Politique- Macron après 2027: retour au fric ?
Macron affirme qu’il fera probablement « quelque chose de complètement différent » de la politique après 2027; D’abord un ouf de soulagement pour ce président sans doute le plus impopulaire que le pays ait connu. Pas étonnant , il n’avait auparavant connu aucun engagement politique, aucune responsabilité sociale et avait été parachuté par les banquiers et autres grands patrons.
Le chef de l’État affirme donc que son avenir ne sera pas dans la politique mais dans quelque chose de très différent. On voit mal quel pourrait être cet ailleurs autre que dans la finance. Macron n’a en effet aucune autre compétence. Ce n’est pas un intellectuel, loin s’en faut. Il a d’ailleurs été recalé à Normale Sup. Ce n’est évidemment pas un humaniste. Son idéologie est plutôt nombrilisme. Finalement, ses compétences sont assez limitées mais grâce à son carnet d’adresses, on le retrouvera à la tête d’une banque ou d’une entreprise.
Bref, un bel exemple de promotion personnelle rapide pour les jeunes et qui prouve qu’on peut s’affranchir de tout engagement, de toute expérience et même de toute conviction pour atteindre le sommet.
En visite au Kazakhstan, le président français a affirmé que « la politique n’est pas l’exclusivité d’une poignée de gens ». Et sans rire !
Emmanuel Macron se projette sur sa vie d’après. « Il est probable que je ferai quelque chose de complètement différent quand j’aurai fini », en 2027, au terme de deux mandats comme président de la République (il ne peut pas se présenter pour un troisième mandat), a glissé le chef de l’Etat, mercredi 1er novembre, lors d’un échange avec des étudiants à l’université d’Astana, pendant sa visite au Kazakhstan.
« Mais je serai très heureux d’avoir servi mon pays pendant dix ans en tant que président », a-t-il souligné. « Et cette opportunité pourrait être la vôtre », a-t-il insisté. Encourageant les étudiants à être quoi qu’il arrive « engagés dans la vie politique et dans les choix publics », le président de la République a affirmé que « la politique n’est pas l’exclusivité d’une poignée de gens ». Un bel encouragement pour celui qui en fait n’a jamais été engagé dans la vie politique avant d’être élu président.
« Je vous dis cela car je n’étais pas membre d’un parti politique, je n’étais pas un homme politique, quelques mois avant d’être élu président », a fait valoir celui qui fut tout de même secrétaire général adjoint de l’Elysée (2012-2014) puis ministre de l’Economie (2014-2016) avant de se présenter à la présidentielle de 2017 sans aucune expérience de terrain et sans expérience militante.