Le retour des trains de nuit ?
Le ministre des transports souhaiterait comme l’Europe que se développe un nouveau les trains de nuit. De fait, progressivement ils ont été remplacés d’une part par l’aviation mais aussi par les TGV. En outre, l’entretien des voies nécessite le plus souvent la neutralisation de la circulation ferroviaire la nuit. Or le réseau ferroviaire a urgent besoin d’être remis aux normes. Pour développer à nouveau les trains de nuit plusieurs conditions sont nécessaires. La première évidemment, c’est de trouver une clientèle potentielle qui ne soit pas exclusivement attirée par la rapidité du voyage. D’où une cible assez réduite qui risque de tourner autour des déplacements à caractère touristique voir personnel. Il faut aussi une offre de qualité et compétitive. De ce point de vue les trains de nuit n’ont guère progressé depuis une dizaine d’années et pour cause par exemple en France il n’en existe plus que quelques-uns (deux liaisons seulement).
«En France, le développement du TGV a mangé les trains de nuit et l’offre s’est dégradée. Il faut changer cela», reconnaît Jean-Baptiste Djebarri. Développer les trains de nuit un moment où la mobilité se tasse sérieusement va en outre compliquer la tâche. En effet l’entreprise ferroviaire a déjà du mal à remplir ses TGV. L’objectif du nouveau ministre comme de l’union européenne et de favoriser une plus grande concurrence du fer par rapport à l’avion. Mais de ce point de vue la très grande vitesse répond déjà à cet objectif et les perspectives de développement des trains de nuit paraissent assez réduites