Archive pour le Tag 'réticences'

Séparatisme. Les réticences de Cédric Villani

Séparatisme. Les réticences de Cédric Villani

Le député Cédric Villani a écrit au Premier ministre pour manifester son opposition au projet de loi sur le séparatisme qui la possibilité d’instruction à domicile(interview dans l’opinion)

 

 

Le député​ de Paris Cédric Villani (non inscrit, ex-LREM) a écrit le 3 novembre au Premier ministre, Jean Castex, pour lui exprimer son opposition au projet de loi sur le séparatisme. Matignon ne lui a pas encore fait part de sa réponse.

Vous reprochez à ce projet de mettre « de côté une multitude de situations familiales où l’instruction en famille s’impose parfois ». N’est-elle pas un confort plutôt qu’une nécessité ?

On ne peut limiter l’instruction en famille (IEF) aux seuls impératifs de santé. Il existe une palette de cas qui justifie cette solution : des élèves victimes de discriminations à l’école, de harcèlements, de phobies scolaires ; des hauts potentiels, des familles trop éloignées d’une école, etc. Tous ces profils existent et, s’il y a des excès ou des dérives, ils sont très minoritaires.

Vous-même avez été un élève à la maison…

Pour des raisons de santé, je n’ai pas été beaucoup présent à l’école étant jeune, j’étais un lecteur acharné… Mais je n’ai pas moi-même bénéficié de l’IEF. En revanche, j’ai connu plusieurs cas, jusque dans ma propre famille, d’IEF souhaitée et pleinement réussie par des parents motivés et parfois formés à la pédagogie.

Le gouvernement justifie ce texte par le fait que les forces séparatistes, notamment islamistes, investissent de plus en plus la sphère éducative. N’est-ce pas un argument pertinent ?

L’argument des motivations religieuses radicales n’est pas conforté par des chiffres, selon des chercheurs qui ont récemment publié une tribune dans Le Monde. De plus, l’instruction en famille est déjà strictement encadrée et contrôlée. Sur 50 000 enfants scolarisés chez eux, combien dénombre-t-on de situations de violence ou d’endoctrinement ?

L’intérêt de la collectivité, la lutte contre le séparatisme ne justifient-ils pas de prendre le sujet à bras-le-corps ?

L’intérêt de la collectivité est avant tout de pouvoir débattre des sujets d’importance. L’IEF est de ceux-ci. On parle tout de même d’un dispositif qui est autorisé depuis presque cent quarante ans, la liberté d’enseignement étant un principe de valeur constitutionnelle ! Et il n’est pas avéré que la scolarisation obligatoire apportera une réponse au souci de contrôler les pratiques d’une minorité radicalisée. Si nous devons lutter contre le séparatisme, tous les moyens ne sont pas bons. L’endoctrinement est un vrai sujet, sur lequel il ne faut pas être naïf et qui appelle des mesures, mais une suppression de l’IEF manquerait sa cible. Ce serait restreindre nos propres libertés sans gain réel en sécurité.

Quels relais politiques les défenseurs de l’instruction à la maison ont-ils ? Comment se nouera le débat parlementaire ?

Difficile encore de mesurer les forces en présence. Étant moi-même identifié sur les sujets touchant à l’éducation, j’ai été contacté par des associations et des proches, partisans de l’IEF. Ce qui est certain, c’est que le débat sera vif et que ce texte ne passera pas comme une lettre à la poste.

Le célèbre patron des aspirateurs Dyson balaie les réticences au Brexit

Le célèbre patron des aspirateurs Dyson  balaie les réticences au Brexit

 

James Dyson, célèbre pour ses aspirateurs sans sac et au prix  souvent exorbitant ne fait pas dans la dentelle et milite en faveur du Brexit en balayant les éventuelles conséquences économiques pour la Grande-Bretagne. De quoi s’interroger sérieusement sur les compétences macro économiques d’un grand patron qui certes a réussi mais en vendant souvent des pseudos technologies qui rendent possible un doublement voir un triplement du prix de ses aspirateurs James Dyson a pris position vendredi en faveur d’une sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne, un soutien de poids pour le camp du « Brexit » à moins de deux semaines du référendum du 23 juin sur le sujet. James Dyson se distingue ainsi d’un grand nombre d’hommes d’affaires, de grandes entreprises, de banques ou d’institutions qui militent pour un maintien de la Grande-Bretagne au sein de l’UE. Interrogé par le « Daily Telegraph », James Dyson juge que la Grande-Bretagne a plus à gagner qu’à perdre en sortant de l’UE. « Nous créerons plus de richesses et d’emplois en étant en dehors de l’UE qu’en étant à l’intérieur, et nous serons maîtres de notre destin., dit-il. James Dyson balaie en outre les mises en garde quant aux conséquences commerciales d’une sortie de l’UE. « Quand le camp du maintien nous dit que personne ne commercera avec nous si nous quittons l’UE, désolé mais ce sont des foutaises absolues », réplique-t-il. « Si, comme le laisse entendre (le Premier ministre) David Cameron, ils nous imposent des tarifs douaniers de 10%, nous ferons la même chose en retour (…) De toute façon, l’UE commettrait un suicide commercial si elle imposait des tarifs douaniers car nous importons 100 milliards de livres et nous ne lui en exportons que 10 milliards. » James Dyson et ses très chers aspirateurs  oublient  simplement que 50 % du commerce extérieur de marchandises est effectuée avec l’union économique qu’en outre la balance commerciale est devenu très déficitaire depuis 2 ans. Enfin il ne faut guère espérer en cas Brexit un régime de faveur pour le Royaume-Uni car dans cette hypothèse nombre de Pays, seraient t aussi tentés de quitter  l’union économique.

(Avec le JDD)




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