors du Congrès des maires de France. À l’offensive sur «l’élévation du niveau des élèves» depuis la rentrée scolaire, le ministre de l’Éducation nationale s’était alors engagé à «prendre des décisions» sur ce sujet brûlant. «Un élève qui rentre en 6e sans savoir lire ou compter, c’est quasiment de la maltraitance», insistait-il. Ces mesures sont désormais connues. Dans un courrier électronique envoyé aux enseignants mardi matin, puis lors de sa conférence de presse l’après-midi au collège Charles-Péguy, dans le 14e arrondissement de Paris, le benjamin du gouvernement a annoncé que «pour donner toutes les chances aux élèves de réussir», le «dernier mot» en matière de redoublement reviendrait désormais aux enseignants et non plus aux parents.

«D’année en année, de réforme en réforme, l’autorité de votre expertise pédagogique a pu être progressivement affaiblie»

École : le retour enfin du redoublement

École : le retour enfin du redoublement

Évidemment avec le temps, on a oublié les règles simples et efficaces qui permettaient de réguler le niveau des élèves. Le ministre à juste titre vient enfin de rétablir le principe du renouveau redoublement. Un redoublement qui n’était possible précédemment qu’avec l’accord des parents autant dire à partir d’une appréciation forcément arbitraire. Pas étonnant, ces parents eux-mêmes avaient déjà bénéficié du laxisme du système scolaire. Et de proche en proche, tout le système s’est affaibli : le niveau des élèves, le niveau des enseignants et celui des parents.

Sauf vraiment exception, il paraît évident que l’enseignant est le plus compétent pour évaluer un élève et envisager son redoublement. La suppression du redoublement a d’ailleurs favorisé un abaissement général dramatique pour la France puisqu’en sortie de quatrième c’est à peine si la moitié peuvent lire vraiment correctement. La vérité c’est que compte tenu du contexte nombre d’enseignants font du gardiennage pour éviter la pression des élèves voire de leurs parents

Il «faut revoir» la «question du tabou du redoublement» , avait déclaré Gabriel Attal, le 22 novembre dernier, lors du Congrès des maires de France. À l’offensive sur «l’élévation du niveau des élèves» depuis la rentrée scolaire, le ministre de l’Éducation nationale s’était alors engagé à «prendre des décisions» sur ce sujet brûlant. «Un élève qui rentre en 6e sans savoir lire ou compter, c’est quasiment de la maltraitance», insistait-il. Ces mesures sont désormais connues. Dans un courrier électronique envoyé aux enseignants mardi matin, puis lors de sa conférence de presse l’après-midi au collège Charles-Péguy, dans le 14e arrondissement de Paris, le benjamin du gouvernement a annoncé que «pour donner toutes les chances aux élèves de réussir», le «dernier mot» en matière de redoublement reviendrait désormais aux enseignants et non plus aux parents.

«D’année en année, de réforme en réforme, l’autorité de votre expertise pédagogique a pu être progressivement affaiblie»

Retour de la sauvagerie: Pour la création d’établissements pénitentiaires spécialisés

Retour de la sauvagerie: Pour la création d’établissements pénitentiaires spécialisés

S’il est clair que les sanctions prises par la justice ne sont pas du tout à la hauteur de l’enjeu, il n’en reste pas moins que des punitions se traduisant par des incarcérations dans des établissements pénitentiaires ne sont pas nécessairement la meilleure solution pour permettre la réinsertion sociale et sociétale des intéressés.

La plupart des prisons sont en effet des sortes d’écoles du crime pour les jeunes délinquants qui y font ensuite des stages répétés.

Pour les cas les plus graves chez les jeunes qui se caractérisent surtout par des comportements barbares et une grande insuffisance culturelle, on pourrait envisager des établissements spécialisés qui précisément auraient un double objectif: à savoir tenter de combler cette rupture intellectuelle qui les condamne à des attitudes sauvages et primitives et leur faire accéder à un minimum de connaissances de base non seulement sur les savoirs fondamentaux mais aussi sur les valeurs sociétales.

En substance, faire travailler les corps pour les soumettre à l’effort et à la discipline autant que les têtes pour les remplir d’autres choses que des références simplistes et dangereuses.

On objectera à juste titre que le service militaire remplissait une partie de es fonctions encore récemment jusqu’à ce que le pouvoir manifeste sa lâcheté démagogique en abolissant. Ce qui constitue une grave erreur d’abord de stratégie de défense du pays comme le démontre les récents conflits qui ont tant besoin de troupes de terrains notamment d’infanterie. C’est aussi un trou grave dans la raquette du processus d’accès à la vraie responsabilité républicaine. Le service militaire était l’occasion d’un brassage sociologique mais aussi d’un apprentissage de l’effort, de la discipline et du respect de l’ ordre.

Il faut évidemment un encadrement très spécialisé dans ces établissements pénitentiaires sorte de maison de redressement du profil psychologique et sociétal.

Pour l’instant, on entend surtout des demandes d’aggravation des sanctions dans les cas de sauvagerie brutale voire mortelle. Une demande légitime mais qui ne peut constituer cependant une thérapie contre le problème fondamental de l’ignorance et de la bestialité.

Experts, intellectuels et politiques auraient sans doute intérêt à réfléchir sur les méthodes de réinsertion sociale des individus jeunes décivilisés qui d’une certaine manière retourne à l’État sauvage.

Société–L’Ensauvagement ou le retour de la barbarie au xxie siècle

Société–L’Ensauvagement ou le retour de la barbarie au xxie siècle

Le livre de Thérèse Delpech, L’Ensauvagement. Le retour de la barbarie au xxie siècle, s’adresse à un public très large, du spécialiste au lecteur amateur, en passant par l’individu impliqué dans le processus de décision. Mêlant intelligence, érudition et imagination, l’auteur dresse un tableau plausible et sans concessions de l’état actuel du monde, dans l’intention explicite d’aider la conscience contemporaine à dépasser le « vide spirituel  qui la paralysent, et à renouer ainsi avec une intelligence de l’histoire, libératrice de projets pour l’avenir et enracinée dans le passé. Cela ne peut se faire, affirme Thérèse Delpech, sans une réflexion éthique : « La politique ne pourra donc pas être réhabilitée sans une réflexion éthique. Sans elle de surcroît, nous n’aurons ni la force de prévenir les épreuves que le siècle nous prépare ni surtout d’y faire face, si par malheur nous ne savons pas les éviter.

À la suite de Schopenhauer, Thérèse Delpech envisage une situation idéale : se projeter dans l’avenir et, de là, regarder à travers un télescope la situation présente (Première partie : Le Télescope). Cette fiction idéalisante sert à illustrer un principe éthique fondamental : il faut que l’action politique conjugue sympathie pour le présent et responsabilité pour l’avenir : « Les qualités de jugement et de caractère ont toujours été les plus importantes en politique. » L’image que le télescope nous donne à voir est troublante : le progrès technique des derniers siècles ne s’est pas accompagné d’un progrès moral, mais a vu au contraire le retour de la barbarie et de la violence. Les causes en sont multiples : dynamique de la passion égalitaire exacerbée par la mondialisation, qui produit de l’envie et du ressentiment à l’adresse de l’Occident et creuse un gouffre entre celui-ci et le reste du monde ; victoire du machiavélisme dans les relations internationales, subordonnant le bien et le mal au préférable et au détestable ; choix de la stabilité représentée par les gouvernements, ce qui fait naître un sentiment d’injustice et un désir de revanche de la part des peuples et des États ; triomphe d’une pensée technique, abstraite, au détriment de l’intelligence pratique et du sentiment moral.

Contre l’« abdication » de la conscience contemporaine face au temps, Thérèse Delpech met en avant « l’idée de liberté dans l’histoire », principe normatif d’un véritable agir politique : « Il est sans doute absurde de chercher à conjurer le retour des mêmes événements, car au sens strict l’histoire ne se répète pas, mais tenter d’éviter le retour de tempêtes de même ampleur est un objectif raisonnable .

Une fois le télescope réglé, l’auteur le met à l’essai en le tournant successivement vers le passé (1905), l’avenir (2025) et le présent (2005). 1905 est l’année où se produit une série d’événements qui vont bouleverser le xxe siècle et qui sont autant de présages des cataclysmes futurs (Deuxième partie : 1905). Sur la scène internationale, c’est la première défaite occidentale face à une puissance asiatique (guerre russo-japonaise), la première révolution russe, la première crise marocaine entre la France et l’Allemagne, ainsi que l’émergence de deux nouveaux acteurs, les États-Unis et la Chine. 1905 est aussi l’année de la naissance de la modernité, avec La Théorie de la relativité d’Einstein, la première exposition des « Fauves » au Salon d’automne de Paris et les Trois essais sur la théorie de la sexualité de Freud. Si, à partir de ces signes, quelqu’un avait pu imaginer l’évolution des événements (Thérèse Delpech donne comme exemple les Regards sur le monde actuel de Paul Valéry), personne n’aurait pu, affirme l’auteur, imaginer Hitler. Pour l’apparition de cet « acteur imprévisible » il a sans doute fallu que certaines conditions sociales, politiques et culturelles soient réunies ; mais en soi cette apparition manifeste une part de contingence dans l’histoire, dans laquelle se loge la liberté : Hitler a certes existé, mais il n’était pas nécessaire.

Rétrospectivement, Thérèse Delpech définit le xxe siècle à l’aide de la notion de Herzelend (« tristesse du cœur »), qui désigne « une forme de mélancolie et d’affaiblissement de la partie émotionnelle de la nature humaine [10]» qui paralyse la volonté. Le héros qui incarne le mieux cette passion tragique est le prince Hamlet, dont l’histoire personnelle prend une dimension paradigmatique pour l’histoire de l’Europe au xxe siècle. Et le xxie siècle ?

Le second essai du télescope concerne l’avenir (Troisième partie : Le Monde en 2025). Il s’agit de déterminer par la pensée, en « raisonnant à partir du présent », l’évolution possible des signes que recèle l’actualité. Thérèse Delpech propose ainsi trois paris généraux sur l’avenir (continuation de la lutte contre le terrorisme international, prolifération des armes de destruction massive, tensions dans les relations sino-américaines) et plusieurs questions ouvertes. Comme pour la précédente partie, l’auteur tente de synthétiser son propos sous un concept général, d’où l’interrogation qui clôt cette troisième partie : « Le xxie siècle sera-t-il le siècle de la peur … ? »

8Dans l’histoire, rien n’est pourtant joué à l’avance (Quatrième partie : Retour à 2005). Mais cela implique que la responsabilité politique est d’autant plus grande. Devant cette responsabilité, l’ambition qu’il faut cultiver est « celle de conserver en mémoire la possibilité toujours ouverte du retour à l’ensauvagement .

L’auteur définit l’« ensauvagement » comme « une…. » Qu’est-ce que nous révèle l’année 2005 ? D’abord l’entrée de la Russie dans une phase d’autodestruction, caractérisée par l’autoritarisme et la nostalgie de l’empire, et rendue possible par la « médiocre qualité des élites au pouvoir  »

. La levée de l’embargo sur la vente d’armes à la Chine, à l’initiative européenne, manifeste l’incompréhension face au nouveau « centre » de la politique étrangère : « Taïwan est l’Alsace-Lorraine du xxie siècle ».

Une troisième chose est la situation « aberrante » dans laquelle le monde se trouve face au régime nord-coréen et à son chantage, lequel semble avoir atteint, avec la menace atomique, ses limites. Les révolutions pacifiques en Europe de l’Est et en Asie Centrale, en particulier la « Révolution Orange » en Ukraine, reposent le problème du « choix des peuples » contre les gouvernements et de la « responsabilité de protéger .

« En principe, un État qui ne remplit pas le… » comme source de la légitimité et limite de la souveraineté des Etats. Face à ces défis sur la scène internationale, ainsi qu’à la menace terroriste, la question de l’unité de l’Occident se pose : y a-t-il deux Occidents, séparés par un gouffre au niveau des principes ? Faut-il opposer « pouvoir » américain et « faiblesse » européenne, ou doit-on au contraire voir l’Occident comme ses ennemis le voient, à savoir comme « un univers  » ? Enfin, la crise iranienne et la menace nord-coréenne montrent en 2005 qu’il est nécessaire et urgent de repenser le nucléaire et la dissuasion dans un monde multipolarisé qui compte plusieurs acteurs nucléaires.

De cet essai de dislocation représenté par l’épreuve du télescope, l’âme humaine ressort « mise en pièces » (Épilogue). Si la déshumanisation menace notre survie, si la « tristesse du cœur » détermine notre rapport au temps, si notre siècle hérite d’un « siècle sans pardon », qui a commis un « crime contre l’esprit » . Il s’agit d’une expression de François de Menthon,… », tout espoir n’est pour autant pas perdu : « La résistance à la terreur n’est pas condamnée d’avance, et au siècle du mensonge, il arrive que la vérité relève la tête .

OpenAI : Scénario hollywoodien avec le retour de Sam Altman

OpenAI : Scénario hollywoodien avec le retour de Sam Altman

Un vrai scénario hollywoodien avec d’abord une sorte de putsch du conseil d’administration qui vire son président et fondateur, Sam Altman. Ensuite la perspective d’embauche de ce dernier par Microsoft. Puis la révolte des salariés qui menacent de démissionner. Enfin le retour à la tête d’Open AI de Sam Altman comme président.

Au sein de la direction et même de l’ensemble des salariés se cache en vérité un problème de philosophie et d’objectifs de l’entreprise.

L ‘objectif initial avec OpenAI n’est pas de faire du business de manière prioritaire mais de servir la progression technique de l’intelligence artificielle au service de l’humanité. Quand d’autres pensent au développement accéléré et au profit en attendre.

Devant la menace d’éclatement et de disparition de la société, l’entreprise est revenue sur sa décision et a réintégré l’ancien patron Sam Altman.

L’entreprise a choisi un nouveau conseil d’administration qui a la charge d’assurer la transition vers un nouveau conseil d’administration permanent, OpenAI ouvre une nouvelle page. Et son emblématique dirigeant a désormais la confirmation qu’il est indéboulonnable, alors que ChatGPT fête ses un an la semaine prochaine.

L’Ensauvagement. Le retour de la barbarie au xxie siècle

L’Ensauvagement. Le retour de la barbarie au xxie siècle

Le livre de Thérèse Delpech, L’Ensauvagement. Le retour de la barbarie au xxie siècle, s’adresse à un public très large, du spécialiste au lecteur amateur, en passant par l’individu impliqué dans le processus de décision. Mêlant intelligence, érudition et imagination, l’auteur dresse un tableau plausible et sans concessions de l’état actuel du monde, dans l’intention explicite d’aider la conscience contemporaine à dépasser le « vide spirituel  qui la paralysent, et à renouer ainsi avec une intelligence de l’histoire, libératrice de projets pour l’avenir et enracinée dans le passé. Cela ne peut se faire, affirme Thérèse Delpech, sans une réflexion éthique : « La politique ne pourra donc pas être réhabilitée sans une réflexion éthique. Sans elle de surcroît, nous n’aurons ni la force de prévenir les épreuves que le siècle nous prépare ni surtout d’y faire face, si par malheur nous ne savons pas les éviter.

À la suite de Schopenhauer, Thérèse Delpech envisage une situation idéale : se projeter dans l’avenir et, de là, regarder à travers un télescope la situation présente (Première partie : Le Télescope). Cette fiction idéalisante sert à illustrer un principe éthique fondamental : il faut que l’action politique conjugue sympathie pour le présent et responsabilité pour l’avenir : « Les qualités de jugement et de caractère ont toujours été les plus importantes en politique. » L’image que le télescope nous donne à voir est troublante : le progrès technique des derniers siècles ne s’est pas accompagné d’un progrès moral, mais a vu au contraire le retour de la barbarie et de la violence. Les causes en sont multiples : dynamique de la passion égalitaire exacerbée par la mondialisation, qui produit de l’envie et du ressentiment à l’adresse de l’Occident et creuse un gouffre entre celui-ci et le reste du monde ; victoire du machiavélisme dans les relations internationales, subordonnant le bien et le mal au préférable et au détestable ; choix de la stabilité représentée par les gouvernements, ce qui fait naître un sentiment d’injustice et un désir de revanche de la part des peuples et des États ; triomphe d’une pensée technique, abstraite, au détriment de l’intelligence pratique et du sentiment moral.

Contre l’« abdication » de la conscience contemporaine face au temps, Thérèse Delpech met en avant « l’idée de liberté dans l’histoire », principe normatif d’un véritable agir politique : « Il est sans doute absurde de chercher à conjurer le retour des mêmes événements, car au sens strict l’histoire ne se répète pas, mais tenter d’éviter le retour de tempêtes de même ampleur est un objectif raisonnable .

Une fois le télescope réglé, l’auteur le met à l’essai en le tournant successivement vers le passé (1905), l’avenir (2025) et le présent (2005). 1905 est l’année où se produit une série d’événements qui vont bouleverser le xxe siècle et qui sont autant de présages des cataclysmes futurs (Deuxième partie : 1905). Sur la scène internationale, c’est la première défaite occidentale face à une puissance asiatique (guerre russo-japonaise), la première révolution russe, la première crise marocaine entre la France et l’Allemagne, ainsi que l’émergence de deux nouveaux acteurs, les États-Unis et la Chine. 1905 est aussi l’année de la naissance de la modernité, avec La Théorie de la relativité d’Einstein, la première exposition des « Fauves » au Salon d’automne de Paris et les Trois essais sur la théorie de la sexualité de Freud. Si, à partir de ces signes, quelqu’un avait pu imaginer l’évolution des événements (Thérèse Delpech donne comme exemple les Regards sur le monde actuel de Paul Valéry), personne n’aurait pu, affirme l’auteur, imaginer Hitler. Pour l’apparition de cet « acteur imprévisible » il a sans doute fallu que certaines conditions sociales, politiques et culturelles soient réunies ; mais en soi cette apparition manifeste une part de contingence dans l’histoire, dans laquelle se loge la liberté : Hitler a certes existé, mais il n’était pas nécessaire.

Rétrospectivement, Thérèse Delpech définit le xxe siècle à l’aide de la notion de Herzelend (« tristesse du cœur »), qui désigne « une forme de mélancolie et d’affaiblissement de la partie émotionnelle de la nature humaine [10]» qui paralyse la volonté. Le héros qui incarne le mieux cette passion tragique est le prince Hamlet, dont l’histoire personnelle prend une dimension paradigmatique pour l’histoire de l’Europe au xxe siècle. Et le xxie siècle ?

Le second essai du télescope concerne l’avenir (Troisième partie : Le Monde en 2025). Il s’agit de déterminer par la pensée, en « raisonnant à partir du présent », l’évolution possible des signes que recèle l’actualité. Thérèse Delpech propose ainsi trois paris généraux sur l’avenir (continuation de la lutte contre le terrorisme international, prolifération des armes de destruction massive, tensions dans les relations sino-américaines) et plusieurs questions ouvertes. Comme pour la précédente partie, l’auteur tente de synthétiser son propos sous un concept général, d’où l’interrogation qui clôt cette troisième partie : « Le xxie siècle sera-t-il le siècle de la peur … ? »

8Dans l’histoire, rien n’est pourtant joué à l’avance (Quatrième partie : Retour à 2005). Mais cela implique que la responsabilité politique est d’autant plus grande. Devant cette responsabilité, l’ambition qu’il faut cultiver est « celle de conserver en mémoire la possibilité toujours ouverte du retour à l’ensauvagement .

L’auteur définit l’« ensauvagement » comme « une…. » Qu’est-ce que nous révèle l’année 2005 ? D’abord l’entrée de la Russie dans une phase d’autodestruction, caractérisée par l’autoritarisme et la nostalgie de l’empire, et rendue possible par la « médiocre qualité des élites au pouvoir  »

. La levée de l’embargo sur la vente d’armes à la Chine, à l’initiative européenne, manifeste l’incompréhension face au nouveau « centre » de la politique étrangère : « Taïwan est l’Alsace-Lorraine du xxie siècle ».

Une troisième chose est la situation « aberrante » dans laquelle le monde se trouve face au régime nord-coréen et à son chantage, lequel semble avoir atteint, avec la menace atomique, ses limites. Les révolutions pacifiques en Europe de l’Est et en Asie Centrale, en particulier la « Révolution Orange » en Ukraine, reposent le problème du « choix des peuples » contre les gouvernements et de la « responsabilité de protéger .

« En principe, un État qui ne remplit pas le… » comme source de la légitimité et limite de la souveraineté des Etats. Face à ces défis sur la scène internationale, ainsi qu’à la menace terroriste, la question de l’unité de l’Occident se pose : y a-t-il deux Occidents, séparés par un gouffre au niveau des principes ? Faut-il opposer « pouvoir » américain et « faiblesse » européenne, ou doit-on au contraire voir l’Occident comme ses ennemis le voient, à savoir comme « un univers  » ? Enfin, la crise iranienne et la menace nord-coréenne montrent en 2005 qu’il est nécessaire et urgent de repenser le nucléaire et la dissuasion dans un monde multipolarisé qui compte plusieurs acteurs nucléaires.

De cet essai de dislocation représenté par l’épreuve du télescope, l’âme humaine ressort « mise en pièces » (Épilogue). Si la déshumanisation menace notre survie, si la « tristesse du cœur » détermine notre rapport au temps, si notre siècle hérite d’un « siècle sans pardon », qui a commis un « crime contre l’esprit » . Il s’agit d’une expression de François de Menthon,… », tout espoir n’est pour autant pas perdu : « La résistance à la terreur n’est pas condamnée d’avance, et au siècle du mensonge, il arrive que la vérité relève la tête .

Mort d’un jeune à Crépol : retour de la barbarie grâce aux faillites des autorités

Mort à Crépol : retour de la barbarie grâce aux faillites des autorités


Encore un règlement de comptes mortel avec des auteurs sans doute qui se croient dispensés de toute règle de vie sociétale, de toute loi et de toutes sanctions. Une bande de jeunes qui vient d’un quartier visiblement déjà en marge de la société comme au moins 500 quartiers en France. Des quartiers hors de la république qui font leur propre loi, leur propre police et impose leur propre valeur de mafia barbare.

En cause, une crise générale des autorités avec un laxisme qui caractérise l’action des pouvoirs publics dans tous les domaines. Tout commence évidemment dans les familles qui sont sans pouvoir sur leurs enfants. Tout continue à l’école transformée en garderie et non en lieu d’éducation dans nombre de quartiers difficiles. Témoin le niveau lamentable de l’enseignement en France où la dernière étude sur les élèves de quatrième montre que la moitié ne sont même pas capables de lire correctement.

La suppression du service militaire en plus d’une erreur stratégique grave en matière de défense a fait aussi sauter une occasion de brassage sociologique et d’apprentissage des valeurs républicaines et de discipline.

La justice part aussi une grave responsabilité avec des sanctions–quand elles existent–complètement anecdotiques par rapport au niveau des violences. Une justice sur laquelle le pouvoir public n’a plus de prise aujourd’hui et qui se croit indépendante quand en fait elle doit être au service de l’intérêt du pays.

Toute la société est responsable, la classe politique bien sûr mais pas seulement ceux qui détiennent une parcelle de responsabilité ou tout simplement les citoyens qui s’accommodent du délabrement du pays

Invité de l’émission « C’ à vous » sur France 5 lundi soir, le ministre de l’Intérieur a précisé que la gendarmerie avait déjà procédé à « plus de 70 auditions » dans cette affaire.
Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a qualifié, lundi 20 novembre, d’ »ignoble » et « inacceptable » le décès d’un jeune de 16 ans samedi soir pendant une rixe lors d’une fête dans le village de Crépol (Drôme), ajoutant : «  »C’est une faillite générale de notre société ».

Invité de l’émission « C’ à vous » sur France 5, le ministre de l’Intérieur a précisé que la gendarmerie avait déjà procédé à « plus de 70 auditions ».

Samedi soir à Crépol, alors qu’un « bal de l’hiver » rassemblant 350 personnes était organisé, « un groupe d’individus extérieur » à cette commune de 532 habitants avait cherché à entrer dans la salle des fêtes, selon le procureur de la République de Valence Laurent de Caigny.

« Ce qui s’est passé n’est pas extrêmement clair ou alors trop clair : des gens qui viennent d’ailleurs et ont voulu forcer l’entrée de cette fête et des coups de couteaux sont partis. Ça s’appelle l’ensauvagement ». Il a estimé qu’il « y a à repenser le cadre de l’autorité ». « Nous devons remettre de l’autorité partout », a insisté Gérald Darmanin.

Rixe mortelle à Crépol : La faillite générale de l’autorité favorise le retour de la barbarie

Rixe mortelle à Crépol : La faillite générale de l’autorité favorise le retour de la barbarie


Encore un règlement de comptes mortel avec des auteurs sans doute qui se croient dispensés de toute règle de vie sociétale, de toute loi et de toutes sanctions. Une bande de jeunes qui vient d’un quartier visiblement déjà en marge de la société comme au moins 500 quartiers en France. Des quartiers hors de la république qui font leur propre loi, leur propre police et impose leur propre valeur de mafia barbare.

En cause, une crise générale des autorités avec un laxisme qui caractérise l’action des pouvoirs publics dans tous les domaines. Tout commence évidemment dans les familles qui sont sans pouvoir sur leurs enfants. Tout continue à l’école transformée en garderie et non en lieu d’éducation dans nombre de quartiers difficiles. Témoin le niveau lamentable de l’enseignement en France où la dernière étude sur les élèves de quatrième montre que la moitié ne sont même pas capables de lire correctement.

La suppression du service militaire en plus d’une erreur stratégique grave en matière de défense a fait aussi sauter une occasion de brassage sociologique et d’apprentissage des valeurs républicaines et de discipline.

La justice part aussi une grave responsabilité avec des sanctions–quand elles existent–complètement anecdotiques par rapport au niveau des violences. Une justice sur laquelle le pouvoir public n’a plus de prise aujourd’hui et qui se croit indépendante quand en fait elle doit être au service de l’intérêt du pays.

Toute la société est responsable, la classe politique bien sûr mais pas seulement ceux qui détiennent une parcelle de responsabilité ou tout simplement les citoyens qui s’accommodent du délabrement du pays

Invité de l’émission « C’ à vous » sur France 5 lundi soir, le ministre de l’Intérieur a précisé que la gendarmerie avait déjà procédé à « plus de 70 auditions » dans cette affaire.
Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a qualifié, lundi 20 novembre, d’ »ignoble » et « inacceptable » le décès d’un jeune de 16 ans samedi soir pendant une rixe lors d’une fête dans le village de Crépol (Drôme), ajoutant : «  »C’est une faillite générale de notre société ».

Invité de l’émission « C’ à vous » sur France 5, le ministre de l’Intérieur a précisé que la gendarmerie avait déjà procédé à « plus de 70 auditions ».

Samedi soir à Crépol, alors qu’un « bal de l’hiver » rassemblant 350 personnes était organisé, « un groupe d’individus extérieur » à cette commune de 532 habitants avait cherché à entrer dans la salle des fêtes, selon le procureur de la République de Valence Laurent de Caigny.

« Ce qui s’est passé n’est pas extrêmement clair ou alors trop clair : des gens qui viennent d’ailleurs et ont voulu forcer l’entrée de cette fête et des coups de couteaux sont partis. Ça s’appelle l’ensauvagement ». Il a estimé qu’il « y a à repenser le cadre de l’autorité ». « Nous devons remettre de l’autorité partout », a insisté Gérald Darmanin.

Retour du service militaire ?

Retour du service militaire ?

L’ancien premier ministre Édouard Philippe s’interroge enfin sur l’hypothèse d’un retour du service militaire. D’une certaine manière, il critique donc le service national actuel qui n’a rien d’ailleurs d’une formation militaire et pas grand-chose à voir non plus avec la dimension nationale puisque cela qu’on ne concerne uniquement quelques milliers de personnes quand il faudrait former 700 à 800 000 jeunes.

Le premier ministre évoque l’hypothèse pour deux raisons la première concerne la défense de la France. Et les récents conflits démontrent que les guerres ont nécessairement besoin d’un grand nombre de troupes parallèlement développement des technologies. Voir par exemple ce qui se passe en Ukraine ou ailleurs.

Le rétablissement du service militaire serait sans doute aussi l’occasion de permettre à la jeunesse de se réapproprier les valeurs de la république.

«Est-ce qu’un jour, pour préserver les intérêts de la France, sa sécurité, il ne faudra pas former – et former militairement, sinon ça n’a aucun sens – une partie de la jeunesse, voire toute la jeunesse, c’est une question qui sera peut-être posée», a indiqué l’ancien premier ministre.

Faut-il réinstaurer le service militaire pour «une partie» ou «toute la jeunesse» ? Cette question pourrait se poser «bientôt», affirme dimanche sur Radio J l’ex premier ministre Édouard Philippe, car «nous vivons dans un monde dangereux». «

«Est-ce qu’un jour, pour préserver les intérêts de la France, sa sécurité, il ne faudra pas former – et former militairement, sinon ça n’a aucun sens – une partie de la jeunesse, voire toute la jeunesse, c’est une question qui sera peut-être posée. Comme nous vivons dans un monde dangereux, j’ai tendance à penser qu’elle sera posée bientôt», ajoute-t-il, en glissant que ce thème sera «peut-être» dans les débats qui agiteront la prochaine élection présidentielle, pour laquelle il fait figure de candidat putatif.

Si Emmanuel Macron n’a pas voulu revenir sur le service militaire, il avait promis en 2017 l’instauration d’un service national universel (SNU), lancé en 2019, et qui comporte un «séjour de cohésion» sociale et une «mission d’intérêt général» de 12 jours. Il ne concerne pour l’instant que des jeunes volontaires, et sa généralisation se heurte à de vives résistances.

Le SNU sera intégré à partir de mars 2024 au temps scolaire, avec un stage de 12 jours pour les élèves en classe de seconde qui seraient volontaires. Bref un concept de service tout à fait inefficace et ridicule.

Politique-Antisémitisme : retour de l’obscurantisme et de l’immonde

Politique-Antisémitisme : retour de l’obscurantisme et de l’immonde


Bien que la plupart de ceux qui effectivement apposent des étoiles de David ou des croix gammées sur les bâtiments ignorent à peu près tout de la signification historique de ces symboles shootés qu’ils sont à l’ignorance et à la haine, un tel affichage en France nous ramène à l’immonde et à la tyrannie.

L’immonde parce que des individus désignent ainsi d’autres individus à la vindicte populaire en même temps qu’au pouvoir occulte de ceux qui souhaiteraient le retour d’une dictature criminelle.

Ceux qui apposent ses signes sont évidemment pour la plupart des idiots et des lâches qui peuvent ainsi faire semblant d’assumer leur frustration en les transformant en thèmes politiques, religieux ou sociétaux.

Ces afficheurs et ces dénonciateurs sont essentiellement des islamistes qui rêvent d’une dictature religieuse qui éliminerait la démocratie, le progrès et toutes les différences sociétales. Bref ,une société qui ressemble à celle de l’Afghanistan en on meurt autant de faim que de privation de liberté. La société de l’Iran qui tue les femmes pour un foulard mal placé sur les cheveux. Une tyrannie ecclésiastique de refoulés en retard sur la société de près de 800 ans.

Les auteurs de ces symboles criminels méritent d’être jugés avec la plus grande équité tout autant qu’avec la plus grande sévérité comme il sied dans un pays démocratique

Société-Antisémitisme : retour de l’obscurantisme et de l’immonde

Société-Antisémitisme : retour de l’obscurantisme et de l’immonde


Bien que la plupart de ceux qui effectivement apposent des étoiles de David ou des croix gammées sur les bâtiments ignorent à peu près tout de la signification historique de ces symboles shootés qu’ils sont à l’ignorance et à la haine, un tel affichage en France nous ramène à l’immonde et à la tyrannie.

L’immonde parce que des individus désignent ainsi d’autres individus à la vindicte populaire en même temps qu’au pouvoir occulte de ceux qui souhaiteraient le retour d’une dictature criminelle.

Ceux qui apposent ses signes sont évidemment pour la plupart des idiots et des lâches qui peuvent ainsi faire semblant d’assumer leur frustration en les transformant en thèmes politiques, religieux ou sociétaux.

Ces afficheurs et ces dénonciateurs sont essentiellement des islamistes qui rêvent d’une dictature religieuse qui éliminerait la démocratie, le progrès et toutes les différences sociétales. Bref ,une société qui ressemble à celle de l’Afghanistan en on meurt autant de faim que de privation de liberté. La société de l’Iran qui tue les femmes pour un foulard mal placé sur les cheveux. Une tyrannie ecclésiastique de refoulés en retard sur la société de près de 800 ans.

Les auteurs de ces symboles criminels méritent d’être jugés avec la plus grande équité tout autant qu’avec la plus grande sévérité comme il sied dans un pays démocratique

Antisémitisme : retour de l’obscurantisme et de l’immonde

Antisémitisme : retour de l’obscurantisme et de l’immonde


Bien que la plupart de ceux qui effectivement apposent des étoiles de David ou des croix gammées sur les bâtiments ignorent à peu près tout de la signification historique de ces symboles shootés qu’ils sont à l’ignorance et à la haine, un tel affichage en France nous ramène à l’immonde et à la tyrannie.

L’immonde parce que des individus désignent ainsi d’autres individus à la vindicte populaire en même temps qu’au pouvoir occulte de ceux qui souhaiteraient le retour d’une dictature criminelle.

Ceux qui apposent ses signes sont évidemment pour la plupart des idiots et des lâches qui peuvent ainsi faire semblant d’assumer leur frustration en les transformant en thèmes politiques, religieux ou sociétaux.

Ces afficheurs et ces dénonciateurs sont essentiellement des islamistes qui rêvent d’une dictature religieuse qui éliminerait la démocratie, le progrès et toutes les différences sociétales. Bref ,une société qui ressemble à celle de l’Afghanistan en on meurt autant de faim que de privation de liberté. La société de l’Iran qui tue les femmes pour un foulard mal placé sur les cheveux. Une tyrannie ecclésiastique de refoulés en retard sur la société de près de 800 ans.

Les auteurs de ces symboles criminels méritent d’être jugés avec la plus grande équité tout autant qu’avec la plus grande sévérité comme il sied dans un pays démocratique

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