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Ce qu’il faut retenir de l’interview François Bayrou: Surtout des interrogations

 

Sur France 2 le Premier ministre a surtout fait par de ses souhaits sans qu’il y ait vraiment de certitudes pour qu’ils soient pris en compte par l’environnement politique qui en quelque sorte le ligote.

 

Son premier obstacle est peut-être Macron lui-même qui n’a pas apprécié d’avoir été contraint de  nommer Bayrou  comme premier ministre. Macron aurait préféré un profil « collaborateur »,  passe muraille qui ne lui fasse pas de l’ombre. Les deux grandes questions en suspens concernent la composition d’un gouvernement ou pour l’instant les partis politiques font tout pour mettre des barons dans les roues à Bayrou. Pour résumer Bayrou est prisonnier des partis politiques dont la plupart sinon la totalité se moquent  totalement de l’ampleur des problèmes du pays dans les domaines économiques sociaux et financiers .

Des partis politiques indignes de leur fonction car ils sont en train de précipiter le pays vers le chaos et le pouvoir pourrait bien être transféré d’ici quelques semaines vers l’extérieur et notamment les institutions financières et les grands groupes économiques internationaux.

La question seconde est celle du budget. On ne sait toujours pas si le gouvernement va renoncer à l’utilisation du 49–3 en échange d’un renoncement à la motion de censure. La gauche sur ce point mais les autres partis aussi  sont complètement confus et semblent prêts à accepter de précipiter le pays dans une crise durable.
Pour le reste Bayrou a affirmé évidemment sa solidarité avec Mayotte et les perspectives de redressement de l’Ile.

Pour les retraites, le Premier ministre utilise une formule ambiguë qui consiste à « reprendre mais sans surprendre »  qui mécontentent à la fois la gauche qui veut la  suspension et la droite qui veut le maintien. Là encore Bayrou est un train de se mettre dans les mains des partis

 

Le Premier ministre François Bayrou a espéré que la reconstruction de Mayotte, dévastée par un cyclone, puisse se faire dans des délais « brefs ». « Je pense qu’il faut se fixer un délai beaucoup plus bref que les cinq années » de la reconstruction de Notre-Dame, une comparaison faite par Emmanuel Macron depuis Mayotte. « Je dis peut-être deux ans. J’espère qu’on y arrivera. C’est une tâche surhumaine, immense », a-t-il ajouté. Le Premier ministre avait indiqué cette semaine qu’il se rendrait bientôt dans le département français.

C’est l’un des grands défis qui attendent le Premier ministre : faire adopter un budget pour l’année 2025. François Bayrou espère bien rendre une copie dans les prochaines semaines : « Moi j’espère qu’on peut l’avoir à la mi-février. Je ne suis pas sûr d’y arriver », a-t-il toutefois reconnu, alors que les travaux en ce sens ont été interrompus par la motion de censure qui a renversé le précédent gouvernement.

été adoptée en 2023. Rappelant qu’il avait été « un militant de la retraite à points », il a souhaité « trouver une organisation différente », tout en précisant qu’il faudra « se poser la question du financement ». Dans l’après-midi, il avait proposé aux forces politiques et aux partenaires sociaux de rouvrir une discussion sur les retraites pendant neuf mois, mais « sans suspendre » la réforme de 2023, « parce que, quand on suspend, évidemment, on ne reprend jamais ».

Ce qu’il faut retenir de la consultation de Macron: Rien !

Ce qu’il faut retenir  de la consultation de Macron: Rien !

 

 

Chacun reste bien campé sur ses positions;  en gros théoriquement , on affirme être partisan d’un élargissement des alliances mais sans les autres. En plus si on a surtout parlé de cuisine politique on a cette fois encore oubliée les deux problématiques essentielles à savoir la question économique et notamment la relance de la croissance mais aussi le risque de débâcle financière à terme.

Comme des perroquets les partis répètent inlassablement leur discours obsolète et refusent clairement une véritable union nationale républicaine.
Le pays est tout simplement renvoyé aux divisions récurrentes de la IVe République, à son immobilisme et à ses contradictions. Le président qui pense encore avoir du pouvoir organise des réunions qui ne servent à rien d’autant plus qu’il est complètement discrédité

Interview de Macron : ce qu’il faut retenir, pas grand-chose !

Interview de Macron : ce qu’il faut retenir, pas grand-chose !

Finalement Macron a encore fait profil très bas dans une interview avec le vidéaste Hugo. Il a recommandé à chaque jeune de planter un arbre, s’est dit éventuellement favorable à l’uniforme à l’école et envisager des abonnements aux transports collectifs… qui existent déjà !

Même sur l’uniforme Il reste très flou « Il y a aussi la tenue unique. Sans avoir un uniforme, on peut dire: ‘vous vous mettez en jean, t-shirt et veste’ », a-t-il illustré. Cette « tenue unique » peut « paraître un peu moins stricte d’un point de vue disciplinaire », a noté le chef de l’État.

Un petit mot évidemment sur le climat qui fait toujours plaisir:

« Il faut complétement changer de vitesse et la nature de nos efforts » pour lutter contre le réchauffement climatique, a reconnu Emmanuel Macron ce lundi. Le président de la République a souligné que, comme le Haut-Conseil pour le climat le notait en juin, pour « les 5 ans qui sont devant nous, il faut aller encore deux fois plus vite » dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre pour satisfaire les objectifs climatiques de la France.

En juin dernier, le Haut-Conseil pour le climat a appelé l’exécutif à « acter l’urgence » et à accélérer la baisse des émissions, qui reste « insuffisante ». L’instance indépendante chargée d’évaluer la stratégie du pays en matière de climat juge que la France a été dépassée par les événements climatiques qui l’ont frappée en 2022. Avec sa canicule tardive, l’été 2023 est le 4e plus chaud mesuré en France depuis 1900.

Macon propose aussi d’utiliser davantage les transports collectifs.

Le chef de l’État a r ailleurs affirmé que « le but, c’est d’aller vers le plus de transports collectifs, en particulier dans les zones urbaines ». Il doit présenter « dans quelques semaines » la carte des « RER métropolitains » qui seront déployés dans les prochaines années. Certaines métropoles, comme Bordeaux, planchent déjà sur le sujet.

Emmanuel Macron a aussi fixé lundi l’objectif de voir tous les collégiens de France planter un arbre, en commençant dès cette année en classe de sixième.

« Je veux qu’on ait dès la sixième de cette année, qu’on commence à avoir des élèves qui plantent des arbres », a déclaré le chef de l’État.

Macron- Ce qu’il faut retenir de l’interview : trop tardif, trop loin

Macron- Ce qu’il faut retenir de l’interview : trop tardif, trop loin

Après l’assourdissant silence de Macron concernant les émeutes, l’attente de l’intervention du chef de l’État n’était pas très grande. On savait en effet par avance qu’il éviterait les sujets qui fâchent comme les violences, le pouvoir d’achat et la situation politique instable.

En réalité, une intervention bien trop tardive et également géographiquement trop éloignée. pourquoi en effet avoir choisi Nouméa. Sans doute pour parler de manière assez floue du futur statut évasif de l’archipel après trois référendums. Un statut dont les modalités d’élaboration et le contenu demeurent encore vagues.

Curieusement, Macron a affirmé qu’il y aurait un professeur dans chaque classe à la rentrée comme s’il s’attendait déjà à une situation scolaire agitée en septembre. Une seule vraie nouvelle la confirmation de
l’accueil dès deux ans des enfants dans les quartiers en difficulté, mais aussi de 8h à 18h pour un meilleur accompagnement ou encore une heure de soutien pour «tous les élèves décrocheurs» dès la classe de 6e ou encore l’accueil.

Comme déjà indiqué Macro a été très discret à propos des les émeutes se félicitant cependant de la faible durée des violences par rapport à 2005 comme si les situations étaient comparables. En effet en 2005, les violences ont été géographiquement très contenues et les dégâts beaucoup moins importants.

Le président a cependant convenu à propos des banlieues qu’il fallait «revoir notre politique de répartition des difficultés»: «sans doute l’une des limites de notre République, c’est que pendant des décennies on a concentré les difficultés dans les mêmes quartiers aux mêmes endroits». Un constat qui ne constitue pas vraiment une politique

Les propos du chef de l’État ont été très courts concernant les pertes de pouvoir d’achat provoqué par l’inflation. Il a même annoncé une augmentation des prix de l’électricité et visiblement a décidé de ralentir le rythme des baisses d’impôts.

Concernant la loi immigration reporter à plus tard, le chef de l’État a réaffirmé que «Le gouvernement a la volonté de bâtir avec toutes les oppositions constructives», a martelé Emmanuel Macron, appelant à la «bonne foi» des partis d’opposition.

Sans doute pour avoir pris connaissance des sondages, Marcon a répété à plusieurs reprise la nécessité de l’ordre mais en voyant la patate chaude aux familles à fin de dédouaner la perte d’autorité et d’efficacité de l’État aussi bien à l’école qu’à l’extérieur. Bref, comme d’habitude une intervention floue mais qu’on pourrait également qualifier de molle et de peu audible tellement elle se produit tardivement et loin de Paris.

Ce qu’il faut retenir de l’interview d’Emmanuel Macron: rien !

Ce qu’il faut retenir de l’interview d’Emmanuel Macron: rien !

Exercice d’auto félicitation, de contrevérités et de promesses illusoires de la part de Macron qui s’étale partout dans les médias

Impôts:Promesse de coiffeur-Le chef de l’Etat a surtout annoncé vouloir affecter « 2 milliards » d’euros des futures baisses très hypothétiques d’impôts aux classes moyennes d’ici à 2027 , en rappelant avoir déjà demandé au gouvernement de lui faire des « propositions » quant à la manière de les réaliser et de les mettre en œuvre, « quand la trajectoire budgétaire le permettra dans ce quinquennat ». Le chef de l’Etat avait déjà insisté sur les « classes moyennes » dans un entretien interminable au journal L’Opinion dimanche, citant « ceux qui sont trop riches pour être aidés et pas assez riches pour bien vivre », avec des « revenus entre 1 500 et 2 500 euros » par mois.

Borne reconduite-provisoiremet ? Emmanuel Macron a renouvelé sa confiance en la première ministre, Elisabeth Borne, qui fêtera mardi sa première année à Matignon, alors qu’elle se retrouve contestée par les oppositions mais aussi au sein du camp présidentiel. S’il n’a pas souhaité dire si Mme Borne sera encore à son poste dans un an, laissant cela au cours de « la vie des institutions et [de] la vie politique », il s’est dit « très fier d’avoir nommé Elisabeth Borne il y a un an » et a salué le travail qu’elle a effectué depuis qu’elle est à la tête du gouvernement. « On continue d’agir ; et à mes côtés, Elisabeth Borne agit avec force, détermination et courage », a-t-il affirmé en guise de conclusion de l’interview. Une sorte quand même d’éloges politiques funèbres.

Retraite: entêtement. « Cette réforme, je l’assume », martèle Emmanuel Macron en revenant sur les retraites et l’usage du 49.3
« Oui, je fais ce que j’ai dit », lance le président de la République. « On a un problème de déficit et il faut le combler. (…) Cette réforme était nécessaire, elle crée plus de richesses. Cette réforme, je l’assume », défend le chef de l’Etat, qui justifie par ailleurs l’usage du 49.3. « Contrairement à ce qu’on dit, quand on utilise cet article, qui est constitutionnel, il y a un vote, et donc il y a eu un vote sur ce texte. (…) Et ce vote, le gouvernement l’a emporté, ce qui veut dire qu’il n’y a pas eu de majorité pour le faire tomber. »

Mépris-Le président a ensuite chargé la droite : « Tout le monde s’est débiné, y compris des gens qui, au Parlement, avaient fait campagne aux élections présidentielles, bravaches, derrière les 65 ans. Ils avaient tous fait campagne pour ça. Ils ont dit le contraire quand ils étaient au Parlement. Personne n’a voulu prendre ses responsabilités, comme si, en quelque sorte, ils voulaient tous expliquer aux Français qu’ils vivaient dans un autre monde », a lancé le président.

Inflation : rien. Questionné sur la fin du « trimestre anti-inflation », encouragé par le gouvernement mais qui reste à l’initiative des entreprises de la grande distribution, programmée en juin, le chef de l’Etat a affirmé que « si c’est nécessaire de l’allonger, il [le dispositif] pourra l’être », en raison de la hausse des prix de l’alimentaire qui se poursuit. En avril, elle a atteint 15 % sur un an.

Emmanuel Macron a répété, à l’instar de son ministre de l’économie, Bruno Le Maire, que les négociations commerciales pour fixer les prix de l’alimentaire doivent être avancées et réouvertes afin de s’assurer qu’il n’y ait « pas de marges exceptionnelles » faites par la grande distribution ou les industriels dans ce contexte. « On a des grands groupes, sur certains produits, ils ont vite répercuté la hausse, ils ont moins vite répercuté la baisse », a déploré M. Macron.

S’il a constaté que cette « inflation alimentaire touche tous nos compatriotes », en première ligne desquels « les plus précaires », le président de la République a déclaré espérer que l’inflation alimentaire sera « absorbée d’ici à l’automne, pour, j’espère, revenir dans des terres plus connues et plus normales ».Autrement dit :rien

Ce qu’il faut retenir des annonces de Macron : rien !

Ce qu’il faut retenir des annonces de Macron : rien !

 

Initialement le discours du président de la république devait introduire la stratégie politique pour le monde d’après. En fait, le président a été contraint  d’abandonner cet objectif pour se transformer en infirmier en chef. L’essentiel de son intervention en effet été orienté sur les questions de prévention sanitaire covid.

 

Le président a d’ailleurs consacré davantage de temps à l’analyse de la situation sanitaire qu’à la stratégie pour y faire face.

«Une reprise forte de l’épidémie qui touche tout le territoire» A-t-il constaté. Face à la propagation du variant Delta, Emmanuel Macron a prévenu des «difficultés» qui menacent. «Aussi longtemps que le virus circulera, nous serons confrontés à ce type de situation», a-t-il assuré, tout en appelant à recourir massivement à la vaccination.

Le président a dû revoir son ambition en concentrant son propos sur des mesures certes non négligeables mais qui ne sont pas de la responsabilité d’un président de la république mais de celle d’un ministre de la santé ou de l’administration. Ainsi a-t-il prévu de rendre obligatoire le pass sanitaire pour accéder dans certains lieux

 Le pass sanitaire va être obligatoire pour les plus de 12 ans dans les «lieux de loisirs et de culture» de plus de 50 personnes dès le 21 juillet prochain. Il sera ensuite étendu à partir du début du mois d’août, et concernera le train, l’avion, les bars et les restaurants, ainsi que les hôpitaux, les maisons de retraite, et les établissements médico-sociaux. Cette liste pourra encore s’allonger par la suite, a précisé Emmanuel Macron. Concrètement, l’accès à ces lieux sera réservé à des personnes vaccinées depuis plus de quinze jours, ou à celles qui ont réalisé un test PCR ou antigénique négatif récent. L’autre décision concerne la vaccination obligatoire du personnel médical d’ici le 15 septembre.

 La stratégie du «vivre avec le virus» se poursuit. Selon Emmanuel Macron, l’épidémie sera présente «tout au long de cette année 2021 et sans doute pour plusieurs mois encore de l’année 2022». «Les semaines à venir» seront «celles de la mobilisation pour bloquer le virus», a-t-il prévenu. Mais sans autre précision sur l’amplification de la campagne de vaccination

Dès la prochaine rentrée scolaire, des campagnes de vaccination «spécifiques» seront déployées auprès de tous les collégiens, les lycéens et les étudiants du pays.

Pour les plus anciens , ayant déjà reçu deux doses, Macron a annoncé«dès la rentrée» à une campagne de rappel. Elle leur permettra de bénéficier d’une nouvelle injection «selon le même système et dans les mêmes conditions que la ou les premières».

Concernant les retraites à peine évoquées, le président envoie la question aux calendes avec un semblant de concertation à la rentrée . «Je ne lancerai pas cette réforme tant que l’épidémie ne sera pas sous contrôle et la reprise bien assurée», indique cependant Emmanuel Macron. Mais le président de la république vient d’indiquer que la crise sanitaire ne sera sans doute pas maîtrisée  avant 2022. Autant dire qu’il reporte la réforme des retraites après les élections présidentielles.Conclusion : on ne retiendra pas grand-chose de cette allocution.

Coronavirus : ce qu’il faut retenir du grand oral d’Édouard Philippe, rien !

Coronavirus : ce qu’il faut retenir du grand oral d’Édouard Philippe,  rien !

 

À défaut d’occuper le terrain, le gouvernement occupe les médias. Ainsi chaque jour Macron crée un événement pour convoquer les caméras. Un autre jour c’est le Premier ministre qui va parler pour ne pas dire grand-chose sinon rien

Pour résumer,  il a d’abord indiqué que la période sanitaire n’était pas une période de vacances, il a appelé à davantage de respect du confinement mais sans indiquer de mesures supplémentaires par exemple comme celle qui aurait consisté à décréter le couvre-feu tout le pays, une mesure utile quand on sait que des zones entières sensibles ne respectent pas le confinement. Pour égayer sans doute son propos et le Premier ministre a déclaré que le virus n’était pas en vacances !

Concernant le confinement,  Le premier ministre est revenu sur l’intérêt de cette problématique qu’il avait pourtant développée à l’Assemblée nationale. Sans doute des propos un peu inconsidérés alors qu’on ne sait strictement rien sur l’évolution du virus et sur sa durée pas l’avantage sur les traitements et encore moins sur le vaccin. Un propos particulièrement contradictoire y compris ce concept de déconfinement de façon progressive «Ce qui est acquis, c’est que le déconfinement ne pourra intervenir que de façon progressive», a-t-il indiqué, annonçant avoir demandé à Jean Castex, l’ancien secrétaire général adjoint de l’Élysée sous Nicolas Sarkozy, de travailler sur les différents scenarii envisagés. «Le déconfinement, ça n’est pas pour demain matin», a toutefois tenu à préciser le premier ministre.

Le premier ministre a également abordé la question du bac déjà traité par le ministre de l’éducation nationale qui avait aussi laissé entendre que le bac traditionnel ne serait pas organisé en 2020 et qu’on se fierait sur  contrôle continu. Sans doute aussi aurait-il pu ajouter la mort définitive du bac traditionnel surtout compte tenu du taux de réussite autour de 90 %.

Le premier Ministre s’est dit aussi Fier de la «prouesse scientifique et technique» qui a permis d’évacuer «ce week-end plus de 550 patients intubés et ventilés», transférés du Grand Est vers des zones moins saturées du pays, . Une solution qui n’est pas forcément la meilleure et certains experts considèrent qu’il aurait été plus pertinent de déplacer le matériel et le personnel vers les zones très infectées  au lieu de transporter les malades, une opération beaucoup plus complexe.

Même flou de la part du Premier ministre quand il a abordé la question du manque de produits produits nécessaires à la réanimation (médicaments ou consommables « qui) explose dans proportions jamais imaginées», soit à hauteur de «près de 2000%», Édouard Philippe a reconnu qu’«il y a des tensions très fortes dans l’approvisionnement d’un certain nombre de molécules». Le chef du gouvernement a indiqué que «huit molécules sont indispensables pour les soins en réanimation». «Un certain nombre est en stock suffisant», mais «pour d’autres, les stocks sont plus limités, donc les tensions et les inquiétudes des soignants sont réelles». «Ma priorité numéro 1 de premier ministre, c’est de sourcer. Un joli mot compliqué pour dire simplement qu’il faut une bonne affectation des ressources qui manquent cruellement.

 Et  de terminer par un petit couplet à connotation scientifique pour que le public – forcément idiot- pour faire la  différence entre test virologique et sérologique. Une distinction que le Premier ministre vient sans doute d’apprendre récemment. Le plus ridicule dans cette intervention, c’est sans doute cette hypothèse de reporter les élections au mois d’octobre pour le second tour. En fait on maintiendrait les résultats du premier tour des maires élus mais on annulerait le premier tour de ceux qui ne l’ont pas été. Une situation invraisemblable et sans doute inconstitutionnelle  car organiser des élections 6 ou  10 mois après change complètement le contexte social, économique et politique. Le Premier ministre a été moins prolixe concernant la situation économique et la crise qui va suivre la pandémie. En fait il n’a pratiquement rien dit.

Que retenir de la rencontre entre Poutine et Macron : rien !

Que  retenir de la rencontre entre Poutine et Macron : rien !

 

On a beau lire  avec attention le contenu des déclarations  de Macron et de Poutine, il est difficile de discerner les terrains d’accord. Macon a certes affirmé les grands principes amoureux de la France vis-à-vis de la Russie mais en réalité il n’a rien obtenu de concret sinon peut-être une réunion restreinte concernant l’Ukraine. Sur les autres dossiers, les oppositions étaient trop fortes pouvoir aboutir à des compromis entre parenthèses (Syrie, Iran, défense, droits démocratiques en Russie, rapport avec les États-Unis etc.). De toute manière,  l’objectif n’était pas ni pour l’un,  ni pour l’autre de déboucher sur des orientations communes concernant le champ international. La vérité c’est que l’un comme l’autre se sont servis de cette rencontre à des fins intérieures pour renforcer une crédibilité électorale. Grâce à Macon, Poutine montre qu’il compte parmi les grands de ce monde et que la Russie n’est nullement exclue du champ des discussions internationales en dépit de la position du G7. De son côté, Macron bousculé au niveau interne s’investit dans le domaine international afin de démontrer que lui aussi joue un rôle essentiel dans les grande affaire mondiale. D’où pour masquer le vide le recours à des grandes formules de nature un peu théâtral «Réarrimer la Russie à l’Europe, parce que c’est son histoire, son destin et notre intérêt»: Emmanuel Macron a clairement parié sur la détente en recevant lundi Vladimir Poutine dans le cadre «convivial» du fort de Brégançon. «Une Russie qui nous tournerait le dos ne serait pas notre intérêt», a insisté le président de la République devant son invité, soulignant le rôle «incontournable» de Moscou dans le règlement des diverses crises que les deux dirigeants s’apprêtaient à évoquer lors d’un entretien puis d’un dîner.

 

Emmanuel Macron s’est appliqué à faire prévaloir la cordialité, invoquant l’importance majeure du dialogue franco-russe dans un environnement géopolitique «à réinventer», invoquant l’histoire, l’ancrage européen de la Russie et citant les grands auteurs russes, tel Dostoïevski s’affirmant «d’autant plus russe qu’(il) est plus européen». Le président de la République, qui a annoncé qu’il se rendrait à Moscou en mai 2020, a notamment insisté sur le projet d’une nouvelle architecture «de sécurité et de confiance» sur le continent qui irait «de Lisbonne à Vladivostok» et où la Russie aurait, cela va de soi, toute sa place.

La thématique n’est pas nouvelle – «on la doit à de Gaulle», a rappelé Poutine – mais elle fait vibrer des cordes sensibles à Moscou, qui invoque, en la surjouant, sa mise à l’écart du champ géopolitique mondial après l’effondrement de l’URSS. Le dirigeant russe a précisé vouloir «en savoir plus» concernant les positions de la d’accord France sur divers sujets de sécurité, mentionnant à deux reprises la militarisation de l’espace – évoquée par Emmanuel Macron dans son discours à l’Hôtel de Brienne, à la veille du 14 juillet dernier.

 

 

Sur les crises, si des avancées majeures n’étaient pas envisageables, des jalons ont été posés à Brégançon. Sur l’Ukraine, «qui conditionne le retour de la Russie» dans le G8, a rappelé Macron

 

Ce qu’il faut retenir de la synthèse du Grand Débat : rien !

Ce qu’il faut retenir de la synthèse du Grand Débat : rien !

 

Heureusement le Premier ministre avait pris des précautions oratoires « toute synthèse paraîtra toujours un peu réductrice ». Avait-il déclaré. En fait,  une synthèse qui n’apporte strictement rien quant aux préoccupations largement connues des Français notamment concernant le ras-le-bol et la justice fiscale. Pour le reste, la synthèse très orientée du Premier ministre a surtout servi d’une part à donner une légitimité à la politique passée est une justification à un cap qui sera maintenu. Le Premier ministre semble avoir découvert l’exaspération fiscale. Il en conclut qu’il faut diminuer encore plus vite les impôts. Une interprétation évidemment erronée du grand débat. Ce que souhaite en effet les Français c’est surtout davantage de justice fiscale et pas forcément de réduction globale de la pression (ce point se discutant évidemment ; cela d’autant plus que les questions de financement n’étaient pas abordées dans le questionnaire du grand débat)). C’est d’ailleurs cette injustice fiscale liée à l’augmentation du carburant a déclenché le mouvement des gilets jaunes et derrière ce grand débat national. Or force est de constater que le Premier ministre n’a pas l’intention de revenir par exemple sur la suppression de l’impôt sur la fortune, sur les 40 milliards accordés sans contrainte, ni évaluation dans le cadre du CICE, ni même d’envisager le taux zéro pour la TVA des produits de première nécessité. Il y aura sans doute seulement quelques mesures cosmétiques pour faire semblant de répondre aux aspirations de la majorité des Français. Certes on objectera que le Premier ministre s’est quand même efforcé de reprendre les propositions émises mais pas forcément dans l’ordre des priorités et de manière alambiquée pour faire coïncider ses propositions avec les orientations du gouvernement. Ainsi par exemple en matière d’exigence démocratique ce ne sera sans doute pas une révolution copernicienne mais peut-être la nomination d’un délégué territorial siégeant à la fois dans les organes délibératifs du département et de la région. Bref même pas une mesurettes, une insignifiance court. Le Premier ministre aura au moins appris que si les Français souhaitent une meilleure prise en charge de la problématique environnementale, il refuse tout autant qu’on en profite pour augmenter la fiscalité environnementale. Et pour cause 80 % de la fiscalité environnementale sur le carburant devait être affecté au budget général et non à des objectifs écologiques. Le Premier ministre a sans doute aussi découvert qu’on souhaitait dans les territoires abandonnés, en tout cas isolés, une présence davantage physique des services publics aussi des services de santé. Il serait temps par exemple pour cette dernière question car par exemple le médecin généraliste est en voie de disparition dans les déserts médicaux. Bref le premier ministre s’est livré à une sorte d’inventaire à la Prévert. La restitution ressemble à une auberge espagnole où chacun peut éventuellement se reconnaître dans le constat mais sûrement pas dans l’analyse et dans les perspectives. Un exercice qui a surtout donné l’occasion au Premier ministre de prouver son existence mais qui n’a pas fourni le moindre éclairage sur des orientations que se réserve le président de la république. Tout ce qu’a dit le premier ministre, c’est qu’il fallait agir vite et fort. Le problème étant qu’il n’a pas précisé sur quoi et vers quoi !

Primaire de la gauche : ce qu’il faut retenir, l’ennui

Primaire de la gauche : ce qu’il faut retenir,  l’ennui

 

Le moins que l’on puisse dire c’est que ce premier débat des primaires de la gauche n’a pas été très enthousiasmant. Les candidats eux-mêmes n’ont pas paru habités par un grand dynamisme. Certains sont même apparus un peu éteints, absents ou résignés comme Montebourg, Peillon ou Sylvia Pinel. Un peu comme si les carottes étaient déjà cuites mais qu’il convenait quand même de se soumettre à ce rituel démocratique que constitue désormais en France l’exercice des primaires. Chacun est venu vendre son programme malheureusement des propos 1000 fois entendus notamment quand il s’agit de relancer l’économie et la croissance. Entendu notamment depuis 2012. Avec aussi de nombreuses contradictions entre les candidats dont certains sont en fait plus proche de Mélenchon, d’autres de Macron et dont certains pourraient même gouverner avec la  droite. Certes on imputera à la forme de ce débat des primaires cet ennui. La succession d’interventions sur le même sujet par les sept candidats étend particulièrement indigeste. À la fois trop long et trop court. Trop court parce qu’il est pratiquement impossible d’approfondir une réflexion ou des réflexions à une minute ou une minute et demie. Trop long quand on additionne le temps de tous les intervenants. Du coup, les candidats ont surtout pris la précaution de ne pas trop s’égratigner suivant en cela l’exemple du premier débat de la primaire de la droite. Un débat donc assez sérieux sur la forme mais particulièrement soporifique même sur le bilan de François Hollande qui ne souffre pourtant pas de discussion ; normal puisque la plupart ont participé au gouvernement même si certains s’en sont désolidarisés le moment venu. Du coup l’évaluation du bilan de François Hollande a été plus que mesuré puisque les plus critiques ont parlé d »’inachevé » et de  « peut mieux faire ». Pour conclure un débat qui a mis en évidence les fossés idéologiques qui séparent les candidats, aussi le manque d’envergure sur le fond et l’absence de charisme de la plupart.

En cas de Brexit, la France n’a plus de raison de retenir les migrants à Calais (Macron)

En cas de Brexit,  la France n’a plus de raison de retenir les migrants à Calais (Macron)

Macron met les pieds dans le plat à la veille de du sommet entre François Hollande et David Cameron.  «Le jour où cette relation sera rompue, les migrants ne seront plus à Calais». Un aspect qui a sans doute été sous-estimé par le fantasque maire de Londres qui s’est  soudainement prononcé en faveur du Brexit. En réalité, une posture de politique intérieure pour mettre en difficulté David Cameron et le remplacer comme Premier ministre. Le second argument employé par Macron est tout aussi pertinent, le ministre français de l’économie considère que si le Royaume-Uni devait quitter l’union européenne alors  l’Europe aurait tout intérêt à renforcer la place financière de Paris au détriment de Londres. Dernier élément qui discrédite le Brexit la perte de valeur de la livre sterling qui ne cesse de s’écrouler tant vis-à-vis du dollar que vis-à-vis de l’euro. «Le jour où cette relation sera rompue, les migrants ne seront plus à Calais», a donc déclaré Emmanuel Macron au quotidien financier britannique, précisant que le «Brexit» pourrait saborder un accord entre les deux pays qui permet à Londres de mener des contrôles du côté français de la frontière. Le ministre a ajouté qu’en cas de Brexit, le Royaume-Uni n’aurait plus un accès complet au marché unique et que Paris pourrait chercher à attirer les services financiers et les inciter à quitter Londres.

 

Ce qu’il faut retenir de l’intervention de François Hollande sur « Canal + » : rien !

Ce qu’il faut retenir de l’intervention de François Hollande sur « Canal + » : rien !

Rien ou presque.  Résumons ; un carnet personnel d’activité , une prime pour les jeunes,  la saisine du conseil constitutionnel pour la loi renseignement et du bla-bla. François Hollande a annoncé le lancement d’une prime d’activité pour inciter les Français à travailler.  »Pour inciter à la reprise du travail, qui peut paradoxalement entraîner une baisse de revenu, a reconnu le chef de l’État, on va créer une prime d’activité pour toutes les personnes qui ont des petits boulots, des missions d’intérim, des temps partiels. On va leur donner une prime pour qu’ils gagnent autant que lorsqu’ils ne travaillaient pas ».  Cette prime concernera également les moins de 25 ans souvent touchés par la précarité. Une mesure dont le coût total est évalué à 4 milliards d’euros, reconnaît François Hollande qui précise ne « pas vouloir compter » sur de tels sujets.   Hollande a défendu le projet de loi sur le renseignement : « Cette loi est faite pour nous protéger, pas les puissants mais tous les citoyens. Cessons de croire qu’il y a un système général d’écoute. Ce dont il s’agit c’est uniquement de la lutte contre le terrorisme. » Mais afin de rassurer les Français, il a annoncé qu’il allait « saisir au terme de la discussion parlementaire, le Conseil constitutionnel pour regarder en fonction du droit si certaines dispositions du texte sont bien conformes à la constitution. » Une décision saluée par son ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve. Enfin un carnet pour chaque Français ( des différents droits déjà acquis ( formation etc.) : « la grande reforme du quinquennat ». Pathétique!

 

Conférence de presse Hollande. Ce qu’il faut retenir : rien !

Conférence de presse Hollande. Ce qu’il faut retenir : rien !

Les grands médias ont bien du mal à dégager ce qu’il faut retenir de cette conférence de presse, la preuve c’est qu’elle ne figure même pas à la Une. Mis à part la visite surprise en Ukraine, il n’y a rien à retenir. Ah si ont dit certains commentateurs, la couleur du costume, plus foncé, la cravate plus droite, le ton plus martial et de conclure hâtivement :  Hollande incarne la fonction présidentielle. En réalité rein, strictement rien sur le fond. Ne parlons de l’ économie, bâclée en une phrase ou presque. « Je ne me représenterai pas sil n’y a pas inversion » ; ce  dont on se moque complètement car la question n’est pas l’avenir de Hollande mais celle de la croissance et de l’emploi. Sur le terrorisme des gadgets, un projet de loi (une de plus), une agence (pour placer les petits copains de l’ENA) aussi efficace sans doute que Pôle emploi, un service «  universel » dit civique et seulement pour les volontaires. Sur l’école : des ordinateurs comme si les gamins avaient besoin de s’initier à cette technologie qu’ils maitrisent tous très bien. La posture, oui, mais sur le fond le vide absolu ou l’illustration de ce qu’est devenu la politique.

 

Résumé

Le chef de l’État a surpris son monde en annonçant un voyage à Kiev (Ukraine) dès la fin de sa conférence de presse. Les deux dirigeants devraient y rencontrer le président Petro Porochenko, avant de se rendre vendredi à Moscou. Le chef de l’État tente d’éviter l’escalade. « On pourrait être prêts à armer les Ukrainiens, a-t-il expliqué. Mais il y a une autre option, qui n’est pas sure de réussir : celle de la démocratie ». Convaincu par le système du service civique, François Hollande a annoncé son extension. Le président de la République a évoqué  »un service universel pour les jeunes » et « une réserve citoyenne pour tous les Français », afin de renforcer « la démocratie participative ».   »Tout jeune qui en fera la demande pour faire un service civique, à partir du 1er juin. Aujourd’hui, il y a quatre fois plus de demandes que de services civiques proposés », précise-t-il. François Hollande veut « donner les moyens à la France de tenir son rang » car, selon lui,  »aucun pays faible ne peut être fort sur la scène internationale ». François Hollande a annoncé la création d’une « agence nationale de développement économique sur les territoires ». Cette nouvelle agence serait comparable à l’agence pour la rénovation urbaine mais « à l’échelle des territoires ».
Un comité interministériel se tiendra en mars et sera consacré au renforcement de la « mixité sociale ». Ce comité interministériel avait été annoncé par Manuel Valls le 22 janvier dernier. Le Président lui donne  »trois objectifs : le peuplement (…), l’accompagnement (…) et le développement ». La France applique actuellement en outre-mer un « service militaire adapté » qui permet aux jeunes de se réinsérer et apprendre des métiers dans des secteurs en besoin de recrutement. « Il montre des réussites exceptionnelles, a estimé François Hollande. Nous allons mener une expérimentation en métropole ». François Hollande a également aussi émis le souhait de voir les parlementaires faire une proposition par rapport au nombre de députés qui siègent à l’Assemblée nationale. Enfin Le président de la République prépare activement l’organisation de la conférence Paris Climat 2015 et ambitionne de faire de la France un grand pays d’écologie.

 

Immigration : ce qu’il faut retenir du discours de Hollande…. Du bla-bla !

Immigration : ce qu’il faut retenir du discours de Hollande…. Du bla-bla !

Finalemenet un discours très laborieux, très convenu qui vise à regauchiser un président embarqué dans un social libéralisme qu’il ne contrôle plus. Des propos mille fois entendus qui n’apportent rien. Dénonçant le « sentiment de dépossession, entretenu avec malice sinon avec malignité », le chef de l’Etat a souligné qu’un Français sur quatre était issu de l’immigration : « Je veux rappeler aux Français d’où ils viennent, quelles sont les valeurs qu’ils portent comme citoyens français et où nous voulons aller ensemble. » François Hollande a ainsi exhorté à ne pas laisser « la place vide pour des discours qui instrumentalisent la peur de la dissolution, de la dislocation, de la disparition » entretenus par ceux « qui rêvent d’une France en petit, une France en dépit, une France en repli, bref une France qui ne serait plus la France ». « Nous devons lutter contre ces thèses au nom de la France, pour la France, pour une France à la hauteur de son histoire et capable de porter un grand projet, un destin », a-t-il martelé. François Hollande a annoncé l’ouverture de la naturalisation pour les personnes âgées de plus de 65 ans qui ont vécu 25 ans en France et ont un enfant français. François Hollande s’est implicitement opposé à Nicolas Sarkozy, sans prononcer son nom, jugeant qu’il fallait « défendre » le principe des accords de Schengen qui autorisent la libre circulation des citoyens au sein de l’Union européenne plutôt que de les « faire éclater ». « Faire éclater Schengen? Ce serait reculer, rétablir les frontières pays par pays », a-t-il fait valoir. « Pour l’Europe, notre frontière c’est Schengen », a encore argué François Hollande pour qui, au contraire, ces accords ont « permis à tous les pays d’Europe de s’organiser pour contrôler l’immigration ». François Hollande s’est dit de nouveau « favorable »au droit de vote des étrangers aux élections locales. Mais il se heurte à une impossible réforme constitutionnelle. « Rien ne peut se faire sans une révision de la Constitution, ce qui suppose une majorité des 3/5es » au Parlement, a-t-il rappelé, soulignant que cela supposait « un accord entre les forces républicaines ». A elles de « prendre leurs responsabilités », a-t-il insisté. Une manière de se dédouaner de l’impossible mise en œuvre de cette mesure dont il avait fait l’une de ses promesses de campagne. Le Président s’est élevé contre « la peur sciemment installée d’une religion, l’islam, qui, d’une façon inacceptable, est présentée par certains comme incompatible avec la République. » « Le fait nouveau, ce sont des vents mauvais qui soufflent de plus en plus, pas seulement en France, mais partout en Europe », a-t-il déploré, estimant qu’il fallait « une fois encore reprendre le combat ». Dans « la lutte contre le racisme et l’antisémitisme » érigée en « grande cause nationale », la France « ne peut tolérer qu’un citoyen soit agressé pour sa religion, sa couleur de peau, ses origines », a-t-il souligné, avertissant que « rien ne doit être passé sous silence, rien ne doit rester impuni, rien ne doit être toléré ».

Que retenir de l’allocution de Hollande ? Rien

Que retenir de l’allocution de Hollande ? Rien

Rien,  vraiment rien à retenir de cette intervention télévisée de Hollande qui a rappelé que « six Français sur dix ne se sont pas déplacés » et qu »un électeur sur quatre a voté pour l’extrême-droite ». « C’est en France, pays fondateur de l’Union Européenne, Patrie des droits de l’homme, pays des libertés que l’extrême droite arrive aussi largement en tête. » Pour lui, les européennes ont   »livré leur vérité, elle est douloureuse ». « Ce vote est là et il doit être regardé en face, je le fais », a-t-il encore avancé. Le scrutin « traduit une peur du déclin de la France, de la mondialisation et ce sentiment exprimé tant de fois, d’abandon face à la dureté de la vie. » « Ce vote, c’est une défiance à l’égard de l’Europe, qui inquiète plus qu’elle ne protège », a encore estimé le Président. Il souhaite donc toujours « réorienter l’Europe ». Alors il propose des changements : « Pas plus tard que demain, au Conseil européen, je réaffirmerai que la priorité c’est la croissance, c’est l’emploi, c’est l’investissement. L’Europe, elle est devenue illisible, j’en suis conscient, lointaine et pour tout dire incompréhensible, même pour les Etats. Cela ne peut plus durer. L’Europe, elle doit être simple, claire, pour être efficace là où elle est attendue, et se retirer là où elle n’est pas nécessaire. » Et il a reconnu que l’Union « doit protéger ses frontières, ses intérêts, ses valeurs, sa culture. » Pacte de responsabilité, justice sociale, simplification, réforme territoriale, etc. Rien ne bouge. « Cette ligne de conduite, elle ne peut pas dévier en fonction des circonstances, il y faut de la constance, de la ténacité, du courage. Mais aussi de la rapidité dans la mise en œuvre. Parce que les Français ne peuvent pas attendre », a-t-il avancé, rappelant que la réforme territoriale sera « présentée la semaine prochaine ». Un détail toutefois, il ne dispose pas des 3/5 ème du parlement pour la faire voter et il ne veut surtout pas de referendum.




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