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L’Ensauvagement. Le retour de la barbarie au xxie siècle

L’Ensauvagement. Le retour de la barbarie au xxie siècle

Le livre de Thérèse Delpech, L’Ensauvagement. Le retour de la barbarie au xxie siècle, s’adresse à un public très large, du spécialiste au lecteur amateur, en passant par l’individu impliqué dans le processus de décision. Mêlant intelligence, érudition et imagination, l’auteur dresse un tableau plausible et sans concessions de l’état actuel du monde, dans l’intention explicite d’aider la conscience contemporaine à dépasser le « vide spirituel  qui la paralysent, et à renouer ainsi avec une intelligence de l’histoire, libératrice de projets pour l’avenir et enracinée dans le passé. Cela ne peut se faire, affirme Thérèse Delpech, sans une réflexion éthique : « La politique ne pourra donc pas être réhabilitée sans une réflexion éthique. Sans elle de surcroît, nous n’aurons ni la force de prévenir les épreuves que le siècle nous prépare ni surtout d’y faire face, si par malheur nous ne savons pas les éviter.

À la suite de Schopenhauer, Thérèse Delpech envisage une situation idéale : se projeter dans l’avenir et, de là, regarder à travers un télescope la situation présente (Première partie : Le Télescope). Cette fiction idéalisante sert à illustrer un principe éthique fondamental : il faut que l’action politique conjugue sympathie pour le présent et responsabilité pour l’avenir : « Les qualités de jugement et de caractère ont toujours été les plus importantes en politique. » L’image que le télescope nous donne à voir est troublante : le progrès technique des derniers siècles ne s’est pas accompagné d’un progrès moral, mais a vu au contraire le retour de la barbarie et de la violence. Les causes en sont multiples : dynamique de la passion égalitaire exacerbée par la mondialisation, qui produit de l’envie et du ressentiment à l’adresse de l’Occident et creuse un gouffre entre celui-ci et le reste du monde ; victoire du machiavélisme dans les relations internationales, subordonnant le bien et le mal au préférable et au détestable ; choix de la stabilité représentée par les gouvernements, ce qui fait naître un sentiment d’injustice et un désir de revanche de la part des peuples et des États ; triomphe d’une pensée technique, abstraite, au détriment de l’intelligence pratique et du sentiment moral.

Contre l’« abdication » de la conscience contemporaine face au temps, Thérèse Delpech met en avant « l’idée de liberté dans l’histoire », principe normatif d’un véritable agir politique : « Il est sans doute absurde de chercher à conjurer le retour des mêmes événements, car au sens strict l’histoire ne se répète pas, mais tenter d’éviter le retour de tempêtes de même ampleur est un objectif raisonnable .

Une fois le télescope réglé, l’auteur le met à l’essai en le tournant successivement vers le passé (1905), l’avenir (2025) et le présent (2005). 1905 est l’année où se produit une série d’événements qui vont bouleverser le xxe siècle et qui sont autant de présages des cataclysmes futurs (Deuxième partie : 1905). Sur la scène internationale, c’est la première défaite occidentale face à une puissance asiatique (guerre russo-japonaise), la première révolution russe, la première crise marocaine entre la France et l’Allemagne, ainsi que l’émergence de deux nouveaux acteurs, les États-Unis et la Chine. 1905 est aussi l’année de la naissance de la modernité, avec La Théorie de la relativité d’Einstein, la première exposition des « Fauves » au Salon d’automne de Paris et les Trois essais sur la théorie de la sexualité de Freud. Si, à partir de ces signes, quelqu’un avait pu imaginer l’évolution des événements (Thérèse Delpech donne comme exemple les Regards sur le monde actuel de Paul Valéry), personne n’aurait pu, affirme l’auteur, imaginer Hitler. Pour l’apparition de cet « acteur imprévisible » il a sans doute fallu que certaines conditions sociales, politiques et culturelles soient réunies ; mais en soi cette apparition manifeste une part de contingence dans l’histoire, dans laquelle se loge la liberté : Hitler a certes existé, mais il n’était pas nécessaire.

Rétrospectivement, Thérèse Delpech définit le xxe siècle à l’aide de la notion de Herzelend (« tristesse du cœur »), qui désigne « une forme de mélancolie et d’affaiblissement de la partie émotionnelle de la nature humaine [10]» qui paralyse la volonté. Le héros qui incarne le mieux cette passion tragique est le prince Hamlet, dont l’histoire personnelle prend une dimension paradigmatique pour l’histoire de l’Europe au xxe siècle. Et le xxie siècle ?

Le second essai du télescope concerne l’avenir (Troisième partie : Le Monde en 2025). Il s’agit de déterminer par la pensée, en « raisonnant à partir du présent », l’évolution possible des signes que recèle l’actualité. Thérèse Delpech propose ainsi trois paris généraux sur l’avenir (continuation de la lutte contre le terrorisme international, prolifération des armes de destruction massive, tensions dans les relations sino-américaines) et plusieurs questions ouvertes. Comme pour la précédente partie, l’auteur tente de synthétiser son propos sous un concept général, d’où l’interrogation qui clôt cette troisième partie : « Le xxie siècle sera-t-il le siècle de la peur … ? »

8Dans l’histoire, rien n’est pourtant joué à l’avance (Quatrième partie : Retour à 2005). Mais cela implique que la responsabilité politique est d’autant plus grande. Devant cette responsabilité, l’ambition qu’il faut cultiver est « celle de conserver en mémoire la possibilité toujours ouverte du retour à l’ensauvagement .

L’auteur définit l’« ensauvagement » comme « une…. » Qu’est-ce que nous révèle l’année 2005 ? D’abord l’entrée de la Russie dans une phase d’autodestruction, caractérisée par l’autoritarisme et la nostalgie de l’empire, et rendue possible par la « médiocre qualité des élites au pouvoir  »

. La levée de l’embargo sur la vente d’armes à la Chine, à l’initiative européenne, manifeste l’incompréhension face au nouveau « centre » de la politique étrangère : « Taïwan est l’Alsace-Lorraine du xxie siècle ».

Une troisième chose est la situation « aberrante » dans laquelle le monde se trouve face au régime nord-coréen et à son chantage, lequel semble avoir atteint, avec la menace atomique, ses limites. Les révolutions pacifiques en Europe de l’Est et en Asie Centrale, en particulier la « Révolution Orange » en Ukraine, reposent le problème du « choix des peuples » contre les gouvernements et de la « responsabilité de protéger .

« En principe, un État qui ne remplit pas le… » comme source de la légitimité et limite de la souveraineté des Etats. Face à ces défis sur la scène internationale, ainsi qu’à la menace terroriste, la question de l’unité de l’Occident se pose : y a-t-il deux Occidents, séparés par un gouffre au niveau des principes ? Faut-il opposer « pouvoir » américain et « faiblesse » européenne, ou doit-on au contraire voir l’Occident comme ses ennemis le voient, à savoir comme « un univers  » ? Enfin, la crise iranienne et la menace nord-coréenne montrent en 2005 qu’il est nécessaire et urgent de repenser le nucléaire et la dissuasion dans un monde multipolarisé qui compte plusieurs acteurs nucléaires.

De cet essai de dislocation représenté par l’épreuve du télescope, l’âme humaine ressort « mise en pièces » (Épilogue). Si la déshumanisation menace notre survie, si la « tristesse du cœur » détermine notre rapport au temps, si notre siècle hérite d’un « siècle sans pardon », qui a commis un « crime contre l’esprit » . Il s’agit d’une expression de François de Menthon,… », tout espoir n’est pour autant pas perdu : « La résistance à la terreur n’est pas condamnée d’avance, et au siècle du mensonge, il arrive que la vérité relève la tête .

Mort d’un jeune à Crépol : retour de la barbarie grâce aux faillites des autorités

Mort à Crépol : retour de la barbarie grâce aux faillites des autorités


Encore un règlement de comptes mortel avec des auteurs sans doute qui se croient dispensés de toute règle de vie sociétale, de toute loi et de toutes sanctions. Une bande de jeunes qui vient d’un quartier visiblement déjà en marge de la société comme au moins 500 quartiers en France. Des quartiers hors de la république qui font leur propre loi, leur propre police et impose leur propre valeur de mafia barbare.

En cause, une crise générale des autorités avec un laxisme qui caractérise l’action des pouvoirs publics dans tous les domaines. Tout commence évidemment dans les familles qui sont sans pouvoir sur leurs enfants. Tout continue à l’école transformée en garderie et non en lieu d’éducation dans nombre de quartiers difficiles. Témoin le niveau lamentable de l’enseignement en France où la dernière étude sur les élèves de quatrième montre que la moitié ne sont même pas capables de lire correctement.

La suppression du service militaire en plus d’une erreur stratégique grave en matière de défense a fait aussi sauter une occasion de brassage sociologique et d’apprentissage des valeurs républicaines et de discipline.

La justice part aussi une grave responsabilité avec des sanctions–quand elles existent–complètement anecdotiques par rapport au niveau des violences. Une justice sur laquelle le pouvoir public n’a plus de prise aujourd’hui et qui se croit indépendante quand en fait elle doit être au service de l’intérêt du pays.

Toute la société est responsable, la classe politique bien sûr mais pas seulement ceux qui détiennent une parcelle de responsabilité ou tout simplement les citoyens qui s’accommodent du délabrement du pays

Invité de l’émission « C’ à vous » sur France 5 lundi soir, le ministre de l’Intérieur a précisé que la gendarmerie avait déjà procédé à « plus de 70 auditions » dans cette affaire.
Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a qualifié, lundi 20 novembre, d’ »ignoble » et « inacceptable » le décès d’un jeune de 16 ans samedi soir pendant une rixe lors d’une fête dans le village de Crépol (Drôme), ajoutant : «  »C’est une faillite générale de notre société ».

Invité de l’émission « C’ à vous » sur France 5, le ministre de l’Intérieur a précisé que la gendarmerie avait déjà procédé à « plus de 70 auditions ».

Samedi soir à Crépol, alors qu’un « bal de l’hiver » rassemblant 350 personnes était organisé, « un groupe d’individus extérieur » à cette commune de 532 habitants avait cherché à entrer dans la salle des fêtes, selon le procureur de la République de Valence Laurent de Caigny.

« Ce qui s’est passé n’est pas extrêmement clair ou alors trop clair : des gens qui viennent d’ailleurs et ont voulu forcer l’entrée de cette fête et des coups de couteaux sont partis. Ça s’appelle l’ensauvagement ». Il a estimé qu’il « y a à repenser le cadre de l’autorité ». « Nous devons remettre de l’autorité partout », a insisté Gérald Darmanin.

Rixe mortelle à Crépol : La faillite générale de l’autorité favorise le retour de la barbarie

Rixe mortelle à Crépol : La faillite générale de l’autorité favorise le retour de la barbarie


Encore un règlement de comptes mortel avec des auteurs sans doute qui se croient dispensés de toute règle de vie sociétale, de toute loi et de toutes sanctions. Une bande de jeunes qui vient d’un quartier visiblement déjà en marge de la société comme au moins 500 quartiers en France. Des quartiers hors de la république qui font leur propre loi, leur propre police et impose leur propre valeur de mafia barbare.

En cause, une crise générale des autorités avec un laxisme qui caractérise l’action des pouvoirs publics dans tous les domaines. Tout commence évidemment dans les familles qui sont sans pouvoir sur leurs enfants. Tout continue à l’école transformée en garderie et non en lieu d’éducation dans nombre de quartiers difficiles. Témoin le niveau lamentable de l’enseignement en France où la dernière étude sur les élèves de quatrième montre que la moitié ne sont même pas capables de lire correctement.

La suppression du service militaire en plus d’une erreur stratégique grave en matière de défense a fait aussi sauter une occasion de brassage sociologique et d’apprentissage des valeurs républicaines et de discipline.

La justice part aussi une grave responsabilité avec des sanctions–quand elles existent–complètement anecdotiques par rapport au niveau des violences. Une justice sur laquelle le pouvoir public n’a plus de prise aujourd’hui et qui se croit indépendante quand en fait elle doit être au service de l’intérêt du pays.

Toute la société est responsable, la classe politique bien sûr mais pas seulement ceux qui détiennent une parcelle de responsabilité ou tout simplement les citoyens qui s’accommodent du délabrement du pays

Invité de l’émission « C’ à vous » sur France 5 lundi soir, le ministre de l’Intérieur a précisé que la gendarmerie avait déjà procédé à « plus de 70 auditions » dans cette affaire.
Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a qualifié, lundi 20 novembre, d’ »ignoble » et « inacceptable » le décès d’un jeune de 16 ans samedi soir pendant une rixe lors d’une fête dans le village de Crépol (Drôme), ajoutant : «  »C’est une faillite générale de notre société ».

Invité de l’émission « C’ à vous » sur France 5, le ministre de l’Intérieur a précisé que la gendarmerie avait déjà procédé à « plus de 70 auditions ».

Samedi soir à Crépol, alors qu’un « bal de l’hiver » rassemblant 350 personnes était organisé, « un groupe d’individus extérieur » à cette commune de 532 habitants avait cherché à entrer dans la salle des fêtes, selon le procureur de la République de Valence Laurent de Caigny.

« Ce qui s’est passé n’est pas extrêmement clair ou alors trop clair : des gens qui viennent d’ailleurs et ont voulu forcer l’entrée de cette fête et des coups de couteaux sont partis. Ça s’appelle l’ensauvagement ». Il a estimé qu’il « y a à repenser le cadre de l’autorité ». « Nous devons remettre de l’autorité partout », a insisté Gérald Darmanin.

Retour du service militaire ?

Retour du service militaire ?

L’ancien premier ministre Édouard Philippe s’interroge enfin sur l’hypothèse d’un retour du service militaire. D’une certaine manière, il critique donc le service national actuel qui n’a rien d’ailleurs d’une formation militaire et pas grand-chose à voir non plus avec la dimension nationale puisque cela qu’on ne concerne uniquement quelques milliers de personnes quand il faudrait former 700 à 800 000 jeunes.

Le premier ministre évoque l’hypothèse pour deux raisons la première concerne la défense de la France. Et les récents conflits démontrent que les guerres ont nécessairement besoin d’un grand nombre de troupes parallèlement développement des technologies. Voir par exemple ce qui se passe en Ukraine ou ailleurs.

Le rétablissement du service militaire serait sans doute aussi l’occasion de permettre à la jeunesse de se réapproprier les valeurs de la république.

«Est-ce qu’un jour, pour préserver les intérêts de la France, sa sécurité, il ne faudra pas former – et former militairement, sinon ça n’a aucun sens – une partie de la jeunesse, voire toute la jeunesse, c’est une question qui sera peut-être posée», a indiqué l’ancien premier ministre.

Faut-il réinstaurer le service militaire pour «une partie» ou «toute la jeunesse» ? Cette question pourrait se poser «bientôt», affirme dimanche sur Radio J l’ex premier ministre Édouard Philippe, car «nous vivons dans un monde dangereux». «

«Est-ce qu’un jour, pour préserver les intérêts de la France, sa sécurité, il ne faudra pas former – et former militairement, sinon ça n’a aucun sens – une partie de la jeunesse, voire toute la jeunesse, c’est une question qui sera peut-être posée. Comme nous vivons dans un monde dangereux, j’ai tendance à penser qu’elle sera posée bientôt», ajoute-t-il, en glissant que ce thème sera «peut-être» dans les débats qui agiteront la prochaine élection présidentielle, pour laquelle il fait figure de candidat putatif.

Si Emmanuel Macron n’a pas voulu revenir sur le service militaire, il avait promis en 2017 l’instauration d’un service national universel (SNU), lancé en 2019, et qui comporte un «séjour de cohésion» sociale et une «mission d’intérêt général» de 12 jours. Il ne concerne pour l’instant que des jeunes volontaires, et sa généralisation se heurte à de vives résistances.

Le SNU sera intégré à partir de mars 2024 au temps scolaire, avec un stage de 12 jours pour les élèves en classe de seconde qui seraient volontaires. Bref un concept de service tout à fait inefficace et ridicule.

Politique-Antisémitisme : retour de l’obscurantisme et de l’immonde

Politique-Antisémitisme : retour de l’obscurantisme et de l’immonde


Bien que la plupart de ceux qui effectivement apposent des étoiles de David ou des croix gammées sur les bâtiments ignorent à peu près tout de la signification historique de ces symboles shootés qu’ils sont à l’ignorance et à la haine, un tel affichage en France nous ramène à l’immonde et à la tyrannie.

L’immonde parce que des individus désignent ainsi d’autres individus à la vindicte populaire en même temps qu’au pouvoir occulte de ceux qui souhaiteraient le retour d’une dictature criminelle.

Ceux qui apposent ses signes sont évidemment pour la plupart des idiots et des lâches qui peuvent ainsi faire semblant d’assumer leur frustration en les transformant en thèmes politiques, religieux ou sociétaux.

Ces afficheurs et ces dénonciateurs sont essentiellement des islamistes qui rêvent d’une dictature religieuse qui éliminerait la démocratie, le progrès et toutes les différences sociétales. Bref ,une société qui ressemble à celle de l’Afghanistan en on meurt autant de faim que de privation de liberté. La société de l’Iran qui tue les femmes pour un foulard mal placé sur les cheveux. Une tyrannie ecclésiastique de refoulés en retard sur la société de près de 800 ans.

Les auteurs de ces symboles criminels méritent d’être jugés avec la plus grande équité tout autant qu’avec la plus grande sévérité comme il sied dans un pays démocratique

Société-Antisémitisme : retour de l’obscurantisme et de l’immonde

Société-Antisémitisme : retour de l’obscurantisme et de l’immonde


Bien que la plupart de ceux qui effectivement apposent des étoiles de David ou des croix gammées sur les bâtiments ignorent à peu près tout de la signification historique de ces symboles shootés qu’ils sont à l’ignorance et à la haine, un tel affichage en France nous ramène à l’immonde et à la tyrannie.

L’immonde parce que des individus désignent ainsi d’autres individus à la vindicte populaire en même temps qu’au pouvoir occulte de ceux qui souhaiteraient le retour d’une dictature criminelle.

Ceux qui apposent ses signes sont évidemment pour la plupart des idiots et des lâches qui peuvent ainsi faire semblant d’assumer leur frustration en les transformant en thèmes politiques, religieux ou sociétaux.

Ces afficheurs et ces dénonciateurs sont essentiellement des islamistes qui rêvent d’une dictature religieuse qui éliminerait la démocratie, le progrès et toutes les différences sociétales. Bref ,une société qui ressemble à celle de l’Afghanistan en on meurt autant de faim que de privation de liberté. La société de l’Iran qui tue les femmes pour un foulard mal placé sur les cheveux. Une tyrannie ecclésiastique de refoulés en retard sur la société de près de 800 ans.

Les auteurs de ces symboles criminels méritent d’être jugés avec la plus grande équité tout autant qu’avec la plus grande sévérité comme il sied dans un pays démocratique

Antisémitisme : retour de l’obscurantisme et de l’immonde

Antisémitisme : retour de l’obscurantisme et de l’immonde


Bien que la plupart de ceux qui effectivement apposent des étoiles de David ou des croix gammées sur les bâtiments ignorent à peu près tout de la signification historique de ces symboles shootés qu’ils sont à l’ignorance et à la haine, un tel affichage en France nous ramène à l’immonde et à la tyrannie.

L’immonde parce que des individus désignent ainsi d’autres individus à la vindicte populaire en même temps qu’au pouvoir occulte de ceux qui souhaiteraient le retour d’une dictature criminelle.

Ceux qui apposent ses signes sont évidemment pour la plupart des idiots et des lâches qui peuvent ainsi faire semblant d’assumer leur frustration en les transformant en thèmes politiques, religieux ou sociétaux.

Ces afficheurs et ces dénonciateurs sont essentiellement des islamistes qui rêvent d’une dictature religieuse qui éliminerait la démocratie, le progrès et toutes les différences sociétales. Bref ,une société qui ressemble à celle de l’Afghanistan en on meurt autant de faim que de privation de liberté. La société de l’Iran qui tue les femmes pour un foulard mal placé sur les cheveux. Une tyrannie ecclésiastique de refoulés en retard sur la société de près de 800 ans.

Les auteurs de ces symboles criminels méritent d’être jugés avec la plus grande équité tout autant qu’avec la plus grande sévérité comme il sied dans un pays démocratique

Société-Étoiles de David: retour de l’obscurantisme et de l’immonde

Société-Étoiles de David: retour de l’obscurantisme et de l’immonde


Bien que la plupart de ceux qui effectivement apposent des étoiles de David ou des croix gammées sur les bâtiments ignorent à peu près tout de la signification historique de ces symboles shootés qu’ils sont à l’ignorance et à la haine, un tel affichage en France nous ramène à l’immonde et à la tyrannie.

L’immonde parce que des individus désignent ainsi d’autres individus à la vindicte populaire en même temps qu’au pouvoir occulte de ceux qui souhaiteraient le retour d’une dictature criminelle.

Ceux qui apposent ses signes sont évidemment pour la plupart des idiots et des lâches qui peuvent ainsi faire semblant d’assumer leur frustration en les transformant en thèmes politiques, religieux ou sociétaux.

Ces afficheurs et ces dénonciateurs sont essentiellement des islamistes qui rêvent d’une dictature religieuse qui éliminerait la démocratie, le progrès et toutes les différences sociétales. Bref ,une société qui ressemble à celle de l’Afghanistan en on meurt autant de faim que de privation de liberté. La société de l’Iran qui tue les femmes pour un foulard mal placé sur les cheveux. Une tyrannie ecclésiastique de refoulés en retard sur la société de près de 800 ans.

Les auteurs de ces symboles criminels méritent d’être jugés avec la plus grande équité tout autant qu’avec la plus grande sévérité comme il sied dans un pays démocratique

Macron après 2027: retour au fric ?

Macron après 2027: retour au fric ?

Macron affirme qu’il fera probablement « quelque chose de complètement différent » de la politique après 2027; D’abord un ouf de soulagement pour ce président sans doute le plus impopulaire que le pays ait connu. Pas étonnant , il n’avait auparavant connu aucun engagement politique, aucune responsabilité sociale et avait été parachuté par les banquiers et autres grands patrons.

Le chef de l’État affirme donc que son avenir ne sera pas dans la politique mais dans quelque chose de très différent. On voit mal quel pourrait être cet ailleurs que dans la finance. Macron n’a en effet aucune autre compétence. Ce n’est pas un intellectuel, loin s’en faut. Il a d’ailleurs été recalé à normale Sup. Ce n’est évidemment pas un humaniste. Son idéologie est plutôt nombrilisme. Finalement, ses compétences sont assez limitées mais grâce à son carnet d’adresses, on le retrouvera à la tête d’une banque ou d’une entreprise.

Bref un bel exemple de promotion personnelle rapide pour les jeunes et qui prouve qu’on peut s’affranchir de tout engagement, de toute expérience et même de toute conviction pour atteindre le sommet.

En visite au Kazakhstan, le président français a affirmé que « la politique n’est pas l’exclusivité d’une poignée de gens ». Et sans rire !

Emmanuel Macron se projette sur sa vie d’après. « Il est probable que je ferai quelque chose de complètement différent quand j’aurai fini », en 2027, au terme de deux mandats comme président de la République (il ne peut pas se présenter pour un troisième mandat), a glissé le chef de l’Etat, mercredi 1er novembre, lors d’un échange avec des étudiants à l’université d’Astana, pendant sa visite au Kazakhstan.

« Mais je serai très heureux d’avoir servi mon pays pendant dix ans en tant que président », a-t-il souligné. « Et cette opportunité pourrait être la vôtre », a-t-il insisté. Encourageant les étudiants à être quoi qu’il arrive « engagés dans la vie politique et dans les choix publics », le président de la République a affirmé que « la politique n’est pas l’exclusivité d’une poignée de gens ». Un bel encouragement pour celui qui en fait n’a jamais été engagé dans la vie politique avant d’être élu président.

« Je vous dis cela car je n’étais pas membre d’un parti politique, je n’étais pas un homme politique, quelques mois avant d’être élu président », a fait valoir celui qui fut tout de même secrétaire général adjoint de l’Elysée (2012-2014) puis ministre de l’Economie (2014-2016) avant de se présenter à la présidentielle de 2017 sans aucune expérience de terrain et sans expérience militante.

Enseignement: Retour enfin aux fondamentaux, à la discipline et à la laïcité ?

Enseignement: Retour enfin aux fondamentaux, à la discipline et à la laïcité ?

Retour aux fondamentaux , à la discipline à la laïcité pour le nouveau ministre de l’éducation nationale. . Une sorte de substitution du pédagogisme fumeux qui a largement détérioré le niveau des connaissances comme en témoignent d’ailleurs tous les classements internationaux. Il faut « mettre le paquet sur les savoirs fondamentaux » « faire bloc » sur la laïcité, a expliqué le nouveau ministre de l’Education nationale. Un ministre par ailleurs largement approuvé par l’opinion à propos du rétablissement de l’ordre et de la discipline notamment vis-à-vis du harcèlement

Les Français soutiennent massivement le respect de la laïcité à l’école et sont par exemple 80 % à approuver l’interdiction de l’abaya.

Les Français sont aussi préoccupés par le niveau des connaissances.

L’éducation figure en 4e position des priorités des Français comme le révélait un sondage récent de l’Ifop. Et pourtant la baisse du niveau des élèves demeure un sujet médiatique récurrent. Face à ce constat inquiétant, les Français cherchent des solutions alternatives pour permettre à leurs enfants d’aborder leur parcours scolaire plus sereinement. Lancée il y a 5 ans avec pour objectif de favoriser un accès équitable pour toutes et tous aux outils indispensables pour réussir à l’école, Les Sherpas, plateforme de soutien scolaire et média en ligne dédié aux élèves du collège au supérieur, dévoile aujourd’hui les résultats de son premier baromètre sur l’égalité des chances à l’école. Réalisée en ligne courant mai 2023 par l’institut de sondage Ifop, cette étude, qui se veut récurrente, a pour ambition de mieux comprendre le regard que portent les parents sur le système éducatif français et quelles solutions complémentaires peuvent contribuer à la réussite scolaire de leurs enfants.

« Elever le niveau » s’entend de la maternelle à la terminale, martèle Gabriel Attal. En insistant sur « les maux de l’école » et malgré les effets salués du dédoublement des petites classes – « un élève de 4e en 2018 avait un niveau de 5e en 1995 et en 6e, près d’un élève sur trois ne dispose pas du niveau en français et en mathématiques ».

La priorité affichée aux fondamentaux concerne « la nouvelle 6e » – avec l’instauration d’une heure de soutien – ou d’approfondissement – en français et en mathématiques, et avec la généralisation du dispositif « devoirs faits » au collège (deux heures et demie en moyenne par semaine encadrées par un enseignant).

Au primaire, Gabriel Attal insiste sur la lecture (CP, CM1) et l’écriture (CM2). En CM2, « chaque semaine, les élèves devront produire au moins un texte écrit » et les enseignants recevront tous « un guide de référence sur l’écriture ». A la maternelle, tous les professeurs des écoles seront formés d’ici à la fin du quinquennat, par petits groupes, sur le modèle de ce qui existe déjà pour le français et les mathématiques.

Prix Carburant: pour le retour de la fiscalité flottante ( évolutive)

Prix Carburant: pour le retour de la fiscalité flottante

C’est dans l’hypocrisie la plus totale que le ministre de l’économie estime qu’une modification de la fiscalité s’oppose totalement à toute modification des taxes sur le carburant. Une réduction par exemple de 0,20 € sur le litre d’essence coûterait 2 milliards à l’État.

En vérité une réduction de taxe ne coûte pas à l’État car tout dépend du prix du carburant dans les taxes sont proportionnelles . Autant dire que plus le carburant est cher et plus l’État empoche.

Il serait donc plus juste fiscalement et budgétairement de faire évoluer la fiscalité en fonction du prix grâce à un mécanisme de taxe flottante (qui a existé dans le passé) : l’État toucherait la même chose et les consommateurs ne seraient pas affectés d’un poids fiscal supplémentaire.
C’est précisément ce que réclame le député , le député macroniste Richard Ramos ( ancien gilet jaune) qui veut réformer la taxe sur le carburant.
Une thèse également défendue il y a quelques jours par le président des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, qui estime que le gouvernement se constitue «un pactole (…) sur le dos des Français». Et que conteste vigoureusement le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire.

Électricité : retour à la consommation… en attendant Godot et le nucléaire !

Électricité : retour à la consommation… en attendant Godot et le nucléaire !

RTE a défini la stratégie pour obtenir la neutralité carbone en 2050 à travers la politique énergétique. En fait on abandonne les objectifs de diminution de consommation car cette dernière va considérablement augmenter avec l’électrification de la vie économique. On compte sur les énergies renouvelables pour absorber une partie de la croissance de la et on fait un peu l’impasse sur les nouvelles centrales nucléaires d’autant que le gouvernement n’a même pas fixé le financement et les échéances.( et qu’on a même fermé Fessenheim)

Le réseau de transport de l’électricité en France (RTE) estime dans un rapport publié ce mercredi que la France doit doubler sa production électrique pour répondre à une demande plus forte que prévue, en tenant compte de nouvelles contraintes.

En plus de devoir répondre à une demande en hausse dans les prochaines années, le pays doit composer avec de nouvelles contraintes, notamment le programme européen « Fit for 55″ qui oblige les pays de l’Union à baisser de 55% leurs émissions de CO2 par rapport à 1990.

La croissance de la consommation électrique en France devrait dépasser 10 térawattheures par an pendant la décennie 2025-2035, un rythme qui « n’a plus été atteint depuis les années 80″ selon RTE dans son bilan. Ce rythme de croissance « met en évidence l’ampleur du défi auquel le système électrique est confronté », insiste RTE. Cela implique qu’il va falloir produire rapidement plus d’électricité bas-carbone alors que les nouveaux réacteurs nucléaires annoncés par le gouvernement ne verront pas le jour avant 2035.

« Atteindre d’ici à 2035 une production électrique bas-carbone de 600 TWh minimum, et si possible de 650 TWh, voire plus, de sorte à couvrir le haut de la fourchette des perspectives de consommation électrique, apparaît ambitieux [...] mais faisable », explique RTE. Cela va conduire de fait la France à produire plus d’énergies renouvelables, et plus vite.

Pour atteindre au minimum 250 TWh d’ici à 2035, la France doit investir et construire de nouveaux moyens de produire de l’énergie renouvelable. Aujourd’hui, seuls 120 TWh proviennent des énergies renouvelables en France, soit un doublement de la production, indique le rapport. Pendant l’année 2022, les Français ont consommé 460 TWH.

La consommation devrait atteindre 615 térawattheures (TWh) en 2035 Alors que les Français ont consommé 460 TWh d’électricité en 2022. Un tel scénario suppose donc que la consommation d’électrons augmente de près de 34% en 13 ans .

« Ces perspectives de croissance marquent clairement une rupture par rapport aux années passées. Depuis 15 ans, la consommation électrique est en baisse ou stagne. C’est contre-tendanciel », a reconnu ce mercredi Xavier Piechaczyk, le président du directoire de RTE, lors d’une conférence de presse dédiée à la mise à jour de son bilan prévisionnel à l’horizon 2035.

Pour mémoire, en 2021, RTE tablait encore sur une consommation de 540 TWh à cet horizon. Cette réactualisation, publiée deux ans après la publication du rapport initial, tient compte de deux grandes évolutions : les nouveaux objectifs climatiques européens (il faut désormais diminuer les émissions de gaz à effet de serre de 55% à l’horizon 2030, et non plus de 40%) et les nouveaux enjeux d’indépendance énergétique et de réindustrialisation dans un contexte géopolitique, où les questions de souveraineté sont devenues centrales. Il intègre aussi une moins grande disponibilité de la biomasse.

Carburant: pour le retour de la fiscalité flottante

Carburant:pour le retour de la fiscalité flottante

C’est dans l’hypocrisie la plus totale que le ministre de l’économie estime qu’une modification de la fiscalité s’oppose totalement à toute modification des taxes sur le carburant. Une réduction par exemple de 0,20 € sur le litre d’essence coûterait 2 milliards à l’État.

En vérité une réduction de taxe ne coûte pas à l’État car tout dépend du prix du carburant dans les taxes sont proportionnel. Autant dire que plus le carburant est cher et plus l’État empoche.

Il serait donc plus juste fiscalement et budgétairement de faire évoluer la fiscalité en fonction du prix grâce à un mécanisme de taxe flottante (qui a existé dans le passé) : l’État toucherait la même chose et les consommateurs ne seraient pas affectés d’un poids fiscal supplémentaire.
C’est précisément ce que réclame le député , le député macroniste Richard Ramos ( ancien gilet jaune) qui veut réformer la taxe sur le carburant.
Une thèse également défendue il y a quelques jours par le président des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, qui estime que le gouvernement se constitue «un pactole (…) sur le dos des Français». Et que conteste vigoureusement le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire.

Epargne: Le retour du « rendement pépère »

Epargne: Le retour du « rendement pépère »

La hausse des taux ne fait pas que des malheureux. Aujourd’hui, celui qu’on appelle l’actif sans risque vous promet de vous verser près de 3% chaque année pour une durée de 10 ans. L’épargnant pépère ne peut pas rester insensible à l’argument. D’autant qu’il s’agit peut être d’une occasion unique. Par Karl Eychenne, chercheur chez Oblomov & Bartleby dans la Tribune

Nous vivons peut – être un moment qui ne se représentera plus pendant de longues années. Des taux d’intérêt de long terme français au-delà de 3%. Cela faisait tellement longtemps, presque 10 ans, une éternité en finance. Pour l’épargnant, l’occasion est peut être unique. Pour deux raisons majeures.

D’abord, il doit bien réaliser que ces niveaux de taux là sont déjà miraculeux. Ensuite, il doit reconnaitre qu’un avenir économique peu réjouissant pourrait ramener les taux plus bas durablement. Autrement dit, les niveaux de taux actuels définiraient une forme de maximum des possibles en termes de revenu certain, un pic, on n’osera pas dire un hapax. Le train ne repassera peut être pas deux fois, c’est maintenant ou jamais. L’épargnant pépère ne peut pas rester insensible à l’argument. Il envisage très sérieusement de sauter dans le wagon à 3%, afin d’allouer une part non négligeable de son portefeuille d’actifs à l’actif sans risque longue durée.

Il faut toutefois reconnaitre que cette lecture s’oppose à celle en vigueur chez un certain pan des économistes aujourd’hui. Ceux là anticipent un changement de régime des taux d’intérêt dont la hausse ne ferait que commencer. Cette hausse rampante des taux serait entretenue par une inflation tendanciellement plus élevée, plus proche de 3% que de 2% par exemple. Pour cause de coûts liés à la transition énergétique, de retour à un certain protectionnisme, et en raison d’un vieillissement de la population (l’idée qu’on termine son œuvre ici – bas en ayant épuisé son bas de laine). Cette lecture suppose donc que la hausse des taux en cours n’est pas un épiphénomène, ni une parenthèse, mais le début d’une autre histoire. L’instant du Kairos plutôt que du Aiôn. Ce n’est pas la thèse que défend cette tribune.

Les taux d’intérêt ont connu une hausse spectaculaire depuis près de 2 ans, mais en réalité bien modeste, et presque décevante au vu de ce qu’elle aurait pu être. Un constat partagé par l’économiste de marché et l’économiste tout court.

L’économiste de marché relèvera que cette hausse des taux a été bien moindre que celle de l’inflation ou du coût de l’argent des Banques centrales. Une résilience qui peut tout à fait se justifier si l’on imagine que l’investisseur anticipe un retour à terme de l’inflation au niveau qu’elle n’aurait jamais dû quitter, et s’il anticipe alors un retour des taux directeurs en cohérence avec ce niveau plus sage de l’inflation. Mais le constat est plus troublant encore. Car non seulement les taux de long terme ont moins monté que l’inflation et les taux directeurs, mais ils sont à des niveaux inférieurs. Ainsi, celui qu’on appelle le taux réel (taux-inflation) reste négatif à près de -2%, et celle qu’on appelle la courbe des taux (taux de long terme – taux de court terme) reste inversée. Finalement, on dira que la remontée des taux de long terme observée depuis 2 ans traduit davantage une forme de mimétisme ou sympathie envers les tensions contemporaines sur l’inflation et les taux directeurs, qu’un réel changement de régime.

L’économiste tout court (académique) relèvera d’abord que ce n’est pas le taux qui compte, mais le taux réel, c’est-à-dire le taux moins l’inflation. Lui seul est capable de nous dire ce qu’il en est du caractère accommodant ou restrictif des conditions financières par rapport au rythme de croissance de l’économie. Lui seul est capable de nous dire ce qu’il en est des exigences des agents économiques en termes d’aversion pour le risque ou de préférence pour le présent. C’est d’ailleurs l’actif sans risque par excellence (obligation indexée sur l’inflation) d’après les grands penseurs contemporain de l’allocation stratégique (Campbell et Viceira, Cochrane). Aujourd’hui, les taux réels resteraient à des niveaux bien trop faibles pour être justifiés par les modèles standards de la finance, à moins de supposer une préférence pour le présent très faible, ou une aversion pour un avenir incertain très forte. Une énigme déjà révélée par Philippe Weil durant les années 90. Une énigme qui a pris des proportions bien plus grandes depuis les années 2000-2020, suscitant des querelles académiques entre économistes engagés (voir les travaux de Christian Gollier pour un résumé exhaustif).

En conclusion, la remontée des taux est peut – être spectaculaire. Manifestement, elle suffit à retourner le marché de l’immobilier et différer les dépenses d’investissement des entreprises. Mais, ces taux sont encore bien loin des niveaux qu’ils pourraient ou devraient avoir : 4% ? 5% ?. A moins que l’on envisage déjà que l’avenir économique soit plus favorable à une baisse des taux ? C’est le deuxième argument.

L’avenir est incertain, plus que jamais dira t’on. L’horizon des possibles propose un spectre particulièrement riche, mais hélas peu réjouissant. En effet, les incertitudes sont nombreuses, mais d’une nature à vous tirer vers le bas plutôt qu’à vous faire espérer. Des foyers de tensions géopolitiques qui se multiplient dans le monde. La mise en demeure des politiques économiques de réagir face au réchauffement climatique. Mais ce sont pourtant deux autres facteurs qui devraient peser sur le niveau des taux pour les années à venir. Le vieillissement inexorable de la population, et la faiblesse mystérieuse de la productivité du travail.

Ces deux facteurs résument le potentiel de croissance de nos économies. Indirectement, ce sont donc aussi eux qui conditionnent un taux d’intérêt réel d’équilibre, susceptible d’optimiser l’utilisation des ressources pour le bien être de leurs utilisateurs (nous). Pour couper court, une croissance élevée justifie un taux élevé, une croissance faible justifie un taux faible. Et si l’on fait les calculs, alors la conclusion est sans équivoque : une grande partie de la baisse des taux réels de ces 40 dernières années s’explique principalement par la baisse de la croissance potentielle. La hausse des taux récente ? Rien à voir avec la croissance potentielle. Il s’agit d’un phénomène essentiellement monétaire, lié à l’inflation galopante post covid puis la fin des politiques monétaires non – conventionnelles. Demain ? Ces deux effets là n’opèreraient plus. Les taux réels seraient alors de nouveau aspirés vers le bas, par la baisse tendancielle de la croissance potentielle.

Car la croissance potentielle devrait encore baisser, selon toute vraisemblance. Le vieillissement de la population n’est pas en soi un facteur dégradant de la croissance potentielle du PIB. Mais il en est un symptôme. La population des inactifs devient de plus en plus importante relativement à la populations des actifs. Dit crument, cela signifierait que le nombre convives ne change pas, mais que la taille du gâteau diminue. On en est pas là, je crois. Ce vieillissement est une certitude, car la pyramide des âges est fainéante, très difficile de la faire bouger. Les tendances démographiques sont des tendances lourdes, inertes. Le Japon et l’Allemagne sont à plaindre. La Chine n’est pas en reste.

Et puis il y a l’autre facteur baissier, la productivité du travail. Si elle croît toujours, son rythme de croissance est lui de moins en moins fort, partout dans le monde. Cela signifie que l’on travaille toujours de plus en plus efficacement, mais que nos gains en efficacité sont de moins en moins forts. Le nombre d’heures nécessaires pour produire un automobile diminue d’année après année, mais il diminue de moins en moins vite. Pourquoi pas. Sauf que cela semble en parfaite contradiction avec le ressenti. Les nouvelles technologies, le couple machine learning – big data, l’intelligence artificielle, autant de facteurs susceptibles de doper le progrès technique. Et pourtant nulle trace dans les statistiques. Certains diront qu’il faut attendre un peu, d’autres que l’on mesure mal. Mais pour l’instant, on fait avec ce que l’on a, et ce que l’on a nous dit que la productivité du travail décélère, partout, tendanciellement, pour une raison que l’on explique pas vraiment.

Conjuguez maintenant la plus faible croissance de la population active à la plus faible croissance de la productivité du travail, et vous obtenez une plus faible croissance du PIB potentiel pour les années à venir. Suffisant pour justifier un taux d’intérêt réel plus bas. Il existe un certain nombres d’études produisant des scénarios à horizon plus ou moins long, et proposant des chiffres de croissance et de taux prévus. De la science fiction. Ce qui semble plus important de retenir, c’est que les deux principaux moteurs des taux réels devraient rester grippés pour une durée indéterminée.

Et l’inflation ? Si elle reste élevée et se stabilise à 3% comme le pensent certains, on a du mal à imaginer que les taux réels baissent, puisqu’ils sont notamment censés couvrir contre le risque inflationniste. Mais d’une part, ce n’est pas le scénario qui est défendu dans cette tribune : l’inflation devrait retourner sagement vers 2%, puisque les facteurs qui l’on fait s’envoler disparaissent, et ceux plus structurels invoqués par un certain pan des économistes relèvent pour l’instant du mythe. D’autre part, même si l’inflation restait finalement élevée, cela n’empêcherait pas pour autant les taux réels de baisser. En effet, la finance de marché n’en est pas plus à une anomalie près.

En conclusion, il faut reconnaitre que la hausse des taux que nous avons vécue est spectaculaire, dramatique pour certains. Mais il semblerait bien que d’une part ces niveaux de taux là soient bien décevants au de ce qu’ils auraient pu / du être, et que d’autre part les taux devraient de toute façon revenir vers des niveaux plus bas au vu des tendances économiques à venir. Deux arguments inclinant à penser que les taux à ces niveaux sont une exception et non pas la règle à venir. Pour l’épargnant pépère, il y a de quoi se frotter les yeux. Il devrait se montrer particulièrement sensible à l’opportunité d’allouer une partie non négligeable de son portefeuille d’actifs à cet actif sans risque, à ces niveaux là.

Taxe habitation : le retour !

Taxe habitation : le retour

Les experts de la finance ou plus exactement les technocrates ont trouvé la martingale. Pour remplacer la suppression de la taxe d’habitation qui a amputé les ressources des collectivités locales, ils proposent désormais une sorte de contribution de résidence. Bref, en réalité le rétablissement de la taxe d’habitation.

En fait , cette résurrection de la taxe d’habitation est déjà en cours à travers le transfert dans la très forte augmentation de la taxe immobilière. Cette année en effet, la plupart des collectivités locales ont augmenté de façon considérable le montant de la taxe foncière parfois jusqu’à 50 % ; certes en raison du contexte inflationniste mais aussi de l’impossibilité de maîtriser des dépenses qui comme pour l’État ne cessent de dériver.

Pris à la gorge par les coûts de la crise sanitaire, les revalorisations des fonctionnaires territoriaux – décidées par le gouvernement – et l’explosion des prix de l’énergie, les maires ont en effet vu leurs dépenses de fonctionnement exploser en 2022 et en 2023.

Faute de taxe d’habitation sur les résidences principales, 20% des exécutifs locaux – selon les chiffres de l’association des petites villes de France – ont ainsi décidé d’augmenter la taxe foncière, dont ne s’acquittent que les propriétaires. D’autant que cet impôt a mécaniquement crû de 7,1% en 2023 dans toutes les communes du fait d’une revalorisation des valeurs locatives cadastrales calculée par l’Insee à partir des indices des prix à la consommation entre novembre 2021 et novembre 2022.

Depuis le 26 août, s’ajoute un décret du ministère du Logement autorisant 2.600 communes supplémentaires à majorer jusqu’à 60% de leur taxe d’habitation sur les résidences secondaires et étendant le champ d’application de la taxe annuelle sur les logements vacants à 1.100 autres communes. Ces 3.700 communes ont jusqu’au 1er janvier 2024 pour entériner ces décisions en conseil municipal.

Et des expets proches du PS de Proposer une « contribution résidentielle » s’adressant à tous les contribuables résidant sur un même territoire, commune ou intercommunalité.

Bref le rétablissement officiel de la taxe d’habitation

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