Archive pour le Tag 'retour'

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Baisse fiscalité: Le retour de l’argent magique

Baisse fiscalité: Le retour de l’argent magique


Par Philippe Baillot, membre du Cercle des fiscalistes dans l’Opinion

L’annonce présidentielle de « deux milliards de baisse d’impôts pour les classes moyennes » relève, en l’absence de toute réduction de la dépense publique, de la plus pure novlangue. Elle constitue une nouvelle et parfaite illustration de la définition de l’Etat de Frédéric Bastiat : « cette grande fiction par laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde ». La diminution d’un impôt non gagée par la suppression d’une dépense ou de la hausse équivalente d’un autre prélèvement accroît à l’euro près notre déficit public. Ainsi, la promesse présidentielle consiste-t-elle à substituer à un prélèvement aux cibles identifiées, et donc portées à demander des comptes – en l’occurrence « les classes moyennes » – un déficit qui pèsera sur les générations à venir et surtout selon une répartition ignorée de tous. Cette caractéristique exclut de facto toute volonté sérieuse de contrôle.

La clé de voûte de notre système de finances publiques, conçu en opposition à l’arbitraire royal, réside dans l’article 14 de notre Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 : « Tous les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi, et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée ». Or, avec l’« argent magique », nul n’est plus réellement intéressé à suivre l’emploi, la pertinence ou l’efficacité de la dépense publique.

Le montant de notre dette publique (2 950 milliards d’euros) a conduit notre Prix Nobel, Jean Tirole, à observer que « la France était à la merci des marchés financiers ». Un point de hausse des taux représentant un surcoût de 40 milliards d’euros à l’horizon de dix ans, selon la Banque de France. A cet égard, il est remarquable de noter que le programme de stabilité 2023-2027, adressé fin avril à la Commission européenne, prévoit – avec ses lunettes roses – de voir les seules charges d’intérêts de notre dette publique passer de 1,7 % du PIB cette année à 2,4 % à l’horizon 2027 !

Notre tradition démocratique de contrôle renaîtra-t-elle avant que la seule charge de la dette devienne de très loin le premier budget de l’Etat, devant l’Education ou notre Défense, ou faudra-t-il une procédure européenne pour déficits excessifs ?

Pour mettre un terme aux dérives parlementaires observées sous la IVe République, les rédacteurs de notre constitution ont prévu que (sauf à être gagés « à due concurrence ») « les propositions et amendements formulés par les membres du Parlement ne sont pas recevables lorsque leur adoption aurait pour conséquence soit une diminution des ressources publiques, soit la création ou l’aggravation d’une charge publique » (article 40). Selon la même logique, après plus de quatre décennies de déficits publics, ne serait-il pas temps de mettre un terme aux dérives de nos gouvernants et, pour le moins, de leur interdire d’infantiliser les contribuables en masquant la réalité des prélèvements effectués et de nos dépenses.

A l’origine de la démocratie parlementaire se trouve le lien entre « contribution » et « représentation », avec la réunion « des Etats Généraux ». Ce lien républicain est menacé par l’occultation organisée de la réalité – immédiate et à terme – de la contribution de chaque citoyen. Sa mise en lumière s’accompagnerait mécaniquement d’une salutaire exigence renouvelée, en termes de pertinence et d’efficacité, de notre dépense publique. La courbe actuelle des taux longs est clairement de nature à mettre un terme au temps de « l’argent magique ». Le renouvellement de notre conscience citoyenne en hâterait utilement la fin.

Philippe Baillot, membre du Cercle des fiscalistes

Inflation dans l’alimentaire :pas de retour aux « prix d’avant »

Inflation dans l’alimentaire :pas de retour aux «prix d’avant


Contrairement à ce que prévoit le gouvernement, il n’ira sans doute pas de retour au prix d’avant dans l’alimentaire dont les prix officiellement ont augmenté en moyenne sur un an de. 15 % alors que l’inflation moyenne est de l’ordre de 6 %. En cause des facteurs conjoncturels mais aussi structurels. Il y a notamment toujours une crise de l’énergie, la hausse des coûts de production et de distribution. L’inflation va certes se réduire sans doute en 2024 mais les prix ne retourneront pas à leur niveau d’il y a un ou deux ans.

les dirigeants de la grande distribution préparent donc les esprits à une augmentation durable des prix.
«On ne reviendra jamais aux prix d’avant !». Michel-Édouard Leclerc a répété trois fois cet avertissement sur le plateau de BFMTV cette semaine, l’étayant d’un «J’insiste» plein de résolution. Le très écouté patron des centres E.Leclerc, parfois brocardé en ministre de la Consommation, est convaincu que les acteurs de la grande distribution parviendront à «casser l’inflation», un constat sur lequel s’accordent ses collègues d’Intermarché, Système U ou encore Lidl. Mais l’intéressé précise tout de go que ce ralentissement de la hausse des prix ne doit pas être confondu avec une baisse des prix.

Retour d’une forêt primaire en Europe ?

Retour d’une forêt primaire en Europe ?

Par Daniel Behar, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC) et Alexandra Locquet, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne dans The Conversation

La question d’un renversement radical de notre rapport à la nature, centré davantage sur le réensauvagement que sur l’exploitation, est à l’ordre du jour – illustré notamment par les débats vifs autour du retour de populations sauvages au sein des territoires. Pensé comme une alternative aux politiques en vigueur, ce concept mobilise avant tout parmi les cercles de réflexion et les acteurs de la société civile. Relevant de cette dynamique citoyenne, le projet porté par l’Association Francis Hallé pour la forêt primaire, vient interpeller directement les politiques publiques quant à leur capacité à intégrer cette perspective du réensauvagement.

Cette association souhaite créer les conditions favorables au développement d’une forêt primaire (de plaine) de 70 000 hectares en zone transfrontalière en Europe de l’Ouest.

Depuis la fin des années 2000, des initiatives en faveur de la nature sauvage (wilderness) émergent en Europe. Du fait de l’absence de stratégie commune et de la diversité des contextes culturels et socioécologiques, différents concepts sont développés à travers l’Europe : le rewilding, la wild land ou encore la libre évolution.

Ces démarches apparaissent comme de nouvelles approches dans le domaine de la conservation pour contribuer à la lutte contre le changement climatique et l’érosion de la biodiversité. Et elles se déclinent de plusieurs manières : allant de projets encourageant la réintroduction de dynamiques naturelles via le retour d’espèces dites « clés de voûte » (en Europe, surtout des grands herbivores), aux principes de non-intervention visant à « laisser faire la nature ».

À l’inverse des pratiques interventionnistes de gestion de la nature, ces initiatives entendent développer des processus spontanés dans les écosystèmes. L’objectif est ici de retrouver un plus haut niveau de naturalité, compris comme la qualité d’un écosystème, caractérisé par le degré d’intégrité écologique variant en fonction de l’intensité des interférences anthropiques.

En France, c’est surtout le concept de libre évolution, attaché aux milieux forestiers, qui est mobilisé. Sans toutefois ignorer l’impact des activités humaines passées, la libre évolution encourage le retour de dynamiques dans des milieux ayant subi des perturbations anthropiques.

La libre évolution s’intègre à des réflexions pluridisciplinaires et provoque des débats d’ordre à la fois éthique, culturel, politique et scientifique, et prend de plus en plus d’ampleur dans le monde de la conservation de la nature en France.

Les stratégies de réensauvagement en Europe suscitent l’intérêt d’acteurs variés (scientifiques, gestionnaires de l’environnement, société civile), comme le montre la multiplicité des initiatives développées. Ces projets sont majoritairement portés par des associations ou des acteurs privés, quelle que soit l’échelle considérée (européenne, nationale, locale).

En l’absence de stratégies et outils spécifiques pour favoriser des espaces de nature sauvage, les acteurs déploient leurs propres démarches. On peut distinguer celles visant à définir et promouvoir les concepts et celles ayant recours à une diversité de dispositif de « gestion » sur un espace donné (systèmes de contrats, conventions, maîtrise foncière).

Par exemple, dans le contexte français de logique de libre évolution, il est possible de différencier les organismes travaillant à la définition et promotion du concept (UICN France, CLE) ; et ceux développant des projets sur des espaces donnés – principalement sur de petites surfaces très localisées – (ASPAS, CEN (PRELE, SYLVAE), réseau FRENE).

Le portage de ces initiatives par des acteurs non institutionnels contribue à repenser les modes de gouvernance de la nature en décentralisant la prise de décision et en répartissant les responsabilités. La nature sauvage devient alors l’objet d’initiatives citoyennes alternatives, en dehors du cadre et des normes induites par les politiques publiques.

Un projet fou

À première vue, le projet de renaissance d’une forêt primaire en Europe de l’Ouest, tel que porté par Francis Hallé et l’association éponyme, s’inscrit dans une perspective similaire, tant sur le fond – la libre évolution – que sur la forme, une initiative émanant de la société civile.

Mais son ampleur territoriale (70 000 hectares a minima de zone protégée, dans un espace transfrontalier) en change la nature. La concrétisation d’un tel projet nécessite l’accord et l’intervention des pouvoirs publics à toutes les échelles, du local à l’Europe : foncier, réglementation, compensations diverses…

De là découle une interrogation quant au sens de ce projet. Deux lectures sont possibles. Il s’agit en fait d’une utopie, d’un « rêve fou » dont la fonction sociale et politique est avant tout mobilisatrice.

Faire renaître une forêt primaire en Europe, projet utopique (Crédits : TEDx Talks, 18 août 2022).
La puissance évocatrice de ce projet permet de susciter une double prise de conscience, d’une part celle d’une rupture avec notre attitude prédatrice vis-à-vis de la nature, d’autre part celle d’une impérative réinscription de nos choix sociétaux, dans le temps long, en l’occurrence celui des sept siècles nécessaires à la renaissance d’une forêt primaire sous nos latitudes.

Repenser la protection de la nature

Mais on peut aussi considérer qu’il s’agit d’un projet à même de s’inscrire sur le registre des politiques publiques et d’incarner leur nécessaire transformation. La concrétisation de ce projet pourrait enclencher en effet au moins quatre dynamiques de bifurcation.

La première a trait au modèle qui régit depuis plus d’un demi-siècle nos politiques dites de protection de la nature. Ce dernier différencie ce qui relève de la protection proprement dite (les Parcs nationaux en particulier) de ce qui tient davantage d’une valorisation responsable (les Parcs naturels régionaux).

Cette distinction a de moins en moins de sens. Les catégories et modes d’action se brouillent autour d’une question transversale : vivre avec la nature. Par son ampleur, c’est cette question que soulève le projet de forêt primaire : étendre et intensifier la protection tout en intégrant la libre évolution des milieux dans notre vie en société.

Une impossible planification
Avec l’impératif de transition environnementale, la planification est de retour. Les Trente glorieuses nous ont habitués à la considérer comme un exercice de programmation pluriannuelle des investissements collectifs, sur le mode du rétroplanning, de l’objectif à atteindre à son phasage dans le temps.

La transition écologique nous impose d’inverser la perspective : il nous faut amorcer des bifurcations dans une incertitude absolue quant aux effets induits, à leurs interactions dans le temps et dans l’espace. Le projet de forêt primaire incarne de façon radicale ce renversement de perspective.

Nul d’entre nous ne sera là pour voir la réalité de l’atteinte de l’objectif dans cinq siècles et il faudra au moins deux générations pour installer les conditions de cette bifurcation. D’une certaine manière, la dynamique engagée – la libre évolution à grande échelle – prévaut sur le résultat attendu, la renaissance d’une forêt primaire.

En dépit du succès des travaux de Bruno Latour et de ses mises en garde, soulignant combien nous sommes aujourd’hui plus proches de ce dont nous dépendons que de ce qui nous entoure, l’heure est au triomphe du localisme et à l’apologie de la proximité.

Face à un monde dérégulé dont le fonctionnement nous échappe, le local constitue à la fois une valeur refuge et un potentiel espace d’alternatives. Là encore, le projet de forêt primaire s’inscrit en faux contre cette attitude. Il ne s’agit ni d’un projet local ni d’un projet supranational, mais bien d’une démarche multiscalaire.

Pour engager un processus de libre évolution à grande échelle, il faut penser la complémentarité des ressources et des fonctions entre les territoires et organiser sur cette base les transactions et compensations de tous ordres à même de les réguler. C’est une bascule du localisme à la gestion de systèmes interterritoriaux coopératifs qui est en jeu.

C’est ainsi notre conception du développement territorial, indexée sur la croissance (population, emplois…) qui est interpellée. Peut-on imaginer que la libre évolution de la forêt constitue une ressource motrice pour un développement plus fondé sur l’innovation que sur la croissance ? Le projet de l’Association Francis Hallé pour la forêt primaire pourrait par exemple générer la création d’un pôle de recherche sur de nouvelles pratiques sylvicoles. Une filière de production sylvicole de haute qualité pourrait aussi être créée.

Avec le projet de renaissance d’une forêt primaire en Europe de l’Ouest, Francis Hallé et l’association qui s’est déployée autour de ce projet ont mis sur la place publique une proposition que seule une initiative citoyenne était à même de porter.

Ils ouvrent ce faisant un espace à même de transformer radicalement un vaste champ de politiques publiques et d’accélérer leur transition, à condition d’inventer un mode de construction collective, loin des formes en vigueur de prise de décision publique.

Société-IMMIGRATION: Retour du projet de loi… provisoire ?

Société-IMMIGRATION: Retour du projet de loi… provisoire ?

Le gouvernement fait un peu feu de tout bois en ce moment pour tenter de retrouver un peu de crédibilité auprès de l’opinion publique. Faute de vraiment pouvoir s’attaquer à la question centrale du pouvoir d’achat face à l’inflation, le gouvernement choisit de traiter aussi des thèmes sociétaux ( le numérique par exemple, les handicapés ou la formation professionnelle) ). Ainsi le projet de loi immigration qui avait été renvoyée aux calendes grecques revient dans l’actualité et la première ministre promet met un projet de loi en juillet.

Reste à savoir qui sera possible de faire l’unanimité en tout cas trouver une majorité. Rien n’est certain dans ce domaine tellement les positions seront éloignées bien sûrentre les extrêmes de la gauche et de la droite mais aussi à l’intérieur même de la droite de Renaissance et de la droite des Républicains. Pour se refaire une santé les républicains pourraient bien être tentés de proposer des mesures assez radicales dans ce domaine, cela pour bien se distinguer du pouvoir .

« La Première ministre a demandé (lors d’une réunion à Matignon ce soir) à Gérald Darmanin, en lien constant avec Olivier Dussopt et Franck Riester, de conduire dans les prochaines semaines des concertations sur le sujet », a indiqué Matignon à BFMTV.

Ces consultations, qui dureront un mois, ont pour « objectif de présenter un projet de loi en juillet pour que des mesures soient examinées au Parlement à l’automne », a poursuivi Matignon.

La cheffe du gouvernement avait affirmé le 26 avril, en présentant sa feuille de route pour la poursuite du quinquennat après la crise des retraites, qu’il n’existait actuellement « pas de majorité pour voter un tel texte », très critiqué par la gauche.

Mais elle avait déjà l’ambition de présenter le projet de loi au Parlement à l’automne. « Si nous ne pouvons pas trouver d’accord global, nous présenterons en tout état de cause, un texte à l’automne, avec comme seule boussole, l’efficacité », avait-elle lancé.

IMMIGRATION: Retour du projet de loi

IMMIGRATION: Retour du projet de loi

Le gouvernement fait un peu feu de tout bois en ce moment pour tenter de retrouver un peu de crédibilité auprès de l’opinion publique. Faute de vraiment pouvoir s’attaquer à la question centrale du pouvoir d’achat face à l’inflation, le gouvernement choisit de traiter aussi des thèmes sociétaux ( le numérique par exemple, les handicapés ou la formation professionnelle) ). Ainsi le projet de loi immigration qui avait été renvoyée aux calendes grecques revient dans l’actualité et la première ministre promet met un projet de loi en juillet.

Reste à savoir qui sera possible de faire l’unanimité en tout cas trouver une majorité. Rien n’est certain dans ce domaine tellement les positions seront éloignées bien sûrentre les extrêmes de la gauche et de la droite mais aussi à l’intérieur même de la droite de Renaissance et de la droite des Républicains. Pour se refaire une santé les républicains pourraient bien être tentés de proposer des mesures assez radicales dans ce domaine, cela pour bien se distinguer du pouvoir .

« La Première ministre a demandé (lors d’une réunion à Matignon ce soir) à Gérald Darmanin, en lien constant avec Olivier Dussopt et Franck Riester, de conduire dans les prochaines semaines des concertations sur le sujet », a indiqué Matignon à BFMTV.

Ces consultations, qui dureront un mois, ont pour « objectif de présenter un projet de loi en juillet pour que des mesures soient examinées au Parlement à l’automne », a poursuivi Matignon.

La cheffe du gouvernement avait affirmé le 26 avril, en présentant sa feuille de route pour la poursuite du quinquennat après la crise des retraites, qu’il n’existait actuellement « pas de majorité pour voter un tel texte », très critiqué par la gauche.

Mais elle avait déjà l’ambition de présenter le projet de loi au Parlement à l’automne. « Si nous ne pouvons pas trouver d’accord global, nous présenterons en tout état de cause, un texte à l’automne, avec comme seule boussole, l’efficacité », avait-elle lancé.

SNCF: Le retour douteux de l’aérotrain

SNCF: Le retour douteux de l’aérotrain

La SNCF signé un partenariat opérationnel avec une start-up qui développe la technologie Hyperloop. Quelque chose qui ressemble à l’aérotrain et en plus destiné au transport métropolitain! Par parenthèse de quoi tuer l’aménagement du territoire. Certains en effet n’hésitent pas grâce au TGV à résider à 100 150 200 kms de Paris et à travailler dans la capitale. Du coup, l’Interland du nouveau train super rapide permettrait de résider à Marseille et de travailler Paris. Une vraie folie car ce n’est pas la priorité. Sans parler des interrogations sur la technique qui va exiger une consommation électrique démentielle. Peut-être le nouveau fiasco technique et financier de l’aérotrain de l’ingénieur Bertin du côté d’Orléans.

Un partenariat stratégique passé ce jeudi entre la SNCF et Nevomo, qui figure parmi la petite dizaine de start-up à l’échelle mondiale à s’être lancées dans la course à l’Hyperloop. Ce train futuriste, 100% autonome, promet de dépasser les 1000 km/h et de rallier Paris à Marseille en seulement une demi-heure, ou Paris à Amsterdam en 1 h 30 contre plus du double aujourd’hui. Cette vitesse très élevée est atteinte grâce à une vieille technologie remise au goût de jour ces dernières années, qui répond au doux nom de sustentation électromagnétique. Concrètement, le train lévite de quelques centimètres grâce à un puissant champ magnétique créé par des aimants placés au sol et sous le train ; l’absence de tout frottement avec l’infrastructure libère l’engin qui peut ainsi atteindre des vitesses inespérées.
Après l’électrification dans les années 1920, la grande vitesse dans les années 1980, la SNCF est engagée dans l’avènement du train autonome», a déclaré Fabien Letourneaux, qui coordonne les activités Hyperloop au sein de la SNCF. Notons cependant que le TGV peut être autonome depuis son lancement et qu’on a seulement maintenu un conducteur pour des raisons psychologiques vis-à-vis des voyageurs.

Nota: Le projet d’aérotrain a été remis au goût du jour par la startup Spacetrain fin 2016. La société finira par ne pas payer ses salariés et sera condamnée pour escroquerie à l’assurance chômage durant la période covid rendant la faillite inéluctable en 2023. Ce qu’on ne souhaite pas à Nevomo.

réforme des retraites :Un retour à 60 ans illusoire

Réforme des retraites :Un retour à 60 ans illusoire


Une centaine d’élus socialistes se sont fendus d’une tribune dans les colonnes du journal Le Monde pour dénoncer le projet de réforme des retraites du gouvernement et son obstination à vouloir reculer l’âge de départ de 62 à 64 ans malgré la pression de la rue. « Imposer 64 ans ne changerait rien ou presque à la vie des plus privilégiés, mais tout à celle des premier(e) s de corvée : infirmiers, aides à domicile, auxiliaires de vie, ripeurs, agents de propreté, salarié(e) s de la grande distribution, camionneurs, ouvriers agricoles ou du BTP… », écrivent-ils dans ce long texte, mis en ligne lundi en milieu de journée. À première vue, la charge sonne comme une attaque en bonne et due forme contre le projet présidentiel, à quelques jours de l’acte II du débat sur les retraites : le texte sera examiné au Sénat à parti du 28 février en commission, avant d’arriver dans l’hémicycle le 2 mars. Mais les signataires s’en prennent aussi à l’idée d’une retraite à 60 ans après 40 annuités, pourtant au centre de l’accord électoral qui a présidé, à gauche, à la création de la Nouvelle union populaire, écologique et sociale (Nupes).

« Avec honnêteté : si nous accédions au pouvoir, ferions-nous vraiment les 60 ans, 40 annuités de cotisation pour tous ? Voilà moins un horizon qu’une illusion. Son coût exorbitant priverait l’Etat de moyens vitaux pour d’autres politiques publiques : santé, éducation… », lit-on dans cette tribune. De fait, le texte ravive l’opposition au sein du PS entre les partisans d’un retour aux 60 ans et ceux qui restent attachés à la réforme dite « Touraine » qui a acté, sous François Hollande, une augmentation progressive de la durée de cotisations à 43 ans pour une retraite à taux plein. Dans son programme présidentiel, Anne Hidalgo s’en référait encore à la retraite à 62 ans. En creux, transparaît aussi la bataille d’influence que se livrent deux pôles au sein du parti à la rose depuis les législatives : les partisans de l’alliance avec le mouvement de Jean-Luc Mélenchon d’un côté, et de l’autre ceux qui dénoncent un assujettissement trop important aux Insoumis et à leur programme. La liste des signataires de la tribune publiée par Le Monde rassemble ainsi de nombreux opposants à la ligne défendue par le premier secrétaire Olivier Faure, tels que Nicolas Mayer-Rossignol, le maire de Rouen ; Carole Delga, la présidente de la région Occitanie ; ou encore Patrick Kanner, le président des sénateurs socialistes.

« Cette tribune est une interpellation interne aux socialistes »
La publication d’un tel texte à quelques jours d’une nouvelle séquence parlementaire sur les retraites rappelle à quel point le débat reste vif chez les socialistes. Alors que la gauche, et notamment LFI, s’est vue reprocher par les syndicats la stratégie d’obstruction qui a dominé à l’Assemblée nationale, les divisions du PS pourraient offrir un angle d’attaque tout trouvé à la majorité présidentielle qui fait face, depuis plusieurs semaines, au bloc uni des oppositions de gauche. « Cette tribune est une interpellation interne aux socialistes, mais elle ne fragilise pas pour autant notre opposition, car le projet du gouvernement n’en reste pas moins injuste », démine auprès de Public Sénat l’un de ses signataires, le sénateur Rémi Féraud. « Il est possible de s’opposer intelligemment », assure-t-il.

Pour le sénateur Jean-Pierre Sueur, autre signataire, ce n’est pas seulement la violence des débats au Palais Bourbon qui a rendu inaudible toute tentative de contre-réforme, mais aussi une absence de projet. « J’ai été effaré par le débat à l’Assemblée nationale. L’attitude du gouvernement, ses approximations sur les concessions faites à la droite m’ont choqué, mais je n’ai pas approuvé non plus l’obstruction parlementaire de LFI. Nous avons besoin d’une gauche qui critique, qui s’oppose mais surtout qui propose. Et je dois dire qu’on n’a pas très bien vu ce que la gauche avait à proposer à l’Assemblée, et notamment les députés socialistes », tacle-t-il. « Dans les boucles de discussion, tous mes collègues socialistes le répètent : il ne faut pas faire le même débat qu’à l’Assemblée nationale, ce serait dramatique. On ne peut pas rester dans le flou intégral », martèle l’élu du Loiret.

Faire sauter l’âge légal de départ
De là l’idée d’un contre-projet, dont l’objectif est de démontrer qu’une « réforme de gauche » reste possible même chez ceux qui ne croient pas au retour à 60 ans. Astucieusement, les signataires de la tribune font disparaître la référence aux 62 ans et proposent, tout simplement, de faire sauter l’âge légal de départ, devenu pomme de discorde. « Pourquoi s’arc-bouter sur le couperet de l’âge légal ? Nous proposons de l’abandonner au profit d’une modulation large de la durée de cotisations, selon la pénibilité des métiers. Ce serait une façon de permettre aux uns qui ont connu des métiers difficiles de partir à la retraite plus tôt pendant que les autres pourraient, s’ils le souhaitent, partir bien plus tard », écrivent-ils. Cette proposition est en partie inspirée de la motion défendue par Nicolas Mayer-Rossignol au congrès de Marseille, dont le texte évoquait « des possibilités de départ échelonnées à la retraite ». « Dans ce cas de figure, on peut tout à fait imaginer de voir certains ouvriers partir avant 60 ans », défend Rémi Féraud pour qui la tribune ne doit « pas être surinterprétée de façon politicienne ». « Nous proposons des choses tout à fait consensuelles à l’ensemble des socialistes », argue-t-il. Ainsi, parmi les pistes de financement évoquées : une taxation des superprofits, le retour de l’ISF ou encore la mise en place d’une cotisation patronale sur les revenus des dividendes.

L’agacement des soutiens d’Olivier Faure
Pas sûr que ces douceurs suffisent à faire passer la pilule dans l’entourage d’Olivier Faure. « Je peux vous dire qu’ils ne l’ont pas bien pris du tout », souffle une cadre socialiste à Public Sénat. « Ils ont été aussi bien agacés par le timing choisi que par le fond. Cela met en lumière le fait qu’il n’y a pas eu de travail sur un vrai projet alternatif. La direction continue de s’appuyer largement sur ce que propose LFI ». Contactés par Public Sénat, ni le Premier secrétaire du PS ni Boris Vallaud, le patron des députés socialistes, n’ont donné suite à nos sollicitations.

« Je n’étais pas au courant. Personne ne m’a invité à signer ce texte. Notre président de groupe ne nous a pas tenus informés. J’ai découvert, avec d’autres, cette tribune après sa publication », indique, laconique, le sénateur de la Somme Rémi Cardon, l’un des soutiens d’Olivier Faure au dernier congrès du PS. Le sujet a occupé une partie de la réunion de groupe ce mardi matin, a appris Public Sénat. Une dizaine d’élus se sont agacés auprès de leur chef de file, Patrick Kanner, de ce qui leur apparaît comme une initiative de dernière minute, d’autant que la matinée devait être consacrée à élaborer, en coordination avec les autres groupes de gauche au Sénat, la stratégie d’opposition face au projet de réforme. « Nous avons attendu plus d’une heure avant d’avoir une explication. Il nous a seulement dit qu’il était important que tous les socialistes puissent s’exprimer dans les médias », confie un sénateur blasé. « Tout cela ressemble plutôt à une tribune post-congrès. Je ne comprends pas, au moment où le front syndical affiche son unité devant un sujet aussi grave, que l’on en est encore à chipoter sur ça ou ça. D’autant que certains signataires ont milité pour le passage aux 60 ans en 1982 ! », poursuit ce parlementaire. Si les sénateurs socialistes s’étaient d’abord montrés assez critiques lors de la création de la Nupes, rappelons que plus de la moitié des membres du groupe (qui compte 65 élus) ont finalement apporté leur soutien à Olivier Faure au dernier congrès.

« Les partisans de la retraite à 60 ans savent très bien que ça ne se fera pas »
Toutefois, le psychodrame autour de la réélection du député de Seine-et-Marne au poste de Premier secrétaire, fin janvier, n’a pas permis de trancher entre les deux lignes qui s’affrontent sur les retraites. Si Olivier Faure s’est maintenu à la tête du PS, un accord a vu ses deux principaux opposants, Nicolas Mayer-Rossignol et Hélène Geoffroy, nommés respectivement « premier secrétaire délégué » et « présidente du conseil national », le parlement du PS. Un attelage baroque qui a permis d’éloigner le risque de scission. « Bien sûr, tous les socialistes sont pour le rassemblement, mais le rassemblement post-congrès ne veut pas dire que nous n’avons plus le droit de nous exprimer », poursuit Jean-Pierre Sueur. « Les partisans de la retraite à 60 ans savent très bien que ça ne se fera pas. Je n’ai pas vu beaucoup de réactions de leur part à cette tribune, parce qu’ils savent que c’était une concession inutile à LFI, qui a des effets négatifs puisqu’elle porte atteinte à notre crédibilité. »

Faut-il s’attendre à voir le contenu de la tribune retranscrite sous la forme d’amendements lors de l’examen au Sénat ? « Certaines idées seront reprises, mais on ne bâtit pas un projet de contre-réforme uniquement par amendements », nuance Rémi Féraud. « Pour élaborer un véritable projet, il va falloir que le PS se mette au travail. Il y aura des débats, des conventions, et elles pourront se conclure par un vote des militants », explique-t-il. Mais ces travaux devront encore attendre que la nouvelle direction, tenant compte des équilibres du congrès, se soit complètement installée. Bref, un calendrier qui apparaît complètement déconnecté du débat parlementaire.

Retour du Nucléaire : Élisabeth Borne ne « résonne » plus de la même façon !


Retour du Nucléaire : Élisabeth Borne ne « résonne » plus de la même façon !

Le gouvernement qui a sacrifié la politique énergétique et en particulier le nucléaire revient maintenant sur cette catastrophe. Et pour toute argumentation Élisabeth Borne convient qu’on ne « raisonne » ( ou résonne ?) plus de la même façon aujourd’hui. Effectivement c’est un autre son de cloche d’un personnel politique complètement incompétent en particulier depuis Hollande et Macron. Bilan, la France a perdu son indépendance énergétique dans l’électricité et va tuer nombre d’entreprises, d’artisans et de commerçants.

«On ne « raisonne » plus de la même façon puisqu’on a maintenant une vision beaucoup plus ambitieuse sur la réduction de nos émissions de gaz à effet de serre et donc sur les besoins de production en électricité», a justifié Élisabeth Borne devant une commission d’enquête de l’Assemblée.
Cette commission, qui vise selon son intitulé «à établir les raisons de la perte de souveraineté et d’indépendance énergétique de la France», poursuit ses travaux depuis l’automne et rendra son rapport fin mars. Ses députés cherchent notamment à comprendre comment la France s’est retrouvée en situation de pénurie d’électricité et a dû en importer de l’étranger cet hiver.

«C’est ce qui a conduit le président de la République à annoncer le lancement des six nouveaux (réacteurs nucléaires) EPR. C’est ce qui nous conduit aujourd’hui à demander l’étude notamment à l’ASN (Autorité de sûreté du nucléaire) sur les modalités de prolongations au-delà de cinquante ans de nos réacteurs nucléaires», a-t-elle ajouté. Elle a aussi insisté sur les scénarios produits par l’entreprise gestionnaire du réseau électrique français RTE quand la décision a été prise, sous François Hollande, de réduire la part du nucléaire en France et de fermer des réacteurs, notamment Fessenheim en Alsace qui a effectivement fermé en 2020.

«En 2014, les informations qui étaient à ma disposition, c’étaient les bilans prévisionnels de RTE» qui «prévoyaient une évolution de la consommation d’électricité stable ou en baisse», a-t-elle relaté. «On voit bien qu’on a depuis complètement réévalué ces scénarios (…) mais à l’époque il n’y avait aucune alerte sur un quelconque risque sur la sécurité d’approvisionnement», a-t-elle indiqué, admettant :
51 milliards d’euros pour les six premiers nouveaux réacteurs

Elle a aussi affirmé que la décision de relance du nucléaire avait été prise sur la base de calculs de RTE «montrant que d’un point de vue économique comme d’un point de vue de sécurité d’approvisionnement un scénario 100% renouvelable n’était pas soutenable». «Et sans doute, sur la base des scénarios qui ont été produits par RTE, on sera autour d’une production de 50% d’électricité d’origine renouvelable, 50% d’origine nucléaire», a-t-elle dit.

Fin 2021, RTE a présenté six scénarios allant de 100% renouvelables en 2050 à un développement volontariste du nucléaire, présenté comme la voie la moins chère, de l’ordre de 10 à 20 milliards d’euros de moins par an. La relance du nucléaire devrait coûter au moins 51 milliards d’euros pour les six premiers nouveaux réacteurs et environ autant pour la prolongation au-delà de 40 ans des réacteurs existants qui le peuvent, hors gestion des déchets.

Inflation: Le retour rapide de la BCE à 2 % est une illusion

Inflation: Le retour rapide de la BCE à 2 % est une illusion

La Banque centrale européenne (BCE) continuera à relever ses taux d’intérêt pour freiner la dynamique « sous-jacente des prix, qui reste trop élevée », a déclaré ce mercredi sa présidente Christine Lagarde, lors d’une audition au Parlement européen. Comme la plupart des banques centrales dans le monde, la BCE maintient donc sa cible d’inflation à 2 %, un objectif inchangé depuis la fin des années 1990. Certains économistes commencent pourtant à douter de la crédibilité de cette cible. Faut-il la relever à 3 %, voire 4 % ? C’est le débat de la semaine de La Tribune entre Christopher Dembik, directeur de la recherche macroéconomique de Saxo Bank, et Gilles Moëc, chef économiste de chez Axa.

Le sujet est tabou chez les banquiers centraux mais il commence à agiter le cénacle des économistes. Le débat a été (re)lancé par Olivier Blanchard, ex-chef économiste du FMI, en novembre dernier. Dans une tribune publiée dans le Financial Times, cet économiste respecté et écouté plaide pour que la cible d’inflation (« inflation targeting ») des grandes banques centrales – actuellement de 2 % – soit revue à la hausse, à au moins à 3%. La question mérite en effet d’être posée alors que l’inflation est désormais bien supérieure à 5 % dans les pays développés.

Cette cible d’inflation à 2 % est devenue au fil des années l’alpha et l’oméga des politiques monétaires, surtout à la Banque centrale européenne (BCE) dont le premier mandat est la stabilité des prix en zone euro. Elle permet en principe aux banques centrales de gérer les anticipations d’inflation des agents économiques dans une communication bien cadrée, avec une marge de manœuvre suffisante pour ajuster la politique monétaire.

Pourtant, cet objectif d’inflation ne repose sur aucune base scientifique. La petite histoire raconte que c’est un ministre de l’économie néo-zélandais qui avait estimé, dans les années 1980, que le niveau d’inflation idéal serait de 2 %, avant de demander à la banque centrale de son pays de trouver des arguments pour appuyer ses dires ! Toujours est-il que toutes les banques centrales ont depuis progressivement convergé vers cette cible de 2%, même, plus tardivement, la Réserve fédérale aux Etats-Unis, pourtant pas très adepte de ce genre de dogme.

Cet objectif est resté à 2 %, y compris pendant la longue période de désinflation qui a accompagné la mondialisation des échanges. Mais la pandémie, la guerre en Ukraine, les tensions sino-américaines et la flambée des prix de l’énergie marquent le grand retour de l’inflation. Et cette inflation, longtemps considérée comme « provisoire » par les grands argentiers, semble bien installée dans nos économies, et pour longtemps. Ne serait-ce qu’en raison du coût de la transition énergétique qui fera de facto flamber les prix. Le consensus des économistes est sans appel : les économies seront confrontées à une période d’inflation structurellement plus élevée que ces trente dernières années.
Alors, les banques centrales doivent-elles relever les objectifs d’inflation ?

Il est désormais clair que l’inflation va se maintenir pendant au moins plusieurs années au-dessus de la cible de 2%. Ce qui pose logiquement un problème de crédibilité pour les banques centrales. Certes, les anticipations d’inflation à long terme sont ancrées autour des 2 % dans de nombreux pays. Mais cela ne veut pas dire pour autant que la cible d’inflation est réaliste. Le vrai sujet, me semble-t-il, concerne le changement profond de nos économies, et en particulier, la transition énergétique vers une économie décarbonée qui doit s’étaler sur des décennies. Ce temps long correspond d’ailleurs à l’horizon des banques centrales.

Il faudra bien ajuster l’objectif d’inflation au coût inflationniste de la politique énergétique, et d’une manière plus générale, au changement structurel du rythme d’inflation. Pour autant, le débat est sans doute prématuré aujourd’hui. Les banques centrales ne peuvent pas ouvrir deux fronts à la fois, l’un concret, sur la lutte contre l’inflation, et l’autre, plus académique sur le niveau idoine d’inflation dans les années à venir.

La priorité des banques centrales est bien de ramener les anticipations des agents économiques vers les 2 %. Cependant, nous devrions être capable d’amorcer ce débat à la fin de l’année, lorsque les effets de base pèseront sur le niveau d’inflation, sous réserve que les prix de l’énergie ne s’envolent pas à nouveau au second semestre, avec la hausse de la demande chinoise.
Ce débat doit être posé même si les banques centrales acceptent finalement que l’objectif d’inflation puisse être dépassé pendant un certain temps. C’est une question de crédibilité. Les agents économiques doivent faire confiance à la banque centrale pour ramener l’inflation au taux cible.

Il existe en effet des forces structurelles dans l’économie qui sont inflationnistes, comme le coût du verdissement de l’économie, les changements démographiques ou, peut-être, une déglobalisation. Dès lors, nous pouvons comprendre que maintenir un objectif d’inflation à 2 %, alors que la tendance ressort plutôt à 3 %, risque de plonger les banques centrales dans des politiques monétaires perpétuellement restrictives. Pourtant, relever l’objectif d’inflation serait à la fois extrêmement difficile à faire et même potentiellement dangereux à court terme. En pratique, ce n’est jamais le bon moment pour le faire !

Lorsque l’inflation était très faible, certains économistes plaidaient déjà pour relever l’objectif d’inflation pour tenter de relever les anticipations des agents économiques en signalant que les politiques monétaires n’allaient pas rester très accommodantes pour longtemps. Un raisonnement valide mais dans un contexte où les banques centrales avaient déjà du mal à arrimer l’inflation à un niveau proche de 2%. Monter à 3 % risquait alors d’accentuer le problème de crédibilité de la banque centrale.

C’est un peu la même chose aujourd’hui. Dans les faits, ramener l’inflation à 3% contre 6% actuellement en zone euro serait déjà une performance, mais relever l’objectif d’inflation à 3 % dans ce contexte c’est prendre le risque d’installer durablement une inflation à 4%. Regardez comment les marchés ont salué la décision de la Réserve fédérale de remonter ses taux de 25 points de base : ils montent parce qu’ils anticipent une baisse des taux directeurs au second semestre. Alors, imaginez si les banques centrales décident de relever leur objectif d’inflation à 3 % : cela renforcerait les anticipations de baisse des taux, ce qui serait totalement contre-productif dans la lutte contre l’inflation en assouplissant les conditions financières.

Enfin, du moins en Europe, ce débat serait une croisade perdue d’avance. La BCE et de nombreux gouverneurs de banques centrales sont en effet profondément attachés à cette cible de 2%. Car la lutte contre l’inflation est consubstantielle à la BCE.

Et puis, dernier mot, nous avons très bien vécu lorsque l’inflation était en-dessous de 2 %. Nous pouvons faire de même au-dessus sans modifier explicitement l’objectif. A partir du moment où la BCE n’affiche pas sa préférence, nous pouvons désormais considérer l’objectif de 2 % comme un plancher, et non plus comme un plafond, comme ces dernières années. Les agents économiques s’ajusteront toujours à ce que souhaitent les banques centrales.

Voiture autonome: retour d’un concept fumeux

Voiture autonome: retour d’un concept fumeux

« Sans volant, ni pédales : le grand début des navettes autonomes d’Amazon » titrentdes médias. En fait ,c’est surtout le retour d’un concept fumeux car sur une voie banalisée comportant donc plusieurs types d’usage, il est particulièrement dangereux d’autoriser des véhicules sans conducteur. Par contre, le concept existe depuis longtemps dans les transports en site propre (train, métro, navettes). On a parfois maintenu un conducteur uniquement pour des questions psychologiques.

Amazon se rapproche « de la commercialisation d’un service de taxi autonome destiné au grand public » Déclare la multinationale.
Des navettes autonomes d’Amazon ont roulé sur la voie publique. Une avancée qui reste modeste : les passagers sont des employés du groupe transportés gratuitement et la navette est autorisée par les autorités à circuler sur un trajet de 1,6 kilomètre (1 mile) entre deux bâtiments du siège situé à Foster City.

Pour les société qui annonce le caractère personnel opérationnel des véhicules autonomes, c’est davantage un coup de pub une avancée technologique.

« En annonçant le premier trajet de notre navette autonome pour les employés, nous ajoutons aux progrès réalisés par le secteur au cours de l’année passée et nous nous rapprochons de la commercialisation d’un service de taxi autonome destiné au grand public », a souligné Aicha Evans la directrice générale de Zoox, filiale d’Amazon, citée dans un communiqué.

En France, Transdev et le fournisseur de navettes Easymile ont jeté l’éponge.

En France, au terme d’une période de test sans passagers, Transdev et son fournisseur de navettes Easymile ont mis fin en avril 2022 à l’expérimentation baptisée Nimfea qui avait été lancée avec tambour et trompettes, il y a un peu plus d’un an. Elle devait rouler entre la gare de Vernon et Giverny. Ce devait être « le plus long parcours sur routes ouvertes mixtes jamais testé par ce type de véhicule autonome et une première en Europe », se félicitaient alors les deux partenaires.

Trois mois et un million d’euros d’investissement plus tard, l’heure est donc à la déconvenue. « Les conditions ne sont pas réunies pour une ouverture au public pour assurer la sécurité des voyageurs et des usagers de la route », justifiaient les partenaires.

Lors des phases de test, les véhicules ont en effet franchi sans encombre les obstacles dans le centre de Vernon où ils devaient traverser un pont et un rond-point équipé de feux tricolores pour la circonstance. En revanche, ils ont rencontré beaucoup d’aléas dans la seconde partie du tracé : une route de campagne à deux voies limitée à 50 km/h. « Sur ce tronçon, la période d’essai a montré des situations à risques ».

États-Unis : Retour de l’inflation ?

États-Unis : Retour de l’inflation ?

L’inflation s’est montrée toujours très forte en janvier aux États-Unis à 6,4% ,ce qui devrait convaincre la Banque centrale américaine de poursuivre le resserrement de sa politique monétaire. Ce qui par parenthèses va aussi contribuer paradoxalement à alimenter l’inflation

Les prix à la consommation aux États-Unis ont augmenté de 6,4% sur un an, selon l’indice CPI publié ce mardi 14 février par le département du Travail, et sur lequel sont notamment indexées les retraites. C’est moins que les 6,5% de décembre, mais ce ralentissement est également moins fort qu’attendu. Les analystes tablaient en effet sur un niveau d’inflation à 6,2%, selon le consensus de MarketWatch. Il s’agit cependant de la plus faible progression depuis octobre 2021.
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Sur un mois seulement, l’inflation a de nouveau accéléré, pour la première fois depuis le mois de septembre. Elle a grimpé de 0,5%, contre 0,1% le mois dernier, selon des données révisées en hausse par rapport à la publication initiale

Ces chiffres devraient ainsi convaincre l’institution monétaire de la nécessité de continuer le resserrement de sa politique entreprise depuis plusieurs mois. La Fed devrait continuer à relever ses taux et les maintenir à un niveau élevé pendant un moment, d’après Michelle Bowman, économùiste. « Je m’attends à ce que des hausses supplémentaires soient appropriées », a-t-elle déclaré. Cela pousse en retour les banques commerciales à octroyer des taux plus élevés pour les prêts, qu’ils soient immobiliers, automobiles ou encore à la consommation, décourageant ainsi les ménages d’acheter. Un processus qui doit in fine réduire la pression sur les prix.

Si le président, Jerome Powell, a récemment prévenu que le processus de « désinflation a commencé », il a aussi précisé que la route pour ramener un niveau d’inflation à l’objectif de 2% s’annonce « longue, voire cahoteuse ». La BCE ne prévoit pas plus de « baisser la garde »

Retour des clients chez EDF, victimes de l’arnaque des pseudos énergéticiens

Retour des clients chez EDF, victimes de l’arnaque des pseudos énergéticiens

C’est le grand retour des clients victimes de l’arnaque des pseudos énergéticeins. « Des énergéticiens » qui en fait ne produisent rien, ne transportent rien et n’apportent aucune valeur ajoutée sinon des prix mirobolants dans les contrats pour attraper les gogos. Des gogos ensuite coincés par des contrats incompréhensibles qui ont permis une incroyable envolée de la tarification. Des prix d’électricité multipliés par 5 à 10.

Le pire, c’est que cette électricité a souvent été achetée à EDF à bas prix du fait de l’imposition réglementaire faite à EDF !.
D’autre énergéticiens ont aussi profité de l’occasion, le solaire mais surtout aussi l’éolien dont l’électricité a vu ses prix progresser indûment.

C’est évidemment la conséquence irresponsable de l’introduction du marché dans les prix de l’électricité en plus lié à l’évolution des prix du gaz.
Une énorme arnaque qui a permis à certains d’engranger des profits énormes sur le dos des consommateurs et qui menace la vie de certaines entreprises, de certains commerces et de certains artisans. S

S’ajoute à cette situation déjà catastrophique la politique énergétique incohérente de la France en matière de nucléaire. Pour avoir délaissé le parc nucléaire pendant des dizaines d’années, la France a été contrainte de racheter de l’électricité à l’étranger notamment à l’Allemagne produite surtout à partir de charbon ! Or précédemment quand toutes les centrales fonctionnaient d’une part l’électricité était l’une des moins chers d’Europe en France et le pays était exportateur nette d’électricité.

Depuis le mois d’août, plus de 100.000 abonnés ont rejoint les rangs d’EDF tous les mois, attirés par les tarifs réglementés de l’opérateur historique. Yann Avril/Pixavril – stock.adobe.com
En dépit d’une hausse de 15% ce mercredi, les tarifs régulés rassurent les ménages en quête de visibilité.

Les consommateurs qui avaient quitté EDF pour des fournisseurs alternatifs sont revenus en nombre chez l’opérateur historique. Poussés par la hausse des prix de l’électricité, ils ont redécouvert les charmes des tarifs réglementés. Depuis août dernier, plus de 100.000 abonnés ont rejoint les rangs d’EDF tous les mois, soit au bas mot plus d’un demi-million de clients supplémentaires. Ce qui marque une inversion historique de la tendance, alors que depuis l’ouverture du marché de l’électricité à la concurrence, en 2016, l’opérateur historique n’avait cessé de perdre des clients.

«Gilets Jaunes»: L’échec du retour

«Gilets Jaunes»: L’échec du retour

Avec une participation de 5000 personnes dans l’ensemble du pays , c’est évidemment un échec total pour le retour des gilets jaunes. En cause, le détournement du mouvement par des
personnalités et le noyautage par l’extrême gauche. S’ajoutent à cela le manque d’objectifs clair et de nombreuses contradictions de la protestation faisant cotoyer anarcho syndicalistes,
marxistes, poujadistes et révolutionnaires. Sans parler de la violence de certains extrémistes.

Ils étaient seulement 2000 à Paris pour dénoncer la politique d’Emmanuel Macron, la future réforme des retraites, l’inflation ou encore demander une refonte des institutions.

Quelque 4700 personnes se sont mobilisées samedi 7 janvier en France à l’appel des «gilets jaunes», dont 2000 à Paris, pour dénoncer la politique d’Emmanuel Macron, la future réforme des retraites, l’inflation ou encore demander une refonte des institutions, selon des chiffres du ministère de l’Intérieur.

À Paris, le principal cortège s’est ébranlé vers 14 heures du VIIe arrondissement de la capitale pour rejoindre le quartier de Bercy, dans l’est de Paris, a constaté une journaliste de l’AFP. Le défilé, qui s’est étoffé au fil de l’après-midi, était encadré par un important dispositif policier et nombre de médias venus jauger l’hypothétique reprise du mouvement à trois jours d’une réforme des retraites controversée et sur fond d’inflation.

Lire le dossier«Gilets jaunes» : le gouvernement face à la mobilisation

La manifestation qui avait été relayée sur les réseaux sociaux, a traversé le sud de Paris au rythme des chants anti-Macron mais sans les violences ou heurts entre manifestants et forces de l’ordre qui ont émaillé le mouvement «gilets jaunes» initialement lancé en novembre 2018 contre la hausse de la taxation sur les carburants et qui s’est depuis largement étiolé. «Ça va prendre de l’ampleur avec la réforme des retraites, on recommence», a témoigné Hasna Kenider, assistante administrative. «On n’a plus de services publics. L’hôpital j’ai peur d’y aller. Je ne me vois pas travailler jusqu’à 64 ans», a-t-elle poursuivi.

Lætitia, trentenaire qui n’a pas souhaité donner son nom, a déploré «la tiers-mondisation de la France» tout en déplorant de «payer beaucoup d’impôts» sans voir «en retour ce pour quoi on paye». D’autres rassemblements étaient organisés en France. Le ministère de l’Intérieur a comptabilisé 2700 participants pour 58 actions répertoriées.

Face à l’inflation le retour de l’indexation ?

Face à l’inflation le retour de l’indexation

Pour affronter l’inflation, Aurélie Trouvé, économiste, députée de la 9e circonscription de Seine-Saint-Denis, propose le retour de l’indexation.

Une tribune intéressante mais un peu courte et marquée politiquement qui fait l’impasse sur les facteurs explicatifs de la crise énergétique et sur le poids de la fiscalité NDLR

L’inflation a atteint 7,1% en cette fin d’année [1]. Mais pour les prix alimentaires, c’est bien pire : leur hausse atteint plus de 12% en cette fin d’année. Une hausse qui va s’accentuer au début d’année puisque les prix sont en cours de négociation, à la hausse, entre distributeurs et fournisseurs. Face aux prix alimentaires qui s’envolent, le salaire moyen n’a été rehaussé que de 2,7%. La fin d’année actera donc un effondrement des salaires réels et du pouvoir d’achat moyen des français. Les ménages les plus modestes sont particulièrement frappés, eux dont l’alimentation constitue une part plus importante de leurs dépenses. Sans compter l’envolée des autres dépenses de base.

Le groupe de travail sur l’inflation que j’ai mené avec mon collègue député Xavier Albertini à l’Assemblée nationale aura dévoilé des conséquences d’ores et déjà désastreuses: une augmentation nette des personnes qui recourent à l’aide alimentaire (+9% en un an, selon les Banques alimentaires) ; des répercussions sur la qualité des aliments, avec moins de fruits et légumes frais consommés, moins de produits bios, locaux, labellisés.

La hausse des prix alimentaires a également des répercussions sur la restauration coUne tribune intéressante mais marqué politiquement fait l’impasse sur les facteurs explicatifs de la crise énergétique et passe sous silence une baisse de fiscalité sur les produits de base.llective (10 millions de repas par jour). Le coût moyen des repas augmenterait de 13%. Là aussi, pour faire des économies, les repas sont de moins en moins fournis, de moins en moins bios. Et la moitié des communes annonce avoir dû augmenter ses tarifs.

D’où vient cette augmentation des prix ? Il est devenu banal (et juste) de mentionner les tensions sur les chaînes d’approvisionnement, comme la hausse des prix de l’énergie, qui jouent sur les coûts de production alimentaires. Mais qu’en est-il des marges réalisées par les entreprises de l’industrie agroalimentaire et de la distribution ? L’Inspection générale des finances s’est empressée de démontrer que leurs profits avaient diminué. Mais un nouveau calcul avec des dates plus adéquates, mené par l’institut la Boétie, montre que ces entreprises ont bel et bien, en moyenne, augmenté leur taux de marge entre 2018 et 2022. Ce sont donc les consommateurs et les salariés dans leur ensemble qui supportent intégralement la montée des prix alimentaires.

Bien entendu, toutes les entreprises n’ont pas profité de la même façon de cette inflation. Celle-ci a tendance à pénaliser les petites entreprises – elles sont encore nombreuses dans le secteur agroalimentaire -, dont les trésoreries fragiles ont déjà été affectées par la crise du Covid-19. A l’inverse, elle favorise les entreprises en oligopole, qui profitent du manque de concurrence pour répercuter plus que de besoin la hausse des coûts de production sur les prix de leurs ventes. C’est ainsi que Michel-Edouard Leclerc pointe du doigt les géants de la fabrication d’aliments pour animaux, qui réclamaient une hausse de prix de 40% – la centrale d’achat Leclerc étant elle aussi en position d’oligopole, avec la poignée d’autres centrales assurant l’essentiel des ventes de la grande distribution -.

Quels enseignements en tirer ? Mon collègue Xavier Albertini et moi-même regrettons que n’ait toujours pas été décidé de verser des chèques alimentaires, destinés aux plus modestes et ciblés sur des produits de qualité. De tels chèques, nécessaires à court terme, ne seraient pas suffisants pour répondre aux causes de l’inflation. Notamment, un contrôle des prix alimentaires et des marges réalisées par chaque échelon de la filière s’avère nécessaire.

Dans le secteur agricole, les situations des entreprises sont là encore très inégales face à l’inflation : quand les céréaliers bénéficient de hausses de prix de 78% (en plus d’aides de la Politique agricole commune (PAC) substantielles), les maraîchers subissent une baisse de 9%. Se fait sentir le besoin de bien davantage réguler les prix payés aux producteurs, en fonction de leurs coûts de production.

Pour faire face à toutes ces difficultés, le gouvernement multiplie les chèques et compensations : ils pèsent sur les contribuables (40 milliards d’euros en 2022) et s’avèrent insuffisants et mal ciblés. Deux mesures, certes d’une toute autre ambition, permettraient d’y remédier : d’abord, un plafonnement sans attendre des prix d’achat du gaz et un même tarif réglementé de l’énergie pour toutes les entreprises, collectivités, ménages…

Indispensable complément, la ré-indexation des salaires sur l’inflation, au moins pour les bas salaires, empêcherait les salaires réels de s’effondrer et permettrait aux ménages modestes de subvenir à leurs besoins essentiels. Et cette demande populaire soutenue augmenterait le carnet de commandes des entreprises, évitant la récession que la Banque de France prévoit elle-même pour 2023.
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[1] Selon l’Indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH)

Afghanistan : retour aux heures noires du Moyen Âge

Afghanistan : retour aux heures noires du Moyen Âge

L’Afghanistan s’enfonce nouveau dans les pires heures noires du Moyen Âge avec l’interdiction faite aux femmes de travailler et de fréquenter l’université. Même les femmes travaillant dans les O.N.G. doivent cesser leurs activités sur instruction de la mafia des mollahs et des vieux ayatollahs séniles. le pays glisse de plus en plus dans l’ignorance, la répression et la misère.

Le ministère afghan de l’Économie a ordonné samedi à toutes les ONG locales et étrangères d’empêcher leur personnel féminin de travailler jusqu’à nouvel ordre, citant le non respect du code vestimentaire islamique pour les femmes des taliban – une décision condamnée dans le monde entier.

Trois ONG – Save the Children, le Conseil norvégien pour les réfugiés et CARE International – ont déclaré dans un communiqué commun qu’elles suspendaient leurs programmes en attendant que l’ordre de l’administration soit clarifié.
« Nous ne pouvons pas atteindre efficacement les enfants, les femmes et les hommes qui ont désespérément besoin d’aide en Afghanistan sans notre personnel féminin », indique le communiqué.

La suspension de certains programmes d’aide auxquels des millions d’Afghans ont accès intervient à un moment où plus de la moitié de la population dépend de l’aide humanitaire, selon les ONG, et pendant la saison la plus froide de ce pays montagneux.
Les ONG ont également souligné l’effet de l’interdiction du personnel féminin sur des milliers d’emplois au milieu d’une forte crise économique.

L »agence d’aide internationale AfghanAid a déclaré qu’elle suspendait immédiatement ses opérations pendant qu’elle consultait d’autres organisations, et que d’autres ONG prenaient des mesures similaires.

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